AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

bang in my heart ϟ blue

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
bang in my heart ϟ blue Empty
bang in my heart ϟ blue - Dim 10 Juin - 21:37






why is it the smallest things that tear us down ?

C'était à croire.
C'était à croire qu'il suffisait de la simplicité des mots raccrochés les uns aux autres pour lui tirer l'esquisse de ses premiers sourires. De ces messages glissés dans le secret des livres pour égrener les premières notes de son rire. Les errances littéraires  suscitaient l'impudeur de ces joies frivole, des allures de complicité et de courses un peu folle . C'était là tout le charme de leur étrangeté, cette proximité qu'on s'imaginait. A la fois tangible et illusoire, un charme d'interdit qu'on peinait à pleinement saisir. Mais toutes ces choses là, tous ces non-dit, conservaient un rien d'attractif. Le secret de l'inconnu des imaginations qu'on débride. Il faut donc louvoyer, oser les provocations coulées  entre deux vers, les confidences aux relents presque sincères.

Dans la bibliothèque, au milieu des odeurs de livres et de café froid, Kalis se sentait spéciale. Elle se sentait artiste d'un monde flottant, muse d'un univers qui n'avait pour seul fondations les bases branlantes de son imagination. Comme si entre ces étagères, rien n'était impossible. Comme si leur sphère toute entière n'était soumise qu'à une seule contrainte, un dogme, une sorte de règle universelle et indéfinissable pourtant, qui refusait en réalité d'en accepter d'autres : il était interdit d'interdire. Les visages se paraient de ce charme particulier qu'on retrouvait enfermer entre les pages, une beauté qui jouissait de tous les mots, de toutes les phrases possibles et imaginables. Et son miracle, adolescente, ça avait été Mikio. Mikio et sa curiosité innocente qui l'étudiait comme d'autres détaillerait, un ouvrage, l'esquisse d'une oeuvre d'art. Une énigme à décrypter dont la beauté résidait pourtant dans tout ce qu'on ne pouvait nommer. Kalis. Doux, son sourire l'était, dissimulé derrière les pages. Doux, comme une caresse, léger comme un pétale, espiègle comme une mimique de chat. Kalis. Elle déambulait sans grande attention, glissant son doigt le long des lignes .
Un secret partager entre les livres.
Un secret glissé au creux des pages.

Et c'est comme soudain, ce corps qui vient s'écraser contre le sien, comme un mirage, comme un mauvais présage et elle a tout juste le temps de l'attraper par le poignet pour tenter de la retenir Kalis. Vainement, désespérément, trébuchant sur sac renversé, atterrissant sur la demoiselle.

« Merde...»

Entre ses lèvres, ça sonnait comme la plus impropre des incongruités. Elle redresse son visage, le regard soudainement plongé dans celui de l'inconnue. Ces mèches ébouriffés autour de son visage, c'est comme un nid mordoré, un désordre espiègle de ces enfants de la Méditerranée. Et Kalis, elle ne peut que battre des paupières en s'accrochant à cette sensation diffuse qui s'attardait dans l'air. Ca se dessine juste là, sur la courbe de sa joue, ou encore ici, sur la raideur du cou. Son regard glisse sur son poignet, avant qu'elle ne se redresse pour lui tendre la main.

«Excuse moi, je ne t'avais pas vu. »

Et sans doute aurait-elle dû, alors peut être - peut être, l'aurait-elle sut.
©️ SIAL ; icon tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
bang in my heart ϟ blue Empty
bang in my heart ϟ blue - Jeu 14 Juin - 18:04

In the mornin' blood ran through my veins. Comatosed, holy dosed again and again.
And the night, yeah, pullin' up my head. On your back, Cadillac, drinkin' till' I am dead. Oh come with me. I'll show you how to live for free. Nobody got a thing on me. Done singing in the midnight street. Oh diamond deeds, a minimal variety. I am playing till' my fingers bleed. I'll never lack the quality.

bang in my heart
T’es ailleurs. Tu traînes des savates, une paille fixée entre tes canines étroites. Ton ventre gargouille. Ton thé glacé est trop chaud. Ta migraine pointe. Le livre que tu reluques depuis trois milles ans te fait horreur. Il te nargue, avec ses petits pages jaunies et cornues. Le salopard. Un livre qui te fait défaut. A toi. Tu le refermes et crache d’agacement avant de te vautrer sur la table d’étude. Ca n’en finira jamais. Cette impression d’étouffement qui barre ta poitrine, cette sensation impitoyable d’être une autre personne. Une autre âme. Comme si ton code génétique pouvait se dématérialiser pour laisser place à un entité étrangère après trois mois de coma. Stupide. Idiot. Infernal. Tu chopes un crayon à papier de ta trousse du bout des doigts, plaque ton menton contre la table et souffle sur le bout de bois pour le faire rouler. Tu le plaques devant ton nez. Tu souffles. Et tu continues jusqu’à ce que harassement s’en suive.

« - 1254849726 +145745412 x 8 ?

- 2 240 813 022, tu lâche machinalement avant de te redresser dans un sursaut.

Tu te mords la lèvre et plisse les yeux. Tu l’as fait par automatisme et maintenant tu t’en veux. Le brun qui a scandé le calcule a le yeux rieur et t’observe avec contentement.

- Aston ? J’peux savoir ce que tu fabriques ? tu siffles entre tes quenottes et rattrape le crayon qui manque de s’écrouler de la table.

- J’regarde si tu marches toujours, réplique le brun en haussant les épaules.

Tu lui balances la mine en pleine face.

- J’suis pas ta bête de foire !

T’écumes maintenant. La rage au bord des lèvres. La glotte qui tremble. Les lèvres plissées et les yeux en cul de bouteille. Tu l’achèves d’un coup de cahier, agrippe tes affaires du bout de tes griffes et lui tourne le dos d’un air boudeur. Le tout en ignorant superbement son « Rho allez, reviens, j’rigolais quooiii ! ». Pas toi. Parce qu’une série de chiffres, un don bizarre et de l’humour facile ne résoudront certainement pas ton problème. A savoir toutes les anomalies que tu empiles dans un coin de ta tête depuis ta sortie de coma. Tu souffles entre tes lèvres, zigzag entre les rayons avec tristesse et cherche la lettre A. A comme Atteinte d’un maux inconnu. Auréolée d’une malédiction perfide. Antithèse. Anachronisme. Anamorphose. Tes paupières lourdes et fatiguées tremblotent devant tes globes dilatés. A tel point que tu loupes stupidement ton rayon avant de basculer en arrière, percutée de plein fouet par une petite masse brune. T’es à deux doigts de lui feuler à la trogne. Tu t’appuies sur tes pognes, sentant à peine la douleur de la chute sur le vieux parquet. Une voix navrée et confuse t’explose aux esgourdes et tu papillonnes, la cage thoracique alourdie par le poids et le contact insolite d’une poitrine bombée. Tes émeraudes percutent des onyx. T’en as le souffle coupé, mais pas uniquement parce que la fille qui s’est étalée de tout sur long en te confondant avec un airbag te compresse le torse. Elle se redresse rapidement, la moue déconfite et gênée.

Tu fixes sa main, puis ses iris troublées.

Tu réalises stupidement que t’as la gueule grande ouverte. Ferme ta bouche, Bleuenn. T’as l’air stupide. Tu prends curieusement la main de la jeune femme. La décharge bouleversante du premier choc te parcoure l’échine et tu la relâches aussitôt tes pieds bien ancrés dans le sol.

- Hm, c’est rien… tu marmonnes distraitement en lui adressant un regard paumé.

Tes arques sont trop froncés. Ton dos trop courbé. Les ordres silencieux te claquent en pleine gueule. Emprunte mémorielle oblige. Tu t’exécutes immédiatement et te redresse en détendant ton visage crispé. Tu le saurais, si les femmes te faisaient de l’effet. Non ?... Non ? Ta gorge râcle et tu penches ta silhouette pour ramasser ton manuel échoué au sol.

- T’as rien de cassé ? » tu demandes finalement en replaçant ta crinière blonde sur tes épaules.

Maintenant, pars. Pars. Pourquoi tu ne bouges pas espèce de. Non. Souffle. Respire. Garde ton calme. C’est rien. Juste un signe de plus que t’es revenue complètement pétée, contrairement aux dires d’Aston.  
Bousillée la Bleuenn.

Pouf, capoute.


code par SWAN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
bang in my heart ϟ blue Empty
bang in my heart ϟ blue - Dim 17 Juin - 17:42






why is it the smallest things that tear us down ?

Kalis.
Elle n'est, d'habitude, pas si prompte à s'attarder aux côtés d'autrui mais il y avait soudainement quelque chose d'inexplicable. L'ironie la plus fourbe que la vie puisse déposer à ses pieds. La vérité est qu'elle s'en était sentit brutalement attirée, qu'il avait suffit du voile d'or de ses cheveux et de l'ambre d'un regard pour briser la monotonie végétant dans ses iris... Elle se penche l'enfant, ramasse ses livres éparpillés, récupère son sac renversé. Elle a le sourire aux lèvres, les coins étirés par un fil invisible. Parce que Kalis, elle avait le sourire éternel, presque sincère. Elle avait le sourire qui inondait l'encre de ses yeux et la joie qui baignait son visage de sirène - elle lui seyait mieux que la plus délicate des parures, aussi factice fut-elle.  

« Je n'ai rien non plus. Il faut croire que je suis plus solide que j'en ai l'air.»

Non, si l'enveloppe était intact, le bouleversement était autre. Un frisson sous le grain de peau- une sensation diffuse qui lui tiraillait les côtes. Elle était aujourd'hui habituée à ces sensations étrangères, l'enfant. Depuis sa renaissance. Depuis son trépas et ses tourments. Son esprit s'en était trouvée enlisée, embourbées dans un amalgame d'impulsions qui grondait contre ses tempes dans un marasme assourdissant. Cette fille là, elle avait quelque chose. Quelque chose qui l'empêchait de détourner le regard, qui l'enveloppait de sa suprématie despotique et l'empêchait de simplement partir.
Alors c'est presque en étant étrangère à elle même, qu'elle tendit la main.

« Je m'appel Kalis. »

Elle tirait sur la corde.
La gamine avait sourit, ses lèvres prêtent à étreindre toutes les bouches, pourvu qu'elle en tire cette épice réconfortante. N'était-ce pas le propre des Hommes d'être des créatures profondément individualiste? Pour un mystère et un secret. Pour une demoiselle aux cheveux dorés et aux lèvres groseilles dont la simple présence semblait suffire à occuper toute la pièce.

« Est ce que je peux te payer un café pour me faire pardonner ? »

Ca sonnait faux, comme une réplique d'un mauvais film hollywoodien, le genre de navet romantique qu'on reléguait bien vite au rang de grand classique à la Bridget Jones ou en téléfilm destiné aux ménagère  nostalgique. Elle en fronça doucement le nez Kalis, agita ses boucles brunes dans un soupir avant de secouer sa main entre elle.

« Je promet que cette proposition n'a rien de louche. Genre... vraiment pas. »

Mais n'était-ce pas le propre des personnes louches de prétendre qu'il n'avait aucune mauvaise intention? Trésor, tu t'enfonces. C'est ce qu'elle se murmure à elle même. C'est ce qu'elle se dit alors qu'elle lève les yeux au ciel et retient son soupir dépiter.

« Ai juste pitié de moi et ne me laisse pas m'enfoncer dans cet immense moment de solitude? »

Oh oui Bleuenn, sois clémente. Fais donc plaisir à Kalis, pauvre danseuse dépourvu de tutu qui tente de passer pour une nana comme les autres.
©️ SIAL ; icon tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
bang in my heart ϟ blue Empty
bang in my heart ϟ blue - Sam 23 Juin - 11:18

In the mornin' blood ran through my veins. Comatosed, holy dosed again and again.
And the night, yeah, pullin' up my head. On your back, Cadillac, drinkin' till' I am dead. Oh come with me. I'll show you how to live for free. Nobody got a thing on me. Done singing in the midnight street. Oh diamond deeds, a minimal variety. I am playing till' my fingers bleed. I'll never lack the quality.

bang in my heart
T'es toute paumée. Toi, la jolie Blue, qui vire au carmin devant les onyx béantes de la charmante inconnue. La fille semble légèrement hagard, autant que toi, en vrai.  Tu penches ta bouille de côté, perdue par ce léger pic nerveux qui te provoque une secousse jusqu'au creux du bide. Ca explose. Ca crépite. Ca t'électrise. Intrigue. Tu souris faiblement à ses premiers dires et opine du chef. En attendant, t'es toujours pas partie. T'as les pieds bien encrés dans le sol de cette foutue rangée de bibliothèque. Tic, tac, tic. L'heure tourne.


« - Oh, euh, oui... Moi c'est Bluenn. Mais tu peux m'appeler Blue, tu te présentes à ton tour.

T'as complètement grillée cette étape. Le trouble peinturlure ton faciès rougissant tandis que ta bouche remue à l'image d'une belle carpe tétanisée. T'as visiblement oublié les simples bases de la politesse : ne pas fixer les gens la gueule béante. Et la question qui suit t'arrache un bégaiement nerveux. D'habitude, t'assures. Mais en général, c'est un homme qui se juche en face de toi pour te charmer d'un sourire racoleur. Là, c'est une petite femme aux jolies yeux d'amande qui indiffère complètement ton entre-cuisses, mais qui martyrise ton palpitant et tes veinules. Y a cette énergie électrisante et perturbante dans l'air. C'est une curiosité telle que tu lâches d'une traite, sans consulter monsieur cerveau :

- Euhouaisok.

Euhouaisok ? C'est tout ce que tu trouves à baver, Blue ? Et dire que tu fais Lettres. Et tu rigoles avec légèreté lorsqu'elle tente de se rattraper, de se justifier. Tu secoues ta bouille de gauche à droite, tes filets d'or ondulant sur tes épaules.

- T'en fait pas, de toute manière j'avais vraiment besoin d'une pause, j'ai un mal fou à me concentrer aujourd'hui.

Ah bah tu m'étonnes. C'est pas en te prenant d'une affection aussi subite qu'inexplicable pour les beaux yeux de cette coréenne hypotonique que tu risques de faire quelque chose d'un tant soit peu productif, bécasse. Tu mènes même la marche, te calant à ses côtés tout en rejoignant ta table d'étude pour agripper du bout des doigts tes précieux ouvrages. Et ceux-ci, tu les serres contre ta poitrine avec fermeté et angoisse comme un moule à son rocher, griffant presque les reliures de tes doigts presque dépourvus d'ongles.

- Voilà, parée pour caféine-land ! », tu lances finalement en lui adressant un sourire avenant.

Et t'ignores prestement le regard intrigué d'un Aston toujours vautré dans son siège. Tu le voix,  son regard qui crépite d'avidité, ce « Hé, j'peux v'nir ? » presque suppliant. Tu bouges ta bouille d'un geste sec pour lui ordonner de coller son cul à cette putain de chaise, si possible à la super glu extra forte. Il est hors de question que cette abrutie t'affiche devant une potentielle nouvelle copine de galère étudiante. Et dieu sait que t'en as besoin, depuis ton retour.

code par SWAN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
bang in my heart ϟ blue Empty
bang in my heart ϟ blue - Sam 30 Juin - 19:10






why is it the smallest things that tear us down ?

Blue, elle était drôle.
Elle avait les mots maladroit et les gestes empressés de ces instants embarrassés. Elle se les imaginait comme ça Kalis, les amitiés des cours de récrés. Ces coups de coeur émotionnels où en quelques instants, on se promet de remuer ciel et terre, pour un frisson et un sourire. De refaire le monde parce qu'on pouvait tout devenir, tout vivre, dans cet imaginaire où tout demeurait encore accessible. C'était les mêmes impulsions, les mêmes déréliction mais enrobés des mots de grands. Des politesse de circonstances et d'attention prudente qui vous font craindre le non là où le seul désir, la seule envie est de s'y précipité sans chercher à se retenir comme on se plairait à dévorer les pages d'un livre.  

« Rien de mieux qu'une bonne dose de caféine contre les problèmes de concentrations. »

Et ce même si elle leur préférait les mugs emplit de saveurs cacaoté et de guimauves grillés. Mais si la vie universitaire lui avait prit une vérité qu'il était difficile de dénier, c'est que l'étudiant moyen vivait et respirait pour et par la caféine et ses vertus énergisante.

La demoiselle emboita le pas de la petite blonde sans plus se poser de question, elle avait dit "oui" et c'était tout ce qu'il lui fallait, juste cette simple affirmation dont elle sentait poindre les prémisses d'un sourire tellement c'était réconfortant. Courtoise, elle esquissa un sourire au brun qui accompagnait la petite blonde sans vraiment y prêter grande attention. Bleuenn était comme un soleil autour duquel elle se sentait gravité, irrésistiblement attirée par l'énergie qu'elle dégageait. C'était presque tangible, cette électricité qui s'écoulait contre sa chaire, un rien immatériel qui remuait une corde enfouit au plus profond d'elle même.

« Alors allons y ! T'es plutôt du genre americano glacé ou café allongé? »

Question sans grande importance qui pourtant devenait une éternelle source de débat au sein de son cercle de relation social: dénaturé le café était, pour la plupart, un crime de lèse majesté là où Kalis enchainait les ajouts superficiels de chantilly et de caramel. Gourmandise pleinement assumé dont elle ne prenait jamais la peine de se cacher.

« Avec les filles c'est un peu le débat à cause de la danse, on est censé être des poids plume alors plupart mange assez light pour faire concurrence aux Kardashian. »

Kalis était d'un naturel bavard, le genre de nana qui pouvait enchainer les sujets de conversation pendant des heures sans jamais se lasser. Comme si toutes ces années passées loin de tout lui avait apporter cette envie d'échanger avec le plus de personne possible. Et de Blue, elle était curieuse de savoir ce qui pouvait la différencier. Elle se demandait pourquoi. Pourquoi elle s'en trouvait soudainement attiré, d'où venait ce je ne sais trop quoi qui sans cesse l'intriguait.

« Et toi? Tu étudie dans quel cursus? »

Elle lui adresse un regard interrogateur en tenant la porte du café accolé au bâtiment pour la laisser entrer. Au fond, elle était simplement heureuse de croiser une nouvelle tête avec qui elle pouvait échanger, sans prise de tête et sans aucun sentiment amer.
©️ SIAL ; icon tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
bang in my heart ϟ blue Empty
bang in my heart ϟ blue - Ven 13 Juil - 17:26

In the mornin' blood ran through my veins. Comatosed, holy dosed again and again.
And the night, yeah, pullin' up my head. On your back, Cadillac, drinkin' till' I am dead. Oh come with me. I'll show you how to live for free. Nobody got a thing on me. Done singing in the midnight street. Oh diamond deeds, a minimal variety. I am playing till' my fingers bleed. I'll never lack the quality.

bang in my heart

Kalis, ça te fait songer au Calice. Et cette fille est comme un récipient de lumière. Elle t'attire comme une mouche. Et c'est complètement dingue et insensée.

« - Ouais, je suis bien d'accord ! Tu confirmes à l'idée de la caféine prospère.

Tes prunelles pétillent et tes papilles frétillent. La simple idée de te délecter d'un bon café et de dégourdir ta nuque rigide t'apaise. Et même si t'ignores complètement pourquoi, la présence de Kalis aussi.

- Oh non, très très fat le café pour ma part. Très chaud et avec beaucoup de crème fouettée, sinon je frôle l'anémie ! Et puis je suis suffisamment sportive pour éliminer tout ça.

En vérité, tu dois même avouer que t'es plus que sportive dernièrement. Tu te défoules à un tel point que tes courbatures te torture deux fois plus que d'habitude. Cette nouvelle rage ne te ressemble pourtant pas vraiment. Mais au vu des derniers évènements, c'est plus que nécessaire. Tu lui jettes un coup d’œil, mordille tes lippes et tente de ne pas pouffer comme une débile.

- Et honnêtement, vu les formes des Kardashian, je dirai que leurs poitrines à
elles seules pèsent plus lourd que la plus petite de vos danseuses !


La moquerie gratuite, c'est pas ta tasse de thé. Mais pour le coup, les bassesses de la télé réalité t'extirpe une irrésistible envie de médisance de la gorge. T'en as la glotte qui ta gratte. Kalis te pose des questions sans être indiscrète, ce qui t'enchante. Tu n'aimes ni les commères, ni les curieux. Mais l'asiatique semble être encline à la conversation prolifique mais discrète. Tu ne la connais même pas et pourtant, quelque chose te crie de te rapprocher d'elle.

- Littérature, tu rétorques en la remerciant d'un sourire pour la porte qu'elle vous ouvre.  

Le grand avantage des facs et des campus, c'est la proximité des cafés à chaque coin de bâtiment. Un étudiant non accro à la caféine n'est pas un véritable potache.

- Et toi, j'imagine que c'est l'art ? Tu demandes finalement en te fiant simplement à ces derniers dires. Ca te plaît ? Je dois dire que la littérature et l'art sont très proches, ça demande pas mal d'imagination. Même si certains de mes profs nous bassinent avec l'analyse et les débats pompeux.

Tu lui adresses un sourire navré en te postant derrière les clients de la file d'attente et te racle la gorge.

- Désolée, je suis pas si bavarde d'habitude, mais je suis contente de découvrir de nouveaux visages. »

Et heureuse de sentir le miasme des grains de café à chacun de vos pas près du comptoir.

code par SWAN
Revenir en haut Aller en bas
bang in my heart ϟ blue -

Revenir en haut Aller en bas

bang in my heart ϟ blue

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sauter vers: