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Going down deeper and deeper

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Going down deeper and deeper - Mer 15 Aoû - 23:55


Going down deeper and deeper
Lise & Aislinn

Les pas sont hésitants, titubants. Elle prend appui sur les murs crasseux de la ville tandis que toute son énergie s'écoule tout doucement. Elle flirte avec le danger Lise, depuis toujours. Un vieil instinct puant qui lui cole à la peau, comme si elle ne savait faire que ça. Comme si frôler la mort était devenu une habitude, un quotidien qu'elle ne repoussait pas. La peur de mourir ne lui fait plus peur depuis longtemps. Peut-être même qu'elle l'attend à bras ouverts. C'est ce qu'elle essai de se persuader du moins. Qu'elle ne compte pour personne. Qu'elle n'est attaché à personne au point de se rattacher à la vie. Qui s'inquiéterait de son absence au final? Une ou deux personnes espère-t-elle du plus profond de son être. Personne, s'entête-t-elle à se dire. L'attrait de l'océan lui parait bien trop fort pour s'en inquiéter. Il l'obsède et l'attrape dans ses filets. La néréide se laisse doucement glisser vers le fond, ne cherchant pas à s'entraver d'une morale faussement acceptée. Elle est paradoxe. Celle qui cherche une vie d'humaine parfaitement normale mais qui se jete âme perdue dans le grand bleu quand son appel de fait trop violent. Le corps plonge sans hésitation aucune, se transforme et devient ce qu'il est réellement. Un monstre. De ceux que les humains n'aimeraient pas voir., de eux qu'elle est devenue depuis plusieurs années. Elle sent encore le grand bleu l'engloutir. La profondeur qui l'appelle sans qu'elle ne puisse rien y faire. La néréide prend le dessus et Lise se meurt à petit feu. A mesure qu'elle se laisse emporter par un courant bien plus fort qu'elle. Une dépendance dont elle ne pourra jamais se défaire. Un piège qui se referme sur elle. Une partie d'elle qui gagne chaque année un peu plus de terrain tandis que son corps ne tient plus la route.

Son corps s'écrase lourdement sur le sol, incapable de se soutenir d'avantage. La respiration se fait haletante, le myocarde s'affole. Ses doigts se crispent sur le sol, s'y accrochent désespérément alors qu'elle crache ses poumons et vide ses tripes dans une ruelle un peu trop propre. Il ne lui reste que quelques mètres à parcourir. Elle se demande encore pourquoi son corps l'a mené jusqu'à là en cet instant précis. Un appel à l'aide qu'elle ne peu ravaler. Une fierté qu'elle met de côté. Elle avait été la seule à pouvoir soulager ses symptômes et Lise s'accroche à l'espoir que le lien qu'elle avait pu ressentir avec la rousse était sa seule issue. Lise peine à se relever, pose prudemment un pied devant l'autre, semant les gouttes derrière elle. Elle est encore trempée, ses vêtements épongeant l'eau que se corps ne parvenait même plus à absorber. Ses cheveux se collent sur son visage et dans son cou. Ses yeux se sèment de paillettes noires. Lise risque un œil vers le ciel encore clair mais qui ne saurait tarder de se parer de ses plus jolies couleurs, avant de poser son regard sur la devanture de l'herboristerie. Les derniers mètres à franchir lui paraissent interminables, son corps fragile s'avance à tâtons. Elle hésite une dernière fois à faire demi tour. Reconsidère la situation tandis qu'elle n'est plus en mesure de rien faire. Ses mains tremblantes poussent la porte et c'est son corps tout entier qui s'affaisse une fois à l'intérieur. Sa vision se brouille en une fraction de seconde. Ses pieds raclent le sol en direction du comptoir de la boutique. Un écran noir grignote doucement ce qu'elle perçoit à peine jusqu'à recouvrir complètement le lieu qui l'entoure. "..slinn" Un soupir. Le désespoir qui perce les cordes vocales alors que ses bras prennent fébrilement appuis sur le bureau en bois.

Sa main écarte nerveusement quelques papiers posés là pour ne pas les engloutir et son front s'écrase contre le comptoir. Complètement avachie pour ne pas s'écrouler complètement sur le sol. Le poids d'un pouvoir qui la dépasse encore malgré des années à l’apprivoiser. Le poids d'un ego surdimensionné à vouloir se prouver qu'elle peut en faire ce qu'elle veut. ".. besoin de toi" Elle peine à parler audiblement, vidée de toute énergie. Aislinn était la seule à pouvoir apaiser ses symptômes et elle ne le savait que très bien. Mais c'était bien la première fois qu'elle se trouvait dans un état aussi pitoyable, la pauvre humaine qui ne sais plus si elle veut être humaine ou nymphe. Elle avait un peu trop flirté avec les profondeurs et elle peine à remonter à la surface. Ais est sa bouée de secours et elle s'y accroche désespérément, malgré la honte. Malgré l'effroi de se montrer telle qu'elle est, la peur au ventre qu'elle ne comprenne. Peut-être même qu'elle a déjà compris. Peut-être même que c'était une bonne chose. Si elle savait comme son cœur se serrait chaque fois qu'elle venait ici.
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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2228
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Going down deeper and deeper Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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Going down deeper and deeper - Dim 2 Sep - 12:59

Going down deeper and deeper.

lise rowan & aislinn o'reilly.

« C’était les dernières. Le bouquet sera prêt pour dix heures demain, sans faute ». Célosies pâles et dahlias mauves, roses ivoires et lys blancs disparaissent derrière les portes du camion qui se referment avec fracas sous la poigne du témoin. Il abandonne le véhicule chargé de fleurs sur le chemin gravillonné de l’arrière-cour, et le verrouille à distance. Sous les derniers rayons du soleil, l’homme retourne auprès de l’herboriste qu’il entreprend de suivre jusqu’à l’intérieur, échangeant avec elle des banalités navrantes et lui exprimant ses attentes pour la journée à venir.

Ils traversent la verrière où lui s’extasie encore sur les parfums, la quantité et la majesté des plantes qui subliment chaque recoin, et s’installent ensemble au comptoir du magasin. En face à face, debout l’un et l’autre, ils conversent encore à mesure que la fleuriste essuie ses doigts salis sur les pans d’un linge propre. Impératif pour tapoter le clavier d'ordinateur et générer la facture qu’il attend. Papier vomi par l’appareil sur la surface qui les sépare, et sur lequel sont apposés les chiffres qu’il s’apprête à copier sur le chèque encore vierge.

Elle le note impatient, légèrement angoissé peut-être, mais ce client lui fait du bien. Humain, tout simplement, inconscient des dangers qui se trament dans la ville où il s’apprête à marier son dernier frère ; il n’a que les soucis d’une vie pleinement ordinaire, le désir de mener à bien la tâche qu’on lui a confiée, et le besoin de donner le meilleur de lui-même pour l’organisation de ce mariage qui se doit d’être parfait.

A l’image des Campbell et de leurs invités, il y a encore des gens qui vivent, et de l’espoir dans le cœur de ceux qui ne sont au courant de rien. Elle l’envie, sincèrement, comme elle envie le couple heureux qui s’unira demain. Tandis qu’eux, divinités, créatures, prophètes, n’ont dans l’esprit que les évènements passés, et tous ceux à venir, depuis ce 20 juillet.

La peur au creux d’un estomac qui refuse d’aller mieux, et l’amertume au bord des lèvres, elle fait partie de ceux qui peinent évidemment à trouver le sommeil. Un éternel recommencement pour celle qui a parsemé sa vie de tourments divers et de problèmes, jetée à corps perdu dans les pièges et les complications. Fatalité acerbe qu’elle n’est plus certaine de pouvoir supporter ; plus après la promesse échangée à Cuba et les désirs violents - bien qu’irréalistes, qui en ont résulté. Soif d’un repos mérité, et vie normale qu’elle n’aura jamais ; en témoigne le chaos retrouvé après seulement quelques jours de bonheur et de sérénité. Comme une annonce funeste pour la rappeler à l’ordre, et la punir d’oser croire en des jours meilleurs. Ou un avertissement criant de vérité, pour l’empêcher de s’accrocher aux illusions que la demande en mariage a fait naître.

Machinalement, sa main vient caresser sa gorge, et le bijou suspendu dissimulé par le col du chemisier. Bague de fiançailles dont elle consent désormais à orner sa main droite, mais qu’elle écarte par crainte de l’abîmer tous les jours de travail. Son regard s’est voilé en réponse aux pensées vagabondes, mais le sourire quant à lui n’a pas quitté les lippes de la commerçante. Devant le ballet d’employés qui s’agite en vue d’achever sa journée, elle réceptionne le paiement qu’elle attendait et raccompagne son client jusqu’à l’allée extérieure. Quelques mots échangés avec les subordonnés au passage, elle salue ceux qui s’apprêtent à partir, et glisse des instructions aux deux qui restent un peu plus tard. Campbell disparaît à son tour, jovial et soulagé, et la divine prend le temps de flâner sur les sentiers aménagés avant de regagner le magasin. Des attentions particulières aux arbustes qui viennent tout juste d’être replantés, elle examine attentivement et prend des notes sur un carnet. « Aislinn ». Quand le timbre rigide mêlé d’inquiétude résonne à ses oreilles, elle relève aussitôt la tête pour considérer le prophète. « C’est elle ». Deux mots qui suffisent à faire comprendre à la déesse qu’il se trame quelque chose à l’avant de sa boutique. Mais elle suit l’herboriste précipité à la rencontre de la nymphe, qui s’emploie déjà à la relever quand elle les rejoint tous les deux au comptoir.

Au roux flamboyant de ses cheveux, et aux vêtements dégoulinants qui l’accompagnent, elle saisit aussitôt le sens de la déclaration mystérieuse. Lise. Lise que le prophète a identifiée quelques semaines en arrière comme un membre de sa famille. Néréide à laquelle souvent elle est venue en aide après ses excursions marines, et cliente régulière, qu’elle n’a jamais pris le temps de contacter pour lui annoncer la nouvelle. Des liens de sang ne se révèlent pas vraiment entre deux tasses de thé.

« Aide-moi à la porter ». Elle s’appuie sur la force du jeune homme pour soutenir le corps trempé de la douce créature, et chacun d’un côté la guident à l’abri des regards, dans les accès privés du magasin. La carcasse apathique est posée délicatement sur le divan de la salle des employés, et la rouquine s’empare des doigts gelés. « Lise ? » Il lui semble la voir perdre connaissance à intervalles réguliers, aussi cherche-t-elle à capter son attention. Des couvertures épaisses sont déposées auprès de la silhouette tremblante et le prophète est prié par la déesse de s’éclipser pour débuter le remède.

Aux attentions prévenantes, des gestes délicats ; ses doigts parcourent lentement les épaules engourdies de la nymphe sous les tissus ruisselants qui l’enclavent dans le froid. « Il faut te débarrasser de ça » ; des vêtements rincés à l’eau saline. Elle cherche son accord dans le regard de sa cousine, pour la défaire de ses nippes et éponger le corps frêle, qui avant toute chose, a besoin de se voir réchauffé.

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Going down deeper and deeper - Ven 12 Oct - 0:19


Going down deeper and deeper
Lise & Aislinn

C'était le réconfort qu'elle venait chercher chez Aislinn. Poussée par un instinct bienveillant de placer sa confiance en elle. Comme s'il s'agissait d'une évidence, la preuve d'une authenticité qu'elle ne saisissait pas encore. Le pressentiment de trouver une main prévenante qu'elle pourra saisir sans s'inquiéter des conséquences. Elle a toujours détesté être aidée des autres Lise. Persuadée qu'elle a toujours su s'en sortir seule. Incapable de voir la vérité en face.  Une certitude qu'elle avait commencé à mettre de côté à mesure qu'elle se retrouvait chez Aislinn après ses escapades marines. Si elle était arrivée chez elle un peu par hasard la première fois, la douceur de la gérante de cette herboristerie hors norme l'avait frappé. Alors elle était revenue. Alors qu'à mesure que la belle rousse soignait ses maux avec une dextérité toute particulière, Lise elle, gagnait en confiance. Aveuglée par l'illusion qu'elle tissait inconsciemment pour elle. Celle de se jeter à l'eau sans craindre les conséquences d'en faire trop. Un besoin visceral qu'elle n'était jamais parvenue à révoquer. La prudence n'avait jamais été une priorité pour la nymphe, préférant se complaire dans le fantasme d'être partie de l'océan. Perdue dans un paradoxe qui la submerge aussi facilement qu'elle s'était jetée à l'eau pour offrir son cadavre à la grande bleue. Elle est son propre fantôme hantant sa pauvre existence. Antinomie de son être désespéré. La nymphe se laisse happer par la plaie béante d'une blessure irréfragable. L'inconnu comme châtiment d'une existence vouée à un destin brisé.

Elle n'a jamais su qui elle était Lise. Une genèse méconnue, réminiscence d'un passé tourmenté. La gamine perdue dans les rue d'Arcadia n'a jamais su retrouver son chemin. Errant à la recherche de la vérité d'une dualité d'un incertain visceral. Incapacité de comprendre d'où elle vient, mais aussi qui elle est aujourd'hui. Où est donc sa place entre terre et mer, humaine ou monstre. Alors elle se laisse aller vers les profondeurs, optant pour la facilité de se laisser submerger par celle qui a prit son esprit. Toujours autant fascinée par ce monde que les humains ne connaissent pas. Le privilège de faire partie intégrante d'un mystère qu'elle avait autrefois en horreur. Elle se déteste pourtant au moment même où son corps s'écrase sur le vieux comptoir de l'herboristerie. Sa voix peine à appeler Aislinn à l'aide alors qu'elle se sent sombrer dans un entre qu'elle ne côtoie que trop ces derniers temps. C'est quand elle cherche à vouloir être une humaine comme les autres que le besoin de rejoindre les profondeurs la cramponne à l'océan. Un désespoir étrange se lit dans ses yeux quand elle aperçoit Ais qui s'approche. Le corps épuisé après des années à abuser d'un pouvoir qui la tue à petit feu se voit transporté vers l'arrière boutique. Elle s'en veut quand les yeux inquiets d'Aislinn se posent sur elle, comme si son avis pouvait avoir une quelconque importance. Une honte qui s'allume doucement au creux de son cœur au moment où elle se laisse partir, fatiguée de luter. Ses doigts resserrent l'étreinte autour de ceux d'Aislinn pour lui faire savoir qu'elle n'est pas tout à fait inconsciente. Il lui semble que ses mains sont bouillantes et des picotements se réveillent au bout de ses doigts. Ses mains bienveillantes examinent ses épaules avec cette douceur qui lui appartient. Elle hoche la tête alors qu'elle comprend qu'Aislinn souhaite la dévêtir. Pas du genre à s'encombrer d'une pudeur qu'elle a mise de côté depuis ses allers-retours dans l'océans et ses transformations successives.  L'océan ne s'encombre pas de vêtements inutiles.Il lui paraît être la meilleure chose à faire. Alors qu'habituellement son corps de sèche de lui même, absorbant sans cesse l'humidité qui l'entoure. L'état d'épuisement dans laquelle s’enfonce Lise lui semble être inédit. Le franchissement d'une ligne invisible qui lui crache à la figure la violence d'une réalité. Elle n'est ni humaine, ni créature. Destinée à errer dans un entre deux, Lise ne sait plus très bien s'il lui faut se battre d'avantage ou laisser sa condition avoir raison d'elle.

C'est dans une peur panique que Lise s'éveille de nouveau de ses absences successives, le corps soulevé par un spasme violent, les mains portées au coeur dans un geste protecteur d'une douleur lancinante. La cage thoracique secouée par une hyperventilation vicieuse. Comme sortie brusquement d'un état de veille un peu trop profonde. La nymphe avait eu l'impression de s'y noyer entièrement, incapable de revenir à la surface. Le regard apeuré d'une gamine perdue s'accroche à celui d'Aislinn alors que sa main s'empare de nouveau de la sienne. Incapable de reprendre son souffle, le cœur secoué s'affole alors qu'elle ne comprend pas s'il s'agit là d'une réaction à un nouveau traitement concocté par l'herboriste ou l'expression désespéré d'un corps à l'agonie. Ses doigts tachetés serrent ceux d'Ais dont la présence seule commence à calmer la respiration douloureuse de la nymphe. "Excuse moi ... " qu'elle parvient difficilement à articuler. Animée par la crainte de la mettre dans l'embarras. De lui imposer son corps affaiblie au point qu'elle doivent s'occuper d'elle alors que jusqu'ici il lui avait suffit de repartir avec un sachet mystérieux et quelques bonnes recommandations. "Je. ne savais.. pas où aller... "  Il lui semblait pourtant étrangement qu'elle avait sa place ici alors que son aura particulièrement brillante l'enveloppait de sa chaleur.
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Going down deeper and deeper - Dim 4 Nov - 10:50

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lise rowan & aislinn o'reilly.

Simple hochement de tête qui marque le début de l’entreprise. L’un après l’autre, faisant preuve de la plus grande délicatesse, l’herboriste ôte les vêtements de la nymphe comme le ferait une soeur. Elle débarrasse la créature de ses fripes ruisselantes et l’enroule aussitôt dans une serviette propre. Et tandis que son hôte peine à garder conscience, la divine frictionne avec vigueur le corps gelé jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus une goutte à la surface. En suivant, le linge est changé, troqué contre un égal sec, tandis que le trempé est balancé à terre. La carcasse frigorifiée est enfin affublée des couvertures épaisses, dont la chaleur pénètre peu à peu le derme gourd et glacé.

Elle se tient toujours à ses côtés quand la nymphe se libère de ses absences répétées, et maintient la créature affolée en la tenant par les épaules. « Ça va aller ». Mais l’épuisée panique, ses inspirations lourdes et saccadées trahissent l’emballement de la mécanique qui n’arrive plus à fonctionner correctement. Une crise d’angoisse qui se profile, la douce enfant cherche le réconfort et surtout le salut, agrippant fermement les doigts de son aînée. Et la divine de répondre à l’étreinte, tout en cherchant à capter le regard éperdu. « Calme toi. Je suis là ». Sa distance habituelle s’évapore au profit des instincts maternels. Elle l’enjoint à respirer profondément, mais devant les contractions brutales et répétées de la cage thoracique, ses recommandations sont vaines. Alors, elle rompt brusquement le contact pour l’opérer de nouveau avec plus de poigne. « Lise ! Regarde-moi ! ». La voix grave et chaleureuse jusqu’alors grimpe d’une octave, et l’ordre donné accompagne les mains de la quarantenaire qui viennent emprisonner le visage effrayé. Longtemps, elles demeurent face à face à se regarder, la première encourageant la seconde à calquer son souffle sur le sien. Paisible et contrôlé.  
Et elle finit par y arriver, la néréide parvenant enfin à s’apaiser. « C’est bien ».

Le silence retombe sur la pièce après l’épisode agité. Installé sur la table basse devant le canapé, le corps guindé de l’herboriste présente un mouvement de recul et ses mains quittent les joues glacées. Elle les pose aussitôt sur ses genoux, défroissant machinalement les pans de sa jupe sans pour autant quitter des yeux la silhouette mal en point.
« Excuse moi » ; une toute petite voix met fin au mutisme de sa propriétaire. Et la divine ressent la gêne, le malaise, dans le ton éraillé et les mimiques embarrassées. Les orbes arrimées à leurs jumelles, elle secoue lentement la tête avant de se lever ; « Je t’en prie ». On note presque une pointe d’agacement dans sa voix. Non pas qu’elle refuse de lui accorder son pardon, mais les excuses n’ont pas lieu d’être selon elle. Tendre la main à ceux qui sont dans le besoin fait partie d’elle. C’est le propre de son métier et l’essence même de sa déesse. Et l’évidence est plus vraie encore pour ceux qui font partie de sa famille. « Tu es chez toi ici ».

Ces mots sont prononcés avec fermeté tandis que l’herboriste se détourne pour regarder la pluie qui s’abat désormais sur les carreaux de la fenêtre. D’une réelle importance, ils représentent beaucoup, car l’Émeraude est avant tout son domaine. Et qu’elle autorise peu d’âmes à y aller et venir comme bon leur semble, et à s’y sentir chez elles.

Sa rigueur soudaine est remplacée par un sourire peiné qu’elle offre à la sylphide à demi allongée, et la porte qui s’ouvre brusquement les fait toutes les deux sursauter. C’est le prophète qui s’avance, tasse brûlante à la main, gorgée du remède. « Merci ». La déesse le débarrasse, et d’un signe du menton le congédie aussitôt. Elle referme l’ouverture derrière lui, pour rester seule avec Lise. Ses talons claquent sur les dalles irisées tandis qu’elle s’approche de l’invitée pour lui tendre le récipient ; « Bois ça ». Et elle repart s’installer dans le fauteuil en face d’elle, incapable de lui faire la morale ou de lui poser des questions. Ce n’est pas son rôle, même si elle n’est jamais avare de mises en garde, et elle n’est pas de ceux qui souffrent d’une curiosité sans bornes, et surtout mal placée.

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Going down deeper and deeper - Jeu 6 Déc - 23:34


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Lise & Aislinn

Il n’y avait rien de normal à se retrouver dans l’arrière-boutique d’une herborise qu’elle connait à peine.  Et pourtant Aislinn agissait avec un naturel qui la dépassait complètement. Elle se laissait doucement guider par sa présence rassurante, ses doigts enserrant les siens avec un désespoir plutôt palpable. Mais ça ne suffit pas. Lise se laisse submerger par  la situation, la chaleur qui l’enveloppe la ramène brusquement à une réalité qui l’échappe. La délicatesse d’Aislinn lui paraissait presque injustifiée, les doigts agiles et bienveillants qui l’avait doucement débarrassé de ses vêtements trempés avant de la sécher elle-même, lui paraissaient quant à eux bien familiers. Elle n’en revient pas d’être là et de l’avoir mis dans une situation pareille. Elle en vient à se demander si elle aurait fait une telle chose pour quelqu’un qu’elle connait à peine, quelqu’un avec qui elle n’avait échangé que des broutilles et de bons conseils. C’est une honte violente et profonde qui l’envahi en plus du contrecoup d’un état de fatigue qu’elle n’avait jamais atteint. La respiration saccadée ne parvient à recouvrer un rythme normal malgré les mots rassurants de son hôte. Alors elle hausse le ton en lui enserrant le visage. Il lui semble que c’est la première fois qu’elle apelle par son prénom. Sa respiration se fait visible et forcée mais calme, guide vers un salut proche. La nymphe s’appuie sur la confiance qu’elle peut placer en elle, se concentre sur ce visage qui ne mérite pas un boulet comme elle sur les bras. Sa cage thoracique cesse petit à petit ses mouvements saccadés au profit d’une respiration qui se calme doucement. Elle s’excuse de sa piteuse voix, à peine eut-elle reprit son souffle. Elle ne méritait définitivement pas ça, pas d’une presidencialismo qui s’impose à elle ainsi. Et pourtant, ça lui était apparu comme l’évidence même. La seule qui parviendrait à faire quelque chose, quitte à se mettre à nu.

Elle ne savait pas où aller. Parce qu’elle ne savait pas à qui montrer ses faiblesses. Se refusant de paraître faible, elle ne savait plus comment lâcher prise et offrir une confiance sans faille aucune au point de s’assumer dans ces moments où elle perd le contrôle. Ses sourcils se froncent d’incompréhension face aux mots qu’elle lui offre en échange. Pour autant, elle ne relève pas. Ne trouve pas les mots à dire face à un altruisme pareil. Son regard lui échappe tandis qu’Aislinn se lève pour rejoindre la fenêtre. Elle voudrait se lever et partir d’ici, honteuse comme jamais, illégitime de se retrouver dans les parties privées de la boutique. L’admiration qu’elle avait pour elle ne suffirait jamais à justifier sa venue ici, elle ne savait pas elle-même exactement ce qu’elle attendait de l’herboriste. Lise avait repris son souffle, et surtout de sa contenance. Elle s’apprêtait à se lever quand la porte s’ouvrit. Aussitôt, Aislinn lui ramenait une tasse chaude. Lise se contentait de rester silencieuse et d’obéir quand elle lui intima de boire. La boisson était âpre et la sensation étrange sur la langue mais elle buvait les yeux fermés, comme à chaque fois. Elle ne s’était jamais vraiment posé de question sur la composition de ses décoctions mais elle avait vérifié meurs effets plusieurs fois déjà.  La chaleur du liquide se rependait dans tout son corps et il apportait tout de suite un peu de réconfort. "Merci Aislinn" Sa voix dégoulinait de reconnaissance alors qu'il lui semblait approprié de l'appeller à son tour par son prénom après une entrée dans son intimité un peu forcée. Lise se recroquevillait sur elle-même et frictionnait ses jambes pour se réchauffer davantage. " J’imagine que j’ai un peu dépassé les bornes. " Et ce n’était pas peu dire, elle ne se souvenait même plus comme elle était parvenue à remonter à la surface et arriver jusqu’ici. "Je sais pas à quel moment je ne me suis dit que c’était une bonne idée… et maintenant me voilà à moitié convalescente sur le canapé de ton arrière-boutique. " De ses doigts gelés elle frotte ses tempes dans un geste d’auto incompréhension. "Loin de moi l’idée de te mettre dans l’embarras en t’imposant une situation pareille, vraiment… J’ai pensé que tu étais la seule à pouvoir faire quelque chose. Comme les autres fois… " C’était devenu une mauvaise habitude de se pointer à l’herboristerie avec ses traits plus que fatigués, il lui avait même semblé ressentir une pointe de lassitude dans le comportement de la gérante la dernière fois qu’elle était venue. " Je... " Lise cachait tant bien que mal les tremblements de son corps et terminait sa boisson pour récupérer un peu de chaleur. " Je ne veux pas te gêner davantage. Il commence à se faire tard et tu as surement une vie privée, une famille à rejoindre... " La tasse retrouvait la table basse où son hôte s’était assise pour calmer ses angoisses. Lise se pinçait les lèvres en se relevant avec difficulté. Une fatigue latente et sournoise se réveillait au cœur de ses os et elle regrettait aussitôt son geste alors qu’une douleur inédite s’immisçait en elle. "Dans quelques minutes.." Qu'elle rajoutait comme une idiote en se rasseyant sur le fauteuil en grimaçant. Il lui fallait reprendre ses esprits sans trop tarder.
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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
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ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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Going down deeper and deeper - Mer 19 Déc - 19:57

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lise rowan & aislinn o'reilly.

Les jambes croisées, le regard fixe, l’herboriste offre à la nymphe un sourire franc quoiqu’un brin contrarié. Elle demeure silencieuse aux justifications qui s’éternisent, mais ne réitère pas son accueil chaleureux. Son esprit vagabonde d’idée en idée à la recherche de la meilleure façon de lui annoncer ce qu’elle sait à propos du lien de sang qui semble les unir. Elle se fait hésitante, étant donné les circonstances et la source de cette révélation. Mais le prophète est formel et la déesse a confiance ; en quelle autre occasion pourrait-elle évoquer sa parenté avec la nymphe ?

« Personne ne m’attend. Prends ton temps ». Le myocarde s’étreint en entendant prononcer ces mots, qui sont pourtant pure vérité. Éternel regret, évidence acceptée, désir tenace et possible réalité qu’elle vient de toucher du doigt en acceptant d’épouser un homme pour la deuxième fois ; et qui, jour après jour, semble désormais s’éloigner, s’effaçant pour toujours.  

« Tu n’es pas en état de rentrer seule. Tu as besoin de repos ». Le tutoiement est devenu banal, presque nécessaire depuis qu’elle a appris. Evident, elle s’adresse à elle non pas comme à n’importe quelle cliente, mais comme le ferait une amie, une bienfaitrice à l’égard de sa protégée. Comme le ferait une personne bienveillante pour quelqu’un de sa famille. Ce qu’elle n’a étonnamment aucun mal à envisager.

Elle a déjà pris contact avec ses soeurs à ce sujet. Dans le mois, elle donnera rendez-vous à la plus jeune pour s’entretenir avec elle de ce qu’elle a découvert. Si la branche des Kearney ne révèle rien sur l’existence d’un nourrisson abandonné, alors il sera temps de chercher du côté d’Eleann. Des investigations sans fin.

« Tu peux rester ici aussi longtemps que tu voudras » ; et la déesse surenchérit en voyant l’éditrice s’effondrer dans le sofa après une lamentable tentative. « Passer la nuit là ou bien une partie », propose-t-elle de surcroît sans quitter son regard. « Je peux aussi te raccompagner ». Les coudes appuyés sur les genoux et le dos droit, elle s’enquiert à présent de l’image qu’elle renvoie. Craint de s’être montrée trop insistante, alors qu’elle ne veut que son bien.
Ainsi qu’un peu de temps, pour trouver le courage d’annoncer la nouvelle. Sans preuve réelle pour appuyer son discours, elle le trouve un peu plus ridicule chaque seconde qui s’écoule, tandis qu’il paraît dans sa tête.

« Bois, encore », ordonne-t-elle avec douceur en désignant de l’index la tasse égarée sur la table. « Ca t’aidera à reprendre des forces. Et renforcera ton sommeil réparateur ». On s’en moque, au fond, des effets du breuvage. Mais l’herboriste gagne ainsi quelques secondes.

Puis profitant d’un long silence, de la douce mélodie de l’eau de pluie assaillant les carreaux, elle pose à plat les paumes de ses mains sur ses jambes. Le sommeil pourrait emporter son hôte à tout moment.

« Le moment est mal choisi mais… je dois te dire quelque chose ». Et les orbes soucieuses accompagnent l’air triste qui se peint lentement sur son visage. « Tu connais bien ta famille ? »

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Going down deeper and deeper - Ven 4 Jan - 0:08


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Lise & Aislinn

Elle avait essayé de se dérober. N’assumant qu’à moitié ce qu’elle était venue chercher ici. A peine consciente, il lui était difficile de faire la part des choses dès lors que de son corps affaibli,  ses pas l’avaient mené jusqu’à l’herboristerie. Au-delà de l’efficacité des remèdes qu’elle venait chercher après ses escapades, c’était aussi le réconfort de la rousse qu’elle venait chercher. D’aussi loin qu’elle se souvienne, il lui semblait n’avoir jamais côtoyé quelqu’un qui lui semblait autant préoccupé de son état de santé sans même la connaître. Peut-être qu’il ne s’agissait là que d’une bienheureusement coïncidence. Peut-être que l’herboriste était la personne la plus altruiste qu’elle n’ait rencontré. Peut-être qu’elle s’était simplement attaché à cette cliente régulière qui ne savait comment faire autrement qu’avec ses préparations mystérieuses. A moitié allongée sur le divan, la délicatesse de son hôte ne faisait plus aucun doute et déjà Lise se sentait de trop. Imposée dans l’intimité de celle qu’elle connaissait pourtant qu’à travers la bienveillance qu’elle mettait dans ces sachets qui lui redonnait l’énergie qu’elle s’évertuer à offrir à la grande bleue. Chaque mois les préparations se faisaient plus précises, parfois plus fortes, parfois plus relaxantes. Lise dardait un œil discret et pourtant pas désintéressé sur son ainée. L’impression qu’elle savait exactement ce qui calmerait ses maux en tout genre est tenace alors que la fascination s’était installée petit à petit. Si elle mourrait d’en savoir plus sur ces savoirs faire et surtout sur Aislinn  elle-même, Lise ne trouvait pas sa place tandis qu’elle s’était imposée de la sorte. Si bien qu’elle bredouilla une excuse avant de se lever. La tentative est vaine et ridicule alors que la vision s’était brouillée à peine levée. Encore une fois, elle n’ose la contredire et obéit docilement à l’invitation d’Aislinn. Elle n’était probablement pas en état non, l’esprit encore perdu dans le monde magnifique qui l’avalerait toute entière si elle ne faisait pas preuve d’un peu plus de prudence. Pouvait-elle décemment s’inviter à dormir ? La commissure de sa lèvre se levait en un sourire narquois. Si elle appréciait l’invitation, bien sûr, puisque son corps ne lui donnait pas vraiment le choix, elle percevait pour autant une part d’ombre qui la gênait. « Pourquoi ? » qu’elle lâchait en soupirant un brin décontenancée. « Pourquoi tu t’occupes d’une pauvre idiote irresponsable que tu connais à peine ? » Elle ne peinait pas à s’imaginer qu’elle ne pouvait pas agir ainsi avec tous ses clients.

Elle n’en mène pas large Lise alors qu’elle attrape doucement la tasse qu’elle venait de laisser. L’indomptable Lise est docile lorsque l’herboriste est son interlocutrice. Le hochement de tête d’un merci silencieux alors qu’elle se concentre sur la couleur de son boisson pour ne pas dire d’avantages de mots de travers. Un boule remonte dans sa tachée à mesure que le silence s’installe. D’ordinaire recherché, celui-ci lui paraît presque déplacé et passablement pesant. Aislinn semble alors plus grave qu’auparavant et pourtant Lise ne parvient pas à faire le lien entre ses paroles. « Tu dois me dire quelque chose ? » Il faut avouer que l’aveu lui parait assez incroyable, que pouvait-elle avoir à dire à une cliente presqu’inconnue ? Les doigts gelés replacent maladroitement la couverture sur ses épaules pour cacher son malaise. « Ma famille.. » L’esprit s’évade vers Lucius, un père d’un amour infini et sans faille mais qui ne partageait pas son sang. « Pas vraiment. » Qu’elle murmure presqu’à elle-même, peinant à avouer que la page reste blanche. Elle avale un peu plus de sa boisson pour remettre en ordre ses idées. « Pas du tout même. » La déglutition se fait plus difficile à mesure que les souvenirs s’impriment de nouveau sur sa rétine. Les souvenirs d’une seule nuit qui s’évertue à hanter ses nuits. « J’ai été retrouvée dans les rues d’Arcadia enfant. » Qui sait qu’elle âge elle a réellement ? Qui elle est et d’où elle vient ? Malgré une crise identitaire qui avait régit en grande partie sa vie, Lise avait cessé de vouloir savoir. Sa famille c’était Lucius et Dante, et ça lui allait très bien comme ça. Ses géniteurs ne s’étaient probablement jamais souciés de la retrouver alors elle préférait ne pas leur accorder d’importance outre mesure. Les souvenirs restaient douloureux, et bien qu’évasivement, elle avait répondu à sa question. Et pourtant Lise ne comprenait toujours pas le lien. « Pourquoi ?... Je suis désolée Aislinn, je te suis très reconnaissante de ton hospitalité, bien plus que tu ne puisses probablement l’imaginer. Mais je ne suis pas venue pour une séance psychologie sur le pourquoi du comment je me retrouve morte de fatigue sur ton comptoir. » Un soupire las s’échappe d’entre ses lèvres, elle ne semblait pas avoir à se justifier de sa présence. Ou peut-être que si ? « Je pense que tu as déjà compris pourquoi de toute façon.. Que devais-tu me dire ? » Lise ajuste sa position pour s’asseoir correctement et faire face à son hôte.
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Going down deeper and deeper - Sam 5 Jan - 16:59

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lise rowan & aislinn o'reilly.

La question semble sortie de nulle part, et l’étonnement se lit presqu’aussitôt sur le visage poupin.
Malgré l’hésitation, malgré l’incohérence de l’interrogation dans le contexte de cette énième rencontre, la nymphe finit par abdiquer pourtant et réfléchit un temps. Pour éviter de la mettre plus mal à l’aise encore, l’herboriste détourne lentement le regard. Elle écoute, sans se montrer inquisitrice, ni non plus impatiente. Elle reste cependant nerveuse, et son pied qui trépigne sous la table tasse la trahirait s’il était visible. A sa place et à son âge, elle lui aurait probablement conseillé de se mêler de ses affaires. Qu’importe la situation, sa méfiance légendaire l’aurait privée de toute reconnaissance et elle aurait trouvé l’intrusion déplacée. Sans doute aurait-elle clos la conversation avant de sombrer dans un mutisme suspicieux. Pas Lise, qui évoque son passé d’un air songeur, presque triste. Et ses réponses, les unes après les autres, confortent l’herboriste dans l’idée que l’affirmation du prophète est fondée sur une vérité. Enfant trouvée en ville, sans véritable famille de sang... Un début qui concorde avec la théorie de l’abandon, et donc leur lien de parenté.

La divine relève brusquement le regard quand la créature s’agace. Voilà une réaction qu’elle attendait, mais pas pour le motif qui semble lui importer. Elle tique, et les sourcils froncés, les lèvres arquées formant un O presque parfait, elle tend sa main paume retournée en signe d’apaisement ; « Je n’ai pas l’intention de te faire la leçon ». Même si la mère qu’elle n’a jamais été meurt d’envie de lui recommander la prudence, ce n’est pas le rôle qui lui incombe ; fussent-elles porteuses des mêmes gênes. Et quand la nymphe fait référence à sa nature, c’est de nouveau le silence, gâché par la mélodie du déluge, qui règne dans la pièce. « Oui, je suis au courant », avoue-t-elle à voix basse. Elle sait qu’une créature habite le corps de l’éditrice depuis le jour de sa rencontre. Habituée aux nymphes qu’elle côtoie depuis toujours dans son métier, elle a su reconnaître l’apparence mythique et son penchant pour l’eau a précisé le diagnostic. « Je ne te juge pas », s’empresse-t-elle d’ajouter en se redressant sur ses pieds. L’éréthisme du coeur trahit son anxiété, pourtant inhabituelle. C’est qu’elle s’en voudrait de la  perdre avant même d’être entrée dans le vif du sujet.

« Peu importe. Ce n’est pas de ça dont je veux te parler ». Aucune allusion à sa propre nature, l’irlandaise ne tient pas à ce que la conversation prenne ce chemin là. Elle se retient de faire les cent pas et choisit plutôt de se tenir immobile. L’expression sérieuse, presque grave qui se peint sur son visage annonce à elle seule la révélation.
« Je crois... » ; phrase qui ne s’achève pas. Tout ce qu’elle pourrait dire ensuite lui paraît ridicule. Bien sûr elle y croit, ou du moins est-elle prête à y croire. Parce qu’elle connaît les dons des prophètes pour avoir été témoin de leur magie de nombreuses fois. Et puisque Jeremiah est formel, qu’il prétend n’avoir jamais été aussi certain du message contenu dans l’une de ses visions, l’empoisonneuse lui fait confiance.
Faisant traîner sa déclaration, elle serre les poings avant de guetter la porte par laquelle l’employé a quitté la pièce. Il ne viendra pas la sauver. Et puisqu’il n’existe pas de façon douce d’apprendre la nouvelle à la cliente avachie sur son divan, l’herboriste choisit de ne plus réfléchir et de se lancer bêtement.  
Une mèche de cheveux roux - si semblable à celles de Lise - replacée derrière l’oreille, elle s’humecte les lèvres et plonge son regard azuré dans le sien ; « Il est possible que nous ayons toutes les deux un lien de parenté ».

Et silence à nouveau, en attente d'une réaction.   

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Going down deeper and deeper - Mer 9 Jan - 22:37


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Lise & Aislinn

L’atmosphère se fait soudain pesante et Lise regrette aussitôt. La froideur avec laquelle elle a pu lui demander pourquoi elle s’occupait d’elle alors qu’en son fort intérieur elle dégouline de reconnaissance. A un tel point qu’elle s’en sent honteuse et le camoufle d’une pointe de désinvolture. Ça n’a pas de sens en soit, alors qu’Aislinn a fait preuve d’une douceur et d’une attention sans faille à son égard. Acceptant le corps sans force qu’elle lui avait imposé sans mot dire, la gratifiant qui plus est de gestes de particulièrement préventifs et aiguisés. Une vague de soulagement s’installe alors qu’Ais ne relève pas. Ça lui évitera de s’enfoncer dans sa propre honte. Elle comprend qu’au-delà d’être d’une délicatesse sans nom pour ne pas la faire sentir misérable il y avait ce quelque chose qu’elle ne décernait pas encore. L’air songeur qui se dessinait désormais sur son visage éveilla de l’inquiétude chez la jeune femme. Ais l’écoutait avec attention mais Lise ne parvenait pas à comprendre exactement la tournure que prenait la situation. Si elle avait vaguement répondu à sa question, celle-ci ne manquait pas d’éveiller une méfiance qu’elle n’avait jamais éprouvée pour l’herboriste. La rousse se braque en quelques secondes, à peine son cerveau eut-il le temps de s’inquiéter de l’origine de cette question posée comme un cheveu sur la soupe. Ses mots l’apaisent immédiatement. Elle comprend Lise, qu’elle n’est pas là pour s’en prendre à elle, bien au contraire eta elle se sent idiote d’avoir douté, ne serait-ce qu’une seconde. Jamais elle n’avait ressenti d’hostilité envers l’herboriste. Tout au contraire, il y avait cette connexion étrange qu’elle ne s’expliquait pas, mais qui était pourtant bien là. L’affection qu’elle pouvait ressentir de la part d’Aislinn l’avait amené à venir et revenir quitte à se révéler à elle. Alors qu’elle avait toujours pensé fantasmer cette attention qu’elle avait envers elle, tout dans cette soirée l’amener à revoir sa position. L’idée qu’elle puisse effectivement une certaine affection pour la paumée qu’elle est lui réchauffe pourtant bien le cœur. Et quand elle avoue être au courant, elle se contente de hocher la tête. Lise aurait pu paniquer et perdre pied à l’évocation de cette réalité et pourtant, ça la rassure presque. « Merci Aislinn. » Pour toute cette sollicitude qu’elle ne mérite même pas.

La mâchoire tombe et le visage reste médusé. Il lui faut un temps pour réagir, comme à chaque fois que la surprise vient s'immiscer dans son esprit. Elle reste bêtement à la fixer, sourcils contrariés, l'espace de quelques secondes à la recherche d'une logique. Mais elle détourné bien vite le regard en étouffant un rire. Elle ne saurait dire si c'est nerveux ou si ça lui paraît simplement ridicule mais elle ne comprend plus. Dans un sens ça expliquerait le comportement de l’herboriste envers elle, mais c’est une idée qui lui parait bien saugrenue. « Mais non... » Le déni, cette seconde nature si difficile à quitter. Un rire contenu l’éloigne encore de cette réalité qu’elle voudrait lui imposer. Mais ses prunelles ne parviennent pas à la quitter, ne manquant pas de relever la gravité sur son visage. Son attitude nerveuse et figée de ces dernières minutes trahit le courage qu’il lui a fallu invoquer pour lui dire cette simple phrase. C’est yeux dans les yeux que Lise reprend son sérieux, sensible à ce visage plus que sérieux qui s’adresse à elle. « Qu’est-ce … Qu’est-ce qui te fait croire ça ? » Elle ne peut s’empêcher de la détailler, principalement le visage mais pas uniquement, à la recherche des quelques similitudes qu’elle pourrait avoir avec elle. « Alors quoi, je serais une O’Reilly ? » Qu’elle demande un peu perplexe avait de se concentrer de nouveau sur sa boisson pour avoir quelque chose à regarder d’autre qu’Aislinn qui l’intimidait bien trop tout à coup. « Ça n’a pas de sens. » C’est une main nerveuse qui frotte ses tempes alors que la réalité se brouille autour d’elle. Lise n’a jamais eu de famille et à abandonner depuis bien des années l’idée de la trouver. « Je ne veux pas faire partie d’une famille qui n’a jamais voulu de moi. Malgré toute l’affection que j’ai pour toi, Aislinn, j’ai déjà ma famille et je n’en ai pas besoin d’autre. » La voix se brise, Lise perd de sa contenance à mesure que l’idée se fraye un chemin. « Tu te trompes surement. »
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BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2228
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Going down deeper and deeper Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Going down deeper and deeper U7zg

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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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Going down deeper and deeper - Ven 8 Fév - 22:52

Going down deeper and deeper.

lise rowan & aislinn o'reilly.

Le corps figé, les prunelles immobiles, la divine guette l’appréhension sur le visage poupin de la néréide. Elle voit l’étonnement s’y frayer un chemin, et l’expression se renforcer à mesure qu’elle semble envisager la chose. Crispée intérieurement, l’herboriste s’affiche pourtant calme et sereine, se faisant un devoir d’être un pilier inébranlable pour la nymphe qui voit probablement tout son monde secoué.
Elle n’a pas vécu cette épreuve, mais elle imagine sans mal qu’il doit être difficile de voir remises en question des vérités qu’on s’est longtemps efforcé d’accepter. Et si, en plus de bouleverser ses croyances, elle l’induisait en erreur comme la créature l’avance ?
Elle se sentirait infiniment coupable si c’était le cas, mais la déesse, à l’instant où le déni franchit la barrière des lèvres violacées, est certaine d’une chose : elle n’aurait jamais prononcé ces mots devant elle si son propre instinct n’était pas persuadé qu’un lien de sang les unissait.
En revanche, il semble évident qu’elle aurait dû amasser des preuves avant d’annoncer la nouvelle. Ou peut-être se retenir de le faire… Essayer de savoir si connaître ses origines était si important pour elle avant de lui imposer la découverte…

« Pas exactement », répond l’herboriste quand la nymphe fait mention de son nom supposé. Elle n’en dit pas davantage, profite de la confusion de son interlocutrice pour éluder les questions qui pourraient suivre. La véritable Aislinn O’Reilly est décédée depuis longtemps, mais ce n’est pas le moment de se lancer dans ces explications. Trop compliqué, trop à la fois pour quelqu’un qui n’a pas eu encore le temps de se faire à l’idée d’appartenir à une famille qui l’a un jour abandonné.

Plutôt une Kearney, pense-t-elle de toutes ses forces sans prononcer les mots. Et l’esprit de l’irlandaise vagabonde en direction du père, des oncles, dont un affublé d’une réputation pour le moins sulfureuse… Un condamné dans l’ombre de Baethan, comme beaucoup de membres du Royaume. Peut-être est-ce lui le père biologique de Lise ?

Un voile de tristesse assombrit le regard azuré de la déesse. Elle s’approche de la nymphe, s’accroupit tout près d’elle et pose une main timide sur ses genoux. Le rejet dont elle est témoin étreint son myocarde comme elle le redoutait. Elle ressent de la culpabilité, essaie pourtant de convaincre sa patiente improvisée ; « Le moment était mal choisi. J’aurais dû attendre, ou... » Elle ancre ses pupilles dans les siennes. « Je suis désolée, Lise ». Plus encore de se dire qu’elle n’a aucune preuve à lui fournir de ce qu’elle avance. Mais puisqu’elle n’est pas prête, cela lui donne le temps de pousser les recherches. « Et je comprends ». La main de la divine se risque à étreindre celle de la néréide. « Je ne crois pas avoir tort... » ; et c’est alors qu’elle la détaille avec plus de ferveur que jamais. Les cheveux roux, les prunelles océanes, l’angle de la mâchoire… à bien l’observer, elle distingue quelques traits communs à sa famille, lui retrouve même les fossettes de sa plus jeune soeur. « Mais je ne t’en parlerai plus si tu ne veux pas savoir ». Elle renforce l’étreinte avant de s’éloigner, pressentant le souhait de distance. « Et si jamais un jour tu changes d’avis, sache que je serais là pour t’aider à creuser ». Et déterrer un passé qu’elle pensait peut-être ne jamais découvrir.    

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Going down deeper and deeper - Ven 3 Mai - 1:08


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Lise & Aislinn

C’est un monde de repères qui commence à s'effriter à mesure que Lise envisage cette possibilité qu’elle lui expose. Elle pourrait presque le contempler se désagréger entre ses mains. Une boule de terre sèche réduite en poudre qui lui glisse entre les doigts. Le pouvoir des mots la fascinera toujours autant. Pourtant les siens n’étaient pas nombreux et ils avaient suffit à déchainer un ouragan. Aislinn s’était timidement contentée de lui dire qu’il soit possible qu’elles aient un lien de parenté. Lise ne s’inquiétait pas encore de savoir de quel lien il s’agissait que déjà elle se braque. Se laissant submerger par une émotion plus facile à gérer qu’une cicatrice encore bien trop béante. Le déni était attirant. Plus que l’acceptation d’une nouvelle qui venait détruire les fondations de son monde. Des fondations branlantes et incomplètes, incapables de soutenir de manière pérenne les constructions d’une vie  qu’elle peine à garder en équilibre. Nier comme une réponse logique à l’incompréhension d’un aveu si soudain. Ses agissements protecteurs qu’elle mettait sur le compte de réflexes d’un altruisme qui semblait lui coller à la peau lui apparaissent sous un autre angle. Un point de vue qu’elle n’avait plus envisagé depuis bien longtemps. Renoncer à l’idée même de rechercher sa famille. Renoncer à imaginer un père autre que Lucius, une personne autre que ce soleil pour prendre soin d’elle. Pourtant l'inquiétude d’Aislinn était palpable, ses traits trop figés la trahissait et Lise prit peur de la blesser. Il aurait été plus simple qu’elle se trompe. Sa réaction la surprend, le silence surtout. Elle aurait pensé que la langue d’Aislinn se délirait davantage, tenterait de lui expliquer les choses comme elle les voit malgré les brusques réticences de la cadette. Les yeux fixés sur ses doigts qu’elle martyrise sous le coup du stress. Elle ne sait pas exactement ce qu’elle appréhende, s'imagine qu’elle devrait plutôt considérer ça comme une bonne nouvelle. Se dire qu’elle aurait pu tomber sur pire comme parente qu’une herboriste qui l’accueille toujours avec bienveillance.

Elle s’approche d’un pas feutré pour s’accroupir à ses côtés et mettre fin au calvaire de ses doigts. Le contact de sa main étreignant la sienne la rassure mais ses mots lui griffes le coeur. Une culpabilité sournoise s’installe au creux de son estomac. « Non.. c’est moi qui suis désolée. Excuse moi je ne voulais pas te rejeter. » L’enchevêtrement se précise, ses pensées se rangent doucement sans pour autant se démêler réellement. Je ne crois pas avoir tort.. Dit-elle tout en la détaillant. Ses joues s’échauffent à mesure qu’elle fasse de même. Se perdant à observer les traits de la femme qui disait être de sa famille. Celle qu’elle avait voulu malgré la rancœur qu’elle avait nourri avant que le désintérêt ne prenne simplement le dessus. Son regard s’allume d’une émotion qu’elle trouve touchante et pourtant Aislinn s’éloigne après une dernière étreinte pour sa main. Ce n’est pas toi que je rejette. Lise n’a pas de raison de la blâmer, elle n’est pas en âge d’être sa mère et n’est donc en rien responsable de son abandon. Peut-être n’avait-elle jamais eu connaissance de son existence. « Je suis désolée Aislinn.. » Elle se frotte nerveusement le visage, espérant mettre en place ses idées mais son cerveau n’est qu’une pelote de laine désordonnée. « Je pense pas qu’il y ait de bon moment pour ce genre de nouvelles. J’imagine que ça t’as coûté d’aborder le sujet et je suis désolée. Je ne voulais pas te rejeter.  » Un long soupir s’échappe de ses lèvres. Elle attrape de nouveau sa tasse pour noyer son malaise mais celle ci est tristement froide. Les dernières gouttes sont avalées pourtant sans rechigner. « Je sais simplement pas quoi penser de tout ça. C’est pas une chose à laquelle je m’étais préparée, bien au contraire. Mon père m’a appris a accepter la situation et ne pas courir après des fantômes qui n’ont jamais souhaité être là. Mais c’est un reproche que j’aurai bien du mal à te faire. » Un sourire triste mais néanmoins reconnaissant alors qu’elle glisse une œillade vers la tasse vide qu’elle abandonne de nouveau. Parce qu’elle a toujours su lui apporter ne serait-ce qu’un peu de réconfort au travers de ses conseils et ses regards bienveillants. « J’imagine que je dois être un peu trop épuisée pour mettre mes idées en ordre et envisager l’idée. » Ça lui tombe dessus comme un marteau s’écrase sur une enclume. Le prix d’un épuisement persistant d’une transformation trop longue. « Il me faudra un peu de temps pour envisager l’idée.. Je ne sais pas si j’ai envie de savoir..» Elle se mord l’intérieur de la lèvre comme une enfant honteuse avant de relever la couverture sur ses épaules. «Peut-être que je peux me contenter de toi comme nouvelle famille pour le moment? ... » C’était déjà bien assez à assimiler sans avoir à creuser pour l’instant. Elle n’était pas sûre d’avoir envie de creuser dans une histoire sur laquelle elle n’avait pas la mainmise, creuser dans sa mémoire pour n’y déterrer que les origines douloureuse d’une gamine dont on n’avait jamais retrouvé l’identité.
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Going down deeper and deeper - Lun 6 Mai - 19:34

Going down deeper and deeper.

lise rowan & aislinn o'reilly.

L’approche est salvatrice. Peut-être Lise parvient-elle à déchiffrer la sincérité de son regard coupable, ou bien capte-t-elle enfin la bienveillance dans son toucher délicat ? L’herboriste est déjà loin quand la créature lui revient et lui demande à son tour de pardonner ses actes. Mais le coeur est touché par les mots qui résonnent dans la pièce, et son âme soulagée remplit peu à peu ses entrailles d’une chaleur douce et diffuse. Elle ne la rejette pas. L’éditrice a besoin de temps et cela la divine le comprend mieux que quiconque. En jetant le pavé dans la mare, elle redoutait le déni mais ne s’attendait pas non plus à ce que l’intéressée saute au plafond. Cette réaction plus mesurée lui convient parfaitement et lui arrache un sourire trahissant l’apaisement. « Je pense qu’on peut faire comme ça en effet. Tu sais déjà que tu es chez toi ici ». Elle réitère l’invitation, par souci de montrer qu’elle adhère à ses décisions. Que la jeune femme installée sur le divan soit ou non de son sang, l’herboriste s’est prise d’affection pour elle il y a déjà longtemps. Entre ces murs, elle sera toujours accueillie de bon coeur et avec compassion. L’heure du jugement viendra peut-être quand montera l’inquiétude et le souhait de la savoir préservée de tout mal, mais ce n’est pas encore le moment.

« Quand tu seras prête, je serai là pour t’aider à l’affronter. Et qu’importe si ce jour ne vient pas, tu peux compter sur moi malgré tout ». Ses pas se font plus espacés jusqu’à ce que l’irlandaise regagne l’encadrement de la porte. Une part d’elle se réjouit d’avoir elle-même ce délai devant elle pour entamer les recherches, et se faire à l’idée de présenter à Lise une famille qu’elle a elle-même abandonné. Des explications devront suivre ces retrouvailles et elle pourrait la perdre, en lui révélant qui elle est, et en lui apprenant ce dont les siens sont capables. Et si elle estime que chacun a droit d’entendre et de voir la vérité, la divine ne peut s’empêcher de songer déjà à lui cacher certains détails dans le but de la protéger. C’est une question à laquelle elle réfléchira plus tard, et ardemment avant de lui exposer les moindres faits. Car au fond, peut-être Lise se trouverait plus heureuse et plus en paix surtout de ne rien savoir du Royaume et du sang qui l’a mise en monde. L’herboriste s’en voudrait de la jeter entre ses griffes et de lui causer du tort par ces révélations.

Alors, juste avant de presser l’interrupteur et de quitter la salle, elle se fait la promesse, en contemplant le visage à moitié recouvert et somnolent, de ne prendre aucune de ces décisions à la légère. Elle jure de prendre le temps, d’apprendre elle-même à la connaître avant et de la tenir à l’écart de cette famille tant qu’elle ne sera pas certaine de pouvoir maîtriser les conséquences d’une rencontre éventuelle.

« Repose-toi. On en reparlera plus tard. Tu peux dormir autant que tu veux, personne ne viendra te déranger ici ». La porte grince un peu quand elle l’entrouvre, et la lumière s’éteint. Avant de disparaître, elle couve la silhouette allongée d’un dernier regard tendre et les doutes l’assaillent de plus belle.
Pourvu que l’avenir lui porte des réponses et lui souffle les bonnes choses à faire avec sa nouvelle cousine.

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