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Die wild - Mar 22 Mai - 16:12



Die wild



Le bruit des cris remplit l’air, semble le faire vibrer, en communion avec les rires. L’assemblée se tient au centre d’une église désaffectée, qui a perdu ses fidèles il y a bien longtemps. Le toit a été ouvert, les débris nettoyés, les sièges dépoussiérés. L’endroit est utilisé depuis des années pour pratiquer les rites de la Calavera, souvent sanglants, toujours bruyants. Si certains, au début, ont refusé de se rendre à ces célébrations, réfutant l’utilisation d’un lien anciennement sacré par une autre religion, ils ont vite mis leurs scrupules de côté quand les sacrifices ont commencé, apportant puissance et énergie aux personnes présentes et choisies par les organisateurs de la cérémonie.

On pourrait prendre l’évènement pour une fête du quartier si on ne connaissait pas mieux Delray Hollow, si la Calavera ne pratiquait pas ses sacrifices sauvages de temps en temps, quand le ciel est dégagé, quand l’air est frais. Quand le contexte l’exige, que les rangs bouillonnent et s’agitent. Les gradés regardent depuis des semaines les hommes gronder, les dieux se poser des questions. La menace matérialisée par le massacre des oracles n’est pas partie avec les jours. Et si les sacrifices ont le mérite de faire passer un message, autant à ceux qui en bénéficient qu’aux opposants, ils ont une autre fonction, tout aussi utile.

Les traditions millénaires sont restées et celle d’épuiser le sacrifié n’est jamais partie. Sorte de catharsis collective, les paris vont bon train alors que deux hommes se tournent autour dans le cercle principal. Il n’est guère difficile de voir les membres tremblants et les yeux fous de rage. Joaquin se doute que certains membres de l’assemblée ne se privent pas d’utiliser leur pouvoir sur les pauvres hommes. Il s’en fout.

Ils crèveront tous les deux. Pas officiellement, bien sûr. Le gagnant est censé survivre, gagner le respect des hispaniques. Ce n’est qu’un mensonge. Joaquin a déjà choisi le sacrifié. Celui le plus fort, le plus robuste, le plus agile. Le plus noble. Fils d’un politique de la ville en mal d’être, croyant pouvoir exister en dehors de l’ombre de son père. Grave erreur venant de cet homme ayant à peine  vingt-cinq ans. Il va mourir précisément à cause de sa filiation. Il est encore certain de gagner et de vivre.

Ça ferait presque rire Buluc Chabtan. Le dieu frémit sous la peau du mortel, se lèche les lèvres, hurle de joie. Les voilà tels qu’il les aime, les sacrifices. Quand le cœur est arraché, la vie prise et la gloire acquise. Il regrette le temps où le sacrificateur devait entrer en transe pour mieux communiquer avec les dieux. Parait-il que maintenant qu’ils ont les divinités directement dans la peau, ils n’ont plus besoin de faire ça. Parait-il que les commandante craignent une attaque qu’ils ne pourraient pas parer. Le temps des bonnes manières se perd.

© TITANIA



SACRIFICE:
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Die wild - Dim 27 Mai - 3:27

Le sang appelle le sang. Il connaît le scénario à force, Reyes. Sept ans que ce dernier se répète. Si bien qu’il sait parfaitement quand disparaître, à quel moment le spectacle n’est plus fait pour lui, dépasse la petitesse de sa nature.

Alors quand un énième coup de poing fait valser l’un des combattants hors de l’arène formée par les silhouettes divines, que le gladiateur éreinté s’échoue contre un corps qui le repousse sur son adversaire, le guatémaltèque pose son verre et donne une tape amicale sur l’épaule de son voisin. « J’vais garder les portes. », marmonne-t-il, une future promesse cancéreuse déjà glissée entre ses lèvres rugueuses. La voilà, son excuse. J’vais garder les portes, fumer une clope, deux, trois, quatre, et quand je reviendrai ce sera trop tard. Mince alors, dommage. On se refait ça la prochaine fois ?

Comme s’il n’y avait pas suffisamment de gros bras à l’intérieur pour se charger d’un possible indésirable. D’un sacrifice de plus. Avec la chance qu’il a, c’est à leur place qu’il se retrouvera dans quelques années, à se donner en spectacle devant des divinités passionnées pour vivre quelques minutes de plus et crever le cœur battant. Ou pire.

Les lourdes portes en bois grincent sur son passage et ne se ferment complètement que lorsque son derrière est posé sur les marches en pierre. Pas une âme à proximité, quelques banderoles déchirées et lessivées par la pluie se promènent sur le sol au gré du vent. La fumée de sa cigarette emprunte le même chemin. Reyes fait vite le parallèle avec la fête de la semaine dernière à l’Esperanza. Lui qui tirait la gueule regrette. Il aurait dû danser avec les gosses, sourire, garder sa mauvaise humeur pour aujourd’hui.

Mais qu’est-ce qu’il fait là, lui, l’humain maudit ? Pas grand-chose en vérité. Il attend. Parce qu’il a besoin qu’on lui confirme une directive, qu’on lui communique un nom et des informations pour le prochain coup de sa team. Costilla se fout pertinemment que le sargento sèche les rituels depuis des années. Serait même étonné de le voir ici et comprendrait vite qu’il n’est pas venu admirer le sang se mêler à l’eau bénite sur la scène sacrée.

Ça l’a rendu malade, Reyes, la première fois qu’il y a assistée. L’étranger n'avait ni tué, ni été directement témoin d’un meurtre à l’époque. Il en a fait des cauchemars pendant des semaines, même aujourd’hui ils lui reviennent de temps à autre. Il se doute qu’y assister lui tirera quelque-chose de plus qu’une grimace maintenant. Parce que les sacrifiés et les assassiner ne sont jamais véritablement innocents. C’est plus facile lorsqu'il a quelque-chose à leur reprocher. Quand ôter la vie signifie en sauver d’autres. C’est pour ça qu’il n’hésite jamais en mission. Mort rapide, victime coupable, tâche accomplie, fin. Suivant.

Les portes grincent à nouveau et laissent passer quelques éclats de voix enthousiastes pour les ravaler aussitôt. Reyes ne tourne pas la tête mais se prononce quand même, feintant l'intérêt : « Ils sont toujours debout ? »
(c) DΛNDELION


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Die wild - Lun 25 Juin - 17:10

die wild
If I (n)ever get sober, fuck it


Les cris font vibrer l'air, violents, forts, animaux. La foule hurle d'une seule voix, tente de faire trembler la terre entière, pour un peu plus de puissance, un peu plus de pouvoir. Cela ne dérange pas Divina, qui, au contraire, est la première à s'égosiller. Elle gueule, s'y donne à coeur joie ; le moindre crachat de sang la fait rugir, promesse de pouvoir et d’avenir. Elle est fébrile, elle adore ça, ce mouvement de foule, ce sang, les insultes en espagnol lancées de tous les côtés, et surtout, l’abus flagrant d’alcool. La latina le sent partout autour d’elle, presque glissant sur son corps, ce divin breuvage. Elle le sent et en veut toujours plus. Divina sait parfaitement bien ce qu’il va se passer : pas un seul gagnant, en tout cas, pas un qui se trouve sur la piste. Les gagnants, ce seront les dieux, toujours plus puissants.

Du coin de l’œil, elle voit les portes s’ouvrir et se referme, reconnait très vite le profil de l’humain de la bande. L’homme au grand cœur, à la grande famille, le non-dieu qui ne tirerait rien du tout de ce jeu cruellement amusant. Elle le suit du regard jusqu’à ce qu’un batard la bouscule. Elle gronde, le repousse un peu plus fort avant de s’éloigner de la foule. La déesse lança un regard au maitre de cérémonie, celui qui l’avait mis à la place qu’elle occupait désormais, sa soif de pouvoir très légèrement étanchée. Elle hoche la tête presque imperceptiblement avant de suivre les pas de cet humain au nom mentholé.
Elle ouvre la porte, vois la fumée avant de voir l’homme. « Ils sont toujours debout ? » et Divina sourit, elle le reconnait bien, faux intérêts, faux sourires. « En tout cas, plus que toi, papi. Allez, tu termines ta cigarette et on y retourne, aguafiestas. Tu vas te tuer les poumons, et j’en connais qui ne seront pas contents… »

(c) icons: BELLA CIAO

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Die wild - Lun 13 Aoû - 22:35


nevermind

" Names so deep and
Names so true
They’re blood to me
They’re dust to you"
SING




Sacrifice. La simple évocation du mot fait bouillir mon sang et me fait lécher mes babines. Sacrifice. Comme une ode aux Anciens, une ritournelle incessante et brûlante qui fait péter les coeurs et plombe les âmes. Sacrifice. Le mot chante dans ta tête Alejandro, tu souris, tu exultes rien qu'à l'idée de voir. Ça faisait longtemps tient, que t’avais pas assisté à un combat comme simple témoin et non comme acteur. Mais bon, les accidents ça arrive, un coup de dextre et le sacrifice sera multiple.

La rage se fait sentir dans les souffles et les cris des membres de la Calavera. Il ya les soldats, les sicarios, des hommes et des femmes lambdas, là pour regarder et apprécier le spectacle. Le lieu est connu et pourtant personne n’ose dire quelque chose ou arrêter le duel qui s’annonce bien plus sanglant qu’on ne l’imagine. Positionné sur le côté de la zone de combat, mes prunelles sont dardées sur les combattants, suivant de près leurs pieds, s’amusant de leurs erreurs et de la fierté de celui qui se croit plus fort car juste plus doué sur l'instant. J’étouffe un rire, conscient que malgré la finalité du combat, les deux vont clamser. Buluc Chabtan aime les sacrifices, pas les combats clandestins où l’un meurt et l’autre survi. À l’intérieur de ma carcasse, Ah Puch, lui, s’amuse a décortiquer le ballet bouillant. Chaque geste, chaque mouvement, chaque petit bout de peau qui rougit sous les coups, le dieu de la mort s’en délecte et n’a qu’une hâte, toucher le derme pour l’écarter et regarder ce qui se passe dessous.
De l’autre côté de l’arène, je perçois @Divina Rodriguez qui rugit comme une lionne, absorbée, acculée par la rage et le plaisir de voir des hommes clamser sous ses yeux. Elle est mignonne, petite choupette aux airs de gamine et à la descente pas du toute enfantine.  

Bam.

Le dueliste totalement hagard vient de me foncer dessus en reculant un peu trop loin. Quadriceps bandés, je plante mes doigts sur les flancs du pauvre combattant, qui pense surement que j'vais l'aider à repartir dans l'arène. Erreur, c'est pour lui arracher un bout de viande au passage que je titille sa chair. Dommage pour toi, hijo de la putà, t’es tombé sur la mauvaise personne. Le repoussant dans la fosse aux emmerdes, le côté du côté droit entaillé et pendant sous le coup de lame, j’lui sers un large sourire avec un  « De nada ! » beaucoup trop fort et enthousiaste. Je recule enfin et cherche une autre activité pour compartimenter Ah Puch qui bouillonne de toucher plus qu'un simple bout de flanc.

Au fond, je vois @Joaquin Costilla qui doit se délecter du spectacle, tout comme Buluc Chabtan. Allez l’ennuyer ou le laisser tranquilou-pilou en mode « Joaking ? » …. Ouais, laissons-le se délecter du combat, si ça lui arrache un sourire, ce sera déjà pas mal ! Mais allons quand même le saluer, histoire de…. Ouais, okey, un peu pour le faire chier.

« Tu t’amuses hermano ?"

Que je lui balance en arrivant à ses côtés. Mon frère, mon ami. Mon Commandante.


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Die wild - Mar 14 Aoû - 0:09



Die wild




Surtout, surtout ne pas fermer les yeux.
Elle ne pouvait pas se le permettre, sa fierté était en jeu.
Elle ne devait pas céder et tenir coûte que coûte, en dépit des larmes brûlantes qui menaçaient de s'écouler.

Tant pis, trop tard. Elle avait faibli et l'obscurité effaça le temps d'un instant ce qui se déroulait sous ses yeux.

Fuck. Dormir les yeux ouverts était dur.

Elle avait encore échoué ce soir mais ce n'était que partie remise. Elle maîtriserait ce talent ultime avant de mourir.
C'était dans ces situations, et lors des cours soporifiques à 8h, que ce don aurait été utile.

Voilà donc les « fêtes » de la Calavera.

Un événement qu'elle ne pouvait pas manquer, qu'ils avaient dit. Une obligation de la plus haute importance, qu'ils avaient insisté, goguenards, la défiant de se défiler.
Elle ne savait pas à quoi elle s'était attendu.

À rien, en toute honnêteté, mais si elle s'était donné la peine de s'attendre à quelque chose, ça aurait été plus ou moins proche.
La Calavera était bien l'un des seuls endroits où les scénarios dérangeants que son cerveau vomissait étaient une réalité envisageable.

L'église ébranlée tremble sous les rugissements de ses occupants, obnubilés par les deux combattants, - l'un d'eux lui dit d'ailleurs quelque chose, elle est persuadée de l'avoir vu à la fac mais dans quel cours ? - et alors qu'elle contemple les risques d'effondrement, son regard, en même temps qu'un objet non identifié, tombe sur ses pieds.

Non contents de lui avoir dégueulassé ses sneakers rose poudre à force de lui marcher sur les pieds, voilà qu'elle se prenait... des bouts de gens ?
Le suède était foutu, ça allait lui coûter une blinde en pressing.

D'un mouvement sec du pied, elle envoya voler le morceau de chair dans la foule – oopsie madame qui a récupéré ça dans ses cheveux (@Divina Rodriguez)– et se dirigea vers la sortie.

Alors qu'elle tentait de se frayer un chemin à travers la masse humaine vibrante pour s'éloigner un peu de la scène sanglante, histoire d'éviter d'autres objets volants identifiés à regret, son regard croisa celui du Patron et du seul commandant qu'elle appréciait.

Ils étaient si mignons. (@Joaquin Costilla @Alejandro Flores )

Avec l'air le plus innocent du monde, celui qui ne disait pas du tout « Oui, la 4G pue ici, je me casse, si Reyes (@Reyes Montijo) peut se tirer alors moi aussi, #HumansUnite », elle leur envoya un baiser de la main suivi d'un cœur formé par ses doigts.

Promis, je reste, si, si.  

© TITANIA



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