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Monster's meet ☾☾☾ Javier

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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Lun 22 Oct - 2:28


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J'me fais trouble-fête, ai-je été souhaité
de la manière dont je me suis fait ? ☾☾☾


Je sais pas pourquoi je suis ici. Pourquoi je suis venu, accepté. Je me sens comme à l'opposé de ce monde. La nuit n'a jamais été une alliée, n'en sera jamais une. Alors cette boîte me plaît pas, elle m'oppresse au plus haut point même. J'aimerais leur hurler de rallumer les lumières, leur dire de faire quelque chose pour cette ambiance à la con, pour le manque d'alcool, qu'il me semble pas assez fort. J'observe depuis le bar cette populace qui s'en bat franchement les reins de ce qu'il peut se passer dehors, de ce que les gens peuvent bien faire pour eux pour qu'ils puissent se la couler douce ainsi, maintenant. Et ça me fout les glandes, ça me donne envie de me barrer au plus vite. Malgré les collègues qui sont encore là, qui m'ont traîné ici, qui se sont dit que ça serait une sacrée de putain de bonne idée. Comme si j'avais pas assez de raison pour boire, comme si j'étais pas assez pathétique comme ça. Et j'inspire fortement, trop fortement même, trop souvent. Comme pour contrôler ce truc qui me dévore, comme pour plus m'en foutre de quoi que ce soit. Mais je peux rien faire contre ce putain de sentiment montant. Et je tente de me souvenir vaguement de la salle qu'ils ont prise en début de soirée, que tenter de lutter contre l'alcool qui afflue dans mon sang avec trop de force déjà, parce que j'avais encore plus à noyer.

Je bouge finalement du bar, sans grande conviction, sans grande autre panoplie sur le dos que cette foutue chemise qu'on m'a forcé à mettre, dans laquelle je me sens pas à l'aise, qui me comprime trop dans l'idée aussi. Et je bouge, me fais aborder sur la route par une nana bourrée qui, à croire le maquillage qui a un peu coulé, a sans doute pleuré à cause d'un pauvre type. Elle me murmure dans l'oreille des insanités et j'ai bien envie de lui dire que je suis à gerber aussi, que je vaux pas le coup, qu'elle ferait mieux d'aller écarter les cuisses ailleurs. Mais les choses en entraînent trop rapidement une autre et les mains entre ses cuisses en atteste. Première salle qui passe, dans laquelle on s'engouffre. Et je tente de faire fi du noir, en me perdant entre ses lèvres, entre ses gémissements que mes doigts lui arrachent. Je suis presque sûr qu'elle fait semblant, qu'elle essaye de se convaincre que c'était bien ça, la chose à faire, pour oublier le tout. Mais il fait putain de noir dans cette pièce, encore plus putain. Une paume qui vient lui entourer un sein, pour le presser, avant de chercher à tâtons après la lumière. Et elle fût, soudaine.

Elle avait ses mains à des endroits sensibles. Là où le sang aurait pu bien assez vite affluer, si elle avait pas poussé ce couinement de surprise qui m'a arraché à moitié le tympan, avant de me repousser sans trop de douceur. Fuck it, c'est qui lui ?? Je hausse un sourcil, un brin énervé et vexé, avant de tourner la tête vers toi, mes doigts encore en place au-delà de la culotte. Et je t'avise, assis sur une banquette, seul. Ah, ok, je lui accorde que l'effet de surprise était pas top. Je laisse son intimité tranquille, parce que façon elle se casse en lançant des mots qui forment des phrases dans une langue que je connais pas, alors qu'on faisait connaissance entre les nôtres l'instant d'avant. Je t'avise alors, moi et ma gêne quasi inexistante. Pas dans ce genre de contexte, en tout cas. Et je te regarde, en haussant les épaules. T'as du feu ? Parce que j'ai paumé le mien, que j'ai que mes clopes dans ma poche. Tu foutais quoi là tout seul ? Je te regarde en coin, en attente de voir si t'as un briquet ou non. En fait, répond pas, j'm'en branle totalement. Autant dire les choses comme elles sont.
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Mar 23 Oct - 19:22


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La nuit nous appartient mon petit poussin. Douce nuit de terreur ou la chasse est ouverte. Rien pour arrêter cette envie insupportable de manger quelqu'un, rien pour compenser ça, alors ce soir on chasse.  Camille ne sera pas le seul que je vais marquer, enfin ça pourrait aller bien plus loin qu'une simple cicatrice, j'ai peut-être une envie de dévorer jusqu'à la mort, ou de juste grignoter, aucune idée, on verra bien ce que je ferais face à mon repas. Douce Humanité qui ne ressemble qu'à un grand buffet pour nous. The Carmine, lieu de travail et de détente pour mon plus grand plaisir. Mon regard qui se perd dans la foule l'air de chercher à séduire ou simplement croiser le regard d'un repas qui me semble assez délicieux pour que j'utilise ma domination dessus. Être humain si délicieux à regarder, j'ai l'impression d'être au paradis en voyant tout ce monde. Le repas est choisi, plus qu'à l'emmener dans une salle, J'invite cette demoiselle à me rejoindre d'ici cinq petites minutes moi je file m'installer, couper la lumière et j'attends sagement.

Finalement ce n'est pas mon dînée qui me rejoint loin de là, mon regard sur cette scène, corps l'un contre l'autre, fougue d'un soir qui leur appartient, dommage que je ne sois pas de la partie, il est pas mal le petit brun. Finalement, lumière qui s'allume, femme en panique qui décide de fuir le navire, elle fait la prude, je n'ai pas pu profiter de spectacle, déception. Mes yeux qui se posent sur la main de l'homme avant de relever mon regard en haussant un sourcil, yeux qui se croisent, mais je n'en fais rien. Mon repas a sûrement fuit en voyant l'autre femme sortir, est-ce qu'un jour je pourrais manger tranquillement quand je meurs de faim ? L'homme finit par s'adresser à moi, il s'en moque que j'ai bien pu voir ça, atypique. Beaucoup aurait piqué une crise, lui il s'en bat les couilles, je viens juste te tendre mon briquet sans répondre à cette première question, pas besoin de mots. Même si tu ne me laisses pas le temps de répondre à la deuxième je m'en fais quand même un plaisir, surtout quand tu sembles si fermer. « Je matte les gens qui viennent dans cette salle. Une vraie passion. J'attendais surtout la mienne.» Léger sourire sur le visage, puisque tu t'en moques de ce que je fais là, autant faire de l'humour débile même si je suis connu pour mes talents de stalkage, ce n'est pas ce que je faisais là et tu viens de perturber mon repas, c'est pire que le fait que j'ai fait peur à ton coup du soir.

Je me repose bien au fond de la banquette sans te quitter des yeux. J'admire cette belle gueule qui se présente à moi, comment résister à l'envie de te croquer. Joli minois en plus d'avoir l'air caractérielle, j'apprécie. Ta tête donne l'illusion que tu pourrais me buter d'une minute à l'autre sans raison valable, le chasseur semble plus docile que la proie. Je vais peut-être bien me faire botter le cul. L'idée n'est pas dérangeante. Je finis par reposer mes yeux sur mon verre vide, léger soupire. « Je vais chercher une bouteille, tu préfères quoi ? Histoire d'oublier cette soirée de merde. » Qui me semble très intéressante d'un coup. Je finis par juste sms un serveur pour qu'il vienne nous emmener la bouteille directement, fatigue qui augmente ma flemme, nourrissez-moi. Bouteille posé sur la table, je viens te servir un verre, ce n'est pas ce que je préfère, il est vrai que là, je n'ai qu'une envie c'est d'un liquide rougeâtre, le tien m'irait bien, mais je n'ai peut-être pas envie de risquer de te tuer. Alors je me contente du liquide que tu as choisi. Verre bu bien rapidement, c'est fort, ça chauffe mon petit corps de mort vivant. Brûlure délicieuse, qui n'a pas pour effet de refroidir mes ardeurs vis-à-vis de toi. J'essaie quand même de me contenir, tu as un truc qui me fait me dire que c'est interdit, sûrement ta face qui te donne un côté dangereux, mais pas que. Cette nonchalance que tu dégages, comme pour faire fuir, ça n'a pas le même effet sur moi.

«  Je m'appelle Javier. » je sors une clope pour la glisser entre mes lèvres et récupérer mon briquet pour l'allumer. «  C'est quoi ton petit nom ? »
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Mar 30 Oct - 20:55


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J'me fais trouble-fête, ai-je été souhaité
de la manière dont je me suis fait ? ☾☾☾


Tu réponds quand même, mais j'écoute qu'à moitié, concentré sur la clope que j'ai envie de fumer. "Attendais", hein... Petit sourire en coin qui répond quelque peu au tien, l'air de te dire que je suis absolument pas désolé d'avoir pu te pourrir ton coup, franchement. Je t'offre allégremment le trophée de la loose si tu veux, j'ai tâté un peu pour ma part au moins. Briquet récupéré au passage avant de choper une clope, pour l'allumer rapidement, avant de t'aviser encore à ta proposition. On se fait une réunion surprise des plans foireux anonymes ? Je tire sur ma tige, hésitant quelques instants, à te regarder l'air de me demander à quel point tu peux être un connard qui peut me casser les couilles. Puis quand je me dis que ça devrait aller, je finis par hausser les épaules. Vodka. Ou n'importe quoi, tant que c'est fort. Histoire que j'aille pour sentir mes veines se bastonner avec l'alcool, avant de s’ankyloser sous l'assaut, que le corps donne la sensation de flotter et que les souvenirs se confondent avec le reste, retrouver l'idée des sensations en étant persuadée qu'elles existent de nouveau bel et bien. Doit vraiment faire trois plombes que t'étais planté là pour te dire qu'elle viendra plus, ta gonzesse.

Et je m'affale sur un bout de banquette, loin de toi, la méfiance qui me tient aux aguets. Regard en coin sur ton sms, vigilance accrue quand finalement un mec se ramène avec la fameuse bouteille. Sérieux, mec ? Hum... Encore une taffe, avant de me redresser un peu, pour boire mon coup, après m'être dit qu'au pire, tu te prendras mon poing rapidement dans la gueule. Et finalement, la réunion est plus si anonyme hein ? Qu'est-ce que je m'en fous de ton blaze, gars ? Je renifle après la gorgée qui m'a arraché la gorge, le regard sur toi. Qu'est-ce qu'on s'en fout ? J'ai jamais su me sociabiliser. Clope coincée entre deux doigts que je ramène, posant le briquet sur la table basse. Tu taxes souvent les numéros des types pour te faire amener des bouteilles... ? Sourcil haussé en disant ça, circonspect. Cendre évacuée dans le cendrier, pouce de la main libre qui vient me frotter un côté de mon arête du nez, pensif une seconde tout au plus, avant de rebaisser la main. Tu fumes... ?

Je me sens bonne âme, prêt à te filer une clope contre le coup de vodka. J'ai surtout pas envie de te devoir quoi que ce soit. Alors, on va se faire un donnant donnant un peu étrange qui me semble à peu près logique en étant légèrement saoul quand même. J'ai l'alcool mauvais mais on voit pas tellement la différence avec le quotidien. Si tu dis que ouais, au moins, t'as déjà un briquet pour te l'allumer, cette espèce de calumet qui ne sera jamais de la paix. Faut pas halluciner. Javier, hein... Je réfléchis quelques secondes, avant de me lancer en espagnol. T'es juste un trou du cul avec un prénom hispanique ou tu sais parler la langue qui va avec ? Je plisse un peu les yeux, tout occupé à te jauger complètement, avant d'aller pour nous resservir et boire cette nouvelle fournée rapidement, pour oublier pas que la soirée. Démerde-toi avec tes propres démons, Javier.
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Mar 30 Oct - 21:55


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Dans cette salle où je comptais déjeuné il n'y aura plus que de l'alcool et une compagnie agréable visuellement. Le caractère semble bien présent sur cet homme qui est déjà une interdiction. Je crois que j'ai déjà bien compris qu'en un faux pas je pourrais me prendre un coup dans la gueule, ta tête de petit con me l'indique clairement. Je pose mon regard sur la porte avant d'hausser les épaules, je n'ai pas attendu si longtemps que ça, mais je doute qu'elle apprécie d'y voir deux hommes dans cette petite pièce sombre. Je pose un regard un peu surpris quand tu me parles de vodka, j'en lève les yeux au ciel, décidément, t'aurais le chic pour boire un truc qui ne me plaît pas plus que ça. J'ai l'impression d'être mon père quand le liquide est bu. Je fais mine de rien, mais j'aurais très envie de grimacer. Pas envie d'être comme mon père, un homme respectable, qu'est-ce que c'est que cette idée, dans une autre vie peut-être. « Je ne suis pas là depuis longtemps, mais je doute que ta flippette de demoiselle lui ait donné envie de rentrer. Dans tous les cas, c'était amusant . » Tu n'as pas envie de me donner le tien, dommage, de toute façon quelqu'un doit bien avoir l'information, ou je pourrais simplement me débrouiller pour l'avoir. Mauvaise habitude qui reprend le dessus, j'ai déjà envie d'en savoir trop. Je croise les jambes et je me pose dans le fond de ce fauteuil en regardant le plafond. Que faire de plus ? « Quand il bosse pour moi, ouais. Faut bien me contacter si y'a un problème et j'en profite un peu. »

Une question qui me semble un peu étrange, qu'est-ce que tu veux me refiler. Je regarde mon briquet avant d'hausser les épaules. « Non c'est simplement une technique d'approche le briquet. » Léger rire, ou alors j'aurais pu être un pyromane, mais j'avoue que l'idée de faire tout brûler me fait trop penser à un crématorium et non, ça ne me plaît pas. Je reste posé dans mon siège tranquillement reprenant un verre histoire de m'occuper les mains, qui n'iront pas se balader dans ta nuque pour te maintenir. Douce faim, douce torture de m'afficher un si bon repas, surtout si dissident. Je sors mon paquet de cigarette et je le pose sur la table pour te montrer que j'en ai aucunement besoin. Je garde cette cigarette entre mes lèvres, j'ai besoin de rien qui vient de toi petit, sauf d'une chose, mais tu n'es clairement pas un bon candidat. Du moins, je te range dans les casse croûtes intéressant, mais qu'on n'a pas envie de faire fuir. J'entends mon prénom puis tu me parles dans ce qui me semble être de l'espagnol, plus de doutes, t'en ai vraiment un. Le sang chaud vient de là je suppose. Je viens me pencher en avant posant mes coudes sur mes genoux et je te regarde en souriant. Je te réponds presque naturellement, mais en russe. On pourrait presque croire que je réponds à ta question, mais je doute que tu puisses comprendre. « Je ne sais pas ce que tu m'as dit, mais comme tu veux jouer à on ne réponds pas aux questions, je ferais de mon mieux. »Mon regard est plongé dans le tien, je souris toujours autant et bien entendu mon regard ne montre aucun questionnement, comme si je me moquais bien de ce que tu pouvais me dire. Bien que j'essaie d'enregistrer la phrase mentalement pour rechercher plus tard.

« Ton accent devrait m'aider pour savoir d'où tu viens je suppose. » Longue réflexion, petit coup d'œil sur toi. J'y connais tellement rien aux hispaniques, j'ai vécu dans deux pays très peu connu pour leur regroupement de personne comme toi. Bien que j'aurais bien aimé. Ils sont tous comme toi ? Je vais peut-être me décider à changer de pays.
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Ven 2 Nov - 1:24


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Fais pas chier. Que je balance avec la clope, sourire vite fait en coin, l'air de te dire d'aller te faire foutre toi et ta logique qui nique la mienne sur le coup. Clope filée, voilà, un Nemesio satisfait à peu près. Il en faut peu parfois. Puis je fais le test de l'espagnol, savoir ce que t'es ou non, directement. Ton expression me laisserait croire sur le coup que tu viens de comprendre mais tu me réponds en putain de russe. Langue à la con, je dois avouer que je déteste pas mal ce genre de tonalités et que ça me fait tiquer. Gros trou du cul, donc. Ok. Que je rajoute simplement, haussant les épaules, parce qu'au fond on s'en fout totalement et puis, t'as pas l'air de poser de questions. La remarque sur l'accent me fait tiquer un peu, avant de partir dans un rire franc, te désignant du doigt rapidement. Fais gaffe à pas te gourer de coin, gringo. Ça peut vite faire le monter le sang ce genre de conneries. T'imagines même pas, confond pas un mexicain et un espagnol, c'est la fin du monde après. Déjà que ça se tire entre les pattes entre eux, avec tout l'argot qui va avec, putain.

Un regard sur la vodka, rapidement, avant d'en revenir à toi. T'es le genre de ruskoff qui aime pas la vodka ou ça va encore, t'as un peu de dignité ? Je titille, provoque ouvertement, me tente à évaluer les limites pour savoir comment les outrepasser allègrement ensuite. Et comme je suis quelque peu beurré, j'y vais encore plus franco que d'habitude. T'as pas trop l'accent, ça va. À une autre époque, t'aurais pu t'en prendre plein la gueule. Passif particulier entre l'Amérique et les Russes, faut bien se l'avouer. Peut-être que t'es encore emmerdé. M'étonnerais même pas. Patron de la boîte, du coup ? Je me rappelle de ce que t'as pu me dire, vite fait, plus tôt. Alors je profite encore pour tester jusqu'où t'encaisses sans broncher de trop. On t'as jamais dit de mettre un peu plus de lumière dans ton bordel ? Sourire en coin qui se creuse, alors que je m'éclate soudainement. Simple suggestion. Si tu me fous dehors, je m'esclaffe très fort. Il en faut peu pour se satisfaire parfois, ouais.
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Ven 2 Nov - 1:58


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« Oh bordel, bien entendu que je vais faire chier. C'est un plaisir. » On est bien là, je m'amuse comme un petit fou alors que je meurs de faim. T'arrive presque à me faire oublier ça, dommage que je me sente fatiguer. Parler le russe sans prendre un gros accent c'est tout un art que j'ai du apprendre à maîtriser pour justement m'éviter les ennuies. Normalement je ne parle plus russe depuis longtemps, mais comme tu décides d'utiliser une autre langue que l'anglais, on joue. Je ne te quitte pas des yeux essayant définitivement de capter ce que tu pourrais être, mais on va jouer sur la logique. « La logique voudrait que je dise mexicain. Ça me dérange pas du tout de voir ton sang chaud ressortir l'hispanique. » Je garde mon sourire amusé, je crois que même si on venait à se taper dessus j'apprécierais quand-même le moment. Il m'en faut peu pour que je sois heureux, surtout avec la fatigue. Je suis ton regard, mais le mien reste sur cette fichu vodka. Autant dire que je suis peut-être un mauvais russe ou simplement le rappelle de mon père me fait rejeter l'alcool. « ça me fait penser à mon vieux. Il est sûrement mort depuis, mais avec ça j'en suis sûrement devenu un mauvais russe. J'en bois quand même. » Je ne donne pas de temps, parce que ça n'aurait aucune logique, dire que je ne l'ai pas vu depuis plus de quarante ans alors que j'en ai trente-neuf. Ce n'est pas une bonne idée de se dévoiler si rapidement, même si dans cette ville rien ne devrait plus surprendre ses habitants.

« D'après toi, pourquoi je m'appelle Javier et pas Stanislas ? Je le suis qu'à moitié de toute façon. » J'en dévoile trop, mais comme je sais que t'en a rien à foutre, t'auras tout oublié d'ici demain. Surtout vu qu'on est en train de se taper une bouteille de vodka pure à deux. Je t'en sers de nouveau un verre et un pour moi aussi. Nouveau verre, vidé comme un simple shot. « Patron, ouais, pour la lumière c'est volontaire. C'est un endroit plus privé d'ailleurs et comme ça on se souvient vraiment plus avec qui on a pu faire de sales choses. Exemple, je suis sûr que tu as déjà oublié ne serais-ce que la couleur de cheveux de la nana. » C'est surtout moi je vois dans le noir, que je peux voir chacun de tes traits comme en pleine lumière et que personne ne peut me voir comme moi je vois les autres. Liberté offert à ceux qui ont la chance de voir dans le noir. Endroit prévu pour que mon repas n'est vraiment aucun souvenir d'avec qui sa soirée s'est terminé. « Il y a beaucoup de gens comme moi ici, c'est plaisant. Moins dérangeant que je sois un … ruskoff ? Enfin ça dépend où on traîne. » Léger rire. Jamais je n'ai pu utiliser ce mot de moi même, parce que j'en parle pas, puis normalement c'est le genre de mot qui pourrait m'énerver quand les gens en parlent avec une réelle haine alors qu'ils ne comprennent pas grand-chose. M'enfin, on a un point commun toi et moi. Deux étrangers dans cette ville haute en couleur, j'en viens même à me demander si tu n'es pas un type particulier, comme ceux dans les mafias, même si tu m'aurais sûrement déjà défoncé la gueule avec mon russe.

« Parler n'importe quelles autres langues que l'anglais ici, reste une mauvaise idée de toute façon. Avec leur petite guerre de territoire qui est d'un ennuie. »

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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Ven 2 Nov - 2:27


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Pour l'instant, disons pas que je t'apprécie, mais que le fait que tu répondes avec humour à mes pointes calibrées au sarcasme m'amuse assez pour pas me relever et me casser de là. Même si, clairement, je reste pour l'alcool et le briquet. Par ailleurs, je reviens l'utiliser après avoir écrasé ma première clope, enchaînant sur la seconde. C'est une proposition pour un freefight, le ruskoff ? Lumière en plus dans la pièce, quelques instants, pour allumer la cigarette. Et je la laisse quelques secondes de plus, me rassurant inconsciemment, avant de consentir à couper la flamme, le regard qui revient sur toi, sur ce que tu peux dire de ton vieux. J'imagine que le tien aussi doit pas être un modèle de vertu, mais j'en dirais rien de tout ça. Le rêve américain. Remarque anodine, face à cette donnée offerte de manière détachée. J'imagine que ça doit dater depuis un moment. Je t'observe un peu plus longuement, à tenter de capter ton âge. Peut-être la quarantaine, j'en sais rien, sans doute plus avec cette foutue boite à la con. Javier, ouais, change de prénom gringo, il te va carrément pas. Et ça m'amuse un peu, ouais, monsieur trou du cul géant. Un brave petit prénom qui sonne bien américain sans histoire, qui vient du fin fond de l'intérieur du pays.

La "suggestion" est faite pour ta boite à la con et je réfléchis vite fait à ce que t'as pu dire, avant de m'esclaffer finalement, t'offrant un sourire plein de dents, séditieux au possible. T'as vraiment cru que je l'avais regardé tout court ? Y'avait elle, ses lèvres, son intimité. Fin. Même de plein jour, j'aurais zappé. Mais t'en fais pas, elle cherchait sans doute pas un gentleman alors je m'en veux pas grandement. Et je suis persuadé qu'elle a déjà oublié, elle aussi, à quoi je pouvais bien ressembler. Je souffle un peu, ce bout de rire qui pouvait me rester dans le fond de la gorge, fumée qui s'élève dans la pièce alors que la vodka me crame une nouvelle fois la gorge. Et je me retrouve à l'air de te dire que je m'en bats les couilles pour ma part que tu sois russe ou non d'ailleurs, tant que tu m'agresses pas les oreilles avec la langue. Évite de balancer ça dans un meeting de Trump. T'aurais un grand succès. Tu me diras, j'éviterais d'y parler l'espagnol du Mexique aussi, j'ai pas envie d'être emmerdé par des cons. Et puis cette fois, c'est un sourcil qui s'élève, face à ta réflexion. Hein ? Je viens me gratter un peu le bouc. De quoi, guerre de territoire ? Il parle des quartiers un peu typé ? C'est pas si mal un mini chinatown quand t'as pas envie de tacos. Je pince les lèvres, lorgne vers l'alcool, avant de me dire que c'était une réflexion conne. Arrête de boire, Nemesio. Je souffle un rire finalement, pas prêt d'exprimer une excuse pareille à l'oral. Bref, t'as compris l'idée. Et je me redresse tout en prenant une longue bouffée de nicotine. J'ai rien à dire de plus.
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Ven 2 Nov - 3:11


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Ta réponse me fait me mordre la lèvre d'envie. Une danse pleine de violence gratuite et sur une entente commune ça fait presque rêver l'agressivité que tu caches bien au fond de toi. Je finis par hausser les épaules et hocher la tête. « Je n'ai rien contre. Même si je vais sûrement me faire botter le cul. J'ai bien envie d'essayer, sans retenue bien entendu. » Plus peur de la mort depuis qu'elle m'a frappé une fois, j'ai quand même confiance en toi pour me garder en vie au moins. Si tu veux danser de cette manière allons y, moi je ne pourrais qu'y prendre du plaisir, si ce n'est bien entendu sans haine derrière. Je crois que j'ai vraiment la même notion que les autres pour passer un bon moment. Mon regard ne quitte de nouveau plus le tien avec tes allures de bad boy et le comportement qui va avec. « Je garde Javier, ou j'y songerais pour la prochaine fois que je changerais d'identité. » J'hausse les épaules en mode je m'en branle un peu au final, c'est juste moins chiant comme ça. Suffit de changer l'année de naissance, mais changer le nom ça revient à changer beaucoup trop de choses. Nouveau verre de vodka, pour toi et moi, j'ai aucune idée de si ça fait un truc, mais surement, pour que j'ai envie de me faire taper dessus par un hispanique qui semble ne pas apprécier mon accent de ''ruskoff ''.

« Pas choquant, rassurant même. » Petit sourire qui en dit clairement long sur ce que j'ai en tête. Je finis par détourner le regard pour regarder ce qui reste dans la bouteille. Je n'ai aucune idée depuis quand on boit ou si le temps est passé trop vite, ça m'emmerderait que la nuit passe trop vite. Je n'ai rien prévu pour rentrer de jour. Je te laisse me parler de Trump, qui n'a sûrement pas idée de ce qui se passe ici, comme le reste du monde et il semblerait que toi aussi l'hispanique tu sois bien innocent dans cette ville. « Oh oui, mais si ça ne regardait que les quartiers ça serait parfait, mais ils ont l'air d'aimer foutre la merde partout. » Tu me fais quand-même rire, même si je ne devrais pas. J'hoche la tête pour te rassurer et te dire que j'ai compris ce que tu voulais dire, une chose qui sonne comme horrible pour toi, mais si innocente pour moi. Tu n'as clairement pas connaissance de ce qui se passe ici, ou alors tu fais l'ignorant et bordel qu'est-ce que tu le fais bien. Je pose la bouteille face à toi en te regardant. « Dis toi que dans cette ville faut faire attention à qui tu parles. On utilise les gens de bien des façon. Rarement avec consentement. Ici, c'est différent, tu dois pas être là depuis longtemps. » Et je sais qu'on ne peut pas vraiment se cacher de tout ce bordel, qu'on finira toujours par se faire appeler ou bien emmené dans des choses qu'on ne voudrait pas. L'isolement est une bonne façon de disparaître, mais y a toujours un moment ou on est de nouveau vu par quelqu'un. Je sais que la Bratva pourrait être une nouvelle famille, mais qu'est-ce que ça ne me fait pas envie. Je n'ai même pas supporté la mienne, alors pourquoi supporter une fausse famille sans lien. Lâche que je suis, j'utilise un nom américain et un prénom d'hispanique plutôt que de montrer le russe que je suis.

Je me replace au fond de mon siège pour reposer mon regard sur toi avec une envie de décharger les mauvaises images en tête. « On se le fait ce petit cassage de gueule ? Sur une entente commune bien entendu, comme je n'ai rien contre toi. Sauf peut-être ton choix d'alcool. » Je me remets à rire en te montrant la porte de la main comme pour t'inviter à sortir. T'auras qu'à finir la bouteille avant de partir, si tu penses tenir debout.
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Ven 2 Nov - 4:07


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J'me fais trouble-fête, ai-je été souhaité
de la manière dont je me suis fait ? ☾☾☾


Sans retenu. Peut-être que mon regard a changé, quelques instants. N'empêche que j'ai pas rebondis sur le sujet. Parce que tu sais pas ce que ça peut-être, quand y'a pas de retenue. T'as pas vu les phalanges pleines de sang séchées, jamais. Et j'inspire, pour tenter de chasser l'adrénaline qui pourrait me monter à la cervelle, et je tente de la noyer avec l'alcool, sauf que ça marche pas grandement, que ça attise que le feu intérieur, que ça jette sur les braises des gerbes brûlantes aussi, que ça m'éveille les sens sans qu'aucun ne puisse le capter. Surtout pas toi, sans doute. Parce qu'on se connaît pas, que t'as pas même mon identité en ta possession, là où je connais déjà trop de la tienne. Javier qui change pas d'identité comme de chemise, visiblement. Tu devrais pourtant, si tu viens à dire à tous les péquenots du coin que t'as pas toujours été Javier. Ça résonne un peu en moi, ouais. Gringo, de bout en bout. Et puis je dis de la merde que je capte pas moi-même, me crachant dans ma propre bouche, pour laver la connerie, avant de reprendre à boire et tenter de m'achever, pour tenter de me rappeler que le caniveau serait le plus doux des berceaux, la plus belle des tombes. Mais ça marche pas, y'a pas assez, t'imagines pas la résistance à force. Il en faut toujours plus, encore plus, pour effacer la mémoire, pour l'enterrer sous le gravier.

J'emmerde tout ceux qui voudront m'empêcher de quoi que ce soit. Alors comment te dire que je m'en fous, de tes recommandations ? Y'a l'esprit de liberté qui s'échappe d'entre mes lèvres, telle une bête qu'on a trop maintenue en cage et qui veut plus jamais y retourner. J'ai trop plié l'échine, trop mis à terre l'ego pour recommencer. Quitte à crever, quitte à tout finir de perdre, qu'est-ce que je m'en fous ? Plus jamais je lécherais le sol, gringo. Plus jamais, ouais. Je sais pas de quoi tu me causes, mais c'est pas bien grave. Dans tous les cas, je me suis redressé, le dos droit pour me donner des airs d'arrogant, de fier vautour qui se laissera plus plumé. Pissez sur le cadavre si vous voulez, mais faudra me tuer pour ça avant. La clope qui cendre davantage alors que ça fait une légère lueur dans la nuit. Et je t'observe, toi, ton mouvement, la porte ensuite. Et je secoue doucement la tête, pas par refus, non. Juste parce que je me sens un peu dépité sur l'instant. Et je te souris de nouveau, de toutes mes dents, avec cet air qui me va bien, qui est trop naturel pour faire autrement que de m’abîmer avec. Je me penche à peine vers toi, comme si t'étais curé et que j'étais prêt à me confesser.

Une entente commune, mais sans retenu ? Tu sais pas de quoi tu parles, gringo. Crois-moi que tu sais pas. T'as jamais senti l'adrénaline te monter tant à la cervelle que tu sais plus le reste ? Juste l'excitation terrible qui te prend aux tripes ? Mieux que l'alcool, que le sexe, que le monde réuni même. Tu te dis que t'as rien contre moi, mais une fois le combat engagé, une fois quelques coups dans la gueule, ça change. T'as ce truc qui te prend, la haine qui t'échauffe le sang et l'esprit et l'autre qui devient clairement l'adversaire à abattre. Et tu te battras comme si ta vie en dépendait, même si t'en as peut-être rien à péter d'elle. Et un doigt qui s'invite, pour te pousser avec le bout, alors que la clope est coincée entre lui et un autre. Et moi, moi, qui te provoque encore et encore. C'est l'instinct qui reprendra le dessus, celui du prédateur qui va pas se laisser abattre par une foutue proie. Tu crois que t'as rien contre moi, ouais... Puis tu trouveras un million de raisons pour me péter la gueule, une fois que t'en auras assez de sentir ton nez se faire plus branleur que toi. Et je me recule enfin, pour me relever, attrapant la bouteille pour boire directement au goulot, quelques gorgées, avant de grimacer face à ce qui me ravage le gosier. Mais que ça fait du bien, tu sais. Et je la repose, termine ma clope avant de l'écraser, te fixant alors que je te pique clairement ton briquet, pour aller vers la sortie ensuite. Je t'attends. Dans cinq minutes, dehors. Y'a une ruelle discrète que tu dois bien connaître.

Et j'ai l'air de me casser déjà, ouais, prêt à me sortir de ce lieu étouffant, de cette ambiance trop sombre. Et le tout qui m'échauffe, et le corps qui déjà semble avoir hâte de la suite. Et ça tourne pas encore, mais bientôt, bientôt le tour de carrousel qui va m'éclater la gueule sur la pavé avec de la chance. Tiens tes promesses, le russe, tiens ta foutue règle de pas se retenir, déchaîne-toi au point de me faire regretter d'être né. Même si, tu sais, je rigole longtemps et fort, et je provoque jusqu'à ce qu'on me fasse tomber dans des limbes où plus rien peut m'atteindre. On m'a déjà brisé, t'arrives trop tard pour réussir à faire ça alors ouais, te retiens pas. Et je capte même pas ce mouvement sur ma droite, parce que je suis trop pris dans mes pensées, dans cette appréhension de ce qu'il va advenir. J'ai hâte, putain de hâte. La sensation de pas avoir raté ma soirée, qu'enfin vienne l'heure d'oublier tout ce qui peut me tuer l'âme ici. C'est tout comme plus sentir le manque de sensations. C'est comme plus me rappeler que les phalanges, elles, sentent encore tout. Et que c'est pour ça, toujours pour ça, que je frapperais toujours durement. Accorde moi un souffle de vie, avec tes pommettes sanglantes. L'air libre qui me fouette presque le visage, alors que je me retrouve à sourire comme un connard, que je me trouve être entier alors que je bifurque rapidement vers le lieu du rendez-vous. Et je me rallume une clope, pour t'attendre, pour emplir les poumons de merde, pour mettre dans cette merde de goudron volubile ma vie. Marée noire.

C'est lui, Max... Voix féminine qui me sort de mes pensées. Hey, fils de pute ! Voix masculine qui me fait tourner la tête. C'est pas toi, mais il a l'air de chercher la merde lui aussi alors ça me va aussi. Et je l'avise, reconnaît pas la meuf qui avait bien pu m'alpaguer. Tu baises ma meuf et tu penses pouvoir t'en sortir ?? Et ça fait tilt, un peu. Pour mieux me faire sourire, rire même. Il est pas tout seul. Et finalement, tu vois, je sens que la promesse va être tenue. Pas de retenue, tu vois. Y'a la clope qui fini par terre, bien assez vite, quand il tente un premier coup et que je remarque directement qu'il est mauvais dans sa posture. Ce qui explique pourquoi y'a ses potes qui sont là. Tu vises aussi bien au pieu ? Provocation lancée, adversaires aussi. Désolé Javier, faudra attendre ton tour, peut-être même un autre jour. Marée humaine. Et la douleur qui me rappellera vivement que je suis encore vivant, ouais. Et dans la nuit, y'a des rires. Les miens, comme un écho de ma Foi. Et elle qui pleure, alors qu'elle a provoqué tout ça. Elle voulait pas de gentleman, preuve en est. Un des mecs se retrouve allongé, avant que je sache plus gérer le surnombre. Tabassage en règle à venir, mais franchement, j'ai bien tenu. Parce qu'en prenant un coup, je te vois là. Salut, pas de bol, hein ? Ça fait au moins cinq minutes, du coup. Hey, comment on dit santé en russe ?
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Ven 2 Nov - 4:56


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Te voilà avec tes jolies phrases, comme pour me dire que je ne connais rien. Tu sembles penser que tu me connais, mais tu ne sais pas le nombre de vie que j'ai eu avant, ni le nombre de gens que j'ai pu tuer simplement pas gourmandise. Tu as aucune idée de combien de je peux aimer le sang, rien que l'odeur me rend complètement dingue. Toi tu aimes les coups, moi j'aime ce qui suit. J'aime cette violence que tu dégages, j'aime l'idée de voir ton sang, douce torture que de ne pas pouvoir le goûter juste un peu. « J'ai dit sans retenue. Tu sembles m'imaginer bien plus gentil que je le suis. » J'ai peut-être un air calme, le genre de type qui ouvre sa gueule, mais qui fait rien, pourtant y'a cette bête qui ne peut s'empêcher d'être bien plus que ça. Nous sommes une seule personne, mais elle réveille un côté animal qui n'était pas là avant. Comme tu dis, je suis un chasseur, j'ai trouvé une proie et malheureusement, je ne peux pas la chasser alors tel un chat, je vais jouer avec. Le pire c'est que ça n'a même pas l'air de te déranger, bien au contraire, tu as l'air d'aimer cette idée. Je ne sais pas trop quoi en penser, mais quand je te vois partir j'y réfléchis un peu, il n'y a juste aucun doute sur le fait que tu ne veux pas être vu avec moi. Parce que j'attends cinq minutes comme un connard sur mon fauteuil, sans vraiment savoir pourquoi. Le temps me semble long et l'ennuie me prend, une nana pointe son nez, mais je sors croisant son regard qui semble chercher de l'aide. J'ignore juste, pas le temps de grignoter. Dans ma tête, il n'y a que toi.

Quand j'arrive dehors j'entends des choses qui me déplaisent, comme si la fête avait commencé sans moi. Autant dire que je suis très peu content. J'arrive derrière la jeune femme voyant l'hispanique se faire taper dessus. Je n'ai jamais su faire la part des choses entre homme et femme, dommage pour elle. Mes doigts qui glissent sur le côté de sa tête pour venir la fracasser contre le mur. « Excusez-moi mesdames, j'aimerais juste récupérer, l'homme que JE devais frapper. Normalement on attend son tour quand on est poli. » L'odeur du sang qui m'éveille, qui rend les choses plus si simple d'un coup. Comme si ma faim m'ordonnait de les tuer tous pour faire un énorme repas et fêter ça dignement. Quelques coups qui partent, bien entendu, entre la faim qui me fout la rage et le nombre de personnes pour me taper dessus, je n'ai pas non plus pu apprécier le moment. Je n'ai pas la force de tous les dresser en un regard, c'est bien dommage. J'ai pu en calmer deux au moins, la jeune femme et un des mecs, aucun mérite pour elle, mais je pourrais me rappeler de l'odeur de son sang, d'elle tout entière. Je crois qu'elle ne semble pas comprendre que certain choix sont sûrement les derniers. Douce ironie que de me prendre un coup dans le nez, je sens plus grand-chose pour le coup. Peut-être juste plus de rage.  J'ai calmé le type qu'un temps, faut dire que je me fais plus victime qu'autre chose là.

Le sang sur mes mains que je viens lécher sans gêne que tu vois ça. Prendre un peu de force, enfin c'est ce que je pensais, je finis par juste cracher un peu plus loin avec un air de dégoût. Con et pas bon, j'ai connu du sang plus prestigieux. J'encaisse les coups comme je peux avant de finir allongé comme un connard à juste rire. L'ironie voudra qu'il y a du sang de tout le monde partout et que j'aurais goûté sûrement au plus dégueux. Tu peux sûrement pas comprendre pourquoi je ris avec ses connards qui me tapent dans le ventre comme pour me faire taire. Je suis amusé, parce qu'au final, c'est amusant comme situation, je regarde dans les yeux un instant en essayant de me relever. « Je peux encore tout donner. » Léger rire, j'ai plus grand-chose à donner en vrai, fatigue, faim, retenez-moi avant que je devienne fou. Phalange en sang, autant parce que j'ai rejoint le sol que par le coup que j'ai pu donner. J'essuie ma bouche par peur de goûter de nouveau à ce sang, sans savoir à qui c'était, sûrement pas le tien, tu sembles toujours être le plus délicieux à mes yeux, mais il faut bien l'avouer, je mangerais n'importe quoi là, enfin n'importe qui. Encore un coup dans le nez, super, je vais ressortir avec une patate ce soir, ça me donnera peut-être un petit charme en plus. Je tombe sur le cul et me voilà k.o. J'aurais fait de mon mieux, avec mon habitude à ne pas connaître les règles de survit. C'est pourtant simple, il faut faire le mort et moi à la place je ris en te regardant.  
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Lun 5 Nov - 5:42


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Désolé pour ton charisme, j'ai pas écouté ce que t'as pu dire. Je t'ai juste vu là, à un moment donné. Puis j'ai arrêté de te regarder parce que j'avais autre chose à frapper. Mais j'ai fini par comprendre qu'on était finalement dans le même camp. Bienvenue chez les perdants. Faut pas croire, je sais me battre. Mais y'a des combats perdus d'avance et ça en fait parti. Alors finalement, je me fais juste aligner au bout d'un moment, les genoux qui s'éclatent à terre et un râle de douleur, suivi bien assez vite d'un crachat de sang envoyé dans la gueule du type qui m'a mis ainsi. Par terre, y'a des blessés, dont le fameux Max de mes couilles. C'est tout ce que je voulais, moi. Rien à foutre du reste, ils peuvent bien faire leur vie les braves moutons. Ils peuvent bien me foutre dans des brumes obscures d'un dernier coup, me faire voir flou, me faire sentir misérable. Ah, non, perdu, vous y parviendrez jamais. Alors je peux que rire en écho à l'autre que j'entends, le souffle plein d'échardes qui me terrassent les poumons sur place. Pas grave, pas vrai ? C'est ça, de se sentir vivant. Parfois, c'est juste douloureux. Vete a la mierda... Murmure alors qu'ils s'éloignent, que ça s'agite pour... Tiens, la gonzesse ? Je lorgne du mieux que je peux alors qu'ils la ramassent. Et du coup, ils semblent parti pour revenir nous terminer. La dernière chose dont je me souviendrais, c'est de voir le talon d'une chaussure m'arriver dans la gueule. Aïe.

Trou noir.

Y'a plus de ruelle, quand je retrouve conscience. Et j'ai le nez qui me lance directement, la mâchoire aussi, plus que tout le reste. J'expire un nouveau râle, à me recroqueviller sur moi-même, la vision encore floue, le monde qui me semble immense à cet instant. Et putain de douloureux, aussi. Les mains qui viennent à moi, à ma gueule, pour tenter de la remettre en place sans capter forcément ce qui va pas. Je sens le sang séché, les contusions et je marmonne en espagnol des insultes, avant de me redresser du mieux que je peux. Une main sur... Sur un canapé ? Je lorgne dessus, l'esprit encore enveloppé dans les brumes que la douleur octroie. C'est particulier, ça rend vif l'esprit tout en le focalisant que sur ça. Et me faut un temps certain avant de capter que t'es là. Pas forcément en meilleur état. Trop cool, nous fera des tas d'anecdotes à se raconter plus tard. Grmf... Un grognement qui suit alors que je tente de me tenir droit et que mon corps me dit d'aller me faire foutre. Alors je l'engueule au travers de mes onomatopées. Puis je lorgne de nouveau vers toi. Dis-moi que t'as de la glace... Parce que je te jure que ma tronche est dans le mal, là. Et que franchement, je suis pas contre n'importe quoi pour la refroidir. On est où... ?
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Lun 5 Nov - 18:18


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Sauvé par les vigiles, merci à eux. On vient de se faire ramasser, toi et moi, j'ai beau avoir super mal, je ne peux plus m'arrêter de rire de temps en temps. Comme je ne sais pas vraiment ou tu habites pour te ramener paisiblement, je laisse l'un d'eux nous ramener chez moi. Faut avouer que je n'ai pas vu le trajet non plus, léger trou noir avant d'être déposé dans mon fauteuil et je fonds complètement dedans, bien heureux de me retrouver dans un endroit que je connais. Je pose mon regard sur toi quand tu finis par émerger. Je n'arrive pas vraiment à te fixer plus de quelques secondes dans que la douleur me dise d'arrêter de luter. Peur de m'évanouir, en même temps la dernière fois que c'est arrivé je suis devenu un oupyr, j'aimerais éviter une nouvelle surprise après un mauvais réveil. « De la glace... ouais... » J'ai de la glace, je regarde le frigo à l'autre bout de la pièce, heureusement que la cuisine est ouverte sur le salon. Je me lève difficile en me tenant les côtes, enfin sûrement des morceaux de côtes. J'attrape difficilement des petits pois surgelé, les trucs surgelé ça se garde longtemps et comme Camille est le seul qui mange ici, je n'ai rien d'autre. Alors je viens te tendre ça. « T'auras même de quoi manger. » Léger rire qui me fait m'écrouler au pied du canapé sur lequel tu es. Je pose l'arrière de ma tête dessus et du coin de l'œil je te regarde. « Je n'ai pas assez d'une immortalité pour ce genre de connerie... mais c'était amusant. » Je me rends compte de mes mots que bien après les avoir lancés. Enfin tu vas sûrement prendre ça pour une maladresse. Je me pose un autre sac de surgelé sur la face, un chacun. Doit y avoir de la viande aussi, mais il y a assez d'odeur de sang ici, je ne dois pas devenir fou.

« Tu as faim ? Une bière peut-être ? Je dois avoir du whisky... faudrait surtout que je m'occupe de te dégager le sang. C'est plus pour moi que pour toi. Ça me fait me sentir mal. »
Je me relève en gémissant te laissant l'autre surgelé. Je te ramène rapidement bière et whisky ainsi que deux verres, fais toi plaisir. Même si tu bois à la bouteille je m'en fiche, du moment que tu ne mets pas plus de sang partout. Je récupère un gant que je mouille un peu et de quoi soigner tes plaies. « Ne prends pas ça comme une tentative d'approche. Juste que j'ai vraiment besoin de nettoyer le sang avant que je me sente vraiment mal. » Ventre qui grogne, qui me trahit un peu, si tu crois que j'ai faim, je risque de devoir manger un vrai repas ? Je n'ai aucune idée de ce que ça peut me faire. En repensant au film vampire en toute intimité, l'idée de manger ne me fait vraiment pas envie. Je viens juste tapoter faiblement le gant sur le sang séché avec une tête qui pourrait être prise pour du dégoût par rapport au sang, mais c'est plus par rapport au gâchis que je fais. Pas le temps de finir, je te laisse le gant encore gelé et je m'allonge au sol en gémissant. « Désolé, je meurs de faim. »  
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Dim 11 Nov - 3:14


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Ça tourne, tout autour. Ça tiraille, ça me rappelle combien la douleur nous fait sentir vivant, dans le bon et mauvais sens. Qu'importe, tant que la sensation est là. Et j'attrape le paquet glacé en grognant comme vague signe de reconnaissance, avant de plaquer le frais contre ma gueule, là où l'empreinte de la chaussure reste ancrée dans la chair. Je suis pas du genre très causant, surtout quand on me dit pas où je suis. Alors je te laisse causer sans faire attention à ce que tu peux dire - façon tu dois être encore bourré pour parler d'immortalité au lieu d'une vie. L'acidité de l'estomac qui me titille la gorge, distillerie foutue en l'air alors que je me méfie toujours autant de l'environnement. C'est sacrément calme, bordel. Je souffle, en reviens à toi finalement qui parle finalement de boisson. Hein, comment ça que TU me dégages le sang... ? Plissement des yeux, regard sur le surgelé laissé là avant d'en revenir à toi et l'alcool, l'air de me méfier terriblement. Et tu reviens encore et je te repousse cette foutue main. Me touche pas... ! Que je crache entre les dents serrées, récupérant le gant pour me démerder tout seul. Bah bouffe, connard...

L'amabilité en sourdine soudaine, parce que j'aime pas du tout le tableau profilé. T'as cru qu'on était potes ou quoi ? Je me redresse au mieux, ignore l'alcool et ton cadavre par terre, allant me perdre contre l'évier le plus proche pour enclencher l'eau froide et me foutre les mains dessous, laver le sang des plaies, les phalanges encore ouvertes de ce bordel. J'ai les oreilles aux aguets malgré l'eau qui coule, pour si jamais t'approches. Et puis je m'arrose le visage, observe le tout se teinter de rouge rapidement, avant de revenir à la normale. Et les mèches y passent aussi, sans que j'y fasse gaffe. Je coupe l'eau en soufflant, à me dire qu'il faut continuer à tenir debout encore. Je me tourne au final en récupérant le bas de ma chemise pour m'essuyer la gueule avec, qu'importe si elle est crade aussi, façon hein. Je t'avise en laissant le tissu retomber. J'me rentre. Et ça sonne pas comme une invitation à me laisser rester ici. J'en ai aucune envie. Je me tâte les poches, avant de capter que j'ai pas ma veste qui doit être resté dans la boîte. Enfin, j'imagine bien que mes collègues l'ont récupéré. Bon, tant pis. Au moins j'ai le reste sur moi. Bonne fin de soirée. Et j'extrais mon paquet de clopes, pour m'en sortir une pour la route, partant de là. Plan foireux terminé, adieu le ruskoff. Bon, je suis où ?
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Monster's meet ☾☾☾ Javier - Lun 12 Nov - 17:29


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Ne me donne pas l'autorisation de manger, tu ne sais pas de quoi tu parles. L'hispanique sur la défensive, tu m'aguiches peut-être un peu trop. On dirait une proie qui essaie de se débattre, autant dire que pour imaginer ça, j'ai super faim. Tu me repousses, te débrouille, ça me va, j'aurais justement pas à rester aussi proche de toi et de cette délicieuse odeur que tu dégages. Regards qui se perd sur toi, aucunement gêné de mater tes fesses qui s'éloignent de moi pour rejoindre la cuisine. Est-ce que j'ai envie de t'y rejoindre, peut-être ouais, jolie nuque à nu, j'en serre les dents. Tu as pourtant vraiment l'air énervé de ce que j'ai pu te faire là. Il en faut peu. Petit bout de ventre visible, mon regard qui se perd dessus un temps avant de revenir à ta face de grincheux. « Je t'ai donc vraiment bien énervé. Il t'en faut peu l'hispanique, rentre bien. On est à vingt minutes de la boite à pied, tu devrais vite retrouver ton chemin . » Je me relève un instant pour me sortir une clope aussi et je sors avec toi histoire de voir si tu comptes déjà partir dans le bon sens. Je n'ai pas dit que j'allais te dire par où elle est la boite, t'es si grincheux que ça me donne juste envie de te taquiner encore plus.

Clope entre les lèvres je te regarde partir en riant un peu. Je te suivrais bien pour au moins savoir si tu rentres bien, parce que tu n'as pas forcement l'air de bien tenir debout, tu t'es quand même évanoui et peu de temps après tu joues le mec qui peut rentrer sans aide. Ce n'est pas que je m'inquiète, mais il ne faudrait pas qu'il arrive un truc à ton joli corps sur la route, ça serait ma responsabilité. Alors quand tu es assez loin j'utilise ce qui me reste de force pour me camoufler, je ne te chasse pourtant pas, bien que j'en aurais envie. Dans la nuit, tu ne peux me voir, à la limite tu pourras sentir ma présence, mais qu'est-ce que tu pourras faire d'autre que de te dire que tu es parano ? Petit humain qui semble plus complexe et plus intéressant que beaucoup de gens dans cette ville. Vivre ton périple, savoir où tu habites, j'en fais encore trop, je vais encore trop loin, mais je ne sais pas, tu me plais bien. Habitude que je ne pourrais jamais perdre, tu vas devenir une nouvelle source d'un besoin à combler. Savoir plus de choses sur toi, rentrer dans ta vie sans y être invité, enfin si, tu as accepté mon invitation à danser, malheureusement, je n'ai jamais dit que j'allais m'arrêter. Je te surveille jusqu'à ce que tu sois rentré, petite princesse retrouve son lit.
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