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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN

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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Ven 7 Sep - 11:13

Elle voit grand, elle ne souhaite que faire le bien mais ses épaules menacent de flancher sous la lourde tâche qu'elle s'obstine à vouloir accomplir. Il y a longtemps qu'elle ne rêve plus d'autre chose, il y a longtemps qu'elle ne fait que somnoler sur ses espoirs de bienfaitrice. Si elle devait le payer de sa vie, y réfléchirait-elle ? Est-ce que cela freinerait sa quête de savoir ?
Tu as troqué, pour aujourd'hui, ta robe jaune mal taillée du Kahuna pour une robe blanche ample. Ta peau hâlée, gorgée du soleil que tu prends directement sur ton balcon, accompagnée de ton chat, contraste étonnamment bien avec le tissu. Les cheveux relâchés et défaits de l'odeur habituelle de friture, ça sent le jour de congé. L'été se tarit déjà, tu le ressens dans tes os et ton humeur. Il est moins facile de se lever quand il pleut, toi qui es une enfant de climat tropical, n'es pas encore habituée aux pluies qui durent une journée entière. A Cuba, les averses diluviennes duraient tout aux plus trois minutes puis tout le monde profitait de l'heure suivante pour se sécher au soleil. Tout est différent et malgré la décennie vécue sur le sol américain, tu ne te feras jamais à l'idée de t'établir ici. C'était différent lorsque vous étiez deux, mais maintenant que tu es seule, tout n'a de cesse de te rappeler que tu viens de loin.

Tes pas résonnent dans le hall vide. Tu pensais qu'il y aurait plus de monde, mais la solitude ne t'est plus étrangère depuis longtemps. Tu t'avances, admirative des moulures aux dessins compliqués qui décorent les hauts murs. Le silence est de plomb, pas étonnant puisque c'est le dernier jour de l'exposition sur les dieux maya. Déjà que ce n'est pas un sujet des plus communs, peu doivent y trouver de l'intérêt pour y emmener les enfants au musée le mardi matin. Toi pourtant, la petite serveuse en mal de réponses à ses nombreuses questions, penses y trouver ton compte. Cela faisait quelques semaines que tu ne l'avais pas revu. Il avait déposé une bombe, t'avais cordialement souhaité une bonne soirée, puis était parti. Tu l'avais fait fuir, ton esprit trop rationnel pour être confronté à l'évidence, en l'assaillant de questions et en tournant en dérision son discours.  Maintenant que tu t'étais renseignée, la curiosité piquée au vif, tu cherchais depuis quelques jours à retrouver le latino. Jusqu'à te faire passer pour une amie très proche du Flores, écumer Delray Hollow de long en large pour dégoter le Saint Graal : le numéro de téléphone du brun. Pur coup de chance, du moins tu en étais persuadée, puisque tu cherchais un signe de sa part - comme il te l'avait promis - depuis presque une semaine. Mais, ne t'était pas venu à l'esprit que tes remue-ménages à clamer haut et fort comme une timbrée que tu voulais retrouver Alejandro Flores avaient fini par attirer l’attention. Et rien n’était dû au hasard si un inconnu t’avait donné sans contrepartie le moyen de joindre le latino introuvable.

Tu passes au guichet du musée, sors ton porte-monnaie encore trop peu garni et paie ton entrée pour la visite. La guide te propose un tour, tu refuses poliment. Tu n’es pas là en tant que touriste, mais en quête de renseignements. Tu te souviens nettement des divinités vaguement évoquées à l’école, à Cuba. La mythologie grecque, mais également le survol de quelques autres. Les réponses les plus difficiles à trouver dans les bibliothèques concernent les dieux païens ou encore mayas. Ça tombait pile poil que ces dernières soient présentées en exposition temporaire ce mois-ci. Tu te saisis d’un petit livret qui résume les diverses œuvres exposées et te diriges vers les différentes salles. Le silence n'est plus de plomb, mais bien d’or, et tu sors le carnet dans lequel tu as pris soin d’annoter toutes ces nouvelles informations. Si tu ne peux pas te pointer à l’université dans Mythes et divins avec ce que tu as entre les doigts, tu n’es plus bonne à rien. Ce carnet noir recense tout ce que tu as appris au cours des dernières semaines. Dates, « panthéons », mythes, histoires. Ne reste plus qu’à voir ce que te réserve cette exposition. Ça aurait pu être ennuyeux, mais tu trouves ça fascinant. Un autre monde s’ouvre à toi et tu es décidée à ne pas rembarrer Alejandro comme tu l’avais fait. Encore faut-il que Monsieur se ‘trouve un moment pour vous deux’.
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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Sam 8 Sep - 17:32


CARMEN & ALEJANDRO

Oh I can see the doubt in those eyes
Even though you try to hide it
There's not much to figure out
'Cause I know why
....


Le temps file comme ta vie Alejandro. Tu la sens, la maladie, qui pulse sous ta peau, t’oblige à prendre plus de pilules, de morphine et de conneries magiques. J’ai fini le stock donné par Roukie ce matin, ça devait me tenir plus longtemps mais j’peux pas laisser Huntington crapahuter sur mon dos et me faire plier comme un marmot.  Et avec le stress et la fatigue post-rital-party, clairement, les gélules, j’en ai fais mes bonbons favoris. Mais ça crame encore plus, dans les veines et dans le bide. Ça fait mal la nuit, quand j’tente de dormir mais que les paupières restent ouvertes sous la panique. Et la douleur dans la tête, et la gerbe dans les toilettes et les muscles qui se crispent. Et la colère de Costilla à qui j’peux rien dire. Il sait déjà tout ça, il sait juste pas à quel point le Trianon et mon éclat félin a fait péter d’autres grenades chez son capitano.

Un peu de calme ce matin, un peu de temps pour penser à autre chose. À une autre mission. Jolie Carmen qui a quémandé mon numéro dans les rues de Delray Hallow. Jolie Carmen que je n’ai pas revu, ni contacté depuis les quelques mots balancés sur ce qu’elle est et ce que je suis. Jolie thaumaturge qui me fait l’effet d’une pépite dans cet amas de charbon et de pourriture. Jolie Carmen, jolie thaumaturge, joli sourire, joli chaton. Tu me fais du bien avec ta naïveté et ta colère face au p’tit con que j’me suis amusé à être. Tu me fais du bien Carmen, j'me sens utile, efficace grâce à toi. Encore capable de quelque chose pour la Calavera.

Elle a été suivie Carmen, par un sicario, sans qu’elle le sache. À la fois pour la protéger mais aussi pour la surveiller et qu’elle n’aille pas balancer à qui veut l’entendre que le capitano aux doigts d’argent est le vassal de la Mort. Ça ne se sait pas, parmi les autres Mafias, qu’au creux du bide de Flores, c’est l’équivalent d’Hadés qui joue de ses dix doigts. Alors jolie Carmen a été surveillé, pour être sûr qu’elle ne balance rien et… Ce fut avec un sourire que j’ai appris qu’elle passait ses journées à chercher, la tête dans les bouquins, à vouloir comprendre, ce que je lui ai murmuré cette nuit-là.  Alors plus besoin d’un sicario, cette fois-ci, c’est toi qui va aller la voir. Les sms ont été envoyé, elle veut me parler. Et quoi de mieux pour continuer sur notre dynamique, que de la surprendre une énième fois.

Exposition Maya, les musées c’est pas trop ma came, beaucoup de conneries pour si peu de vérité. Mais bon, ça peut être amusant de se retrouver un face d’une statue à mon effigie. J’espère juste être le plus beau des deux. À distance de Carmen, attendre qu’elle s’engouffre à l’intérieur, prendre une place et faire comme elle : feindre l’intérêt. A moins qu’elle apprécie réellement ça, les vieilles choses en vitrine ? Vu les gueules dans la Calavera, ça ne la changera pas beaucoup. Les mêmes cicatrices, les mêmes visages aux allures morbides.
Je me stoppe à l’entrée d’une salle dans laquelle elle s’est engouffrée. Je m'adoss au chambrant de la porte et la contemple. Elle est seule, la thaumaturge, le regard vrillé sur une statue à l’effigie d’un dieu mort depuis bien longtemps. Et sûrement réincarné.

"Vous n'trouvez pas que j’ui plus beau que lui ?

Car dans la vitrine, c’est bien Ah Puch qui est représenté. Souverain du 9ème Royaume, Mort à l’allure cadavérique, qui aimait brûler l’âme de ses victimes avant de les plonger dans l’eau pour que la torture dure aussi longtemps que son propre rire.

Aussi amusant que sa récurrence du moment en fin de compte. Mais pas aussi canon.
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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Mar 11 Sep - 8:51

Sans doute que même menacée, elle continuerait dans ses idées. Elle ne renoncerait sous aucun prétexte, même si on l'y forçait. Mais qui pourrait bien se soucier de son sort à elle ? Tout juste pas marginale, elle n'a pourtant pas beaucoup de liens ou de gens sur qui compter. De déception en déception, elle vogue.
La statue de cire est dérangeante. Elle a quelque chose de précisément cruel et malsain. Certainement un effet voulu de l'artiste qui souhaitait représenter Ah Puch, le dieu de la mort. dit la pancarte. Un cri aigu meurt au fond de ta gorge, avant d'avoir pu résonner, lorsque tu reconnais la voix qui t'a surprise. Tu pivotes, le trouvant immédiatement du regard. La soirée de sa rencontre te revient, fraîche et légèrement douloureuse. Il t'a coupé le derme, tu lui as mis une claque. Tu as voulu le semer, lors de ta course folle, son rire te parvient encore aux oreilles. Tu as eu peur, cette soirée-là (hinhin-hinhin), mais tu as regretté sa présence au moment même où il a disparu pour te laisser tranquille. Tu te souviens l'avoir cherché du regard, en espérant qu'il réapparaisse par magie, probablement. Le retour à la maison avait été long et rude, tu n'avais eut de cesse de vérifier derrière ton épaule si rien ne te suivait dans l'ombre. Puis, Alejandro avait non seulement attisé ta curiosité. Mais son sourire, ses mimiques, son charme avaient laissé une marque indélébile. Ta poitrine était entravée par le manque, malgré le fait qu'une tonne de gens déambulaient au travail et dans la rue, la solitude se faisait plus cruelle que jamais. C'était comme si tu avais escaladé une montagne, sous la tempête. Qu'on t'y avait offert un refuge, chaud et accueillant. Tu avais pu t'y ressourcer une petite nuit puis le lendemain tout avait repris son cours. La cruelle routine avait refait surface, ainsi que les vieux démons que tu fuyais en venant à Arcadia. Tout t'étais retombé dessus. Et malgré la promesse d'Alejandro, tu ne l'avais trouvé nulle part.

La bouche grande ouverte, tu la refermes avant de passer pour une débile finie. Tes sourcils se froncent, tu hésites à lui adresser la parole. Il t'a ignoré si longtemps - pour toi, cela revenait à des siècles - que tu retiens difficilement ton agacement à son égard. Tu manques de te fissurer les dents, tellement tes mâchoires se contractent et te briser les jointures de tes mains tant tes doigts se serrent sur ton petit carnet qui n'a rien demandé. Tu refermes ce dernier avant de le déchiqueter par dépit. Alors c'est ainsi qu'il revient. La bouche en cœur, en espérant te faire marrer. Tu voudrais le planter là, ici, sans un autre regard pour lui. Malgré toute ta rancœur, tu n'as qu'une envie c'est de lui prendre la main pour s'enquérir de son état. Tu ne décroches pas un mot, alors que tu ranges ton calepin dans ton sac à main et te diriges vers le latino qui n'a rien perdu de sa gueule d'ange.  Maintenant que tu t'entraînes avec Vito, tout te semble faisable. Rien n'est plus impossible, si on est d'accord d'apprendre et de travailler pour y arriver. Tu te saisis doucement mais avec fermeté de sa main et tu ouvres tes canaux. Tu laisses ta main droite se réchauffer et être juge de l'état d'Alejandro. Un petit moment de latence, silencieux et où tu te demandes si cela va fonctionner, se déroule avant que tu ne sois prise d'un haut-le-cœur. Mais ta main reste accrochée à la sienne, tu te refuses à le lâcher malgré l'inconfort que représente son contact. Tu peines à garder tes forces en toi, celles-ci voulant à tout prix soigner le mal qu'habite le brun ténébreux. Ta respiration saccadée, tes yeux fermés, tu espères que vous êtes seuls dans la salle et le serez pour encore deux minutes au moins. L'inconfort devient douleur, d'abord par picotements puis par brûlure. La température monte, mais pas comme tu le souhaiterais. Malheureusement, c'est peut-être l'endroit, mais pas le moment pour se laisser aller à ce genre de pensées lubriques. Y a-t-il plus intime étreinte que celle d'un thaumaturge cherchant à soigner un être vivant ? La pression de ta main se resserre encore, relatant de la difficulté que tu as à fouiller dans le for intérieur du latino. Tu y perçois beaucoup de choses, mais te concentres sur ce qui te concerne : les toxines, les mauvaises connexions, les médicaments qui courent dans l'organisme sans pouvoir réellement le purger. Ton front commence à perler de sueur, alors que tu relâches sa main doucement. Tu as toujours les yeux rivés au sol, comme s'il allait te répondre. Comme s'il apporterait une solution aux mille doutes qui t'assaillent après avoir eut la bonne idée de toucher Alejandro. Il aurait pu te repousser, sans doute qu'il ne veut pas te brusquer. Petite chose fragile dans un monde trop vif pour elle.

Tu oses enfin croiser son regard, tu batailles s'il te faut partir en courant pour éviter que tu finisses par te confondre en excuse, que tu ne peux rien pour lui, que tu ne connais encore que trop peu de choses pour pouvoir l'aider ou si tu te dois de faire face et lui expliquer. Son visage de gosse, ses pupilles dilatées, son air de façade qui veut nous faire croire que tout va bien alors que les fondations sont en train de s'effondrer. " Salut Alejandro. " Au moins, n'a-t-il rien perdu de son humour. Tu notes pour plus tard de comparer plus attentivement la statue de cire et le latino, même si tu sais déjà ce que tu vas en penser. La salle est toujours vide, le silence plane. " Ton état empire. Plus de jour en jour, mais d'heure en heure. Et je.. ne peux rien y faire. Pas encore, je vais demander à Vito et on va s'arranger et ça ira. Ça ira c'est sûr, il y a une solution à tout ça. On ne s'est pas rencontré pour rien. Je peux forcément t'aider. " Ça doit être le plus long discours de retrouvailles après quelques semaines de séparation que tu as débité. Et, à reprendre ton souffle comme un veau après avoir coursé sa maman, tu te sens plus abrutie qu'autre chose. Ta colère à son encontre s'est envolée, ta rancœur s'est échappée, tout ça parce qu'il s'est pointé comme une fleur avec ses cheveux gominés et ses dents blanches. Son air malicieux et sa maladie qui pointe le bout de son nez.
" Merci pour le collier, en fait. " Tu fais référence à celui pour Picho, ce dernier ayant appris à le porter, il l'arbore fièrement dans sa fourrure ébène. Le contact froid du métal lorsque tu caresses le chat noir te rappelle toujours ta rencontre avec Flores. Le poids est lourd entre l'impuissance que tu ressens face au mal qui le ronge et l'attirance qu'il exerce sans qu'il ne donne l'impression de s'en rendre compte ou même de s'en soucier.
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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Mer 12 Sep - 21:24


CARMEN & ALEJANDRO

Oh I can see the doubt in those eyes
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Elle est jolie Carmen, avec sa robe blanche et sa peau marbrée. Elle doit plaire, dans la rue, à son café, quand elle prend une commande et s’inquiète des habitués. Elle a un regard qui vibre, un sourire sur le visage. Léger, un peu vilain, comme si elle m’en voulait, de l’avoir laissé sans lui donner de nouvelles. Désolé Carmen, d’avoir pris tant de temps à revenir, j’avais des choses à faire. Une vie à foutre en l’air. Mais aujourd’hui, pas envie d’y penser, à toute cette merde, ces conneries, la colère et le coeur qui part en vrille. J’ai envie d’oublier, pendant quelques heures que ma vie, elle s’égrène à mesure que le temps file à vitesse grand v. J’ai envie de mettre de côté le capitano, celui qui doit recruter et faire briller un nom. J’ai envie d’abandonner, quelques secondes, l’impression qui me taillade la tête depuis ce matin-là, quand il m’a dit que je n’avais pas agis comme il fallait. Que j’avais été faible, que je n’avais pas été celui qu’il fallait.  Alors j’ui prêt à lui sourire, à Carmen. A lui montrer que j’peux être quelqu’un de vrai, sans masque, ni griffes. Sans maladie. Juste Alejandro Flores.

Mais pas le temps pour les sourires, elle fonce la jolie fille, attrape ma main sans que je puisse reculer. Ne me touche pas Carmen, retire tes doigts de ma peau, arrête de… Et sentir. Le contact bouillant sur la peau cramée. Et ne pas savoir quoi faire, a part trembler. Hurler de l’intérieur. Brûler.  Avoir envie de reculer, ne pas supporter le toucher, l’impression de ne rien contrôler, de… Mais ne rien faire. Presque… apprécié. De sentir la mort disparaitre, la maladie se faire aspirer. Et le souffle qui accélère comme le sien, et le coeur qui tambourine, et le dieu qui crie alors qu’Alejandro reste muet. Stupide. Incapable de bouger, de partir. Car il en a besoin, de ce contact sur sa chair. De laisser quelqu’un l’aider sans contre partie. Sans regard noir, sans échange tacite. Il en a besoin, l’enfant de Delray et ce jour-là, c’est Carmen qui lui offre un moment de répit.

"Salut Alejandro. "

Holà Carmen que j’ai envie de répondre. Mais y'a rien qui sort des lèvres. Qu’un souffle brutal, qu’un éclat de chaleur sur son visage en contrebas. Ressaye Alejandro, salue la. Holà Carmen, holà. Dis moi ce que t’as fais. Ne recommence pas. Va pas te tuer pour Alejandro, il ne le mérite pas.  Mais le holà ne vient pas. Ni la demande de ne pas secourir le capitano. Au fond, il aimerait bien Jan, être sauvé d'un tour de main mais ça marche pas comme ça, ce serait trop simple.

Les yeux plantés dans les siens, ne pas la lâcher. Ne pas lui faire peur, à la jolie Carmen  qui a tenté de m’aider. Et quand les mains s'abandonnent, les yeux, eux, restent ancrés  alors que l’esprit écoute et accapare chaque mot pour les décortiquer. D’heure en heure… Elle est oracle aussi Carmen ? Ou juste trop sensible à la mort qui s’évertue de danser dans mon corps ? C’est difficile de savoir réellement quand tout va s’écrouler, entre le dieu qui s’éclate et l’humain qui éclate, c’est compliqué de comprendre où est la limite à ne pas dépasser.

Vito.

Qui est Vito ? Les sourcils se froncent, le nez se plisse et la tête est un peu penchée. Ne pas réagir au remerciement, juste… Qui est ce Vito ? Bellandi ? Le fils de Mr.Spaghetti en personne ? Y’a pas beaucoup de mec qui porte un prénom aussi débile. Vito… Vitrocéramique ouais ! Qu’est ce qu’elle fout avec la Camorra Carmen ?

"No  Carmen… Ça fonctionne pas comme ça." que je lui réponds, d’une voix un peu trop rauque, un peu trop chargée par les émotions qui vibrent sous le derme. "Si un thaumaturge pouvait me sauver, t’inquiètes pas que je le saurais et que j’aurais déjà essayé… Mais on s’en balance de ça. On s’en moque que tu crèves Jan, tant que le boulot est fait, on s’en moque de ta vie. Un sacrifice en plus, de la puissance ajoutée à la Calavera. Du sang qui coule, c’est toujours bon pour les affaires, surtout celui d’un hériter. Surtout celui d’un dieu qui abrite la Mort depuis des années.

La main qui se lève et passe discrètement sur la joue rosie de la jolie Carmen. Essuyer une goutte de sueur, qui glissait lentement sur la rondeur.

 "Apparement, tu me cherchais … Et tu m’as trouvé ! " que j’ajoute, un sourire un peu goguenard sur le visage avant de lancer un coup de menton en direction de la la silhouette de cire. Pas très ressemblant, un côté dépouillé qui manque de charme. Si c'est à ça que je vais ressembler dans quelques mois, j’vais rapidement mettre en place une séance photo pour rappeler à toute la Calavera qui était le plus beau du quartier. "Qui est Vito aufait ?" Question innocente qui pue la curiosité et peut-être un brin de jalousie. À peine rencontrée, déjà ailleurs Carmen. Déjà charmée par ces ritals devenus alliés.
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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Jeu 13 Sep - 10:54

Les doigts dansent, jouent sur la peau. Cherchant à combler des brèches aussi infinies qu'infimes, ils s'activent. Ils font leur travail, ils se plient à toutes les exigences de leur propriétaire. Le flux combat les maux, repousse la douleur et y laisse une impression de bien-être, si ce n'est pas le bien-être même. Le contact n'est pas toujours douloureux mais il reste intime.
Tu es déçue. Déçue parce que tu crois qu'il ne te fait pas confiance, qu'il te pense encore trop faiblarde pour pouvoir trouver une solution à son fardeau qui se fait plus lourd avec le temps qui passe. Déçue mais aussi vexée, toi qui pensais que ces quelques jours plongés dans des bouquins et les heures passées à travailler avec ton nouvel acolyte feraient de toi une femme plus confiante et moins ignorante. Alejandro était certainement plus au fait des solutions qui existaient pour son cas, pourtant tes recherches avaient principalement tourné autour de solutions à lui apporter. Nul doute qu'il ne pensait pas à mal en aspergeant à grande eau l'étincelle de ton espoir. Il t'avait vu suer toute l'eau de ton corps après avoir refermé une longue plaie. Le traitement qu'il lui faudrait te tuerait sans sommation. Pourtant, l'idée de le guérir ne te quittait pas. Tu trouverais une solution, tu finirais par lui apporter son salut sur un plateau. Si quelque chose ou quelqu'un t'avait doté d'un tel don, c'était pour s'en servir. Ce ne sont pas les remarques pessimistes du latino qui mettraient un frein à tes projets. La caresse de ses doigts sur ta joue te donne envie de fermer les yeux, de t'y abandonner. Fatiguée de l'effort que tu viens de donner, tu ne t'excuses pas de la perle de sueur qu'il vient d'enlever. Ce n'est pas le glamour qui te tueras, Carmen.

Sa remarque te tire une moue désolée. " Quelqu'un a enfin voulu me donner ce que je cherchais. Je n'avais pas ton numéro alors je l'ai pris. Je me suis quand même dit que je devais t'écrire puisque tu ne réapparaissais pas. " Tu es contente qu'il soit là. A dire vrai, c'est vers lui que se dirigent tes pensées lorsque tu as un moment de répit. A en avoir mal au crâne, tellement il est ridicule de s'être entiché d'un mec aussi singulier en une soirée. Tu ne sais rien de lui et la première fois que vous vous êtes vu on ne peut pas dire que c'était le rencard de l'année. Mais tu vas un peu vite, Carmen. Qui te dit qu'il éprouve ce que tu ressens ? " Je croyais que tu étais connu comme le loup blanc, mais personne ne voulait me dire où tu te trouvais.. " Chose étrange que tu n'avais pas vraiment relevé. A l'occasion, quand cela se présenterait, tu n'oublieras pas de lui demander où il crèche. Tu suis les yeux d'Alejandro pour trouver le mannequin de cire. " C'est vrai que tu es mieux. C'est pas difficile en même temps. Comment ça se dit ça ? 'Ah Pouche ?' " Le ton qui force sur le ouche en serait presque mignon, s'il n'était pas foutrement ridicule. Tu ne te doutes pas un instant que tu as en face de toi la récurrence du dieu maya, celui-là même représenté derrière une paroi de verre. Il te le confiera un jour, peut-être.

Sa question sur Vito te surprend. A l'idée qu'il puisse s'interroger sur tes fréquentations te réjouit alors que cela ne devrait pas. Le coup bas de ton ex-mari n'a rien changé à ta naïveté maladive. Des enjeux plus grands que tes propres désirs se dessinent derrière ce que tu penses être un intérêt pour ta petite personne. " Vito est un ami. Enfin je crois. Il est - " Tu suspends ta phrase, indécise. En aurais-tu déjà trop dit ? Y a-t-il un accord tacite à respecter entre prophètes ? Entre thaumaturges ? Cela doit-il rester secret ? Et si tu surestimais la confiance que tu devais accorder à Alejandro ? Et si, en balançant la vérité tu risquais de lui attirer des problèmes, à Vito ? " Il est très gentil, c'est un client du restaurant. Je parle beaucoup avec lui. " Tu replaces tes cheveux derrière ton oreille, tu pries pour que ton mensonge passe. Le prénom de l'Italien t'as échappé avant, sous le coup de l'émotion, de la crainte. Si tu ne répares pas illico ton imprudence, tu crains devoir t'expliquer. A défaut d'être candide, tes intuitions sont en général bonnes. Et cette fois, elles te disent de taire la nature de ton nouvel ami. " Pour la dernière fois, tu sais l'autre soir.. Je suis désolée de t'avoir interrompu et avoir voulu jouer à la maline. J'ai eu beaucoup de temps pour me renseigner, je suis prête à t'écouter. Qui es-tu vraiment ? " Détournement de situation profitable. Ta question est légitime, tu as une tonne d'interrogations dans le placard à sortir au latino. Tu n'attends que son feu vert pour les déballer une après les autres.
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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Jeu 13 Sep - 22:39


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Connu comme le loup blanc… Comme le chat noir plutôt. Combien de fois ton nom a été murmuré dans ces rues Alejandro ? Déjà gamin, on le criait à chaque carrefour, pour te ramener à la maison et te faire oublier tes idées d’évasion. Et en grandissant ça ne s’est pas arrangé, le patronyme de Flores étant gage de qualité. Et de cruauté.  Mais tu as réussi à ramener un peu de soleil dans l’obscurité d’un nom qui a servi de fondation à la Calavera. Alejandro qui crame dans les rues, Alejandro qui sourit et embrasse les mamàs. Alejandro qui protège les gamines, qui vrille au creux des myocardes, qui tue et ne laisse jamais de trace. Alejandro, ta famille serait fière si elle était encore là. T’as mené leur nom bien plus haut qu’ils le pensaient. Mais ce n'est plus le cas depuis quelques semaines. Dommage que tu aies tout foutu en l’air en pensant à toi avant de penser à eux. En mettant l’homme en premier et plus l’héritier.

"Mais visiblement… Tu l’as trouvé quand même, mon numéro. Y’a des oreilles de tirées qui se perdent… "

Que tu murmures, un petit sourire amusé sur le visage, l’air d’un gamin qu’on a déjà réprimandé de la même manière. A vrai dire, Carmen, personne ne voulait te répondre car Alejandro a demandé qu’on se taise. Laissez la chercher. Laissez la me trouver. Jan qui avait besoin d’être sûr que la jolie thaumaturge était prête à revenir vers lui pour accepter de se dévoiler un peu plus. Chacun a sa façon de recruter à la Calavera, ça passe par des poings ou des combats, par des discussions trop longue ou des papiers signés. Alejandro toi, tu préfères utiliser tes avantages, ceux qui font de toi le petit chat de Delray, qu’on a besoin de retrouver, de voir, de serrer dans ses bras jusqu’à étouffer. Tu joues des mécaniques et des sourires pour charmer. Tu plantes des épines dans le coeur des gens pour les empoisonner. Mais Jan, t’oublies qu’à chaque fois que tu t’approches toi aussi, tu te crames un peu plus fort, ton coeur de gosse criant de rester à leur côtés.

Le sourire devient un rire face à l’évocation du dieu Maya. Ah Pouch. A tes souhaits jolie Carmen.  Et puis le rire devient froncement de sourcil quand le monde maya se retrouve acculé par celui des italiens. Un ami. Gentil. Tu refermes tes bras sur ton poitrail Jan et sens ton myocarde battre un peu trop fort et trop vite. On dit que les amis de tes ennemis sont tes ennemis. Les amis de tes amis aussi.  Mais pas le temps de réagir que Carmen continue et te pose la question dont les réponses avaient été réfutées la dernière fois. Elle est prête à écouter. Prête à savoir ce que tu es Jan. Alors à toi de voir, si tu es prêt pour lui dire réellement ce qui draine ton esprit et accule ton âme depuis tant d’années. "Pas besoin d’être désolé, c’est normal… Un gars qui tente de s’suicider en direct c’est.. Pas la meilleure façon de séduire quelqu’un… Séduire. Comme les félins, en roulant des épaules et en gardant les yeux bien dardés dans ceux de sa proie "…Okey Carmen mais avant… Vito... n’est qu’un ami, on est d’accord ? " et te mordre la lippe en baissant un peu la tête. Tu joues et tu te brûles Alejandro. Incapable de résister à l’idée de griffer des coeurs alors que le tien agonise. Car tu te sens vivre, en sentant celui des autres battre un peu plus vite.

Tu abandonnes la présence de Carmen, bien qu’elle te calme et que tu apprécies la douce chaleur qui émane de sa peau, elle t’a posé une question et mérite un réponse. " Si je te le dis… Tu accepteras de me faire confiance Carmen  ? De… " Avoir le prénom au bord des lèvres et la douleur sur les contours du coeur. "…  Rencontrer quelqu’un qui pourra t’en apprendre un peu plus sur qui tu es ? " Et reculer encore un peu, sans lâcher des yeux la jolie cubaine. T’approcher de la vitrine et avoir du mal à sourire en imaginant la situation de présenter au commandante, une thaumaturge qui a tenté de sauver le second qui n’rêve que de mourir.

Il a de l'humour le capitano.

Tu pointes ton index sur ton poitrail, le regard rivé dans celui de Carmen. "Alejandro…. " Puis tu le dardes sur la vitrine, là où la statue de cire se cache. "  … Ah Puch" Faire une pause de quelques secondes, l’effet dramatique dans la présentation divine. " Ah Puch…. " et retoucher ton coeur, là où le dieu pulse depuis des années. " …. Ah Puch. Mais clairement beaucoup plus canon que l’original." Le sourire qui vibre, les petites dents blanches de sorties, tu sais qu’à un moment la Calavera devrait être énoncé et tu feras pareil. Tu montreras ton coeur et lui expliquera qu’il bat pour un dieu mais n’appartient qu’à une seule famille.
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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Mer 26 Sep - 9:39

Se tenir à ses côtés la ravi. Elle a chaud mais elle frissonne quand même, il dégage un parfum musqué qu'elle apprécie. Est-elle folle de divaguer ainsi ? Sans rien savoir de lui, ou presque. De se laisser aller avec pour seule envie d'échouer dans ses bras. C'est con, c'en est presque ridicule. Mais c'est beau aussi.
Tu tripotes tes mains, gênée. Effectivement, il y a plus fin et moins brute comme approche. Si tu n'avais pas eu envie de paraître pour la nouvelle venue de Delray, en mal d'affection et en guerre avec son passé, c'était foutu. Mais tu ne devais sûrement pas être la seule à prendre Arcadia comme nouveau départ. On lisait en toi comme dans un livre, à croire que tout étranger pouvait t'atteindre et chercher à te briser. Comme tu avais cru qu'Alejandro allait le faire, cet autre soir. Et pourtant, il n’en avait rien fait. Il savait avoir l’ascendant mais n’en avait pas joué pour te faire du mal, juste pour te mettre une trouille du diable. Le sourire apaisant du latino transperce le brouillard de tes pensées pour faire fleurir un rictus amusé sur tes lèvres. Il se rit de toi lorsque tu as l’audace d’essayer de prononcer le nom d’un dieu maya, que tu penses être quelconque. A croire que tout hispanique qui se respecte se doit de savoir comment prononcer l’imprononçable. Peut-être que si tu avais pris le casque audio recommandé par la guide au début de la visite, tu aurais su comment le dire. Les excuses du brun ténébreux te dispensent de le réprimander pour ses moqueries concernant ta prononciation approximative du monde maya. Sa sincérité ponctuée par quelques pauses te donne envie de lui reprendre les mains, de les lui serrer si fort qu’il ne sentirait rien qu’une caresse mais que tu pourrais y laisser tes phalanges. Tu n’en fais rien, tu laisses tes bras le long de ton corps tout en gardant un œil presque ému sur le latino. " Alejandro, tu m’as ouvert les yeux. Je suis à deux doigts de pouvoir trouver des réponses que je ne cherchais plus, que je n’attendais plus. " Tu pourrais continuer longtemps, mais sa méfiance envers Vito ne te rassure en rien. L’Italien t’avait parlé des tensions entre quartiers, entre ces mafias sans pour autant en livrer un descriptif complet. Tu es encore tellement loin du compte, tellement loin de réaliser qui est réellement celui qui se tient face à toi. Puis d’un autre côté, ton cœur balance, espérant sournoisement que ce que tu distingues dans la voix du brun ce n’est pas de l’aversion à l’encontre de Bellandi. Mais de la jalousie. Jaloux que tu connaisses quelqu’un d’autre que lui, jaloux de voir que tu n’as pas que lui. Et cette envie de te défaire de l’emprise du latino aux cheveux sombres tout comme le désir de le sentir contre toi te fait perdre la tête. Tu disjonctes tout en étant persuadée de ne faire que le bien. Ça commence comme ça, puis ça se termine guérilla. Songeant que la meilleure réponse reste la plus courte, tu te contentes d’acquiescer d’un hochement de tête. Uniquement un ami, oui. Le débat clos, trop tôt à ton avis, tu aurais aimé le voir se torturer plus longtemps pour ce que tu crois être tes beaux yeux, le sujet abordé n’en est pas moins intéressant. Tu doutes, tu attends, tu écoutes et tentes de percevoir chacune de ses mimiques. Évidemment que tu le suivrais où il le voudra bien. Sans poser de question, sans discuter, avec le sourire et une naïveté déjà bien éprouvée. " J’accepte oui, si ça peut me donner des réponses. " Ce qui est dit est dit. Ta crédulité te perdra, tu n’as aucune idée d’où tu vas mettre les pieds et tu le regretteras amèrement. On n’apprend pas toujours de son passé, il y a de ces cercles vicieux qui sont faits pour qu’on les répète inlassablement. Tu mets les pieds en plein dedans.

" Tu ne plaisantais pas quand tu disais être un dieu de la mort alors.." Sa plaisanterie t’échappe, tu aurais sûrement rigolé si tu ne venais pas d’être mise devant le fait accompli. Comme lorsque tu as découvert que ce que tu possédais comme don avait un nom. Il y a un nom pour les gens comme toi. Alejandro venait de faire la même chose : se présenter divinement, notez le jeu de mot si bien choisi. Le savoir et être témoin de sa nature était une chose. Connaître la divinité qu’il habite donnait une autre dimension. Ces récurrences, comme les légendes les appelaient, étaient présentes depuis des milliers d’années. Hallucinant était le mot. Lorsque tu avais commencé à faire des recherches, tu avais été prise de vertiges en remarquant le nombre de récits et d’ouvrages relatant de faits similaires que tu avais vécu avec Alejandro. " J’ai lu quelque part que.. Savoir le nom du dieu d’une personne est une sorte de privilège. Ma question est : tu me fais confiance ou tu me penses suffisamment inoffensive pour ne rien craindre venant de ma part ? "
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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Mer 26 Sep - 18:29


CARMEN & ALEJANDRO

Oh I can see the doubt in those eyes
Even though you try to hide it
There's not much to figure out
'Cause I know why
....


Dans un coin de la tête, je note l’accord de la jolie thaumaturge. Les présentation avec Costilla vont être faites, le mot "guérisseur de dieux " accolé sur son front à Carmen et potentiellement, elle rentrera dans la Calavera, qu’importe ses choix. Et ça, ça m’ennuie un peu. Pas qu’elle devienne de la famille, juste qu’elle… se retrouve dans un monde qui ne lui convient pas sans pouvoir refuser d’en faire partie. On ne dit pas non à Joaquin Costilla, comme on ne dit pas non à Alejandro Flores.  Mais Carmen et ses doigts magiques, j’aurais bien aimé la garder pour moi. Quelque jours, quelques semaines, quelques mois, rien que pour moi. Y’a une douceur qui émane d’elle qui me fait du bien. Qui calme le feu aux creux des entrailles. Mais la Calavera avant tout, je m’en souviens de cet adage. Capitano qui doit faire passer les siens avant ses propres besoins, ce qui ne l’a jamais dérangé. Ce qui ne le gêne toujours pas mais qui titille un peu sa fierté, de devoir encore donner aux autres ce qu’il aurait voulu précieusement garder.

Un petit sourire gêné qui fait plisser les yeux et baisser le menton. Non Carmen, je ne plaisante rarement quand il est question du dieu qui exulte sous mon derme. Trop de fierté, d’abriter la Mort elle-même dans la carcasse depuis des années. "Vu le nombre de dieux de la Mort qui trainent dans cette région, tu sais, c’est pas très original…" que je tente, feignant la gêne de ne pas être unique alors qu’au fond, je me sens comme une putà d’étoile filante dans le ciel d’Arcadia. Trop de fierté, ouais, trop d’ambition aussi, d’être le plus fort, le plus grand, le plus craint. Est-ce Ah Puch qui pense ça ou Alejandro ? Les deux, arrogance à égalité. Le dieu en a sa claque d’être encore enfermée dans une carcasse de chair et sous le joug d’une maladie, de n’être qu’un soldat sous l’égide d’un homme qui ne laisse pas non plus son dieu l’anéantir. Ah Puch crépite à l’idée que le moment où il va briller au côté de Buluc Chabtan arrive. Ah Puch a faim de célébrité et d’une guerre qui approche à vitesse grand v. Et Jan, c'est pareil, il a hate de ce moment où les douleurs cesseront et où son coeur ne sera que poussière. Il a envie, le second, de n'être que violence et rage. Il en crève d'envie et ça le tue lentement, de se laisser bouffer par la folie crépitante de ne former qu'un avec son dieu.
Et relever la tête sous la nouvelle question de Carmen et me mordre la langue en me rendant compte qu’elle a fait plus de recherches que je pensais. Jolie Carmen dont l’esprit est plus affuté que le mien et qui fait un peu trop tambouriner mon coeur sans que je sache pourquoi.  

Quelques pas plus tard, je me retrouve à nouveau à ses côtés, les yeux dardés dans les siens  "Tu es une thaumaturge, tu as eu ma vie entre tes mains, je pense que c’est une preuve de confiance, non? " Le bras droit un peu levé, comme un rappel de ce qu’elle a fait en soignant l’incision qui a failli me coûter cher. "… et je n’aime pas le gens faibles Carmen. " que je finis par répondre, les mots qui deviennent presque un murmure, sous une déclaration un peu trop personnelle.  " Et clairement… tu pourrais aller balancer à tous mes ennemis qui je suis vraiment… Ça ne se sait pas. Peu imagine que c’est le dieu de la mort qui se cache derrière cette jolie gueule… " Petit éclat sur le visage, alors que mes doigts viennent toucher délicatement son carnet. Un peu trop de contact Alejandro, comme d’habitude, tu ne peux pas t’empêcher de toucher le derme des autres. Il t’attire toujours.  " Tu pourras noter dedans Alejandro, dieu de la mort sauvé  par la jolie Carmen et…" Hésitation palpable alors que le bout des doigts caressent toujours la tranche du bloc.  … qui se jure de la protéger qu'importe les conséquences..."
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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Jeu 27 Sep - 10:59

L'envie est traître, l'aveuglement que génère l'attirance l'est encore plus. Tragédie butée, natalité abandonnée pour partir vivre la grande vie. Désillusion tourmentée qui l'a menée jusqu'à lui. Coïncidence ou non, la fin de cette histoire sera glorieuse, ou macabre. Naïve gamine, je te crois quelquefois stupides. Je te pensais assez brisée pour ne plus avoir envie de recommencer telle mascarade. C'est sans compter le sourire qui affole ton pouls et la chevelure ébène qui semble douce.
Vito t'a prévenue, mais ne t'as pas tout révélé. Il doit certainement y avoir une once de méfiance dans les fibres de ce qu'on peut déjà nommer désir que tu ressens pour Alejandro Flores. Avec ses belles paroles, ses démonstrations de présence que tu interprètes du mauvais sens. Sans pouvoir t'en rendre compte. Mais ça viendra, les non-dits finiront par sortir sans que tu le demandes et tu ne vas pas les apprécier. Une nature d'oracle te servirait mieux, mais ce n'est pas avec des paumes réparatrices que tu pourras deviner ce que te réserves le latino. Alors tu fais comme d'habitude : tu accordes du crédit à tes suppositions et tes souhaits. Le monde est beau, les gens aussi. La déclaration d'Alejandro te fait tiquer. " Combien y-a-t’il de ces dieux, de ces récurrences ? Si c'est le terme juste. Les livres ne sont pas faciles à comprendre des fois... " Tu aimerais rajouter qu'au contraire, tu le trouves plus qu'original. Unique est le mot exact. Ses expressions désarmantes et sa détresse qui macère sous sa peau te donnent envie de le prendre dans une étreinte réconfortante. Est-ce ta condition de thaumaturge qui te pousse à sauver les oisillons aux ailes brisées qui te fait graviter ainsi vers lui ? Ou l'espoir d'être tombé sur quelqu'un de bien ? Sa proximité attise le brasier qui fait rage, ininterrompu lorsqu'il est là. " Jamais je ne dirai quoi que ce soit. A personne. Tu as ma parole. " Sa proposition peu modeste a le don de te réveiller d'une transe risible. Ses mots t'ont touché en plein cœur, là où tu voulais secrètement qu'il s'aventure. Le piège est trop grand ou tu y es déjà trop profondément pour pouvoir maintenant y réchapper. " Et si j'écrivais Alejandro, dieu de la mort qui voulait mourir ? " Ta bêtise te rend les joues cramoisies. " Excuse-moi. Je parlais du fait que tu t'ouvres les veines, pas de... " ... De ta maladie incurable, Alejandro. De ce qui a grandi pendant ton absence, de l'épée de Damoclès qui lévite au-dessus de ta nuque, du sort qui t'attend. Phrase en suspens, dans tes yeux on peut cependant y lire le reste. Le sang reflue lentement, le silence est pesant. " Tu jures de me protéger mais tu ne peux même pas le faire pour toi. " L'évidence tombe, douloureuse et presque méchante. Un peu plus et tu te mordrais volontiers la langue pour punir ta franchise. Le musée n'attire toujours pas foule, la salle est vide et l'atmosphère devenue lourde. Tu croises les bras sur ta poitrine, le carnet au creux, et oses relever les yeux vers Alejandro. " Je pourrai forcément aider. Ne condamne pas les thaumaturges si vite. Tu es peut-être le dieu de la mort, tu ne dois pas connaître grand chose de la guérison. " Si tu sais à quel point tu te trompes, Carmen. Mais l'ignorance est parfois la meilleure des options. " Je ne sais pas ce que tu as tenté, mais moi je n'ai encore pas fait grand chose. Et je crois que.. Je crois que je pourrais t'aider. "

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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Jeu 27 Sep - 15:41


CARMEN & ALEJANDRO

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'Cause I know why
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Les mots qui piquent brutalement l’épiderme. Jolie Carmen qui touche là où il faut, droit dans le coeur du capitano. Le corps qui tangue un peu en arrière, subitement mal à l’aise sous la déclaration de la thaumaturge. La Mort qui voulait mourir, ça aurait été presque amusant si la vérité ne suintait pas dans les mots de Carmen.  Abandonner, souffler, respirer. Se laisser aller dans un courant contraire. Peut-être que ça te ferait du bien, Jan, au fond, de couler et d’arrêter de te battre. A force de foutre des coups, les erreur sont plus nombreuses que les réussites, la dernière en date ayant coûté l’amitié qui t’unie au commandante. Les peut-être ont eu l’herbe coupé sous le pied, les possibilités ont été anéanti, les baisers noyés sous la colère. Et l’humiliation qui encore, pulse sous ta carne Jan. Il s’est servi de son don sur toi. Il t’a mis à terre avec son dieu. Il a… Tu as tout brisé Alejandro. Alors oui, Carmen, elle a raison même si ses joues deviennent cramoisies et que ses mot se perdent dans des explications. Tu as envie de mourir Alejandro, pour arrêter de mettre en danger ta famille. Tu as envie de mourir car tu ne supportes plus d’avoir honte.
Et puis encore, elle continue Carmen sans te laisser le temps de répondre ou de réagir. Le carnet est abandonné, les doigts se referment les uns sur le autres, poing qui blanchissent alors que la thaumaturge laisse quelques vérités vriller au delà de ses lèvres carmines. Alejandro qui n’est pas habitué à ce qu’on lui parle comme ça. Pas habitué non plus à s’entendre dire qu’il n’y comprend rien. En même temps, Carmen, vous n’êtes que quatre à connaitre le funeste destin du capitano. Aislinn, Selda, Joaquin et elle.  Personne ne doit en apprendre d’avantage, ce serait une arme pour attaquer la Calavera. Savoir que le second de Costilla est sur le point de flancher dan le trépas, c’est une faiblesse de plus pour la mafia mexicaine. Et tu ne peux pas te permettre, Jan, de mettre d’autres gens dans le secret. Pour leur sécurité, pour celle de la Calavera et pour la tienne. Alors, non, Carmen, elle ne doit en parler à personne. Elle lui a promis. Et toi, Jan, tu refuses qu’elle tente une seconde fois de te sauver à travers son toucher salvateur.  Car elle peut avoir une toute autre place, Carmen, que celle de simple soigneur.

Les yeux félins de la cubaine dardés dans ceux du capitano qui ne sait plus trop quoi dire. T’as envie de lui répondre qu’elle a tort, que tu sais, Jan, que y’a aucune magie qui peut te sauver. C’est dans tes gênes, faudrait les modifier eux, pour te sauver la mise. T’as envie de lui hurler que t’es conscient, que la mort qui se meurt c’est totalement illogique et que la nuit, tu exploses dans des cauchemars et dans la sueur tant ça te fait peur, de partir. T’as envie de te laisser aller, dans ses prunelles qui te couvent d’une tendresse que t’as jamais reçu. Elle est trop Carmen. Trop différente, trop douce, trop calme. Trop lumineuse pour un homme qui brille déjà comme un petit soleil. Ne l’approche pas trop Carmen, personne n’a jamais réussi à l’accaparer, la lumière. Y’a que les ténèbres pour calmer Alejandro. Que la fin pour l’empêcher de tout cramer dans une dernière explosion.

Mais tu as tort Jan.
Deux étoiles qui se rencontrent, c’est pas forcément funeste.
Ensembles, elles peuvent aussi devenir plus belles et se mettre à conquérir le céleste.

Alejandro qui fait un nouveau pas et emprisonne le petit corps de Carmen au creux de ses bras. Tu ne lui laisses pas le choix, à la thaumaturge, y’a déjà tes lèvres qui se nichent dans sa chevelure d’ébène et tes doigts qui crépitent dans son dos. Tu ne sais pas ce que tu fais, mais tu en as besoin, à cet instant précis, de te laisser guider par ce coeur trop bouillant qui en a marre, de se sentir noyer sous la colère. Alors ça dure peut-être pas longtemps, mais assez pour lui murmurer ces quelques mots qui signifient beaucoup plus qu’elle peut l’imaginer. «  Si tu commences à m’aider Carmen… j’pourrais pas te laisser partir après…J’aurais pas envie de te laisser partir. » Et fermer les paupières quelques secondes, être un peu trop vrai face à la thaumaturge, un peu trop brûlant aussi, sous cette fièvre ardente qui crépite sur le derme de Carmen. Jan qui pendant quelques secondes, à l’impression d’exister. Oublier la rage et l’humiliation de Joaquin. Oublier le passé et la maladie. Oublier les mensonges et le poids d’un nom. Oublier le Dieu qui fulmine sous la carcasse du capitano. Et laissez l’homme respirer l’odeur délicate d’une femme qui pourrait peut-être le faire briller encore quelques années.

Tu recules d’un pas presque trop brusque Jan, un léger sourire gêné sur le visage, comme un gosse pris en flagrant délit d’un quelque chose qu'on ne peut nommer. « …Dans ton carnet, t’as qu’à juste écrire… » Les prunelles qui finissent sur le sol, la lipe mordillée, les main qui gigotent. « … Alejandro qui accepte l’aide de Carmen…Si Carmen accepte qu'Alejandro la protège. »Et relever les yeux. Cils trop longs, pupilles trop noires, Jan qui ne se rend pas compte, que Carmen, elle est déjà brûlée. Que les étoiles se sont déjà trop frôlées et que lui aussi, il a le coeur cramé.
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toi ici, franchement j'en suis ravie. JAN - Ven 28 Sep - 11:07

L'arôme douceâtre de la trahison flotte un peu partout autour d'elle. Cette aura la suit, la rend parfois fébrile et légitime parfois ses sautes d'humeur. Elle ne saisit pas comment on pourrait à ce point tromper son monde, le monde. Et pourtant c'est ce qu'elle faisait en taisant son don.
L'attache facile, les tripes qui dépendent trop naturellement des autres. Toi qui voulais te persuader d'être indépendante et posée, tu réalises que tu fais partie de ceux qui ont besoin des autres pour exister. De ceux qui ne s'éloignent pas du troupeau, par peur de s'égarer. Tu te noies dans la foule, tu t'y sens bien, tu aimes le monde et ses gens. Jamais tu ne te risquerais à pouvoir t'en passer. Tu avais voulu prétendre le contraire en faisant deux grosses valises pour quitter la Floride et ton passé de cocue, tu avais échoué sur les rives de Delray Hollow en jouant les femmes fortes et déterminées. Engluée dans la routine, submergée par la lassitude et la tristesse que la rage avait laissé derrière elle, tu ne t'étais pas rendu compte que ta situation stagnait. Toi qui voulais t'engager auprès de la ville comme ambulancière, aucune démarche n'avait encore été entreprise. Ta volonté de vouloir prêter main forte à tes compères - encore inconnus - retenus de gré ou pas par les mafias étant le seul dessin qui ne flétrissait pas dans les replis de ton canapé moutarde déchiré. Les beaux jours, tu devais te forcer pour sortir prendre l'air, alors que la pluie t'accordait la clémence de ne pas culpabiliser si tu ne sortais que sur ton balcon en compagnie de ton chat. Casanière esseulée, pleurant une relation morte depuis longtemps, chialant sur une vérité trop dure à supporter. Se faire cocue par son mari de presque dix longues années est dur à accepter. La confiance s'effondre, le foyer prend feu et devient brasier, les fondations sont brisées et tout est à refaire. Même si l'alliance était ôtée, la porter une décade est bien assez pour avoir la sensation qu'on l'aura toujours sur soi. Comme une seconde peau dont tu ne pourras jamais te défaire.

L'absence de réaction d'Alejandro te tend. Tu patientes pour une réaction quelconque, tu voudrais le secouer, le sortir de sa léthargie qui ne lui ressemble pas. Seulement deux rencontres et tu as l'impression de le connaître depuis si longtemps. Son regard perdu en dit long, ses mimiques cherchant à contenir le mal en lui pour garder l'illusion qu'il va bien. Bien. Mais tu n'es pas dupe, tu as pu te rendre compte de l'immensité de sa détresse une fois. Même pas le temps ne pourrait changer ça, pas en quelques semaines. Et aujourd'hui, Alejandro semble plus piteux que jamais. Il se donne des airs, comme ça, à rire et amuser une galerie imaginaire. Tu ne ris pas, tu ne sourcilles pas. Une pointe de culpabilité s’agrippe à ton cœur, certainement la peur d'avoir pu blesser avec des vérités. Tu ouvres la bouche pour essayer de mettre un baume impuissant sur la fracture ouverte que tu penses avoir créé avec tes paroles. " Alejan- " Coupée en plein élan, les poumons bloqués et le corps rigide. Ses mains sur ta peau, de longs fils électriques semblent s’étirer de part en part de ses touchers. Son odeur te percute de plein fouet, tu oses en inspirer un peu, savourant votre proximité. Tu sens sa bouche entrouverte dans tes cheveux, en goûtes la sensation, les bras toujours repliés contre ta propre poitrine, dernier rempart entre vous deux. Et à ses mots, tu les déplies pour accueillir pleinement son étreinte et la lui rendre. Pas besoin de vouloir te laisser partir, tu as la profonde conviction de ne pouvoir te défaire de son emprise et cela ne t’est pas désagréable. Les sens en ébullition, tes mains reliées dans son dos, portant encore le carnet. Ton nez vient toucher la base de son cou, tu peux percevoir les battements forts de son cœur. Même une récurrence d’un dieu de la mort en possède un. Et tu penses qu’il pourrait t’appartenir en entier, ce cœur-là. Si tu savais à quel point tu te fourvoies. Tu profites un peu de cet instant que tu souhaites faire durer des heures, mais il y met un terme en se détachant. Déception ou résignation, tu le libères de tes bras trop fins pour le garder lové contre toi. Il semble aussi perdu qu’avant, mais moins fermé. Peut-être tes mots avaient la force nécessaire pour le sortir de son état légumineux. Il accepte ou abdique, tu n’en sais trop rien et pour tout dire tu t’en fiches. Trop heureuse de votre rapprochement inattendu, trop réjouie de sa confiance. " Je ne l’écrirai pas, mais je m’en souviendrai promis. " Les regards se prolongent, tu brises votre échange tu places consciencieusement ton carnet noir à l’intérieur de ton sac à main. Décidée à passer le reste de la journée avec lui, tu oses lâcher en un sourire. " Tu veux bien aller te promener avec moi ? " Demande d’un ton candide, joyeux. Qu’importe si ce n’est pas la manière idéale de demander un rencard. Aïe Carmen, si tu savais à quel point tu tomberas de haut. " C'est que je connais pas encore tous les super coins de la ville. Toi, tu y es né j'imagine.. non ? "


faim.
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