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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Sam 19 Mai - 18:11

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julius & alfonso

rhythm of the night, rhythm of my life.
() Rideaux carmins ornementaux, assortis au tissu embrassé par les courbes voluptueuses de la chanteuse. Les regards sont tournés vers la scène faiblement éclairée. Les doigts fins maquillés encerclent le microphone avec une légèreté déconcertante tandis que les talons se déplacent avec grâce et délicatesse sur le bois poli au rythme imposé par les trois musiciens. « Tall, and tan, and young, and lovely, the girl from Ipanema goes walking. And when she passes, I smile - but she doesn't see. » chante-t-elle et Alfonso ne peut s’empêcher de frémir de bien-être. Guitare électrique, batterie, vibraphone, l’ensemble est un véritable régal dont le petit public se délecte. Particulièrement lui, accoudé non loin sur une banquette, les genoux tournés vers le spectacle. Il est presque triste de savoir qu’il s’agit du dernier morceau de la soirée.

La veste de son costume gît quelque-part dans le bar, sa cravate dépasse de sa poche. Il n’est pas éméché mais pas sobre non plus. « Joyeux et décontractés » seraient les justes mots. Engourdis par le spectacle et les boissons, les clients éparpillés bavardent avec sommeil. Le bar, loin des tables et de la scène, est plus silencieux, plus morose. Deux personnes à chaque extrémité noient leurs démons dans la bouteille. L’une est plus familière que l’autre, même si sa présence ici à une heure pareille étonne. L’esprit vif, toujours aux aguets, le dieu s’approche sans prendre la peine de dissimuler sa curiosité ni même de chuchoter ses paroles. « Gates ! Quelle plaisante surprise ! », commence-t-il, une main un peu trop amicale sur l’épaule du plus vieux. Les musiciens rangent leurs instruments, la chanteuse a disparu, probablement installée à une table ou en coulisse. Lorsque la guitare du dernier jazziste disparaît sous sa housse, le propriétaire du bar se prononce à nouveau : « Grandiose, pas vrai ? Il me tarde de les voir à nouveau sur scène. »
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Sam 19 Mai - 21:24


 

 
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Julius • @Alfonso Brazzi
C'est sur un coup de tête que j'ai décidé de me rendre au bar ce soir. Pas si coup de tête que ça en réalité : voilà plusieurs jours que je ressens l'envie de décompresser autour d'un verre d'alcool. De préférence au calme mais, si la boisson est suffisamment alcoolisée, je pense pouvoir m'en passer.

Depuis quelques temps, j'ai l'impression que ma vie a totalement échappé à mon contrôle. Bien sûr, l'arrivée inopinée de Caesar comme associé et mon entrée à la Nuova Camorra ont beaucoup joué dans les chamboulements de ma vie. Mais qu'au même moment, certaines de mes connaissances comme monsieur Amadori ont soudainement des comportements étranges. J'ai une capacité certaine d'adaptation mais là, cela fait beaucoup.

En arrivant, je me rends compte qu'une soirée jazz est organisée. Si le jazz n'est pas forcément le style de musique que je pourrais écouter en boucle pendant des heures, je dois reconnaître que la musique est plaisante à entendre et la voix de la chanteuse très agréable à écouter. M'étant installé à l'écart au bar, je bois mon whisky en écoutant d'une oreille plus ou moins distraite. Lorsque je bois ma première gorgée, je ne peux m'empêcher de tiquer à son gout. Il est différent de celui dont j'ai l'habitude. Si j'en ressens le gout, je n'ai pas la brûlure caractéristique de l'alcool dans ma gorge. Gates, je crois que la semaine a été plus longue que prévue et que tu devrais te reposer.

Perdu dans mes pensées, je n'ai pas vu le propriétaire du bar s'approcher de moi. Je sursaute donc en sentant sa main sur mon épaule. Je prends un air grognon en le reconnaissant.

Alfonso Brazzi. Ou le casse-couille souvent bourré qui a récupéré mon numéro de téléphone et qui me fait part de ses divagations alcoolisées quand je ne lui ai pas demandé.

-Brazzi.

Ma salutation ressemble à un soupir de désespoir. J'aurais aimé ne pas le croiser ce soir mais le karma en a visiblement voulu autrement. Alors que j'envisage de fuir discrètement, Brazzi est de retour à mes côtés, empêchant une quelconque retraite dans un lieu calme.

-Si je ne suis habituellement pas fan de ce genre de musique, je reconnais que le concert a été particulièrement plaisant à entendre. Vous faites ça souvent ?

Maintenant que je sais que je ne peux pas fuir, autant faire un peu de conversation en espérant qu'il me lâche assez rapidement.

-Et puis, est-ce vraiment étonnant que je puisse vouloir avoir envie de me changer les idées après une semaine chargée ? Ce n'est pas la première fois que je viens pourtant.

Il est vrai que par le passé, j'ai pu venir ici et échanger quelques mots avec lui. Si je ne suis pas un habitué des lieux, je suis venu assez souvent pour nouer une forme de proximité avec le patron.

Sans vraiment réfléchir, je vis mon verre d'un trait avant de m'en faire resservir un autre. Peut-être que celui-ci me donnera la satisfaction de la brûlure de l'alcool dans ma gorge ?
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Lun 21 Mai - 1:28

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rhythm of the night, rhythm of my life.
Alfonso n’est pas dupe, peut lire le manque d’entrain à même l’intonation de son nouvel allié, peut sentir que sa présence, non, la présence de quiconque à sa place agacerait le plus vieux. Mais il ne se retire pas pour autant. Ça l’amuse, le titille, pas parce qu’il est bien cruel mais davantage parce qu’il a toujours fonctionné ainsi. Mauvaise habitude un soir, outil bien utile les autres. Aujourd’hui, il pencherait vers la première option. De toute façon, il ne peut s’empêcher de penser que le vieux dieu n’est pas si irrité qu’il n’y paraît par sa présence.

Ses doigts désormais occupés par un petit accessoire de cocktail abandonné sur le comptoir, il répond jovial, son intérêt piquer à vif : « Tous les vendredis et à de rares occasions les samedis, quand j’arrive à dénicher de nouveaux talents. Je peux te tenir informer si ça t’intéresse. » Petits plaisirs personnels que de faire du repérage de perles rares pour sustenter la Nuova Camorra. Ou bien pour servir ses propres intérêts.

« Pas la première fois, c’est vrai. Mais la première qu’une bouteille part si vite. Sacrée descente ! »  Pour un soixantenaire, il se garde d’ajouter. Mais l’homme qui se tient en face de lui a l’air encore en très bon état, à condition de faire abstraction de la fatigue déchiffrable sur les traits sévères. Peut-être doit-il cela à l’essence divine qui émane de lui. Qu’il se tient aujourd’hui debout comme s’il avait l’âge du dieu des vendanges parce qu'il se trouve être l’impérissable Arès à la force inégalable. « Laisse-moi deviner… Un gros coup de soleil ? Peut-être qu’un peu de crème ferait d’avantage le boulot que du Crown Royal. » Il immobilise son regard châtain dans celui de l’avocat avant de pouffer devant son sérieux.

Lorsque le barman se manifeste à nouveau, Alfonso l’arrête dans sa course en faisant glisser le verre jusqu’à lui, ses doigts figés sur la base. « J’ai mieux pour toi. », il lance. Puis échange deux trois mots en italiens avec le barman qui disparaît à l’autre bout du bar un instant. Lorsque la bouteille qu’il a sollicitée lui parvient, il la tourne dans ses mains avec fierté. « Robuste et parfumé. J’ai tendance à le préférer l’hiver. Plus efficace qu’un radiateur. » L’étiquette est simplette, insignifiante : « BDSM » y est inscrit sommairement au feutre. Pour « Bad Ass Single Malt », une connerie qui lui tire toujours les lèvres. « Cadeau d’une amie écossaise, ne fait pas attention à la bouteille, ce trésor n’était pas encore commercialisé lorsqu'elle me l’a confié. »
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Lun 21 Mai - 12:42


 

 
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Julius • @Alfonso Brazzi
Comme c'était à prévoir, mon interlocuteur ne semble pas décidé à me laisser seul. Néanmoins, je dois au moins lui reconnaître qu'il a le mérite de répondre avec un certain enthousiasme à ma question.

-Ma foi, pourquoi pas. Si cela m'engage à rien, autant que le fait que tu aies mon numéro de téléphone serve effectivement à quelque chose.

Je suis légèrement railleur lorsque j'évoque le fait qu'il ait mon numéro de téléphone. C'est vrai que ces messages alcoolisés n'ont strictement aucun intérêt pour moi. En revanche, de quelconques animations, là, cela peut amener à réfléchir. Cela dit, j'ai pris soin de conditionner le tout à ce que cela ne m'engage à rien. Je ne tiens pas spécialement à bloquer toutes mes soirées pour venir ici. J'aime aussi profiter de mon canapé devant une série ou un film quelconque.

La remarque sur ma consommation d'alcool me laisse perplexe. Je veux bien que j'ai bu plusieurs verres mais tout de même. Je ne pense pas en avoir autant au point d'en avoir fini à moi seul une bouteille.

-Je suis sûr de ne pas avoir été seul à taper dans celle-ci. Je ne demande jamais de bouteilles sauf cas exceptionnel. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

Franchement, que Brazzi pense qu'à mon âge, je sois incapable de boire sans finir complètement torché, roulant par terre comme un ivrogne, est légèrement vexant.

-Coup de soleil ? On peut dire ça comme ça mais ce n'est pas l'unique chose.

Si j'ai bien compris la référence à mon nouvel associé, je ne m'étends pas davantage sur ce qui me perturbe. S'il peut être vrai que j'apprécie assez Brazzi, je ne suis pas désespéré au point d'avoir besoin d'un psy de comptoir.

Je le regarde sans mot dire alors qu'il me propose une nouvelle boisson. Allons bon, je ne vais pas refuser de gouter un nouvel alcool. Peut-être que le palais de Brazzi n'est pas si mauvais que ses sms peuvent le laisser penser. Alors qu'il me sert, je lui déclare sérieusement à voix basse :

-Je suis en train de regarder les papiers du Piada mais il manque quelques pièces. Il serait possible de les avoir ?

Conformément à ma proposition auprès de Bellandi, je commence à revoir toute l'organisation financière de la Nuova Camorra pour optimiser les affaires. Travail long et fastidieux, cela l'est davantage lorsqu'on ne me transfère pas toutes les pièces. En perfectionniste que je suis, je veux pouvoir avoir toutes les informations en main pour pouvoir faire le meilleur montage possible.

La boisson promise dans ma main, je regarde en connaisseur avant de gouter précautionneusement. Si la couleur était plus que prometteuse, je suis à nouveau déçu que mon palais ne ressente pas l'alcool, quand bien même je le finis cul sec.

-Efficace comme un radiateur ? Je ne nie pas qu'il a un gout particulièrement harmonieux mais je trouve la comparaison exagérée.

Mon ton est ouvertement perplexe face à la précédente affirmation, sans la moindre trace de moquerie à son égard. Franchement, si c'est ça son radiateur, je perplexe comment il va se débrouiller avec la boisson l'hiver prochain.
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Mar 22 Mai - 17:58

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rhythm of the night, rhythm of my life.
Sourcil haussé à la demande du plus vieux. C’est vrai, les papiers. Alcide lui a fait passer le mot quelques jours auparavant. S’il possède bien une autorisation pour ouvrir après minuit passé, il se garde de mentionner dans sa réponse qu’une partie du business de nuit se fait à l’abri des regards indiscrets : « Je peux te les amener demain au bureau, si cela te convient ? Vers dix heures ? »

L’associé ne peut qu’être au courant. C’est à ses papiers qu’il fait très certainement référence. Le bar lui rapporte quatre fois plus que ce que les prévisions financières fournies chaque année prétendent. La part du sous-sol négligée par les autorités aveugles chaque année pourrait doubler. L’optique l’intéresse fortement.

La tête reposée dans sa paume, Alfonso attend le verdict en se remémorant la toux virulente qui l’avait pris la première fois qu’il y avait goûtée. À la réflexion de l’avocat, son visage se décompose exagérément. « Tu rigoles ? C’est du bluff ! », il saisit à nouveau la bouteille afin de se servir à son tour. Pour tester ses souvenirs et s’assurer qu’il s’agit bien de son BDSM.

« Oh merda. », grogne-t-il après s’être enfilé un cul-sec ardent, sa gorge assaillit par le liquide doucereux. Lorsque le verre est brutalement reposé sur le bar, victime malgré lui de la compréhension soudaine du propriétaire, ce dernier se prononce avec faux sérieux : « Je crois savoir ce qu’il se passe, l’ami. » Il attend que Gates saisisse à son tour avant de grimacer, son amusement tout de même visible derrière son masque d’empathie. « J’aimerais pas être à ta place, Gates. Putain, résister à un Malt écossais ? Effrayant. Autant rester coincer au même niveau toute sa vie. Ça ne me dérangerait pas. »

« Faut voir le positif. Tu vas aussi pouvoir optimiser tes courses maintenant. », plaisante le consigliere en tapant sur l’épaule de son voisin de table. « Puis tout n’est pas perdu, les cuites au nectar sont toujours possibles. »
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Jeu 24 Mai - 18:46


 

 
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Julius • @Alfonso Brazzi
J'acquiesce formellement la tête lorsque Brazzi me propose un horaire pour apporter les papiers que je veux.

-Je n'ai plus mon agenda précisément en tête mais normalement c'est bon. Je me débrouillerai de toutes façons.

Ma définition de se débrouiller comprenant le fait d'avertir Caesar pour qu'il réceptionne les dits papiers si jamais je suis en rendez-vous. Je suis sûr que cela lui fera plaisir de me rendre service. Et puis, vu comment il se débrouille, je suis sûr qu'il doit déjà être au courant du passage de Brazzi. Je dois avouer qu'il est fichtrement bon pour tout savoir. Ca en est quelque part vexant alors que je me considère comme étant quelqu'un d'au courant de ce qui se passe en ville.

Brazzi finit par me sortir une production artisanale afin que je goute aux plaisirs de l'alcool. Cependant, sa réaction me le laisse perplexe.

-Pourquoi je blufferai ? Navré Brazzi mais je pense que j'ai passé l'âge à jouer à la plus grosse en terme d'alcool.

Si j'ai pu me laisser aller à ce genre de concours lorsque j'étais étudiant, cela fait des décennies que je ne l'ai pas fait. Je suis fatigué mais pas à ce point non plus, merci beaucoup !

-Ah ?

Je lui adresse un regard afin de l'inviter à me partager sa pensée. Après tout, s'il a une pensée lumineuse, ce serait bien de la partager. On est peut-être des réincarnations de dieux mais je ne lis pas encore dans les pensées.

Cependant, les explications ne me satisfassent pas. Je jette un oeil surpris vers la boisson. Je serais tenté de le remettre en question sur la nature de la boisson mais je ne suis pas assez fou pour le remettre en cause sur ce point. Je finis par avoir l'air complètement perdu lorsqu'il me parle d'économie de courses. Inspirant profondément, je repose le verre vide sur le comptoir avant de me pincer l'arrête du nez.

Pourquoi ai-je la désagréable sensation d'avoir louper une ou deux explications ? Explications que Brazzi détient visiblement et qu'il pense à tord que j'ai aussi.

-Brazzi.

Je prends une profonde inspiration pour éviter de chasser une hypothétique pensée d'un quelconque outrage. Inutile de s'énerver pour ce qui semble être de toutes évidences un quiproquo.

-Alfonso. Ma semaine a été très longue et très chargée. Sans même cela, je ne comprends strictement rien à ce que tu racontes. Pourrais-tu avoir l'obligeance de t'expliquer ? Je ne vois pas en quoi l'absence d'ébriété est à mettre sur le compte d'une économie.

Inconsciemment, je l'ai tutoyé. Quelque part, cette soudaine proximité de ma part envers son encontre traduit mon envie -non mon besoin- d'en savoir plus. Je sais que Brazzi a les réponses et je les veux. Mais est-ce que je veux vraiment savoir ? Ca c'est une autre question dont je ne suis pas certain de savoir la réponse.
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Lun 28 Mai - 19:55

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rhythm of the night, rhythm of my life.
Débit de paroles qui se freine lorsque du coin de l’œil, Brazzi voit son partenaire se pincer l’arête du nez. Langue qui se coince et regard inquisiteur. Déjà exaspéré ? Et lui qui pensait qu’il n’y avait que Llewellyn pour ne plus le supporter au bout d’à peine un quart d’heure. Vient-il de dépasser son ancien record ? Ses yeux happent l’horloge discrète, dissimulée à droite des étagères garnies de boissons variées. Mince, c’est vrai. Elle ne fonctionne plus.

Lorsque Gates prononce son prénom, ses pupilles font le chemin inverse. Il met un peu plus de temps qu’il en aurait normalement eu besoin pour interpréter l’avocat. Sûrement parce que son verre n’est pas le premier de la soirée et que les discussions joyeuses dans son dos ont intercepté quelques bouts de paroles. Qu’est-ce que Gates ne comprend pas, au juste ? Qu’a-t-il dit qu’un primus de sa trempe ne pourrait concev- oh.

« Oh ! », son exclamation claque comme les doigts d'un djinn, « Tu n’es pas au courant ! » Evidemment. Certains stades font plus de bruits que d’autres. Le premier éveil, le second. D’autres comme celui-ci sont relayés au second plan. Il comprend Alfonso. S'il n'avait pas passé la majeur partie de sa vie au côté des bandits italiens, il n'en aurait jamais eu vent.

« Eh bien, je ne peux pas te blâmer. J’aurais jamais su si ce n’était pas par la Nuova Camorra. » Il aurait préféré ne jamais savoir. Pour ne pas avoir à plisser les yeux à chaque gorgée, en attendant la sentence de son palais. Remarquant que l’avocat est à deux doigts de perdre patience, il continue, clément. « Mais puisque tu le demandes… » Son verre rejoint son voisin sur le bois ébène du comptoir. « Disons… Qu’à partir d’un certain stade, certains mets et breuvages n’ont plus tellement d’effets sur nous, si ce n’est plus du tout. Les meilleurs comme les pires. Tu vois ce que je veux dire ? » Clin d’œil au plus vieux. Les meilleurs parce qu’il y a longtemps qu’il a cessé de considérer les effets de l’alcool sur sa personne comme néfastes. Quel piètre Dionysos il ferait s’il pensait l’inverse. « Plus besoin de s’inquiéter de mourir empoisonner par une ex-femme ou par un Némésis.» Quoi que dans certains cas les deux ne sont pas tellement différents. Il ricane à la pensée prononcée qui suit : « Je plains la personne qui aurait en plus de ça le malheur de tomber sur madame Vengeance. T’imagines un peu ? Quelle poisse. »
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Sam 2 Juin - 11:51


 

 
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Julius • @Alfonso Brazzi
Lorsque je lui demande des explications, Brazzi met quelques secondes à réagir que je ne suis pas au courant de quoi il parle. Sa remarque me provoque un sursaut d'orgueil. C'est plaisant de savoir que je suis considéré comme étant quelqu'un de généralement au courant même si ce n'est pas le cas sur ce point précis.

-N'est-ce pas ce que je viens de dire ?

J'ai toutefois prononcé les mots de mauvaises grâces. Après tout, je n'ai jamais été trop friand de reconnaître mon ignorance et de l'avouer. Dans une affaire, le fait d'ignorer un point précis de droit peut nous mener à notre perte, à moi et à mon client. Je préfère donc m'instruire autant que je peux avant de débuter un procès.

Lorsqu'il évoque publiquement la Nuova Camorra, je ne peux m'empêcher de me retourner pour essayer de voir si on est pas écouté. Même si je pense qu'Alfonso n'est pas forcément du genre suicidaire à ce sujet, je ne peux m'empêcher d'être nerveux que des indésirables nous entendent.

Cependant, ma nervosité fait place presque aussitôt à de la stupeur lorsque je comprends ce qu'il implique. En réaction à ma stupeur, mon souffle.

-Tu veux dire...

Je me frotte les yeux tellement que je peine à y croire. C'est beaucoup trop dingue pour que je puisse y croire sans preuve.

-Tu veux dire que si je buvais une bouteille sur le champ, je n'aurais strictement aucun effet ?

Non pas que je sois un alcoolique, seulement, pour mon travail, je suis souvent amené à avoir des déjeuners d'affaires. Il va falloir que j'adopte toute une nouvelle série de comportement pour éviter qu'on pense que mon comportement a changé.

-Et pour la nourriture, je n'ai pas remarqué de différences dans le gout. Je suppose que je peux continuer à en manger malgré tout ?

Lorsqu'il m'avoue que je ne serais plus sensible aux poisons, je ne retiens pas une remarque sarcastique :

-Autant je suis prêt à envisager de me prendre une cuite monstrueuse ou une indigestion monumentale, autant je passe mon tour sur tenter des poisons sur moi. J'aimerai éviter la case centre anti-poison si cela n'est pas aussi efficace que ça.

Mon regard est sérieux. Oui, je suis prêt à tenter ce que je viens de dire plus haut pour m'éviter des ennuis plus tard car je me suis pris pour un dieu alors que je reste mortel. Le retour de bâtons que je me suis pris lorsque j'ai eu conscience d'être Arès a été suffisamment violent pour ne pas m'inciter à recommencer et à être prudent à ce sujet.

-Mais bon, si c'est effectivement le cas, je reconnais que cela peut avoir certains aspects pratiques.

Après tout, je serais stupide de ne pas me réjouir d'une telle protection.

Lorsqu'il parle de vengeance, je ne peux m'empêcher de sourire de manière sarcastique lorsque je lui fais une confidence :

-La vengeance ne vient pas d'un unique dieu, Alfonso. Arès est le garant des serments.

De combien de personnes me suis-je vengé par le passé car elles m'ont porté ombrage ? Un certain nombre qui regrette aujourd'hui de l'avoir fait. Non, définitivement, il n'est pas bon de venir chercher querelle à Arès.

-Enfin bref.

Malgré les révélations, je prends mon verre en main. Celui-ci demeure cependant vide alors que je réfléchis rapidement à ce que je viens d'apprendre.

-De toutes façons, ce que tu viens de m'apprendre ne change rien pour moi. Je vais peut-être devoir avoir une période d'adaptation mais je vais continuer à garder mes habitudes actuelles.

Maintenant que je le dis à haute voix, mon intuition de ce que je ferais se transforme en certitude. Oui, cela sera plus sûr pour moi.

-Et puis d'ailleurs, comment ça se fait que ce soit maintenant et pas plus tôt ?

Véritable interrogation pour moi. Cela fait plusieurs décennies que je sais être Arès et je n'avais pas connu de bouleversement jusqu'à aujourd'hui. Pourquoi maintenant ?

-Puis-je compter sur toi pour ne pas ébruiter l'information ? Je me doute que certaines personnes finiront par être dans la confidence mais j'aimerai que leur nombre soit limité.

Parmi ses personnes, je me doute que Bellandi en fera parti. Caesar aussi au vu de comment il parvient toujours à tout savoir.

Pensant à lui, je me remémore la conversation que nous avons eu il y a quelques jours. Soudainement, au vu de ma récente découverte, je ne peux m'empêcher de demander :

-Sais-tu si je suis le seul dans ce cas présent ? Que ce soit parmi nous ou parmi les autres ?

Intérieurement, j'espère égoïstement être le seul dans ce cas précis à Arcadia. Mais cela me paraît peu probable.
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Sam 9 Juin - 5:25

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« Bingo l’ami, c’est bien ça. T’auras sûrement une envie colossale de pisser, mais c’est tout. Tu peux essayer si tu veux. Les toilettes sont à ta droite. » Il n’était pas vraiment sûr de ce qu’il avait répondu sur ce coup. Allez demander à un sénior divin si sa vessie est devenue un puits sans fond, vous. Son audace à lui a des limites lorsqu’il n’est pas sujet à ses vices. Mince, venait-il de se contredire ?

« Tu peux continuer à manger. Je continuerais si j’étais toi. Je ne peux pas imaginer ma vie sans cannoli fondant sous le palais. », avait-t-il déclaré suite aux interrogations de son aîné. Cette capacité divine ressemblait d’avantage à une malédiction pour quiconque tenait un bar ou un restaurant des plus communs. Heureusement que les évolutions ne se faisaient pas toute en même temps et qu’Arcadia jouissait aussi de son bon lot de mortels. Bonjour le chiffre d’affaire, sinon.
Peut-être serait-il épargné, lui qui appréciait voir le monde tourner. Peut-être que c’était dans la tête, que le mécanisme obéissait aux interprétations de leur patron. Après tout, le premier Dionysos se mettait bien des races au vin. Le bougre n’avait rien à gagner. Même son hybris, aussi lié à l’intoxication soit-il, ne disparaîtrait pas aussi facilement. Dommage.

« Motus et bouche cousue. », avait-t-il finalement lâché en accompagnant ses paroles du geste adéquat. Alcide était l’exception. Quiconque d’autre l’apprendrait, le barbu n’en serait garant.

« Vrai. », il pouffa à la remarque de Gates. La vengeance coulait dans leurs veines, subsistait dans leur nature. Lui-même y pensait asez régulièrement. Combien de fois un éternel avait pourri un mortel de némésis et de misères pour une désobligeance égoïste. Bien trop souvent jalousie celée derrière des airs de vengeance si vous vouliez son avis. Même si Arès n’était que peu concerné par cette affirmation : un humain avait rarement été plus que le dieu de la guerre. La vengeance chez Arès n’avait jamais d’arrières pensés. Elle était pure, même si démesurée. Mais ce n’est certainement pas lui qui allait lui balancer cela au visage.
Si Alfonso avait quelque-chose à apprendre de sa propre part divine, c’était que les humains étaient de bien meilleurs compagnons que sa parenté. Même s’ils avaient cette fâcheuse tendance à mourir trop vite.

Depuis que la conversation a commencé, l’étage s’est vidé. Quelques âmes demeurent aux tables, un verre gracieux pour seule compagnie. L’étage supérieur est inaccessible, barré par une chaîne dorée.

« Eh bien, j’en connais quelques-uns. Les plus anciens sont les touchés, naturellement. À force d’observer les allées et venues, j’ai remarqué que certains ne s’arrêtaient jamais à cet étage. Santoni, Sahran, l’ainé des frères Hill, Troisi. Sûrement d’autres. » Il se garde d’en dire trop, balance quelques noms, pioche dans les évidences. « Les rouges en comptent quelques-uns aussi. Aleksandrova, pour sûr. Si ses deux chiens de garde ne sont pas encore touchés, ils le seront bientôt. » Il pense un moment à Yuliya. La beauté froide avait-elle été touchée par le Richebourg lors de leur dernier entrevu ?
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Sam 9 Juin - 11:09


 

 
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Julius • @Alfonso Brazzi
Aussi étrange que cela puisse paraître, j'éclate de rire à la remarque concernant ma désormais consommation d'alcool. J'aurais pu prendre ombrage de sa remarque mais en réalité, elle m'amuse.

-Je suis sincèrement touché par ta prévention, Alfonso. Mais ne t'inquiètes pas pour moi, le jour où je tenterai cela, je ne manquerai pas de le faire ici pour que tu puisses y participer !

Je crois que la réincarnation de Dionysos m'en aurait voulu si je ne l'avais pas invité à cette sauterie alcoolisée que j'envisage dans un futur proche. Et puis, si je ne suis effectivement pas immunisé à l'alcool, je peux au moins espérer que quelqu'un m'évitera un danger mortel. Cependant, cette pensée sonne horriblement fausse car je suis intérieurement convaincu que je ne pourrais plus jamais m'enivrer de cette façon.

-Et je compte bien continuer à manger. Cela poserait trop de questions si, en dîner d'affaire, je ne mangeais pas. Je ne suis pas comme cet abruti cinématographique devant lequel toutes les gamines ont fantasmé il y a quelques années.

Nan mais quelle idée de ne rien manger devant témoins en permanence. Cela attire forcément les questions. Et je ne veux pas de questions à ce sujet.

-Par contre, je reconnais que je n'ai jamais eu la chance de manger de succulents cannolis. Les chefs de l'elysium heights ne sont pas forcément branchés cuisine italienne.

Ce n'est forcément un secret que la plupart de mes dîners d'affaires ont lieu dans les coins huppés d'Arcadia. Cela serait désolant que mes clients veulent discuter autour d'un kebab miteux alors qu'ils me payent de plusieurs zéros avant la virgule. Néanmoins, ma remarque sur la cuisine italienne est faite sur le ton d'une demande de recommandation. Après tout, peut-être qu'Alfonso connaît une bonne adresse et qu'il pourrait me la partager ? Si cela se trouve, je pourrais d'ailleurs conjugué la découverte gustative avec l'accompagnement de mon travail pour Bellandi. L'idée est plutôt alléchante présentée de cette façon.

Si un sourire satisfait a fleuri sur mes lèvres à son accord concernant ma demande de taire mon nouveau statut, celui-ci disparaît progressivement lorsque je l'entends dire que je ne suis pas le seul dans ce cas. J'aurais aimé avoir la satisfaction d'être le seul. Peut-être pour la prochaine fois ?

Mon verre est vide dans ma main alors que je repense à la liste de noms qu'il vient de me donner. Aucun de ces noms ne me disent quelque chose. En revanche, je note l’animosité dans la voix d'Alfonso en parlant de la Bratva. Quelque part, je suis content que Caesar m'ait parlé de la Bratva en début de semaine. Autrement, je n'aurais pas compris grand chose.

-Effectivement, cela fait quelques personnes.

Mes doigts pianotent sur le buffet alors que mon esprit s'agite. Finalement, un sourire satisfait fleurit sur mon visage.

-Enfin, du moment que je sois au-dessus des autres divinités guerrières, je crois que je pourrais survivre.

Ces paroles prononcés sont un écho inconscient à la première vie d'Arès. La jalousie et l'affrontement qui a animé le dieu avec sa sœur Athéna sont célèbres dans tous les mythes. Même si on ne peut s'y fier totalement, une part de vérité se cache dans les récits.

-Et si ce n'est le cas... Peut-être serait-il bon de réduire cette concurrence ?

Mon ton est badin alors que j'évoque cette possibilité. A nouveau, mes paroles sont l'écho de cette première vie divine d'Arès, toujours en compétition pour être considéré comme le Dieu de la Guerre.

-Rappeler qui sont les dieux en somme.

Alors que je suis plongé dans mes pensées, je n'ai pas regardé un instant Alfonso. Sans vraiment le remarquer, le dieu dont je suis la réincarnation s'est exprimé avec force dans mes mots tranquilles. Au loin, une guerre s'annonce et Arès ne peut y rester insensible. Il a vécu pour cela et il se tiendra prêt pour rappeler à tous qu'il est le fléau des Hommes, le seul et unique dieu de la Guerre qui mérite qu'on se prosterne devant lui.

-Enfin, rien ne sert de se hâter sauf si on veut se perdre par manque d'imprudence.

Car c'est là tout notre drame : nous sommes les élus d'être divin mais nous demeurons mortels. Et le moindre orgueil démesuré pourra nous précipiter sans le moindre remord dans les limbes. C'est une perspective qui ne m'enchante que peu, je dois l'admettre.
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Lun 3 Sep - 10:36

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julius & alfonso

rhythm of the night, rhythm of my life.
Les échanges vont bon train entre les deux olympiens et Alfonso ne peut s’empêcher de sourire lorsque l’avocat suggère de réduire la concurrence.

Au bout d’un moment, un serveur au nœud papillon arrangé en vitesse passe la porte rehaussée d’un STAFF avec appréhension, ses joues marquées par l’effort inconnu, ses lèvres plus écarlates qu’à l’accoutumé. « Monsieur Brazzi, uh… quelqu’un vous demande en bas. », le garçon chuchote presque, comme si la demande était plus profonde qu’elle n’y paraissait. Avec un peu d’attention, on entendrait même des gloussements féminins derrière la porte. Le désigné lève des sourcils bien heureux à son partenaire de conversation qui soupire et lève les yeux au ciel. « Merci Adrian, tu peux disposer. »  Le patron des satyres tend une main amicale à l’associé. « Je crains que le devoir m’appelle, Gates. Tout sera sur ton bureau demain matin, comme convenu. Sur, ce. Passe une bonne soirée l'ami. » Dernier clin d’œil de la part du consigliere qui disparaît dans l’intimité des sous-sols.

Le lendemain, la promesse est tenue. Tous les documents demandés reposent sur le bureau du dieu de la guerre, soit la quasi-totalité des archives économiques du Piada Bar, de ses sorties d’argent à ses rentrées depuis sa création. En plus de ça, quelques cartes de restaurants de Little Italy fréquentés par l'hédoniste et une lourde pochette surplombée d’un cœur au feutre rouge. Contenu varié sous le kraft brun : profils, adresses et photographies de quelques divins indésirables au stade avancé, comme demandé.

Et pas loin, enroulé de ruban doré sur le siège de l’avocat, une bouteille du meilleur Nectar d’Arcadia, pour inaugurer son passage de stade dans la joie et la bonne humeur.

(c) DΛNDELION
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free your mind (and join us) » julius & alfonso - Lun 3 Sep - 20:41


 

 
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Julius • @Alfonso Brazzi
Décidément, je ne pensais que ma soirée allait se dérouler de cette façon. Ce que j'y ai appris me donne énormément matière à réfléchir. J'aurais aimé pouvoir continuer discuter avec lui mais visiblement, le propriétaire du Piada est appelé ailleurs. Je fais un geste de la main pour le saluer mais aussi lui signifier que je ne le retiens pas.

-Pas de soucis. Ce fut un plaisir.

Mes paroles sont sincères. Brazzi, tu n'imagines pas à quel point tu m'as donné à réfléchir. Je le regarde s'éloigner avant de me perdre quelques instants dans mes pensées. Cela faisait si longtemps que j'avais abandonné l'idée de m'élever plus haut. J'étais même devenu convaincu à mon âge que je ne serais jamais plus. Mais en fait si. C'est tellement inespéré que je suis frustré de savoir que d'autres n'ont pas eu à attendre autant que moi. Interrompant le cours de mes pensées, je me décide à quitter le bar afin d'aller réfléchir dans un lieu plus calme.

***

Le lendemain, à mon cabinet, j'ai la satisfaction d'avoir les éléments demandés à Brazzi. Je jette un rapide coup d'oeil avant de les ranger précautionneusement dans mon sac pour les détailler plus en profondeur chez moi. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de secouer la tête en voyant une bouteille sur mon siège.

Non mais il joue à quoi Brazzi ? Il avait pas l'air d'avoir trop d'alcool dans le sang quand il m'a donné ses réjouissantes nouvelles pourtant. Sa logique me laisse perplexe. Cependant, je ne suis pas du genre à refuser une bouteille quelle qu'elle soit. Elle saura donc trouver sa place dans ma réserve. Mais de là à la gouter un vin dont je ne ressens plus les effets ? Pas aujourd'hui. Peut-être un autre jour.

FIN
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