AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Is there no way out of the mind? | ft. Iris

 :: terminés
Invité
Anonymous
Is there no way out of the mind? | ft. Iris Empty
Is there no way out of the mind? | ft. Iris - Mar 31 Juil - 2:46



Is there no way out of the mind?
Clarence & Iris

Le sang bouille dans tes veines que tu sens pulser contre tes tempes. La présence d’Anna ne fut rassurante que le temps qu’elle ne te dise qu’elle s’éclipsait aux toilettes et qu’elle viendrait te rejoindre bientôt. « Bientôt », c’est un laps de temps relatif lorsqu’on connaît les femmes, alors tu t’es permis de sortir en compagnie d’Iris que tu regardes du coin de l’œil. Rester à l’intérieur ? Quelle idée de merde c’aurait été. T’es de ce genre de personnes dont la colère, lorsque mal maîtrisée, va en grandissant et non pas le contraire. Iris, cependant, parvient à te calmer autant qu’Annalisa, de sa simple présence, mais pas de la même manière. Tu soupires.
Assis sur un banc du jardin, ta jambe gauche sautille, de la pointe du pied, comme si elle était prise de spasmes.  De ton veston, tu sors un paquet de clopes qui doit bien avoir cinq ou six mois, comme tu n’y touches qu’en cas de stress élevé. « Ça te dérange ? », demandes-tu à la brune en coinçant le bâton de cancer entre tes lèvres. Pour l’instant, elle restera éteinte jusqu’à-ce que ton amie ait donné son opinion.

La colère qui te ronge, tu ne crois plus vraiment qu’elle tire sa source d’Éamonn McNamara. Certes, sa présence t’avait poussé à bout, mais ce n’est pas tellement lui que tu as envie de taper, d’encastrer une balle au fond de la boîte crânienne. Ned, que tu le veuilles ou non, n’a été qu’un justificatif momentané à ta rage. Tout ce qui touche de près ou de loin à Annalisa en est un, en ce moment. McNamara, malgré lui, a été le substitut d’un de ces bloody assholes de la Bratva qui retiennent ta douce entre leurs griffes.
La chaise que t’as rêvé lui éclater dessus ce serait, dans tes fantasmes, multipliées par autant de membre que compte cette mafia ennemie.
C’est l’impuissance qui te gagne à nouveau quand tu passes tes mains sur ton visage, dans tes cheveux, que ton regard jonche le sol et s’obstine à fixer tes chaussures luisantes.  Tu penses qu’il vaudrait mieux accepter l’offre de ton meilleur ami ; apprendre à taper et à mieux manier une arme ne te ferait pas de mal, au contraire.
« S’il te plaît, Iris. Reste loin de ces histoires de mafia autant que tu peux. Ils te vendront du rêve, mais ça ne t’apportera que des ennuis. Reste derrière ton comptoir, avec tes fleurs, auprès d’Aislinn ; c’est mieux que tout ça. » Une voix trop calme, trop douce, comme le vent du soir qui caresse ta nuque.


(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Is there no way out of the mind? | ft. Iris Empty
Is there no way out of the mind? | ft. Iris - Mer 1 Aoû - 17:57

INTRIGUE

A little party never killed nobody


Moi je ne comprends strictement rien. J’étais venue pour danser, pour rigoler, pour tenter de reconnaître des gens dans la foule mais ce n’est pas du tout l’ambiance à laquelle j’ai le droit. La tension est partout et la mort rode, elle attend l’accident, elle attend son moment. Je la laisse de côté, je ne peux pas me concentrer sur elle, pas ce soir. Je tente de passer à autre chose, de me concentrer sur Clarence. J’ai déjà bu mon premier verre de champagne et je sens que je ais devoir en prendre un autre pour éviter d’être dans l’obscurité. L’ivresse m’aide parfois à surmonter cette chose noire qui grandit en moi. Je fais l’échange sur un plateau. Je donne mon verre vide et je prends un plein, la serveuse me sourit et repart. Je me suis Clarence qui a besoin de prendre de l’air. Pas question de le laisser dans cet étant tout seul. Je vous avoue que je n’ai pas tout compris mais il semblerait que le grand type musclé aux côtés d’Aislinn que je vois traîner parfois à la boutique ne soit pas un de ses amis. Je ne sais rien de ce qui se passe entre ma patronne et son ami et le type musclé, je ne sais pas si j’ai très envie de savoir. Tout cela m’a l’air d’un compliqué. Ce n’est pas pour moi. Je bois -tropvite- mon second verre de champagne, je le regarde un peu étrangement, qu’est-ce qu’il mette pour qu’on se régale autant avec de fines bulles ? Nouvel échange et je rattrape dans le jardin Clarence qui trouve place sur un banc. Je le sens au but de nerf et je ne sais pas tellement quoi faire pour le calmer. Je vois un homme nous regarder au loin et vu sa tenue, ce n’est pas un vivant, il lève son chapeau et me salue avant de disparaître. Génial peut-être que j’abuse un peu trop du champagne moi. Je me reconcentre sur Clarence qui semble avoir besoin de moi. Je m’installe à côté de lui. Je suis rendue à mon troisième verres et je commence à ressentir les effets de l’alcool trop rapidement ingurgité. Je laisse tomber ma tête contre son bras – bah oui son épaule est trop haute, il est très grand comparé à moi Cla :sisi : - Il me demande s’il peut fumer. « - Fais-toi plaisir » Cela ne me dérange pas. Je le laisse tenter de se déstresser. Je soupire longuement, je relève la tête et je regarde le ciel étoilé. Je me sens d’un coup vraiment toute petite et tellement insignifiante. La voix de mon ami me ramène à la réalité, je bois à nouveau du champagne. Je l’écoute. Je ne suis pas sûre de comprendre pourquoi il me parle des mafias qui règnent en maitre sur la ville. Je me redresse un peu et je tente d’obtenir son regard pour comprendre. « - Qu’est-ce que tu veux dire ? Les gens avec toi, avec Aislinn… et même Anna font partis de mafia ? TU fais partie d’une mafia ? » Je me suis toujours demandée si ce n’était pas des types d’une mafia qui m’avait mis dans cet état, c’est eux qui rendent les rues de la ville si peu sûres le soir. Mon cœur s’accélère. C’est peut-être un moyen d’en savoir plus. Les visages de mes agresseurs hantent mes rêves, je cauchemarde trop souvent. C’est depuis que la mort m’aime autant, qu’elle me colle à la peau. « - C’est n’importe quoi cette soirée, pourquoi tu as voulu que je vienne si tu ne voulais pas que je mêle à ses gens-là ? Ce sont des tueurs… Clarence, regarde-moi, je suis sûre que ce sont les types d’une de ses mafias qui m’ont à moitié tué, qui ont détruit ma vie, c’est à eux que je dois ma folie ou quoique tu penses que ce soit ! » Je commence à être en colère et l’alcool n’aide pas. Je me rends compte que je me suis levée sous le coup des émotions. Je ne dois pas être très impressionnante avec mon mètre cinquante sept mais je m’en fiche. Des larmes montent. « - J’ai l’impression que tout le monde me ment, que cachent des choses ! Et si je ne reste pas derrière le comptoir d’Aislinn qu’est-ce qui va se passer ? Pourquoi c’est tant le bordel ? Pourquoi tu as réagi comme ça avec le type à côté d’Aislinn hein ? J’en ai ras-le-bol d’être prise pour une folle. » Je finis cul sec le reste de mon verre. Je suis perdue. J’ai l’impression d’être prise pour une conne plus que pour une folle.


Tenue:


AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Is there no way out of the mind? | ft. Iris Empty
Is there no way out of the mind? | ft. Iris - Mer 1 Aoû - 20:33



Is there no way out of the mind?
Clarence & Iris

Finalement, la clope que t’allais allumer se désintègre. Le majeur et l’index l’ont tordue, sur le coup de cette colère qui te ronge toujours. À tes pieds, des résidus de tabac comme un ciel étoilé. Le papier blanc roule entre tes doigts, glisse dans ta poche pour ne pas s’envoler au vent. Un regard en coin vers Iris. Tu voudrais t’excuser, mais l’orgueil te tord la gorge.  Pour compenser, tu viens lui déposer un baiser presque paternel sur le haut de sa tête qui repose contre ton bras. Elle est douce, Iris. Ils te calment, Iris et son air de chérubin.
Mais les belles choses ne durent jamais longtemps. Ce que t’as dit n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde et les questionnements ne tardent pas à fuser trop vite pour ton cerveau. Ça t’énerve, mais t’essaies de garder ton calme. Ton regard, à nouveau, se fige sur le sol, puis sur les pieds de la demoiselle qui vient de se lever, alors que tes neurones essaient d’assimiler toute l’information qu’on lui impose.

« C’était une façon de parler, Iris. Il ne se passera rien si tu ne restes pas derrière ton comptoir. », tes yeux, qui ne brillent d’aucune lueur espiègle, se lèvent vers elle. Ton visage ne sourit pas, ta voix est sèche, mais tes prunelles portent quand même au fond d’elle une bienveillance honnête. Ta colère n’est pas de sa faute, ton irritation non plus. Même si t’aurais préféré ne pas avoir à dealer avec tant de question. Un soupire, puis tu croises tes bras contre ton torse. « Quant au type à côté d’Aislinn… Ce n’est pas une mauvaise personne, je pense. Un peu spécial, mais c’es tout.  Ce n’est rien de grave non plus, juste un petit différent stupide, je suppose. Puis, il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, alors que j’avais besoin de juste… me défouler sur quelqu’un, je suppose. J’ai cru qu’il allait s’en prendre à Anna. Je veux seulement la protéger, mais j’ai l’impression que tout m’échappe. » Une voix murmurante qui se meurt au fil des syllabes pour s’éteindre pathétiquement.  Ton regard dérive, honteux. Ce côté de toi, tu ne l’as jamais vraiment montré à Iris. « Je suis dans une mafia. Pour quelles raisons, ça importe peu. Ce ne sont pas toutes des mauvaises personnes, crois-moi. Certains sont là-dedans pour protéger leur famille de cette ville de malheur. » Tes yeux dans ceux d’Iris, tu la supplies, en un murmure, de se calmer, d’oublier ce que tu viens de lui dire. Elle est en colère, c’est normal, et tu n’es pas dans une position pour la juger.

« J’ai voulu que tu viennes parce que j’ai cru en la paix. », commences-tu doucement. Oui, ironiquement, pendant un court instant t’as cru en ce concept qui ne te dit pourtant plus rien. Parce que ceux qui n’essaient plus de croire, même un peu, sont morts de l’intérieur.
Avec une délicatesse qui t’es propre en présence de la brune, tu prends ses mains entre les tiennes et, pour la rassurer, tu les presses doucement. « J’ai cru que ça te ferait du bien de sortir un peu, de voir des gens. Tu sais, les gens des mafias ne sont pas tous des psychopathes tapis dans l’ombre qui attendent le bon moment pour te recruter. Il y a des gens très bien avec qui je suis sûr que tu pourrais t’entendre. » Tes lèvres se pincent l’une contre l’autre, t’es honnête, mais ça ne sert à rien si elle refuse de te croire.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Is there no way out of the mind? | ft. Iris Empty
Is there no way out of the mind? | ft. Iris - Jeu 2 Aoû - 18:42

INTRIGUE

A little party never killed nobody


La situation est tendue. Pour l’instant elle ne l’est pas entre Clarence et moi. Elle l’est plutôt en générale. On ne sait pas vraiment à l’aise dans un manoir pareil. On voit bien qu’il se passe des choses qui ne devraient pas avoir lieu. Pourquoi personne ne s’inquiète pas plus que cela de voir un Jaguar attaquer ? Sérieusement ? On éteint les lumières et on le fait sortir et qu’est-ce qui va lui arriver après ? Je ne comprends pas vraiment. A croire que ce genre d’endroit n’est vraiment pas fait pour moi. On sort dehors pour s’éloigner de la foule. Peut-être que l’on sera mieux loin du monde. Peut-être que la tension pourra redescendre.

Ce n’est pas vraiment ce qui se passe. Pourquoi est-ce que Clarence me parle de mafia, pourquoi est-ce qu’il faudrait que je me tienne éloignée ? Cela sent le déjà vécu et je ne sais pas comment je dois réagir, je suis un peu perturbée. J’ai vraiment l’impression d’être prise pour une imbécile. Pourquoi est-ce que l’on me cache des choses ? Pourquoi je ne suis pas au courant de ce qui se passe ? Je me sens laissée pour compte, c’est très désagréable. Je me sens folle et stupide, cela ne m’aide à avancer. Alors forcément la réplique de Clarence, pour ce soir, c’est la réplique de trop. Je commence à chauffer. L’alcool ne m’aide pas à relativiser. Je pars un peu au quart de tour et c’est peut-être surprenant parce que j’ai tendance à garder mon calme et à faire attention à mes émotions. Pourtant là… Je m’étonne moi-même. J’écoute les explications de Clarence bras croisés en face de lui. L’alcool me donne l’impression que la Terre tourne un peu trop vite mais je gère, je gère très bien. « - Comment ça protéger Anna ? Pourquoi ce type s’en serait pris à elle ? Qu’est-ce qui t’échappe ? Je ne comprends toujours pas… » Je m’impatiente un peu, je lui laisse pourtant le temps de m’expliquer la suite. Parce que peut-être que je vais avoir une réponse à toutes mes interrogations.

La suite me surprend. Je fais même un pas de recul. Je ne sais pas pourquoi. J’apprends que Clarence fait partie d’une mafia… est-ce que cela fait de lui un tueur ? Un homme violent ? Un homme comme ceux qui m’ont fait souffrir ? Je déglutis, je commence à avoir froid, je resserre un peu mes bras autour de pour tenter de me réchauffer. Est-ce que c’est l’effet de cette révélation ? Je ne sais pas.  Mais le reste de ses explications ne me convient pas. Mon cœur bat vite, il souffre de déception. Je serre les lèvres, je sens les larmes monter, j’ai l’impression que je ne connais pas du tout Clarence. Qu’est-ce que cela doit être pour Aislinn ? Elle était avec eux, elle connaissait le type qui a fait flipper Clarence. Je me sens mise de côté, peu importante. J’aurais dû me douter que je n’avais pas une place importante. Je cesse de fixer Clarence, comme dérangé par la vue de l’homme en face de moi. Il ne semble plus être la personne que je connais.

Il continue dans ses explications. Il faut dire que je l’ai mitraillé d’interrogations. Croire en la paix… mais cette guerre elle existe justement parce qu’il y a des gens pour alimenter cette guerre de pouvoir stupide. S’il n’y avait pas de mafias, tout le monde pourrait dormir sur ses deux oreilles. Ce monde me semble si lointain. J’ai l’impression de me retrouver dans un film. Cela n’a rien à voir avec la vraie vie, comment peuvent-ils vivre dans leur bulle ? Sans se soucier que des gens payent le prix de leurs excès ? Cela me met en colère. Il y a quelque chose que je ne comprends pas. « - Vous êtes tous des psychopathes, vous ne vous rendez même plus compte que le monde souffre, que vous vous pensez rois du monde alors que ce n’est pas votre place. C’est quoi votre problème ? On n’est pas dans un film avec Al Pacino, faut arrêter cette guerre, vous ne contrôlez rien, vous n’êtes pas des dieux, jamais vous ne serez des dieux. Et je te mets dans le lot, parce que finalement tu ne vaux pas mieux que ceux qui m’ont agressé, j’ai tout perdu à cause des mafias Clarence ! Comment tu as pu me cacher que tu étais membre de l’une d’elle ? Et ne viens pas me dire que tu es un saint dans cette histoire, tu cautionnes, tu participes, c’est la même chose…j’ai l’impression de découvrir une autre personne. » Et merde je pleure. Je sèche rapidement mes larmes du revers de mes mains, je tente d’être toujours un peu digne. « - Aislinn aussi je suppose ? Elle aussi elle fait partie d’une mafia ? La même que la tienne ? » Ce monde que je tentais d’équilibrer tant bien que mal s’écroule. Je vis dans le mensonge et la tromperie. Je suis ravie, vous n’avez pas idée… J’ai envie de partir en courant mais je suis curieuse et je veux des réponses, toujours plus de réponses…

Tenue:


AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Is there no way out of the mind? | ft. Iris Empty
Is there no way out of the mind? | ft. Iris - Lun 6 Aoû - 16:21


Is there no way out of the mind ?
Iris & Clarence & Annalisa
Une soirée qui remplit ses promesses, dans un décor luxueux, des invités bien vêtus, des danses et de l'alcool à foison, Anna n'avait pas regretté d'y être venue déguisée. Jusque là tout se passe bien, elle n'a pas été démasquée par Aksel, son frère ou les autres membres de la bratva, pour peu elle a l'impression d'être une jeune femme tout à fait normale sans ces histoires de dieux et de mafias. Mais la réalité la ramène souvent à l'ordre, elle sait qu'elle doit faire attention, les baisers qu'elle vole à Clarence sont discrets, frustrant, mais c'est ainsi si elle ne désire pas être démasquée. La Bratva a vu qu'elle côtoie beaucoup Clarence, sans doute ont ils déjà deviné leur histoire d'amour.

Alcide l'avait reconnue, mais en soi ce n'était pas plus mal car tous les deux avaient pu discuter ; le calme entre eux règne toujours et à la fin des quelques mots échangés, elle avait pu obtenir une alliance de lui. ; Une promesse à demi-mots, il serait une porte de sortie pour elle si elle a besoin et cela est très important pour elle d'avoir tout un tas de possibilités et de nombreux alliés contre la bratva quand le moment sera venu pour elle ; car maintenant elle le sait : son histoire avec Clarence ne peut être compatible avec son allégeance à la Bratva, cela leur attirera des problèmes à tous les deux. Ssi jusque là elle se sentait un peu prise au piège, cela l'a motivée à se battre encore, Clarence serait sans doute content de savoir qu'elle a réussi a se trouver de nouveaux alliés, et tous les deux pouvaient maintenant envisager de la faire sortir de ce groupe qui lui a pourri la vie. Mais ce sujet est gardé pour plus tard car à l'instant elle désire juste profiter de lui, aller danser, être entre ses bras et passer une belle soirée. Elle parvient à trouver Clarence en compagnie de Iris et les rejoint avec un large sourire. Puis elle lâche les pans de sa robe, se poste à côté de Clarence, debout et fait glisse sa main depuis ses cheveux jusqu'à sa nuque et dépose un baiser sur son front, contente de le revoir après ce petit interlude. Mais elle voit, interpellée, que quelque chose ne va pas. La jeune femme lève les yeux sur Iris qui est visiblement dans le même état négatif que son aimé.

«  Tout va bien ? Vous en faites une tête! »

La jeune femme fronce les sourcils et observe Clarence, elle le connaît depuis si longtemps elle sait que quelque chose ne va pas, qu'il ne s'agit pas de rien ; sa main continue de caresser son épaule, ce silence est déroutant. Elle arrive visiblement au mauvais moment, mais ne désire pas non plus voir une amitié brisée alors qu'elle venait de faire connaissance avec elle ; si Clarence lui avait présenté Iris, c'était bien qu'elle avait une place importante pour lui, cette jeune femme. Ils sont tous les deux en pleine conversation importante manifestement, Anna arrive au mauvais moment et n'aurait pas souhaité les troubler, mettre les pieds dans le plat. Elle se détache de Clarence, confuse, un brin gênée d'avoir interrompu leur conversation «   Je vais revenir plus tard, je suis vraiment désolée si je vous ai gêné  » Un rire  nerveux passe ses lèvres, elle n'aurait pas dû s'imposer de cette manière. Cette soirée est de plus en plus étrange songe t-elle ; elle a entendu que l'apparition d'un jaguar a semé la panique et ignore s'il s'agit d'un spectacle, d'une illusion ou on ne sait quoi mais peut être feraient-ils bien mieux de partir. D'ailleurs elle ne sait pas où se trouve Aislinn et son armoire rustre, elle s'éloigne de quelques pas à reculons, décidée à ne pas mettre Clarence et Iris plus dans l'embarras et à leur laisser un peu plus de temps pour régler ce qu'ils ont à régler
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Is there no way out of the mind? | ft. Iris Empty
Is there no way out of the mind? | ft. Iris - Mer 8 Aoû - 1:16



Is there no way out of the mind?
Clarence & Iris

T’as trop parlé.
Encore.
Tu parles toujours trop.
Ou pas assez. Y’a pas d’entre-deux.
D’une manière ou d’une autre, tu blesses. Sans le vouloir (la plupart du temps).
Tu dévisages Iris, mais pas d’une mauvaise manière. Si l’énervement gronde dans ton estomac, c’est la désolation qui fait frétiller tes prunelles. Elle est trop fragile pour son propre bien, Iris. Tu voudrais lui dire de laisser tomber, que ça ne sert à rien de s’emporter, mais il est trop tard : elle est déjà partie dans son propre énervement. C’est normal et tu la comprends sans vraiment comprendre, parce que cette situation n’est pas la tienne.
Un soupire irrité se perd. T’as l’impression, malgré tout, que certains de tes mots entrent par une oreille et sortent par l’autre et ça, ça te tombe toujours sur les nerfs. « Il ne s’en serait pas pris à Anna, vraiment. Ce n’est pas un type méchant, il y a seulement quelques différends entre nous. C’est tout. Et je ne peux pas tout t’expliquer ici. S’il te plaît… » Calme-toi ? Tu te tais avant de vomir plus d’absurdités.

À l’ouïe de ses mots, ton visage se déforme sous la surprise. Honnêtement ? Ça te dégoûte. D’être pris pour un psychopathe alors que tu voulais seulement assurer la sécurité de ta famille. Alors que tu pensais bien faire. Les sourcils haussés, t’es bouche-bée face à ce côté d’Iris que tu n’as jamais vu auparavant. « Alors, je ne suis pas mieux que les gens qui t’ont agressée ? Ça fait plaisir à entendre… » , marmonnes-tu en roulant des yeux. T’inspires, prêt à dire autres choses, des mots plus tranchants que tu ne retiendras pas, mais une main aimée se glisse dans tes cheveux, caresse la peau de ta nuque.
Ton cœur manque un battement, tes traits s’adoucissent quand l’amoureuse embrasse ton front.
Il y a du mauvais dans ton cœur, en ce moment, mais Anna l’apaise. Arrivée au bon moment, comme un miracle, alors que tu t’apprêtais à déballer cette colère qui grandit en toi.
« Anna… », un murmure tendre s’opposant à la lourdeur du moment, « ce n’est rien de grave… » Rien qui ne peut se régler à coups de bonnes intentions, crois-tu.

Quand elle s’éloigne, s’excusant de déranger, tu t’empresses d’attraper sa main, de la serrer tendrement dans la tienne. Sans un mot, seulement tes yeux, tu la supplies de rester à tes côtés. Parce que sa présence t’empêche d’hausser le ton, de t’emporter. Doucement, tu l’invites à s’asseoir à côté de toi et ton attention se repose sur Iris. « Si ça peut te rassurer, Aislinn n’est dans aucune mafia. Si tu ne peux pas me faire confiance, fais-lui confiance, au moins. »
Soudainement, t’as une idée. Tu sais qu’elle n’est pas la meilleure, probablement, mais ça vaut le coup d’essayer, peut-être. Iris ne peut pas vivre éternellement dans l’ignorance. Pas à Arcadia, du moins.

À contre cœur, tu lâches la main d’Anna et tu te lèves pour faire face à ton amie.
En un geste délicat, ta dextre fend l’air.
Des colombes blanches virevoltent vivement autour d’Iris, au gré des mouvements de ta main. Dociles danseuses qui, au son de ton claquement de doigts, éclatent en feux d’artifices à l’écho atténué. Derrière eux survit l’odeur des étincelles.
« C’est difficile à accepter, je sais, mais nous sommes des dieux, Iris. Enfin, nous les accueillons dans notre âme ; ils nous ont choisis. C’est pour ça que tout peut te paraître si bizarre. » Tes yeux plongés dans les siens, ta voix est beaucoup plus douce qu’avant. T’essaies de ne pas trop la choquer, mais la vérité en tant que telle est choquante, tu n’y peux rien. Tu laisses le silence se poser un peu pour qu’elle puisse avoir au moins le temps de digérer la première annonce. « Je suis désolé de ne pas te l’avoir dit plus tôt. J’ai dit « on », mais si j’ai tout compris, tu es une banshee, Iris. Une messagère de la mort ; c’est pour ça que tu t’en sens si proche… C’est dur à accepter, je sais, mais je pense que tout sera plus facile pour toi lorsque tu vivras en harmonie avec ce que tu es… »
T’espère ne pas en avoir trop dit, d’avoir fait le bon choix.
Inquiet, tu jettes une œillade d’appel à l’aide à Annalisa.
La gestion de crise, c’est moyennement ton truc.


(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Is there no way out of the mind? | ft. Iris Empty
Is there no way out of the mind? | ft. Iris - Lun 13 Aoû - 11:25

INTRIGUE

A little party never killed nobody


La colère règne en maître sur moi. Je ne suis pas capable de réfléchir, tout va trop vite. Je crois que j’apprends trop de choses d’un coup. Ma tête tourne. A moins que ce ne soit le champagne. Là j’avoue qu’un bon verre de whisky me ferait du bien, un grand bien. J’inspire doucement, je tente de calmer les battements de mon coeur. Je me calme, enfin j’essaie, je ne crois pas que l’effet soit très concluant, j’ai toujours eu du mal avec les émotions fortes, trop sensibles, trop émotives. Impulsivité de merde. Je toise celui que je pensais être mon ami. Pourquoi je n’apprends son appartenance à une mafia que maintenant ? Comment j’ai pu être aussi naïve ? Je sens Clarence à bout de patience avec moi, il doit s’en mordre les doigts, il doit regretter d’avoir abordé ce sujet. Pourquoi je lui ai posé toutes ses questions, je ne sais plus tellement si j’avais envie d’avoir des réponses… elles sont plutôt dures à encaisser. Le monde ne tourne pas rond du tout. Comment des mafias peuvent-elles à ce point régir toute une ville ? Un tas de questions se bousculent dans ma tête. Ma gorge se serre. Je repense à mon agression forcément. La police n’a jamais retrouvé les trois agresseurs, sans doute parce qu’ils sont bien couverts. Et si Clarence les connaissaient ? Et pire, s’il était au courant ? Je me monte la tête, c’est impossible, je connais quand même un minimum Clarence et jamais il ne m’aurait fait une telle chose. J’inspire toujours, le souffle court, le coeur tambourinant. Je passe outre le grand gaillard avec qui il a failli se battre. Je me fiche un peu de ce type, je ne le connais que de vie, il est déjà passé voir Aislinn à la boutique mais rien de plus. Je marque une pause. Je crois que mes paroles l’ont blessé pourtant… comment ne pas douter après de telles révélations. « - Je n’en sais rien Clarence, à toi de me dire… la police n’a jamais poursuivi l’enquête pour mes agresseurs, je comprends juste que les mafias ont le droit de tout faire, de faire du mal, de tuer gratuitement et que toi… Toi tu les soutiens puisque tu fais parti de l’une d’elle. Mais toi à ma place. Qu’est-ce que tu en penserais. » Que c’est injustice, je trouve cela totalement injuste d’être la victime de trois bourreaux de ne pas avoir la satisfaction de les voir derrière les barreaux. Je ne suis jamais vraiment tranquille, on risque sa peau constamment dans cette ville minable. A côté les villes du sud de l’Amérique sont moins dangereuses. Je vois alors arriver la jeune femme qu’il m’a présenté comme étant sa fiancée ou petite amie, je ne sais pas trop à quel stade ils en sont. Je la trouve jolie, elle semble se rendre compte de la tension palpable. Elle tente de nous laisser Clarence la retient. Je me fiche qu’elle soit là. Cela ne m’empêchera pas de dire ce que je pense. Clarence est comme un frère et il est hors de question que je cache des choses à un membre de ma famille. Cette nouvelle famille que je me suis construite ici alors que je n’avais plus rien. Cette ville m’a tout enlevé mais elle me rend de belles choses que je refuse de perdre pour des histoires de pouvoir. « - Oui, reste... au point où on en est… » J’ai envie de partir, loin très loin mais je sais qu’il faut que je reste que l’on termine cette discutions. Si discutions c’est vraiment. Je ne suis même pas sûre. Est-ce qu’on est en train de s’engueuler ? De briser notre lien ? J’ai peur que rien ne soit plus comme avant. J’ai peur de ne plus arriver à faire confiance.

Clarence m’annonce alors que Aislinn n’est dans aucune mafia pourtant j’ai l’impression qu’elle côtoie du beau monde. Je ne dis rien, je réfléchis, je suppose qu’elle est au courant de tout cela, elle aussi. Qu’elle m’a caché des choses tout comme Clarence. Mais dans quel but ? Je suis totalement perdue. Si les mafias ont tant de pouvoir pourquoi garder les choses secrètes. La police ne semble pas vouloir faire quoique se soit pour les arrêter et même si elle le pouvait, je ne suis pas sûre qu’elle parviendrait à quoique se soit.

La suite devient totalement étrange. Je pense que j’ai largement abusé de l’alcool. Je le regarde se lever en laissant Anna sur le banc de pierre. Je me demande ce qu’il va faire puis il fait apparaître des colombes blanches. J’arque un sourcil, de la magie, il ne manquait plus que cela, Clarence se la joue magicien de Las Vegas maintenant, bordel c’est quoi cette putain de soirée. Soit il est taré, soit on a mis de la drogue dans mon verre. Pas d’autres explications. Je rigole, c’est plus fort que moi, il me sort maintenant qu’ils sont des dieux. Je ne peux m’empêcher de rire. N’importe quoi, mais sérieusement qui pourrait croire à un truc pareil ? « - Bien tenté avec ton petit tour de passe-passe mais ça ne prend pas, vous n’êtes pas des dieux. C’est impossible. Si vous êtes des dieux je suis la reine des dragons, non mais sérieusement… » Je regarde mon verre vide, un peu intriguée. « - Il mette quoi dans le champagne ? Je crois que j’en ai trop bu » La suite est tout aussi invraisemblable. Et puis d’abord c’est quoi une banshee ? La seule chose qui fait écho c’est le terme messagère des morts… La voix de ma mère résonne dans mon esprit comme dans les cauchemars que je fais. Je déglutis mais ça il était au courant, il le savait Clarence puis qu’on en a discuté. Pourquoi ne le dire que maintenant ? Je me reprends, c’est une vulgaire farce et je ne tomberais pas dedans. Pourtant j’ai la chair de poule… le froid ou l’effet des révélations qui me parlent plus que je ne veux l’admettre ? « - C’est n’importe quoi… et puis c’est quoi une banshee hein ? Je le saurais si j’étais un truc pareil. Et puis je ne marche pas, je suis sûre que c’est une bêtise… hein ? Vous n’êtes pas des dieux, cela se saurait… et moi je suis une humaine … rien d’autre. » Je tente de sourire mais je ne sais plus vraiment comment on fait. Je reste figée en face d’Anna et Clarence. Je sens leur regard lourd. Je sens des larmes monter, colère, incertitude… je suis perdue. « - Il doit y avoir de la drogue dans les boissons, je ne vois que ça, vous avez dû en boire vous aussi, je suis sûre que tout le monde est dans le même état… C’est pour ça que l’on a vu une panthère… une hallucination… bordel, leur drogue doit être forte quand même... » Je sens que je vais vomir… je me sens nauséeuse. J’inspire encore, j’ai l’impression que ma robe me serre, qu’elle se resserre sur ma poitrine et que je vais étouffer. « - Je me sens pas très bien… » Bouffées de chaleur. Je tente de respirer correctement. Je jette un regard paniqué à Anna et Clarence. « - Ce n’est pas moi qui suit folle enfaîte… c’est vous… je me suis toujours crue tarée mais c’est le monde qui ne tourne pas rond… comment peut-on croire que tout cela est possible… » Je tente à nouveau de rire mais j’ai plus de souffle, je tiens la poitrine, je tente de respirer, c’est peut-être une crise d’angoisse, un truc qui y ressemble, je ne sais pas… « - Je ne peux plus respirer… » Mon corps comprend ce que mon esprit se borne à refuser.



Tenue:


AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Is there no way out of the mind? | ft. Iris -

Revenir en haut Aller en bas

Is there no way out of the mind? | ft. Iris

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sauter vers: