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the mad dog will always try to bite you (Gamze)

 :: terminés
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3083
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : the mad dog will always try to bite you (Gamze)  Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : the mad dog will always try to bite you (Gamze)  1cGY3IWT_o
the mad dog will always try to bite you (Gamze)  KMOwnXEJ_o
the mad dog will always try to bite you (Gamze)  V4BBAgEu_o
the mad dog will always try to bite you (Gamze)  B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
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the mad dog will always try to bite you (Gamze) - Mer 22 Aoû - 22:26

one eyed hound.

You've been caught at last chasing dogs in moonlight This man committed a sin This man he never can win And it's all gone wrong Night is the time for chasing the one eyed hound Have you seen the one eyed hound ? Tell me where he's going Every place that I have been, no-one else has seen him



2014
La noirceur avait pris le contrôle sans qu’il ne le voit venir. Engloutis par les ténèbres, il n’avait pas réussir à tenir trop faible pour continuer, trop faible pour se battre. Dans cette noirceur il n’y a aucun rêve. C’est un temps suspendu auquel parvenait à se faire entendre une sirène au loin, et c’est tout. Le reste n’était que l’obscurité dans laquelle se débattre était impossible. Impossible de bouger, impossible de se réveiller impossible de hurler. Impossible de respirer même.

Aspiration sonore, yeux retrouvant péniblement la lumière.
Il s’étouffe sur l’air qu’il inspire, se redressant en sursaut de cette stupeur dans laquelle il s’était retrouvé prisonnier. En un instant, ses mains se portent immédiatement à son visage où le masque à oxygène fournissait une assistance respiratoire inutile dans laquelle il se sent enfermé, prisonnier de la muselière supposée l’aider.  Il respire, il voit. Il n’a pas besoin de ça. La tête douloureuse et le corps abîmé peinent à bouger sans trembler, pourtant il trouve son chemin,  L’ambulancier le plus proche de lui l’aidant à se débarrasser de l’instrument de torture qu’il range à la volée avant de se tourner de nouveau vers lui, une lampe à la main qu’il dirige vers ses yeux. La réaction de ses pupilles semble le satisfaire, puisqu’il éteint la lampe, avant de faire signe de tête à son collègue. « On vous avait dit de prendre l’autre véhicule, vous êtes blessé, monsieur. Vous avez besoin de soins vous aussi.» Le blond lève le nez vers le dit collègue qui venait de parler. Assis au fond du camion, près du corps allongé, il maintenait la pression sur une blessure de la seconde victime de cet accident.

Tout allait bien, et puis, tout s’est effondré.
Littéralement.

Le crash, l'impact. Il le ressent encore dans ses os, les vibrations du sol, la douleur dans ses oreilles pendant qu'on les découpait de la cage de métal.  D’un geste de la tête il envoi au diable les souvenirs frappant sa mémoire. C’est pas le moment. C’était fini. « Ca m’est égal. » qu’il répond, à peine compréhensible tellement la tête lui tournait encore. il arrive pourtant à se rendre compte que quelque chose ne va pas. Il ne la tenait plus. Il tend les doigts vers la rousse, s’agrippant finalement à sa main qu’il sert, comme il peut, avant d’essayer de remettre ses idées en place.  Premièrement, l’accident. Combien de temps il était resté enfermé dans la cage d’ascenseur à attendre que l’on vienne les chercher, il n’en savait trop rien. Tout ce qu’il savait c’est que maintenant il faisait nuit à l’extérieur.  Deuxièmement, le malaise. Était-ce le contrecoup du choc ou bien son corps finissait par lâcher, à force d’utiliser son pouvoir sur elle. Il penchait pour la seconde option, les douleurs dans ses mouvements et les os amochés en étaient des preuves, sûrement. Troisièmement, pourquoi il avait fait ça. Pourquoi il avait risqué sa propre santé pour sauver une inconnue à qui il n’avait jamais adresser le moindre mot, jusqu’à la chute. Pourquoi lui qui s'était juré de ne plus être faible c’était retrouvé à cajoler quelqu’un qu'il ne connaît pas. A la guérir, par simple bonté ? Parce qu’il n’a pas réussi à sauver Jessie de leur tuteur. Parce que son père était mort sans qu’il ne puisse le sauver. Quelque part il s’en voulait encore de ne pas avoir fait plus. D’avoir été si inutile. D’avoir échoué.

Il sert un peu plus la main dans la sienne, la colère envers lui-même et ses faiblesses redonnant au corps fragilisé un peu de sa vigueur alors que le camion s’arrête, et que les pompiers s’affairent. « Allongez-vous monsieur. » « Quoi ? » Il espère avoir mal entendu, que les bruits les entourant, la sirène notamment, jouait avec son audition, mais ce n’était pas le cas. « Allongez-vous on va vous transférer à l’intérieur. » Il était simple de comprendre, à la réaction du jeune homme, qu’il n’en avait pas très envies. Le dos s’arrondit comme un chat le ferait, la tête se rentre dans les épaules et il sert la main plus fort, crispé. « Y’a pas besoin. » qu’il répond sèchement. Dans son idée il ne faisait que l’accompagner. Il resterait à côté d’elle le temps que sa famille ou des amis n’arrivent. Cela lui donnait le temps de l’aider un peu plus avant de disparaître de sa vie définitivement. En aucun cas il n’avait pensé à finir lui aussi dans un lit d’hôpital. Ignorant la possibilité au maximum, fuyant cette perspective, même. Pourtant le constat est sans appel. En passant entre eux l’ambulancier le force à relâcher sa camarade d’infortune. Les portes s’ouvrent, et il commence à la faire sortir accompagné des urgentistes devant le camion. « Vous êtes blessé, ils vont vous soigner. » dit-il en désignant les hommes et les femmes qui attendaient devant eux, réceptionnant la rouquine à l’extérieur.  « C’est bon, je vais bien ! »  dit-il en se levant, non sans le regretter. Malgré la main de l’ambulancier qui tente de saisir son bras il s’en défait. « Lâchez-moi ! » qu’il geint, en resserrant d’une main la couverture de survie qu’il lui avait mise sur les épaules plus tôt autour de son cou et descend du camion, tout ça pour être de nouveau saisi. « Lâchez-moi je vous dit  ! » Cette fois, il ton monte et l’emprise ne peut être évitée. Il est coincé, piégé alors qu’on le force à se déplacer malgré ses débattements. « Calmez-vous monsieur on vous emmène aux urgences. » Dit une petite blonde qui ouvrait la marche à  ses deux collègues. Devant eux, la civière tourne à droite alors que eux, continuaient leur route vers le panneau rouge et blanc lumineux au fond du couloir, urgences.  « Je ne veux pas y aller ! S’il vous plait je veux pas y aller. Je dois. Je dois rester avec elle. » qu’il tente d’expliquer, mais visiblement les deux personnes soutenant ses épaules ne semblaient pas de cet avis. « On l’emmène fait des examens tout de suite. Vous la reverrez plus tard monsieur, on doit vous installer d’abord. » continue la blonde en se retournant vers lui. Ils avaient tous l’habitude des cas comme lui. Ce n’était même pas la première fois qu’il finissait ici contre son grès de toute manière et cela ne sera pas la dernière. « Non non non je veux pas. S’il vous plaît ! » Trop tard. Il a beau tirer sur les uniformes, essayé de ralentir leur avancée en traînant les pieds, au final, c’est qu’un poids-plume pas bien grand que l’on peut soulever de terre comme un rien. Au final, ils arrivent quand-même à passer la porte à double battant sous le panneau lumineux. De l’autre coté, ce qu’il déteste le plus. Des gens blessés, des gens qui souffrent et des gens qui veulent son bien, il parait. Ce qu’il y avait de pire pour lui en sommes. Un lieu où il pouvait à la fois faire beaucoup et peu, où la nature de ses pouvoirs lui donnait ce besoin impossible de sauver tout le monde. D’aider, qu’il le veuille ou non. De sauver, parce que c’était son instinct, c’était ce qu’il était fait pour accomplir qu’il le veuille ou non. Ils poussent la porte d’une nouveau couloir vers une aile où plusieurs lits étaient à l’enfilade. Certains vides, d’autres pleins, mais ils avaient définitivement la place nécessaire pour lui et se dirigeait tout droit vers l’un de ces lits.  « NON. LÂCHE-MOI PUTAIN ! » Il hurle, bat des jambes et pourtant cela ne suffira pas. La panique s’empare de lui, comme un vieux démon ressurgissant. S’il se met à pleurer il ne s’en rend pas compte, la rage laissant couler des larmes qu’il ne sent même pas. « LAISSEZ-MOI TRANQUILLE ! » Il piaille comme un enfant, détente de décimer les doigts enroulés de son poignet mais c’est trop tard. Ils ont déjà réussi à saisir son poignet et à enfoncer l’aiguille dans sa peau. Très vite, le liquide agit et ses bras deviennent trop lourd pour lui, ses gesticulations trop hasardeuses pour être efficaces. Cette fois il se sent pleurer. Il sent les larmes rouler sur ses joues et humidifier le sang qui y avait séché. Il sent qu’il perd, abandonné. Conscient qu’il ne réussirait même pas à poser le pieds par terre. « Quelqu’un viendra pour vos blessures. » C’était la blonde qui parlait, revenue auprès de lui avec l’un de ces poches de froid supposées aider avec la douleur. « Votre amie reviendra bientôt, d’accord ? » Elle l’a posé sur sa jambe et entame le diagnostic fait par les paramedics sur le chemin et les suppositions faites. Une cheville en vrac, peut-être une perforation et quelques côtes cassées. Un possible trauma crânien, un déplacement de la mâchoire et un tassement des cervicales possible. Ça, parmi diverses coupures et blessures infligées par le miroir qui a explosé au moment du choc et l’impact en lui-même. Ils avaient du pain sur la planche, d’après elle.  Pourtant il ne peut s’empêcher de râler, les sourcils froncés.
Comme seule réponse, Le blond se contente de hocher la tête et elle fait demi-tour, accompagnée de ses autres collègues. « Connards ! » qu’il parvient à hurler non sans mal, comme si cela allait changer quelque chose. Comme si il n’était pas déjà mal barré ici. Il aimerait bien se sortir de là , mais c’est impossible. A la vitesse où il irait, on l’aura ramené la en un rien de temps et cette fois il sera attaché de force. Il devrait être au courant c’est ce qu’ils utilisent sur les tarés qui débarquent ici. Les gens comme lui, ou les camés qui ne savent plus ce qu’ils font. Incapable de s’échapper, le plafond comme seul paysage il ne se sent pas bien. Être enfermé ainsi, dans un endroit pareil s’en était trop pour lui, qui ne pouvait pas tenir en place. Péniblement il décide au moins de s’installer correctement et se relever un peu, prenant légèrement de la hauteur pour observer autour de lui et regarder ce qui l’entoure. C’est la qu’il la remarque. La femme en face de lit qui le regardait. « Quoi ? T’as un problème ? »  Manquait plus qu’on le fixe maintenant. C’est clair que ce n’était pas du tout son jour.



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the mad dog will always try to bite you (Gamze) - Lun 27 Aoû - 18:31


ft. @Clemens Jones

La douleur qui lui élance l’abdomen s’est depuis quelques heures atténuée sous la gaze des calmants. Sa bouche est pâteuse, son champ de vision encore étréci par la perte de connaissance dont elle revient à peine. Elle a le corps si lourd et noué qu’il lui semble pour l’heure insurmontable de se redresser dans le lit où elle se noie. Tant d’égards médicamenteux pour un simple coup de couteau, déplore-t-elle en baissant les paupières sur les restes de la transfusion sanguine qui lui harnachent le bras. C’est ce dont elle se souvient pour commencer ; la morsure de la lame, qui déchire ses vêtements et s’enfonce dans son ventre aussi facilement que dans un fourreau, froide d’abord, mais aussitôt réchauffée par les bouillons de sang qui s’amassent autour et qu’elle retient encore. Comment s’est-elle retrouvée dans une posture aussi vulnérable – et stupide ? Elle ne s’en souvient plus. Peut-être l’homme l’a-t-il appâtée avec quelque information au sujet de son père. Elle ne s’en souvient plus. Tout ce qu’elle perçoit, tout ce qui remonte du fond de ses tripes meurtries, c’est l’énergie du désespoir avec laquelle sa main a agrippé le bras de son agresseur, comme pour ne pas s’effondrer ; mais en réalité pour saisir, une dernière fois, quelque chose de lui, une odeur, la forme d’une mâchoire, la ligne d’un nez, un peu des traits dissimulés dans l’ombre d’une capuche ou d’un feutre, elle ne sait plus ; pour marquer son souvenir d’un sceau funeste enfin, d’une promesse inviolable : celle de lui faire saigner tout ce qu’il peut saigner – sang, jusqu’au blanc, mais encore amour-propre, comme un porc.

Pourquoi lui semble-t-il si simple et évident de détruire un homme, désormais ? L’étau spectral qui lui enserre le crâne n’est pas seulement celui des médicaments, songe-t-elle en refermant les yeux. C’est qu’elle n’est plus tout à fait seule. L’ombre qui lui obscurcit l’esprit est celle d’une aile enveloppante, à la fois menaçante et bienfaisante ; le poids qui lui pèse sur la poitrine n’est sans doute pas bien différent de celui d’une patte de fauve, aux griffes traîtreusement rétractées, à peine saillantes dans le duvet qui leur sert d’écrin. Gamze a peur. Tout laisse présager une sordide dénaturation. Pourtant, dans un même temps, elle mesure instinctivement tout ce qu’une telle occupation lui apporte déjà – la certitude, saisie très confusément, qu’il va falloir jouer autrement, emprunter des voies détournées pour se mouvoir judicieusement dans un marasme de surhumanité. Ils ne sont pas seuls, ne l’ont peut-être jamais été. Elle pense à sa mère, se réjouit pour la première fois de sa vie de la savoir loin d’ici, dans son Istanbul natale où elle a si fort souhaité la retenir, par des mises en garde et des mots caressants d’abord, par des étreintes résignées enfin. Elle rouvre les yeux, balaie son image réconfortante d’un battement de paupières, et ce n’est qu’à cet instant que l’échec la saisit à la gorge : son père, lui, court ou croupit toujours.

Sa souffrance affective paraît tout à coup la rendre plus attentive à la douleur ambiante. Les autres patients sont alignés sur des lits, comme elle, dans l’attente de l’intervention qui les sortira définitivement d’affaire. Mais elle ne veut pas d’une intervention, elle, seulement d’une viande bien, bien saignante. Elle ne s’aperçoit pas qu’elle sombre à nouveau, cependant, pour une poignée de minutes, peut-être pour une heure. Et lorsqu’elle rouvre enfin les yeux, il lui semble étrangement y voir plus clair. Toutefois elle ne s’aperçoit pas tout de suite du nouvel éclairage qui nimbe les conversations qu’elle entend, ne prend pas immédiatement conscience que tout l’intéresse, subitement, et que les individus, quels qu’ils soient, sont sur le point de lui apparaître comme des puits sans fond, où creuser et creuser encore – des mystères, en somme.

Elle n’a pas le loisir de saisir plus consciemment l’acuité qui déchire d’un coup de griffe la brume de son esprit : des hurlements ne tardent pas à troubler leur relative tranquillité. Ceux-ci, à la façon d’une menace, la tendent comme un ressort et lui donnent enfin la force de se redresser dans son lit, lourdement et à grands renforts de grimaces, froissant un peu plus l’horrible blouse chirurgicale dont on l’a affublée. C’est un jeune garçon qui se débat avec la vigueur d’un tigre dans la succion inexorable d’un sable mouvant, remarque-t-elle tant bien que mal en dépit de la confusion de l’instant. Elle voit le sang qui macule sa peau et ses vêtements par endroits, le sillon de larmes amères qui jaunit ses joues, bientôt redoublé par la perfide aiguille à travers laquelle on lui administre un calmant prompt à ouvrir, par là même, les vannes de toutes les émotions. Il lui semble percevoir, depuis son lit, l’alourdissement progressif, invincible de son corps, et elle se sent aussitôt un petit pincement au cœur.

Mais l’insulte qu’il ne tarde pas à aboyer au mépris de la prévenance du personnel soignant lui arrache un écarquillement d’yeux, qui s’adoucit bientôt en une expression mi-amusée, mi-contrite. Bon, c’est un gamin qui a les hôpitaux en horreur et qui craint les piqûres, se dit-elle en souriant intérieurement. Et pourtant. Profitant de ce qu’il se trouve sur le lit d’en face, elle suit ses mouvements du regard avec une attention qui dépasse de loin celle qu’elle a pu manifester dans le cadre de son métier. Son regard, fatalement, ne peut qu’intercepter le sien lorsqu’il se redresse enfin. Et l’agressivité de sa remarque la fait sourire : si le tutoiement se veut sans doute irrespectueux, elle prend un malin plaisir à l’employer à son tour sur un ton plus complice : « On a tous un problème, ici, mais pas aussi gros que le tien, manifestement. » Elle feint de se tapoter l’abdomen pour désigner sans la montrer la vilaine blessure qui la retient entre les murs de l’hôpital. « Crime passionnel, explique-t-elle avec une aisance naturelle dans le mensonge. C’est juste qu’il a dégainé le mauvais couteau. » Elle n’a pas la force de se composer un rire gras, ni de se reprocher la lourdeur de son allusion grivoise – à sa décharge, les calmants la font encore délirer un peu. Elle finit par laisser échapper un petit soupir. « Ce sont des choses qui arrivent, je suppose. » Elle lui sourit. « Et toi ? Tu dis mieux ? » C’est qu’il semble bien mal-en-point, lui aussi.



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the mad dog will always try to bite you (Gamze) - Sam 1 Sep - 22:46

one eyed hound.

You've been caught at last chasing dogs in moonlight This man committed a sin This man he never can win And it's all gone wrong Night is the time for chasing the one eyed hound Have you seen the one eyed hound ? Tell me where he's going Every place that I have been, no-one else has seen him


Comme si l'hôpital ne suffisait pas, fallait qu’on le regarde. Qu’on tienne compte de son existence alors qu’on le forçait à rester tranquille. Meme lorsqu’ils quittent la pièce au final, les yeux de l’infirmière plus loin se posent de temps à autre sur lui pour surveiller le déranger qui devenait pâteux sous les calmants qu’on lui avait administré, se relevant à peine sur son lit, la tête lourde et l’impression d’avoir un monde écroulé sur les épaules. C’est là qu’il re marque sa voisine qui l’observait curieusement, là qu’il engage une conversation qu’il aurait mieux fait de taire puisqu’elle ne semble plus s’arrêter. Déjà avec une première remarque qui le fait grogner. Il avait un plus gros problème que la plupart d’entre eux oui. Ca s’appelait sa tête, les divers désordres post-traumatiques dont il souffrait n'aident en rien, ni sa nervosité naturelle d’ailleurs. « J’ai aps besoin de toi pour le savoir. » qu’il répond, tout aussi naturellement. C’était son quotidien. Puis ce sont ses explications quand à sa raison ici, qu’elle évoque, continuant sur sa lancée, bavarde comme tout. Un crime passionnel, qu’elle décrit. Une blessure commise par un amant jaloux peut-être, ou quelque chose comme cela. L’intéressé étant absent, il imaginait que c’était peut-être une rupture, ferme et immédiate. Ce que les gens peuvent être cons. A vingt-sept ans, presque 28, qu’il aime répéter, l’amour encore un mystère sur lequel il n’avait pas envie de plancher. A en juger par la femme en face de lui, clouée tout autant que lui dans un lit d’hôpital, les relations amoureuses rendaient les gens stupides, faibles. Et complètement à la ramasse comme si les cerveaux avaient été transformés en guimauve à l’instant même ou des sentiments envers quelqu’un s’était créés. Bien évidemment ce n’était pas son cas. Depuis le temps il s’était fait à la simple idée que, peut-être, il n’en était juste pas capable. Quelque part il les jalousait un peu, parce que au moins, ils avaient l’impression de ne pas être seul au monde. Le genre de sensation qui lui prenait à chaque fois qu’un duo était vu ou évoquer. Voilà pourquoi il cherchait le négatif dans ces relations, se satisfaisant de son handicap le reclassant au stade de sociopathe, peut-être, mais il n’était plus à une appellation du genre près. Psychopathe, sociopathe, il les a déjà entendu pas mal de fois ces mots, peut-être qu’ils sont un peu vrai… Il n’a pas forcément l’intention d’aller chez un psychologue pour les vérifier, en tout cas.

Malgré son envie de ne pas réagir à sa remarque un peu lourde, il ne peut s’empêcher de sourire un peu, amusé malgré lui, blâmant la fatigue émotionnelle qui lui arracha un rictus tordu par la douleur. « Même si c’était le bon qu’il avait dégainer, visiblement il ne sait pas viser le bougre.» qu’il réplique. La douleur accrue dans sa cage thoracique lui rappelle que rire n’était pas une bonne idée. Même respirer ne l’était pas, tout compte fait, puisqu’à chaque inspiration la douleur frappait ses côtes cassées. Heureusement qu’il était sans emploi, au final...Aller au travail comme ça le lendemain aurait été complètement impossible.
La blague meurt pourtant assez vite avec sa nouvelle question qui tend ses muscles, tire son visage. Qu’est-ce qu’il avait vécu lui, pour arriver là. Par automatisme il se braque, balançant rapidement sa réponse sans même y réfléchir, comme une messagerie automatique dès que quelqu’un osait poser une question personnelle au blondinet. « Ça te regarde pas. » qu’il grogne, ressent un peu plus ses bras contre son torse comme si se serrer davantage allait faire diminuer non seulement la douleur causée par sa respiration, mais également le protéger de la curieuse. Si tous ses muscles n’étaient pas si fatigués, peut-être qu’il aurait même essayer de replier ses jambes contre lui, et attendu là que le temps passer.. Ou que l’infirmière non loin, s’occupant visiblement d’un autre patient, ne se barre pour filer à l’anglaise… S’il y arrivait.
Au final, être un trou du cul n’allait pas l’aider à faire passer le temps, diablement long, qu’il allait devoir passer ici. Ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait assis sur un des lits d'hôpital, cette fois, le calmant seul avait suffit à le faire tenir en place. Parfois c’était attaché qu’il finissait, sa nervosité n’aidant en rien personne, il le savait. « J’ai eu un accident.» qu’il finit par avouer, après avoir réussi à - difficilement- essuyer son visage du sang humidifié par ses larmes sur la manche de sa veste. « ...Une chute. Trois étages. Un ascenseur. » Quand il y repense, c’était stupide. Ca n’arrive que dans les films ou à Disneyland, de tomber dans un ascenseur non ? Apparemment pas, puisqu’il en était ressorti, les jambes tremblantes et des os cassés en plus. Pourtant il le soutenait haut et fort « Mais ça justifie en rien qu’on me force à rester. J’ai rien de grave, y’a des gens qui devraient avoir mon lit qui sont dehors. » Il n’allait pas s’étaler sur ses raisons non plus. Sur la peur qu’il avait de ces établissements où sur sa situation financière désastreuse. Il n’avait littéralement pas les moyens d’être là, encore moins s’ils se décidaient à venir le soigner. L’assurance de l’immeuble devrait prendre en charge tout ça, qu’on leur avait assuré via l’interphone de la cabine pendant qu’il attendait...et attendait. Comme maintenant. Ses yeux quittent le fond de la salle pour guetter son entrée, attendant qu’on ramène la rousse, bien évidemment. Mais ça ne semblait pas près d’arriver pour le moment. Il avait de quoi discuter avec la femme assise devant lui, alors, pour éviter de trop penser. Peut-être que c’était un bonne chose, qu’elle soit si curieuse… Et bavarde. « T’es arrivée y’a pas longtemps ou tu croupis ici comme les autres ? » fallait bien qu’il sache quand il pourrait foutre les voiles quand-même, non ?


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the mad dog will always try to bite you (Gamze) - Sam 15 Sep - 9:57


ft. @Clemens Jones

Gamze cille tranquillement quand il commence par lui envoyer une carapace de mauvaise humeur et de mystère à la figure. Peut-être pressent-elle déjà la petite victoire qui affleure dans le sourire qu’il laisse échapper aussitôt, à son corps défendant sans doute, aidé ou contraint par la rude épreuve à laquelle ses nerfs semblent confrontés. Il arrive que l’humour beauf soit tout bonnement invincible, se félicite-t-elle intérieurement, tout en se composant un air faussement indigné à sa remarque sur la balourdise dudit amant trop passionné : « C’est vrai qu’il aurait peut-être rendu service à beaucoup de monde en réussissant son coup, mais ça, tu n’es censé ni le savoir, ni même le soupçonner à ce stade de la conversation. » Moqueuse, elle se donne l’air de dire : « Comment ça, je suis déjà insupportable ?! », mais réprime son rire, tout comme lui, quand elle voit son visage juvénile se tordre de douleur sous un début d’hilarité : elle sait que l’amusement est communicatif et ne voudrait pas lui causer plus de souffrances qu’il n’en éprouve déjà – pour l’instant, s’entend-elle susurrer par l’étrange instinct qui ne cesse de s’épandre dans son esprit.

Et puis, ils n’ont de toute façon pas l’occasion de s’absorber dans un silence souriant et – presque – détendu : évidemment, sa curiosité l’agace, le fait se retrancher derrière un visage subitement fermé assorti d’un « ça te regarde pas » digne d’un adolescent qui se fait interroger sur sa sexualité par un parent trop zélé. Au fond, elle sait qu’il n’a pas tort, que son intrusion est déplacée et qu’elle-même s’en excuse un peu trop – les médicaments ont bon dos, n'est-ce pas. Alors elle n’insiste pas – pour l’heure –, se contente de l’effleurer du regard par moments… Sans trop d’insistance… Avec un petit sourire bête, quelquefois… Un peu compatissant, lorsqu’il cherche à se débarbouiller maladroitement. Mais un accident, dit-il enfin, lui cédant à nouveau une forme de victoire. Les sourcils de Gamze s’arrondissent d’étonnement et ses pensées semblent suivre le même cheminement que les siennes : un accident d’ascenseur ? Cela n’arrive donc pas que dans les films ? (Si elle savait.)

Elle n’a pas le loisir de le questionner plus avant, néanmoins ; déjà, il s’insurge, et déjà, le visage de Gamze s’arrondit de plus belle dans une expression tout attendrie. « Oh ! C’est donc par altruisme que tu refuses de rester ici ? » Elle en aurait presque miaulé. Mais allez savoir si elle y croit complètement ou s’il s’agit seulement du premier jalon d’un foutage de gueule en bonne et due forme. « C’est rare tant de maturité chez un adolescent. » ajoute-t-elle avec la complaisance d’une vieille dame qui se veut ouverte d’esprit et favorable à la jeunesse – impossible, là encore, de déterminer si elle se fourvoie réellement ou si elle le fait exprès. Gamze a toujours été d’un tempérament taquin ; mais ce soir, elle a le sentiment que ses dispositions initiales s’exacerbent à la moindre étincelle, au moindre appât qu’on lui agiterait sous le nez. À cet instant, il est bien possible qu’elle ne soit qu’un chaton, et le garçon un point lumineux agité frénétiquement sur un mur. « Cela dit, je vais être obligée de te décevoir : ça fait un moment que je suis là et à mon avis, tu n’es pas près de sortir. » Elle remue innocemment le couteau dans la plaie, les veines gonflées d’une malice nouvelle. « Tu sais, j’imagine que l’hôpital attend l’arrivée de tes parents. C’est normal. Et puis, je suis là pour te tenir compagnie – avoue, quand même, que tu aurais pu tomber sur pire. »

Malheureusement pour lui, elle perçoit le mouvement de son regard, comme inquiet et impatient, en direction des portes battantes qu’il aurait tant aimé franchir. Une fois encore, elle feint la surprise, émet un petit hoquet de stupeur – et ignore la douleur qu’elle s’inflige par là même : « À moins que… Tu ne serais pas en pleine fugue, par hasard ? » Après tout, le garçon a tout l’air d’un Arthur Rimbaud, avec la pagaille de ses cheveux et ses yeux trop perçants. « Cet accident d’escaliers… Non, d’ascenseur… Tu es sûr que c’en est un ? » Elle a un plissement d’yeux où la concentration se nuance rapidement de suspicion. Ce qui aurait dû être un chuchotement discret se transforme en un chapelet de sons mal aspirés. « Tes parents te battent peut-être ? Il faut le… » Mais sa voix est rapidement couverte par un cavalier « Oh ta gueule ! » qui traverse toute la salle, en provenance d’un autre patient qui se tord d’exaspération dans son lit. Gamze proteste à moitié d’un « Oh ! » muet, l’air de dire qu’on ne peut plus faire chier le monde causer tranquille, maintenant ; mais elle a bientôt un haussement d’épaules désinvolte à l’attention du garçon qui lui fait face. « Au moins, il t’a épargné la peine de me le dire toi-même. » Car il s'agit forcément d'une peine – si.



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Clemens Jones
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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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the mad dog will always try to bite you (Gamze) - Mer 19 Sep - 23:23

one eyed hound.

You've been caught at last chasing dogs in moonlight This man committed a sin This man he never can win And it's all gone wrong Night is the time for chasing the one eyed hound Have you seen the one eyed hound ? Tell me where he's going Every place that I have been, no-one else has seen him


Il se sent lourd, très lourd. Trop lourd à vrai dire, le poids du monde s’écroulant sur ses épaules, rendant difficile au jeune homme de tenir ne serait-Ce qu’assis. La fuite alors est impossible, la demande d’énergie pour résister à l’envie de tomber en arrière déjà épuisante pour un corps si fatigué, et pas bien épais en plus de cela. La crevette esquinté un léger sourire, hébété face à sa réflexion. « De ce que je vois de toi ça suffit, tu m’as l’air bien prise de tête. Limite, je le comprends. Même s’il semble pas douer pour un sous. »  En général il était un assez bon juge de caractère, l’habitude d’observer les autres justifiant peut-être sa capacité à décrypter les gens. Il se faisait toujours avoir par le mensonge, parfois, un peu plus naïf qu’il admet l’être.

Si elle lui ment peut-être, lui, avoue enfin la vérité après un moment à ruminer en silence. Un accident, l’accident même, celui d’une vie. Dont on parle parfois aux autres et qui justifie les cicatrices courant sur sa peau qui venait en majorité, plus honnêtement, des bagarres pour un matelas et un coin à l’abris du vent durant ses années dans la rue. Les différentes coupures qu’il avait reçu n’en seront que d’autres qui éventuellement disparaîtront avec les années. Ce n’étaient pas les premiers et pas les dernières. Ah, s’il savait ce que l’avenir réservait pour lui, sur tous les niveaux. Les bras enfoncés presque dans ses côtes brisées, ils rend compte qu’il a également un peu froid. Que le sang lui colle sur la peau, encore humide ses ses vêtements et que c’était ça, le responsable cette sensation glaçante qui s’emparait de lui. La colère aurait dû réchauffer un peu ses nerfs, mais visiblement non puisqu’il continue à se recroqueviller un maximum, malgré ses capacités limitées. « J’emmerde l’altruisme. C’est pas ma place, point. » pour ne pas changer  C’est en grognant presque qu’il lui répond, avant qu’elle ne par d’adolescence. Quoi ? Quoi ? Il n’est pas certain d’avoir bien compris au début, perplexe face à l’idée qu’on le prenne pour un ado. Souvent rajeunit, on ne lui donne pourtant jamais l’âge d’un mineur, peut-être un début de vingtaine, une décennie de moins tout au plus, mais jamais en dessous. Elle devait soit être aveugle, soit se foutre de lui… soit il avait mal entendu. Il choisi alors de l’ignorer, de ne pas répondre à ses mots et attendre confirmation de ce qu’il pensait avoir entendu la mégère dire.

Elle continuait pourtant de lui tenir la jambe, radotant sur le temps d’attente alors qu’il voulait une réponse simple, un temps précis et rien d’autre de sa part, pas une tirade qui le laisse perplexe. Si ses mots confirment l’idée qu’elle se faisait de lui, le mot parents avait toujours chez Clemens cet effet destructeur qui lui faisait oublier tout le reste. Ses parents qu’elle dit, comme si c’était une évidence. Comme si papa et maman allaient venir chercher leur fils adoré. Comme s’ils étaient simplement coincés dans les bouchons de la ville mais qu’ils arrivaient, tout simplement parce qu’ils étaient fous d’inquiétude pour leur progéniture. Dans la salle il y en avait forcément des parents autour d’un fils ou d’une fille qui avait avalé un lego, ou quelque chose comme ça. Pourtant il ne cherche pas à les regarder, pas la peine de se faire du mal pour rien. Pas la peine de voir, il imaginait déjà assez. Elle avait peut-être vécu le cas, enfant blessée avec ses parents autour d’elle. C’était une évidence pour elle, et une stupide idée pour lui. Les yeux rivés sur la porte il attendait après quelque chose, et elle espérait trouver quoi du premier coup. Elle avait tout faux, bien entendu. Si ses yeux se dégagent sur le couloir, elle interprète sa signification complètement différemment que ce qu’il signifiait en vrai. Une putain de fugue ? Non mais elle abusait vraiment là. Une fugue, comme s’il devenait, cette décennie plus tôt, fuyant les associations pour jeunes en difficultés et les services sociaux jusqu’à sa majorité. C’est la qu’il allait répliquer, là qu’il allait couper court à son monologue avant qu’elle ne continue. Mais elle est impossible à arrêter. Cette fois c’est les violences familiales qu’elle évoque, tapant cette fois encore un peu trop près du chemin panier il se fige. Elle était là, la raison de sa fugue. Les violences reçues trop de fois, la mort de sa camarade d’infortune. Il ne saurait quoi dire, chamboulé par les coups portés par ses mots directement dans ses entrailles. C’est un homme plus loin qui l’intercepte, lui gueulant de la fermer quand Clemens lui ne retrouvait l’usage de la parole que maintenant. D’un coup d’un seul. Peut-être que l’homme lui avait facilité la tâche pour la faire taire, mais il n’avait pas à se glisser dans une conversation ne le regardant pas. « Mais crève putain, nous fait pas chier fils de pute ! » qu’il gueule, sa voix sonnant toujours aussi étrange pour quelqu’un un avec une tête de môme. C’est assez pour choquer une mémé qui s’offusque d’un « Jeune homme ! » auquel il ne fait pas attention. A la place il décolle mollement un de ses bras de son torse et brandit à l’attention de l’homme allongé un doigt d’honneur bien mérité. De quoi il se mêlait, lui.

Aparté faite il se tourne de nouvelle vers la femme à la chevelure si imposante qu’on aurait dit une crinière de lion. C’était assez fascinant, mais pas intimidant pour un sous. C’est à se demander si un nid d’œuf n’y séjourne pas. « C’est pour ça que tu me casses les burnes ? T’as cru que j’étais un gosse ? Bravo Sherlock. J’ai quasiment ton âge, génie. T’as quoi, trente piges nan ? » dit-il en levant les yeux au ciel. Finalement il s’enfonce contre son dossier, doucement. Sa tête avait finalement besoin d’un appuis sur lequel reposer. « Ils attendent pas après mes parents, ils savent juste pas quoi faire de mon cas. La réponse je l’ai, rien. » qu’il marmonne, quittant la femme des yeux pour les reposer sur la porte. Il soupire, s’avouant vaincu. Piégé. « J’ai pas le choix que de rester là avec les fragiles du coin il semblerait. Toi inclus, c’est bien ma chance. »  


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the mad dog will always try to bite you (Gamze) - Dim 30 Sep - 16:25


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« Tu te trompes, ce sont les médicaments qui te prennent la tête, pas moi. », répond-elle d’un ton docte qui confine à l’insolence. Elle croit comprendre, sans lui faire l’offense de le remarquer à haute voix pour l’heure, qu’il a froid et que l’inertie corporelle à laquelle le contraignent les médicaments n’arrange rien. Discrètement, ses yeux cherchent un infirmier ; aucun ne semble disponible pour le moment. Elle en revient à son vis-à-vis qui rejette brusquement l’altruisme qu’elle vient de lui prêter avec une candeur enfantine. Elle feint la déception, signifie d’une moue caricaturale qu’elle regrette de s’être fourvoyée à son sujet, tout en songeant que la combinaison de son minois angélique et de ses grondements ne figure rien d’autre qu’un chiot grognon.

Le flottement qui les sépare bientôt et la perplexité qui donne à ses traits revêches des contours incertains la font sourire un peu niaisement. Les traitements médicamenteux font dire bien des bêtises, n’est-ce pas. En vérité, même sa malice instinctive ne lui permet pas de soupçonner quelle corde sensible elle vient de toucher – mais lui aurait-elle épargné une telle indélicatesse, si elle avait su ? Rien n’est moins sûr. Le Sphinx prend ses aises dans son esprit, commence d’aiguiser son intuition, transforme en perspicacité ce qu’elle ne pense être que des hypothèses plus ou moins saugrenues motivées par son état.

Sa réaction vis-à-vis de l’intrus la surprend néanmoins. Elle sursaute – et grimace par la même occasion –, miaule, comme elle le fait toujours, qu’il est préférable de laisser les mères là où elles sont – certainement pas dans un bordel ni sur un trottoir, espérons-le. C’est d’ailleurs à ce moment-là que le contraste entre sa voix rugissante et son visage étonnamment juvénile lui saute le plus aux yeux. Elle assiste sans intervenir à l’indignation de la vieille dame qui renchérit lorsque son voisin adresse un doigt bien tendu à l’homme qui prétendait seulement – à grands renforts de vulgarité, il est vrai – obtenir un peu de calme. Gamze se pince les lèvres, comme consciente de sa part de responsabilité dans le désordre ambiant, sans pour autant en être navrée – après tout, ne se réchauffe-t-on pas comme on peut ? Le jeune homme reporte enfin son attention sur elle, et loin de s’offusquer de sa grossièreté, elle feint de porter une main attendrie à sa joue, à la façon d’une coquette : « J’ai donc l’air si jeune ? Comme c’est aimable et délicat de ta part. » Elle reprend un semblant de sérieux, néanmoins, éludant la question relative à son âge par là même. « Pardon. » susurre-t-elle dans un petit soupir, n’admettant qu’à demi-mots l’impolitesse de ses conjectures précédentes. Elle doit se faire violence pour ne pas lui demander s’il ne ment pas un peu tout de même – c’est qu’il ne fait pas du tout ses trente ans – et profite de ce qu’il s’indigne encore pour oublier la jeunesse surprenante de ses traits – se fie-t-elle à ce point aux apparences, d’ordinaire ? « C’est tout à leur honneur de vouloir te soigner, rétorque-t-elle en lissant sa couverture. Tu n’as pas l’air en état de le faire tout seul et tu sembles tout juste bon à agoniser dans le caniveau jusqu’à te faire grignoter par les animaux errants du coin. Cela ne serait pas très propre. » Gamze sent sur elle le regard réprobateur de la vieille dame qui est intervenue plus tôt, rebutée par son tableau macabre ; elle l’ignore toutefois et admet sans peine sa fragilité avec un sourire faussement complaisant : « J’ai horreur d’avoir mal. C’est quand même très bête de consentir à souffrir quand on pourrait s’épargner la douleur. » Mais peut-être cherche-t-il à impressionner quelqu’un ? Son sourire s’accentue. « Et puis, je n’y peux rien, si tu guettes l’ouverture de la porte comme un chiot guette le retour de son maître. Qui attends-tu, au juste ? » L’air de dire qu’il est inutile, désormais, de s’excuser de sa propre indiscrétion, n’est-ce pas.

Par bonheur – ou malheur –, un infirmier approche pour s’engager entre les lits, sans doute en quête du prochain patient qu’il doit emporter. Gamze l’interpelle en lui adressant un signe de la main : « Monsieur ! Il faudrait une autre couverture de survie pour le gros dur que voilà. Il se jetterait sous les roues d’un camion plutôt que de l’admettre, mais il a froid. » Puis d’envoyer un clin d’œil insolemment complice à son vis-à-vis grognon, comme pour lui épargner de la remercier – autrement dit : de la tuer du regard.

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the mad dog will always try to bite you (Gamze) - Mar 25 Déc - 23:09

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You've been caught at last chasing dogs in moonlight This man committed a sin This man he never can win And it's all gone wrong Night is the time for chasing the one eyed hound Have you seen the one eyed hound ? Tell me where he's going Every place that I have been, no-one else has seen him


Il râle, boudeur.
Il déteste cette putain de ville. Il déteste cet hôpital. Déteste cette nana qui se croit tout permis et tout ceux qui osent le regarder et son mec pour ne pas lui avoir tiré une balle dans le front ou ne pas lui avoir coupé la langue au passage. La colère brûle son échine, mordante, foutant le feu jusque dans sa cage thoracique. Il doit partir. Il doit s’en aller à tout prix d’ici, de ces murs de ce trou du cul du monde. Il déteste cette idée stupide de venir. Déteste Dick et Eo pour l’avoir convaincu. Déteste encore plus la dernière pour avoir crevé la gueule ouverte avant même d’avoir passé la porte de l’hosto. Arcadia, c’était pas une bonne idée pour lui, la tragédie lui collant à la peau partout où qu’il aille peut-être, mais en si peu de temps là, il en avait déjà trop vu. Il emmerde ces gens et tout ce qu’ils représentent. leurs bizarreries, leurs travers, leur façon de croire qu’il a besoin d’eux. Il a besoin de personne le thaumaturge encore incapable de mettre un nom sur ce qu’il est, paumé. Tellement paumé.
La rage au coeur il dit qu’il s’en fiche de l’altruisme et de toutes ces conneries même si il était là à cause de ça. Cet altruisme qui faisait partie de lui, de son ADN. Incapable d’expliquer le pourquoi du comment il a toujours été ainsi, donneur, incapable de laisser quelqu’un souffrir sans agir sans tenter de faire quoi que ce soit. C’est aussi pour ça qu’il déteste les hôpitaux, l’altruisme l’appelant à sauver la veuve et l’orphelin. Aidé quitte à y laisser la vie, martyre des temps modernes, éponge à blessures, sacrifice ambulant. Il emmerde l’altruisme. Emmerde sa génétique, sa nature.. Ce truc inexplicable qui le rend comme il est.

Le ton monte d’un cran, une autre fois une dernière fois quand l’homme plus loin se mêle de ce qu’il ne le regarde pas. La voix s’emporte plus fort que jamais, l’agacement et la fatigue commençant à peser dans la balance. La fatigue qu’il nie et pourtant qui fait retomber sa tête contre le lit, celle qui glace le sang du corps fragilisé par les blessures soignées comme celles dont il a été victime. « J’ai besoin de personne pour me soigner. Je peux le faire tout seul t’as même pas idée. » Qu’il lâche, soupirant. Le nombre de fois où il s’est retrouvé en sang. Le nombre de maladie qu’il a arboré pour les autres, les brûlures, coupures. Si elle tenait tant à les voir elle n’avait qu’à s’approcher, il lui montrerait qu’il est solide. Qu’il n’a besoin de personne. Qu’il avait déjà connu pire, le jeune délinquant. Il baisse les yeux sur ses bras et n’en reçoit que de nouvelles preuves, les coupures récentes se mélangeant avec celles qu’il avait reçu dans le passé, celle auto-infligées et les autres, souvenir de son échec cuisant parcourant ses avant-bras. Sa réponse ne suffit pas et elle continue, évoquant la douleur et la stupidité de celle-ci. Il pouvait se l’épargner, si il le voulait. Bien entendu il était au courant; Le truc, c’est qu’il n’avait pas envie de ça. Pas envie d’éviter cette douleur qui faisait pulser le sang dans ses veines à une vitesse folle pour alimenter son corps en oxygène, le corps au travail pour colmater les brèches, apaiser les nerfs fragilisés et les chaires décousues. Le truc, c’est qui avait besoin de ressentir cette douleur. Parce que parfois c’était la seule chose qu’il était capable de ressentir, dans son néant. Ca expliquait les fines marques un peu partout sur les bras et les cuisses, mais elle n’avait pas besoin de savoir ça. Elle n’allait pas comprendre de toute façon, elle qui le pensait adolescent, fragile. Tout ce qu’il n’est pas. Il ignore ce qu’elle raconte, le regard de nouveau posé sur la porte ce qu’elle lui fait remarquer. Elle ne le laissera jamais tranquille c’est pas possible. « Personne. » qu’il murmure, alors que c’était totalement faux. Bien entendu qu’il attendait quelqu’un, mais elle n’arrivait pas l’inconnue qui avait subi cet accident, comme lui.  

Chiante jusqu’au bout elle interpelle un interne qui eu le malheur de passer dans la salle compartimentée, à la recherche d’on ne savait trop quoi, mais il dut le regretter immédiatement. « J’ai pas froid putain tu peux pas arrêter de me casser les couilles la grognasse ? » Il soupire, les yeux roulant au plafond. De toute façon l’homme les ignore complètement, puisque la raison de sa venue n’était pas eux. Si elle lui a dit quelque chose, il n’entend pas vraiment puisque le saint graal arrive. Un lit tourne dans le couloir, la rouquine encore endormie dessus et Clemens fait un bon, manquant de décrocher l’injection qu’on lui avait planté dans le bras en se redressant. Il regarde le personnel médical délibéré, papoter un moment avant de sortir de nouveau de la salle des urgences, les cas les plus graves étant ailleurs. Dès que la voie est libre, il pose les pieds au sol, fait le tour de son lit et se pose devant la bonne femme chiante. « Bonne nuit. » Qu’il dit, tout simplement, avant de reprendre sa route avec pour appuis sa perfusion jusqu’au lit. Il trébuche une fois, puis deux, les jambes molles à cause du sédatif dans son organisme mais ça ne l’arrête pas. Il pousse une chaise mollement vers le lit avant de s’y laisser tomber, fatigué. Si la nana continue de parler il n’a même plus la force de l’écouter. L’inquiétude, la rage, mise de coté à l’instant où il a eu la confirmation qu’il ne faisait pas ça pour rien. Parce qu’elle vivait et qu’il pouvait aider. Parce qu’il prend la main de l’inconnue et espère la guérir suffisamment pour pouvoir partir bientôt sans se sentir coupable de l’abandonner. Pourtant il ne lui faut pas longtemps pour s’endormir comme elle, exténué. Le chiot enragé, finalement calmé.  


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