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you should be afraid feat. Damariss

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you should be afraid feat. Damariss - Mer 4 Juil - 7:55


You should be afraid

DAMARISS NOBLE & BAEL MENDOZA

women in this business cannot afford to look weak. ✻✻✻ A l’extérieur, le soleil décline, s’écrasant inexorablement contre l’horizon. Les yeux rivés sur sa montre, Bael soupire. Cela fait près de vingt minutes qu’il attend. Vingt minutes qu’il surveille les alentours, attendant que l’oracle dont il avait tant entendue parler montre le bout de son nez. Une oracle qu’il l’emmerde presque autant qu’elle l’amuse et qu’il doit bien avouer avoir de plus en plus de mal à supporter. Une jalousie qu’il ne comprend pas vraiment mais qu’il ne cache pas pour autant. Toute sa vie, il avait fait en sorte que Joaquin reste en vie, que la Calavera reste en vie. Un boulot qu’il partage avec le reste des capitanos et qu’il refuse de prendre à la légère. L’idée est donc simple : s’assurer l'efficacité de la nouvelle recrue tout en servant ses propres intérêts. Laissant son bras retomber contre son flanc, il renifle, presque impatient. Abandonnant l’idée d’attendre la jeune fille, il attrape sa veste de cuire qu’il enfile, impassible. Patient, il l’est. Malheureusement, sa patience, comme tout dans la vie, a sa limite. Quittant le bureau dans lequel il a passé les vingt dernières minutes, il se dirige vers la sortir sans vraiment faire attention aux gens qu’il croise en chemin. Bavard, il ne l’est pas et ne le sera sans doute jamais.

Près de l’entrée, son regard, attiré par une discussion qu’il entend malgré lui, se redresse.Plus loin, deux femmes rient aux éclats, apparemment amusées par une de leurs propres blagues. Derrière elle, Bael remarque un visage presque insolent, presque adolescent. S’arrêtant net, il lève une main et hausse la voix : “NOBLE !” Interpellées par sa voix, les trois femmes se retourne. Sans réellement se soucier des deux pipelettes, son regard trouve celui de Damariss qui le regarde, les yeux presques ronds. Sans un mot, il lui fait signe d’approcher, rabattant ses doigts contre la paume de sa main droite. Lentement, elle se dirige vers lui. “Tu viens avec moi. J’ai besoin de toi…” son ton est calme, posé. Sans attendre la réponse de la jeune femme qu’il sait pertinemment positive, il reprend sa route, laissant les lunettes de soleil qu’il portait jusqu’alors sur le crâne tomber sur ses yeux. Avec un peu de chance, ils seront pile à l’heure… “Monte.” ordonne-t-il une nouvelle fois très calme en ouvrant la portière de sa Chevrolet tahoe flambant neuve. La laissant faire, il finit par fermer la portière avant de faire le tour. Une fois côté conducteur, il renifle. Ils ont moins de dix minutes pour arriver jusqu’au club… Une bonne chose que Bael soit du genre irresponsable au volant… Sur les chapeaux de roues, la chevrolet fait marche arrière, avant de finalement se lancer en avant, les roues usées par l’asphalte.

“J’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi.” Commence-t-il, les yeux rivés sur la route. “Cela fait un petit moment que quelqu’un pioche dans la caisse du Centzo. Je veux savoir de qui…” Il se coupe quelques secondes, évitant de peu une voiture qui se met à klaxonner, paniquée. “J’ai besoin que tu trouves celui qui vole dans ma caisse. Tu vas rentrer dans le club, faire ton petit tour de magie et me trouver qui est le responsable.” Le volant tourne rapidement d’un extrême à l’autre alors que leur corps balancent au rythme des intersections. Finalement arrivée devant le club, la voiture se stoppe, mettant à rude épreuve les freins qui, sans surprise, se montrent parfaitement à la hauteur. “Est-ce que c’est compris ?” Demande-t-il finalement en tournant les yeux vers l’oracle. Un peu plus loin, Kyle, l’énorme vigile et soldat Calavera les fixe du regard. Un regard que Bael croise rapidement avant de finalement attraper le bras de Damariss qui s’apprête à sortir. “Et quoi que tu fasses là-dedans, surtout ne touche à rien, ne mange rien, ne boit rien.” Pour la première fois, il sourit presque, à la fois fier et moqueur. “Conseil d’ami.” Faudrait pas qu’elle finisse défoncée. La pauvre ne s’en remettrait probablement pas. Il a beau la regarder, il ne comprend pas en quoi elle peut être si extraordinaire.
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you should be afraid feat. Damariss - Ven 13 Juil - 21:24

[quote="Bael Mendoza"]
You should be afraid

DAMARISS NOBLE & BAEL MENDOZA






Son espagnol n'avait pas le niveau pour suivre la discussion qui prenait place à quelques mètres d'elle.
Elle comprenait bien quelques bribes, par-ci, par-là mais les sonorités emmêlées dans une course trop effrénée pour son oreille non accoutumée la laissaient combler hasardeusement les passages lui échappant.

Javier avait trompé Mercedes et si son frère, Jaime, l'apprenait...

La description du supplice, chuchoté encore plus frénétiquement, n'eut aucune chance de lui parvenir. Ce n'était peut-être pas plus mal.
On pouvait reprocher beaucoup de choses à la Calavera, sa propre liste était longue, mais ils faisaient preuve d'une inventivité à toute épreuve lorsqu'il s'agissait de s'occuper personnellement d'un individu.

Les ragots ne l'intéressaient pas vraiment mais, après vérification d'un regard lent et dénué de motivation à sa montre, il lui restait encore cinq minutes à tuer avant de devoir rejoindre le bureau du capitano.
Plutôt rejoindre Javier que de s'infliger volontairement plus de temps en présence de Mendoza que « légalement obligatoire ».

Elle n'avait rien contre ceux qui ne l'appréciait pas, après tout, l'excellence n'était pas du goût de tous, mais, concernant le capitano, elle ne pouvait s'empêcher de trouver que son antipathie à son égard n'était basée sur rien.

Peut-être que sa gueule ne lui revenait juste pas ?  Peu importait en réalité. Elle avait été appelée, donc elle était venue.
Qui se souciait de savoir si elle n'avait pas mieux à faire ? Certainement pas la Calavera.

Son nom, crié depuis l'entrée, la fit se tourner vers l'origine du bruit, ses yeux rencontrant avec surprise ceux de Mendoza.

Son regard glissa sur les deux commères, rendues muettes par l'arrivée subite de leur supérieur, avant de retourner sur le capitano, ce dernier l'enjoignant de venir à lui d'un signe de main appuyé d'un charmant impératif.

Levant ostensiblement les yeux au ciel dans le dos de Mendoza, parti sans attendre une confirmation inutile de sa part, elle lui emboîta le pas jusqu'à ce qui devait être sa voiture.
A moins que ce ne soit une voiture de fonction.
Dans tous les cas, être capitano devait avoir du bon.

Lui tenir la portière ouverte tout en lui ordonnant de monter ? Maman lui avait bien dit que les preux chevaliers existaient encore !
Elle s'installa tout en le gratifiant d'un salut militaire et d'un solennel « Sir, yes, sir ».

C'est lorsqu'il prit le volant qu'elle réalisa combien elle avait raison.
Javier devait vraiment être bien plus en sécurité où il se trouvait avec Jaime qu'elle dans cette voiture.

Il allait les tuer.

Entre un crissement de pneus et deux mouvements brusques de volants, elle l'entendit vaguement lui expliquer les raisons de sa venue.
Agrippée à la poignée de la voiture comme si sa vie en dépendait, et c'était le cas, son cerveau enregistra négligemment ce qui était attendu d'elle, plus focalisé sur le nombre de fois où ils avaient frôlé la mort que sur le reste.

12. 12 fois déjà.

Une expression l'interpella cependant.

« Faire mon tour de magie ? Vous savez que ça ne fonctionne pas comme ça pour moi, hein ? »

Il la prenait pour qui, un animal de cirque dressé ?

« Vous n'avez pas de caméras de sécurité ou de véritable oracle qui pourrait juste demander à ses cartes pour ça ? »

Le freinage brutal lui souleva le cœur.
Entre ça et tous les virages bien trop violents, elle était certaine d'arborer une mine pâlotte au mieux, verdâtre au pire.

Sans répondre à sa question, « Non, désolé, la phrase faisait plus de quinze mots, c'est trop pour moi » n'étant probablement pas adapté à sa survie, et pourtant la seule réponse lui venant, elle observa les alentours.

Le Centzontotochtin, mh.
Pas évident à prononcer la bouche pleine mais quel carton ça ferait au Scrabble.

L'entrée était sobre, une porte discrète et quelques néons.
Le logo, un lapin en position vaguement compromettante avec une bouteille d'alcool, la laissa perplexe un instant. Sans doute une référence qui lui échappait.
Évidemment elle était tombée sur la mafia dont elle ne connaissait presque rien du panthéon.

Alors qu'elle s'apprêtait à sortir - elle rentrerait à pieds s'il le fallait mais elle ne remettrait les pieds dans une voiture avec Mendoza au volant que sous forme de cadavre - le capitano la stoppa en lui prenant le bras.

Venant de quelqu'un d'autre, elle aurait pu prendre cet avertissement comme une preuve de bienveillance.

Pas ici.

Levant de nouveau les yeux au ciel, cette fois-ci face à lui, elle dégagea son bras de son étreinte tout en sachant pertinemment que s'il l'avait voulu elle n'en aurait pas été capable. Elle répondit alors, de son plus bel accent british, docile et pompeux à la fois:  

« Yes, my Lord. »

Répondant à son sourire moqueur par une courbette répétée, l'échine toujours plus basse le temps de sortir du véhicule, elle claqua finalement tranquillement la portière, le visage de nouveau simplement teinté d'ennui.

La blague.
Pour lui faire avaler quoi que ce soit en sa présence, ET par dessus-le marché dans son club, le M9 du Boss Suprême aurait été nécessaire.

Plus que de devoir faire le larbin pour une organisation criminelle, ce qui l'ennuyait était le manque de logique de sa présence en ces lieux.
La Calavera, de ce qu'elle avait vu, et si elle se basait sur la personne qui la dirigeait, ne s'embêtait pas du superflu.
L'efficience était un mot d'ordre.
Alors pourquoi la demander personnellement et envoyer sur place une oracle fraîchement arrivée alors que demander à un autre oracle au sein du QG aurait suffit à régler cette histoire ?

"Miroir, mon beau miroir, qui pique dans la caisse ?" Et hop, c'était plié.

Elle avait la détestable impression que c'était tout autant pour elle que pour les vols qu'ils se trouvaient ici.
Etait-ce un test de compétence initiatique obligatoire instauré par la Calavera ?

Ils allaient être déçus. Elle les avait prévenus pourtant qu'elle était loin d'être opérationnelle sur demande.

Peut-être que ça passerait l'envie à Mendoza de la convoquer.



Ils pénétrèrent enfin dans l'établissement, l'imposant videur s'écartant respectueusement, et parcoururent un long couloir noir, flanqué uniquement de vitrines des deux côtés, totems probablement aztèques décorant leur chemin, bariolés de peintures fluorescente comme des junkies sortant de rave.

Le sol, noir et lustré, renvoyait leur image baignée de la lueur blafarde des néons, seule source de lumière.
La porte battante du bout du couloir franchie, avec une nouvelle apparition de Toto le lapin lubrique, le couloir fit place à une large salle circulaire.

Une employée les accueillit en silence, tenue impeccable, chemise et jupe crayon sans un pli, le visage dissimulé par un masque de dentelle vaporeux.

Mendoza fit fi de son panneau invitant la clientèle à se séparer en genre, probablement afin d'atteindre les vestiaires, et poursuivit sa route.
Le suivant tout en prenant note des lieux, Damariss ne put s'empêcher de fredonner bassement « cuir, cuir, cuir, moustache » à la vue des harnais de cuir des serveurs, portés sur leur torse nu.

En dépit de l'heure encore jeune, des clients étaient déjà présents, aisément distinguables des serveuses et serveurs ou encore des vigiles qui portaient leurs armes à la vue de tous.
Assis négligemment dans des fauteuils arrondis pourvus de barres formant une sorte de cage au-dessus de leurs tête, ils discutaient entre petits groupes.
Certains avaient des cocktails mais la plupart tenaient ce qui semblait être des verres d'eau à la main, ce qui détonnait avec leur attitude qui n'avait pas toujours l'air celle d'un SAM.

Les sourcils élégamment légèrement levés, intriguée, elle continua de balayer du regard la salle.
Personne ne détonnait plus qu'elle, habillée casuellement d'un jean et d'un débardeur annonçant son humeur avec l'inscription "I don't care, I just want to go home" en paillettes multicolores.

Quelqu'un aurait pu lui dire que le dress code BDSM était de mise, elle aurait sorti le cuir elle aussi.

Derrière le bar, rond lui aussi, les serveurs remplissaient leurs cruches dans une gigantesque fontaine agrémentée d'une statue – impossible de dire qui celle-ci représentait – qui crachait le liquide transparent dont la clientèle semblait raffoler.

Définitivement pas de l'eau.
Que trafiquait le capitano dans son club ?
Elle fit l'impasse sur les questions qui lui brûlait les lèvres, elle ne lui donnerait pas ce plaisir et se concentra de nouveau sur le décor.

De part et d'autre de la salle, des escaliers menaient à l'étage, dont tout ce qu'elle pouvait discerner provenait de la baie vitrée lui faisant face au fond de la salle, trop peu éclairée pour qu'elle puisse réellement déceler ce qu'il s'y trouvait.

Se tournant vers la raison de sa présence ici, elle lui demanda :

« Alooors ? On va où ? Vous les réunissez quelque part et je les fixe jusqu'à ce que je développe un pouvoir de persuasion Jedi ou je me balade juste comme ça et j'attends une inspiration divine ?  »

Elle ajouta après une seconde de réflexion, joignant une dose de servilité faussement contrite à son ton  :

« My liege ».

Si elle était un larbin, autant en avoir l'attitude.

 
lumos maxima
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