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¬ chains of fenrir. ✵ libre

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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Mar 17 Juil - 0:50



― the chains of fenrir. ―
oh lord, oh lord, what have i done? (act. i., scene. v.)

où suis-je ? que fais-je ici ? qu'est-ce qu'il s'est passé ?
mon esprit est embrumé. il ne veut pas se rappeler. j'ai l'impression d'avoir dormi pendant des années. à moins que cela ne soit un mauvais rêve qui dure une éternité ? je ne saurais réellement le dire. je veux bouger mais mon corps ne veut pas me suivre. j'ai certainement abusé de la boisson. à moins que cela ne soit la drogue. ou alors les deux en même temps ? cela ne serait clairement pas étonnant. je me connais bien. je suis capable du pire, prêt à dépasser les limites sans jamais atteindre le point de non retour. parce que je me dis qu'au final, la bonne nouvelle, c'est que je ne suis clairement pas en train de comater ou de faire une overdose. je suis toujours vivant, clairement pas vivace, mais vivant. ainsi, d'un geste lent, je ramène ma main libre contre mon visage avant de la frotter gravement. je tente de me réveiller du mieux que je peux. de reprendre peu à peu conscience alors que je sens le zénith venir réchauffer ma face de ses rayons ardents. enfin, je papillonne des prunelles, cherchant à découvrir le milieu où je me trouve présentement. une chambre. un instant, je me fais la réflexion que la deuxième bonne nouvelle, c'est que je n'ai point dormi à la belle étoile, dans une rue malfamée mais dans un lit confortable. cependant voilà, à qui, cette chambre, appartient-elle ? je sais que ce n'est ni chez moi ni chez keith ; seulement une pièce méconnue. la première pensée qui me vient à l'esprit n'est clairement pas mauvaise. je suppose que quelqu'un a dû m'héberger juste le temps que je me sente mieux. qu'en me voyant errant comme un mort-vivant, il s'est probablement dit que la meilleure des choses à faire serait de garder un œil sur moi. et maintenant, il était temps pour moi de me relever. cependant quand je tente de quitter les draps, je suis vivement arrêté ; mon poignet gauche est scellé à l'alcôve du lit à cause d'une menotte. découvrant soudainement l'étrange objet, je me fige faisant les yeux ronds. là, j'ai vraiment dépassé les limites. ce n'est pas dans mes habitudes d'agir ainsi. je ne suis pas de ceux qui traîne dans les lits de n'importe qui pour jouer à de pareils jeux. je m'inquiète. c'est pas normal. faut que je me barre d'ici. ≪ - hey ! il y a quelqu'un ? ≫. cependant, impossible pour moi de quitter le milieu si je n'ai pas les clefs pour me retirer ces foutus liens. fort heureusement, j'entends des pas résonner. c'est sans doute mon partenaire improvisé. je soupire, désespéré par ma propre personne. ≪ - écoutez, je crois que j'ai clairement déconné, hier soir. m'en voulez pas trop, mais je dois partir, j'ai des choses à faire... ≫. je venais de balancer le genre de phrase qui annonçait clairement que l'on venait de passer une nuit torride mais que l'on allait s'arrêter là. c'était d'ailleurs la nuit de trop, pensais-je. si cela ne tenait qu'à moi, je chercherais sans nul doute à condamner la personne qui avait profiter de mon état pour m'attirer jusqu'à chez lui, mais d'un côté, je ne pouvais m'empêcher d'accepter le fait que j'avais ma part de responsabilité. qui sait, peut-être que cette personne, tout comme moi, n'étions pas conscient de ce que nous faisions durant la fête ? si c'était le cas, clairement, je ne pourrais vraiment rien lui dire. ≪ - je... les clefs, s'il vous plait. ≫. mais ce petit jeu devait cesser maintenant.
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Mer 18 Juil - 7:56


¬ chains of fenrir. ✵ libre 180718091603988589

the devil inside


Here come the man with the look in his eye
Fed on nothing but full of pride
Look at them go, look at them kick
Makes you wonder how the other half live


Se réveiller. Gerber. Essayer de se lever. Choper les calmants de Roukie. Les avaler comme des bonbons. Attendre qu’ils agissent. Essayer de se lever. Galérer. Jurer. Attendre. Attendre. Attendre.

Attendre. (putain c'est long l'attente)

Réussir enfin à se lever.

La même rengaine chaque matin depuis des mois. La même difficulté à mettre un pied devant l’autre, à ouvrir les prunelles et à sauter dans mon jean avec la dextérité d'un bébé kangourou dans la poche de sa mamà. Ah il est beau le kangoo maintenant, tout flasque et incapable de ciller sans rendre son repas de la veille. Il est loin le temps où chaque instant, j’étais préparé à la moindre altercation ou mon sommeil était aussi léger qu’une plume et qu’un murmure de la Cala pouvait me réveiller et me faire sortir les scalpels et les guns au lieu des pilules.

Réussir enfin à se lever.
Putà, ça me donne la gerbe encore à force d’y penser. De me sentir pire qu’une lopette. D’avoir l’impression de n’exister qu’à travers ces foutus calmants estampillés "Sorcière-Roukie pour vous sévir."

Réussir à se lever
Et finir par dégobiller. Une nouvelle fois.

Et retomber.

-
Débuter sa journée a 21h, c’est comme arrivé pile au moment où la fête devient intéressante. Tu te sens frais comme un poisson (faux), tout le monde a déjà pris la tangente version mojito (vrai) et tu peux discerner les plus intéressants des plus cons (pas tout le temps vrai, ça dépend ton propre degré d’alcoolisme). Mais plus de liqueur pour Alejandro. Pas ce soir, pas demain. Rien que le goût acide de la gerbe et l’impression que la journée n’a été qu’un fiasco de bout en bout. Mais la Cala avant les drama. Petite bringue organisée,  un contact a rencontré et un mal de crâne qui s’amuse a pilonner mon crâne avec le premier marteau trouvé.

Reste concentre Jan, garde tes mains bien fermées et tout se passera bien. T’es pas là pour faire un massacre, juste pour discuter.
Me faut 5min pour réparer l’homme. Il a l’attitude du gars qui va faire une connerie mais qu’est encore en pour-parler avec Dieu. Quelle chance, ce soir le Dieu de la Mort est parmi nous, il va pouvoir l’aider à faire pencher la balance.

Duo qui disparait de la fête. Duo qui discute dans une ruelle. Mots qui deviennent maux. Chair qui se pare de vermillon.
Dommage pour lui, il a menti sur la qualité. Et on berne pas un capitano de la Calavera en gardant un sourire digne des pubs colgates.

Et puis des yeux. Trop curieux. Qu’on surement rien vu mis à part une altercation mais qui me donnent l’excuse pour déverser ma propre colère. Joli coeur, qu’est ce que tu fous dehors à cette heure ?
Le suivre discrètement pendant quelques minutes, pas paniqué pour un sou le gars, clairement s’il a compris ce qu’il a entre-apperçu, il a du croire que j’avais embrassé l’indic en lui laissant une trace de rouge à lèvres sur la tronche. Et le surprendre. Par derrière. Petit mouchoir sur la bouche, imbibé de Chloroforme. Joli Coeur, toi et moi faut qu’on cause.
-
≪ - Hey y’a Quelqu’un≫

Dans le couloir, j’attends. Dos contre le mur, cigarette au bec. J’entends sa voix, je sais qu’il ne comprend pas, que le chloroforme lui donne la pâteuse et l’impression d’avoir été secoué de toute part. Bon ça, c’est possible vu comment je l’ai trimballé sur mon épaule pour l’amener à l’hotel.

≪ Écoutez, je crois que j'ai clairement déconné, hier soir. m'en voulez pas trop, mais je dois partir, j'ai des choses à faire...je... les clefs, s'il vous plait. ≫
Je souris. C’est si gentiment demandé que face à une telle réclamation, le Flores que je suis ne peut refuser. Trop d’altruisme en toi Jan, ça te perdra, autant de dévotion.

J’ouvre la porte et ne peut m’empêcher de sourire face à la scène qui se joue. Joli Coeur, qui se débat avec ses menottes, la gueule rouge et l’air suspect du gosse qui pense avoir fait une bêtise. Sécurité de la porte qui fait un clac sec dans la pièce silencieuse, histoire d’être tranquille à deux. Clairement, on a la même gueule d’Ange lui et moi. Y’a juste un seul détail qui nous différencie. Lui a vraiment l’air de sortir du trou de balle de Bellandi, moi… Plus de celui d’un cadavre aux chaires qui se putréfient.

« Des choses à faire ? Comme quoi ?

L’altruisme Jan, toujours l’altruisme. L’autre en premier, tes doigts en dernier.

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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Jeu 19 Juil - 13:21



― the chains of fenrir. ―
oh lord, oh lord, what have i done? (act. i., scene. v.)

j'attends. au fond de moi, je tente de me faire une idée de la personne qui m'avait retenu ici. je me dis que cela pourrait être tout aussi bien une belle blonde sexy qui désirerait mettre un peu de piment dans sa vie avec un inconnu, qu'un type possédant une certaine carrure ou alors parfaitement banal. oui, cela pourrait être n'importe qui. et voilà que l'individu se présente enfin à moi. je le détaille du regard, bloqué entre l'inquiétude, la honte et la culpabilité. peut-être se sent-il tout aussi confus que moi face à ce qu'il s'est passé cette nuit, mais la différence entre lui et moi, c'est qu'il n'est pas attaché au lit. s'il avait besoin d'explications, il avait la chance de pouvoir me retenir. et quelle chance. si je ne m'étais pas retrouvé dans de pareilles conditions, il est clair que je serais parti en courant depuis longtemps. je ne voulais pas accueillir de quelconques prunelles accusatrices de mon comportement pleinement inconscient. mais les chaînes me retiennent. et j'ai beau lutter contre ces menottes, cela ne me libère en rien. bien au contraire. cela martyrise mon poignet gauche, comme si on le lacérait. alors je préfère me calmer et laisser mon bras pendre mollement. comme un abandon qui se profile, espérant à ce que ce nouvel arrivant puisse me libérer rapidement. mais il semblerait qu'il ne soit aucunement disposé à le faire. non. il m'interroge, ce qui me surprend vivement. qui était-il pour me poser ainsi des questions ? je ne le connaissais pas. il n'avait aucunement le droit de me retenir. si je m'étais probablement montré faible la nuit précédente, j'étais aujourd'hui pleinement conscient de mes actes ce matin. il fallait qu'il oublie notre passion. il fallait qu'il m'oublie tout court. ≪ - ...des choses plus importantes que de faire je ne sais quoi à des personnes que je ne connais pas. ≫ lui répondis-je sèchement, désireux de me montrer autoritaire malgré ma position. oui. je ne comptais pas passer ma vie au pied du plumard d'un anonyme. il n'avait pas le droit de me retenir. pas alors que j'avais fait des conneries. mais nous sommes à arcadia. un pas de travers et tu pouvais te retrouver six pieds sous terre.

et jusqu'à maintenant, je dois dire que j'avais eu plutôt de la chance. à force de fréquenter le monde de la nuit, on finit par tomber sur les mauvaises personnalités que l'on aurait dû plutôt éviter. je suis bien trop insouciant même si certaines personnes tentent de me mettre en garde, de me prévenir. je n'en fait qu'à ma tête. plutôt que de passer par la ville, je passe par la forêt, les recoins reculés. au lieu de m'avancer vers la lumière, je m'enfonce dans les coins obscurs, éclairés par les néons et les bruits de fond. qu'il est magnifique le monde du crépuscule. en apparence. je devrais me méfier de ce qu'il se passe à l'arrière. de tout les complots que les honnêtes citoyens, tel que moi, ne sont pas au courant. un jour, je serais probablement une minable brebis que l'on sacrifie parce qu'il faut bien massacrer un pion pour mieux avancer. aujourd'hui, je suppose que ce n'est rien, ce qui est en train de m'arriver. je ne veux pas me rendre compte de la réalité. pourtant, l'individu semble probablement bien trop grave pour n'être qu'un divertissement de passage. moi, je le prends comme un homme bafoué dans son honneur de s'être stupidement manipulé par quelques produits illicites et qui désirerait obtenir justice... mais peut-être que ce n'est pas le cas. peut-être que c'est plus important que ça. alors, qu'est-ce que ça pourrait être de plus ? je ne sais pas. je ne sais plus. je n'ai tout simplement pas envie de savoir. il n'y a rien à justifier en réalité. on avait fait les cons. c'était aussi simple que ça. je ne voyais pas autre chose. ≪ - libérez-moi. laissez-moi partir. ≫ insistais-je, un peu plus posément et plus désespéré par rapport à ma réplique précédente. j'avais bien compris que ce n'est pas en me montrant médisant qu'il allait se montrer plus conciliant. bien au contraire. il ferait certainement tout ce qui est en son pouvoir pour me pourrir la vie. juste le temps de me retenir encore un peu.
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Ven 20 Juil - 0:14


¬ chains of fenrir. ✵ libre 180718091603988589

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≪ - ...des choses plus importantes que de faire je ne sais quoi à des personnes que je ne connais pas. ≫

Ouh mais c’est que tu mordrais gatito. Un peu de rage suinte dans tes mots, c’est adorable de voir qu’un visage aussi séraphique peut vous chiquer à coups de dents de lait. Est ce que je fais la même impression ? Dis moi gatito, est ce que j'te fais peur, quand j’approche lentement du lit tout en restant à distance raisonnable pour ne pas que tu me lances un coup de griffes ? Regarde moi gatito, regarde moi bien. Fixe mes prunelles, perds toi sur mes lèvres.

'Les Anges, ça craint.
T’as de la chance que je n’en sois pas un. '


J’attrape une chaise et me positionne juste à côté de toi. Tu peux clairement me foutre un coup de panard si t’as des talent de gymnaste. Mais je sens que malgré ta verbe acide, t’as rien dans le froc. A part une queue toute petite. Allez gatito, mordille moi jusqu’à que ça suinte et que la mort se répande sur toi comme des vers sur un cadavre.
≪ - Libérez-moi. laissez-moi partir.  ≫
« Tututut….

La langue qui tapote dans ma bouche, claque, vibrante sous une seule syllabe digne d'une réprimande. Tais toi gatito, arrête de chialer sinon on va devoir oublier les présentations.

« Je ne vais pas vous faire de mal. je veux juste… » chercher le mot, hésiter, se mordiller la lèvre comme un enfant qui hésite sur la réponse à donner. « …discuter. Oui, discutons y’a certaines choses que vous avez vu je crois...Et que vous allez potentiellement devoir oublier.

Et y’a plusieurs moyens de se débarrasser de souvenirs gatito… On peut passer par la langue, petit muscle qui permet de claquer la vérité à l’oreille d’intéressés. On peut opter pour les doigts, qui tapoteront sur un clavier pour envoyer un message à un hacker qui s'amusera à tout balancer sur la toile. On peut aussi préférer les yeux, car… Non même sans les yeux tu pourrais répandre ta verbe carfardeuse. Gardons les yeux pour un autre petit plaisir.

Et on peut jeter son dévolu sur la cervelle. Au moins là, on s’ra tranquille pour quelques temps, plus de connexion chez gatito, plus de possibilité de balancer le moindre mot.

« … Vous connaissez la roulette russe j’imagine ?

Un flingue, une balle, tu tires.
Pas l’temps de prier que tu t’es soit pissé dessus, soit que t’as la cervelle éclatée.

« … Mais connaissez vous la roulette mexicaine ?

Je me penche vers toi gatito, tu sens bon. Presque l'odeur du taco a force d’être resté trop longtemps dans le quartier.

Et tu sais que les tacos…. J’les mange en une bouchée.

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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Ven 20 Juil - 12:35



― the chains of fenrir. ―
oh lord, oh lord, what have i done? (act. i., scene. v.)

je commence à m'impatienter. je veux partir. je veux que cette mascarade se termine. mais je n'en ai pas les moyens. pas tant que l'autre n'a pas décidé de me filer les clefs pour que je me barre en courant. alors j'attends. tantôt je décide de me comporter comme une vipère et tantôt je me montre suppliant. je suis désespéré. et il semblerait que notre conversation vient tout juste de commencer. quand il s'approche, je me dis que je pourrais essayer de lui bondir dessus et espérer attraper l'objet de ma délivrance, mais au lieu de cela, je préfère faire un pas en arrière, prêt de l'alcôve du lit. n'a-t-il pas compris que je ne voulais plus rien de lui ? que si nous avions passé un moment ensemble, c'était uniquement sous l'effet de l'alcool ? mon recul démontrait clairement mes plus profondes pensées : ne me touche pas quand lui, il me disait tais-toi. c'est alors qu'il reprend la parole. il me dit qu'il ne va pas me faire de mal, qu'il désirait seulement parler sur un fait dont j'aurais été le témoin. je fronce les sourcils, cherchant à me remémorer d'un fait que je n'aurais pas dû observer. mais ma cervelle est en compote, rien ne me vient à l'esprit. si ce n'est que je suis persuadé de m'être seulement probablement amusé. ≪ - ...alors quoi ? on a rien fait vous et moi ? je ne sais pas de quoi vous parlez, j'me souviens de rien. j'vous l'jure. ≫. stricte vérité. mais est-ce que l'homme allait seulement tout gober ? non. ça serait bien trop facile. il n'allait pas se contenter de ça. certainement allait-il aller plus loin. peut-être même qu'il m'avait menti. qu'il allait me faire du mal, en réalité. de toute manière, c'était souvent comme ça dans les affaires louches. à partir du moment où tu as mis un pied à un endroit où il ne fallait pas, tu y restais coincé, le traquenard se renfermant comme un piège à ours. surtout lorsque tu finissais par devenir inutile. si ça se trouve, j'allais me faire abattre comme une biche. si ça se trouve, ce lit allait être mon tombeau, le dernier endroit où j'aurais mis les pieds. j'aurais dû être rassuré en sachant que je n'ai pas été souillé. mais la vérité est bien pire, en réalité. ce mec est bien trop louche pour qu'il ne soit qu'un inconnu de passage. finalement, je me dis même qu'il pourrait être un type de l'une de ces mafias. je plisse les yeux. j'aurais pas pu tomber aussi bas. je tente de me ressaisir, de me contenir. mais la peur s'insinue plus encore en moi quand il parle de roulette russe. mon palpitant tambourine et mon torse se soulève vivement. je suis aux aguets, je me sens impuissant dans ces conditions de prisonnier. je ne veux pas mourir. il évoque ensuite la roulette mexicaine, ce qui me pousse à froncer de nouveau les sourcils. je ne m'y connais pas, mais je suppose que cela soit de mauvais augure également. ≪ - non... je... je ne connais pas... écoutez. je ne veux de mal à personne. je ferais tout ce que vous voulez. ne me faites pas de mal. ≫. j'implore à nouveau, avouant certainement que je ne suis guère convaincu de son désir d'agir tendrement. pas tant que j'aurais encore les menottes m'obligeant à rester en place.
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Ven 20 Juil - 13:53


¬ chains of fenrir. ✵ libre 180718091603988589

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≪ ...alors quoi ? on a rien fait vous et moi ? je ne sais pas de quoi vous parlez, j'me souviens de rien. j'vous l'jure. ≫≫

Alors c’est ça qui te fait paniquer gatito ? Simplement ça qui te fait te pisser dessus et reculer légèrement face à mon arrivée ? T’as peur d’avoir été pilonné par un inconnu et de n’en avoir aucun souvenir ? L’homme est tellement drôle parfois. Accroché à un lit et avec la Mort comme unique copain de chambré, il pense encore à sa réputation et à son cul. Plus Ah Push progresse dans ma carcasse, plus la maladie me gangrène, plus j’exècre les humains. Pas à cause de leurs sentiments, de leurs émotions et de leur facilité à foutre en l’air le monde et les autres. Au contraire. Ah Push apprécie de sentir ces vibrations émotives au sein de leur coeur quand il vient jardiner dans leurs entrailles. Mais il ne supporte pas la lâcheté et encore moins l’abandon. Il n’apprécie pas, quand moi, je lâche les armes le soir dans mon pieux et que j’me laisser bouffer par la douleur de la maladie. Il devient furibond, crisse à l’intérieur comme des ongles sur un tableau. Abdiquer n’est pas dans ses gênes, il est le seul à pouvoir fait fléchir, le seul à pouvoir faire pleurer. On ne vole pas son bonbon préféré à un dieu de la Mort qui jouit sous le désarroi des autres . On ne lui retire pas ce qu’il aime sentir quand il fait danser ses doigts dans le creux de vos boyaux.

Immobile sur ma chaise, mes doigts viennent crépitent sur ma nuque, caressant légèrement les mèches de cheveux gorgées de sueur. Les médocs font de mon coeur un putain de tambourin qui n’a de cesse de vriller dans la fureur. Ce qui en suit une chaleur atroce, dévorant la chair et parant le corps de gouttelettes salées. Ce serait presque jouissif si ça ne venait pas au hasard dans la journée. Genre quand tu portes un t-shirt blanc en plein rendez-vous pro, histoire de passer pour un ado incapable de se gérer.

≪ ..non... je... je ne connais pas... écoutez. je ne veux de mal à personne. je ferais tout ce que vous voulez. ne me faites pas de mal…≫

Je souffle, un peu exaspéré de cette récurrence de désolation dans la bouche d’un gars qui est juste accroché à un lit. Chaise abandonnée, un pas plus tard, je suis à tes cotés. Le croque mitaine suintant de mes pores comme la sueur de mon derme. Là tu peux avoir peur gamin. Regarde le visage d’ange, sens l’aura violente. Oublie de respirer, perd un battement cardiaque, là, tu peux crier.

« Et si on avait fait.. quelque chose, cela vous dérangerait réellement ?

Et souffler sur ton visage des possibles histoires qui ne me font même pas fantasmer. T’es peut-être un mec, mais petit, j’me fais pas les lopettes.

« Qu’est ce que vous avez vu dans cette rue ? Ne me dites pas rien, je sais quand on me ment…

Me rapprocher, encore un peu et murmurer au creux de ton oreille, espérant que tu me chiques la jugulaire pour te protéger. Mord petit chat, mord, histoire de réveiller Ah Push qui s’ennuie face à tant de larmes et de facilité.

« …. et vous, vous avez l’air d’être un sacré baratineur.

Ou alors c’est moi, le vrai fabulateur qui s’amuse à te faire vriller dans un monde où la peur ne peut qu’exister.
C’est pas bien de jouer avec la bouffe Jan, tu sais pourtant que faut pas s’amuser avec les tacos, c’est impoli. C’est pas très gentils.
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Sam 21 Juil - 11:53



― the chains of fenrir. ―
oh lord, oh lord, what have i done? (act. i., scene. v.)

je tente de trouver un compromis. tout lui dire, lui avouer. je ne sais rien. je ne m'en souviens plus. j'aimerais bien. ou non, peut-être pas. mais dans tout les cas, ce n'est certainement pas moi qui irait se foutre gratuitement dans des emmerdes pareilles en balançant une quelconque information qui ne me concerne pas. j'espère alors qu'il comprendra et qu'il me libérera sur-le-champs. je l'imaginais déjà en train de me retirer les menottes quand je lui explique. mais cela ne se passe pas comme ça. cela ne se passe certainement jamais comme ça. un témoin gênant, on fait toujours en sorte de s'assurer à ce qu'il ne le soit plus. et les moyens sont bien souvent les plus terribles quand il question de pousser quelqu'un à se taire. je me disais que j'avais, en soit, un peu de chance de ne plus m'en souvenir. mais d'un autre côté, si je ne serais pas devenu amnésique à ce point, peut-être que j'aurais su quoi lui répondre exactement et lui rappeler que je ne comptais certainement pas devenir l'un de ses ennemis. pas aujourd'hui. je panique donc dans un premier temps lorsqu'il évoque le jeu mortel de la roulette russe, mais je m'agite encore plus lorsque je le vois s'approcher de ma petite personne alors qu'il m'est impossible de quitter le pieu pour créer une distance entre nous deux. mes prunelles inquiètes le fixent intensément. j'aimerais lui ordonner de bouger, mais je ne suis pas en position pour donner des ordres. alors je reste muet. complètement muet. et si on avait fait.. quelque chose, cela vous dérangerait réellement ? je rougis. c'est une évidence. je voulais au moins connaître l'identité de mon partenaire pour ce genre de chose. les relations d'une nuit ne m'intéressait en rien. non. je n'aimais point les relations charnelles tout court, en réalité. ≪ - et bien... ≫.

≪ - la situation porte à confusion... ≫. je suis tétanisé, mais je prends tout de même la peine de répondre. enfin. mais il s'avance. encore un peu. c'est beaucoup trop. mon corps dit de réagir. il ne faut pas qu'il gagne du terrain. pas alors que je sens son souffle me frôler la peau, me faisant réagir automatiquement par quelques frissons dans tout le corps. mais le pire, dans tout ça, il ne veut rien savoir ; il ne veut pas l'admettre. je suis presque sur le point de pleurer, mon cœur s'agitant nerveusement. qu'est-ce qu'il m'arrivera s'il me considère réellement comme un menteur ? je vais mourir. je vais vraiment mourir. mais je ne veux pas partir. pas maintenant. je voudrais le supplier encore ; chercher les mots qui suffiront pour qu'il se rende à l'évidence. je ne suis pas une menace. au lieu de cela, c'est l'instinct de survie qui me pousse. comme je ne peux pas fuir alors je décide de charger. de mon bras libre, je cherche à le repousser, le faire tomber du lit. peut-être espérer à ce qu'il se cogne la tête par terre ; qu'il s'assomme. espérer à ce qu'il soit assez fragile pour le faire vaciller. il semble mieux bâti que moi et plus âgé aussi. mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. je suis peut-être enchaîné, mais je ne voulais pas qu'il m'abatte sans que je n'ai eu l'occasion de me débattre ; de me défendre un seul instant. pas aussi aisément, finalement.
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Dim 22 Juil - 19:45



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Je reconnais la peur Petit, je sais à quoi elle ressemble quand elle nait au creux du corps de mes victimes. Ça s’échauffe en haut avant de brûler le bas. Le cerveau envoie des signaux, des lueurs d’effroi pour obliger le coeur à pomper un peu plus de rouge, à échauffer pour se parer de blanc. Car tu as une sale gueule gatito, comme tout ceux qui s'approchent un peu trop.

Maladie suintante, air vicié et regard bouillant.
Regarde ce que je créé en simplement te parlant.
Tu t'effondres mon beau, je le vois, ton visage, devenir blanc.
Je la sens, la panique, qui t'étreint au point de se briser dans ta gorge.


Mais ça te donne un peu de courage joli coeur. Pointe dans le poitrail, main qui gigote et repousse. Jan qui finit par basculer un peu, vacillement du corps qui est habitué à bien pire. Quadriceps bandés, reculer mais ne pas tomber. Ne pas faiblir. Y’a déjà assez de choses brisés en moi, pas besoin de finir à l’hosto pour une jambe pétée.

« Baratineur ET joueur… Peut-être qu’en fin de compte, j’aurais du profiter de votre sommeil pour… prunelles qui rencontrent le sol, doigts qui frétillent à l’idée de faire sauter le mécanisme… regarder à l’intérieur.

Ah Push crépite.
Ah Push tambourine.
Un pas. Et je suis à nouveau devant toi.
Un geste. Et je t’empêche d’hurler en plaquant ma main sur ta bouche, Gamin.

Petite chose, j’ai 35ans de sueur derrière moi, j’en ai tenu des plus forts que toi. Cris sur tu veux, y’aura que ton coeur pour t’entendre. Et mes doigts pour te comprendre.


Fin de l’introduction, passons au chapitre II, gatito. J’ai hâte de voir ce que tu me proposes.


Main qui se lève, index devenant lame sur ta peau opaline.  Ça glisse sur ton corps, ça déchire le coton avant de s’attaquer à la peau.

« Alors… Lente découpe sur ton poitrail, peau devenant lambeau. Oh que c’est joli, les tissus qui se déchirent, ça s’écarte lentement, comme une fermeture éclair qu’on ouvre timidement. de quoi tu es fais… Menteur ou… Comme un professeur sur un tableau, je trace des sillons de douleur sur ta peau. Ça se découpe comme dans du beurre, vermillon coulant à foison. Rien ne m’excite plus que de créer des chef d’oeuvre à partir de souillon.

Presque rien plutôt.

Ça tâche le sang, je me note de m’excuser auprès de la réception.

« … simple petit con.

Et stopper la découpe pour regarder l’oeuvre d’art. Dix centimètre d’ouverture là, sur le pectoral droit. Parfaite incision chirurgicale, je mérite une ovation.

«  Parle ou je te transforme en tableau.

Plus de sourire, plus d’éclat. Croque mitaine de sorti, car après les rires, la Mort, réclame toujours les cris.

« Parle.

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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Mar 24 Juil - 20:11



― the chains of fenrir. ―
oh lord, oh lord, what have i done? (act. i., scene. v.)

qu'est-ce que j'avais espéré en le repoussant ? que cela suffirait à me sortir de cette situation ? n'avais-je pas oublié que j'aurais beau chercher à le faire basculer, je ne pourrais l'éviter pour autant, prisonnier de cette menotte qui me retient au lit ? qui plus est, je n'ai pas assez de force pour le faire réagir. il vacille. seulement un peu. sans doute ne s'attendait-il pas à ce que je le provoque de la sorte. mais de là à le faire tomber... il en est rien. bien au contraire. il revient à la charge, le regard à la lueur dangereuse et la main se posant sur mes lèvres. non. je comprends de suite ce qu'il va m'arriver ensuite. il veut m'empêcher de crier ; d'appeler à l'aide. je ne veux pas me laisser faire. je me débats, posant également ma main de libre sur la sienne, cherchant à l'arracher de ma mâchoire. vainement. il n'a pas l'air en bon état, mais il reste plus fort que moi. je ne suis rien de plus qu'un pauvre type qui a connu la misère, tandis que lui. lui il a sans doute connu pire que ça. le monde de la pègre et de la mafia. qui sait, peut-être que ce n'est pas la première fois qu'il s'en prend ainsi à une personne. que je finirais sans doute par être, tôt ou tard, un anonyme faisant parti intégrant de sa liste. et déjà, je sens la mort venir alors que je sens mon poitrail s'ouvrir. je hurle plus par la panique que par la douleur, pour le moment. terrifié lorsque je me rends compte que l'individu arrive à me blesser rien qu'avec l'aide de son doigt. néanmoins, je ne peux également refouler ce mal qui se propage au même rythme que mon cruor qui s'échappe de la plaie ; la vie qui s'échappe de mon être. ce n'est qu'une seule et unique incision et pourtant j'ai dorénavant peur. très peur. ce n'est plus seulement qu'une question de quiproquo. ce type est capable de faire du mal pour avoir des réponses. et d'ailleurs, c'est ce qu'il fait. il ordonne. mais que pouvais-je dire pour le satisfaire ? je ne pouvais tout de même rien n'inventer. cela ne ferait que dégrader ma situation. les larmes commencent à couler, par désespoir. quand il me laisse le champ libre pour m'exprimer, je tente le tout pour le tout. le forcer à bouger m'a bien démontré que cela le pousserait à me tourmenter d'avantage. ≪ - je ne sais rien ! je ne sais même pas qui vous êtes ! que voulez vous que je vous dise de plus !? ou même, pourquoi j'irais le rapporter ça à qui que ce soit !? je ne me préoccupe pas des histoires qui ne me regardent pas ! ≫. je voulais une nouvelle fois le supplier de me libérer. néanmoins, je ne désirais aucunement le pousser à bout, j'avais maintenant conscience que ma vie ne tenait qu'à un seul fil. il fallait faire attention.
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Mer 25 Juil - 0:51



the devil inside


Here come the man with the look in his eye
Fed on nothing but full of pride
Look at them go, look at them kick
Makes you wonder how the other half live


Tu profites d’un peu de liberté pour t’égosiller en me servant tout un ramassis qui sonne bien trop réaliste. Sourcils froncés, moue mal à l’aise, peut-être ai-je été trop vite en besogne ce soir… Ou pas.  Clairement, les lopettes comme toi, moins y’en a dans le quartier, mieux Arcadia se portera.

«Tu ne sais pas qui je suis ?

Agacement factice qui suinte dans ma voix, histoire de te faire stresser encore un chouilla. Au fond, je m’en fiche que tu mettes un nom sur mon faciès, tant qu'on reconnait ma signature, tout est okey. Tu ne fais surement parti d’aucune Mafia et mis à part si tu trouves dans des coins chelous, ce serait étrange que tu aies entendu parlé du capitano aux doigts d’argent de la Cala. Mais pas de panique petit, on va se présenter.

J’attrape pour la seconde fois la chaise, m’assoit dessus et laisse mes doigts vagabonder sur le tissu du vêtement. C’est doux. Ça manque juste un peu de piquant.
 Index qui vrille sur ton bras et découpe la manche et la chair. Suinte joli corps, saigne pour ton futur commandant.

«Tu serais donc tombé au mauvais endroit… 

Annulaire et majeur qui glissent sur ton épaule, découpent comme dans du papier. Petite feuille toute blanche, n’as tu jamais vu le soleil ? Visiblement non, mais maintenant, tu vas découvrir l’Enfer.

«…Au mauvais moment. C’est dommage ça. 

Corp du chirurgien penché sur son patient, index qui remonte sur la carotide, sensation de bouillir de l'intérieur, qu'Ah Push va lui sauter à la gorge et la sectionné d'un coup de dent.

Mais non Jan, pas encore. Le jeu ne fait que commencer.

Prunelles dardées dans les tiennes, en contre-bas le malchanceux, liquide rouge suintant du poitrail, du bras et de l’épaule. Débuter doucement pour laisser au cerveau, le temps de comprendre.
«…Qu’est ce que tu faisais dans le quartier dans ce cas-là, Monsieur-je-n’ai-pas-de-chance ? C’est chaud Delray Hallow pour un p’tit chat comme toi… 
Je le regarde comme s’il était une future toile à rajouter à ma collection. Tant pis s’il n’a rien vu, aucun témoin ne doit rester vivant, même si le dit-témoin clame son innocence.

Ça existe encore ça, à Arcadia, des innocents ?
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Mer 25 Juil - 8:31



― the chains of fenrir. ―
oh lord, oh lord, what have i done? (act. i., scene. v.)

un instant, je remarque son expression. il n'a plus vraiment l'air menaçant, c'est seulement de la gêne qu'il exprime. se rendait-il enfin compte que je disais strictement la vérité ? j'ose laisser échapper un soupire de soulagement avant qu'il ne reprenne la parole. plus dur. je le fixe de mes yeux ronds, serrant également ma mâchoire, comme si je venais de comprendre une nouvelle fois que j'avais mal agis. quelques gouttelettes froides viennent également se perler sur mon front. ≪ - je devrais vous connaître ? ≫ le questionnais-je, sur mes gardes. la suite des événements me prouve sans doute que oui. il se relève, s'installe sur sa chaise et recommence son jeu macabre. tu serais donc tombé au mauvais endroit au mauvais moment. c’est dommage ça. s'exprime-t-il, tout en laissant glisser à nouveau ses doigts sur ma peau, la parant de plaie vermeille. je me contente de piailler et de pleurer. bien sûr que c'est bête. complètement stupide. je n'aurais pas dû traîner-là à cette heure aussi tardive. et maintenant, qu'est-ce que je regrette. j'aimerais revenir en arrière. profiter du temps comme jamais je ne l'avais profité jusqu'à maintenant. combler ma vie qui semblait si courte désormais. je ne pouvais pas mourir dès maintenant, pas aujourd'hui. je m'agite donc d'avantage lorsque je sens le doigt de mon bourreau remonter jusqu'à mon cou. je ne sais plus faire la différence entre une scarification et une caresse. qui sait, peut-être que je suis déjà mort ? à moins qu'il n'est encore temps pour me sauver avant qu'il ne décide de me trancher la tête. ≪ - vous aviez dit que vous ne me ferez pas de mal. ≫ laissais-je échapper entre deux sanglots avant de l'écouter reprendre la parole. il me pose des questions. toujours des interrogations. ça serait plutôt à moi de chercher à comprendre ce qu'il se passe. néanmoins je ne cherche pas à me rebeller. pas maintenant. ≪ - je... je devais probablement chercher un endroit pour m'amuser. ≫ fis-je donc, hésitant. en vérité, c'est que je ne savais pas réellement. mais à une heure aussi tardive à traîner de la sorte dans un coin aussi crépusculaire, je me dis que cela ne pouvait être que ça. j'avais joué les oiseaux de nuit. ≪ - comment faites-vous... ça ? le questionnais-je à mon tour entre deux reniflements, parlant bien évidemment de sa capacité à me couper la couenne sans avoir besoin d'un quelconque ustensile pour cela. ≪ - vous... vous n'êtes pas humain. ≫ en concluais-je soudainement, me souvenant des paroles de lakshan. c'était une évidence.
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Mer 25 Juil - 9:31



the devil inside


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Peut-être, que je t’avais dis que je ne te ferais pas de mal… Mais je n’ai rien promis. Là est toute la nuance petit chat. Tant que Flores ne promet pas sur le coeur que ses mots sont pareils à ceux d’une Bible, ils n’ont aucune valeur.
Sanglots d’un enfant, larmes qui naissent au creux des yeux, qui vacillent et s’écrasent contre ta joue. J’peux pas m’empêcher de venir la récolter, d’un geste trop tendre comparé à ceux d’avant. Petit sourire en guise de réponse, pas le temps de perdre des mots pour un pecnaud comme ça. Je pourrais te laisser partir, tu n’iras  jamais chez la flicaille, pas les couilles, pas d’courage. Mais… C’est tentant, de se laisser voguer au rythme des envies d’Ah Puch, de le laisser utiliser mes mains comme ses instruments.

Je me relève lentement, écoute tes paroles avec une attention particulière et passe mon index le long de ta chemise, de haut en bas, pour la scinder en deux et découvrir à nouveau, un poitrail trop pâle pour me donner envie d’autre chose.
Vraiment, gatito, je ne vois pas comment tu as pu croire que j’aurais pu m’intéresser à toi. Tu ressembles à du blanc de poulet.

Et puis planter mes yeux dans les tiens à nouveaux, amusé face à la question et à la réflexion profondément humaine. Merci de l’information, je le note dans mon p’tit carnet que Flores n’a plus rien d’un être vivant visiblement.

« Ça ? Oh des années d’entrainement…
Que je siffle à travers le sourire. Majeur en Do, effleurant la première plaie rougeoyante. Index en Fa Mineur, déchirant le poitrail en une ouverture bien plus grande. Il est temps d’examiner ce qui fait de toi une lopette, gatito.

Début de la symphonie sur le petit pectoral droit, en Do mineur. Cordes pincées le long des côtes et rencontrant le grand droit de l’abdomen en un Fa Majeur. C’est beau, le corps humain, quand en duo, ça chante en coeur. Sang qui tâche qui dégouline, il est temps d'inspecter l'intérieur.

Cri petit, manque plus que le chanteur pour conclure la musique.

«…Et toi, tu l’es peut-être ?  
Léger murmure alors que je me suis rapproché de ton visage et que ma main gauche commence à triturer l'intèrieur de ta plaie en écartant la peau pour regarder en dessous.

Curieux Alejandro, ça ne se fait pas de zieuter sans demander la permission.

«L’humanité est tombée depuis belle lurette, gatito, tu n’es pas plus humain que je ne le suis…  

Muscles et chairs rougeoyantes, tableau de guerre en pleine création. Que c’est beau, la mécanique des corps....

«Imaginons que tu n’aies rien vu… Prunelles continuant de regarder en dessous, dextres qui s’amusent à tirer, écarter la peau et en faire des lambeaux…«si je te laisse partir, comment savoir que tu n’irais pas pleurer dans les jambes des flics ? …

Et te laisser croire que la chance, tu as encore moyen de l’attraper sans finir en tapis.

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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Jeu 26 Juil - 0:58



― the chains of fenrir. ―
oh lord, oh lord, what have i done? (act. i., scene. v.)

sa main vient à nouveau se perdre sur mon corps. sur mon visage, cette fois-ci, cueillant quelques larmes glissant sur mes joues rougies. il semble soudainement bien trop délicat pour que son geste soit malheureusement réellement attentionné. je sais que je ne dois plus rien espérer. que ce n'est sans doute-là que quelques secondes pour me laisser souffler afin de me faire souffrir d'avantage par la suite. d'ailleurs, quand je le vois se relever pour trancher ma chemise en deux, je m'attends déjà à ce qu'il vienne une nouvelle fois me cisailler sans même me donner une quelconque information sur ses capacités. et c'est d'ailleurs ce qu'il se passe, l'homme s'exprimant vaguement, affirmant qu'il s'était entraîné avant d'arriver à un tel niveau de maîtrise. puis il reprend ses découpes, se concentrant principalement sur mon pectoral droit. je crie à nouveau. peut-être même plus fortement que je ne l'avais fait jusqu'à maintenant. une partie de moi espère attirer un voisin de chambré qui pourrait appeler la sécurité pour ces bruits bien trop suspects. mais je commence à défaillir ; m'affaiblir, tournant de l’œil ainsi que la tête lorsque je sentis mon tortionnaire se pencher au-dessus de moi pour s'exprimer. il affirme que personne n'est réellement humain. foutaise. je sais qui je suis ; je ne possède aucunement un quelconque pouvoir comme lui. néanmoins, je veux bien affirmer la chose ; tôt ou tard, les dieux chercheront à dominer les mortels de nouveau afin de les écraser pour obtenir toujours plus de pouvoir. le laisser agir de la sorte comme il le faisait actuellement ne ferait qu'encourager les immortels à prospérer. hélas, si je voulais me défendre pour prouver que nous aussi, nous possédions de magnifiques capacités, malgré notre côté un tant soit peu trivial, je me trouvais actuellement dans une sale position qui ne me permettait aucunement de bomber le torse. qui sait, j'avais plutôt l'air d'une misérable vierge que l'on cherchait à sacrifier sur l'autel. rien de plus. je me languis. je perds à nouveau espoir. me débattre ne sert strictement à rien. surtout lorsque l'autre évoque la possibilité d'aller de nouveau témoigner vers les policiers. cette fois-ci, il avait une raison pour m'abattre, vu comment il m'avait traité jusqu'à présent. oui. je ne pouvais plus me cacher derrière quelques souvenirs que j'avais oublié à cause de l'abrutissement dû à la drogue ou la boisson. je me trouvais désormais vivace et lucide. capable d'expliquer à quiconque ce que j'étais en train de vivre et qui est-ce qui se trouvait derrière mon mal. j'envisageais l'exécution comme une évidence. ≪ - vous allez me tuer ? vais-je mourir ? ≫ lui répondis-je par une question. parce que je savais que je ne pouvais pas lui promettre de ne rien dire à la police. quel homme serait assez fou pour oublier un tel traitement ? personne. tout les moyens étaient bon pour se tirer d'affaire. et dans un monde comme celui-là, si l'on pouvait se cacher derrière la justice, il valait mieux sauter le pas.
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Jeu 26 Juil - 8:09

[quote="Alejandro Flores"]


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La réponse n’est pas celle que j’attendais mais en même temps, quoi répondre à un homme qui vous découpe en tranche de rôtie quand il vous cause de possible remise en liberté ? Si je vais te tuer ? Je ne sais pas, je ne pense pas. Pas que l’envie m’en manque mais il y a des règles à respecter, même chez la Calavera. Et tu n’as visiblement aucun souvenir de l’échange perpétué dans la rue quelques heures plus tôt. Mais toi, petite chose, aussi insignifiante que tu sois, tu as une langue et des yeux. Tu peux parler et me décrire. Tu peux courir au premier post de police avec les spaghettis que tu as en guise de guiboles et aller tout balancer. Je ne fais pas parti de ceux dont le visage est une donnée inconnue dans l’équation. Ma famille, mon appartenance à la Calavera, ma relation fraternelle avec Joaquin Costilla, on sait tout ça. On me connait. La flicaille me connait.

Tout comme elle connait les pots de vins.

Alors si je vais te tuer, je ne sais pas gatito. Je pourrais te couper la langue. Dextre qui glisse sur ton épaule, déchirant à nouveau un bout de peau qui plie sous la lame invisible. Je pourrais te trancher les jambes. Index qui s'amuse à descende le long de ton flanc, traçant des sillons vermillon sur ta peau de cochon. Je pourrais aussi te scinder en deux les globes oculaires. Main entière qui crépite sur ton ventre, telles des griffes de métal. Ta peau est à moi, chaque cicatrice te rappellera de cet instant, où Freddy Krueger n'avait rien de flippant comparé à un Ange.

Je pourrais aussi te laisser là, te vider de ton sang et attendre que la femme de ménage vienne passer un coup de balais. Une poussière comme toi, ça partirait si vite à la poubelle.

"Tout dépend de vous.

L’heure n’est plus à l’amusement Jan, tu t’es paré de ce visage dont seules tes victimes ont le droit. Tu souris toujours, y’a cet éclat dans tes yeux qui ne trompe pas. Tu aimes ça, voir la souffrance, voir la peur suinter des lèvres de tes opposants. Mais plus que cette frayeur naissant au creux de leurs entrailles, c’est ce qui constitue les hommes qui’ t’inspire et t’illumine. Et cet être, il n’y a rien en lui qui pourrait t’intéresser Jan. Pas de pépites, pas d’éclat. Rien.

Je me lève, abandonnant gatito à ses plaies tâchant le lit. Il est de plus en plus pâle le petit, il se confondrait presque avec les draps. Sur la commode, j’attrape un portefeuille, qui n’est pas le mien (n’en portons jamais, question de logique) et commence à en tirer une carte d’identité.

"Ganya Rohais.

Pause dans la voix, regard qui coule sur toi.

"Né il y a 33ans, domiciliant à Arcadia. Votre photo date un peu, il faudrait en changer.

Un pas, deux pas et je suis à nouveau vers toi. ID jetée au visage, sourire satisfait du joueur d’échec qui use des os pour symboliser les pièces du plateau. En seras tu le fou ou la reine, gatito ? Vas tu abandonner ou tenter un dernier coup ?

"Je ne vais pas vous tuer. Mais je sais qui vous êtes… Et les gens savent qui je suis.

Doigts qui craquent, passage de la paume bouillante sur ton torse perlant de sang et de sueur. Ne plus déchirer, juste caresser. Profiter de l’oeuvre. Petit vase brisé, ta peau gardera à jamais les stigmates d'une cartographie débutée qui se terminera sur la mienne, comme une jumelle à ta chair. Jamais je ne t'oublierais gatito, mon corps me rappellera que ta peau, je l'ai signé. Je l'ai fais mienne.

"Parlez de ce qui s’est passé, je le saurais. J’ai… Une ouïe très fine.

Et surtout la chance d’être un visage respecté et un capitano au réseau florissant.
Et continuer de te regarder, avec un regard qui veut tout dire.

Capich Ganya ?  
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Jeu 26 Juil - 15:19



― the chains of fenrir. ―
oh lord, oh lord, what have i done? (act. i., scene. v.)

je le questionne, attendant une réponse fatidique. je me sens désormais partir, baignant dans ce lit taché par mon propre sang qui s'évacue de part en part. je ne cherche plus à le fuir. je suis bien trop faible pour réagir. je reste pleinement à sa merci, sentant encore ses doigts glisser ici et là. sur mon épaule, ma croupe, mon ventre. je grimace et je gémis plus que je ne crie, laissant encore des larmes se mêler avec mon cruor. tout dépend de vous. s'exprime-t-il. pourtant, je n'ai pas le sentiment que cela dépendra seulement de moi. je ne peux rien faire tant qu'il me laisse attaché-là. qui plus est, il y a bien longtemps que j'ai clamé mon innocence. pourquoi continue-t-il à parer mon corps de quelques autres coupures ? est-ce que cela l'amuse ? ne se rendait-il pas compte qu'à chaque tranche, je perdais toujours plus de vigueur ? parler en devient même un effort considérable. ≪ - je ne dirais rien. ≫ fis-je dans un souffle. rien malgré ce que je venais de subir. courber l'échine et accepter de se faire malmener. jamais je pensais qu'un jour je serais contraint de le faire. surtout dans de telles circonstances. à cause d'une malchance ; d'une bêtise. traîner à un endroit où l'on ne devrait pas être. je ne méritais pas tout ces malheurs. je n'avais fais de mal à rien ni personne. mais au fond, je comprenais que ce n'était pas moi, le véritable problème. je pouvais faiblement le percevoir dans le regard de mon agresseur. il aimait ça ; considérant ses actions comme un banal divertissement. qui sait s'il ne me retenait pas seulement pour faire durer un peu plus ses réjouissances. si ça se trouve, il avait déjà compris que je ne serais clairement pas une menace pour lui. cela n'aurait été qu'un faux prétexte pour me garder prisonnier. il aurait très bien pu inventer cette histoire de témoignage aussi afin d'atténuer sa culpabilité. au moins pour lui donner une raison pour m'avoir embarqué jusqu'à l'hôtel. afin de me rassurer ; me dire que je n'aurais pas été une pauvre brebis égarée, choisie fatalement parce que je me trouvais sur sa route.

mon tourmenteur se relève alors pour s'éloigner. j'en profite pour réagir quelque peu, tire sur ma menotte comme pour m'aider à me relever. en vain. je grimace sous la souffrance. tout mon corps entier est endolori, martyrisé. et j'ai le sentiment que bouger ne sert qu'à empirer mon état, pousser le liquide de vie à s'échapper encore plus vite de mes plaies. je suis définitivement cloué à ce lit. qui plus est, entendre mon nom être prononcé par le bandit me fige soudainement. je tourne la tête dans sa direction. il tient ma carte d'identité entre ses mains. sans doute afin d'être en mesure de me surveiller par la suite. s'assurer à ce que je ne sois pas un problème pour ses activités illégales ensuite. il balance alors ma carte en pleine tête. caboche que je tourne vivement, dans un sursaut, comme si je venais de recevoir un soufflet. cela m'a réveillé un peu. rien qu'un peu. mais la suite me tire d'avantage de ma torpeur. je ne vais pas mourir aujourd'hui, donc ? je n'y croyais pas. je n'y croyais plus. je me tends même lorsque je sens de nouveau sa main glisser sur mon ventre. mais il ne me fait plus rien. plus aucun mal. ≪ - je ne dirais rien. ≫ répondis-je à sa menace. insistant afin de lui montrer que je tenais bien plus à ma vie si mon silence pouvais me permettre d'exister encore quelques jours en plus. ≪ - aidez-moi. ≫. cependant, il serait probablement impossible pour moi de continuer à survivre dans cet état sans être emmené à l'hôpital le plus proche. sans avoir un peu d'aide pour circuler correctement. j'allais réellement périr s'il n'agissait pas maintenant. s'il ne décidait pas de me tendre la main, pour une fois. plutôt que de passer ses doigts et de me faire plus de mal qu'il ne m'avait fait déjà.
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¬ chains of fenrir. ✵ libre - Jeu 26 Juil - 17:04

[quote="Alejandro Flores"]


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Tu ne diras rien. Je le sens gatito, que tu vas clore ton esprit et tes lèvres. Que jamais mes traits tu ne décriras, que jamais la façon dont je t’ai découpé, tu murmuras. Qui pourrait te croire de toute façon ? Et puis, tu es humain, tu as l’esprit de préservation. J’ai ton nom, ton adresse, ton visage. Je saurais te retrouver. Flores est comme un chien, quand il est lancé, on ne peut pas l’arrêter.
J’te vois qui te parre d’opale de seconde en seconde. Ton corps perd de sa lumière, marbre tu étais, marbre tu redeviendras. C’est beau, la Mort, quand elle s’insinue en quelqu’un. Mais tu requiers mon aide, un souffle, un murmure, cette faiblesse m’amuse. A ton ravisseur, tu quémandes l’aumône et ça me fait rire. Léger éclat qui explose sur la lipe, j’rigole, j’m’amuse. Mais j’te laisserais pas mourir.

J’attrape mon téléphone et tapotte sur quelques touches
"Fernando, ouais c’est moi. Delray Hallow, le Cortez. Chambre 231. Ouais, c’est ça.  Il… Yeux dardés sur le corps de ce Ganya, prunelles qui vrillent de haut en bas, examinant la victime "… bouge encore. Okey, comme d’habitude. Grazias amigo.

Et raccrocher. Coup de fil presque habituel, ambulancier payé par la Cala pour récupérer les corps, les blessés, ne rien dire et fournir une explication digne d’un romain d’été. « Trouvé dans la rue, tabassé. » « Benne a ordure, alcoolisé. », « Sa femme l'a violemment quitté. » Fernando, c’est le roi de la magouille, et j’l’aime bien. Et tant que je le paye, il m’aime bien aussi. Win-win comme on dit dans ce pays.
Plus besoin de chaise maintenant, j’pose mon cul sur le côté du lit, attrape la clé des menottes et déverrouille le loquet en un clic. Sourire balancé à la face de cochon étripé.

"Les secours arrivent princesse….

Que je te murmure en te retirant les entraves, libérant ta menotte qui s’écroule lourdement.

"Et les secours sont avec moi donc… Si je sais que… Tu as parlé…

Pas besoin de finir la phrase Jan, ton gatito, il va continuer de ronronner sans jamais oser te miauler à la gueule. Fesses relevées, menottes planquées dans la veste, signe de la main en guise d’au revoir, langue qui claque au creux des joues.

"A la prochaine Ganya !

Ganya. Je ne t’oublierais pas petit chat.
Porte débloquée, porte ouverte, le mexicain qui disparait de la chambre, les bouts des doigts nuance vermillon, la peau du corps qui commence à craqueler là où la victime a été brisé.

Épaules et pectoral.
Abdominaux et flanc gauche.
Ça craque, ça suinte. Ça saigne.


Et c’est signé Alejandro Flores.

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