Aksel & Maks

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Le bruit de la foule déjà présente agresse immédiatement tes oreilles sitôt que tu passas les portes du bar. Bruit assourdissant de musique, corps bien trop près les uns des autres, ambiance sombre, voilà qui pourrait peut-être tromper ton ennui. Car ennuyé, tu l’étais totalement. Rare journée sans rien faire pour te distraire, tu avais passé ta journée à te morfondre sur ton sofa et à lancer des regards noirs à l’horloge de ton salon, lui ordonnant d’aller plus vite. Mais le temps est implacable et cruel, et pauvre mortel que tu étais de devoir le supporter ainsi. Tu ne pouvais même pas tromper ton ennui autrement, tous tes amis étant présentement occupé contrairement à toi. Même visiter ton bordel préféré n’était pas une option quand tu cherchais à changer tes habitudes devenues bien trop prévisibles avec le temps. Pauvre, pauvre de toi… Mais le temps fini par passer, et dès que tu pus, tu te présentas au premier bar le plus proche de chez toi. Bar étant en vérité un club, le klub obsesja. Pas le meilleur club du monde mais situé en plein cœur du territoire de la bratva et peu regardant sur ses membres. Il ferait l’affaire.

Ton regard glisse sur les silhouettes se déhanchant sur la piste de danse. Peut-être n’allais-tu pas finir ta soirée seule finalement … Mais présentement, tu avais soif. Ondulant entre les corps, tu t’approches doucement du bar, et quelle n’est pas ta surprise quand, ledit bar en vue, tu aperçois une tête blonde plus que connue. Dernière rencontre en date fermement installée dans ta mémoire, particulièrement le regard que tu avais surprit alors que tes vêtements disparaissaient, tu t’approches tout sourire du vigil du Red Lantern. Chaise tirée, tu t’installes confortablement et salut ton plus que charment voisin. « Tiens, tiens, tiens … Quelle bonne surprise que de trouver là … Journée de repos ? »  Sourire charment aux lèvres, tu n'aurais pas imaginer meilleure distraction pour ta soirée.

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THEME SONG - Rien ne saurait être meilleure que cette bière-là, ou plutôt, cette troisième. La mousse cesse à peine de lui offrir un moustache que la langue s’empresse d’ailler cueillir toute trace restante du fameux liquide ambré. Il n’aime ce breuvage que trop, et il en est pleinement conscient Maksim, quand bien même il n’ait point la carrure d’un alcoolique. Journée de repos, et pas l’envie de rester gentiment avachi dans son lit ou son canapé, aujourd’hui, le blondinet s’est réveillé étrangement avec un surplus d’énergie. Au fil des ans, il a fini par prendre le rythme et son corps s’est fait à l’idée de ne vivre majoritairement que la nuit, sauf que cette fois, il est dehors depuis plus tôt qu’il ne le devrait et la nuit n’a pas encore totalement pointé le bout de son nez. Une chaleur ordinaire pour un jour de repos ordinaire, Fraser profite de ce que la vie peut leur offrir et cet endroit dénote très clairement de l’ambiance qu’il connait au red lantern. En tout cas, sur plusieurs points, même si les corps entrelacés ne sont jamais bien loin. Ainsi va la vie à Siren alley et à la bratva, beaucoup d’entre eux ne se lassent jamais de l’effusion des corps, il suffit d’ailleurs de penser au mot corps pour que la tête brune d’Aksel Beliakov n’apparaisse au coin de son champ de vision, alors qu’il est sagement occupé à boire sa pinte. Le club est bondé en ce début de soirée pour une raison que le blond ne s’explique pas, mais malgré la foule il est parvenu à lui mettre la main dessus ? Et question subsidiaire surtout : ne se lasse-t-il donc jamais des beuveries et autres mondanités de chair ?

Tiens, tiens, tiens … Quelle bonne surprise que te trouver là … Journée de repos ? La langue glisse sur sa lèvre inférieure alors que les doigts reposent l’immense pinte de bière contre le bar. La moue se fait sérieuse et nullement amusée, en soi il le sent au fond de son estomac, il est encore contrarié de la dernière fois. « Ce serait plutôt soirée de repos, Beliakov. Sauf qu’elle est un peu entachée par ta présence maintenant. J’ai l’impression de passer mon temps à voir ta tronche dans mon sillage. ». L’art et la manière par Maksim Fraser. Il n’a clairement pas pour habitude de cacher ce qu’il pense vraiment lorsqu’il a décidé de le dire, et au bout de la presque troisième pinte, il n’y a guère plus franchement de filtre sur ses paroles honnêtes. « N’as-tu donc que de l’appétit pour les corps bien dessinés ? Tu ne fais jamais autre chose ? ». Préjugé ou non, Maks n’en a que faire s’il le blesse ou pas. Il ne fait que constater une chose : Aksel passe le plus clair de son temps au red lantern, et même lorsque le blond n’y est pas, il trouve le moyen de tomber sur lui… C’est à croire que… Il s’arrête un instant, Maksim, persuadé d’avoir touché de nouveau du doigt ce qu’il soupçonne depuis l’autre nuit mais dont il n’ose pas parler. Un soupir s’échappe délicatement de ses lèvres pincées avant qu’il ne décide de retourner à sa bière en attendant sagement la réponse. « Puisque tu es là de toute manière, je suppose que je peux bien supporter ta compagnie quelques minutes. ». Oui, l’alcool délie les langues, c’est bien connu, et ça se lit de toute évidence dans ses yeux vairons qu’il n’est pas très frais. En dit long le fin sourire qui parvient enfin à se dessiner à ses lippes face à sa propre connerie énoncée.  

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Surprise que de trouver le blond en cet endroit. Surprise bien charmante et en aucun cas désagréable. Tu doutes sincèrement d’un jour trouver la présence du vigile autre chose qu’agréable. Comment le pourrais-tu alors que le simple fait de te trouver en sa présence chasse l’ennuie et la monotonie qui a le malheur de s’accumuler bien trop souvent dans ta vie ? Vos échanges ne sont qu’amusement pour toi, et tu ne peux t’empêcher de te demander si te retrouver nu contre lui serait tout aussi amusant. Tu as définitivement envie de tester cette hypothèse. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles tu essaies de le charmer plus que quiconque, présentement. Obsession qui se manifestait de plus en plus en ta personne. Tu avais songé à stopper tes propositions, en vérité. Mais après votre dernière rencontre, après avoir vu le regard qu’il avait adressé à ta personne et à ton corps alors que tu te déshabillais, arrêter semblait bien ridicule quand tes propositions semblaient avoir un effet finalement. Le blond ne serait-il alors pas aussi hétéro qu’il le prétendrait ? Tu brûlais de le savoir.

« Ce serait plutôt soirée de repos, Beliakov. Sauf qu’elle est un peu entachée par ta présence maintenant. J’ai l’impression de passer mon temps à voir ta tronche dans mon sillage. » Sourit charment qui ne faiblit aucunement devant l’insulte, habitué à pire et n’étant nullement susceptible. Fraser une connaissance suffisamment courante pour que son humeur peu sympathique te soit connue. « C’est peut-être tout simplement le destin qui veut que nous nous croisions. » que tu lui réponds d’un sourire taquin tout en faisant signe au barman. Tu demandes une vodka alors que déjà le blond réplique une nouvelle fois de sa voix délicieusement grave. « N’as-tu donc que de l’appétit pour les corps bien dessinés ? Tu ne fais jamais autre chose ? » Sourire en coin, regard amusé et provocateur, c’est une rare vérité qui passe tes lèvres à la question du blond. « Pas quand je ne travaille pas, non. » Rencontre de corps aimé, nymphomanie avouée, tu n’éprouves aucune honte pour tes appétits supérieurs à la moyenne. Tu aimais la chair et la chair t’aimait. Pourquoi t’en priver alors ?

Fin soupire qui parvient à tes oreilles alors que le serveur revient avec ta commande. Tu jettes un coup d’œil interrogatif à ton voisin, te demandant s’il allait te demander de bouger. Non que tu allais lui obéir. « Puisque tu es là de toute manière, je suppose que je peux bien supporter ta compagnie quelques minutes. » Miracle qui advient, le blond sourit pour toi. Tu pouvais compter sur une main le nombre de fois où tu avais vu Maksim sourire en ta présence, et ton sourire ne peut que s’élargir en réponse. « za zdorov’e » dis-tu en trinquant avec lui avant de prendre une gorgée de ta boisson. L’alcool coule dans sa gorge et tu en sens déjà la brûlure. Ta langue claque contre ton palais : c’est de la bonne. Ton sourire revient et tu l’adresse exclusivement à ton voisin alors que tu poses ta première question. « Alors … Je dois avouer être surpris. Ce n’est pas le genre d’endroit où je t’imaginais passer tes congés. Pourquoi ici ? » Simple curiosité ou rechercher d’informations ? Nul ne savait véritablement avec toi. Pas même toi-même.

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THEME SONG - Il n’est rien de plus qu’une obsession et il l’ignore, du moins, il ne pense pas l’être à ce point. Fraser a bien compris les avances du brun la dernière fois qu’ils se sont vus, avances auxquelles il s’est amusé à répondre faussement à sa manière. Il a su prendre le joueur à son propre jeu jusqu’à le mener dans les bras d’un autre qui était tout… Sauf lui. Avec déjà deux bières dans l’estomac et dans le sang, Maksim pourrait bien encore en rire alors qu’il se remémore la tête du brun qui est venu s’asseoir à côté de lui lors de cette soirée. Refusant de s’autoriser un sourire en coin après avoir évoqué le fait qu’il a tout bonnement l’impression de le croiser perpétuellement, le blondinet sirote le liquide ambré à une vitesse un peu trop considérable. Sans doute. C’est peut-être tout simplement le destin qui veut que nous nous croisions. Le sourire que lui rend Aksel se veut un peu trop adorablement forcé à son goût et les yeux vairons maudissent cette seule vision, tant elle lui donne l’impression que le brun se paie constamment sa tête. « Car tu crois au destin ? Voyez-vous ça… Je t’aurais pensé plus pragmatique. ». Ce n’est néanmoins pas une question qui attend particulièrement une réponse, celle qui l’intrigue est celle qu’il pose en second. Celle concernant la déchéance et les corps qui s’entrelacent sans cesse. N’y a-t-il pas un seul instant où le tueur se lasse de cette passion charnelle ? Pas quand je ne travaille pas, non. Autrement dit, il s’agit là de sa seule occupation principale en dehors de son job. Charmant. Fronçant doucement les sourcils d’un air songeur et suspicieux, il porte la pinte à ses lèvres sans rien ajouter durant quelques secondes, juste le temps que le barman n’amène le verre de vodka à Monsieur. Une fois fait, il sait pertinemment être toisé du regard et décide de tourner la tête pour l’observer à son tour. Maksim n’a pas vraiment l’habitude de baisser les yeux ou même courber l’échine. Pas avec les hommes en tout cas. Et certainement pas Beliakov.

Il l’autorise à rester, de toute évidence il est déjà trop éméché pour contester et puis il considère que ça lui fera une occupation supplémentaire. Non pas que ce bar soit déprimant mais autant dire que Maks ne s’amusait pas vraiment comme un petit fou. Si tant est qu’il soit capable de sourire ou même de rire de temps à autre. En lui adressant ses mots, le blond relâche même la pression, offrant finalement ce si rare sourire qu’il n’offre pour ainsi dire jamais à personne, ou qu’à de très rares privilégiés. Le novum s’autorise même de trinquer avec son charmeur et trompeur voisin, le verre de la pinte claquant et contrastant avec la petite taille du verre de vodka. Il lui rend la faveur en russe, langage dont il connait un soupçon mais n’est pas capable de le parler trop couramment. Il n’en connait que les rudiments et le stricte minimum pour se débrouiller et n’est pas du genre à se laisser démonter. Sans s’en rendre compte, un léger rire s’échapper de ses lèvres et il repose ses yeux bicolores sur son verre déjà bien vidé. « Je ne sais pas savourer une bière sans pinte… » qu’il avoue alors à demi-mots avant d’entendre la question de sa compagnie temporaire du soir. Car oui, Maksim continue de penser qu’Aksel ne restera pas indéfiniment, oui lui, il n’en sait rien dans le fond. « Pourquoi ici ? » qu’il répète comme pour être sûr d’avoir bien entendu. « J’en sais rien, je voulais un endroit où on ne me fasse pas chier, et finalement tu vois… ». Il le désigne de sa main libre qui n’a pas encore attrapée de cigarette. « … Tu es quand même là. ». Son sourire devient encore plus grand et il ricane, l’alcool faisant son petit effet. « Ceci dit, je dois bien admettre que cette soirée commençait à être ennuyeuse alors… ». Maksim boit une nouvelle gorgée d’alcool qu’il apprécie et le fixe sans sourciller. « Que fais-tu, toi ici ? Si tu préfères autant la chaleur des corps que tu le prétends ? Hm ? Je ne compte plus le nombre de fois où tu es venu au Red, Aksel. ». A nouveau il boit, grimaçant en avalant car il a une autre question sur le bout de la langue. « Aussi ! ». Il sourit. « Qu’est-ce que c’était que ce plan drague foireux l’autre soir ? ». En temps normal, le blond ne l’aurait probablement jamais posée, cette question.          

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« Car tu crois au destin ? Voyez-vous ça… Je t’aurais pensé plus pragmatique. ». C’est un sourire bien plus vrai et bien plus amusé qui apparaît sur ton visage à l’entende de cette réflexion. Oh, adorable petit blond qui ignorait tant de choses dans ce monde d’horreurs. Ignorant les monstres et les prédateurs qui se trouvaient juste sous son nez et qui n’avaient assurément rien d’humain. Plusieurs fois tu avais rencontré le Destin. Sous différents visages et différents panthéons. Alors oui, tu croyais au destin pour l’avoir rencontré. Cependant tu te savais nullement régit par lui, la divinité ayant perdu tout ce qu’elle avait de pouvoir inarrêtable. « Je crois que certaines choses sont prévues à l’avance et sont inexplicables. » Réponds-tu calmement au blond de si peu de foi. Tu ne peu que croire en effet, sinon comment expliquer ton existence sur cette terre et toutes les choses inexplicables que tu pouvais faire ?

Tu dis la vérité quand il questionne tes habitudes quelque peu débridées. Oui tu passes le plus claire de ton temps entre les cuisses ou sur les genoux d’un autre. Mais tu aimes ça et cela ne nuit en aucun cas à ton travail, alors pourquoi se limiter quand tous en tiraient du plaisir ? Tu ne t’étais jamais soucié de l’opinion des gens et très sincèrement, c’était le dernier de tes soucis. Alors tu te contentes d’afficher un grand sourire amusé à Fraser alors que ton verre arrivait. Il t’autorise à rester ce charmant blond, comme si tu avais besoin de cela pour profiter de sa compagnie. Mais une autorisation était toujours la bienvenue, particulièrement quand son donneur était très attrayant et bientôt ivre. Cette combinaison finissait toujours par donner des résultats … intéressants. Et diablement plaisant également. Tu trinques donc avec lui, admirant le premier sourire qu’il daigne t’adresser. Il n’en est que plus charment avec une mine joyeuse, lui qui est toujours d’humeur si sombre.

Prenant une gorgée de vodka te brûlant la gorge, tu amorces la conversation avec un sujet plutôt neutre : la présence du blond dans ce lieu de débauche et de perdition. Endroit où tu ne croyais nullement croiser un jour Maksim. « Pourquoi ici ? J’en sais rien, je voulais un endroit où on ne me fasse pas chier, et finalement tu vois… Tu es quand même là. » Wow. C’est que tu te sentirais presque vexé par cette déclaration. Quand il se voulait insultant, le blond ne faisait pas semblant. Heureusement que tes émotions n’avaient que peu d’influences sur toi. Mais avant que tu n’ais le temps de rétorquer avec une jolie remarque sarcastique, voilà que le blond te graciait d’un deuxième véritable sourire. « Ceci dit, je dois bien admettre que cette soirée commençait à être ennuyeuse alors… » Tu clignes des yeux avant de te remettre à sourire. Le blond était définitivement sur le chemin de la cuite s’il te disait cela volontairement. « Eh bien … c’est bon de savoir que tu me trouves distrayant à ce point … » Tu caches à peine ton sourire en coin taquin en buvant une nouvelle gorgée de ta boisson, l’alcool commençant à faire effet dans ton organisme. Ton regard ne quitte pas celui de l’autre homme alors que tu consommes ton poison, lui-même ne te lâchant en aucun cas du regard.

« Que fais-tu, toi ici ? Si tu préfères autant la chaleur des corps que tu le prétends ? Hm ? Je ne compte plus le nombre de fois où tu es venu au Red, Aksel. » Rictus franchement amusé de ta part alors que tu le regardes ingérer une nouvelle gorgée de bière. « J’essaie de changer quelques habitudes, Maksim. Tu vas donc être heureux d’apprendre que tu me verras bien mois pendant un temps. »

« Aussi ! ». Tu lèves un sourcil dans sa direction à cette soudaine exclamation. « Qu’est-ce que c’était que ce plan drague foireux l’autre soir ? » Tu gardes le silence un instant avant qu’un long sourire taquin ne s’affiche sur ton visage. Tu poses ton verre, t’approches un peu plus du blond et ronronnes presque pour lui. « Et de quoi parles-tu exactement, Maksim … ? »

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THEME SONG - Il y a bon nombre de choses qu’il ignore Maksim. Il connait les monstres de l’ombre, les mafias corrompues qui ont la main mise partout. Il connait la misère et les coups du sort mais les divinités ? Ca non. Pourtant il n’est déjà plus le même, pouvoir manifesté et allergie déclarée. Il se doute bien qu’il y a quelque chose de louche, mais au lieu de chercher de réelles réponses, il préfère laisser faire et camoufler ce détail au maximum de personnes possibles. L’on pouvait dire que jusqu’à présent c’était un semi-échec. Rae savait. Noora savait… Autrement dit garder le secret s’avère plus compliqué que prévu, mais à cette heure de la nuit il n’y pense pas, air éméché qui lui colle à la peau à force d’avaler bière sur bière par gourmandise. Ainsi donc Aksel croit au Destin, charmant, il n’aurait pas cru et s’en amuse. C’est d’ailleurs un sourire qui bientôt vient illuminer son visage pour la première fois sincèrement adressé au brun qui lui tient compagnie. Maksim semble révéler une facette de lui que peu de gens connaissent, bien plus spontanée et joyeuse, adorable à souhait en réalité. La question est renvoyée au jeune homme un véritable boomerang, curieux de savoir ce qu’il en était de la raison de sa présence en ces lieux, maintenant qu’il lui avait lui-même révélé ce qu’il faisait ici. Aksel n’était pas là pour le plaisir de la chair, il n’y avait guère de danseuses séduisantes ici… Juste des poivrots. J’essaie de changer quelques habitudes, Maksim. Tu vas donc être heureux d’apprendre que tu me verras bien moins pendant un temps. Les yeux vairons ne quittent pas l’homme aux cheveux sombre une seule seconde, même lorsque l’alcool couleur ambre vient à nouveau glisser entre ses lèvres. « Tu accordes donc autant d’importance à ce que je dis ? ». Il penche la tête sur le côté. « Intéressant. ». Pourquoi. Ca lui brûle les lèvres mais la question ne franchit pas leur seuil, muette et gardée secrète. Au fond il n’a pas besoin de la réponse, sachant pertinemment qu’il doit y avoir un lien avec la tentative de séduction de l’autre nuit. En parlant de tentative, l’interrogation qui quitte finalement ses lippes pourrait devenir bien plus embarrassante qu’un simple pourquoi, et s’il ne s’en mord pas les doigts, le myocarde ne peut s’empêcher de se rendre compte qu’il a sans doute été un peu trop vite en besogne.

Le verre se pose contre le bois alors que les doigts glissent le long du bar au rythme de son corps qui s’approche. Maks ne quitte pas Aksel du regard, incapable de détourner les yeux, non seulement parce qu’il ne le contrôle pas à cause de l’alcool mais aussi parce qu’il n’a pas pour habitude de les baisser. Et de quoi parles-tu exactement, Maksim … ? Le traitre ronronne presque à son oreille et il déglutit, lèvres humidifiées par sa langue qui passe lentement sur ces dernières pour éviter de ne se remettre à boire. Il ne s’était pas attendu à avoir une seconde question en réponse. Pris de court, il l’observe les yeux légèrement écarquillés, ne trouvant plus les mots, confiance d’ordinaire exacerbée littéralement coincée, bloquée. Pour la première fois, le blond détourne son regard du sien, la proximité perturbant ses sens d’une manière que cela ne devrait pas et qui rappelle non sans comprendre la réaction qu’il a déjà eu au sein du Red Lantern, lorsque la porte s’était refermée sur Aksel et l’autre blond. Du fond de sa gorge, Maksim gronde tel un avertissement ou il ne savait même trop quoi. Etait-ce réellement de la contrariété ? Pas sûr. « Tu sais très bien de quoi je parle Aksel… » qu’il lâche en se redressant avant de se racler la gorge et demander une énième pinte. Il attend que le barman ne le serve pour reprendre la parole. « Ce n’était pas Kristoff que tu voulais en premier lieu, ça s’est vu à ton regard et ta surprise, j’ai réussi à t’avoir à ton propre jeu. ». L’alcool glisse à nouveau et il retrouve de l’assurance grâce à l’ivresse, sourire en coin reprenant sa place sur son visage. « Qu’est-ce qui devrait me faire croire que tes avances sont justifiées vis-à-vis de moi ? ». C’est sûrement la première fois que Maksim accorde un tantinet d’importance aux avances qu’on lui fait. On l’en lui a déjà fait plus d’une fois, mais jamais il n’a donné suite, jamais il n’a même accepté d’en parler et là… C’est pourtant bien ce qu’il fait aujourd’hui. L’évoquer, en parler… Et même regarder celui qui est connu comme le loup blanc au red lantern avec une intensité qu’il ne comprend pas ni même ne soupçonne. Il y a quelque chose d’intriguant chez cet homme. L’esprit embrumé veut connaître les réponses… Pour mieux faire quoi après, Maks ?    

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Tu n’as jamais véritablement compris ce qui t’attirais chez le blond. Oh, à n’en pas douter, physiquement l’homme était l’assemblage parfait de toutes ces petites choses qui te faisaient désirer un être masculin. Mais un physique, tu pouvais l’ignorer au bout d’un temps quand tes intentions n’étaient pas retournées. Et elles n’étaient décidément pas retournées ces intentions, pour ta plus grande déception. Pourtant, voilà que tu continuais tout de même à proposer au blond. Pourquoi ? Pourquoi continuais-tu alors que tu te savais non voulu ? Tu ne comprenais pas. Maksim avait ce petit quelque chose que tu ne saurais décrire. Ce petit quelque chose qui t’attirait comme une abeille près du miel. Tu ne savais pas ce que c’était, tu n’en avais pas la moindre idée. Il y avait comme une toute petite voix dans ta tête qui te poussait à vouloir le blond. Comme un vieil instinct. Oui, c’était ça. Un vieil instinct qui te poussait dans le magnétisme de l’homme. Tu ne savais pas encore si tu souhaitais le combattre ou le suivre, cet instinct, te laissant pour l’heure, juste porté par lui.

Ton sourire s’étend lentement sur ton visage à l’entende te la question, tel un chat venant d’attraper un délicieux canari. Et en effet, le canari était bien charmant et délectable. Tu ronronnes presque ta propre question, jouant avec les mots comme tu sais si bien le faire et ne répondant aucunement à la question qui t’a été posée. Et délice inattendu, tu vois le trouble que tu provoques chez ton voisin. Sourire qui s’agrandi encore plus, tu en rirais presque si tu n’avais pas une si grande maîtrise de toi-même. Tu avais tes doutes, tu avais vu certaines réactions, mais le déni n’était plus permis : Fraser réagissait à tes propositions. Oh, t’a nuit était à présente faite, et tout regret que tu pus avoir quant à ta présence dans ce bar s’évaporaient dans la seconde. Cette information valait tout l’or du monde pour toi, et tout doucement, l’ébauche d’un plan pour la soirée se forma dans ton esprit. Plan qui aurait une fin des plus délicieuses pour toi s’il se concrétisait comme tu le souhaitais.

Penché légèrement sur ton siège, tu fixes du regard le blond avec ton grand sourire. Il détourne le premier le regard et tu ne ris que plus fort intérieurement. Un grondement s’échappe du fond de sa gorge et tu sens tout tes poils se dresser à ce son. Décidément, il avait tout de charmant. « Tu sais très bien de quoi je parle Aksel… » lâche-t-il en se redressant avant de se racler la gorge et demander une énième pinte. Tu l’observes toujours alors qu’il semble attendre d’être servit pour continuer sur sa lancée. « Ce n’était pas Kristoff que tu voulais en premier lieu, ça s’est vu à ton regard et ta surprise, j’ai réussi à t’avoir à ton propre jeu. » Sourire taquin fermement en place sur ton visage, c’est le plus innocemment du monde que tu réponds à sa tentative de provocation. « En effet … et non ce n'était pas Kristoff avec qui je voulais passer ma nuit… Mais pour un deuxième choix, il était très bon. » Et, oh que cela était la vérité. Kristoff était extrêmement bon. Surtout avec sa langue. Malheureusement il n’avait pas été le blond que tu aurais aimé avoir ce soir-là. Que tu voulais toujours d’ailleurs.

Tu regardes le blond prendre une nouvelle gorgée monstrueuse d’alcool, sans toucher à ton propre verre, voulant, contrairement à ton voisin, garder les idées claires. Mais si le blond souhaitait perdre la tête, tu n’allais nullement l’en empêcher. Plus ses pensées seraient brumeuses, et plus tu en profiterais. « Qu’est-ce qui devrait me faire croire que tes avances sont justifiées vis-à-vis de moi ? » Tu te penches de nouveau vers lui, ne le touchant pas mais pourtant si prêt que c’était tout comme. Tu voulais le déstabiliser, tu voulais lui faire perdre ses moyens. Et cette fois c’est d’une voix basse que tu ronronnes ta réponse. « Et comment veux tu que je te prouve que mes avances sont plus que justifiées … ? »

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THEME SONG - L’énième pinte se trouvant entre ses doigts n’est pas lâchée, bien plus immense que l’unique verre posé sur le bar et juste devant le ténébreux. Maksim perd lentement ses moyens pour une raison qu’il ne comprend pas et qu’il ignore. Il serait tout juste impensable de considérer qu’Aksel, ce meurtrier de la bratva ne puisse seulement l’intéresser, lui, l’homme bien plus prompt à apprécier les courbes féminines que toutes les courbes. Lui qui n’a jamais donné suite à des avances masculines, se jouant plutôt de ces dernières lorsqu’il était dans une bonne humeur, chose qui, pour quiconque le connait n’arrivait que très rarement sur son lieu de travail. Ce soir, aidé par l’alcool et le fait d’être dans un endroit autre, le blond est bien plus souriant avec le brun qu’il ne l’a jamais été jusqu’à lors, pas même la dernière fois. Il veut comprendre ce qui s’est passé, d’ailleurs, ce soir-là. Il veut comprendre la raison des avances, s’assurer qu’il n’a pas rêvé les sous-entendus un peu trop clairs. Il veut savoir beaucoup de choses sans réellement être certain de ce qu’il avance, mais la manière dont Aksel semble lui répondre et presque se jouer de lui est une raison suffisante pour perpétrer ces doutes et les accroître de seconde en seconde. Maks est loin d’être un idiot, même sous les affres salvateurs de déesse alcool. En effet … et non ce n'était pas Kristoff avec qui je voulais passer ma nuit… Mais pour un deuxième choix, il était très bon. Il confirme un soupçon de doute, réponse qui fait sourire davantage le novum en coin, prunelles bicolores baissées sur le bois du bar qu’il gratte de ses ongles avant de prendre une nouvelle gorgée de bière. Il ne devrait pas ainsi broyer ses idées claires quand il n’a aucune raison de broyer des idées noires. Il a juste l’envie soudaine d’alléger son esprit et tous les récents soucis. De ne pas être ce visage renfrogné. Pour une fois il voudrait juste être lui.

Les avances d’Aksel ne passent pas inaperçues, et même encore en cet instant elles sont flagrantes. Il espère quelque chose, attend quelque chose. Ca embrouille l’esprit du blond, à moins qu’il ne s’agisse des effluves d’alcool. Toujours est-il que lorsque sa deuxième question s’envole, Maksim ne regrette pas de l’avoir posée. Ce qui se fait plus agaçant en revanche, c’est la manière avec laquelle le Beliakov s’amuse à répondre par une autre question. Les yeux vairons se posent dans les obsidiennes de son voisin. Voisin qui s’approche à nouveau et dont il sent le souffle ricocher contre son visage. Il est trop près, à portée de toucher et l’homme de la sécurité devine pertinemment qu’il s’agit là d’un jeu pour le déstabiliser. Jeu qui, aussi énervant cela puisse-t-il être, fonctionne à merveille. « M’est d’avis que tu dois bien avoir une idée derrière la tête alors… Je ne sais pas, c’est toi qui éprouve un intérêt pour moi. A toi donc de savoir comment faire tes preuves. ». Malgré son esprit embrumé, Maks ne se laisse pas démonter, il compte bien renvoyer le jeu à celui qui ose le mener. Langue glissant à nouveau sur ses lèvres, il porte la pinte à ces dernières, remettant un peu de distances entre eux même si les prunelles claires du blond sont venues se porter sur les lippes du brun le temps d’un battement de cils. « Bien évidemment, cela ne veut pas dire que tu réussirais d’entrée de jeu à obtenir ce que tu veux… Ne va pas croire que ta partie est gagnée d’avance. ». Il ignore pourquoi il se laisse embrigader de la sorte. Est-ce les yeux doux ou les sourires emplis de mystère qui le poussent au vice ? Maksim ne sait pas, il ne sait plus en réalité, bière avalée jusqu’à la presque dernière gorgée. « Hm. Tu me vois ravi de savoir que Kristoff a su correspondre à tes besoins. » qu’il lâche en reposant son verre quasi vide sur le bar, nez plissé temporairement et sourire disparu, contrariété évidente à l’image de celle qu’il avait eu au Red. Expression d’une certaine forme de jalousie qu’il ne devrait pourtant pas avoir.

L’instant d’après, il fouille dans la poche de son jean et sort une liasse de billets dont certains viennent se poser sur le bois du bar. Il arrête de boire, a suffisamment l’esprit libre comme ça et s’il ne se lève pas tout de suite, il ne remarque pas prendre appui sur la cuisse d’Aksel au moment où il se penche finalement pour tendre les billets au barman. « Gardez la monnaie. ».      

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« M’est d’avis que tu dois bien avoir une idée derrière la tête alors… Je ne sais pas, c’est toi qui éprouve un intérêt pour moi. A toi donc de savoir comment faire tes preuves. ». Le sourire qui apparaît sur ton visage à l’entente de cette proposition n’a rien de gentil. Il n’est que satisfaction et promesses de corps essoufflés et couverts de sueur. Sourire ne faisant d’ailleurs que s’élargir quand tu remarques le regard furtif qu’adresse le blond à tes lèvres. Après tout ce temps passé à penser que tes avances n’étaient pas retournées et n’étaient pas désirées, avoir le blond retourner tes provocations avait quelque chose de grisant. Si tu avais su que l’alcool le mettait dans cet état, tu lui aurais payé un verre depuis bien longtemps déjà. Tu te rapproches encore de Maksim, si prêt cette fois, que tu l’effleures presque. Souriant, ta voix se fait bien plus grave. « Oh, crois moi … J’ai beaucoup d’idées … » Et quelles idées. Fraser t’inspirait bien trop d’idées et de désirs pour ta santé et la sienne. Le lieu et l’ambiance se prêtaient d’ailleurs à tes idées. Tu pourrais monter sur ses genoux sans la moindre honte en cet instant que nul ne trouverait cela indécent, pas même le barman qui faisait semblant de ne pas écouter votre conversation. « Bien évidemment, cela ne veut pas dire que tu réussirais d’entrée de jeu à obtenir ce que tu veux… Ne va pas croire que ta partie est gagnée d’avance. » Tu nieras la moue qui se dessina sur ton visage à la répartie du blond. Ne pouvait-il pas se laisser dévorer bien gentiment pour une fois ? Tu allais finir par mourir de frustration face à tout ses refus.

Tu te reprends bien vite cependant, te redressant légèrement sans le quitter du regard. « Evidemment » souris-tu en jouant avec ton verre d’alcool. « Kristoff également fit durer le jeu longtemps … » Tu vois l’expression de contrariété se dessiner sur le visage de ton voisin et tu en rirais presque si tu ne voulais en aucun cas perdre cette partie. Ce soir la bite de Maksim Fraser serait enfin à tienne ou tu ne répondras plus de tes actions la prochaine fois que tu le verras ! « Hm. Tu me vois ravi de savoir que Kristoff a su correspondre à tes besoins. » Tu prends une gorgée de vodka, riant cette fois réellement à l’entende de la contrariété évidente du blond à ce fait. Oh oui, savoir tes intentions retournées en un certain degrés était définitivement grisant. Tu pourrais faire ça toute la nuit si tu n’avais pas des envies plus pressantes pour le blond.

Tu l’observes fouiller dans sa poche avant de tendre une liasse de billets au barman en se penchant, tressaillant au passage en sentant sa main se poser sur ta cuisse. Tu te mords la lèvre légèrement au geste de ton voisin. Geste volontaire ou inconscient, tu ne savais. Tu savais juste que le blond était à quelques centimètres de l’endroit où tu désirais véritablement être touché et que même toi tu avais une limite à ce que tu pouvais supporter comme taquinerie. Avant que ton voisin n’ait le temps de se lever, tu pousses sa main et d’un geste souple tu viens t’assoir à califourchon sur ses genoux. Ta tête se penche sur le côté alors que tu le regardes le plus innocemment du monde, comme si ta position était on ne peut plus normale. « Et où vas-tu donc ainsi, Maksim … ? »

Aksel & Maks

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THEME SONG - Lentement l’araignée referme sa toile autour de lui, délicieux serpent qui fait ronronner ses oreilles bien malgré lui. Si Maksim était du genre gêné, il pourrait rougir, mais ce n’est pas le cas et même l’alcool ne le fera pas aller sur ce terrain-là. Chaque geste est toujours assumé, même sous les effluves puissantes et alcoolisées de la bière ayant coulée à flot. Le pernicieux se penche, regard vairon baissant furtivement à ces lippes qui s’agitent. Désirs refoulés qu’il ne comprend pas et qui pourtant s’expriment aux prunelles acérées du torpedo. Oh, crois moi … J’ai beaucoup d’idées … Le blond a un frisson qu’il se dépêche de camoufler car il préfère alors profiter de la fin de sa bière. Les questions d’Aksel sont perturbantes mais il cherche à le pousser à la révélation, rentre dans ce jeu auquel il sait qu’il ne devrait pas céder. Toutefois, ce jeu Maksim est loin de le lui laisser gagner sans rien dire ou sans résister. Il a su résister jusque-là, à force de nier que les tentatives du brun ne faisaient rien, qu’il ne ressentait rien. La réalité en est toute autre, surtout à le voir réagir de contrariété face à la mention de Kristoff et de ses qualités non négligeables. C’est justement parce qu’il savait l’autre blond doué qu’il le lui avait amené, mais alors Maksim n’était pas alcoolisé et ne se laissait pas porté par ses envies. Le doute l’assaille. Il voudrait voir de quoi Beliakov est capable pour espérer obtenir ce qu’il veut, quitte à s’en brûler les ailes. Gant de cuir moulé à sa pinte, il retire toutefois ce dernier et le fourre dans sa poche temporairement, attendant il ne sait trop quoi. Evidemment. Kristoff également fit durer le jeu longtemps …

Cette fois l’agacement claque, aussi limpide et clair que de l’eau de roche. Les mots cinglent l’atmosphère en deux, preuve irréfutable de l’intérêt nié que semble avoir le blond pour le brun d’à côté. Nul ne sait vraiment ce qu’il fait, lorsqu’il décide de fouiller à nouveau dans ses poches c’est uniquement dans le but de sortir sa liasse de billets verts, non sans avoir posé son fameux gant sur le bois massif du bar. Se penchant en avant, la main se pose sur la cuisse de son voisin, geste qu’il a fait sans réfléchir ni sans même s’en rendre compte. Le barman récupère le paiement et s’éclipse. Aksel refusant visiblement de bouger, Maksim hésite quelques secondes puis, joueur contrarié, décide d’entamer le départ et presse sur la cuisse. C’est au moment précis où ses doigts sont poussés sans ménagement qu’il comprend ce qu’il a fait, les prunelles légèrement voilées par l’alcool. Avant d’avoir le temps de dire ouf, le novum retombe fesses sur son assise, le brun à califourchon sur ses genoux et définitivement trop près. What the… Il tressaille par réflexe tandis qu’il lève des yeux légèrement incrédule sur le bellâtre. Et où vas-tu donc ainsi, Maksim … ? Pris de court, le jeune homme ne sait que répondre à ses paroles surprenantes. La nouvelle question est tout aussi dérangeante que les autres. « Je… » qu’il balbutie, soudainement, incapable de dire quoi que ce soit tout de suite. L’effluve de parfum du brun vient l’entêter et l’alcool n’aide strictement en rien. Près, bien trop près de lui. « Tu veux tant que ça que je reste ? » qu’il ose ensuite demander à son tour, poussé par un semblant de son caractère qui se réveille. Jamais cependant Maks ne le repousse de son assise sur lui. Il est tellement proche qu’il doit se faire violence pour contrôler une vilaine pulsion qui le prend. Pourquoi diable ressent-il ces effets-là ce soir ? Il était pourtant sûr de lui les jours précédents et ceux d’avant.  « Tu parles beaucoup mais toujours aucune preuve. J’ai eu le temps de terminer ma dernière bière et tout ce que tu as fait c’est t’émerveiller des qualités de Kristoff. ». Remarque de jaloux ? Sûrement un peu, mais le blond ne s’en rend pas réellement compte, prunelles bicolores plongées dans les obsidiennes du brun ténébreux. Ses doigts ne le touchent pas, novum bien gauche de ses mains qui ne sait où les mettre, complètement à la merci de l’assurance d’Aksel. Ce vil tentateur commence à prendre l’ascendance…

Aksel & Maks

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Assis sur les genoux les plus confortables que tu ais jamais testé, tu regardes le plus innocemment possible le blond se trouvant maintenant sous toi. Tu pourrais presque rire devant l’expression incrédule de l’homme aux yeux bicolores, mais tu n’en fais rien, te contentant d’apparaître le plus naturel possible, comme si grimper sur les genoux d’un autre homme en plein lieu publique était une chose courante. Mais en toute honnêteté, dans ce lieu de débauche, ça l’était sûrement. « Je… » Tu souris doucement, venant poser avec la même délicatesse tes mains sur les épaules du blond, t’installant confortablement. Une légère pression de tes mains confirma à ta grande satisfaction ce que tu supposais depuis le début : ses épaules étaient large. Tu en ronronnerais presque. « Tu … ? » demandes-tu avec un sourire, parfaitement amusé par son balbutiement et son malaise. Mais alors que le choc semble quitter petit à petit l’homme entre tes cuisses, tu remarques avec grande satisfaction qu’il ne t’a pas encore repoussé. Cela aurait était ridiculement facile à faire, compte tenu de ta position. Mais il n’en était rien. Il se contenait juste d’essayer de te provoquer, adorable petit humain qui pensait mener la danse. « Tu veux tant que ça que je reste ? » Sourire charment toujours fermement en place, tu ronronnes presque doucement contre lui. « Bien évidemment, Maksim. Ta compagnie m’est toujours des plus agréable … » Comme pour appuyer tes propos, tu t’avance un peu plus sur les genoux du blond, vous rapprochant inexorablement l’un et l’autre.

« Tu parles beaucoup mais toujours aucune preuve. J’ai eu le temps de terminer ma dernière bière et tout ce que tu as fait c’est t’émerveiller des qualités de Kristoff. » Tu clignes des yeux un instant, surpris, avant qu’un lent sourire prédateur ne se dessine sur tes lèvres. Maksim serait-il jaloux ? Oh ce serait délicieux. Tu approches doucement ton visage du sien, souriant encore, et vient murmurer tout près de lui. « Oh, il suffisait que tu demandes, Maksim … » Soudainement, tu te rapproches encore plus de lui, venant coller ton bassin au sien et, attrapant ses cheveux à la base de sa nuque, tu tires sa tête légèrement en arrière, exposant ainsi sa gorge à ton bon vouloir. Doucement, tu viens embrasser se morceau de chair, comme tu le voulais depuis bien trop longtemps. Il est délicieux, et tu as presque envie de le mordre pour voir si son sang est encore meilleur. Tu te retiens, il serait contre-productif de le faire fuir alors qu’enfin il était presque tien. Ta langue parcourt doucement le cou de Fraser, avant que tu ne murmure contre sa peau d’une voix légèrement plus rauque. « Reste … »

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THEME SONG - Perturbé, le blond ne sait trop que répondre en premier lieu à la situation plus qu’inattendue que lui offre Aksel. L’avoir ainsi sur ses genoux est quelque chose qu’il a du mal à assimiler mais pourtant il ne le repousse nullement, seconde surprise pour lui d’ailleurs. L’alcool aide sans doute à ne pas tout bonnement dégager le brun qui outrepasse ses barrières. Tu … ? Maksim retrouve bientôt l’usage de la parole en entendant la question, puis petit à petit ce qui fait une partie de son charme : sa répartie. Bien maigre cela dit comparée aux jours précédents. Les doigts fins du Beliakov viennent se poser à ses épaules et presser contre ces dernières mais en dehors de sa lutte intérieure pour ne pas poser ses mains sur le corps du brun, il ne fait absolument rien, prunelles rivées dans celles de l’autre qui ronronne d’assurance. Bien évidemment, Maksim. Ta compagnie m’est toujours des plus agréable … Son corps se rapproche et le blond frissonne avant de se crisper légèrement par réflexe. Il ne sait toujours pas quoi faire de ses mains et se retrouve bien embêté face à l’attitude d’Aksel. Malgré cela, Maks continue de provoquer et de le pousser au vice, comme lui-même poussé par une force dont il ne sait rien, sûrement à cause de la bière ingurgitée qui lui délie la langue et les pensées. Il voudrait lutter contre l’excitation qui le prend, purs réflexes humains mais il ne peut alors qu’espérer que le torpedo ne remarquera pas immédiatement l’effet qu’il lui fait, là, en cet instant. Chier, qu’il pense pour lui en essayant de ne pas attirer l’attention, préférant occuper le brun par le biais de l’usage des mots, une pointe de défi inexorable dans ses yeux bicolores.

Il ne pensait pas, à l’instant où le sourire prédateur est venu se dessiner sur les traits du malicieux, qu’il allait perdre la partie. Il ne pensait pas non plus qu’il laisserait Aksel s’approcher encore plus de lui et rendre définitivement son caleçon trop étroit dans un lieu public. Mains refusant toujours de le toucher, il s’acharne à les garder hors de portée, même lorsque les doigts du brun tirent délicatement sur la base de ses cheveux pour lui donner accès à sa gorge. Prunelles à présent rivées sur le plafond, Maksim sent son rythme cardiaque accélérer et sa respiration devenir plus lourde à mesure qu’il réalise ce qui est en train de se passer. Il voudrait protester, première réaction qui s’impose à son cerveau mais son corps refuse de bouger, indubitablement inerte face au traitement des lèvres et de la langue sur sa peau. La chaleur bouillonnante qui lui monte aux joues est un signe énonciateur du désir qui brûle et se consume dans son for intérieur. Il voudrait lutter, Maks, sincèrement, refuser de se donner à un homme, lui l’hétéro de service. Mais il y a chez le Beliakov quelque chose de différent par rapport à tous ceux qui ont essayé jusque-là et qu’il a rembarré. Aksel s’est acharné. Aksel s’acharne encore lorsqu’il fait glisser sa langue sur son cou exposé et qu’il ne peut s’empêcher de frissonner. Reste … que le brun gronde, tel un son en provenance du fond de sa gorge et ce sont finalement les doigts du blond qui viennent se poser sur les hanches du primus, yeux légèrement fermés vers le plafond qu’il n’a pas quitté. Il réalise alors un peu plus, Maksim, et lorsque l’esprit embrumé d’alcool se remet à penser suffisamment, ses doigts pressent contre les hanches. « Aksel. » qu’il lâche en penchant la tête pour le regarder. D’un murmure, les joues pourpres, il ajoute. « Pas en public... ». Et pas ici, dans cette pièce à cet instant très précis. Les mains quittent lesdites hanches pour venir trouver les joues de l’opposé, prunelles voilées de ce désir ardent qui continue de bouillonner et auquel il veut finalement céder. Sans dire un seul mot, ses lèvres viennent trouver les siennes en un langoureux baiser sûrement un peu pressé, bien que maladroit. Maksim n’a jamais fait ça. Pas avec la gente masculine en tout cas…  

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Tu sens le conflit interne qui doit faire rage dans l’esprit du blond, tu sens son hésitation dans la contraction de ses épaules sous tes doigts. Nul regret vient troubler ton esprit quand au fait de créer un tel inconfort chez le blond. Pas alors que tu savais son désir pour toi, un simple mouvement de ton bassin contre le sien pouvait confirmer la grosseur de ce désir. Alors non, tu ne regret aucunement de le tenter ainsi. Tu le veux, il te veut, pourquoi diable devriez-vous vous priver de l’un de l’autre ? Pour une histoire de sexualité clairement réprimée par un souci d’égo masculin ? Certainement pas avec toi. Ce que tu voulais, tu finissais toujours par obtenir, et il n’y avait rien que tu ne désirais plus en cet instant que Maksim Fraser. Alors tu continues ton manège. Tu dévores le blond doucement et sensuellement d’une des meilleures façons que tu connaisses. Tu sens son pouls s’accélérer contre tes lèvres, son souffle se faire lourd contre ton épaule. Tu en sourirais presque si tu n’étais pas aussi concentré sur le goût de sa peau. Il avait ce goût unique et indescriptible qui te donnait envie de mordre pour savoir quels genres de bruits il pouvait créer. Ta langue picotait alors que tu la passais doucement sur sa chair, comme si tu léchais de l’électricité. Il était délicieux.

Et alors que tu t’apprêtes à céder à la tentation et à mordiller doucement le cou du blond, tu sens des mains venir enserrer tes hanches. Tu frissonnes doucement alors qu’un sentiment d’euphorie te prend et ne peux retenir ton sourire cette fois. Ça y est. Le blond cédait enfin. Un rire de satisfaction s’échappe presque de tes lèvres. « Aksel. » Des frissons parcourent doucement ton corps à l’entente de ton prénom émit par la voix rauque du blond sur lequel tu te trouvais assis. Tu lèves les yeux pour le regarder et constate que lui aussi était entrain de te fixer. Ses joues étaient rougies de plaisir et ses pupilles bien plus sombres. « Pas en public... » Tu souris encore plus à ces mots, t’apprêtant à lui annoncer que la coïncidence voulait qu’il y ait une arrière salle dans ce club, mais avant que le moindre son ne puisse franchir tes lèvres, les mains du blond quittèrent tes hanches pour venir doucement se déposer sur tes joues. Il te regarde comme s’il allait te dévorer à l’instant et tu es plus que prêt à le laisser faire. Tes yeux viennent se poser un instant sur ses lèvres avant qu’elles ne viennent percuter les tiennes dans un baiser langoureux. Tu grognes doucement en fermant les yeux, venant attraper les cheveux du blond à deux mains. Il a le goût d’alcool et de victoire. Te collant toujours plus contre lui, tu lui rends son baiser avec le même empressement. Par les Dieux, pourquoi Diable là et maintenant n’était pas assez bien pour lui ? Ce n’était pas comme si deux autres couples n’étaient pas entrain de le faire trois mètres plus loin … Mordillant doucement ses lèvres, tu lui réponds d’une voix rauque entre deux baiser. « Il y a … Il y a une arrière salle … plus loin … » Parviens-tu à lui répondre, ton esprit commençant à se noyer sous le désir et l’envie.

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THEME SONG - Le Coeur bat la chamade, sous la nervosité et l’empressement de la tentation. Il cède. Maksim sait à l’instant où ses doigts sont venus se poser sur les hanches du brun qu’il a perdu. Il est en train de lâcher du lest, de céder à l’intrigue que représente le Beliakov assis sur ses genoux, bassin tout contre lui dont il ne peut plus retenir l’étroitesse de son pantalon. La voix rauque n’est qu’une indication à l’envie qui se lit à présent dans ses prunelles éveillées et alcoolisées. Le temps d’un instant, le blond observe l’objet de sa future perdition. Il pourrait reculer qu’il ne le fait pas, doigts allant bien plus avant, venant se coller à chacune des deux joues pour que ses lèvres, enfin, ne viennent se déposer contre les siennes avec ferveur. Lorsqu’Aksel y répond, Maksim peut sentir une grande inspiration être prise avec soin par son corps, goûtant au parfum de ces lippes pernicieuses qui n’ont eu de cesse de lui faire des avances. Nul ne sait réellement combien de temps s’écoule pendant leur échange mais l’alarme interne du novum ne fait qu’augmenter à mesure qu’il se souvient ne pas être dans un lieu désert. Il y a … Il y a une arrière salle … plus loin … qu’il entend Aksel lui répondre sans toutefois bouger, lèvres scellées aux siennes qui continuent irrémédiablement de l’appeler. Presque fiévreux, joues toujours aussi rouges, il se lève de son siège, forçant le brun à se remettre donc sur ses jambes et articulent tout contre ses lèvres. « Montre-moi. ». La voix est toujours aussi rauque et pleine d’entrain, car s’ils devaient s’arrêter Maksim craint qu’il n’aille pas au bout, aussi désireux que nerveux à l’idée de sauter le pas avec un homme.  

Tant bien que mal, ils arrivent jusqu’à la porte de l’arrière-salle et le blond suit le brun sans rechigner, mâchoire crispée, attendant jusqu’à la dernière seconde que le verrou se tourne juste après son passage. Porte fermée et brouhaha en sourdine, il dévisage celui qui lui fait face alors que la chaleur est encore présente à son visage. Les yeux vairons s’égarent sur les lèvres embrassées plus tôt, premier pas se faisant dans sa direction. Rapidement, ses mains reviennent trouver leur place initiale et il retrouve le goût de ses lippes, venant plaquer son corps avec force contre le mur juste derrière le brun. Une fois qu’il est assuré d’avoir coller sa silhouette contre la sienne, il lâche son visage pour attraper les boutons de la chemise qu’il fait craquer sous ses doigts jusqu’en bas, en définitive bien plus pressé qu’il ne l’aurait pensé. Lorsqu’il parvient enfin à faire glisser la chemise au sol, ses lèvres quittent leurs opposées pour mieux filer dans le creux de son cou, partant alors à la dérive jusqu’au haut de son épaule, puis à la limite de sa clavicule. En silence, une de ses mains coulent dans le dos du primus pour mieux le pousser contre lui tandis que les doigts libres s’acharnent à retirer la ceinture et baisser le pantalon comme il le peut. « J’en ai envie… » qu’il murmure alors en revenant trouver ses lèvres et hésitant une brève seconde. « … Mais je l’ai jamais fait avec… ». Maksim ne va pas au bout, s’arrête un moment pour fixer les obsidiennes qui sont à portée de regard. Il observe Aksel avec intensité, envie, chaleur et passion dévorante, mais il a un soupçon de doute. C’est la crainte qui revient le prendre au creux de ses reins. De ce voile glacé qui lui hurle qu’il ne l’a jamais fait. Pourtant le brun se tient là, tout contre lui, parfaitement désirable. Aussi agaçant que plaisant et contre lequel il s’est laissé aller. En silence à présent il ne le quitte des yeux, nez à proximité de l’autre, si bien qu’il est en mesure de sentir son souffle lourd ricocher contre sa peau. Il veut céder. Le blond veut céder, mais il ignore de quelle manière le brun le désire. C’est donc au bout de plusieurs longues secondes qu’il n’hésite plus à demander… « Comment est-ce que tu me veux ? ».    

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Doigts égarés dans des cheveux blond et lèvres collées contre d’autres au goût d’alcool, tu as l’impression de flotter. Tu planais sous cette sensation de victoire et de plaisir qui n’apparaissait que lorsqu’un soupirant longuement courtisé tombait enfin dans ton lit. Et cette séduction a durée longtemps en effet. Tellement longtemps que tu as songé à abandonner, voyant tes avances véritablement refusées. Et puis il y a eu cette scène au Red Lantern. Scène où tu as vu le blond te dévisager avec envie, et soudainement tu voyais tes espoirs renaître. Tu as visiblement bien fait te t’acharner si la bosse de désir poussant contre tes fesses était une indication. Tu mordilles ces délicieuses lèvres collées contre les tiennes, soupirant doucement de plaisir. Par les Dieux, tu pourrais conclure là tout de suite avec le Fraser que ça ne te dérangerait aucunement, ne connaissant pas les mots gêne ou honte. Et tu le voulais tellement. Tu le voulais depuis des mois et il était enfin à toi. Il te tardait de le dévorer. Mais Maksim est différant de toi, baiser en public n’est pas de son goût, alors il te demande une alternative et tu le maudis mentalement d’essayer de te faire réfléchir alors que tu te sentais si bien. Entre deux baisers, tu lui parles alors de cette arrière salle, précédemment découverte lors d’une escapade passée. Le blond se lève et tu râles presque de devoir quitter ton siège si confortable. « Montre-moi. » Qu’il murmure contre tes lèvres, aussitôt levé. Tu frissonnes de sa voix rauque et tu ne perds pas de temps en le guidant à travers la foule, tenant fermement sa main pour ne pas le perdre.

Les corps se mouvent tout autour de vous alors que vous essayez de vous frayer un passage entre eux. Il te faut toute ta concentration pour ne pas sortir le flingue sous ton aisselle et tirer en l’air, forçant ainsi toute cette plèbe à s’écarter de votre chemin. Finalement vous atteignez cette arrière salle et tu l’ouvres avant de la verrouiller aussitôt une fois à l’intérieur. Tu te retournes et voilà que le blond te fixe du regard. Ses cheveux son ébouriffés, il respire lourdement et ses pupilles te semblent dilatées sous la lumière électrique de la salle. Vous vous regardez un instant et puis Maksim semble faire un pas et soudainement tu es plaqué entre son corps et la porte, la bouche de nouveau pleine de lui. Tu grognes contre ses lèvres alors qu’il s’acharne à te dévêtir, toi-même enlevant furieusement son haut afin de pouvoir le toucher correctement. Sa bouche quitte tes lèvres et vient trouver refuge contre ton cou alors que ses doigts te libèrent de ton pantalon. Tu grognes doucement de plaisir et ta main vient attraper ses cheveux à la base de sa nuque, tirant légèrement dessus. Ton autre main, elle, se perd dans les courbes de son dos, notant avec plaisir tous les muscles s’y trouvant. Tu lécherais bien tout ça. Tu lécherais bien beaucoup de choses chez le blond d’ailleurs. « J’en ai envie… » Murmures-tu contre ta peau, t’arrachant un nouveau frisson. Maksim se redresse et revient trouver tes lèvres et tu ne peux que le laisser faire avec plaisir, lui rendant son baiser rapide. « … Mais je l’ai jamais fait avec… » Il recule légèrement, comprenant ce qu'il ne dit pas, et tu lui souris simplement alors qu’intérieurement tu râle de cette nouvelle interruption. « Je sais. C’est pas grave. » Ce n’était pas la première fois que tu étais la première fois d’un homme et tu ne voyais pas pourquoi ce serait la dernière.

Le blond te regarde comme s’il allait te dévorer sur place et tu en frissonne doucement, te demandant ce qu’il attendait alors que tu étais plus que consentant à servir de buffet à volonté pour le Fraser. « Comment est-ce que tu me veux ? ». Tu clignes des yeux à cette question, ne l’ayant pas vue venir. Mais qu’importe, penses-tu en souriant d’un air prédateur, tu l’aimais bien finalement cette question. Te collant un peu plus de l’homme, tes doigts filent ouvrir sa ceinture alors que tu chuchotes doucement contre ses lèvres. « Je te veux en moi. » dis-tu doucement, main filant dans le pantalon ouvert pour venir se saisir du membre du blond et le caresser doucement. Tu ne peux que sourire davantage en sentant l’effet que tu avais produit chez lui. « Dans ma bouche ou dans mes fesses, je m’en fiche du moment que ceci … » tu ressers doucement ta prise sur la partie intime du blond, lui arrachant sans aucun doute un grognement de plaisir. « … Est en moi. » Mordillant doucement ses lèvres, ta main libre vient se poser sur ses hanches, te servant de support. Tu souris encore. « Si tu n’es pas sûr de toi je peux te guider … »

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THEME SONG - Maksim n’est pas de ceux qui étalent leurs ébats en public, même s’il aurait sûrement été capable de le prendre au beau milieu d’une ruelle déserte au risque que celle-ci soit empruntée une ou deux fois. Dans le feu de l’action, il n’en aurait pas eu honte, mais là au beau milieu d’une pièce bondée aussi bien de sobres que d’alcooliques et d’obsédés, il ne se sent pas le courage d’assumer. Céder à la tentation est déjà une bien trop grande avancée pour qu’il n’accepte immédiatement de s’adonner à un échange en lieu bondé. A peine Aksel a-t-il fermé alors la fameuse porte de la salle au calme que le blond l’observe tel un prédateur prêt à dévorer une proie. L’alcool ingurgité n’aide pas, elle désinhibe la totalité de ses sens et le rend fou de fièvre et de chaleur pour l’homme qu’il sait pourtant volage devant ses yeux. Ca ne l’empêche pas de se précipiter vers lui pour mieux le plaquer sans ménagement contre cette fameuse porte au risque de faire du bruit. Déjà les mains s’acharnent à retirer toute trace de tissu, lèvres embrassant à nouveau les siennes qu’il vient mordiller avec envie. Son souffle devient plus lourd et il ne s’arrête d’embrasser sa peau que lorsqu’il doit aider Aksel à retirer définitivement son T-shirt. Les mains du brun sont chaudes à l’instant où elles glissent sur les courbes brûlantes de son dos. Lové contre lui, il sent ses propres muscles rouler sous sa peau tandis qu’il s’acharne à embrasser sa clavicule dorénavant exposée. Le primus tire à la naissance de ses cheveux et il gronde en réponse instantanément, d’un grondement presque bestial et aussi rauque que ne l’est sa voix lorsqu’elle révèle être novice en la matière. Je sais. C’est pas grave. Pas grave, Maksim tente de s’en convaincre mais le fait est qu’il pourrait être bien plus efficace s’il savait faire les choses. Le temps d’un battement de cil, ça l’agacerait presque, lui qui est libéré par l’ivresse de la bière.

Immobile, il observe Aksel se rapprocher un peu plus de lui suite à son autre interrogation. Les doigts retirent la boucle de la ceinture et outrepassent bientôt les barrières restantes. Je te veux en moi. Le blond soupire contre ses lèvres à la seconde où il effleure son intimité, doigts pressant un peu plus dans le bas de son dos pour le coller à lui. Cette fois il ne reculera pas, il ne le pourrait pas même s’il le souhaitait. Il est trop tard pour faire marche arrière et il en a drôlement envie. Effroyablement envie. Oreilles écoutant chaque palabre qui s’échappent de ses lèvres délicieuses, Maksim se crispe quand l’autre resserre sa prise et lui fait perdre la tête un peu plus franchement. Oui, ce soir, il le veut, cet homme, porté par une pulsion de désire qu’il n’aurait jamais soupçonné. Pulsion sans doute constamment réfrénée. Il lâche alors un grognement teinté de plaisir qui en dit long sur ce qu’il se passera ensuite. Les yeux vairons ne quittent pas l’opposé du regard une seule seconde. Si tu n’es pas sûr de toi je peux te guider … Un instant il hésite, grondement filant du fin fond de sa gorge à la morsure de ses dents contre sa lèvre inférieure. Il voudrait le dévorer, ses mains glissent d’ailleurs sur le dernier pan de tissu pour le lui retirer et le mettre définitivement à nu. Là, seulement il revient le plaquer contre cette porte dans un bruit sourd. Il est blessé dans son ego sur le coup de devoir accepter pareille aide, mais il n’a pas le choix, s’il veut être en mesure de le rendre dingue. « S’il te plait. ». Un mot qui lui écorche la bouche mais qu’il murmure tout de même pendant que l’une de ses mains vient se saisir à son tour de l’intimité du brun qu’il caresse alors sans vergogne et sans honte. La honte viendrait probablement plus tard, pour l’heure, tout ce qu’il veut, c’est être en lui.

Avec ferveur, il le caresse, encore et encore pour lui faire ressentir ce que lui-même ressent en cet instant présent, tandis que ses doigts se trouvent toujours autour de lui. Il a toujours appris rapidement, le blond, et il ne doutait pas, une fois l’aide donnée, de ses capacités à le faire décoller. Cette nuit, le brun s’en rappellerait…

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Tu es un séducteur. Tu conduis des hommes et des femmes dans ton lit, t’amuses un temps avec eux avant de les oublier rapidement pour passer à un autre. Tu étais comme ça, tu n’y pouvais rien, c’était dans ta nature. Tu n’avais rien à te reprocher de tout façon, tu prenais toujours soin de satisfaire ton partenaire d’un temps et jamais tu lui promettais quoique ce soit. Tu n’avais rien à promettre de toute façon, entre un cœur aromantique et une personnalité sociopathique. Tu prenais, tu jouais, tu te lassais, tu t’en allais. Point. Pas besoin de se compliquer plus que ça quand tout le monde prenait du bon temps. Et si Sonja n’avait pas réussi à te faire changer ton mode de vie (ignoble hypocrisie que cela aurait été de sa part si elle avait tenté, aussi papillonnante que toi qu’elle était), tu ne voyais pas qui y arriverait. Probablement pas ce blond qui t’embrassait à pleine bouche tout en te déshabillant avec précipitation. Même si ledit blond était bien charmant, qu’il semblait être ta perfection faite chair et que tu avais vraiment hâte de pouvoir lui grimper dessus. Tout ça n’était juste que de l’attirance physique, et l’attirance physique disparaissait avec le temps. Comment en serait-il autrement cette fois encore ?

Sous les caresses brûlantes qu’il te donne, il s’avoue vierge de la gente masculine, bien petite surprise quand le blond respirait l’hétérosexualité par chacun de ses pores. Tu lui susurres alors tes paroles, essayant de lui faire oublier ses appréhensions de tes mains, ne voulant le faire penser qu’au moment présent, pour peu que le bonhomme décide de te filer entre les doigts. Tu en hurlerais de frustration, à n’en pas douter. Mais tes paroles semblent porter leurs fruits car tu sens déjà les mains de Maksim venir pratiquement arracher le dernier rempart contre ta nudité. Tu as à peine le temps de frissonner de la froideur de l’air sur ton bas-ventre que le blond revient te plaquer violemment contre la porte. Bruit sourd résonnant dans la pièce, tu te demandes avec amusement si on pouvait vous entendre de dehors.  « S’il te plait. » Douloureuses paroles que voilà pour le blond. Tu souris encore plus, savourant cette nouvelle victoire un instant avant de laisser échapper un petit gémissement quand les mains de Maksim viennent à leur tour trouver ton membre. Venant retrouver les lèvres du blond que tu mordilles avec passion, tu cales le rythme de tes caresses aux siennes, laissant échapper quelques soupires de plaisir. Était-ce véritablement sa première fois avec un homme ? Il avait dû énormément s’entraîner avec sa propre bite alors … Soupirant doucement de satisfaction, tu quittes les lèvres de l’homme pour venir déposer une multitude de petits baisers sans son cou. « Touche moi … » murmures-tu doucement contre sa peau, la léchant légèrement. « Fais ce que tu as envie de faire. Le sex c’est du sex qu’importe le genre, il n’y a que lors de la fin que cela change. » chuchotes-tu d’un air amusé en grignotant un morceau de chair.

Tête se relevant pour venir s’appuyer contre le mur, continuant de le caresser de ta main, tu fermes les yeux en soupirant de plaisir. Tu le voulais. Tu le voulais effroyablement. La chasse avait trop durée, tu voulais passer immédiatement au buffet. « Si tu as encore assez de patience, tu peux commencer à me préparer là, tout de suite. » lâches-tu dans un souffle, la voix rauque. « Ou sinon, tu peux juste foutre ta bite à l’intérieur de moi ... Pas de soucis ... » Un brin masochiste, la douleur ne te répugnait nullement, tu l’appréciais même. Maintenant si le blond pouvait se décider à te baiser avant que tu ne meurs de frustration, tu lui en serais énormément reconnaissant.

Aksel & Maks

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THEME SONG - Il ne doute pas des capacités du brun à ramener ce qu’il veut dans son lit, c’est l’une des raisons pour laquelle Maksim a décliné aussi souvent en plus de faire un sérieux déni sur l’attirance qu’il peut bien avoir pour ce charmeur invétéré. Le blond ne se refuse jamais lui-même les courbes féminines même si à large moindre échelle que celui contre lequel il s’échauffe en cet instant. Le S’il te plait prononcé lui écorche réellement les lèvres tant il n’est pas du genre à assumer devoir apprendre. Fraser n’a pas un ego surdimensionné, juste un petit côté macho qui ressort de temps à autre, probablement d’autant plus en présence du séducteur. Pourtant ses doigts miment les gestes et pour le caresser nul besoin d’un cours particulier, il s’agit là au moins d’un terrain sur lequel il sait jouer. Chaque son qui commence alors à s’extirper des lèvres fines d’Aksel devienne douce mélodie à ses oreilles, à lui qui rend les soupirs plus lourds encore et encore. Les caresses se font vigoureuses et sans retenues, corps se plaquant un peu plus contre ses portes dont les bruits sourds doivent résonner à l’extérieur et ne pas mentir sur l’activité qui s’y déroule en ce moment-même. La main libre effleure les lignes masculines et les courbes légèrement plus rondes, gorge gronde dès lors que les dents attaquent ses lèvres et il se meurt un peu plus de chaleur Maksim, sait qu’il ne reculera pas. Aux baisers dans son cou, le blond y répond par des soupirs plus appuyés et quelques frissons qui font trembler sa chair mais jamais il ne cesse ses caresses, pas plus encore lorsque le brun murmure ses mots dans le silence torride de la pièce. Fais ce que tu as envie de faire. Le sexe c’est du sexe qu’importe le genre, il n’y a que lors de la fin que cela change. Il mordille à nouveau sa peau et Maks grogne, par réflexe de mâle qui se perd dans des ressentis jusque là ignorés. Il sombre un peu plus dans la folie, probablement une certaine forme de démence pour avoir cédé ainsi mais le fait est qu’il ne veut pas reculer maintenant. Il veut aller au bout car il le désire et en a envie.

Les yeux vairons observent le visage qui se ferme doucement sous le plaisir, tête reposant contre la porte. Ses lèvres trouvent alors son menton, descendent directement sur sa gorge qu’il ose pincer du bout des dents plusieurs fois de suite jusqu’à se rapprocher et dériver au niveau de sa clavicule mise à nue. Lui aussi a envie de lui, de précipiter un peu les choses mais il veut surtout le faire décoller comme jamais encore il n’a décollé. A son niveau, c’est clairement prétentieux de penser une chose pareille, Maksim le sait, pourtant il se risque à le vouloir et le pense intérieurement très fort à mesure que son désir gonfle entre les doigts du primus. Si tu as encore assez de patience, tu peux commencer à me préparer là, tout de suite. Ou sinon, tu peux juste foutre ta bite à l’intérieur de moi ... Pas de soucis ... Le rouge lui monte soudainement aux joues à l’entente de ses paroles. Aksel n’y va jamais par quatre chemin, il a déjà eu l’occasion de le remarquer et décide de ne pas s’y attarder, en revanche il ne peut empêcher son visage de rougir légèrement jusqu’aux oreilles tandis qu’il vient plaquer ses lèvres contre les siennes et lui voler sa langue sauvagement.

Ses doigts s’arrêtent de le caresser, mains glissant derrière les cuisses du brun. Elles pressent pour les faire plier et ainsi permettre au blond de le porter plus facilement, l’incitant silencieusement à enrouler ses jambes autour de sa taille tandis qu’il termine de le plaquer définitivement contre la fameuse porte. Une fois fait, ce sont ses doigts qui se remettent à glisser sur la peau du brun avant de laisser tomber son propre pantalon et sous vêtement si ce n’était pas déjà fait. Ses lèvres embrassent les siennes avec avidité et Maksim s’occupe de faire ce qu’on lui a suggéré, il ne se précipitera pas ainsi tête baissée. Alors, entre deux soupirs, une main revient se saisir de la virilité du brun pendant que l’autre file vers son entrée qu’il presse un moment, peu sûr de lui. Lorsqu’il se décide enfin, il a redescendu ses lèvres dans le cou d’Aksel et commence à le préparer. Timidement d’abord, s’habituant au toucher et analysant chacune des réactions de l’autre. Il s’en est même arrêté de déposer des baisers dans son cou juste pour pouvoir l’observer. Bientôt plus à l’aise, il y va plus franchement, encouragé par les sons et les réactions. Maks le touche, comme il lui a suggéré, prend connaissance de la peau qu’il effleure ou qu’il presse, parvenant sans le savoir à presser ce point particulièrement sensible. Il en tressaille presque avant de se dire que bordel Aksel lui parait si désirable qu’il pourrait bien le bouffer sur place. La chaleur grimpe, garde ses joues rosies et il s’applique un peu plus, écarte délicatement les chaires dans le but de pouvoir bientôt s’y faire une place. Et lorsqu’enfin, il ose, alors seulement le blond comprend et croit défaillir dans un souffle, prunelles fermées et paume se posant contre la porte à côté du visage du brun pour ne pas céder de chaleur.

Aksel & Maks

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Vous vous touchez à peine et tu prends déjà ton pied. C’est définitivement une bonne soirée pour toi qui s’annonce. Le blond t’a demandé de le guider, mais il n’a pas tant besoin de toi que ça, finalement. S’il n’est pas habitué aux corps masculin, Fraser sait s’adapter, comme le montre les caresses qu’il te donne et qui te font gémir sans retenue. Maintenant s’il pouvait passer à l’étape supérieure, ce serait parfait. Tu le lui dis d’ailleurs, n’ayant cure de la façon dont ils seront perçus. Tu voulais, tu le disais. Le sex était probablement l’un des rares moments où tu étais parfaitement honnête. Et si c’était pour continuer à voir ces délicieuses rougeurs apparaître sur le visage du blond, tu n’étais pas près d’arrêter. Presque aussitôt, ses lèvres reviennent dévorer les tiennes et tu reviens attraper ses cheveux avec plaisir alors que ta langue vient trouver la sienne. Ses doigts arrêtent de te caresser et tu émets presque un bruit de protestation dans ta gorge pendant que des mains se resserrent doucement dans ses cheveux, dents mordillant ses lèvres. Tu sens ses mains pousser doucement contre tes genoux et tu obtempes presque avec entrain, excité que tu étais à ce moment. Il te soulève et te porte avant de te plaquer un peu plus contre la porte de l’arrière-salle par laquelle filtrait le vrombissement des danses. Tu enroules aussitôt tes jambes autour de sa taille, tes lèvres embrassant toujours les siennes. Positionné comme tu l’étais, tu pouvais sentir chaque centimètre de sa peau contre la tienne, et bordel, qu’est-ce que tu le voulais. Tu avais attendu des mois juste pour ce moment, et si patient tu l’étais énormément, toute cette frustration accumulée allait finir par te tuer.

Tu penses un instant qu’il allait te prendre aussitôt, et tu te préparais déjà mentalement pour cette sensation de brûlure mêlée de plaisir qui te remplissait toujours dans ces conditions, mais Maksim n’en fit rien finalement. Non, se sont ses doigts qui vinrent s’occuper de toi finalement. Le blond serait-il plus délicat que tu l’avais imaginé ? Voilà qui était intéressant. Tu gémis contre ses lèvres alors qu’il s’occupe de toi, et encore un peu plus quand sa main libre revient trouver ton membre. Tu ne tiens plus que par la pression de son corps contre le tien, et bordel que c’était sexy. Tu aimais ça quand tes partenaires masculins étaient plus fort physiquement que toi. Tu lâches ses cheveux, pour peu que tu les arracherais, et viens agripper ses épaules à la place. Ses lèvres quittent les tiennes, venant explorer ton cou, et tu relèves ta tête pour lui faire de la place, te plaquant un peu plus contre la porte qui vibrait contre ton dos. Yeux fermés et lèvres entrouvertes, tu soupires et gémis tout à la fois, savourant chaque caresse que le blond te donnait, tes doigts s’enfonçant dans ses épaules. Bordel, c’était bon. Maksim était doux, terriblement doux, et tu voulais juste lui dire de se grouiller si tu arrivais à formuler autre chose que des soupires et des gémissements. Tu n’en étais pas à ton premier rodéo, tout de même …

Finalement, finalement, juste quand tu te dis qu’il allait te laisser finir ainsi, le blond sort ses doigts et tu sens quelque chose de plus gros pousser contre ton entrée. Il s’insère enfin et tu lâches un long gémissement de plaisir, tes yeux fermés. Finalement c’était probablement une bonne chose qu’il ait prit son temps pour te préparer … Maksim est collé tout contre toi et tu en profites pour embrasser et mordiller la peau de son cou. Il ne bouge toujours pas cependant. Un poil agacé et particulièrement frustré, tu l’attrapes à la base de ses cheveux et tires violemment sa tête en arrière, le forçant à te regarder. Pupilles dilatées, tu viens grogner tout contre son visage d’une voix rauque. « Bouge. » que tu lui ordonnes en donnant toi-même un coup de hanches contre lui, te faisant lâché un gémissement rauque.

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THEME SONG - Loin d’être idiot, Maksim comprend ce qui est attendu et décide donc de se jeter à l’eau avec un soupçon de guide. Il trouve rapidement comment être en mesure de savoir s’il fait bien ou non : simplement en se focalisant sur les sons que le brun lui renvoie. Les sons et l’attitude. Bientôt, alors qu’il embrasse ses lèvres et que l’autre en profite pour les lui mordre de temps à autre, le blond se retrouve avec les jambes d’Aksel enroulées autour de sa taille et il soupire d’expectative. L’alcool aide à oublier la résistance dont il a fait preuve jusque-là, lui fait oublier toute barrière et il ne se focalise plus que sur son envie et celle de l’autre. Il ne s’est jamais adonné à ce genre de choses, hétéro jusqu’au bout des ongles qu’il croit être quand la vérité est en réalité bien plus compliquée qu’il n’y parait. Les doigts caressent, les mains attises et ses lèvres bifurquent contre la peau de son cou qu’il s’approprie de manière possessive, suffisamment pour y laisser sa marque. Le torpedo lui laisse le champ libre et Maksim l’y embrasse un peu plus, suçote cette peau blanche avec attention et une douceur tranchante par rapport à tout son être irradiant la froideur et la bestialité. Il sait être les deux, Fraser et Aksel l’apprendrait probablement tôt ou tard. Chaque son, chaque souffle émanant de la bouche de son amant est un guide à eux seuls pour le blond qui en apprécie la mélodie. Il ne prête plus d’attention aux potentielles oreilles qui passeraient dans ce couloir et entendraient les sons aussi charmants qu’éloquents. Seul ne compte ce qu’il est en train de lui faire. Aux ongles qui s’enfoncent dans la chair de ses épaules, Maks n’y répond que par plusieurs grognements passionnés et nullement dérangés. Il attend patiemment encore avant de tout arrêter pour mieux prendre enfin possession de ce corps finalement bien plus désiré qu’il ne l’aurait pensé. Lentement, il s’insère, se colle contre lui dans un soupir évident tandis que l’une de ses paumes vient se positionner contre la porte, à quelques centimètres à peine du visage longtemps détesté pour ses tentatives de charme.

Ses lèvres pernicieuses qui glissent à leur tour dans son cou sont un véritable supplice adorable et il gronde doucement dans le fond de sa gorge, immobile contre lui, sans doute un peu trop immobile car la pression à la base de ses cheveux l’oblige à reculer son visage. Aksel tire si fort que la douleur lui donne comme un violent coup électrique le long de sa colonne vertébrale et il fronce doucement les sourcils, yeux vairons se posant dans les obsidiennes voilées de plaisir. Bouge. Son souffle ricoche sur la peau de son visage et Maksim esquisse un léger sourire en coin avant que le brun ne se fasse lui-même comprendre en donnant un coup de rein. Il retient sa respiration et vient se saisir de ses lèvres, doigts venant se saisir de ses hanches dans un grondement. « Impatient… ? » qu’il murmure d’un souffle, pressant un peu plus contre la peau du primus. Alors seulement il se met à bouger, mais pas parce qu’on lui en a donné l’ordre, simplement parce qu’il en a envie, et bientôt les soupirs s’échappent de ses lèvres, diffusent sa chaleur contre les siennes qu’il refuse bien souvent de lâcher. Il se laisse entraîner dans la symbiose de leurs corps aimantés et il ne pense plus à rien d’autre qu’à la tignasse sombre et aux prunelles voilées autoritaires. Plus il bouge et plus il cherche la chaleur d’Aksel, embrassant tantôt ses lèvres, tantôt la ligne de sa mâchoire ou encore son cou déjà marqué précédemment. Rapidement, il partage ses gémissements avec lui, prunelles closes et porte vibrante sous les à-coups. Maksim se perd dans les sensations et voudrait qu’elles ne s’arrêtent jamais lorsqu’il vient plaquer son front contre l’épaule du brun, soupirant son prénom dans un souffle rauque.    

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Tu reconnais toi-même être l’équivalant d’un addict quand ça concerne l’art de mêler ton corps à celui d’un autre. Tu n’y pouvais rien, tu adorais les sensations que te donnaient d’autres êtres. Tu aimais leurs douces caresses, tu aimais leurs coups violents. Tu adorais les contacts, les frissons, les gémissements et les grognements et les hurlements que tu arrachais et qui t’étaient arrachés en retour. Chasseur, séducteur et délaisseur, tu étais ainsi et ne comptais pas changer de sitôt. Pourquoi le ferais-tu quand tu ne promettais jamais rien et ne laissais jamais personne insatisfait ? Aussi intéressant et attirant qu’il soit, Maksim ne serait donc qu’un autre nom sur la liste de personnes ayant touché ton corps. Tu n’avais aucune raison de t’attacher exclusivement à lui. De toute façon, et même si tu le voulais, tu ne le pourrais pas sur le long terme : Tu aimais trop les corps pour une vie monogame.

« Impatient… ? » Peau touchant la tienne et laissant une traînée brûlante sur ton corps, tu gémis sans aucune honte quand il se met enfin à bouger. Tes soupirs se mêlent aux siens alors que tu redécouvres ce plaisir maintes fois connu et pourtant si unique et indescriptible. Il se presse en toi et toi contre lui et tu n’es pas sûr d’arriver à penser à autre chose qu’à une tignasse blonde et a des yeux bicolores. Tu tentes pourtant, lâchant un rauque « T’étais … trop lent … » contre ses lèvres avant qu’un nouveau gémissement ne te prenne. Tes mains glissent sur lui. Sur son dos, sur ses épaules et dans ses cheveux alors qu’il semble recouvrir ta peau de milles baisers. Tu bouges avec lui, ne pouvant rester réellement passif sous le plaisir qu’il te donne. Rythme pour un temps suivit, tu te désaccordes quelques fois de lui, donnant un coup de hanches plus fort ou plus doux juste pour l’entendre grogner de plaisir contre ton cou. Il s’y trouve justement, ses mèches blondes se mêlant aux tiennes plus sombres. Bras s’enroulant autour de son cou, tu te presses un peu plus contre lui et lui contre toi. Tu n’as que faire qu’on vous entende ou qu’on devine vos activités à travers cette porte qui bouge au rythme de votre étreinte. C’était bon et tu en voulais toujours plus.

Les syllabes de ton nom résonnent contre ta peau et tu ne peux que frissonner de la sensation qui te prend. Ricanement essoufflé et rauque, tu chuchotes doucement contre l’oreille de celui qui est à présent ton amant. « T’aimes ça, Родная … ? » Tes lèvres frôlent doucement son cou, le touchant à peine. « C’est bon … ? »

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THEME SONG -  Il n’y a plus une once d’inquiétude sur le fait d’éventuellement gêner quelqu’un dans la manœuvre. Ceux qui passeraient dans le couloir pourraient bien entendre ce qu’il se passe derrière cette porte que le blond n’en a cure, bien trop focalisé sur Aksel et sur ses propres sensations pour penser à autre chose. Il n’aurait pas cru ressentir une chose pareille avec un homme. Il n’aurait pas cru un jour s’adonner à ce genre d’envie, il n’en avait jamais eu de telles jusque-là. Maksim pourrait se rappeler du nombre d’heures à être agacé par la seule présence du Beliakov au sein du Red lantern. Il pourrait mais à cet instant tout est balayé et il n’y a plus que l’envie de chaleur qui gronde en son sein. Diantre que l’alcool a pu lui bousiller les neurones, c’est sûrement ça qu’il penserait plus tard avant de se rendre compte qu’en réalité il y goûterait bien encore. Pour l’heure, il s’autorise enfin à bouger, satisfaction éhontée d’entendre le premier gémissement s’échapper des lèvres du brun, et tout ça à cause de lui. T’étais … trop lent … Un bref sourire apparait sur les traits de son visage lorsque les mots sont soufflés contre ses lèvres. Maks ne répond que par un léger rire perdu entre deux soupirs lourds, lèvres quittant bientôt les siennes pour couler droit dans son cou et contre la peau de son épaule à portée sans que ses va et vient ne cessent. Il l’embrasse, cette peau dénudée, frissonnant à chaque caresse d’Aksel sur la sienne. Ses doigts glissent dans sa tignasse claire et il gronde, mordille la peau en réponse tout en le sentant bouger avec lui. Pour sûr, le torpedo sait mener sa propre danse, rythme détonnant bientôt du sien ayant pour effet de lui arracher un premier gémissement, l’une de ses paumes venant se reposer contre la porte et ongles griffant cette dernière avec force.

Il prend une lente inspiration, bras de l’autre s’enroulant autour de son cou. La chaleur qui émane de leurs deux corps est des plus agréables et en cet instant Fraser ne saurait s’en passer. Il cherche toujours plus de contact, se laisse rapprocher davantage tout contre lui tandis que les mèches claires et sombres se mélangent tel un écho à leur échange. Bientôt, gémissant dans le fond de sa gorge, il laisse échapper le prénom d’Aksel hors de ses lippes, ces dernières embrassant toujours et mordillant souvent son cou. Il ne se sent pas accélérer, ni se rend véritablement compte de chercher à être bien davantage collé à lui, ou même en lui. Pourtant il l’entend, la satisfaction du brun et le ricanement qu’il parvient à lâcher, rapidement suivi de paroles qui n’ont de viles que les frissons plus violent qu’ils lui arrachent. T’aimes ça, Родная … ? Il frissonne à nouveau. C’est bon … ? C’est à peine si ses lèvres touchent sa propre peau que Maksim en frissonne plus fort encore qu’il n’en gronde d’expectative. Intérieurement, il se dit que le brun est bien trop doué pour ça. « ты не знаешь ? » n’arrive-tu pas à savoir ? Il gémit la seconde qui suit avant de venir lécher son cou  jusqu’à la ligne de sa mâchoire, cherchant toujours plus de sa chaleur et continuant de bouger comme un ange se prenant dans les filets du diable. Il continue de cette manière sans ciller, quittant bientôt cette porte pour mieux venir presser ses mains contre ses fesses, s’emparant de ces dernières et se mettant à les malaxer pour mieux le faire céder. C’est alors qu’il quitte sa peau pour retrouver ses lèvres, mord un temps l’inférieure qui gonfle doucement sous son traitement avant de mieux s’en emparer et même venir récupérer sa langue de la sienne. Oui, Maksim signe probablement l’arrêt de son cœur à cet instant, mais il l’ignore. Il ignore que jamais il s’en mordra les doigts.

Aksel & Maks

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Tu arrives à ta limite. Cette pensée surgit comme une surprise entre deux gémissements, mais n’en est pas moins la vérité. Perdu dans les sensations que te donne Fraser, tu ne t’étais même pas rendu compte à quel point tu étais monté rapidement dans ton plaisir. Le fait de partager une étreinte particulièrement désirée, ne qu’en être la cause dans ton esprit échauffé par la chaleur du blond. Mais cette pensée te réveille, te fait te rendre compte que Fraser également ne doit pas être loin de sa limite. Te fait te rendre compte que tu as une bite à l’intérieur de toi et que tu ne t’es toujours pas rendu infertile. Drôle de capacité qu’était la tienne que de pouvoir donner la vie à la manière d’une femme. Tu ne savais comment ta biologie marchait pour permettre cela, tu savais juste que ton ventre pouvait concevoir la vie pendant un mois à la différence des neuf féminins. Aleksendr c’était tellement moqué de toi quand il l’avait appris. Tu pouvais concevoir la vie, mais tu pouvais également l’empêcher. Tu ne savais comment expliquer ton pouvoir aux autres, autrement qu’à la manière d’un interrupteur : Bouton en haut, les bébés étaient les bienvenus ; Bouton en bas, ce n’était pas le moment. Et si Maksim Fraser ferait un très bon ajout à tes gênes, tu n’as pas pour habitude de voler la génétique de tes plans cul. Pour l’instant en tout cas. Viendra peut-être un jour où, désirant ses enfants que tu sais vouloir depuis ton enfance, tu changeras d’avis. Pour l’heure il n’en est rien cependant, alors tu éteints ton interrupteur et te laisse te perdre dans l’étreinte du blond.

Fraser prend son pied et c’est aussi évident que le soleil dans le ciel. Tu aimes ça. Tu aimes savoir qu’un homme aussi borné que le blond peut finalement céder à la tentation et prendre son pied à ce point en ta compagnie. Tu aimes entendre ses gémissements et bruits de plaisir qui franchissent ses lèvres à chaque fois qu’il bouge en toi. Ça te donne un sentiment de puissance. Ça te donne envie de savoir quels genres de bruits est-ce qu’il ferait si c’était toi qui le tenais plaqué contre une porte et bougeais en lui. Mais ce n’est pas le cas. Peut-être plus tard si Fraser est toujours réceptif à tes avances une fois l’endorphine et l’alcool retombé. Pour le moment tu te contentes de le rendre fou avec tes mots. « ты не знаешь ? » Tu souris en entendant sa voix rauque de plaisir vibrer contre ta peau. Sourire en coin bien rapidement remplacé par des gémissements de plaisir quand Maksim vient lécher ta mâchoire et bouger un peu plus fort en toi. Tu t’agrippes à ses épaules, nichant ton nez contre son cou et gémissant contre ses oreilles. Vous quittez la porte et tu sens rapidement ses mains venir se saisirent de tes fesses pour les malaxer, te faisant te contracter de plaisir inconsciemment. Tes ongles passent dans son cuire chevelu alors que ses lèvres sont de nouveau contre les tiennes. Il t’embrasse et tu ne peux que gémir davantage contre lui. « Proche … » laisses-tu échapper alors que tu sens ta limite arriver toujours un peu plus vite en toi. Tu réponds au baiser, mêlant ta langue à la sienne, bougeant tes hanches avec les siennes, cherchant à lui faire perdre la tête en même temps que toi.

Aksel & Maks

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THEME SONG - Se perdre dans les bras de l’autre, voilà tout ce que fait présentement Maksim, alors que la chaleur se répand dans tout son être d’une manière qu’il n’aurait jamais soupçonnée. Il ne parvient pas à se détacher du brun, Aksel étant en train de voler sournoisement son cœur sans que le blond ne s’en rende compte un seul instant. L’alcool désinhibe ses sens, le rend plus prompt à céder à la tentation et c’est bien ce qu’il fait, ainsi lové contre le brun à continuer de distribuer ses coups de reins sans faillir entre deux grognements sauvages. Sa langue qui effleure la ligne de sa mâchoire revient finalement trouver celle de l’amant du soir pour mieux s’y mêler. Ils soupirent, ils gémissent tandis que la chaleur continue encore et encore de grimper, doigts sans ses cheveux dorés se faisant implacables. Aksel tire et griffe ce cuir chevelu mais tout ce dont est capable Maksim est de gronder contre ses lèvres alors que ses propres doigts s’occupent à malaxer la chaire de ses fesses. Dos reposant toujours contre la porte, les deux s’agitent, et le souffle du Beliakov lui fait prendre conscience de l’approche grandissante de son propre plaisir. Le blond ne peut que marmonner une nouvelle fois le prénom du brun, comme récitant une prière qui ne s’arrêterait jamais. L’une des mains remonte le long de la cuisse du torpedo jusqu’à retrouver les lignes de son intimité qu’il se remet à caresser. Lentement, sûrement, comme dénotant avec l’élan passionné qui les étreint tous les deux. Son souffle devient plus lourd et plus court, front se posant contre celui du brun. Il se noie dans les sensations que tout ceci lui procure, et il se meurt bien davantage, mord soudain férocement la lèvre d’Aksel sans même s’en excuser. C’est finalement dans un long gémissement étouffé que tout s’arrête, corps plaqué contre cette porte qui aura connue une multitude de coups cette nuit. Essoufflé, Maksim est revenu nicher ses lèvres contre son cou, respirant bruyamment contre la peau fine de l’endroit et toutefois bien incapable de se détacher du brun alors qu’il n’ondule déjà plus contre lui. Il ignore tout des capacités qui sont celles du Beliakov et c’est bien mieux ainsi. Il sent bien que quelque chose est étrange avec son camarade bratvien mais il ne parvient pas à faire un rapprochement avec son état de novum. Le blond ignore tout des récurrences divines et tout de sa condition. Pour l’heure il n’y a que la chaleur d’Aksel qui compte et occupe toutes ses pensées. Cela n’aurait pas dû être aussi bon.

Nul ne sait vraiment combien de temps il le garde ainsi contre lui avant de le laisser reprendre appui sur ses pieds et ses jambes. Un dernier baiser est posé sur les lèvres de l’odieux personnage qui a obtenu ce qu’il désirait, puis il se sépare de lui, récupérant ses affaires éparpillées dans la pièce. Le fait est qu’il ne sait pas quoi dire, encore ivre de bière et ivre du plaisir de la chaire. Sans doute n’y a-t-il rien à dire ou… A faire.