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LUNATICS - Rae&Blue

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LUNATICS - Rae&Blue - Lun 11 Juin - 17:00

Oh, we got bills. We got taxes. We got dreams. We need satisfaction.
The old tell the youth, "Do exactly what you're told" .The day the youth might listen is the day the youth grows old. The youth need the money, there's no such thing as enough. But the old know that money ain't gon' give them what they wan.

We got dreams

Les enragées sur la piste défilent, pareilles à un vent d'ouest fébrile et terrible. Diverses tâches multicolores floues passent devant tes prunelles concentrées. T’ignores les bras et les mains qui te touchent et te frôlent. Tu délaisses les passants qui te saluent, te « félicitant » pour ta convalescence. Comme si t’y pouvais vraiment quelque chose, toi. Le cynisme pullule au bout de ta langue et tu le retiens avec amertume. Une telle rage ne te ressemble pas. Tes doigts accrochent quelques billets avec discrétion. Les paris sont courants mais illégaux, inutile de te faire choper stupidement. Le numéro 4 percute l’adversaire estampillée d’un 2 avec tellement de force qu’une confrontation est pratiquement inévitable. Du coin de l’œil, tu distingues le gardien accrocher son sifflet, prêt à entrer en piste pour séparer les deux furibondes. La foule est en alerte, le souffle coupée, prête à encourager une éventuelle démonstration de sauvagerie toute féminine. Mais les deux comparses se mettent juste des bâtons dans les roues pour reprendre la course et emporter la bataille. Quelques badauds derrière toi s’essoufflent et se dégonflent comme des ballons de baudruche. Un miasme de déception coule sur tes épaules tandis que tu ranges discrètement les billets dans ta poche, un sourire au coin de tes lippes satisfaites. La soirée est vraiment bonne.

Quelques minutes plus tard à peine, les deux mêmes joueuses se font alerter pour un back block et tu hurles dans la foule pour dire à l’une des filles de ton équipe de rattraper la course. Une joueuse en moins te coûte déjà quelques billets. Les cris continuent au moment où la joueuse 3 effectue un mouvement de travers, à deux doigts de couper la piste. Tu serres les dents, t’accrochent aux délimitations à t’en bousiller les côtes et beugle contre l’équipe adverse. L’adrénaline du moment est un véritable carburant. Bon dieu, que ça t’avait manqué. Un sourire jovial étire tout de même tes babines retroussées malgré tes propos incendiaires.

« - PLIE TES GENOUX ET ARRETE DE CROISER TES BRAS, AMANDA ! TU PERDS TON ELAN ! tu brailles entre tes mains jointes pour porter ta voix éraillée.

Tu vas perdre tout ton putain de pognon.

****

T’as gagné le gros lot.

Près d’une moitié de cadran plus tard, tu sifflotes en triant tes billets à l’air libre. L’air frais fouette ta nuque et t’inspires pour mieux profiter de la fraîcheur en ce début de soirée. T’évites de songer à toutes ces petites choses insolites qui changent ton nouveau quotidien. Plus rien n’est comme avant. Tu le sais, tu le sens, et tu le rejettes catégoriquement. Ca te transcende de part en part, dans chacune de tes veinules. Ca fourmille. Gratte. Hurle. Implore. Mais toi, tu préfères nier et oublier toutes ces petites étrangetés qui s’accumulent depuis ton trop long et trop profond sommeil. D’ailleurs, depuis, tu ne dors presque plus. La ruelle adjacente pue la bière et la pisse, mais t’en as rien à cirer. Tes prunelles ne distinguent que l’argent qui va te permettre de payer ton loyer en temps et en heure, et c’est tout ce que tu vois. Tout ce qui compte. T’en as pratiquement des dollars qui dansent dans tes iris. Tu t’apprêtes à ranger la monnaie, soudainement prise d’un instinct sauvage et tardif. Dans ce coin craignos, n’importe qui pourrait venir te voler ton gain. A peine ta main s’enfonce dans ta poche que le bras relié à ton cul se retrouve empoigné par une grosse patte. Avec bien trop de fermeté pour être un geste teinté d'innocence.

Ca hurle, ça grésille, ça gratte.

Un volte-face plus tard et un cri de rage strident, le type se retrouve deux mètres plus loin, projeté par le plat de ton pied rageur. Tu papillonnes, te redresse sur tes petites guibolles élancées et écarquille les mirettes alors que le type tente tant bien que mal de trouver un appuie dans le tas de planches écrasées sous ses fesses. Passés le « Oh bah merde alors ! » tu reprends tes esprits et lui fonce dessus pour l’agripper par le col, animée d’une nouvelle rage tout animale.

Ca bouille, ça gonfle, ça t’obsède.

- Tu me veux quoi, hein ?! Répond ?

T’es paranoïaque, Bleuenn. Ce type voulait probablement te demander une simple cigarette. Il t’a juste pris à revers par erreur, sûrement trop soul pour réaliser son geste pas si anodin. Et toi, tu le secoues comme un prunier alors qu’il jette sur toi un regard complètement affolé et agar. T’as l’air d’une dégénérée.

- J-J’suis désolé, ok ? C’est juste que cette fille là-bas m’a filé du fric pour vous faire peur et… Et laissez-moi partir, j’vous causerai plus de problèmes, juré !

Fille ? Là-bas ? Tu te redresses et abandonne l’homme à terre pour faire trois pas en arrière, avisant un petit groupe d’hommes et de femmes. T’y vois rien. Des filles, y en a à la pelle. Ca peut être n'importe qui. Tu te retournes pour aller engueuler l’impudent, mais réalise que tu viens probablement de te faire avoir lorsque tu vois le tas de bois écrasés délaissé. Tu tournes les talons et ton nez s'encastre contre le torse d’un autre type à l’air grincheux. T’élèves tes prunelles azures vers sa tête en vrac.

- Mais c’est pas vrai, vous avez pris un abonnement ce soir ou quoi ? que tu rages entre des dents serrés.

T’enrages, t’imploses.  Ca ne te ressemble pas. C’est pas toi, ça.  Et le type renifle en faisant un signe du menton vers un coin sombre. Ta tête dodeline du coin à l’énergumène et t’hausses un sourcil.

- Euh, t’es gentil, j’parle pas le mime, moi. Et va falloir travailler ta technique de drague, parce que là ça-
- La métisse là-bas veut te voir, qu’il la coupe en plein en élan d’une voix gutturale.

Et voilà qu’il te plante comme une connasse, toi et tes joues rendues cramoisies par le quiproquo. Alors ça, c'est la honte.

- Oh.

Ah bah si c’est que ça alors. Il te faut bien quelques minutes avant de te motiver à rejoindre la dite brune, l’air sceptique collé au visage. Finalement, tu te retrouves plantée face à une métisse au visage ovale et plutôt avenant. Tu la fixes, elle te regarde. T'embrasses l'espace autour de vos deux carcasses avise les voitures qui défilent, puis les boutiques, puis la fille. Et ce foutu miasme de clope, d'alcool et de pisse qui t'agresse les naseaux.

- C’est sympa chez vous, vous vivez-là depuis longtemps ? » tu demandes d’un air moqueur, la malice plein les mirettes.

Trop de hargne, trop de cynisme.
Mais qu’est-ce tu t’es fait, Bleuenn ?
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LUNATICS - Rae&Blue - Mar 19 Juin - 23:11

Oh, we got bills. We got taxes. We got dreams. We need satisfaction.
The old tell the youth, "Do exactly what you're told" .The day the youth might listen is the day the youth grows old. The youth need the money, there's no such thing as enough. But the old know that money ain't gon' give them what they wan.

We got dreams
« J’ai jamais rien vu d’pareil, me suis dit que ça pourrait t’intéresser. » les doigts graciles parcourent les pages médicales, les colonnes technicolors, les dates, les données et un murmure distrait acquiesce. Oui, ça l’intéresse. Oui, il venait de mettre le doigt sur un petit diamant le beau salaud, le beau docteur dans sa blouse jaunâtre, mais elle ne lui darde pas même un regard, ses deux lunes trop absorbées par ce qu’elle lit. Un soupir, pis un sourcil se lève avec un air de ‘tu me la foutrais pas à l’envers toi’ avec des promesses de tonnerres à la clé alors qu’elle rompt la distance entre eux pour tapoter son index sur sa joue mal rasée. « les gens se réveillent pas du coma tous les jours, mon canard ? » Le ton suave menace. Il s’agite, maurice, mal à l’aise dans ses baskets, putain, elle se rend pas compte la meuf, des dangers qu’il prend pour la laisser seulement lire ce dossier. L’est qu’en troisième année lui, les gens ils sautent comme dans une téléréalité ici, et faut payer le loyer de la colocation à six, pis ya meredith qui veut toujours pas baiser avec lui, alors s’il se fait renvoyer avant, putain, il va- il va lui crever les pneus à la black, ouais, il va carrément l’faire, c’est sûr. « non mais tu comprends pas, pas comme ça, c’est un putain de mi.ra.cle jte dis. Allez, please .. j’en ai besoin rae, fais pas la conne. » Vlam. Les pans plastiques coquelicots claquent entre eux quand elle ferme le dossier et le fourre dans son sac. « T’as intérêt à avoir raison, Dr. Mamour, ou je vais être déçue. » Tapotant la joue, ses doigts glissent dans la poche un sachet transparent où deux pilules se distinguent, euphorie et aphasie en poudre blanche industrialisée, parce que rae, ses sources, elle les rend carrément accros à elle, pour la fidélité, pis elle s’éloigne dans ses bottes de motardes, l’expression bougrement satisfaite.

Elle s’appelle Bleuenn Oliphant, elle s’est réveillée en mode aurore du bois dormant d’un coma, sans explications médicales plausibles, et les blouses blanches rêvent de lui mettre la main dessus : c’est à peu près tout ce que la valkyrie a retenu d’intéressant sur sa nouvelle pépite. Bleu, blue, petite gamine des rues, trésor perdu, est-ce qu’elle sait ? est-ce qu’elle se doute, de ce qu’elle est ? de ce qu’elle peut ? Et rae, elle n’est pas sûre, quand elle épluche ses archives scolaires, si elle cherche des réponses ou des questions. si la môme est sa salvation ou damnation. Les créatures, c’est la foutue roulette russe à chaque fois, les valkyries sont pas les seules à creuser dans les carcasses défaillantes pour faire leur nid, elle a déjà eu l’droit à deux banshees ses quatre derniers mois. Mais si y’a une paire d’ailes arrachées dans son dos d’angelot déchu, la métisse ne pouvait pas décemment la livrer sur un plateau d’argent aux loups aux dents rouges. Pas tant que des loyautés mythiques susurrent à ses esgourdes des promesses oubliées.

La paille entre les dents, les mirettes matent la scène qu’elle a écrite. Dans le coin de la rue, y’a l’odeur des sushis et nems qui se mêlent aux kebabs et aux pâtes italiennes dans des cartons tendus par des vendeurs qui gueulent aux passants les bienfaits du fastfood. On y vend de tout dans ce coin de la ville, sous les manteaux, pour l’bon montant, d’la bouffe, des gadgets, des âmes perdus, et des services rendus. Rae, elle laisse ses opales farouches jauger du théâtre qu’elle a initié, les jambes croisées à la terrasse tandis qu’entre ses phalanges vrille l’médaillon antique. Son pantin (magnifique bête d’un mètre quatre-vingt et aux muscles taillés dans le marbre, si bien que son numéro de téléphone se trouve dans la poche arrière de son jean) s’élance, provoque l’impact et .. prie marie et jésus dans le tas de bois de l’autre côté de la ruelle. À moitié impressionnée par la force toute surnaturelle de blondie, à moitié déçue par le sex appeal de sa sex machine qui redescend en-dessous des zéros, la divine n’a plus qu’une chose à faire. Depuis qu’elle a trouvé le médaillon, elle se dit que c’est tricher, qu’avant elle devait bosser pour ce genre d’infos, mais la détective, elle commence à s’en foutre pas mal de suivre les règles, surtout depuis que l’alien dans son corps lui en impose d’autres.

Concentrée sur la silhouette, elle enfonce dans le creux de sa paume la face creusée par des runes. À peine le métal brûla son derme, des vrilles de brumes errantes sillonnèrent ses visions éthériques. On frappe sur les boucliers pour les guerriers perdus. Le champs de bataille trémule des chants bâtards. Et la vision s’estompe. Ne reste que l’âme de la gamine qu’elle distingue au-delà de la boule de nerfs physique, belle, confuse, entremêlée avec une autre, antique, filiale, sa sœur, enchaînée, bridée. Pourquoi ? Et la pièce retombe sur la table dans un tintement aigue, brisant le lien, laissant rae avec ce goût amer et une migraine exprimée par un saignement de nez qu’elle interromps avec sa serviette. « Bruce ? Soit un amour, amène-moi cette fille, s’il-te-plait. » Bruce, il est déconcerté, tellement qu’il en interromps son jeu de fléchette pour vérifier la demande ; faut comprendre, c’est son métier à Bruce, d’aller chercher, d’aller cacher, de ramener, bref, un chiot professionnel au niveau athlétique, mais, Leninskaïa, elle réclame pas son plat du soir aussi froidement d’habitude, la gamine, il l’a connaît depuis qu’elle mâchouille ses lacets, et elle s’est toujours vantée, avec raison, de pouvoir ramener n’importe qui dans son lit, mais elle lui lance un air outré qu’il ose douter alors il hausse ses épaules de colosse et claque ses chaussures jusqu’à la dite-miss.

Elle se tourne, se retourne, traîne. Adossée contre la paroi du bar où elle sirotait, la vakyrie darde ses anthracites flamboyantes sur Blue qui se dessine entre les silhouettes. Silencieuse, elle cherche un signe de reconnaissance, un trémoussement, une soudaine envie de gratter, n’importe quoi qui prouverait qu’au fond d’elle, celle qui lui fait écho, la voit. Mais rien ne vint. Au contraire, elle semble plutôt se faire incroyablement chier.

- C’est sympa chez vous, vous vivez-là depuis longtemps ? » Les bagnoles, les odeurs, les gens qui gueulent, dégueulent, les néons qui grésillent, elle l’a foutu en arrière-plan, ses yeux ne biglent que sur sa petite brute. « Habituée à des paysages plus princiers ? » C’est pratiquement son voisinage, si ce n’est le quartier, l’ambiance. « Très impressionnant ce coup de pied. » Sauf elle, et quelques réincarnations. « Je cherche des gens comme toi. Je m’appelle Rae, je suis une sorte de chasseuse de tête, tu peux dire. » Mais celle-là, elle n’ira pas à la bratva, pas tout de suite, pas si elle le décide d’elle-même. Ils lui couperaient les deux mains s’ils savaient qu’elle retenait une valkyrie loin d’eux mais Rae a trop de doutes, trop de pourpres sur les mains. Alors que Blue, blue a l’air encore du bon côté de la barrière. Elle sort alors quelques billets qu’elle lui tend. « Pour l’inconvénient causé, vraiment, désolée, prend-les. Je devais juste être sûre que tu étais bien comme moi, blue, j’espère que tu comprends. » Chaque mot pesé, chaque information révélée au compte-goutte, calculé et sur un ton si indifférent.

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LUNATICS - Rae&Blue - Dim 24 Juin - 12:22

Oh, we got bills. We got taxes. We got dreams. We need satisfaction.
The old tell the youth, "Do exactly what you're told" .The day the youth might listen is the day the youth grows old. The youth need the money, there's no such thing as enough. But the old know that money ain't gon' give them what they wan.

We got dreams

Fixette mutuelle. T'as la bouille qui penche et les sourcils qui se froncent. Quelque chose grince et hurle comme le métal hurlant. Comme une craie sur un tableau. Comme une claque en pleine figure. Comme avec Kalis. Tu repousses cette éventualité. Cette idée soudaine et si dérangeante qui te fait presque froncer les sourcils. Le sarcasme comme armure, t'ouvres le dialogue par une petite hostilité infantile et bénigne. De quoi bien mettre l'ambiance. Youpi. « Habituée à des paysages plus princiers ? » qu'elle rétorque, la belle. Elle a quelque chose d’infiniment sauvage. De bestial. De farouche. Et pourtant, elle t'intrigue. Elle est comme un aimant troublant qui attire indéniablement tes prunelles. Le décors crasseux se dissout. Les miasmes gerbant laissent place à un parfum de doute et d'incompréhension. C'est vraiment comme avec Kalis.

« - Nop, j'suis plutôt branchée campus universitaire, sueur et canettes de bière, tu balances en haussant les épaules. « Très impressionnant ce coup de pied. »

Un tac au tac ? Parfait.
Tu fais que t'échauffer.

- Oh je t'en prie, ce type était moins vif que ma grand-mère, et elle est morte.

Soit, c'est un classique, mais tu t'en lasses jamais. La vérité, c'est que ta prouesse de gymnaste te laisse encore un goût dégueulasse sur le bout de la langue. La trouille te noue les tripes et les questions continuent de fleurir comme mille points d'interrogation au-dessus de ta tête blonde.« Je cherche des gens comme toi. Je m’appelle Rae, je suis une sorte de chasseuse de tête, tu peux dire. » Quoi, des gens comme elle ?

-Hein ? ... Petit, blond, nerveux et accro au cheddar ? tu lâches avec hésitation.

Alors ça, ça à le don de te faire froncer les sourcils si fort que tes paupières rapetissent. L'information met un petit moment avant de se percuter à tes neurones soit-disant ultra productives. Très classe, Blue. Et elle enchaîne en te tendant des billets verts. Cette fois, tes globes s'écarquillent comme deux portes béantes sur tout un univers de possibilité. Ou d'embarras. Une gonzesse portée sur le cuir vient de te filer de l'argent de manière complètement arbitraire. Dans la rue. LA RUE. « Pour l’inconvénient causé, vraiment, désolée, prend-les. Je devais juste être sûre que tu étais bien comme moi, blue, j’espère que tu comprends. »

Mais de quoi, de qui ? Comment, pourquoi ?
Comment de putain de pourquoi ?

- D'accord … hem, ne le prends pas mal, hein ? Tu commences en levant tes iris pétillantes vers elle, sans bouger ta tête baissée vers l'argent un tantinet illicite. Mais... Est-ce que tu te drogues ?

Ta bouille est celle d'une femme qui patiente sagement. Qui attend une réponse sérieuse à une question très très sérieuse. Parce qu'actuellement, son charabia te laisse pantoise et tu commences à soupçonner la belle brune d'être une espèce de tueuse en série ultra dangereuse et complètement psychopathe. Et toi, tu viens juste de l'insulter avec la plus grande des gratuité. Tu soupires finalement, balance les bras en l'air par dépit et t'agites en la pointant d'un doigts accusateur.

- Mais t'es qui au juste, John Wayne ? Tu peux pas te pointer et me sortir le grand numéro comme si on étaient potes depuis la maternelle. Tu sais quoi, ça me gave. J'me casse ! »

Ni une, ni deux, tu tournes les talons en déniant superbement sa petite liasse de billets. Non mais vraiment, les gens de cette ville sont complètement tarés.
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