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Retourner les parapluies

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Retourner les parapluies - Lun 16 Juil - 9:19

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Vous faites voler les chapeaux dans les airs
Vous retournez les parapluies trop souvent
Vous soufflez sur les toits d'une mer orageuse
Vous défaites les ourlets des pantalons

Vent dans les cheveux !
Lalalala lalalala: Lalalala lalalala

Soleil languide de cette belle matinée, réveille-moi  comme une princesse ! Je suis le dos allongé, sur le banc que Dame-Nuit m'a offerte en guise de genoux. Ma tête est encore pleine de rêves et de rimes. Il fait chaud. Douces caresses des rayons du jour. J'ai la peau qui frétille de milles frissons délicieux.

Mon premier mouvement est de retirer mes chaussures pour étendre mes petons dans l'herbe gorgée de rosée. Glousserie de gamine. C'est tout mouillé !
Le parc de Cornucopia District est un écrin pour le Paradis. Du vert à perte de vue et des arbres qu'il me démange de grimper. C'est un bel endroit pour rêvasser les doigts dans la terre et la tête dans les cieux.

- Lalalala Lalalala...

Fredonnerie instinctive des matins sans café, mais qu'on apprécie tout de même pour toute sa beauté !

- Lalalala Lalalala...

Ce matin, à part les joggers frénétiques qui s'entretiennent et les Dormeurs de Pavés -comme moi- il n'y a personne. Les arrosoirs automatiques pleuvent à battements réguliers sur le gazon rasé de frais.  C'est l'heure de la douche, Lucy ! Je laisse ma guitare sur son banc et la camoufle sous les vêtements que je retire à la volée. Je ne conserve que mes sous-vêtements pour aller gambader sous l'ondée.

- Lalalala Lalalala...

Carrousel de carcasse tachetée ! Regarde ! Regarde je suis une toupie ! L'eau alourdit mes cheveux et me ragaillardit. Chaque goutte sinue sur ma peau La vie n'est pas plus compliquée que cela, mes chéris ! Quelques coureurs interloqués passent leur chemin ou ralentissent. Je crois que l'un d'eux a sorti son portable. Je leur fait un coucou rieur puis leur tire la langue. L'effronterie égaie leurs visages. Repartez donc avec un morceau de moi dans vos coeurs !

- Lalalala Lalalala...

Alors, seulement, mon regard tombe sur elle.
C'est une fleur blonde au yeux de sel. Malgré l'effort qui tire ses traits de sportive - de guerrière- elle est si belle que le vent emporte mon imagination. Je pourrais lui composer une ode, mille poèmes, une ritournelle... Juste pour voir ses joues rosirent.
Mes pas me portent jusqu'à elle. Je lui fait face, trempée, la peau frémissante et visible sous le tissus qui transpire. Je lui offre mon ravissement comme toute parure.

- Tu es si jolie !

Et soudain, je lui attrape les mains et je l'attire.

-  Viens !

Nous basculons sous la pluie artificielle et je la fais tournoyer avec moi. Elle a beau me résister, la surprise me donne l'avantage.

- Les belles plantes ont besoin d'être arrosées ! fais-je en éclatant d'un rire sucré.

Et toi, toi, tu es faite pour honorer les forêts. La flèche que je suis, sait reconnaître une porteuse de carquois. Tu es si vivide, sous le vernis morne de ton masque urbain.
Gambade avec moi ! Saute ! Danse! Chante ! Ris !
Offre moi le miel d'un sourire que je me pâme et que ma partition s'enflamme !
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Retourner les parapluies - Mar 17 Juil - 13:56

Lucy & Calliope
A little touch of heavenly light But all the choirs in my head sang, No oh oh To get a dream of life again A little vision of the start at the end But all the choirs in my head sang, No oh oh But I needed one more touch Another taste of heavenly rush And I believed, I believed it So oh oh oh
☛ Retourner les parapluies ☚



Habituellement je cours plutôt le soir. J’aime la fraicheur du couché de soleil et les rues sont plus calmes. Moins de joggeurs donc plus d’espace. C’est important l’espace quand une déesse de la nature vit en vous. J’en ai continuellement besoin, d’être en contact avec les animaux, les plantes, la mer… et j’en passe, j’aime ce contact et que je suis dans un poisson dans l’eau quand la nature m’entoure ce qui n’est pas toujours facile lorsque l’on vit dans une grosse ville. Je fais avec, on a l’avantage d’avoir accès à la mer très rapidement, mais les forêts et autre, c’est plus complexe. Il faut faire avec, on s’adapte, n’est-ce pas l’un des propres de l’homme ? Peut-être bien. Ce matin, je prends plus tard, je suis de permanence au zoo et je vais y passer la nuit. Il faut toujours une personne en cas d’urgence pour les animaux. C’est mon tour pour cette fois-ci. On alterne assez souvent pour que cela ne soit pas toujours les mêmes. La dernière nocturne que j’ai passé, j’ai dû aider une maman gazelle à accoucher alors je peux vous assurer que cela peut être mouvementé.

Du coup, je m’adapte et je me lève un peu plus tôt pour aller courir, je sais déjà que je ne vais pas avoir le temps ce soir. Je me décide pour le matin. J’attache Lucky mon fidèle compagnon, ce beau golden retriever qui m’accompagne un peu partout quand mes joggings et je file à l’aurore. L’air est frais, agréable. C’est calme aussi, bien que l’on sente la vie se réveiller, l’agitation de la ville commencer. Lucky suit mon rythme tranquille. Je me dirige aujourd’hui vers un grand parc fort sympathique. Je suppose qu’il va y avoir plein de joggeurs mais tant pis. Cornucopia district est un endroit très agréable pour courir, c’est notre petit Centrak Park en quelque sorte.

Je profite un peu des lieux, je suis dans ma bulle. J’aime ne penser à rien quand je cours. Je ne fais pas réellement attention à tout ce qui m’entoure. Je profite de l’instant présent. Je ne vois pas arriver la jolie rousse qui m’interpelle. Je pile devant, je manque de la heurter. Je retiens Lucky lui aussi dans sa lancée. Je fronce les sourcils ? Hein quoi ? Elle me trouve belle ? Je ne comprends pas. Je regarde autour de moi, c’est sans doute un canular. La jeune femme est trempée et en sous-vêtements. Pourquoi s’adresse-t-elle à moi ? Je sens mon cœur s’accélérer, depuis mon agression, je me méfie de tout, c’est pire qu’avant, j’en deviens sans doute parano, mais je n’ai pas le choix, si la parano peut me sauver la vie, je resterais ainsi.

Je n’ai pas le temps de réagir, elle attrape mes mains et me tire sous l’arrosage automatique de la pelouse du parc. Lucky suit et étonnamment il n’aboie pas. Je hausse un sourcil, lui qui est encore plus méfiant que moi, il a tendance à être un parfait chien de garde. Il semble s’amuser de la situation et remue encore plus la queue lorsqu’il se trouve sous le filet d’eau qui nous coule dessus. Je ne tarde pas à être trempée, forcément, ce n’est pas désagréable vu la chaleur qui commence à arriver. Pourtant, je reste toujours sans voix devant cette gamine qui danse sous la pluie sans se soucier du monde qui l’entoure.

Il me faut alors quelques secondes de plus pour ressentir son aura. Cette particularité chez elle. Une divinité. Une nymphe peut-être ? Elles sont un peu frivoles comme cela, elles ne se prennent pas la tête et adorent la nature. Je ne peux m’empêcher de danser avec elle, toujours un peu plus dans la retenue qu’elle, mais elle est contagieuse. Même Lucky maintenant s’amuse totalement courant autour de nous. « - Qui es-tu… ? » Ma question est douce, sans agression, elle est aussi à double sens, j’aimerais son prénom et la chose qui l’habite… parce que clairement je sens que cette jolie rousse partage son corps avec une divinité et ma curiosité l’emporte, j’aimerais savoir.




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Retourner les parapluies - Ven 27 Juil - 9:39

Un chien ! Elle a un chien !
Il sautille de joie autours de nous galvanisant mon coeur de gosse. Il s'ébroue contre nos mollets, chatouillés d'herbes mouillées, à me faire mourir de rire. Le rire ! Une nourriture saine et gratuite dont je me gave, la bouffe plus substantielle étant plus délicate à trouver. Et puis, ne suis-je pas une artiste qui vit d'amour (de sexe) et d'eau fraîche ?
Je me coule à sa taille, mes mains sur ses hanches. Corps frolés, trempés, mêlés. Miroitements divin. Mirage de ma Montagne, au loin. La pudeur est une saleté inventée par une société de vieux monsieur pour nous rendre coupables d'exister à notre gré. Les bébés mettent bien tout en bouche pour découvrir le monde ! Moi, aussi j'ai besoin de connaitre la saveur des choses, et ton gout en particulier.

- Qui es-tu... ?

Oh des mots !
Une voix !

Des grâces que je conçois en plus de tes courbes. Lalalalalalalalalala ! Baiser sucré ! Je déguste tes lèvres trempées de questions. Suintement polisson. Ne fais pas cette tête ! La vie n’est qu'un jeu !

- Lucy et toi ?

Pirouette ! Je m'éloigne en papillonnant. Le cabot quémande lui aussi son bécot à grand renfort de regards humides. J'ouvre grand les bras.

- Mais oui mon gros toutou !!! Toi aussi je vais te faire un poutou !

Et de m'accroupir pour l'enlacer de toute ma joie de vivre alors qu'il me pourlèche le minois. J'en tombe à la renverse.

- AHAHAHAHA ! Gourmand va !

Je m'accroche à sa maîtresse pour retrouver l'équilibre de mes deux jambes et... l’entraîne dans ma chute.





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Retourner les parapluies - Jeu 2 Aoû - 17:24

Lucy & Calliope
A little touch of heavenly light But all the choirs in my head sang, No oh oh To get a dream of life again A little vision of the start at the end But all the choirs in my head sang, No oh oh But I needed one more touch Another taste of heavenly rush And I believed, I believed it So oh oh oh
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Elle est totalement différente. Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Je la trouve adorable mais aussi inconsciente. Comment fait-elle pour être aussi bien ? Pour ne pas se soucier du regard des autres ? Cela m’intrigue et son aura aussi divine que la mienne, m’attire. Elle a un don, je ne sais pas lequel mais elle met à l’aise, je suis toujours sur ma réserve, je me méfie de tout le monde et là… j’ai l’impression que la petite rouquine m’est familière. Quelle vie ! Quelle joie en elle ! Lucky semble l’apprécie, il n’est pas sur ses gardes, lui le meilleur chien de garde au monde. Je me laisse presque aller, elle me fait lâcher prise, elle me fait oublier qui je suis, les responsabilités qui pèsent sur ma vie. Je ne sais pas si c’est une bonne idée mais en tout cas, son aura me contamine. Son énergie est communicative, elle est pleine de lumière, pleine de vivacité.

Sa divinité m’intrigue. Je suis curieuse et j’aimerais en avoir bien plus. Le qui es-tu est d’ailleurs adressé à sa déesse mais j’aurais dû me douter que je n’aurais pas de réponse directe. Est-ce qu’elle sent qu’elle a en face d’elle la même chose ? Une récurrence ? Je veux en savoir plus. Je suis curieuse de nature mais elle m’intrigue plus que les autres, son contact est différent, plus naturel, plus frais.

Avant d’obtenir son prénom, j’obtiens un baiser. Je me recule immédiatement. Je reste un peu hébétée. Je la fixe sans trop comprendre ce qui cloche chez elle. Elle ne semble même pas s’en inquiéter, un biser sans conséquence pour elle, pourtant moi il me perturbe. Je me pince les lèvres, les sourcils un peu froncés… il faut que je me radoucisse, elle ne m’a pas planté un couteau dans le ventre.

Alors son prénom sort de sa bouche, innocent et pur. Lucy. Je souris, je tente de ne pas rester fixer sur ce baiser qui m’a plus que perturbé. Il faut dire que ce n’est pas un rapport dont j’ai l’habitude. Elle me retourne la question et je mets un peu de temps à lui répondre, elle s’intéresse à Lucky qui lui est le plus heureux sous la pluie artificielle. Je ne peux m’empêcher de sourire à les voir tous les deux. Mon chien est si foufou qu’il commence à la déstabiliser. Et puis la suite il fallait s’y attendre, Lucy en tentant de se rattraper à moi m’entraîner dans sa chute dans l’herbe. Je ris. C’est naturel à ses côtés Lucky se roule dans l’herbe, il est trempé et en plus sale maintenant, je suis ravie.

Je me redresse sur les coudes pour regarder l’inconnue qui égaye mon début de journée. « - Appelle-moi Callie » Je souris. Je la fixe curieusement, je ne la perce pas à jour et cela m’intrigue. « - Tu ignores ce que tu es n’est-ce pas ? Tu ignores l’effet que tu fais ? » Parce qu’elle semble tellement dans son monde que je ne suis même pas sûre qu’elle puisse comprendre le phénomène qui se passe autour d’elle. D’ailleurs je me rends compte que ma main est placée au niveau de ses hanches, je la retire illico un peu gênée, cette fille est un mystère.


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