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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan)

 :: abandonnés
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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Sam 11 Aoû - 17:35



Lopites sní eððdic sos brixtía anderon

 
Toutatis ϟ  Bélénos .

D'habitude il ne chasse pas à titre personnel, mais Bélénos pris dans son orgueil use de ses talents de pisteurs pour retrouver quelqu'un qui a levé la main sur Mairead. Ho ils sont sans doute nombreux ceux qui ont essayé de la tuer au vu des activités de la demoiselle, mais ce type là il l'intrigue. Elle l'a décrit d'une telle façon la dernière fois, qu'il a tout fait pour retrouver sa trace. ; Rien de bien compliqué en somme, quelques recherches habilement effectuées, Alan est remonté au nom de son entreprise, jusqu'à pouvoir trouver où et quand il travaille. Alors c'est à ce moment précis qu'il s'y rend, certain de le croiser, certain d'avoir une chance de lui faire mal. Non pas pour le tuer, juste le corriger, lui donner une leçon. Le soir est avancé, le ciel s'est paré de ses voilures épaisses et sombres ; la pluie tombera sûrement et si le dieu Soleil déteste le manque de clarté, c'est tout de même bien plus pratique pour passer inaperçu. Les silhouettes qu'il croisent sont sombres, comme si personne n'avait de visage, il n'y a que les lumière artificielles qui parfois lui permettent de poser une furtive description sur les visages. Si encore il s'y attardait. Bélénos n'a qu'un objectif en tête, arriver à destination est le premier point, le reste et l'environnement alentour n'est qu'un détail.

Il pose son dos au mur, observe le bâtiment un instant pour observer les mouvements à l'intérieur de celui-ci, le bureau de la boite du type est là. La façade est usée par le temps, l'enseigne du coiffeur de l'étage en dessous est si poussiéreuse qu'on a l'impression qu'il s'agit d'autre chose.  La cigarette se consume entre ses lèvres. La main migre vers l'un de ses reins, il vérifie qu'elle est là, la fatale. Chargée, prête à être utilisée ; ce n'est qu'en dernier recours, car loin de lui l'envie de sous-estimer quelqu'un ; ce n'est pas parce qu'il a eu maintes formations et de longues années d'expérience derrière lui qu'il est invincible. Il n'a pas totalement fusionné avec le brillant, l’étincelant Bélénos qui règne sur le monde et dont l'orgueil n'a d'égal que l'astre solaire ; il est encore raisonnable, Alan, il peut encore mourir de la main de quelqu'un. La mort ne l'effraie pas, sa vieille amie le suit depuis qu'il s'est loupé ce jour là où il a tenté de mettre fin à ses jours ; frustrée, elle l'attend encore, l'observe, silencieuse.  Alan soupire une dernière fois, le mégot écrasé reste sur le bitume et décide de pénétrer dans le bâtiment. Il est discret, c'est une ombre qui évolue dans le corridor à la lumière vacillante, l'escalier serré, il monte jusqu'à arriver là. La porte cède sous ses manipulations et il entre. L’embrasure laisse échapper un faisceau de lumière, il reste silencieux pour observer les alentours, l'oreille attentive au moindre son suspect. Il dégage un pan de sa veste, l'ex flic possède encore quelques réflexes prend son arme prête à l'emploi entre ses mains et évolue entre les pièces. Il ignore quel genre de chien de garde est ce que ce type est, mais compte rester sur sa méfiance.  La silhouette se dessine, un homme, Alan range son arme et se jette sur lui. Le bras se tend  contre sa nuque il écrase son visage contre la table et se recule avec un sourire satisfait. Un premier geste qui le soulage, mais qui ne suffit pas. Il attend qu'il se relève, il veut voir le visage de l'ennemi.



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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Dim 12 Aoû - 18:25

Je commence à sentir mes finances relativement assainies par quelques semaines de contrats qui s’alternent et qui commencent à faire affluer les versements. Beaucoup ne sont encore que périodiques, mais l’essentiel est sans doute d’avoir réussi à me créer un petit portefeuille de contacts suffisants pour m’avoir permis d’obtenir une certaine rentabilité en quelques semaines. Au moins, je pourrais régler les prochains loyers et mes frais d’installation auprès du salon de coiffure du dessous, qui me louait le bureau du dessus. Je vivais toujours au Motel, mais je pouvais lentement commencer à envisager de bouger d’endroit. Ca limiterait les coûts et ça sera sans doute un peu plus sécurisant qu’une chambre miteuse là où tous les frustrés du coin se rendaient avec des putes, ou là où des mecs venaient pour s’adonner à quelque trafic. Je ne savais pas très bien ce qui m’avait décidé ces dernières semaines à rester là-bas, mais je commençais à y avoir mes habitudes en terme de « ressenti » des environs, des clients habituels, des prostituées et des dealers, ce qui m’aidait, bien sûr, à reconnaître toute embrouille potentielle. Je passais par la toute petite salle de bain attenante au bureau. En fait, il s’agissait autrefois d’un appartement, mais la propriétaire avait jugé plus utile, au-dessus du Salon en bas, de couper l’endroit en deux « cabinets », espérant sans doute y attirer des médecins. Manque de pot, j’étais garde du corps, et la nana d’en face était détective privée à son compte.


Je me débarbouille tranquillement, après une journée à remplir des papiers pour les impôts. L’administration américaine était loin d’être aussi cool qu’on le disait ailleurs, dans mon pays d’origine ou dans celui où j’étais devenu soldat, puis auto-entrepreneur. Les américains étaient d’une efficacité presque brutale lorsqu’il s’agissait de compter des picaillons, et de collecter les taxes que l’Oncle Sam essayait de prendre sur presque chaque activité. Autant dire que j’avais bu pas mal de whisky pour passer le temps, et que je m’étais à moitié endormi plusieurs fois, tant on pouvait dire sans se tromper que je m’étais fait chier comme un rat mort en remplissant tous ces papiers. C’était peut-être à cause de ce début d’ivresse tout juste contrôlé que je ne sentais qu’au tout dernier moment non seulement que je n’étais pas seul, mais ce quelqu’un m’attaquait.


Mon front s’écrase contre mon bureau et la plaquette officielle me donnant le droit d’exercer ce métier et le port d’arme qui peut aller avec « si je le juge nécessaire ». Manque de pot, mon flingue est dans le tiroir du bureau ; je ne m’en suis encore jamais servi dans ce boulot de garde du corps, pour la simple et bonne raison que quand on en arrive là c’est le plus souvent beaucoup trop tard.


Je suis un soldat. J’ai seize ans de Légion Etrangère derrière moi dans un peloton de reconnaissance. Je ne réagis que sous le coup d’une impulsion, cherchant et insultant mentalement mes dons d’empathie et d’instinct prédateur. Mon coude par en arrière, mais peu importe sa réussite s’il ne rencontre ni chair ni os ; il est balancé en avant-garde d’un corps qui fait pivot pour balayer sur le côté, et décocher au salopard qui s’est introduit chez moi un bourre-pif premier choix, poing fermé, qui en avait pété des nez sur la base aérienne de Bagram, lors de mes passages en Afghanistan.

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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Mar 14 Aoû - 11:51



Lopites sní eððdic sos brixtía anderon

 
Toutatis ϟ  Bélénos .

C'est instinctif, l'adrénaline infusée dans son sang, le coup est parti et surprend son adversaire. Alan blessé dans son orgueil ne s'attendait pas à le voir réagir aussi vite, et pourtant vu l'homme c'est d'une évidence. Dans les côtes, un craquement lui coupe le souffle et plie Alan ; puis le point s'écrase dans le faciès et lui arrache une plainte plus importante que la première. Il est vif, habile, il n'en attendait pas moins d'un type qui bosse dans la sécurité en vérité et sait d'avance qu'il repartira avec de bien belles balafres. Il n'a pas l'air bien plus jeune, mais l'expérience est là, clairement. Heureusement Alan est loin d'être à la retraite, il a encore bien assez d'énergie et de santé pour supporter les coups qu'il lui met. Précis, ils sont douloureux et Alan a du mal a garder la tête froide. La violence entraîne la violence, au point qu'il en oublie pourquoi il est venu là ; c'est l'hybris qui parle, une fois poussé sur la touche, il n'est pas difficile de lui mettre les nerfs à vif, la situation dégénère toujours trop vite avec lui. Et il se nourrit de cette tension électrique, de cette colère qui envahi l'espace comme un élixir de vie. Il en rit presque, Alan, porte sa main au niveau de son nez pour remarquer que du sang s'en écoule, c'est la sensation de l'ivresse, le tournis, le vertige, mais l'euphorie et l'adrénaline aussi. Alan attrape une chaise, le frappe violemment avec, il ne souhaite pas l'effrayer, il n'en a rien à faire de lui inspirer la crainte, de le dominer ou quoi, ce qu'il souhaite, c'est lui faire mal. La chaise se fracasse au sol, fait tomber des gadgets par l'onde produite au parquet et Alan avance, menaçant. Il ramasse son adversaire, l'empoigne par les cheveux et d'un mouvement tout aussi vif attrape sa gorge de ses doigts brûlants. Le dos de l'adversaire plaqué contre un mur fait trembler les cadres mais d'ici il peut enfin voir ce visage. Il désire voir ses traits se crisper sous la douleur quand la peau chauffe, inconfortable, menaçant, c'en est presque jouissif. Une récurrence disait Mairead, alors il se demande qui il est, qui se cache derrière ces yeux ; lui qui clamait a priori d'être la justice incarnée. Bien sûr qu'il a l'air dangereux, raison de plus pour savoir qui il est. La paluche incandescente garde son emprise sur son port de tête, s'il ne se contrôle pas la peau continuera de fondre jusqu'à la mort ; mais Alan se contrôle, la cible aura sans doute quelques traces et cicatrices à l'avenir si toutefois il le laisse s'en sortir vivant. Pas besoin de lui dire pourquoi il est là, ce qui l'a conduit à venir jusque là, pour le moment il veut savoir qui il est, dans quelle mafia il est si il en est membre, qu'il puisse ensuite prendre une décision. A moins qu'il ne soit qu'un électron libre et dans ce cas il s'en ferait de la chair à canon, ou bien un animal en cage pour ses combats clandestins. Alan essuie son nez ensanglanté d'un revers de manche, le goût du fer dans la bouche et profite de l'accalmie « Plus tu vas bouger plus je ferai fondre ta gorge, j'suis pas là pour te tuer à moins que tu m'énerves. » Alan fait parfois preuve d'orgueil dans ses paroles quand il essaye de mettre les choses au clair ; Il le maintient, cela demande de la force, de l'énergie, il sent qu'il pourrait être forcé à le lâcher à tout moment.

«  Qu'est ce qu'on m'a dit déjà ? Dieu de la justice, juge des morts... » Il récapitule tout haut, presque moqueur, ce que Mairead lui a dit, même avec cela il ne sait pas trop ce qu'il doit croire, ce qu'il doit penser, cela le laisse perplexe d'un côté, motivé par la rage de savoir qu'il a frappé Mairead même si elle l'a sans doute bien cherché et en même temps il est aussi possible que le divin connaisse. N'est il pas à sa recherche depuis qu'il est à Arcadia ? Faut pas non plus qu'il fasse trop le malin, son adversaire a sans doute bien assez de ressources pour lui faire croire ce qu'il veut et le faire tomber dans le panneau. «  Est ce que t'es réellement un dieu ou tu t'octroie ce statut? Tu m'as l'air bien présomptueux. » Provocations dans un souffle rieur, il veut voir de quoi il est capable, il veut voir ses pouvoirs, confirmer.




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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Jeu 16 Aoû - 15:16

D’expérience, je sais, je sens déjà que le premier coup va porter. Je réagis d’instinct, mais de l’instinct meurtrier d’un assassin qui a librement exercé à l’ombre du drapeau pendant plus de quinze ans avant de mettre bas les armes. Le coude percute le centre de son torse et je sens une sale sensation dessous, qui me réveille aussi bien à la vengeance des premiers coups portés qu’à la pulsion de mort qui n’était jamais très loin. Pourtant, en sentant la colère de cet homme je ne sens nul désir spécifique de me buter comme fin en soi ; lui aussi nourrissait par la violence les braises d’un désir de revanche que je ne m’expliquais pas. Il ne me disait rien, mais sa colère me submergeait en même temps que la sensation du divin. Encore un. D’où venait-il, celui-là ? Rien dans son attitude ou dans ses émotions ne me faisaient dire que cette intrusion chez moi était dûe au hasard alors quoi, d’où me connaissait-il ? Je sens la violence enfler dans son âme, quand le poing lui écrase sa vilaine trogne d’invité surprise. Il saigne ; je sens la chaleur et l’odeur de son sang sur les jointures de mon poing. J’allais contre-attaquer plus fort quand mais me voilà en train de devoir esquiver une chaise qui me tombe dessus. Je la bloque du bras, douloureusement, laissant échapper un cri de souffrance quand le bois cogne contre l’os, sans le briser, mais la violence du choc semble résonner dans mon corps tout entier. Je chute sur le côté, me tape le coin du bureau. Il me ramasse et je grogne et m’étrangle sous une prise d’étranglement que je n’avais jamais ressentie sur ce mode ; ses doigts sont si brûlants que j’ai l’impression qu’on me plaque un fer à repasser sur la gueule.


Foutus pouvoirs. Ca chauffe un max et le grognement se transforme en cri étouffé lâché entre mes lèvres. L’homme me menace de faire fondre ma gorge, et je le dévisage d’un air en colère et plein de haine. J’ai l’impression que depuis que je suis arrivé à Arcadia, tout le monde veut me buter. J’économise mes forces, ne m’agite pas trop, même si je cherche à toute vitesse ce que je peux utiliser contre cette crevure. Ce qui me sert de presse-papier sur le côté du bureau, tiens. Mais je ne m’en saisis pas tout de suite.



| Parle à… A ma main… Co-connard. | lâchais-je en train de m’étouffer à moitié.


Mes yeux s’écarquillent quand il parle de mes attributions divines. Putain. Je ne l’ai dit qu’à trois personnes. Fiona, Aislinn, et l’autre voleuse qui a essayé de me faire cuire, la connasse. Un copain de l’autre saleté, ou une « vérification de routine » de la part de mes employeuses ? Si c’était un test, ça allait faire couler pas mal de sang pour rien. L’enfoiré me provoque.


T’as qu’à demander à ta mère, c’est elle qui m’a appelé comme ça, hier. |


et je me saisis du presse-papier –une pierre de taille avec une fresque macédonienne, piquée en Afghanistan- pour lui envoyer en pleine tronche. Je profite de la diversion pour me dérober à son cuisant contact et me masse la gorge tout en le repoussant aussi brutalement que possible.


| Qu’est-ce que tu me veux, putain ? Tu sais visiblement déjà qui je suis. C’est la voleuse qui t’a rancardé ? |


Je ne bondissais pas de l’autre côté du bureau ; si je sortais le flingue, je l’utiliserais. On n’en était pas encore là, mais ce n’était pas loin.
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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Ven 17 Aoû - 9:45



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Toutatis ϟ  Bélénos .

Les coups échangés, l'endroit se transforme en arène  de combat, Bélénos est un combattant, il a bien des années d'expérience derrière lui, il ne ménage pas ses coups ; mais ce type là, il est habile, il sait où frapper, quand frapper. Ça en serait presque divin, cette faculté, qu'il lui remet dans la gueule d'un coup qu'il lui assène pour se débarrasser de son emprise. Nouvelle plante, le visage marqué de violence rougit sous l’œil et le prive de vision claire durant quelques instants. Il continue de saigner, le corps demande un stop que l'esprit ignore sous l'adrénaline et la colère ambiante. La blessure de la balle logée dans l'épaule quelques jours plus tôt ralenti ses mouvements, il se rendra très vite compte de cette faiblesse là et l'usera à son insu, si le dieu du soleil ne se montre pas plus malin. Il ne peut l'aveugler de sa clarté, la lumière artificielle il ne la contrôle pas. Alors il se contente de brûlures et d'une chaleur étouffante, l'impression d'être dans une serre, aspire l'énergie, demande plus d'efforts, déshydrate le corps en compensation de sa faiblesse logée dans l'épaule. Alan se redresse, l'homme parle de nouveau, continue de proliférer des insultes, entre un connard et prenant sa mère à parti ; insulte d'ailleurs qui ne le touche pas, il a renoncé à cette vie il y a longtemps. C'est l'agressivité dans sa voix à son encontre qui décuple la sienne. Il passe la main sur son visage, comme pour en palper les conséquences laissées, il aura sans doute un œil au beurre noir, la frappe était précise, parfaite un peu plus haut il l'aurait assommé sans doute ; Alan s'estime donc chanceux pour ce coup là et peut continuer d'attaquer.

Du pied il appuie sur le coin du bureau pour coincer les jambes de son adversaire contre le mur opposé, il envoie valdinguer tout ce qu'il se trouve dessus. Les dextres incandescents viennent se poser sur le dessus du bureau tandis qu'il se penche vers lui. Brûlant, le bois noircit à vue d’œil, il tue toute vie se trouvant entre ses mains, Bélénos grand prêtre de Beltane qui célèbre la vie et le renouveau, mais il est tout aussi destructeur. Alan n'est plus là, le dieu impose sa présence dans l'enveloppe charnelle. Il lutte contre l'hybris qui déforme ses actes divins, le soleil est éclipsé par son agressivité. L'endroit devient fournaise, il fait tellement chaud que les vitres se parent de buée. Canicule intérieure, la différence avec l'extérieur devient conséquente. Il fiche son regard sombre dans celui de son vis-à-vis, observe ce visage. Il ne souffre pas de la température, il est l'astre, il supporterait tellement plus de chaleur. Il sourit, narquois, sa dernière réplique ne lui plaît pas forcément, frappe l'orgueil, susceptible pour très peu. Mais dans ces moments là il n'en a pas réellement conscience, il prend une provocation comme une provocation. C'est la blessure qui le rappelle à l'ordre, tandis que son bras est parcouru de décharges, la plaie à peine refermée lui rappelle que Bélénos ne peut pas faire usage de toutes ses capacités ce soir ; il se contente donc d'enchérir. «  Je veux savoir quel dieu tu es »

Ce n'est plus de la curiosité, il ressent ce divin, il a besoin de savoir, qu'il le lui dise, quitte à le lui arracher de la bouche. « Réponds!!!! »




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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Ven 17 Aoû - 18:02

Je sens que le mec en face n’en est pas à son coup d’essai. Pour deux raisons. Déjà, pour sa maîtrise du combat. Ensuite, pour le calme apparent qu’il nourrit vis-à-vis de ses capacités. Je sens que sans forcément être surpris par les qualités que je lui oppose, il les découvre malgré tout. Je suis déterminé, et agacé par la tournure des choses. La peur est là, forcément. Mais j’ai appris depuis plus de quinze ans à la dominer, à en faire une arme dans mon arsenal. Je me rappelais ce que disait mon instructeur à son sujet ; ne jamais la réfréner, ne jamais la combattre. Perte inutile d’énergie et de concentration. L’accueillir et l’épouser. La peur est liée à notre instinct de survie, qui nous rend meilleurs quand on la domine. Car l’adrénaline et toutes les autres réactions physiologiques associées, ça permet de mieux percevoir, entendre ou ressentir, les alertes que notre corps émet en rapport à notre environnement et à ses évolutions.


Je lui éclate la gueule, à ce salopard, avec un presse-papier massif.


On n’entre pas « chez moi » impunément. Je ne sens aucun doute chez lui. Beaucoup de colère, plus ardente et plus brûlante que chez beaucoup de gens. La rage à l’état brut, un homme en tout cas qui sait lâcher la bride à sa nature profonde et ne retire aucune honte de cela, contrairement à beaucoup. Il prend les quelques secondes où je l’insulte et le questionne pour se reprendre, se rassurer sur son état. Le fait qu’il se palpe le visage comptait déjà, mais aussi son cœur qui me le soufflent. Mais le voilà qui me bouscule à nouveau, crame le bureau. Putain mais c’est pas fini de me cramer ma gueule et mes affaires ! Ces empaffés avaient sucé qui pour avoir des dons pareils, putain de merde ! Son dieu irradie plus que jamais et je crève d’un coup de chaud, comme quand je me retrouvais d’un coup dans la Mangrove, en Afrique de l’Ouest, avec la totalité de mon équipement.



| Qu’est ce que… |


Je comprends que c’est une démonstration de force. L’absence de peur implique aussi qu’il est sûr de lui. Je dois peut être lâcher un peu de lest, si je veux avoir le temps de trouver une solution.


| Et toi putain, t’es qui pour venir ici avec tes gros sabots, niquer mon bureau ? Qu’est ce que ça peut te foutre, qui je suis ? Je suis personne putain. Je bosse dans la sécurité, et toi tu viens et tu casses tout ? Je t’ai jamais vu, alors t’es même pas un ancien client. Qu’est ce que tu me veux ? |


Fierté ma placée sans doute, mais je n’avais pas envie de tendre la main le premier, ce type dévastait le peu d’affaires que j’avais, mais m’avait surtout cogné dessus après s’être introduit dans mon bureau. Question de fierté.
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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Mar 21 Aoû - 18:07



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Toutatis ϟ  Bélénos .

C'est frustrant, d'être venu ici sous l'état de colère, de ne pouvoir la contrôler alors qu'il a un besoin viscéral de trouver celui qui se cache derrière lui. Il a l'impression dérangeante de le connaître, de l'avoir vu, par une vie passée, quelle qu'elle soit. Pourquoi est ce qu'il ne dit rien ? Pourquoi est ce qu'il continue de garder ce voile devant lui ? L'orgueil ? Le besoin de garder le contrôle sur une situation qui a déjà dégénérée. L'hybris d'Alan est souvent violent, excessif, il en a conscience, et quand il se calme parfois il se retrouve dans une situation inconfortable, au point de se demander s'il n'a pas été absorbé par la folie. Ces déités finiront par le tuer, par le perdre, s'il n'avait pas le royaume avec lui et les combats clandestins pour se canaliser, il se serait déjà sans doute pendu dans un excès de frustration. Alan est un homme particulier et particulièrement compliqué à comprendre car bien souvent il n'y a pas de logique à ses raisonnements, il est primitif, impulsif. Un peu plus d'insolence de cette bouche dont il arracherait bien les dents et le dieu du Soleil brûle un peu plus de sa férocité. Il sort l'arme cachée à l'arrière, charge, braque et ne tire pas.

« Arrête de me prendre pour un con je sais que t'es un dieu, j'te donne l'opportunité de sauver ton cul là maintenant ! Y'en a a qui il faut pas toucher alors t'as intérêt à me dire la vérité! »

Il tire, un trou dans le mur, histoire de faire monter un peu la pression et parce que lui aussi ça lui permet de la relâcher. Il n'aime pas tourner autour du pot, il aime quand les choses sont claires et nettes, il se tape pas mal du fait que par fierté il veut pas faire un pas en avant, Alan veut savoir, et il saura c'est tout.

« La prochaine est pour ta tête !! Réponds!! »

Il sait qu'il y a quelque chose, il cherche les dieux de son panthéon depuis si longtemps, il les cherche sans relâche, espionne et cela le met en colère de voir que s'il en est un lui, il lui a échappé. L'hybris continue de gronder, le pousse à se montrer toujours plus agressif avec Torben, parce qu'Alan est capricieux, qu'il n'a pas ce qu'il veut, la situation est dans une impasse et la température intérieure continue d'augmenter, affreuse canicule qui ne fait pas transpirer Bélénos.




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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Mar 28 Aoû - 21:54

C’est mal engagé cette affaire. La colère ne m’aidera sans doute pas mais je me rappelle toujours des paroles de mon instructeur et mentor ; le sergent-chef Steiner qui m’avait si longtemps servi de mentor. Il était clair qu’il avait raison quand il disait qu’en cas de pépin il y avait surtout une chose qui aidait à remonter la pente, à ne jamais lâcher les gants pour se battre. A relever les poings même quand on baigne dans son sang. Cette bonne vieille haine. Elle remonte si facilement que c’en est presque risible. Je la tenais d’ordinaire à l’écart, car je ne pouvais pas réfléchir calmement si je passais mon temps à haîr tout le monde, ces gens si cupides et si envieux, si vils, tous ou presque, ou si je me haïssais moi-même pour mes vieux péchés. C’était comme ça. Mais là, ça m’était bien utile. J’essayais de me servir d’elle pour me donner des forces par la détermination brute qu’elle subissait. L’homme en face nourrit une colère à faire peur. A faire trembler les gamins et les gens qui menaient une vie bien tranquille. Il terroriserait toutes les personnes normales, si elles pouvaient lire en lui comme dans un livre. De mon côté, ça me servait sans doute beaucoup plus à me méfier. Un homme qui se fout dans des états pareils n’était sans doute pas digne de la moindre confiance.


Il me braque d’une arme. Je me fige. Sans lever les mains. Je lui jette un regard noir. Tu oses me menacer chez moi, fils de pute ?


Il confirme un peu plus qu’il a des liens avec cette voleuse à qui j’avais crié mon nom, après l’avoir cognée pour essayer de la faire revenir en arrière sur son pillage de mon client d’alors. Coup de feu. J’ai tourné le visage de l’autre côté, par réflexe aussi bien que par désir d’épargner mon visage d’éclats du mur. Rien. De la poussière. Une odeur de fycélène. Mes sourcils barrent mon front en une ligne droite et épaisse de désapprobation et de colère. Ce connard va beaucoup trop loin. J’avais décidé ce soir-là avec cette fille, d’assumer ce que j’étais. Et je sentais bien qu’il allait me tuer si je ne disais rien. Pas tant que je tienne à la vie mais je lui avais fichu la gueule de travers avec mes poings, mon coude, et mon presse-papier. Ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin avec une bastos entre les deux yeux.



| Je suis le Juge des Morts. Et putain, quand tu passeras devant mon bureau toi, le moment venu, je vais grave me faire plaisir. Ton nom, connard ? Tu me menaces depuis dix minutes, tu es entré ici par effraction et tu m’as même tiré dessus. J’ai le droit de savoir qui veut ma peau, non ? |


C’était peut être de l’arrogance brute, mais l’homme était prêt à tout. Je ne craignais plus grand-chose ; il était déjà en train de concevoir le pire ; son âme puait le meurtre.
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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Dim 2 Sep - 13:13



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Toutatis ϟ  Bélénos .

L'hybris l'empêche d'être rationnel, d'être raisonnable, Alan ne parvient pas à passer au dessus et les réactions en deviennent démesurées. Il respire, le cœur tambourine sous la colère qui lui ronge les entrailles, il se passe trop de choses dans sa tête, la haine, la frustration de ne rien savoir et le temps qu'il a mis à chercher certaines personnes qui se trouvent potentiellement se trouver juste sous son nez. Il ne comprend pas comment ce monde fonctionne, pourquoi on doit passer son temps à courir après les souvenirs, après les siens au travers des époques, pourquoi est ce que personne ne leur a jamais appris à vivre avec ça ? C'est usant, grisant, cela lui passe dans la peau comme une lame de rasoir, et ces personnes qui se trouvent en face de lui s'en prennent dans la tronche quand les pensées s’accumulent et tombent comme un château de cartes. Tout ce qu'il croit savoir fini toujours par être démenti. Il ne veut plus vivre dans l'à peu près, il a besoin de réponses claires à ses questions, il a besoin de savoir quelles sont toutes ces personnes, ces dieux, il a besoin de savoir qui il est, lui.

juge des morts

De l'à peu près, encore, ronge la frustration cancéreuse de son cerveau, l'hybris pique encore il serre son poing sur son arme. Il ne désire pas comprendre ce que ce type ressent à son égard, un dieu est égoïste, orgueilleux, le Dieu du Soleil lui même l'est par nature, aussi éblouissant qu'est l'astre, il prend de la place et ne s'en prive pas. Alan hausse les sourcils, ça ne l'avance pas, bien des panthéons possèdent leur juge des morts, même les Gaulois l'ont, et Alan voudrait avoir Toutatis à ses côtés, ainsi que Taranis, rallier les gaulois, renaître de leurs cendres. Un projet qui lui tient à cœur, afin qu'au stade final ils demeurent ce puissant panthéon. Paroles de l’adversaire tout aussi violentes que les gestes d'Alan, qui ne lui apporte rien de plus. Il ignore ses remontrances, ses insultes, ça lui passe au dessus. Bélénos prend quand il veut, comme il veut, la liberté d'autrui est superficielle pour lui, c'est un astre Solaire. Il baisse son arme, la température intérieur reste tropicale, mais il n'a plus la force de se battre, la blessure ravivée dans l'épaule crispe chacun de ses muscles.

«  Bélénos »

Un nom, juste un, qui est apparu sur ses lèvres à l'aube de ses trente ans, un nom qui est le sien.




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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Mar 4 Sep - 22:55

L’homme bout d’une rage indicible, presque incontrolable. J’étais épaté un côté, devant un tel brasier humain. Comment avait-il fait pour survivre aussi longtemps avec une telle propension à se mettre en danger en allant se confronter aussi directement aux autres ? Je n’en savais rien, mais je choisissais d’entre –en tout cas dans une certaine mesure- dans le jeu qui était le sien. Je lui disais que j’étais le juge des morts. Je le menace, par la même occasion. Il est décidé à me tuer si je ne lui donne pas satisfaction, mais la mort, je l’avais vue tant de fois qu’elle ne m’effrayait pas tant. Soit il prenait son temps et j’allais me défendre suffisamment pour qu’il ait des problèmes après, soit il le faisait vite et ça se ferait presque sans douleur. L’un dans l’autre, mon choix était vite fait et je commençais à essayer de faire un peu refluer ma propre rage pour mieux discerner son cœur, et ce qui l’habitait, pour pouvoir exercer une plus forte pression sur ce qui me permettrait ou de m’en sortir, ou de m’en tirer avec le moins de casse possible. Pas facile… C’était toujours difficile d’agir dans la précipitation et surtout, dans des conditions aussi extrêmes qu’elles l’étaient présentement.


Je sens une certaine fébrilité. De la curiosité ? De la frustration. Le mec baisse son arme et je sens sans dire qu’il se calme, au moins qu’il se concentre sur son objectif. Sa curiosité grandit. Il est en vrac, mais il veut savoir. Et là, il me lâche le nom. Belenos.


Belenos, putain de merde !


Les yeux écarquillés, je suis sous le choc de la révélation. Je n’ai jamais connu de Bélénos de ma vie mais quand est arrivée la certitude que ce que j’étais au fond de moi c’était Teutatès, le Dieu-Père et tout le toutim, je me suis dit qu’il devait y en avoir d’autres ! Taranis, Epona, Bélénos, Bellisama… Tous, non ? J’écarte son flingue et lui donne une tape dans l’épaule.


| Bélénos ! Putain de bordel de merde ! Mais on est dans le même camp ? Enfin, je crois ! Je suis Teutatès. |


[i]Et je fronce les sourcils, comprenant autre chose.



| Si t’es venu ici à cause d’elle, c’est qu’elle est…. Elle est qui, du coup ? |


Déesse protectrice ? Déesse de la forge ? Déesse des rivières ? Ca alors, ici je rencontrais plein de semblables, mais aucun qui ne soit tout à fait comme moi pour autant. Et ce mec là, s’il disait vrai, devait peut être en savoir vachement plus que moi sur ce que nous étions. Et comment nous l’étions devenus !
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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Sam 15 Sep - 21:48



Lopites sní eððdic sos brixtía anderon

 
Toutatis ϟ  Bélénos .

Doutes en champ de bataille dans l'esprit, et plus le temps passe plus la frustration d'un manquement de la situation grandit. Qu'a t-il fait pour se sentir déstabilisé devant une âme qu'il a l'impression d'avoir déjà vu, d'avoir connu. L'hésitation d'un gaulois persiste, cela l'a été aussi pour Mairead quand il l'a rencontrée et finalement, cela s'était avéré vrai. Quoi qu'il en soit, ce n'est plus la même colère, c'est l'hybris qui traîne, inapproprié à ses pensées, c'est ainsi. Il révèle ce nom qui est le sien sans qu'il ne sache réellement pourquoi cela se passe de cette manière, mais plus les années passent plus il a l'impression de s'en rapprocher. C'es sans ciller qu'il a prononcé ces lettres, avec l'espoir d'avoir une réponse concrète en retour. Elle ne se fait d'ailleurs point attendre et il voit le visage de son interlocuteur plus surpris qu'il ne l'est, trop surpris pour que ce soit un hasard. Alors la révélation suit, enfin.

Teutatès.

Vraiment ?


Alan fronce les sourcils, à la fois perturbé, choqué par la révélation et pourtant quelque part il a espéré vivre ce moment depuis longtemps. Retrouver d'autres dieux Gaulois, comprendre ensemble, retrouver leurs souvenirs ensemble et continuer d'avancer. Il cesse toute activité de son don, observe ce visage, ce regard derrière lequel se trouve un confrère, un confrère à sa divinité. Il ignore quels sont leurs souvenirs communs, leur entente. Pourquoi est il prêt à passer l'éponge sur ce qu'il a fait à Mairead ? L'ignorance ? Le doute dans lequel tous les dieux sont plongés depuis leur éveil ? La haine disparaît aussi vite qu'elle est apparue, l'hybris se calme et le cœur reprend un rythme normal.

« Vraiment?? » C'est...Une bonne surprise, pour le coup la rencontre a été musclé mais cela semble calmer les tensions très rapidement de se savoir dans le même panthéon. Il demande aussi pour Mairead, il n'est pas au bout de ses surprises. « Tu parles d'une histoire...Mairead, c'est la réincarnation de Belisama » Double de Bélénos, comprendra t-il peut être sa réaction avec cette information supplémentaire. Pour le coup, bien qu'il ne contrôle pas l'hybris, il se sent con d'avoir été encore une fois, extrême dans ses réactions. Alan replace correctement le bureau, comme si cela pouvait contribuer à quelque chose. Alan n'a pas l'habitude des revirement de situation, d'habitude il assume sa connerie jusqu'au bout quitte à passer pour un salopard. Concernant teutatès, il e peut décemment pas jouer au con, alors le comportement qu'il a eu n'existe plus, il change du tout au tout. Si ce type est Toutatis, pourquoi n'est il pas dans le royaume ? Là ou est sa place, avec sa famille celte. « J'te paye un coup ? Histoire de...dédommager, repartir sur de bonnes bases.  » discuter quoi, ils ont sans doute beaucoup de choses à se révéler, de questions à se poser.




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Lopites sní eððdic sos brixtía anderon (Torben & Alan) - Mer 19 Sep - 23:00

Je me rends compte que je suis devant ce qui ressemble le plus à des… Des semblables ? Des égaux ? J’en suis tout retourné, yeux écarquillés. Le cœur bat vite et ça n’a rien à voir avec le danger. Ça n’a rien à voir avec le fait que le mec vient de tirer juste à côté de ma tête et que mon oreille interne produit encore ce long sifflement strident, caractéristique de l’agonie d’une onde que je n’entendrais plus jamais. Mais ce n’est pas la peur qui me met en vrac. Loin de là. De ma vie je n’avais jamais ressenti ça. Sauf peut être avec ma mère aux temps jadis. L’homme me toise. Le Dieu, devrais-je dire. Bélénos. Quand j’avais su que j’étais Teutatès, quand j’en avais eu l’infinie conviction, la certitude la plus pure et absolue, j’avais commencé à me renseigner. A lire. J’aimais ça, les livres n’avaient pas d’émotions propres mais ne m’en tourmentaient pas moins. Gageure qu’un Dieu qui cherche autant le bâton pour se faire battre en permanence. L’homme est stupéfait aussi, je le lis dans son cœur. Cela ne manque pas de doucher la violence et la colère qui l’habite, mais je sens de la stupéfaction dans son âme, un étonnement profond, comme s’il n’y croyait pas vraiment, qu’il ne pouvait pas s’y résoudre.


M’avait-il cherché ? Ou comme moi, espéré de trouver les autres tels que nous ?


Enfin. Enfin j’avais trouvé quelqu’un comme moi. Pas un autre dieu non, ils pullulaient à Arcadia pour une raison que je ne connaissais pas mais qui ne saurait être anodine. Il fallait bien se rendre compte que si les dieux existaient, d’autres choses le pouvaient également. Le destin ? On nous réunissait. J’étais un soldat et un éclaireur. Je savais que pour détruire un ennemi insaisissable, dispersé dans la foule, le mieux était encore de le rassembler dans un seul endroit et de foutre le feu à la bicoque. Le manoir ? Peut-être. Bélénos savait-il quelque chose à ce sujet ? J’avais aperçu l’autre voleuse, qui manifestement connaissait ce dieu que l’on disait l’un de mes compagnons de panthéon. Avions-nous été amis, rivaux ? Je n’en savais rien.


Mais dans cet ardent creuset d’une âme guerrière, j’y lisais une certaine forme d’honneur. N’était-il pas venu défendre l’honneur et la sûreté d’une femme… Déesse elle aussi ? Belisama ? Epona ? Autre cousine ? Ce monde si sombre et si dangereux prenait une couleur moins rude. J’étais seul depuis si longtemps, malmené par les bourrasques des émotions des hommes, que j’en avais totalement oublié ce que ça faisait d’avoir de la compagnie. Une véritable compagnie, des gens que je côtoierais en dehors du travail, en dehors des aléas du destin. Ils n’étaient pas mes amis ; je ne les connaissais pas. Mais Teutatès, lui, savait qui ils étaient. Des camarades. Maintenant, que l’on s’aime, que l’on se haïsse ou que l’on s’ignore en apparence, je le sentais dans mon cœur, je ne serais plus seul. Je lève les yeux au ciel et secoue la tête, ce qui pourrait paraître insultant ou dévalorisant mais je me maugréais surtout pour ma propre deveine, doublée de ma bêtise.



| Oh, bordel, j’ai cogné une cousine et si je me trompe pas, c’est ta nana, non ? |


Disons qu’il ne fallait pas être Teutatès doué d’empathie pour le comprendre. On va rarement péter la gueule de quelqu’un pour une obscure voisine. Et Belisama… C’était la déesse liée à Belenos. Les dieux du Panthéon Gaulois allaient par paire, le plus souvent. Etait-ce pour cela que je me sentais si vide, et si différent des autres, depuis toujours ? Parce qu’il me manquait mon double, une sorte de jumelle spirituelle ? Je n’en savais rien. Peut être que ce n’était que des légendes et que nous étions tous rivaux. Je ne le sentais pas, mais cela pouvait encore arriver. Je sens la curiosité qui me tenaille. D’un coup, je comprends mieux pourquoi l’âme de ce type m’a parlée aussitôt que je l’ai sentie. Et comment j’ai su le combattre, même s’il avait le dessus des armes et de la position. Nous étions égaux. Un nouveau monde s’ouvrait devant moi. Mais devais je le connaître, le rencontrer ? J’ai plus envie que tout d’aller parler avec ce type, de boire une bière. Qu’il me dise tout ce qu’il sait. Tout ce que j’avais manqué dans ma vie de errance et de solitude, dans cette existence violente, sans arrêt tournée vers le devant avec la mort et l’infamie aux trousses. Tout me pousse vers lui et vers cette explication.


Je secoue la tête.



| Pas ce soir. Je dois d’abord… |


J’hésite


| Régler certaines choses. |


Demain, la soirée avec ma mission. Demain, l’Eden Manor, et je le sentais dans mes tripes, le danger. Je devais rester concentré avant tout.


| Bientôt. Appelle-moi en fin de semaine, si t’as pu trouver mon bureau, t’auras aussi trouvé mon numéro. Appelle-moi et la prochaine fois, ramène Mairead. Je ne pense pas que je lui doive des excuses, mais elle mérite au moins des explications. Même si elle a essayé de me griller. C’est un truc entre vous ça, de faire frire les gens ? |


je secoue la tête avec un fantôme de sourire, alors que mon visage commence à marquer et à se rigidifier sous les marques de lutte.
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