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paranoia ). keith

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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2269
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : paranoia ). keith Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
paranoia ). keith U7zg

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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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paranoia ). keith - Dim 17 Juin - 19:58

paranoia.

keith maclean & aislinn o’reilly.


Le Mezcal. Point de mire de sa soirée, lieu d’un premier rendez-vous à l’endroit désigné, qu’elle s’apprête à rejoindre. Un regard à la montre décorant son poignet, elle observe furtivement le tatouage en dessous, triquetra simplifiée, à peine visible sur la peau la plus fine. Elle rabat la manche de sa veste sur l’avant de son bras, et presse sa démarche déjà bien assurée. Il lui reste dix minutes à peine pour honorer sa ponctualité légendaire, et ne pas risquer d’attiser le courroux de ses négociateurs. Elle commence à connaître celui qui l’attend, mais elle n’ignore rien de ce qu’on raconte sur la violence et la fureur de la Calavera, aussi ne tient-elle pas à en voir la démonstration.
Le col du blouson légèrement relevé, elle avance de front dans la ruelle mal éclairée. Frissonne doucement à la brise infiltrée, qui rafraîchit les nuits en dépit des beaux jours. Elle resserre les pans de sa veste en réflexe, et remonte le sac à mains qui s’entête à glisser de l’épaule. Bientôt, elle discerne les néons du bar, à l’angle de la rue qu’elle traverse, à quelques centaines de mètres encore. Sa respiration devient plus régulière, et son allure se détend, tandis que des bruits derrière elle l’interrogent sur leur provenance. Elle tourne légèrement la tête sans cesser d’avancer, et discerne une silhouette, découpée dans l’ombre, qui lui paraît déterminée.

Le myocarde s’affole, elle s’interdit de regarder trop longtemps. Ses pupilles ombragées sont rivées droit devant, le pas se presse à nouveau, tandis qu’elle se persuade - ou plutôt qu’elle essaie, que la peur qu’elle ressent n’est pas différente de celle de toutes les femmes suivies dans les rues sombres. Légitime mais la plupart du temps inutile, et ce fort heureusement. Elle sait néanmoins que l’instinct qui l’habite la trompe rarement. Et le pressentiment négatif qu’elle observe se renforce quand elle entend le mouvement s’accélérer derrière, la respiration tapageuse frôlant presque son oreille, le corps nerveux de l’homme venu frôler le sien.

Sa première réaction, des plus matérialistes, est de serrer le bagage qu’elle retient contre son flanc. Comme elle s’immobilise, la carcasse masculine la heurte violemment, la faisant chanceler, et perdre ses moyens. Elle se retient comme elle peut de sombrer, posant une main à terre, souffrant de l'omoplate qu’il a sauvagement cogné. Elle relève les yeux en direction du gabarit classique, indignée et perplexe, une lueur à la fois féroce et inquiète vrillant son regard. Il continue sa route et elle ne comprend pas. Alors elle se relève, essuyant la crasse et la poussière sur ses doigts. Elle espère qu’il poursuive, et que tout s’arrête . Et si le geste a réveillé l’hybris, que sa fureur a doucement envahi son être, demeure aussi l’angoisse, rarement ressentie de la sorte. Sauf peut-être en face du Don de la mafia italienne, et la mésaventure encore n’avait pas été trop loin.

Alors qu’elle pense finalement l’altercation achevée, le responsable se fige devant elle, agité de mouvements brusques, presqu’incontrôlés. Il fait volte-face aussitôt, commence à rebrousser chemin, et à la provoquer. Malgré les éclairages faiblards, elle distingue la rage et l’éclair de folie qui sillonne son visage. Elle ne sait quoi lui dire ni que faire pour stopper le manège, recule sans conviction quand il parvient à sa hauteur, agrippant fermement sa nuque entre ses doigts rêches et moites. Son haleine empeste l’alcool, et son regard révulsé la secoue de panique.

Elle n’est rien face à la colère d’un homme, incapable de contrer ou même de réagir, dans un contexte hostile à son pouvoir et à son esprit qui la sauve des situations plus compliquées. Elle se sent basculer vers l’avant quand il empoigne sa chevelure pour la pousser face contre terre, les ongles enfoncés dans sa nuque, qui voit le sang perler sur les courbes de la Belladone. Le corps frêle est projeté sur l’asphalte graisseux, les paumes et les jambes écorchées, tandis que l’agresseur presse lourdement les côtes et la colonne du bout du pied.

« Combien de fois t’as voulu me buter ? » La question lui semble dénuée de sens, et le souffle coupé, l’herboriste n’a pas le pouvoir de répondre. Sa main se redresse comme elle cherche à se relever, mais tout le poids du corps sur le sien l’empêche de bouger. La douleur la crispe quand son flanc est martelé de coups irréguliers ; elle ne peut ni crier, ni appeler à l’aide, en dernier recours.

La chevelure rousse inonde les pavés du quartier latino, qui réagit au tapage induit par les sévices, et aux sons gutturaux de l’assaillant, perdu dans sa folie, qu’il ne sait retenir. Les yeux à peine ouverts, elle distingue les raies de lumière, braquées dans sa direction, et quelques mots lancés en espagnol, qu’elle n’a pas la force de comprendre. Elle suffoque, à deux doigts de perdre connaissance, sous les assauts répétés, et la poigne brûlante qui encercle sa gorge, lui donnant l’impression que son corps se disloque, que tout est terminé.

Enfin, l’étau se relâche, et l’air qui parvient à nouveau à gonfler ses poumons la mitraille de douleur. Survivre même lui paraît impossible, quand la mécanique habituelle refuse de fonctionner sans pousser le supplice. Étranglée sans merci, elle s’étouffe quand on vient délicatement la redresser, crachant le liquide incarnat de sa lèvre éclatée. La carcasse rudoyée lui semble brisée, en milliers de morceaux. Elle ne sait pas pourquoi, ne saisit pas comment, mais l’offenseur est arrêté. Par des habitués du Mezcal, fidèles de Costilla certainement, alertés par la scène, et la bête enragée.

Pourtant, ce n’est pas un de leurs visages qu’elle voit penché sur elle, et qui lui semble familier. Le rictus grimaçant, les yeux noyés de larmes qui ne peuvent pas couler, elle contemple le sauveur, sans même trouver la force de fouiller sa mémoire, et de l’identifier.

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paranoia ). keith - Ven 6 Juil - 13:45

paranoia

The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.


Tu ne sais pas trop quoi penser de ta nouvelle vie. À part peut-être qu’elle est diamétralement opposée à celle que tu menais avant d’arriver dans cette ville. Tu te souviens du temps où tu t’es engagé pour les autres, où tu affrontais des conditions affreuses dans le seul but d’aider ton prochain. Médecin sans frontière, on ne peut pas vraiment dire que ce soit la branche qui paye le mieux quand on est médecin. Loin de là. Surtout pas par rapport à toutes les heures de travail que tu as pu fournir. C’est ça qui définissait ta vie, avant. Le don de soi. Désormais, le profit semble avoir prit le pas sur tout le reste et tu dois bien avouer que ça te file la nausée quand tu prends le temps d’y penser plus de deux secondes. Tu vends tes services aux plus offrants. Tu fais affaire avec des mafieux, tu connais des membres de gangs. Ta vie actuelle, jamais tu ne l’aurais imaginé. D’un autre côté, jamais tu n’aurais imaginé que ta mère puisse maquiller des rapports d’autopsie pour arranger les affaires de mecs pas très nets. Alors peut-être qu’au fond, tu ne fais que reproduire ce qu’elle a fait elle. Personne n’est incorruptible au fond. Il suffit juste de savoir comment le corrompre. C’est une leçon que tu as appris à tes dépends.

L’avantage de ton nouveau statut, c’est que tu n’as pas vraiment à t’inquiéter de l’endroit où tu traînes. Du moins, pas quand ça concerne le territoire de la Calaverra ou de la Costra. Tu as soigné assez de leur membre pour qu’on ne s’en prenne pas à toi. Ce nouveau «travail» n’a pas que des inconvénients, il ne faut pas se mentir. Une fois mis de côté ta morale bafouée, c’est même plutôt lucratif. C’est donc comme ça que tu te retrouves au Mezcal, bar fétiche des membres de la Calaverra, l’alcool coule à flot et c’est ce que tu recherches. Tu t’es rendu compte qu’avec le temps, l’alcool était un bon moyen de faire taire ce petit ange qui s’époumone dans ta tête et te supplie de reprendre une vie plus saine. Il semblerait que tu as trouvé le bouton off de ta moralité. C’est parfois utile. Seulement, tu sais qu’il faut que tu fasses attention, l’alcool a aussi tendance à engourdir tes doigts et ça, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux pour les affaires. Alors, tu apprends à jongler avec tes limites. Tu discutes avec un mec, sans vraiment te soucier du sujet. Tu viens de livrer un colis qu’on t’avait commander. T’es loin d’être le père Noël, mais il n’est pas rare que tu reçoives une liste de nouveaux cadeaux à livrer. Toi, tu ne te fais pas prier. Ça te permet d’avoir une rentrée d’argent assuré. Ce n’est pas négligeable. Le colis livré, les organes à peine tièdes dans la glacière que tu as glissé à l’arrière d’une bagnole, tu t’accordes une pause bien mérité. Quand tu dois faire ça, tu comprends toujours un peu mieux pourquoi, contrairement à ta mère, tu n’as pas voulu être médecin légiste. Tu n’aimes pas travailler sur de la viande froide. Ça perd de tout son charme, il y a moins cette notion d’urgence, ce sentiment de tenir la vie d’un patient entre ses doigts. Là, quoique tu fasses le mec est déjà mort. Tu ne risques pas d’aggraver son cas.

Soudain, les lieux semblent s’agiter d’une énergie nouvelle. Curieux, tu décides de t’approcher pour comprendre et quand quelques personnes sortent, tu en fais de même, te laissant porter par le flot. Un mec s’acharne sur un corps à terre. Malheureusement, c’est devenu un spectacle qui ne te choque plus tant que ça. La violence fait part entière de cette ville. Tu as fini par apprendre ta leçon. T’as bien envie de dire que toi, à la limite ça t’arrange. Ça te fais plus de travail. Faut parfois savoir être égoïste, n’est-ce pas ? Une fois maîtrisé le mec enragé, l’objet de sa fureur est découvert. Sauf que, cette personne tu l’as connait. Du moins, ça a toujours été l’impression que tu as eu depuis la première fois où tu as croisé sa route. Une force inconnue te pousse vers elle et tu ne fais rien pour aller contre. Elle semble mal au point. L’armoire à glace ne l’a pas loupé. Rapidement, tu repères ce qui ne va pas. Tâche difficile quand on voit l’ampleur des dégâts. Tes doigts effleurent sa gorge meurtrie. « Ne bouge surtout pas » que tu lui souffle. Il ne faudrait pas qu’elle aggrave son cas. Tu dois t’assurer qu’il n’y a rien de casser avant ça. Un mec, au visage vaguement familier te demande si t’as besoin d’aide et après quelques secondes, tu acquiesces. Tu ne peux décemment la laisser sur le trottoir. « Aide-moi à la ramener à ma voiture. Elle a besoin de soin. » l’homme semble assez fort pour t’aider à la déplacer sans trop de problème. Elle semble assez menue pour que tu puisses t’en charger seul, mais tu veux être certain de pouvoir réagir si son état s’aggrave. Le corps frêle de la rouquine quitte le sol jusqu’à rejoindre la banquette arrière de ta voiture. Tu remercies vaguement le mec avant de monter derrière le volant. « Tiens bon, on va arranger ça. » t’as l’air tellement sur de toi, le pire c’est que tu crois ce que tu dis. Habituellement, ce sont des mots que tu dis simplement pour rassurer le blessé, mais cette fois, tu n’as pas le droit à l’erreur, tu le sais.


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paranoia ). keith - Mar 7 Aoû - 17:47

paranoia.

keith maclean & aislinn o’reilly.


« Ne bouge surtout pas ». A l’ordre intimé, elle ne reconnaît pas encore la voix. Le corps meurtri se détend à peine quand l’esprit embrouillé comprend qu’il n’est plus en danger ; mais la divine est trop faible pour évaluer la situation, et détailler les traits de ceux qui l’approchent à tour de rôle. Son regard est voilé par le stress et les larmes étrangement contenues, et les paupières presque fermées par l’agression des lumières braquées sur la carcasse étendue. Elle discerne à peine les silhouettes découpées dans l’obscurité, qui s’agitent et se penchent au-dessus d’elle, quelques fois bavardes, et parfois silencieuses. « Aide-moi à la ramener à ma voiture. Elle a besoin de soins ». Toujours trop embrumée pour comprendre les mots, elle est surplombée par une carrure épaisse, un visage ténébreux, et distingue un parfum qui rend l’ensemble familier. Ses lèvres souillées par le cruor trouvent la force de s’animer à mesure que le cœur cogne plus fort dans sa poitrine. Ça ravive la douleur, échauffe le corps entier. Mais la seule impression d’être lovée contre lui l’enjoint à fermer les yeux et à se laisser aller. « Liam » ; elle échappe le prénom dans un souffle inaudible, déformé par la faiblesse et la torture éprouvée.

Pourtant, ce ne sont pas les bras du Celte qui soulèvent l’âme abîmée, et la traînent sur quelques mètres supplémentaires dans les rues qu’elle ne voit pas défiler. La lumière déclinant à mesure qu’ils progressent, elle sent ses membres se raidir quand on la manipule, pour la caler dans un espace confiné. L’habitacle d’un véhicule, qu’elle a beau examiner une fois ses paupières ouvertes, sans pouvoir le reconnaître. « Tiens bon, on va arranger ça ». Cette fois, elle comprend sans trop savoir si on s’adresse à elle, et les remerciements balancés au colosse sont couverts par le ronflement du moteur. Les effluves de l’auto aussitôt dégagés agressent ses cavités nasales et sa gorge enflammée. La trachée comprimée se rétracte un peu plus sous les effets néfastes, et le coeur au bord des lèvres, la divine manque de s'étouffer. Les marques de l’étranglement rougissent sous la tétanie magistrale, aggravant la blessure. Sa poitrine se soulève par à-coups au rythme imposé par la panique, tandis qu’elle cesse de respirer.

A peine engagé sur la ruelle mal éclairée, le véhicule est freiné brusquement pour rejoindre un trottoir. Elle entend le bruit d’une portière qu’on claque, discerne peut-être quelques jurons. Et on se précipite à nouveau sur son gabarit décadent, multipliant les gestes et les mots d’encouragement. Elle perd connaissance quelques instants, durant lesquels elle est à la merci du Dieu Médecin, toujours pas reconnu. Un habitué de son commerce, client régulier mais discret qu’elle saurait pourtant identifier dans un contexte différent.

Et tandis qu’il s’affaire à la garder en vie, deux nouveaux protagonistes font irruption dans le décor. L’un baraqué et tatoué, le visage enfermé et les traits durs trahissant un vécu douloureux, et l’autre plus petit, chauve, agressif et nerveux. Tatoué lui aussi. « Demi-tour, Doc’ ». Ils semblent tous les deux connaître le Sauveur, bien que seulement de vue peut-être. Et le plus imposant reprend le discours du premier ; « El commandante a exigé qu’on la soigne au Mezcal. Il sont en train de dégager une arrière salle ». Elle avait rendez-vous avec Flores, ce soir, l’un des Capitanos de la Calavera. Le négociant de tous les projets en cours, et de ceux à venir. Et l’ordre provient du Sommet. « C’est pas négociable », croit bon d’insister l’agité, fusillant le médecin occupé du regard.


Quand elle rouvre les yeux, son corps est de nouveau trimballé dans des bras inconnus. La procession passe les portes en ferraille et s’engouffre par l’arrière du bar, jusqu’à l’endroit désigné par les molosses de Costilla. La rouquine est posée sur un divan vieilli par le temps et les brûlures de cigarettes. Un drap blanc immaculé recouvre partiellement la surface et les rideaux de la fenêtre donnant sur la rue ont été tirés. Le parquet de la pièce - sommairement meublée - craque sous les pas multipliés. « Les toilettes sont juste à côté, et si besoin... » ; un tiers ouvre l’armoire en fer dressée dans un coin, comprenant du matériel de soin et la pharmacopée des latinos. « Il devrait y avoir ce qu’il faut ».  

On les laisse enfin seuls, après de nouvelles recommandations, et l’herboriste peut alors poser ses yeux larmoyants sur le visage qui vient de lui sauver la vie. Les traits s’impriment et la mémoire s’active le temps de lui laisser faire le lien avec l’Homme qu’elle connaît. Sa respiration a retrouvé un rythme régulier, et sa gorge, complètement guérie, ne la fait plus souffrir...  

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paranoia ). keith - Lun 24 Sep - 18:45

paranoia

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Ce sentiment d’urgence, tu le connais bien, c’est ce qui t’a permis de tenir pendant des années dans des milieux hostiles. L’adrénaline propulsait dans les veines. Soudainement, tout semble plus net. Tu restes sur tes gardes, tes gestes deviennent plus surs, tes méninges s’aiguisent, tu es prêt à te mesurer à n’importe quelle éventualité. C’est aussi parfois ce qui te manques dans cette nouvelle vie, cette ville a sa part d’adrénaline, mais ce n’est pas la même chose. Rien n’équivaut ce que tu ressens quand une vie est en jeu. Quand c’est comme ça, tu as l’impression de ne plus avoir à réfléchir, alors que ton cerveau va à toute vitesse. Drôle de paradoxe.

Le corps amoché, tu dois le réparer. C’est ta raison d’être. Les soins doivent être rapides si tu ne veux pas avoir un autre cadavre à découper, future offrande à la Cala. Non, tu ne veux pas qu’elle finisse comme ça, tu ne sais pas trop pourquoi, tu sais juste qu’une partie de toi tient par dessus tout à ce qu’elle reste en vie.  Le moteur gronde, il faut faire vite. Un coup de frein, un regard en arrière pour s’assurer que la rouquine repose toujours sur le siège arrière. Tu sors de là, tu ouvres la portière arrière pour vérifier qu’elle va toujours bien. Ton coeur bondit dans ta poitrine quand tu reconnais les soubresauts de l’étouffement. Ton sang se glace. Non, ce n’est pas possible. Hors de question. « Et merde » une impression de panique s’empare de toi, tu n’as rien pour l’aider à respirer dans cette voiture. Tu n’aurais pas dû t’arrêter, continuer à rouler tout droit et croiser les doigts pour arriver à temps. Seulement, il a fallut que tu t’arrêtes. « Reste avec moi » les mots se transforment en supplique. Tu ne peux pas mourir, je ne peux pas te laisser mourir, les mots qui tournent en boucle dans ton crâne, litanie insoutenable. Sans réfléchir, tu tentes de l’aider à respirer alors que tes mains se mettent à te brûler, étrange impression que des aiguilles dansent sous ta peau. Paumes posées sur la poitrine et la gorge de la demoiselle en détresse, une sensation de chaleur extrême qui passe de ton corps au sien et puis plus rien. De nouveau, sa poitrine qui se soulève à un rythme plus régulier sous tes doigts. Ton coeur qui se remet à battre.

Retourner au Mezcal. Ça ne te plaît pas plus que ça. Le bar n’a rien d’une infirmerie, même d’urgence. « Ça aurait pu se décider avant. » irritation passagère, tu n’aimes pas vraiment que l’on te dise comment soigner tes patients, de fortune ou non. Ta mâchoire se sert l’espace d’un instant quand il insiste. Tu sais qu’il est inutile de se débattre, ce n’est pas le moment de se mettre tes principaux «associés» à dos. Tes pas te mènent de nouveau jusqu’au bar que tu as quitté quelques minutes plus tôt. L’ambiance ne semble plus la même, mais tu n’y prêtes pas vraiment attention. Tes membres semblent lasses. T’as l’impression d’avoir du plomb accroché aux poignets. Ce n’est pas le moment de fatiguer. La rouquine respire, certes, mais elle a bien d’autres traumatismes qui pourraient la mettre en danger. « Doucement » que tu lâches quand elle se fait déposer sur un divan fatigué. Tu observes l’armoire métallique et son contenu. Une main passe sur ton visage. Il faut que tu te reprennes.  « Je suppose qu’il n’y a rien pour faire des radios là-dedans... » tu tournes la tête vers la rouquine. Tu t’approches doucement d’elle. « Eh ne t’inquiète pas, t’es en sécurité. » enfin autant que l’on puisse l’être dans un repère de mafieux. La sécurité est relative à Arcadia, c’est une leçon que tu as fini par retenir. « On a de quoi calmer la douleur ici, mais avant tout j’ai besoin que tu me dises si tu as mal quelque part - enfin je veux dire plus qu’ailleurs » elle est bête cette question, bien sûr qu’elle doit avoir mal après être passé sous un rouleau compresseur. Seulement, sans moyen de voir sous sa peau, tu as besoin de savoir si quelque chose cloche. « Tu peux parler au moins ? » après ce qu’il vient de se passer, sa gorge n’est peut-être pas en état de marche.  


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