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No one will be left in dark, dusty corners [Ayo & Milàn]

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No one will be left in dark, dusty corners [Ayo & Milàn] - Ven 15 Juin - 14:54


No one will be left in dark, dusty corners

15 Janvier 2018


« Si vous voulez que ces absences soient excusées, il va nous falloir un diagnostic de professionnel. Je sais que vous n'êtes pas un mauvais garçon, Milàn, mais sans papier officiel, je ne peux rien faire pour vous. »

Milàn avait quitté le secrétariat la tête basse, complètement découragé. Ce n'était pas de sa faute si ces crises étaient de plus en plus fréquentes..! Au début, les professeurs s'étaient montré compréhensifs, ils le connaissaient et se doutaient que ce n'était pas de sa faute. Mais plus les absences se sont accumulées, plus ils ont commencé à perdre leur amabilité. Et voilà qu'on menaçait de lui invalider son semestre !
Il jeta un regard au numéro de téléphone qu'avait griffonné la secrétaire sur un brouillon. Le numéro de l'Arcadia Hospital, rien que ça ! Il grimaça à l'idée de devoir aller rencontrer un "professionnel" comme ils disent. Belle édulcoration, mais personne n'était dupe ! Elle sous-entendait clairement qu'il avait un problème. Et peut-être que c'était le cas, songea avec amertume une petite voix dans sa tête, qu'il s'empressa de chasser.
Avec un soupir, il composa le numéro et prit rendez-vous pour la semaine suivante dans la foulée, histoire de chasser l'angoisse qui pointait en lui. Il ne souhaitait qu'une chose : régler cette affaire le plus rapidement possible !

La salle d'attente était un supplice pour les nerfs de Milàn. Il était arrivé un peu en avance et cela faisait une heure qu'il attendait. Ses jambes s'agitaient malgré lui, lui attirant le regard courroucé d'une dame qui patientait en feuilletant un magazine. Il essaya de se calmer, mais c'était peine perdue, il y avait beaucoup trop d'énergie dans son corps. Nerveusement, il fit claquer son bracelet contre son poignet. Clac, clac, clac !
Il sentit soudain une vague d'agacement le heurter de plein fouet et releva la tête pour regarder la femme qui venait de se lever avant de sortir de la pièce non sans lui avoir adressé un regard furieux.
Milàn prit sa tête entre ses mains avec un soupir. Il avait du imaginer cette sensation, projeter sur lui même, il n'y avait pas de quoi s'emballer... Mais la migraine devenue familière ces derniers temps commençait à pointer son nez. Cela se produisait avec de plus en plus de régularité et l'inquiétait. Mais à cela non plus, il ne voulait pas y penser.
Il attrapa le magazine abandonné par la femme et le feuilleta distraitement, essayant de se changer les idées. Mais très vite, les raisons de sa venue lui revinrent à l'esprit et l'angoisse le prit. Il ne voyait aucune explication logique à ces crises. Aucune. Comment allait-il réussir à obtenir un papier les excusant dans ces conditions ? Allait-il devoir passer toute une batterie d'examen, comme un rat de laboratoire ? Ou le psy allait-il le gaver de cachet jusqu'à ce qu'il devienne une autre personne? Et puis... il ne voulait pas avoir réellement quelque chose non plus, cela inquiéterait beaucoup trop ses parents.
Sa gorge se serra lorsqu'il pensa à eux et à l'argent qu'ils avaient avancé pour lui payer ses études. Il leur avait caché son état pour ne pas les inquiéter, mais si ses absences l'empêchaient de valider son année, il ne pourrait plus garder le secret bien longtemps. Pareil s'il devait prendre des médicaments...

La porte du cabinet s'ouvrit, le tirant soudain de ses pensées moroses. Il bondit comme un ressort sur ses pieds alors que la personne avant lui quittait le cabinet d'un air apaisé. Une voix douce appela son nom et il s'avança presque timidement vers la porte, dont le battant lui cachait encore l'identité du psy qu'il allait devoir convaincre...



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No one will be left in dark, dusty corners [Ayo & Milàn] - Sam 16 Juin - 15:03


no one will be left in dark, dusty corners
ayo & milàn

Le bruit du réveil et le ronronnement du matou.
Ayo se lève, baille, s'étire comme un chat. Un rayon de soleil naissant passe dans l'interstice du rideau, tombe sur son œil, l'éblouit un instant. Elle cligne plusieurs fois des yeux, tente de se réveiller. Sur ses joues dorées, les boucles de ses cheveux tombent en cascade, échappant au chignon qui les emprisonnaient pendant la nuit. Elle cale quelques mèches derrière ses oreilles d'une main indolente, machinalement et se dirige de son pas doux et dansant vers la cuisine. Un thé qui lui réchauffe le cœur, une caresse sur la tête de Lucifer puis elle s'habille rapidement d'un pantalon et d'une chemise blanche. Sa peau ressort par contraste, le caramel de son teint n'en est que plus hypnotisant. Elle se presse, ne souhaite pas arrivée en retard.

Le métro et la foule. Du bruit et des contacts physiques.
Ayo sert les dents, se fait aussi petite qu'une souris. Elle bénit à cet instant sa petite taille, prie pour qu'elle arrive le plus vite possible. Puis le soulagement et l'air libre.

L'hôpital et ses dédales de couloir.
Ayo grimpe les escaliers, salue ses collègue, rejoint son bureau. D'un geste habitué, elle se prépare une tasse de thé, s'enroule dans son gilet le plus confortable et s'assoie sur son fauteuil un instant. Bientôt, il sera l'heure de son premier rendez-vous. Il arrive, elle l'accueille, l'écoute, le conseille pendant une heure. Monsieur Poe est un de ses habitués, ils se connaissent bien, se côtoient depuis plusieurs mois déjà. Puis l'heure touche à sa fin. Elle prend le temps de s'aérer l'esprit, d'être calme et attentive avant de se lever et de vérifier le nom du prochain patient. Froncement de sourcils et réflexion. Le nom lui est inconnu. Il faudra redoubler d'attention, les premiers rendez-vous sont souvent les plus décisifs. Elle raccompagne monsieur Poe à la porte, lisse sa chemise d'une main anxieuse et appelle : "Milàn Vasilev".

Le silence du matin et l'angoisse du premier rendez-vous.
Ayo accueille le jeune homme, se présente, lui demande ce l'a poussé à venir la voir. Il ne répond pas. Il a la mâchoire carrée et volontaire et un air triste qui voile la couleur de ses yeux. Il s'assoie, lance des regards inquiets dans la pièce, n'ouvre pas la bouche. Elle l'observe en silence, lui laisse le temps de s'habituer au nouvel environnement. Assise dans le fauteuil d'en face, la jeune femme a croisé ses jambes, croisé ses mains sur ses genoux et attend, un sourire doux aux lèvres. Plusieurs minutes s'écoulent. Étonnamment, le silence n'est pas lourd. Il les enveloppe de son aura rassurante, les lie sans un mot. Puis enfin, Ayo prend la parole.

"Vous êtes manifestement anxieux par la situation et je comprends. C'est dur, très dur, de s'ouvrir à quelqu'un." Elle se pause une seconde, réunit sa pensée, épie son regard dans l'attente d'une réaction. "C'est encore plus dur quand la personne vous est complètement étrangère. Voilà ce que je vous propose." Elle s'arrête, voit qu'il est attentif, déglutie et reprend. "Je vais nous préparer un thé et à chaque question que je vous pose, vous avez le droit de m'en poser une en retour. Est-ce que ça vous va ?" Puis elle attend, patiemment, doucement, une réponse de sa part.
 

16 juin 2018
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No one will be left in dark, dusty corners [Ayo & Milàn] - Dim 1 Juil - 17:42


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« Milàn Vasilev »

Le jeune homme sursaute presque en entendant son nom ; il ne s'attendait pas à cette voix, douce, presque hésitante. Il ne s'attendait pas non plus au petit bout de femme qui lui faisait face. Elle était si jeune ! Bêtement, il s'était imaginé une psy d'un certain âge, avec des lunettes et un air pincé. A la limite un sarouel et des millions de bracelets ou un vieil homme à moustache comme dans les films, mais là... rien à voir.

Une fois avoir refermé la porte derrière lui, la jeune femme se présenta avec gentillesse et lui demanda la raison de sa visite. Milàn ne répondit pas, occupé à regarder autour de lui. Pas de sofa pour s'allonger ni d'immense bibliothèque en bois foncé. Le cabinet était agréable, aéré et sentait bon le thé... réconfortant en somme. Sur un tapis, deux fauteuils. Mécaniquement, il prend place dans l'un d'eux, gêné. Il ne sait pas quoi faire, pas comment expliquer sa venue, ni comment faire pour lui faire comprendre qu'il s'en fiche de tout ça, qu'il va bien. La vérité, c'est qu'il est terrifié, mais ça non plus il ne veut pas lui dire.
Ayo s’assoit face à lui, les mains posées sur ses jambes croisées, un sourire aux lèvres. Milàn reporte son attention sur elle. Il avait essayé d'éviter de la regarder par gêne, mais il ne pouvait pas s'en empêcher, elle dégageait quelque chose de particulier qui le troublait. Elle était jeune et elle était très belle, songea-t-il en rougissant un peu.

Le silence continue, et Milàn se demande si c'est une chose habituelle lors de ce genre de consultation. Il n'ose pas le briser et n'en ressent pas non plus le besoin. Il y a quelque chose de rassurant, de presque intime dans ce silence, qui le réconforte un peu et l'apaise petit à petit. Au moment où il sent une certaine paix en lui, Ayo prend la parole :


« Vous êtes manifestement anxieux par la situation et je comprends. C'est dur, très dur, de s'ouvrir à quelqu'un. »

Elle ne semble ni lui faire de reproche, ni le juger, ce qui rassure quelque peu le jeune homme. Après une courte pause elle reprend :


«
C'est encore plus dur quand la personne vous est complètement étrangère. Voilà ce que je vous propose... »

Nouvelle pause, que Milàn n'ose pas interrompre, subitement curieux.

« –
Je vais nous préparer un thé et à chaque question que je vous pose, vous avez le droit de m'en poser une en retour. Est-ce que ça vous va ?
Je- euh... C'est... c'est normal de faire comme ça ? Il rougit légèrement avant de reprendre, bafouillant un peu: Je veux dire, vous êtes la professionnelle ici, mais je ne savais pas que euh... qu'on pouvait parler comme ça enfin... moi ça me va, hein. »

Il la regarde se lever et mettre une bouilloire à chauffer avant de sortir une nouvelle tasse, qu'elle vient poser sur la table basse où se trouve déjà une tasse vide. Le jeune homme la suit du regard, incertain. Une voix en lui se moque de son air probablement ahuri et de ses bras ballants tandis qu'elle s'affaire. Chez lui, sa mère ou une de ses sœurs lui aurait déjà intimé de s'activer.

«
Euh, est-ce que je peux faire quelque chose ? »

Seul un sourire lui répond, aussi finit-il par rester sagement assis, avec la sensation d'être redevenu un tout petit garçon. Elle lui fait choisir du thé – il en prend un noir, tout simple, et en sentant son odeur il ne peut s'empêcher de penser à sa famille. Une légère tristesse pointe de nouveau, mais il essaie de la chasser en se concentrant sur la jeune femme qui lui fait de nouveau face. Il serre sa tasse dans ses mains, et la chaleur lui donne le courage de commencer à parler :

«
Pardon de ne pas avoir répondu à votre question un peu plus tôt. Je... je ne suis pas habitué à ce genre de... chose, conclue-t-il en regardant autour de lui, certain de passer pour un parfait abruti. Je suis ici parce que... c'est un peu compliqué en fait. Mais pour faire simple, j'ai besoin d'un papier d'un professionnel pour excuser des absences ce semestre, sans quoi je ne pourrai pas valider... »

Il grimace pensivement. Peut-être était-ce un peu maladroit comme présentation, mais il avait toujours préféré être honnête et direct. Il se souvint soudain qu'elle lui avait proposé un échange : une réponse contre une autre. Aussi ajouta-t-il avec un petit sourire :

«
Vous êtes assez jeune pour être psy, vous avez quel âge ? »

Il rougit légèrement devant ce brin d'audace. Il n'avait pas du tout imaginé cette séance de cette façon, et la tournure qu'elle prenait lui plaisait assez. Apprendre quelque chose sur la jeune femme alors que celle-ci ne lui devait rien rendait la séance un peu plus grisante que simplement déballer sa vie allongé sur un sofa, c'était sûr !


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