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one day or another.

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one day or another. - Jeu 30 Aoû - 21:31


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Le rouge sur les doigts, le rouge sur les paumes. Ça peinture la peau, ça s’explose en de milliers d’éclats et ça tâche beaucoup trop. Faut laver le corps en entier, faut pas oublier une parcelle de peau, ne pas laisser un seul centimètre de rouge sur le derme marbré. Gratte la saleté Alejandro, allez, nettoie ton corps, l’intérieur est déjà pourri de toute façon. Les mains qui frottent sous le jet glacial, qui retire les derniers bouts de chairs sanguinolentes. Une mission qui a bien tournée, un travail de terminé et une cabine de douche a nettoyer. Mais y'a la faim qui gronde dans ton bide Jan. Car Ah Puch s’est amusé en dardant ses lames sur le corps du pauvre homme mais toi, Alejandro, t’as la dalle à présent, l’énergie qui a vrillé loin de ton palpitant. Faut te renflouer le ventre capitano, sinon tu vas clamser sous les crocs acérés du Dieu de la Mort.

Alors mange.
Dévore.
Et n'en laisse pas un morceau.


Il est 20h15 quand j’débarque chez Manollo, commande passée sur la route, meilleur pizza de la ville. Clairement, y’a que pour d'l’a bouffe que j’débarquerais chez des ritals, surement la seule chose qu’ils font de bien ! Jean et tshirt noir, la fièvre qui dévore la peau, les cheveux encore trempés de la douche et cette odeur de savon frais qui cache les horreurs du jour. Raclé de la tête au pied Jan, t’es propre comme un sous neuf alors que quelques heures plus tôt, ton sourire explosait comme les viscères de ce pauvre homme. Oups.
Le m9 calé entre les reins, j’ai beau savoir qu’ici c’est aussi neutre que la suisse, quand t’approches des italiens, vaut mieux être prêt à leur servir un plat de bolognaise s’ils décident de faire chier le monde : des pâtes, de la viande fraiche et des tomates bien rouges et bien juteuse. Double oups Alejandro, si ça arrive.

" B’soir, j’ai une commande pour Flores.

Le pingouin de l’entrée me demande de m’asseoir sur la droite et d’atteindre. À l’instant où je pose mon cul sur le cuir, la fatigue pointe le bout de son nez et j’me laisse aller à, la contemplation d’une statuette grecque. Les ritals et l’art.. ennuyeux à en crever.

Cinq minutes passent.
Huit minutes passent.
Ah Puch, dont les ronronnements de contentement deviennent des grognements sous la faim de son vassal.

Dix minutes passent.
Et un ange débarque.

Au nom qui me titille la tête et me fait ouvrir les pupilles. La voix j’la connais pas, jamais rencontré la d’moiselle de la Camorra. Mais le nom… Ouh le nom, lui j’en ai entendu causé. Sciarra. Caporegime de la bande des spaghettis. Alors je cherche des yeux la coupable, histoire de foutre enfin un visage sur les rumeurs qui trainent autour de l’avocate de la mafia italienne. On la dit imposante et pleines de ressources. Je n’en doute pas une seconde, les femmes ont des atouts que les hommes ne pourront jamais avoir.

Ça s’appelle l’intelligence placée en haut et non en bas.

Les pupilles abyssale du capitano qui cherche comme un clébard. Où es-tu, où est… Ah. Logique que je n’l’ai pas vu, je cherchais un peu trop haut pour la voir.

Imposante... Si miss Sciarra est imposante, je suis une porte de prison vivante.

Se lever, petit chat aux griffes rentrées et au sourire planté sur la trogne et débarquer sur sa droite. Sans pression, ni violence.

« J’étais sûr que y’avait un critère de taille chez les ritals… Espérons que ça s’applique qu’à votre silhouette et pas aussi à votre cerveau miss Sciarra.

Et balancer ça, le sourire de gosse sur la gueule et les mains hors ds poches au cas où, gamine tu sortes ton m9 et souhaites engager les hostilités.

« J’ai entendu parlé de vous mais je ne pensais pas… Vous rencontrez entre les pizza et les… Vous avez gouté leur cannelonis, madre de dios, ils sont… Goutez les un jour !

Et Alejandro qui lève les yeux aux ciel, la truffe en l’air et les babines en feu à l’idée de dévorer tous les plats qui lui passent sous le nez. Sors tes gifles petit chat, car de ce que tu sais de Miss Sciarra, les blagues, elle les chique avec la même ardeur que toi.
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mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2661
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : one day or another. Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : one day or another. 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

one day or another. 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

one day or another. SSpdNeI one day or another. 5E5Mv79

one day or another. 181221100909461671

she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

one day or another. TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

one day or another. 181020070224358962
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one day or another. - Ven 31 Aoû - 22:36


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Y’avait l’odeur de sang dans la ruelle, traînante, s’accrochant au palais, laissant un goût amer et désagréable. Ca, c’était ce qu’on attendait avec une personne normale. L’écoeurement, le regard qui se détournait du corps dégoulinant, les nausées, et finalement la fuite. Courir pour retirer les stigmates, courir pour oublier. Pour les plus chanceux, aucun souvenir ne resterait imprimé dans les rétines. Pour ceux dont la curiosité était des plus mal placés… Ils s’approcheraient, à pas de loups. Ils suivraient les traces de carmin laissées ici et là, déposées par le corps ébranlé de la victime. Tous les deux pas, ça s’appuyait sur les murs, ça vacillait, et ça se voyait. A ce moment-là, le souffle se coupait souvent, et les dernières personnes un tant soit peu lucides et intelligentes prenaient les jambes à leur cou. Puis il y avait les autres. Les inconscients. Les cons. Les prétentieux. Ceux dont le besoin d’adrénaline se faisaient plus pressants que l’envie de survivre. Ceux qui se pensaient à l’abri de tout, puisque les meilleurs. Incapables de crever, ils finissaient souvent par devenir poussière quelques minutes plus tard. Après tout, n’était-ce pas stupide que de poursuivre un possible tueur ?

Et Aura, elle faisait partie de cette catégorie. L’odeur âcre avait empli ses narines, alors qu’elle quittait le boulot. Les ténèbres envahissant les lieux en cette heure tardive lui permettaient de quitter ses lunettes d’aveugle protégeant ses yeux, et ses pupilles s’étaient attardés sur les indices. Son instinct avait alors décidé de venir faire coucou, si proche du restaurant italien que la scène se déroulait. Etait-ce l’un des siens ? Ou un espion qui s’était un peu trop approché du soleil ? Et comme Icare, il n’avait pas survécu. Au moins, lui aurait une mort rapide et sans douleur… Quoi que, était-ce plus douloureux de chuter de plusieurs centaines de kilomètres, en s’écrasant comme une crêpe une fois au sol, ou de se prendre une balle entre les deux yeux ? Faudrait qu’elle fasse des tests. Comment ? Elle ne savait pas encore, mais son cerveau lui trouverait une solution, comme toujours.

Les ombres se glissèrent à ses pieds, doux matelas pour atténuer les bruits provoqués par ses pas. Tic tac, et seule sa respiration se faisait entendre dans le silence de la ruelle, loin du passage des voitures. Tic tac, et elle obligea ses sens à se développer, mimant la cécité pour s’attarder sur les odeurs, les sons. Tac tac, et une sécurité fut ôtée. Elle avait été entendue ou ressentie. Pourtant, elle continua.

Tic tac, et elle sortit de la ruelle, tournant où on l’attendait. Et y’eut la surprise, dans le regard, l’étonnement dans le corps. Quelques secondes qu’Aura pris à son avantage. Tic tac, et le corps s’affaissa. Aucun défi. Aucun challenge. Un coup d’œil vers sa montre, et un soupir ponctua son acte. Elle allait être en retard pour son repas du soir.

La tenue fut réajustée, le long manteau épousseté. Elle avait une certaine classe Aura, même si même ses dix centimètres de talons ne suffisaient pas à la faire paraître grande. Non, elle plafonnait à son mètre soixante-cinq, taille lui valant régulièrement des remarques. C’était le souci quand on était aussi secrète, et que les rumeurs courraient sur les lèvres. Sauf qu’étonnamment, après une blague à ce sujet, et une franche rigolade de ceux l’accostant… C’était plus la peur qui dominait. Ou la haine. Certaines de ses capacités n’étaient pas sur-estimées… D’autres en revanche, nettement.

Le bras poussa la porte, cliquetis des bouts de métal au-dessous de sa tête, annonçant son arrivée. Elle ne prêta pas attention à l’homme attendant, piquant du nez. Son anglais teinté d’italien quitta ses lèvres. « Pardonnez mon retard, je passe chercher une commande au nom de Sciarra. » Le serveur lui était inconnu, mais quelques mouvements de tête envers la clientèle pourraient mettre la puce à l’oreille d’un observateur attentif.

Et ça ne tarda pas. Sauf que l’approche … Au mieux catastrophique. Au pire fort désobligeante. Mais venant de Flores, rien ne devrait l’étonner, si elle écoutait les rumeurs. Le regard se détourna lentement, pour s’accrocher à celui de son interlocuteur. L’arme sur le creux de ses reins la démangeait, tout comme les multiples couteaux dissimulés sous ses vêtements. « Au moins, vous avez entendu parler de moi. Je ne pense pas pouvoir vous retourner le compliment mon cher ami. » Le ton apparaissait navré, mais aucun sourire ne venait ne serait-ce qu’effleurer la surface de son visage. Porte de prison, voilà un surnom qui pourrait lui coller à la peau.

Joue avec moi petit, nous verrons bien qui sortira les griffes en premier…

« Chez nous, on préfère l’efficacité et l’intelligence à des critères aussi subjectifs et inutiles que la taille. Peut-être qu’il faudrait l’appliquer chez vous aussi. » Diction et accent parfaits, anglais maîtrisé et posé, voire un peu traînant. Ses pupilles glaciales analysaient la silhouette de l’homme, rapidement. Elle le savait doué, irritant pour certains, mais tout aussi secret qu’elle. Parfois, elle se disait qu’il n’était qu’un simple mortel, et c’en devenait d’autant plus flippant. Si elle avait été sujette à ce type d’émotions, ce qui n’était pas le cas aujourd’hui, avec l’instinct de survie entièrement atrophié qu’elle avait à sa disposition. « Bof, je vous conseillerai plutôt les spaghettis carbonara, le chef les cuisine à la perfection, ça me rappellerait presque l’Italie. » Son pays natal. Normalement. Si on retirait le fait qu’elle n’était absolument pas au courant de ses origines ou de son lieu de naissance. « Quoique, je ne suis pas certaine que vos papilles puissent en apprécier toutes les saveurs. » Il n’était pas italien, comment pourrait-il ? Ses yeux ne se détachaient pas du mafieux, prêts à enclencher la défense dans le cerveau. Aura n’avait peut-être pas d’instinct de survie, mais elle n’avait pas particulièrement envie de crever ce soir non plus. « Plus sérieusement, je suis presque étonnée que vous connaissiez mon nom, Flores. » L’était-elle vraiment ? Après tout, même les ombres finissaient par être découvertes…

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one day or another. - Sam 1 Sep - 8:50


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Jolie poupée italienne, aux joues rosies et au regard trop plein, tu te retournes, me jauges en te cassant la nuque et me réponds, la provocation qui suinte des lèvres. Ouh ça touche et ça fait mal, jolie poupée italienne à la langue ciselée, tu as oublié ton sourire en passant, viens on va le chercher.
Flores qui lui ne l’a pas paumé, je rigole face à ta réplique, m’amusant du ton glacial que tu utilises. Je suis habitué aux icebergs tu sais, j’ai beau vivre dans un quartier où la chaleur mexicaine remplace la grisaille arcadienne, tout ceux qui crépitent autour de moi sont des glaçons que je m’amuse à titiller de mes flammes. Lentement, doucement, la glace fond à mes côtés, j’ai la verbe chaude et les doigts brûlés à force de m’amuser à tout cramer.

Je les vois, tes prunelles abyssales, me regarder de haut en bas, essayer de comprendre mes faiblesses, de savoir où il faut planter la lame si les choses tournent mal. Mais no te preocuppes mi niña, je ne suis pas là pour mordre. Enfin… Sauf ma pizza !

"Je ferais passer vos conseils de recrutement à mon commandante, je pense qu’il va apprécier le geste de la Camorra.»

Rictus en coin, yeux qui pétillent, Joaquin s’étoufferait dans son café s’il apprenait qu’une petite (minuscule même) capo’ critique sa manière de recruter. Mais elle a raison la petite Sciarra, nous devrions nous inspirer des ritals… En matière de coupe de cheveux. Le reste, disons que la Calavera n’a pas trouvé sa réputation dans un paquet de céréales. Chiens fous pour certains, animaux redoutables pour d’autre, accrochés à nos dermes, y’a les mots brutal, violent et insatiable. Mais ça ne signifie pas que nous sommes sauvages, y’a qu’une seule voix qu’on écoute, qu’un unique homme à qui on obéit. Y’a que le Sacrifice pour nous pousser à nous sacrifier nous-même pour un dessein qui nous surpasse. Alors mens gamine, je sais très bien quelles sont les rumeurs qui tournent autour de la Calavera. Et je connais parfaitement celles qui sont rehaussées de mon patronyme. Je suis un Flores, on me connait autant qu’on me craint. Alors crache gamine, ton venin ne peut atteindre celui qui a du poison plein les veines et plein le crâne.

Petit pas en arrière éviter un serveur tout en souplesse, je plisse le nez en écoutant ta nouvelle réplique, amusé de voir que tu souffles le chaud et le froid dans une même verbe, revenant toujours à la charge alors que clairement... Tu n’avais qu’à m’envoyer sur les roses et l’histoire se souviendrait uniquement de la p’tite italienne qui a cousu les lèvres de Flores d’un seul mot et d’un seul regard de braise.

"Un second conseil, c’est Noël chez vous ou quoi ? "

Alejandro qui mime l’action de noter dans un faux carnet ce qu’elle me balance. Alejandro qui se moque, qui s’amuse, qui ne craint jamais le retour de manivelle. J’ai 35ans d'expérience derrière moi gamine et même si je crève... Y'a qu’mon joli sourire qui manquera à la famille. J’crains pas la mort, ce serait impossible. Sinon j’me retournerais toutes les dix secondes dans mon propre corps.

"Et mes papilles sont surtouts habituées à des plats plus épicés plus… Savoureux. Si vous avez du cran la prochaine fois, venez à DelrAy, j’vous ferais goûter la vraie cuisine, celle qui vient des tripes et du coeur et pas… d’un guide pour spaghetti en herbe. "

Lippe mordue, conseils de cuisine entre deux tueurs des mafias les plus connuEs d’Arcadia, ce serait presque risible si les deux n’avaient pas des armes collées à leur derme, prête à crépiter à et foutre en l’air la sauce napolitaine. Et tiquer face à ta dernière réplique. Oh miss cciarra mais c’est que vous m’avez menti. Petit pas de chat, à nouveau se retrouver devant toi. Les prunelles qui glissent vers le bas, le regard qui lorgne sur ta peau d’opale, quasi parfaite sans égratignure alors qu’on sait tous les deux sous les vêtements, y’a des cicatrices par dizaines. Moi je ne les cache pas petit capo, regarde la peau marbrée tailladée à chaque recoin, les stries d’opales qui créent une fresque macabre sur le corps du mexicain. 

"Et je suis étonné que vous connaissiez le mien vu que…vous m’avez dit il y a quelques secondes n’avoir jamais entendu parlé de moi. "

Et rouler des lettres, anglais tinté d’espagnol, verbe chantante dans des mots trop froids.

" Je connais ceux qui méritent d’être connu et vous Miss Sciarra…De ce qu’on m’a dit, je ne peux qu’apprécier votre…" Les yeux qui se relèvent, la tête qui cherche quoi dire, comment t’attirer dans les filets de Flores "…votre style. Vous remontez un chouilla l’estime que j’ai pour votre famille. J’vous applaudirais bien mais.. J’ai trop la dalle pour perdre mon temps avec ça. Vous avez commandé quoi ?"

Et oui, y’a pas que toi qui sait souffler le chaud et le froid. Sauf que toi tu restes la capo, moi, je montre le capitano et le gosse dans un même éclat. Fais avec gamine, essaye de pas glisse entre les deux identités que je te sers. Y'ne a une troisième qui crisse sous mon derme.

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Aura Sciarra
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ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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one day or another. - Dim 2 Sep - 15:03


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Y’avait les pupilles qui repéraient les armes, s’attardaient sur certaines formes, et le cerveau comblait les interrogations avec ses hypothèses, permettant aux plans de secours de se former dans l’esprit de la Capo. Elle avait beau se considérer comme normale, peu d’êtres vivants pouvaient se targuer d’avoir reçu un entraînement de son niveau. Enfin, qui irait se vanter d’avoir été considéré comme un robot ou un soldat de son plus jeune âge ? Pas elle, puisqu’elle n’en avait aucunement conscience. Sinon, elle se posera un peu plus de questions sur ses origines, et Augustin ferait les frais de ses doutes. Après tout, il était le seul membre de son passé encore en vie, et et donc le seul susceptible de lui répondre. Si un jour elle quittait le rôle de robot.

« Je suis sûre qu’il sera très attentif et réceptif. Il en faut bien un chez vous. » Elle continuait de parler, là où le silence aurait été la meilleure option. Chaque mot était pourtant choisi, chaque parole servait à déclencher le flux chez l’autre. Elle s’en moquait d’apparaître comme une gamine, comme inutile aussi. Elle n’avait peut-être pas la facilité de certains à jouer, à arracher les rires, à avoir un verbe acéré, mais la Capo, elle savait trouver les failles comme personne. Un peu de temps, un peu de talent, même si cela signifiait se décrédibiliser. Ce n’était pas comme si elle avait quoi que ce soit à prouver à quiconque elle… « Vous croyez encore à Noël ? » La tête se pencha sur le côté, l’étonnement perceptible dans le fond des iris. Intriguant venant de lui. Quoique, p’t’être que c’était un truc à la Calavera, de prier le Père Noël. Et elle en rirait presque, si elle savait comment faire. Y’avait même pas l’ombre d’un sourire qui pointait le bout de nez sur son visage de porcelaine. « C’est une invitation ? Je serais bien tenté d’accepter, si vous savez vous tenir… » Débarquer sur le territoire d’une autre mafia n’était pas anodin, et Aura avait beau avoir parfaitement confiance en ses capacités, elle tenait pas à crever pour ça. Alors, si la Calavera n’attaquait pas si elle s’y pointait, elle apprécierait toujours une expérience culinaire… Même si son corps ne reflétait pas son amour pour la nourriture.

Elle se laissa détailler, elle se laissa observer, sans le moindre mouvement, sans la moindre hésitation. Ce n’était pas un regard qui la dérangerait, quand bien même elle se savait juger. Peut-être pas sur son physique ou son absence de forme, non, mais sur sa manière de se tenir, sur les armes dispatchées sous les vêtements, les cicatrices invisibles parcourant son corps. A ce sujet, il y avait deux écoles : ceux qui pensaient que les blessures reflétaient l’incompétence de son possesseur, et ceux qui pensaient qu’il s’agissait du nombre de batailles conduites, et auxquelles le porteur avait survécu. Aura ? Elle s’en moquait. Ca alimentait le mythe, ça piquait les oreilles. « Vous savez, ma mémoire me fait souvent défaut. » Mensonge. Elle était de ceux qui oubliaient peu, de ceux qui se rappelaient des mots et visages même des années après. Elle était redoutable Aura, si on allait au-delà de son apparence.

« Votre verbe ne fait que me brosser dans le sens du poil, qu’avez-vous à demander Flores ? » Et là, elle s’interrogeait vraiment. Oh, évidemment que ce qu’elle savait sur lui forçait un minimum le respect, mais elle n’était pas du genre à cracher sur la mafia de l’autre en le mettant lui sur un piédestal. D’ailleurs, la suite des propos arracha un sourire à la plus jeune. Mimique adoptée de Flores, après quelques minutes. « Devrais-je en dire autant de vous ? Peut-être que vous êtes le seul que j’estime digne d’intérêt au sein de la vôtre en effet. » Venait-elle de cracher sur la Calavera en sous-entendu ? Clairement. Lui était intéressant, la famille à côté n’était qu’un ramassis de déchet. Oh, dans la réalité, ce n’était pas le cas, elle en avait conscience et fouillait pour découvrir les perles rares et ceux dont on devait se méfier. Mais parfois, il fallait faire l’ignare pour tromper l’autre. Même si y’aurait un problème pour sa survie si elle l’énervait trop. Ou alors elle verrait son véritable potentiel de ses propres yeux.

« Lasagnes. » Simple, et qui remplissait bien le ventre. Ca lui rappelait l’Italie, la chaleur, les paysages sublimes, les terrasses des cafés dans la vieille Rome avant qu’elle s’en aille… « Avec un tiramisu en dessert. » La douceur absolue…

Y’eut le regard qui se détourna, comme si de rien n’était, corps entièrement détendu face à quelqu’un ayant les capacités de la tuer. Certains la disaient folle. Mais peu pensaient qu’elle était capable de provoquer sciemment les situations les plus dangereuses. « Et vous Flores ? »

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one day or another. - Lun 3 Sep - 7:44


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Aura Sciarra est à la porte de frigo ce qu’Alcide Bellandi est à la porte du four. Plus glaciale et impénétrable que la gamine aux grands yeux de biche, tu meurs. Phrase courte, élocution parfaite, verbe choisie avec délicatesse, on sent que derrière ce visage poupin, se cache un feu qui n’attend qu’une étincelle pour exploser. Et je serais curieux de savoir ce qui se dérobe sous le derme d’opale et au creux de cette bouche qui en a du faire hurler des âmes. Toujours se méfier des jolies gueules qu’on me répétait inlassablement quand j’étais gamin. Les visages d’ange, les sourires en coin, les yeux qui pétillent et les joues rosies, des artifices qui charment et abattant les âmes sans avoir besoin d’autre arme qu’un simple regard. Certains se jouent de leur hanche ou de leurs pec’, d’autres usent de leurs regard effarouché et de leur sourire digne d'un soleil. Les armes ne sont pas les même, mais la finalité est la même  : l’un restera debout, l’autre pliera face à la beauté viciée offerte.

Je lorgne vers les cuisines, la faim qui commence à rugir dans le bide, Ah Puch grattant inlassablement contre les parois intestinales. Pire qu’un gosse quand il s’y met lui aussi, après l’horreur, il se la joue dévoreur de calorie. Les mots de la jolie italienne viennent piquer ma tête, l’insulte est presque invisible mais l’amour qu’elle porte à la Calavera n’a d’égale que la taille de mon crachat sur sa propre famille. Win-win comme on dit dans ce pays. « J’en suis flatté… J’aurais le droit à une couronne ? Ou simplement à un coup de brosse dans le poil moi aussi ? »  Petit chat qui joue, petit chat qui balance des bêtises, s’amuse des jeux de mots pour faire durer le moment qui occupe et empêche de dormir. « En tout cas vu… la brillance de vos cheveux, on doit souvent vous brosser dans le bon sens Miss Sciara…Aurait-on peur de vous froisser à la Camorra ? Les hommes ont-ils enfin compris que vous n’étiez pas que des petites choses délicates qu’on fourre dans un lit et qu’on oublie le matin ? » Sous-entendu équivoque, la Camorra et sa misogynie ont une réputation en or. Même si la Calavera n’est pas en reste et que, clairement, je pense être le seul couillon à demander un peu d’égalité dans ce monde où la balance n’a de cesse de flirter avec le sol. Pas que je sois un fier porte-drapeau de la gente féminine, je suis juste conscient qu’elles ont autant de mérite (et d’atouts) que leurs homologues masculins. Voir plus vu comment certains réfléchissent avec leur queue plutôt qu’avec leur caboche.

« Lasagne ? Et tiramisu ? »  Alejandro qui ouvre grand les yeux, les prunelles qui pétillent et l’estomac qui rugit si fort que si elle n’a rien entendu, tu lui offriras volontiers un sonotone. « … Euhm… Une pizza Regina, une autre à la viande hachée , deux… » Essayer de se souvenir, compter sur les doigts comme un marmot perdu dans ses tables de multiplications «  … et deux napolitaine !»  Tu organises une soirée netflix Alejandro ? Non non, juste un post-cadavre qui t’a éveillé l’appétit comme tous les soirs. Et tous les matins. Et tous les après-midis. Pour toute la vie. « Vous avez un truc de prévu ? Ça vous dis de rester ici au final ? Histoire de…comparer la brillance de nos poils ?» Et lui sourire. Encore. Toujours. Ma faim qui n'a d'égale que mon smile.
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mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2661
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : one day or another. Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : one day or another. 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

one day or another. 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

one day or another. SSpdNeI one day or another. 5E5Mv79

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

one day or another. TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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one day or another. - Lun 17 Sep - 20:25


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Les iris glaciales ne se détachaient à aucun moment du visage de l'homme. Elle en avait vu mourir pour moins que ça Aura. Un rire, une attention distraite pendant une seconde et la tête ne pendait du corps que par un mince bout de peau. En un claquement de doigts, ils passaient de vie à trépas. Alors, face à quelqu’un d'aussi dangereux et mystérieux, cela l’obligeait à rester sur ses gardes, ne pas se laisser embobiner par un large sourire, des yeux pétillants et charmeurs. Clairement, il était mal tombé si là était son but. Dire qu’Aura était désintéressée ne serait même pas assez fort pour décrire l’apathie dont elle faisait preuve face à toute marque ou tentative de drague. Enfin, cela ne semblait pas être le cas de Flores. Et tant mieux d'un côté, ça lui évitait le pathétisme de la situation à l'italienne. Puis bon, tuer pour cette raison n’était pas des plus appréciés par la hiérarchie, à laquelle répondait Aura par un léger haussement d’épaules avant de retourner à ses occupations.

A force d'observer Flores, elle tiquait sur ses tocs, ses réactions. Doucement, les œillades en direction de la cuisine, les grognements inhumains venant de son ventre (Ah oui, c’est vrai qu'il ne l'était pas plus qu'elle), tout s'inscrit dans une belle petite case dans un coin de son cerveau. Pour une espionne, l'information était capitale. Qu’importait que ce ne soit des détails que sur une personne, dans un contexte précis, tout pouvait finir par avoir une utilité, si on creusait un peu plus profond. Et c’était ce qu'elle comptait faire la tueuse. « La couronne passerait-elle sur votre crâne ? » J'ai de sérieux doutes. Aura, ou l'art de ne jamais finir entièrement ses phrases, de ne jamais dévoiler le fond de sa pensée. Il fallait lire entre les lignes, interpréter les silences, et s'opposer à la possibilité de se tromper. Le problème ? C’était qu’elle-même pensait que les gens face à elle agissaient de la même façon. Alors, elle sur interprétait, analysait chaque parole, alors même qu'elle devait être L’une de rares à laisser autant de place à l’interprétation. « Aucun n'a encore essayé. » Mensonge, ou non ? « Je crains de ne pas être suffisamment douée pour inspirer la peur dans les rangs de la Camorra. » Du moins le pensait-elle. La peur venait de l'ignorance. Et l’ignorance, elle en suscitait à la pelle, la dame de l'ombre…

« Vous avez une bien piètre opinion des italiens señor Flores. L'herbe est-elle plus verte chez vous ? » Expression populaire voulant que l’herbe soit plus verte chez le voisin. Était-ce le cas avec la Calavera ? Elle en doutait. Quant à la suite… « Passez les commandes sur place. » L'italien s'alternait à la perfection avec l'anglais. « J’ai toujours du temps pour une telle invitation. » Puis c’était toujours plus agréable de discuter avec quelqu'un, encore plus quand elle se mettait au défi de faire changer d'avis une personne sur sa mafia. Oui, elle avait des heures à perdre. Et rendre des défis impossibles possibles, voilà ce qui faisait qu’elle était si intrigante. Elle ne s’était jamais arrêtée à ce mot pourtant répété à de nombreuses reprises par d'autres.

« Vous avez un certain appétit. Des carences quelconques ? » Explorer les possibilités, feindre un intérêt quelconque. D’un geste, elle l'invita à la suivre, sur une table légèrement à l’écart. Les ombres projetées par les lumières au plafond dansaient, s'approchaient et s’écartaient de sa silhouette, impulsion fictive et légère de son pouvoir. « A moins que vous ne m'ayez caché que plusieurs de vos camarades vont se joindre à notre repas. » Nouvelle hypothèse énoncée, sans hésitation.

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one day or another. - Mer 19 Sep - 21:25


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


L’italien qui suinte de ses lèvres et me donnent la nausée. Ça ressemble à de l’espagnol, ça a des traits d’espagnol mais ce n’est clairement pas de l’espagnol. Ça roule des r sans y mettre du rythme, ça fait danser la verbe sans y mettre de la cadence. C’est lancinant et ennuyeux à en mourir, l’italien. Alors que l’espagnol, c’est vif et langoureux. Comme le tango, comme la salsa, les hanches bougent sur les rythmes enfiévrés autant que la langue crépite sous la verbe ibérique. L'italien peut aller se coucher quand l'espagnol est de sorti !

L’invitation est acceptée, content Alejandro, le sourire jusqu’aux oreilles, de continuer une conversation si vivifiante. Car il a besoin d’être réveillé le capitano, la fatigue qui lui tombe sur les paupières et la faim qui lui taraude l’estomac ne lui laissant guère le choix sur l’activité a faire. Dévorer et dormir. Et laisser du temps à son corps pour se parer un peu plus de cicatrices. Jolie nuit qui éveille le don du dieu de la mort. Jolie lune qui fait éclater le derme du second de la Calavera. Doucement et lentement, la peau marbrée qui se pare d’entailles et de plaies. Bientôt y’aura plus d’espace vierge sur ton corps Jan, petite toile calaverienne qui apprécie se montrer en publique tant ses cicatrices sont des trophées. « Oh, je suis du genre solitaire Miss Sciarra, surtout quand je mange, je ne partage jamais. » On ne touche pas à la bouffe de Jan. C'est à lui, à son dieu, à son estomac. Ose poser ton p’tit doigt sur son big mac et tu vas te retrouver avec une ou deux phalanges en moins. «  J’fais beaucoup de sport, je brûle donc… beaucoup de calories. » Que je lui murmure à la jolie italienne avant de prendre place à une table, m’étirant comme un chat après une sieste. « Vous pensez que ce corps s’est créé tout seul ? » Le sourire du gosse sur le visage de l’homme. La bouille enfantine sur le corps athlétique. L'ambivalence même Alejandro, sautant du gamin au monstre avec la même dextérité qu'un chaton ronronnant qui plante brutalement ses griffes dans les cuisses de son maitre.

Et puis, intrigué par la discrétion de l'italienne, je darde mes prunelles dans les siennes. Elle parle peu, Sciarra, le type de femme qui écoute, retient et utilise quand le moment est venu. Chaque mot qui sort de mes lèvres peut devenir une arme pour ce p’tit bout de femme. Alors jouons, jolie italienne, à ouvrir ta petite tête qui te sert de forteresse à secrets ! « Alors, que fait une si jolie membre de la Camorra, seule, un soir de semaine ? Je peux comprendre qu’on ne vous brosse pas dans le sens du poil mais quand même… Une femme si charmante, je trouve ça étrange qu’aucun de vos homologue ne vous accompagne ce soir ! Ou alors… »   Tapoter de l’index sur ma bouche, lisser la fière moustache et reprendre la discussion «...ils ont tenté mais ils ont peur du noir ? »  Car les rumeurs sur Sciarra, elles courent aussi vite que mes proies. Et apparemment, la chica serait peut-être une récurrence de la nuit. Ou un truc du style. La curiosité plus forte que la faim, le cerveau qui crépite au lieu de l’estomac. Jan aux aguets, petit chat de couché, jaguar de réveillé.
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Aura Sciarra
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CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
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OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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one day or another. - Mer 26 Sep - 19:14


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Pourquoi accepter, pourquoi rester, pourquoi discuter, quand la discrétion et les ombres seyaient bien mieux à son teint que les lueurs dansantes des lampes et le sourire de Flores ? Elle ne savait pas trop l'italienne, peut-être s’était-elle seulement prise de pitié pour l'autre, tueur aux mains d'argent, aussi secret qu'elle. Sauf que lui avait un certain rôle dans la Calavera, là où Aura se contentait d’être une simple soldate. Les ordres coulaient, et elle obéissant, sans jamais faillir. On croirait presque entendre un slogan pour une quelconque armée… Servir sans faillir… Les talons claquaient sur le sol, l'italien alternant avec l'anglais sans que le moindre ne soit perceptible. Elle était douée Aura. Et ce n’était pas les seules langues que ses lèvres étaient capables de prononcer. En Italie, on l'avait poussée à développer ses compétences, formée à l'espionnage. Et cela signifiait devenir comme ceux dont elle sortirait les informations. Cinq langues parlées et comprises, pour une multitude d’identités plaquées sur ses traits. Oui, elle était pleine de ressources la gamine. Et peu étaient au courant, pour qu'elle puisse maximiser son utilité.

« Je peux comprendre, la nourriture est sacrée. » Elle-même ne partageait pas, sauf quand une partie de celle-ci était empoisonnée. Elle l'avait déjà fait pour des rendez-vous galants, de ceux fatals. Comme ils mangeaient dans la même assiette, personne ne se doutait de l'horreur. Mais là était toute la subtilité. Tuer en faisant exploser le crâne de sa victime, c’était surfait. Maintenant, il fallait redoubler d’inventivité pour en éliminer certains. Et qui irait accuser la jeune femme aux traits de porcelaine ? « Il faut bien avoir un corps de rêve quand l’esprit ne suit pas. » Sourire poli sur le bout des lèvres, l’italienne attrapa la bouteille de whiskey, s'en servit un verre ainsi qu'à son comparse, qu'il n'y touche ou pas. « Si vous le dites… » Elle n’était pas certaine que ce soit une explication valable. Une vague inquiétude se glissa dans ses iris. Malade peut-être ? Ou un souci de récurrence ? Elle-même ne pouvait quasiment plus exposer ses pupilles directement à la lumière solaire sous peine de perdre une partie de sa vue dans le processus.

Une gorgée de liquide ambrée quitta le verre, glissa dans sa bouche alors que les pupilles restaient dardées sur les traits de Flores. Elle cherchait à voir au-delà du comportement, de l’enveloppe de l'homme. Il était loin d’être stupide, malgré son humour douteux, ses réflexions foireuses. Elle n'en doutait pas qu'il était brillant. Et c’était ce qui le rendait d'autant plus dangereux. Il cachait bien mieux son jeu qu’elle, car son mystère n’était pas nimbé de froideur ou de sérieux. Plus à même de tromper ses interlocuteurs, Aura ne pouvait qu'en être un minimum admirative, même si jamais elle ne l’évoquera de la sorte.

« Disons que je n'ai besoin de personne pour me protéger. » Aucun homme ne serait meilleur garde du corps qu’elle-même. Un avait voulu à ses débuts, et il avait cru bon de provoquer une bande qui la regardait soi-disant de travers. Autant dire qu'Aura n'avait que peu appréciée. « Sous-entendez-vous qu’une femme se doit d’être accompagnée par un homme pour se promener dans la ville ? » Sourire, amusement. « Et vous parliez de la misogynie purement italienne señor Flores… » Ironique n’est-ce pas ? Enfin, ce n’était pas la première fois qu'on lui disait cela. Elle se laissa aller contre le dossier de la chaise, inspirant profondément les effluves de pizza venant de la cuisine. L'Italie lui manquait, dans ces moments-là…

« L'innocence attire toujours plus que l'horreur. » Elle s’étire doucement, ignora le ressenti qui grattant sous son derme. Jusque-là, elle n'avait pas envie de se dévoiler. Le secret, il n'y avait que cela de vrai. Le regard se tourna vers le serveur, qu’elle héla d'un geste, ordonnant en anglais cette fois : « Rajoutez une quatre fromages à ma commande. » C’était qu'il lui avait donné faim l'autre andouille…

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one day or another. - Jeu 27 Sep - 10:37


AURA & ALEJANDRO

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I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
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....


La pique de Sciarra sur son esprit, Jan, il n’en a que faire. Il n’est pas un abruti fini, juste moins intelligent que la moyenne. Ne lui demandez pas de résoudre une équation ou de parler philosophie car le gamin de Delray a appris la vie avant de savoir lire. Pas stupide, juste démuni face à certaines questions qu’il arrive à balayer d’un revers de la main ou d’un humour clinquant qu’il n’a pas chopé dans les lignes des bouquins. Et y’a aussi une élocution parfois désastreuses, des mot mangés, des syllabes sans-dessus-dessous et des lettres oubliées. L’espagnol, ça fonctionne encore bien mais l’anglais… Oh parfois l’anglais lui échappe totalement sans raison valable. On ne sait pas, que la maladie suintait déjà des pores du jeune Flores quand il avait 12ans. Que si sa verbe était tant hachée et ses explications douloureusement compréhensibles, c’était qu’Huntington avait déjà grappillé un peu de sa tête. On pensait juste et on pense toujours, que le gosse de Delray a juste pris trop de coup dans la tête. Que la boxe sur un ring et les combats dans un parking ont eu autant d’effet positif que négatif. Corps musclé mais esprit morcelé, Jan n’est pas idiot, il est juste brisé.

Assis dans les sièges, le ventre qui gronde, Alejandro a des difficultés à se concentrer sur les mots de la Sciarra. Elle parle misogynie, conneries sur conneries qui font froncer les yeux du capitano. Lui n’a jamais manqué de respect aux femmes des quartiers hispaniques. Ni même à aucune chica d’aucune ville. Encore une particularité qui le rend unique et différent des siens. Lui n’a jamais compris pourquoi les femmes étaient perçues comme inférieures alors qu’elles pouvaient mener à la baguette des hommes en les tenant littéralement par l’entre-jambe. Il n’y a qu’à regarder Trinidad ou même Selda, des femmes aux allures de gazelles qui vous découpent des sourires en un temps record. La Sciarra, Alejandro, il sait qu’elle est faite dans le même moule et que beaucoup d’hommes devraient prendre exemple sur cette facilité à se jouer de leurs atouts pour faire tomber les autre à genoux. « Ce serait sympa que vous arrêtiez de répéter ce que je ne dis pas Sciarra. » qu’il répond le capitano, alors que les pizza commencent à arriver, suivies des lasagnes de la jolie italienne. Alejandro dont les yeux grossissent et le sourire qui pétille sur le visage de gamin dont seuls les rides aux creux des yeux sont une preuve de ces années de folies. « … J’ai parlé d’un homme qui vous accompagne, pas de vous qui accompagnez un homme… » La nuance n’est peut-être pas compréhensible mais dans l’esprit de Jan, elle est logique. Le couverts sont attrapés, le regard de l’héritier qui lorgne sur la carne grillée, le fromage fondant et la sauce tomate qui suinte d’huile d’olive parfumée. « Comprenez là que ça doit être un honneur de se balader à vos côtés vu les rumeurs qui courent sur votre compte. J’parlai pas de protection ou de chaperonnage juste… De fierté… » Oui Sciarra, un homme qui accompagne une femme comme toi, ça doit le faire pulser du coeur et crépiter du sourire tant tu suintes la puissance et la rage. «  Moi j'serai fier en tout cas. » Et finir là-dessus, sans plus d’explication alors que dans la tête du capitano y’a toujours les mots alliance et union qui rongent sa tête comme un feu dévore la peau.

Premier croc dans la pizza, le morceau est engouffré brutalement et déjà, le dieu en quémande plus. Déjà Ah Puch grogne plus fort et Jan en dévore un deuxième, puis un troisième et relève les prunelles noires dans celles sûrement interrogative de la jeune italienne. «  Pardonne me.. j’ai faim. » L’excuse est un mensonge, un tel sourire ravageur sur la trogne, c’est comme un gamin qui essaye de se faire pardonner d’avoir fait une connerie alors qu’au fond, il vibre sous le bonheur d’avoir désobéi.
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one day or another. - Mer 10 Oct - 23:21


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Prétentieuse qu’elle était Aura, à enrouler les piques dans des mots bien trop beaux, dans un langage bien trop soutenu. Elle jouait, elle s'amusait diront certains, de cette supériorité que lui découvraient son intelligence et son éducation. En réalité, il n'en était rien. Elle parlait simplement à Alejandro comme elle l’avait fait pendant vingt ans avec le boss de sa mafia, ou avec Alcide aujourd'hui. Elle n'adaptait pas ses propos, s'en moquait de faire face à un homme du peuple ou un puissant. Elle restait elle-même en toutes circonstances, crachant dans un anglais parfait, pour ne pas que ses origines soient perçues, quand l’identité s’effritait entre les doigts. Un claquement, et elle pouvait devenir anglaise, espagnol, russe ou française. Un claquement, et Aura disparaissait dans les tréfonds de son âme, se transformait en vulgaire brume blanchâtre. C’était une aubaine pour l'espionne, et en même temps, elle finirait par ne plus savoir qui elle était…

Mais Flores ne s’en formalisait pas. C’était à la fois étonnant et agréable pour l’italienne. Souvent, c’était les remarques qui jaïssaient des lèvres de ses interlocuteurs, chaque fois plus agacés et énervés. Ils ne supportaient pas d'avoir quelqu’un comme Aura à leurs côtés. « Vous sur-estimez la capacité de bon nombre de personnes à mettre de côté leur ego et leur fierté. » Et elle continuait de copier un sourire sur ses lèvres fines. Oui, les gens préféraient se glisser à côté d’un être plus faible qu'eux. Pour protéger. Pour créer une situation de dépendance qui aille dans leur sens. Elle-même aurait du mal à se faire à l’idée. C’était être humain en fait. C’était ancré dans les mafias aussi. Un élément faible était tué, balancé aux déchets. Pas de seconde chance. Pas de protection offerte. Qui irait accepter de montrer sa faiblesse dans de telles conditions ?

Mais elle divaguait l'italienne, pensait trop dans un monde régi par les émotions, les réclamations du sang et des dieux. Elle avait besoin de sa logique, de cette arme, pour ne pas s'attarder sur ses propres incohérences. Le corps s’étira, félin, quand la nourriture se posait devant eux. Puis la tristesse se glissa dans les pupilles, dans le sourire. « Vous êtes un homme particulier señor Flores. » Et peut-être méritait-il un peu de son respect au vu de la maturité de ses propos. Enfin, ce n’était pas le moment de s'y attarder, de briser son esprit et son cœur sur des pensées aussi futiles.

Et il dévora ce qui lui passait sous la main. Rapidement. Il y a un problème. Mais elle resta silencieuse un temps Aura, se contentant de parsemer ses pâtes de parmesan supplémentaire. Même si le chef ici les préparait à la perfection, c’était presque une obligation pour l’italienne de le faire à sa sauce. Et l’espagnol coula, l’accent roula sur sa langue, pour deux simples mots : « Buen provecho. » Un bon appétit des plus simples, alors que les dernières lueurs du soleil s’effaçaient définitivement. Arcadia venait de tomber sous le joug des ténèbres.

Silence posée, quand chacun se concentrait sur la nourriture, plus importante que les êtres humains. Mais Aura, elle n’était pas connue pour son tact, bien que particulièrement rusée et manipulatrice. Parfois, poser une question directement apportait beaucoup plus de réponses que passer par quatre chemins. « Qu’êtes-vous ? » Les pupilles s’accrochaient, les pupilles réclamaient, sans que l’impatience ne se lise sur ses traits. Elle savait attendre Aura, pour extirper les informations voulues…

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one day or another. - Sam 13 Oct - 9:59


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Elle n'a pas l'air perturbé Aura, juste curieuse, de le voir dévorer avec une telle avidité la pizza. Il ne peut pas s'en empêcher, Jan, quand la saveur de la tomate et le goût de l'huile d'olive mélangée à la viande hachée, lui titillent l'estomac, ça le rend complètement dingue. Il aimerait, se calmer, arrêter de croquer à pleine bouche comme si le monde autour n'existait plus. Il aimerait ne plus avoir à se nourrir de tonnes et de tonnes de bouffe pour éviter de finir en charnier. Parfois même, il imagine ce que c'est, d'avoir le ventre rebondi, du gras sur les hanches et l'impression d 'être en vie mais il sait que c'est impossible. Y'a que les muscles qu'il a forgé pour le faire ressembler à quelque chose de décent. Sans eux, Flores serait cadavérique, pas sec, pas fin, maigre à en faire pleurer les mamàs de Delray. Cet hybris le rend dingue, il sent, que petit à petit, il le dévore de l'intérieur et se fiche bien des trois pizzas englouties. Ah Puch a la dalle et la bouffe humaine ne lui suffit plus. Il réclame du sang, de la chair, la mort et la guerre, y'a que ça pour le calmer, le dieu du Metnal, uniquement ça pour calmer la faim qui ronge Flores.

Miss Sciarra qui fait preuve de délicatesse comparé à son compère, parmesan délicatement posé sur le plat de pâte alors que lui... Lui il termine déjà sa première pizza et débute la seconde. N'invitez jamais Alejandro au restaurant, il fera brûler votre carte gold en un tour d'estomac sans que vous puissiez l'arrêter au risque de vous faire chiquer la main. Et puis la question de l'italienne, presque trop curieuse, qui fait relever les prunelles abyssales du capitano. Animal au regard sombre, pupilles dilatées qui se délectent de chaque bouchées. "Vous voulez dire..." croc des dents, avaler le morceau, ne pas la lâcher des yeux, commencer la danse, continuer le jeu. "... qu'est ce que je suis ou qui je suis ? " Reprendre un bout de pizza, dévorer la pâte alors que le sourire, lui, lui dévore le visage. Car ça ne se sait pas qui est Flores. On le sait au côté de Costilla, on imagine leur amitié, l'un n'a jamais été vu sans l'autre, comme si ensemble, ils étaient entier. On connait le dieu de Joaquin, divinité du sacrifice qui depuis des millénaires, s'amuse sur la terre comme dans un parc à jouer. Mais Jan... C'est plus difficile. Son côté solaire brouille les pistes, son visage de gamin gêne les idées et son surnom du petit chat de delray fait imaginer des dieux qui n'ont rien à voir avec le sien. Peut-être est ce pour cette raison que la Mort l'a choisi comme vassal. Comment peut-on imaginer que sous ce visage de gamin et dans cette allure désinvolte, derrière cette lumière aveuglante et ce sourire de couillon, y'a le Dieu de la Destruction ?  

Et il continue de dévorer, de grappiller, de croquer, de manger, avant de faire une pause. Pas parce qu'il n'a plus faim  Jan, mais parce qu'il veut parler. Et on lui a appris la politesse juste après lui avoir mis dans le crâne que son Dieu est secret, que là, est sa plus grande arme. "Si vous avez entendu mes p'tits surnoms, vous devez savoir qui je suis Miss Sciara..." Petit chat de Delray, Pretty Boy d'Arcadia, arrête de jouer avec le feu, arrête de tout crâmer autour de toi."Comme le mystère qui vous entoure parle pour vous.. J'imagine." Et sourire, encore et toujours sourire.Faire éclater le soleil au plus près de l'ombre qu'Aura Sciarra est. Lui montrer que la lumière est toujours aveuglante mais pas toujours belle.
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Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2661
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : one day or another. Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : one day or another. 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

one day or another. 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

one day or another. SSpdNeI one day or another. 5E5Mv79

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

one day or another. TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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one day or another. - Sam 20 Oct - 13:47


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Elle n'aimait pas le mystère Aura, elle n'aimait pas quand les gens dissimulaient leurs intentions, qui ils étaient vraiment. Il était toujours compliqué de percer le voile des doutes, de les dissiper. Pourtant, l'italienne tenait ses capacités en haute estime quand il s’agissait de creuser pour obtenir des informations. Sauf avec Flores. Il était nimbé par le soleil, tout en ayant les ombres qui s'accumulaient derrière son dos. Il jouait avec les rumeurs, cachait parfaitement son jeu. Car la jeune femme, elle savait parfaitement comment faire pour brouiller les pistes. Ne tenait-elle pas secrète son allégeance pour la Nuova, tout comme la récurrence qui l’habitait, pour autant qu’elle existe ? Il n'y avait qu’Augustin qui pouvait confirmer cette partie, que lui qu'elle avait mis dans la confidence. Parce qu’elle avait trahi sa patrie, son sang, sa mafia pour lui. Elle avait prouvé que sa loyauté ne tenait qu'à peu de choses, quand le mensonge et les émotions s'en mêlaient. Elle avait préféré le père de son unique amie, à sa famille, à ceux qui l’avaient éduquée, lui avaient offert une place dans son monde.

C’était ça qu’elle était Aura, une femme qui suivait les ordres, gardait son visage toujours fermé, mais qui pouvait tourner les talons à n’importe qui, n'importe quoi, même une puissante organisation, du jour au lendemain… Et surtout, vous ne saurez jamais d'où viendrait le poignard vous transperçant le corps…

Ténèbres se glissant partout tel un serpent, silencieux, discret, mortel.

« Les deux. » Qu’était-il, qui était-il, que se cachait-il derrière ce sourire trop grand, cette lumière trop resplendissante ? Les pâtes s’enroulèrent autour de la fourchette, et la nourriture fut à nouveau avalée. Une, deux bouchées, alors qu'elle attendait une réponse, qu’elle cherchait des indices. L’esprit s’accrochait à tous les détails, l’esprit réclamait, mais il restait sur sa faim. L’autre savait jouer aussi, l’autre n’aimait pas se dévoiler. Mais à ce petit jeu, Aura se débrouillait. Et perdre n’était pas dans ses habitudes. Juste, pour le coup, elle était nettement plus en retard qu’elle le devrait. Et cela rajoutait une dose de respect envers l’homme. Peu pouvaient se vanter de l’avoir. Et ce n’était même pas un membre de la Nuova…

« J’ai appris à ne jamais me fier aux surnoms señor Flores, petit chat de Delray. » Pause, sourire. « Les apparences sont souvent trompeuses, c’est ce qui permet de surprendre l’adversaire aujourd’hui. » Elle restait étrangement froide, calme la tueuse. Les iris pastels s’accrochaient à la silhouette, alors qu’un soupir quittait ses lèvres. En fait, ce qui était dérangeant, c’est qu’il était bien plus doué qu’elle, et qu’il fallait juste qu’elle se l’avoue. Tout ce qui courait sur lui tendait à le considérer comme un dieu solaire. Cependant, Aura, elle était incapable de s’arrêter à cela. Parce qu’elle voyait son propre reflet, parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser : si elle était parvenue à cacher sa récurrence, ses capacités, ses aptitudes, et même son passé, pourquoi serait-elle la seule à pouvoir le faire ? Le monde jouait sur les faux-semblants et la manipulation. Chaque sourire pouvait cacher un poignard planté dans le dos en quelques secondes.

Ne croire personne, tel devait être la devise d’Arcadia, de la planète.

« Il n’y a pas de mystère. Il n’y a que des gens qui ne savent pas où chercher. » Ou n’ont pas la patience de creuser. A force de chercher, normalement, on finissait toujours par trouver. Mais Flores était une impasse. Une impasse charmante, mais surtout un bug dans le système binaire de la demoiselle. Impossible de le placer dans les petites cases qu’elle avait créées, il glissait de l’une à l’autre avec une facilité déconcertante….

Mais elle finirait bien par découvrir ce qui se cachait sous la chair.

Même si elle se compromettait au passage…

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one day or another. - Sam 20 Oct - 13:49


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I'm gonna get you
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I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....



Les apparences sont trompeuses, ici à Arcadia, on souffle le froid alors que c'est la chaleur qui exalte sous le derme. On sourit alors que c'est la haine qui ronge la carne, on s'amuse alors que dans le dos, y'a un glock de glissé et prêt à être dardé sur n'importe quel front. Arcadia est une grande piste de cirque, les animaux sont là mais cachés aux yeux des hommes. On les pare de bijoux, on les habille de taffetas, on les rend dociles, fragiles, attendrissants. Et lorsque le jaguar entre en piste, ce sont les cris amusés des enfants qui d'abord s'entendent. Et il danse le félin, ondule des hanches, menton haut et regard vibrant. Il s'amuse de cette image de chaton donné par ses maitres et à l'intérieur de sa caboche, il rigole à l'idée que ces silhouettes ne sont rien d'autre que de la chair fraiche offerte sans même voir besoin de chasser. Arcadia est un cirque, Jan est un jaguar. Jan s'amuse, joue, charme et quand les crocs sont sortis, Arcadia devient son territoire de chasse. Oh, les paillettes et les cris sont toujours là, ils sont juste fait de sang et d'effroi.
Les spaghettis sont avalées lentement, Alejandro qui ne peut s'empêcher de lorgner sur le plat de la jeune italienne. Elle se pare de suspens et de mystère, il aime ça le capitano et ne peut s'empêcher de sourire à sa nouvelle remarque. Déjà la pizza est terminée et il a encore faim, comme si le jeu débuté ne faisait que ronger encore un peu plus son estomac.
" Et vous savez où chercher Miss Sciarra ?" Sourcils de arqués, petit con qui s'amuse à se moquer, de l'incapacité de l'italienne a trouver qui grignote sous son derme. Mais lui aussi, il est curieux, trouver quelqu'un à son image, ça l'amuse le second de la Calavera. Les dieux sont parfois trop prévisibles,  ils n'en ont que faire de se cacher, aiment ça, montrer qui ils sont sans se soucier de ce que ça signifie réellement. Retirer le secret et l'attaque sera plus frontale. Savoir que le Dieu de la Mort étreint le coeur d'Alejandro Flores c'est connaitre sa principale faiblesse, savoir comment l'attaquer, être conscient qu'il est le compagnon de route de Buluc Chabtan depuis des millénaires. Et séparer les dieux mayas, c'est comme déclencher une guerre.
Les yeux qui glissent vers la droite et la gauche, pupilles attirées par les couleurs, nez qui se plisse sous les odeurs délicates de parmesan fumé et de sauce arabiatta. Choper la manche d'un serveur, se foutre totalement de l'attente à l'entrée, il est Flores, une fois second, jamais dernier. "Apportez moi la même chose qu'elle. Et rápidamente" Croque mitaine qui suinte des mots balancés à la gueule du pingouin, sourire alors que dans les yeux, c'est la peur qui anime les iris et dévore l'esprit en face. Aura ne peut rien comprendre, ne peut rien voir, mis à part le léger tressaut dans les épaules du serveur qui aussi vite qu'une étoile, file en cuisine pour combler le client."Jouons à un jeu ! " Et il adore ça Jan, ça s'entend dans ses mots, ça se lit sur son visage. Menton calé entre les paumes, coudes sur la table, l'homme de 40ans qui se pare de la moue du gamin."Je vous pose une question pour découvrir qui vous habite, vous répondez par oui ou non et vous faites de même pour moi ?" Ne pas attendre la réponse et débuter le jeu, car Jan est peut-être patient, mais lorsqu'il est question de devinette, il n'arrive pas à calmer le feu qui brûle sa tête. "Est ce que dans cette pièce, il y a un élément qui correspond à votre déesse ?" Plante verte, lumière, joie, plaisir gustatif... Spaghetti. Déesse de la Carbonara, ça lui irait tellement bien à Miss Sciarra.
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Aura Sciarra
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one day or another. - Dim 21 Oct - 0:15


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I'm gonna get you
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I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Ils se jaugeaient, ils se jugeaient. Chaque mot prononcé était examiné, décortiqué, pour en voir les moindres secrets, pour inventer des interprétations. Parfois, il fallait mieux arrêter de penser. Peut-être que Flores pouvait le faire lui, se laisser porter par le flot de la vie, des émotions. Aura, quant à elle, en était incapable. Elle se devait de tout contrôler, de tout savoir. Elle se devait de tout planifier à l’avance, le plan A, comme le B, comme toutes les lettres de l’alphabet jusqu’à Z. Rien ne devait être laissé au hasard. C’était pour cela qu’elle cherchait toujours des missions avec un certain taux de réussite. Si elle n’y parvenait pas, avec tous les moyens à sa disposition, elle refusait tout simplement. Non par peur de mourir, car cela faisait bien longtemps qu’elle avait supprimé son instinct de survie, mais simplement pour son ego, pour sa fierté, pour l’honneur de son clan. Si elle ne pouvait pas y arriver, si elle risquait trop l’échec, elle se rétracterait, ou prendrait encore plus son temps pour mettre un plan en place. Un tel caractère avait ses avantages, mais aussi beaucoup d’inconvénients. Certainement que Flores serait bien meilleur qu’elle au cœur d’une bataille…

Elle continuait de manger, calmement, lentement, là où son vis-à-vis engloutissait la nourriture par énorme bouchée. Oh, elle ne jugeait pas à ce sujet Aura, n’avait pas que cela à faire. Cependant, elle notait cette singularité dans un coin de son esprit, au cas où cela soit d’une quelconque utilité dans sa soif de recherche… « Je sais toujours où chercher. » Prétentieux pour les uns, réalité pour les autres. Elle ne mentait pas Aura, elle avait les connaissances nécessaires. Sauf qu’aujourd’hui, elle se heurtait à un mur bien plus épais qu’elle ne l’aurait imaginé. Il lui faudrait du temps, pour trouver la faille, pour faire exploser les parois entourant Flores. Mais elle y arriverait, puisque jusqu’ici, jamais elle n’avait échoué. Et ce n’était pas un mexicain qui serait le premier sur la liste.

Elle n’eut pas le temps de reprendre que l’autre interpellait un serveur, l’arrêtait d’un geste, qu’importait le nombre d’hommes et de femmes attendant leur repas. Quelques mots, un battement de cœur supplémentaire, et le pauvre gamin partit en courant, fuite réclamée par son inconscient. Ou alors il était particulièrement zélé ? Aura ne connaissait pas bien les personnes travaillant ici, n’y venant que très rarement à vrai dire. Alors, elle classa la réaction dans un coin de son esprit, n’y porta guère attention. Puis, les rumeurs autour du capitano étaient des plus violentes pour certaines… peut-être était-ce sa réputation qui avait fait agir l’autre ainsi. Qu’importait. Même si elle s’en mordrait les doigts, le jour où la vérité éclaterait…

Le premier plat fut fini, alors qu’une pizza arrivait pour elle aussi. Voir Flores manger autant lui avait ouvert son propre appétit, aussi étonnant que cela puisse paraître. Les couverts furent récupérés, sublime couteau pouvant trancher aussi la pâte que la chair… « Jouons ? » Ce fut le seul mot qu’elle eut le temps de placer, avant que le mexicain ne s’emballe. Les jeux, elle n’avait pas l’habitude Aura, à part les échecs. Elle n’avait pas été éduquée dans ce genre de culture, gamine plus habituée à égorger qu’à prendre du bon temps. Alors, elle l’écouta juste, accepta de se mêler au jeu. Un élément qui correspondait à sa déesse ? Vu le nombre d’attributions et de noms qu’on lui avait collé à la peau, à Hécate… « Oui. » La voix était claire, forte, posée. Elle ne mentait pas. Même si dans tous les cas, il ne verrait pas de différences. Là, il y avait les ombres qui dansaient, la lune qu’ils percevaient, les portes, les clefs… Déesse aux multiples visages, rendant l’identification d’autant plus compliquée.

« Y a-t-il l’attribut principal de votre dieu ici ? » Elle connaissait les mythologies Aura, s’était obligée à se renseigner. D’abord sur elle-même, sur celle qu’elle avait accueilli en son sein. Puis un peu sur les autres, de manière à en savoir un minimum, même si au vu du nombre de Dieux, elle ne connaîtra jamais les attributs de chacun par cœur… Il fallait y aller pas par pas, avant d’en venir aux choses sérieuses.

Nouvelle bouchée, alors que le serveur revenait, avec un nouveau plat pour Flores. De son côté, l’italienne n’avait pas lâché sa cible du regard. Ce n’était guère le moment de se disperser…

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one day or another. - Lun 22 Oct - 23:39


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
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I'm gonna get you, get you
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....



Le oui est direct, franc, sans une quelconque recherche. Il aime cette façon de lui répondre, Miss Sciarra ne s’ennuyant pas avec les belles paroles et la poésie, ne prend pas de détour et ne laisse pas de répit. Jan qui sourit, se disant que l’idée de la déesse de la carbonara n’est peut-être pas si stupide. Les prunelles qui vrillent à droite et à gauche, déceler quelques preuves ici et là. Plantes vertes, aquarium, aliments, ferrailles, lumière, ombre, tissu, tout et rien pour le capitano mais bien assez pour lui prouver qu’Aura était aussi joueuse que lui. Peut-être que son visage était fermé et sa voix glaciale, mais dans le coeur, y’a comme une petite pépite qui scintille. Celle qui ronge le myocarde jusqu’à ce qu’elle soit nourrie. Aura a faim de réponse autant qu’Alejandro se délecte de la chasse.
Échange de questions, l’italienne qui rentre sur la piste et pose sa patte avec finesse. L’attribut d’Ah Puch, peu le connaisse. Être un Dieu Maya permet de garder beaucoup de mystères, car mis à part les histoires de famille, ce n’est ni sur Wikipédia ni dans les bibliothèques qu’on trouve des informations sur leurs vies. Même le principal intéressé a pris des années à savoir ce que sa divinité représentait réellement, quel roi il était, quel monde il gouvernait. Alors, quand la question arrive sur la table, Alejandro ne peut s’empêcher de s’adosser à sa chaise, fier comme un paon à l’idée de perdre un peu plus la jolie ritale.
Assiette qui débarque, faim qui gronde et dévore la réponse qui était sur le point d’être donnée. Hybris plus fort que tout quand la fatigue embrase le crâne du capitano. La fourchette est attrapée et les premières pâtes englouties en une bouchée puis avalées sans mâcher.  «Il est même devant vos yeux…» Petite clochette dorée accrochée à une chaine en or, héritage familial, qui tinte dès que Flores débarque quelque part. Prévenir qu’elle arrive, qu’elle est là, pas loin, la Mort qui apprécie jouer avec la panique de ses proies. Clochette qui est aussi le symbole de son appartenance à une famille, à un dieu, esclave qui répond toujours présent quand on l’appelle sur le champ de bataille. Le menton est relevé, collier apparent, brillant sur la peau marbrée. Oh Jan, tu lui montres avec impertinence, cet attribut qui est à la fois animal, lumineux et dérangeant. Et alors que le sourire apparait encore sur son visage, le capitano reprend sa fourchette et continue de se crever la panse. Faim qui gronde, encore et encore, qui rugit, qui dévore tout, des boyaux à l’énergie, du coeur à l’esprit.

Assiette quasie vide, il a du mal à lâcher le couvert Alejandro, mais préfère se garder la fin pour tout à l’heure. Enfin, s’il arrive à résister aux pâtes qui lui font de l’oeil. Petites charmeuses qu’il pense.  « Alors…Il y a beaucoup de choses dans ce restau’…» L’index qui tapote nonchalamment sur la lippe, les yeux qui cherchent quoi demander pour avancer dans le raisonnement. Aura est une tueuse, la réputation qu’il lui connait le capitano , dépasse de loin sa bouille de gamine. Mais lui est l’exemple typique qu’on ne peut se fier à la carcasse abritant le divin. Les paradoxes, ça existe partout, même chez les récurrences..  « Palpable ?…. Le trait principal de votre déesse je veux dire…. » Et faire preuve d’un éclat d’intelligence qui surprendrait beaucoup de gens à la Calavera. Second qui a sa propre logique, dont l’esprit a été englué par les dires d’un père et la doctrine d’une famille, c’est avec sa propre lumière qu’il, lentement, réussit à voir ce que les autres sont incapable de dénicher. Et comment mieux éliminer la majorité des éléments de ce restaurant quand les classant entre ce qu’il peut toucher le Capitano et ce qu’il ne peut attraper ?
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

one day or another. 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

one day or another. SSpdNeI one day or another. 5E5Mv79

one day or another. 181221100909461671

she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

one day or another. TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

one day or another. 181020070224358962
mimitueuse
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one day or another. - Mer 24 Oct - 21:50


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Rire, manipuler, ignorer les signaux d’alertes qui se déclenchaient pourtant dans l’esprit sur-entraîné de la gamine. Aujourd’hui, elle fermerait les paupières, elle ferait taire toutes les petites voix, les morts qui venaient murmurer dans le creux de l’oreille. Ils parlaient beaucoup, malgré leur essence éthérée. Et ce serait peut-être ça qui l’aiderait aussi, à découvrir ce qui se cachait sous la chair. Les fantômes étaient une source non négligeable d'informations, ceux restants accrochés à cette Terre ayant une vengeance à formater dans la plupart des cas, ou des regrets si forts… Et Aura s'en servait. Elle usait de quelques mots pour que la situation tourne à son avantage, pour que les informations tombent dans le creux de sa paume, pour une quelconque promesse en échange. Ça aurait pu être amusant, si le désespoir n’étreignait pas les âmes. Le malheur des uns ne faisait pas toujours le bonheur des autres… Sauf qu'aujourd'hui, Aura ignorerait les émotions qu'on lui transmettrait. Tout pour son but. Et le capitano avait certainement déjà tué. Alors, si une de ses victimes arrivait par hasard jusqu’à elle, peut-être que les événements contés l'éclairerait… Elle l’espérait. Parce que c’était agaçant de patauger.

Devant ses yeux ? Il lui fallut un temps à la gamine, avant de comprend qu’Il ne montrait pas sa pomme d'Adam, mais une clochette en tant que collier. C’était… Particulier. « Vous êtes une vache ? » Question réelle. Il pouvait très bien être la réincarnation d’un dieu ayant une forme de vache. Les Egyptiens avaient beaucoup de dieux en lien avec les animaux, comme les hindous. Alors finalement, pourquoi pas les mayas ? Il était vrai que la religion, à cette époque, c’était principalement du bouche-à-oreille. Très peu d’écrits avaient survécu, alors, elle faisait avec ce qu’elle avait sous la main : pas grand-chose. « Ce n’est pas un peu bruyant ? » Evidemment, elle, elle n’était qu’une ombre parmi tant d’autres. Elle préférait la discrétion. Sauf quand elle était certainement de tuer. Là, le bruit n’avait plus aucune importance. Au contraire, ça cristallisait la peur, quand la victime n’avait plus aucune possibilité de s’en sortir, et qu’elle savait que la mort arrivait sur ses pas… Faisait-il la même chose ? Ou était-il trop solaire pour cela ?

Sa réflexion la faisait sourire. Il y avait bien trop d’éléments ici aussi, à lui d’en éliminer au fur et à mesure. Sauf qu’Hécate, elle avait tellement d’attributs, elle était une déesse chtonienne reliée à tellement de mondes, tellement d’éléments…

Une bouchée de sa pizza, pour laisser une raison au silence de s’étirer. Puis stopper la réflexion d’un homme, ce n’était pas son genre. Aura, elle aimait découvrir la logique, le raisonnement derrière les pensées de l’autre. Pour mieux l’appréhender. Pour mieux le manipuler. Pour mieux avancer ses propres pions. C’était ce qui faisait d’elle une excellente espionne, d’être capable de supprimer son ego, sa fierté, et de chercher à comprendre l’autre. Après, pour l’empathie, on repassera quand même. Juste le cerveau.

Et la question tomba. L’italienne continua de manger, pas perturbée pour un sou. Même s’il se rapprochait, lentement mais sûrement… Elle essuya du bout de sa serviette une tâche de sauce tomate sur la commissure de ses lèvres, bonnes manières héritées d’un Don bien trop rigide envers l’orpheline qu’elle était… « Ca peut l’être. » La lune était palpable. Les ombres aussi, quand Aura les rameutait, réclamait leur attention. « Mais je doute que vous parvenez à toucher cela. » Le sourire était poli, l’indice lâché. C’était palpable, c’était tangible, en partie. Comme l’eau. Sauf que pour les ombres, il était nécessaire d’avoir l’action de son don, à la gamine. Mais ça, Flores n’était pas supposé le savoir. Et elle n’avait pas menti Aura. Lui n’arrivera pas à le toucher, le principal trait de sa déesse…

« Dieu solaire ? » Histoire d’écarter dès maintenant cette hypothèse qui collait à sa matière grise. Dit de manière aussi directe, elle pourrait l’étonner, l’intriguer. Et si elle avait visé juste… Ca l’emmerderait. Clairement.

Parce que ce serait trop facile. Et ça gâcherait tout le jeu, la petite flamme dans le cœur de la tueuse…

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one day or another. - Ven 26 Oct - 8:22


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Une vache. S’il n’avait pas été Alejandro, l’insulte l’aurait agacé et fait sortir de ses gonds. Mais si la moindre remarque le blessait dans son estime, il n’y aurait déjà plus de Flores dans ce monde.  Tafiole, tapette, connard, fils de, il en avait connu des remarques acerbes et moqueuses. Et comme les pasta dans un oesophage, ça coulait sur lui sans jamais le toucher plus que ça. Car à l’instant même où on connaissait son identité, son dieu, sa mafia, à cette seconde précise, on la fermait et on reculait. Et souvent, ces personnes, elles s’en mordaient les doigts, incapables de revenir en arrière, incapable de bouger pour le fuir. C’était ça qui était drôle, on se pensait plus fort que Flores sur son propre territoire, car il a ce sourire et cette silhouette de gamin. Qu’il a ce regard pétillant et cette verbe insolente. Mais Jan n’a jamais été un enfant, Jan a toujours eu la mort qui frappait au fond de sa carcasse, attendant simplement l’instant où elle pourrait mordre.  « Une vache… no. Ou une très jolie vache. » Toujours cette effronterie sur le visage, alors que les doigts agrippent rapidement la clochette qui tinte.  « »Et c’est ça qui est amusant Miss Sciara, ça fait du bruit et… Quand on me connait, on sait q’c’est moi qui arrive, quand on ne me connait pas… On apprend vite que c’est moi qui arrive. » Petit joueur incapable de s’arrêter, qui fait de chacun de ses pas, des notes endiablées. Que tu aimes ça , Jan, être dans la tête des gens et y faire naitre la peur par ta simple présence. Flores est violent, Flores aime le sang, Flores a la gueule d’un enfant. Comment craindre un tel homme qui a une clochette au cou et un sourire digne d’Hollywood ?

Elle mange bien Aura, et ça, il aime le capitano. Voir des gamines s’affamer, le ventre creusé et les joues pâles, ça l’agace au plus haut point. Il est le premier à finir les assiettes mais aussi le premier à en refoutre une couche dans celles des chicas de Delray qui, pour correspondre à un archétype de beauté, s’affame. Ça l’énerve, lui qui n’a pas le choix de dévorer comme un monstre, de voir certains s’y contraindre. Les réponses d’Aura qui suivent lui font plisser du nez. Il peut toucher mais pas sûr qu’il y arrive… Donc quelque chose de trop haut, trop loin, trop grand, trop chaud… Les feux de la cuisine? Déesse du Foyer ? Non, Aura est peut-être comme lui, une vraie machine à tuer, mais sa froideur est trop présente pour qu’en son coeur, il y ait une déesse de la chaleur.
La tête qui réfléchit, les mains qui attrapent la fourchette, la seconde demande tombe alors que les dernières pâtes sont dévorées. Ah Puch commence à se calmer, le ventre est presque tendu à force de gorger l’estomac de nourriture. Jan a tout le le temps faim, mais ça ne signifie pas que son corps est un puit sans fond. Lui aussi a besoin de digérer. Et même si c’est beaucoup plus rapide que la plupart des gens, Flores adore cette sensation, d’avoir le ventre presque rebondi, les abdominaux saillants sous tout ce qu’il a dévoré.

Dieu solaire, un point pour les Grecs !  Lui mentir ou lui dire la vérité ? Ah Puch murmure de se foutre de sa tronche, de continuer. Mais Jan n’est pas un menteur, il n’aime pas ça, lui, il aime jouer.  « L’humain, oui…. tête qui dodeline de droite à gauche, lumière qui éclabousse sur son visage tant il brille, le capitano. … le Dieu pas vraiment. Mais pour vous donner un indice, il est associé au Sud. » Très au sud, là où le feu brûle et dévore la moindre particule. Il ne ment pas Jan, il a apprit tout ça par coeur, Dieu aux multiples connexions, roi d’un monde qui n’a rien à envier à celui de son homologue, Hades.  « Et interdit d’utiliser Google hein ! Alors récapitulons, je peux trouver la caractéristique principale de votre déesse dans ce restaurant. Elle peut être palpable mais je ne suis surement pas capable de la toucher… Je peux éliminer tout ce qui est en rapport avec la bouffe dans ce cas là… » Réflexion balancée tout haut, sourire presque déçu sur la mine du capitano. « Donc c’est soit quelque chose de trop chaud soit… qui peut me filer entre les mains, soit de trop loin… Et vu comment vous êtes … » Hésiter sur le terme à utiliser, il n’est pas là pour l’insulter.  «...fraiche.» Froide.  « Je pense qu’on peut abandonner le feu. Ou alors vous êtes une superbe actrice et je vous invite au prochain restaurant pour vous féliciter !  » Car il y en aura un autre, de restaurant,, il l’aime bien, la Sciarra, ça lui change des ritals qui refusent de jouer le jeu sans sortir leur flingue.  « J’allais vous demander une petite démonstration de vos… capacités divines pour me mettre l’eau à la bouche mais…. Ce serait trop demandé. Vous les italiens, vous êtes tellement fermés qu’il faut éviter de trop montrer à ses p’tits copains, no Soleil qui se réveille, le jeu dans chaque mot,  Jan qui s’en fout de devoir montrer en retour ses lames si elle le demande Aura.  C’est sa fierté, c’est ce qu’il est, un toucher létal qu’il a appris à maitriser et qui en fonction des situations, arrache des cris de douleurs ou des soupirs de jouissance. Histoire de la perdre un peu plus la Miss Sciara, histoire de se foutre lui-même un peu plus dans la panade. « Et ne me dites pas qu’on n’est pas copains, partager autant de bouffe, ça créé des liens. »
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mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2661
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : one day or another. Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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one day or another. - Lun 29 Oct - 0:10


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Il y avait toujours quelque chose d’étrange, à se poser ainsi à une table pour discuter autour d’un repas. Aura, elle était du genre solitaire, du style à manger devant un livre, ou un documentaire, quand ce n’était pas une feuille de papier sur laquelle des plans s’écrivaient. Elle passait bien trop de temps à réfléchir l’italienne, à établir mille plans pour une seule et même mission. Cependant, c’était ce qui faisait son efficacité ensuite, sur le terrain. Elle était capable de prévoir certaines ficelles, comme si elle voyait le futur diront certains. La réalité, c’était qu’on l’avait éduquée ainsi. La moindre erreur menait à la mort. C’était pour cela que nombre de tueurs envoyaient à ses trousses étaient morts, que des héritiers avaient péri. Ils avaient fait une erreur, ils avaient oublié qu’il était si facile de passer à côté d’un détail. Et souvent, c’était ce qui les menait à la mort. Alors, Aura, elle s’était toujours dit que jamais elle ne se ferait avoir. Elle prévoirait au maximum, se mettrait dans la tête des autres, jouerait tous les rôles pour offrir une vision d’ensemble sur une mission. Certains pensaient cela impossible. Mais quand on naissait dans une mafia, quand on abritait une déesse aussi polyvalente que celle en son sein, et quand on vivait pour un Don, tout devait être possible.

« Je n’ai jamais dit qu’il s’agissait d’une laide vache. Celles de mon pays sont réputées pour leur beauté. » Selon les critères vachesques. Autant dire que la tueuse s’en moquait pas mal quant à elle, ne savait pas réellement quels étaient ces fameux critères. « Vous devez avoir particulièrement foi en vos capacités alors. » S’il n’était guère effrayé de se montrer ainsi, il devait en avoir des offensifs, évidemment. Ou alors il n’avait peur de rien. A croire qu’Arcadia était peuplée d’êtres sans instinct de survie. Mais c’était tout à fait normal. C’était les autres, ceux souhaitant vivre à tout prix, qui s’étaient perdus en cours de route…

Au moins, ce fut le silence qui répondit à ses propos. Jeter un froid, c’était sa spécialité. La discrétion en étendard, Hécate devait bien se sentir dans le cœur de celle que s’était faite maîtresse des ombres et de l’espionnage. Là était la principale différence entre Flores et Aura. L’un masquait son dieu en ayant un comportement solaire et agréable, l’autre en ne pipant mot. Pour autant, ils parvenaient tous deux à leurs fins, comme le prouvait la discussion actuelle.

Flores, il aimait jouer, se paraît de mystères tout autant que sa comparse. Et ça n’aidait guère Aura à se décider sur l’identité de la déité… « Pas vraiment solaire ? Vous cachez bien mieux votre jeu que moi alors. » Demi-compliment de sa part, quand bien même l’agacement finirait par être perceptible. Ne pas savoir, pour quelqu’un préparant chacune de ses interventions, chacun de ses plans dans le moindre détail, c’était un comble. Ca ajoutait une inconnue à l’équation, et ce n’était guère agréable.  « Ce genre d’informations ne doit pas être trouvable en ligne, sinon, tout le monde aurait découvert votre secret. » Parce qu’elle assumait que tout le monde était comme elle. Sauf que ce n’était pas le cas, mais elle était incapable de s’en rendre compte, qu’elle n’était pas normale. « Et en effet, la nourriture peut être écartée. Même si déesse des pizzas, ça aurait pu claquer sur mon CV » Douce ironie qui se glissait sur ses lèvres. Et il continua, parlant bien plus qu’il ne l’avait fait depuis le début de la conversation. Elle ne le coupa plus, jusqu’à ce que l’invitation tombe, déguisée. Amusant…  « J’accepte volontiers un autre restaurant, que mes talents d’actrice soient réels ou non. » Pause. « Sinon, apathique, antipathique, sociopathe, ça correspond plus que fraîche. » Comment ça, elle s’en foutait ? Les insultes, ça glissait sur elle. D’autant plus que cela était vrai dans le cas présent. Elle était froide Aura, elle était gelée même. Elle avait enfermé la chaleur derrière le béton armé de son cœur. Pour ne pas souffrir. Pour ne plus souffrir.

Quant au reste, elle ne rebondit pas dessus. C’était à la fois trop loin, et qui peut filer entre ses doigts. Mais il n’avait pas posé de questions, simplement des hypothèses. Alors, Aura ne le reprit pas, le laissa réfléchir. C’était lui qui avait lancé le jeu après tout, non ?

Montrer son pouvoir ? Y’avait qu’un sourcil qui s’arquait, alors qu’un nouveau morceau de pizza était bouffé. Bien. Ce devait être possible, de masquer la réalité de son don pour l’embrouiller. Ce qu’elle fit. Manipuler les ombres, c’était bien, mais l’entraînement pouvait permettre bien plus. Comme bouger des objets relativement petits grâce à leur ombre. Fausse télékinésie, elle nécessitait quand même une énergie bien supérieure à celle qu’elle usait d’habitude.

Ombre se mouvant sur la table, récupérant les ténèbres sous l’assiette. En quelques secondes, celle-ci se déplaça, tenant désormais en équilibre au bout de la table. Et dans la foulée, tout redevint de marbre. Manipulation éphémère, qui ne sera jamais utilisée en combat. Normalement, à part stopper un humain en mouvement en bloquant son ombre – et celui-ci peut se dégager s’il est trop puissant – il lui était impossible de trop user de cette particularité. « Qu’en dites-vous ? » Léger sourire sur le bord des lèvres. « Et vous, qu’êtes-vous capable de faire ? » Pouvoir offensif ou défensif ? La question se posait réellement.

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one day or another. - Mar 30 Oct - 15:04


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Déesse des pizza. Elle a de l’humour la Sciarra, visiblement le même que le capitano. Il imagine déjà ses dons, des mains qui chauffent pour faire fondre la mozzarella ou une facilité déconcertante à faire tourner la pâte à pizza. Il y prendrait goût, le second de la Calavera, a de tels pouvoirs.  Il ne sait même pas si de tels dieux existent, même si, après quelques lectures dans les Codex de son panthéon, il a appris qu’un Dieu du Maïs avait vécu parmi les hommes. Pop corn gratuit garanti !
L’invitation au restaurant acceptée, Alejandro ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire sur la liste des adjectifs qu’on murmure derrière le dos de la ritale. Plus ils discutent, plus elle grimpe dans son estime l’italienne. Totalement consciente de ce qu’on dit sur elle, de ce qu’elle créé au sein des coeurs, antipathie qui suinte par tous les pores, à l’opposé de ce que le capitano créé chez les autres. Opposés qui s’attirent, lumière dans les ténèbres, c’est comme un éternel recommencement, le vassal qui crépite bien plus auprès de ceux qui le complètent. Puis le silence qui remplace la voix, un bout de pizza dévoré d’un côté, une énième fourchette avalée de l’autre. Et attendre, comme un gosse à son anniversaire, quand le cadeau est devant mais qu’on lui interdit d’y toucher. Alejandro veut savoir, ce que la jolie Aura fait. Il veut connaitre ce qui étreint son coeur, voir la magie déborder de ses pores, dérober les indices qui vont suinter de cet éclat divin. Les pupilles lui dévorent la rétine, comme un chat sur le point de bondir sur la souris. Et lorsque l’assiette tremblote à côté de lui, lorsqu’elle commence à bouger lentement pour glisser au bout de la table, le capitano a les lèvres qui s’ouvrent légèrement, un « oh » de surprise silencieux mais bien présent. Pas surpris par l’action en elle-même mais plus… Par la difficulté qu’elle semble lui demander, à la rivale. Télékinésie ? Possible mais… Il n’y croit pas. Le couvert est trop lent, ça se sent, que la maitrise est difficile. Mais en tout cas, elle sait bouger des choses la Sciarra. Avec l’air ? Il n’a pas senti de brise Alejandro, ni même un souffle. Mais il continue de chercher, petite caboche qui cogite plus vite qu’on imagine. Et avec pratiquement 35ans de connaissances divines dans le crâne, il en connait, un rayon sur les dons. « C’est…. Intéressant.» Mais ce qui entoure la démonstration l’est encore plus. Le petit sourire sur les lèvres d’Aura, c’est une autre preuve. Car à part pour se moquer, ses lèvres ne se sont jamais étirées. Elle s’amuse de lui. Dommage pour l’italienne, le mexicain a lui aussi, le goût du jeu et des bêtises.

La demande renvoyée comme une balle de ping pong, c’est à son tour de perdre encore un peu plus Aura dans ses élucubrations sur le rang animal. L’assiette est attrapée et remise au centre, histoire de ne pas plus se faire remarquer par le bruit d’une vaisselle brisée. Nappe relevée d’un coup de main, dévoilant une table en bois massif, un coup d’oeil est jeté à droite et à gauche pour éviter quelques regards indiscret. Sourire du pretty boy de la Calavera sur la tronche, Jan dépose sa paume sur la surface de la table. Les phalanges se plient, les yeux se relèvent, s’ancrent dans ceux de la divine et le crissement des griffes invisibles sur le bois remplace le silence. La main glisse en arrière, lente, alors que sur la surface, un sillon d’un centimètre et demi de profondeur se forme sous la pulpe des doigts qui ont pourtant l’air humains. Et les prunelles sombres qui ne lâchent pas des yeux le visage d’Aura et la main qui continue de reculer, encore et encore, griffant des cinq doigts la table sans s’arrêter. Et arriver au rebord, empreintes animales qui abandonnent la surface.  « Promis, je payerais les réparations. ». Visage du chaton et griffes de guépard, la nappe est remise à sa place et les crocs terminent l’assiette de pâtes.  « On continue les devinettes ou on… passe à un niveau supérieur Miss Sciarra ? Ne vous foutez pas de moi, je sais parfaitement que cette assiette qui bouge… ce n’est pas réellement votre don. » La fourchette est déposée à côté, les coudes posés allègrement sur la table, menton posé sur les paumes.  « Tout comme moi je ne suis pas menuisier. »
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Aura Sciarra
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one day or another. - Dim 11 Nov - 20:40


AURA & ALEJANDRO

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....


Elle avait été trop lente dans son exécution. Elle l’avait perçu, elle l’avait senti à la perle de sueur le long de sa nuque. Il lui faudrait s’entraîner à l’avenir, pour rendre le tout plus fluide. En fait, face à quelqu’un un peu plus stupide, tout serait passé comme sur des roulettes. Mais avec la réputation qui collait au capitano, ça ne fonctionnait pas. Les pupilles qui s’accrochaient aux siennes le prouvaient, mais elle resta dans son histoire, dans son rôle. Elle avait tenu sa parole, en répondant à la demande de Flores, alors même qu’il ne s’agit pas d’une question fermée. Donc en réalité, elle avait été au-delà du jeu, avait accepté de se mettre dans une position délicate tout ça pour… Pour quoi d’ailleurs ? Elle n’avait rien à prouver à l’homme, s’en moquait comme l’an 2000, et surtout, n’avait aucun compte à lui rendre. Certes, elle avait accepté un second restaurant, payé par lui, mais ils ne se reverraient que peu à l’avenir, une fois de temps à autre, pour les relations inter-mafieuses ? Alors, Aura n’avait aucune raison de se glisser dans le jeu, et pourtant, elle s’y enfonçait, petit à petit. Parce que c’était amusant. Parce que ça la faisait quitter son rôle habituel de tueuse et d’espionne. Aujourd’hui, il n’y avait pas de finalité à sa discussion. Derrière, elle n’aurait pas à le tuer, à lui trancher la gorge ou lui soutirer des informations. Non, il n’y avait rien de tout cela. Et c’était peut-être ce qui la poussait à continuer, la nouveauté…

Les doigts se croisèrent sur ses genoux, les pupilles s’illuminèrent, quand Flores prit la décision de s’y mettre aussi. La nappe fut relevée, un coin dévoilant le bois massif de la table. Pourquoi elle ne le sentait-elle pas ? Elle espérait réellement que la table s’en sortirait. Ou que ça ne retomberait pas sur elle, quand même.

Les iris restaient dans celles de l’autre, s’accrochèrent à son sourire emmerdant. Du coin de l’œil, elle perçut les griffes, les doigts s’enfoncer dans le bois. Impossible fut sa première réaction, quelque part dans son esprit. Un humain ne pouvait pas faire une telle chose. Un dieu non plus. Les doigts ne pouvaient pas détruire un tel matériau, ne pouvaient s’enfoncer de la sorte. Alors, elle chercha ce qui pouvait y avoir derrière. « C’est intéressant aussi. » Les dents mordillèrent l’intérieur de la joue. « Des griffes ? » Ca semblait si facile. Après le soleil, un animal ? Ca l’emmerdait Aura, car elle sentait qu’elle était menée en bateau. L’italienne n’avait pas été la préférée du vieux Don dans sa mafia pour rien. Imperturbable, excellente espionne capable de soutirer nombre d’informations aux ennemis… Tout en cachant ce qu’elle était vraiment. Et si l’instinct de survie était aux abonnés absents depuis des lustres, ses entrailles restaient à l’affût pour le reste. Notamment quand on lui mentait. Après, il s’agissait plus d’un grattement intempestif sous le derme, murmurant de porter un peu plus son attention sur ce qui se passait en face. Flores l’avait aussi cet instinct, au vu des mots qu’il prononça. « Pourtant, c’est bien mon don. Ou une partie de ce qu’il peut faire. » Sourire, calme s’accrochant à la carne, bien décidée à pointer les incohérences dans le discours de l’autre.

« Vous m’avez demandé une démonstration, et non pas de vous dévoiler ce que mon pouvoir peut faire de plus brut. » Le menton se posa à son tour sur sa paume, alors que le coude trouva sa place sur la table en bois. Pas des plus agréables ou confortables il fallait le dire, mais elle s’en moquait.  « Mais je peux me soumettre à une nouvelle demande en ce sens si vous le souhaitez. » Pause. « Ce sera juste un poil plus… Déstabilisant. » Elle pouvait le tuer, en jouant avec les ombres. Elle pouvait l’étouffer en l’enveloppant des ténèbres, sans aucune pitié. C’était un peu sa marque de fabrique à Aura, mais aucun n’avait survécu pour l’évoquer, à part un ou deux tueurs envoyés par la firme italienne. Le rapport soulignait englouti par les ombres et peut-être était-ce cela la puissance d’une récurrence. Elle avait passé un an, deux ans à s’entraîner jour et nuit avec Augustin à ses seize ans. Et ensuite… Elle avait continué. Car c’était vivre ou mourir, et peut-être avait-elle encore envie de tenir debout… « Et je n’ai pas forcément envie d’avoir la Calavera sur le dos pour avoir malencontreusement blessé ou tué quelqu’un qui était important. » Ce serait dommage. Et ce serait foncièrement très chiant.

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one day or another. - Lun 19 Nov - 22:07


AURA & ALEJANDRO

One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


L’envie de savoir, de comprendre, de connaitre le secret de la Sciarra est plus grande que l’appétit ce soir. Le capitano sait qu’elle lui cache quelque chose de plus puissant qu’une simple télékinésie, il a envie de tout entendre de ce qu’elle a lui dire. Qu’importe le danger, qu’importe l’avis des siens, ce soir, l’hériter n’est qu’un homme dont la curiosité est piquée au vif, un dieu prêt à tout pour disséquer son dessert italien. Car c’est bien ce qu’elle sera Aura, un tiramisu servi dans une jolie assiette, des lames en guise de couverts, un esprit affuté servant de mâchoire. Il a envie de croquer dans sa jolie carne le dieu de la mort, de déchiqueter sa jolie peau et d’en faire des oripeaux. Savoir ce qui se cache en dessous de son habit de chair, voilà ce qui l’intéresse le maya. Alors que l’homme, lui, il veut comprendre ce qui se trame derrière ces yeux sombres dont il a l’impression d’être le reflet. La même bouille enfantine, les mêmes joueurs rosies, Sciarra et Flores ont le visage de deux chérubins lancés en pleine guerre. Et on sait ce que font les enfants dans les rangs de toutes armées… Ils servent d’appâts avant de croquer là où personne ne peut les imaginer.
Alors quand la ritale lui propose une démonstration plus… réaliste, le second de la mafia mexicaine ne peut s’empêcher de trépigner sur sa chaise. C’est son coeur qui bourdonne plus fort, son sang qui circule plus vite et sa curiosité qui lui picore l’échine comme un moineau affamé. Mais à l’évocation de la Calavera, Alejandro roule des yeux, attitude puérile et si évocatrice du gosse de delray.  « Important, important… Un capitano ça se remplace Sciarra… Une chance pour vous de me faire hurler… Non.» Sourcil arqué, passer du gamin à l’homme capable de tout pour aller jusqu’au bout du jeu. Qu’importe les cicatrices et la douleurs, qu’importe le danger, on ne provoque pas Alejandro Flores sans terminer ce qui a été commencé.
D’un bond, Flores sur ses deux pieds, la mine enjouée et les doigts cherchant quelques billet pour payer le diner.  « Sinon, ce que j’peux proposer… » 5$, 15$, 40$, 50$…. Ça devrait le faire.  «…. On peut se servir d’autres corps que les nôtres… » les yeux qui voguent de droite à gauche à la recherche du serveur, il est totalement conscient qu’il propose d’aller torturer des inconnus au profit de la science. Jan dont les principes d’humanité sont totalement biaisés par des années d’éducation faite aux poings et aux flingues.  « J’ui sûr qu’on peut facilement trouver une ou deux racailles dans le quartier qui mériteraient une petite correction. » Et planter ses prunelles sombres dans celle de Sciarra, un sourire lumineux comme un réverbère, prêt à en découdre avec la capo de la mafia italienne. Jan dont le visage n’a jamais été aussi joyeux et la mine aussi délicate, comme un chaton à qui on ne pourrait refuser de jouer avec une pelote de laine tant il a l’air heureux de la tournicoter entre ses coussinets.
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mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2661
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : one day or another. Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : one day or another. 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

one day or another. 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

one day or another. SSpdNeI one day or another. 5E5Mv79

one day or another. 181221100909461671

she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

one day or another. TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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one day or another. - Ven 30 Nov - 13:01


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One way or another, I'm gonna find you
I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Elle détaillait le visage de Flores, alors que la vérité se mêlait avec le mensonge au fur et à mesure que la soirée avançait. Elle était persuadée que son repas se résumerait à récupérer sa nourriture, s’enfermer chez elle, et regarder les informations sur un écran de télé dans un appartement bien trop grand pour la solitaire qu’elle était. Qui avait besoin de dix chambres et d’un nombre quasiment équivalent de salles de bain ? Personne, encore moins elle qui vivait seule entre les quatre murs de ce lieu. C’était juste… Pour se sentir mieux. Pour utiliser certaines pièces à des fins un peu moins légales. Que ce soit pour la torture, pour séquestrer, ou juste pour dédier certaines d’entre elles à des traques ou des affaires particulières. En fait, elle faisait comme les flics dans certaines séries policières, en tapissant les murs de tous les indices, toutes les informations qu’elle récoltait pour faire les liens entre les affaires, ou trouver de quoi faire tomber ses adversaires. Un jeu de puzzle auquel elle excellait. Ce n’était pour rien que Julius lui avait proposé un partenariat, elle avait appris qu’il n’était pas du genre à le faire avec n’importe qui, monsieur parfait. Les deux avocats de la Nuova travaillant ensemble, c’était assez rare pour le souligner.

Et sa soirée, elle ne s’était pas passée comme désirée. Il y avait eu la Calavera pour s’en mêler, pour tout faire capoter. En voulait-elle à Flores ? Pas forcément. Il était intéressé de tomber sur un homme tout aussi enveloppé de mystères par hasard. Le mexicain était son pendant masculin, à n’en pas douter. Les rumeurs couraient sur leurs comptes, sans jamais s’arrêter. Elles se cumulaient, se contredisaient même parfois. Mais personne n’avait jamais réussi à voir outre, ou à arracher la vérité. C’était ce qui les rendait dangereux, au-delà de leurs pouvoirs, l’ignorance qui s’agglutinait à chacun de leurs pas. Grâce à cela, ils étaient sous-estimés, considérés comme inutiles, peu dangereux. Sauf qu’on n’atteignait pas leur rang en restant les bras croisés dans un coin. Ils avaient fait leurs preuves mais il fallait croire que peu de mafieux étaient capables d’utiliser leur cerveau pour réfléchir… Ou, pour Aura, ils ne cherchaient surtout pas assez. « Ca se remplace, quand ça n’a pas la place qu’on vous attribue Flores… » Là était la grande différence entre lui et elle. Il était au-dessus, quoi qu’il en dise, et il semblait avoir la confiance de leur grand chef. Comme Alfonso avec Alcide. Et s’il était remplaçable, cela resterait compliqué.

« Gardez votre argent, je paie ce soir. » Et elle se leva à son tour, se glissa jusqu’au comptoir après avoir récupéré son manteau sous le bras. La carte de crédit fut passée dans la machine, et la transaction complétée en quelques secondes. Qu’il garde ses billets, puisqu’elle le ruinera de toute façon à leur prochain restaurant. Oui, elle y gagnait très certainement au change mais hé, c’était ça aussi de calculer tout en avance, on choisissait les meilleurs plans. Même quand il s’agissait d’une chose aussi puérile et futile qu’un repas. « Partons sur ça. » Venait-elle d’accepter la torture de personnes plus ou moins innocentes juste pour montrer une autre facette de son pouvoir ? Oui, complètement. Ce n’était pas l’humanité qui étreignait le cœur d’une gamine éduquée à tuer, mafieuse dans le sang. Ils étaient fabriqués dans le même bois les deux, sans même s’en rendre compte. La même vision atrophiée du monde et de la normalité polluait leurs pupilles, et leur esprit. Que se passerait-il, quand leur réalité sera mise à mal ?

« On en trouvera bien plus qu’une ou deux, ce sont les bienfaits d’être dans la ville la plus criminelle du pays. » Bon, elle n’était pas certaine que c’était son titre exact, mais avec toutes les récurrences qui pullulaient et les mafias, elle ne devait pas être loin du compte. Même si, évidemment, sa famille n’était pas une criminelle… Le long manteau noir fut enfilé, cachant le pantalon tailleur et le chemisier à manches longues qu’elle portait. Trop bien apprêtée pour la tueuse qu’elle était, elle répondait pourtant aux critères des mafieux d’un autre temps. Le pas de la porte du restaurant fut franchi, et dans un éclat de jeu, elle laissa son ombre s’entremêler à celle de Flores, s’enrouler autour d’un de ses pieds, de quoi provoquer un léger déséquilibre, et une remarque d’un sérieux à tout casser : « Vous devriez faire attention à où vous mettez les pieds. » Hé, qui avait dit qu’une femme comme elle n’avait pas le droit à son petit amusement ? Bon, c’était peut-être elle qui racontait ce genre de conneries. Bordel, Flores était déjà en train de déteindre sur elle, en une soirée seulement. « Vous avez déjà une rue en particulier qui vous attire, ou on se promène jusqu’à tomber sur quelqu’un de digne d’intérêt ? » Ne pas trop éveiller les soupçons, bien sûr…

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one day or another. - Dim 2 Déc - 10:31


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I'm gonna get you
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À peine sortis que le voilà entrain de se prendre les pieds dans… Son ombre. AH ! Il avait eu raison ! Sciara lui a bien cacher quelque chose ! Il ne pense qu’à ça le capitano, qu’il avait vu juste alors qu’il a failli se casser la figure devant la capo. Une réputation comme la sienne entachée d’une dégringolade, les fesses en l’air et le menton ouvert, ça ne l’aurait pas fait sur son CV. Et le trait d’humour dont fait preuve la ritale le rend encore plus lumineux qu’il ne l’était. Oh… les pizzas lui ont réussi on dirait bien !  « L’humour vous va a ravir Sciara ! » qu’il balance, sachant pertinemment qu’elle va mal le prendre ou du moins, pas le prendre du tout. Aura Sciara, maitre de ses émotions en toute circonstance à ce qu’il a entendu. Et il y en a des choses qu’on murmure sur la délicate ritale. Un vrai petit ange en habit de tueuse. Les mains dans les poches, le regard lorgnant sur le haut du crâne de la ritale - elle est bien plus petite que lui, il ne l’avait pas encore perçu - il ne peut s’empêcher de sourire face à sa demande.  « A quelques rues d’ici, y’a un squat. Avec des junkies qui ne manqueront à personne. » Il ne peut s’empêcher de rajouter un  « Ils terrorisent les p’tites vieilles du quartier.» Histoire de se donner bonne conscience (ou à Sciara) (ou à personne).
Les pieds dévalant la 4ème, ils passent à l’intersection entrée la 6 et la 45ème. Le capitano accélère le pas, heureux d’aller jouer avec ses mains. Même s’il les a utilisé quelques heures auparavant, le travail reste le travail et il ne peut pas rester trop longtemps à s’amuser avec ses doigts sans mettre en péril les organes. Là… Ce sera différent, il pourra prendre son temps, tracer des sillons dans la peau de ceux qu’ils attaqueront, découper lentement la peau pour en faire de jolis lambeaux et montrer à Sciara, qu’une table n’est pas différente d’un corps quand il s’agit de la découper en deux.

Au fond d’une ruelle, loin du tumulte de la ville, c’est le silence qui entoure deux petites tentes. Pas de murmures chez les junkies, déjà le sang trop chargé de cocaïne. Comme un prédateur, le regard fiévreux et la lippe s’étirant en un sourire, Jan montre du doigt la tente la plus proche, signe deux avec ses doigts - deux hommes alors que l’autre, un seul index est levé. Ils sont trois, il le sait, il les épie depuis quelques jours déjà. Des cibles faciles pour les mafieux, encore plus pour deux dieux.
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one day or another. - Mer 5 Déc - 2:34


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I'm gonna get you
One way or another, I'm gonna win you
I'm gonna get you, get you
One way or another, I'm gonna see you
I'm gonna meet you
....


Elle laissa les épaules. L'humour, L’humour, il n’avait que ce mot aux lèvres depuis que tout avait commencé. Comme si la vie se résumait à une vaste blague dont il fallait profiter au maximum. Et Aura, elle trouvait ça inutile de se bercer autant d'illusions. Un soupir quitta simplement ses lèvres alors qu’elle ignora la remarque sur le coup. Y’avait rien de négatif, rien de positif. Juste pour elle, ce n’était pas la réalité sur quoi s'attarder. Le corps s’étira un instant, après de drôles longues minutes passées assise à cette table. Elle qui n’avait rien prévu ce soir, la voilà qu’elle se retrouvait à…. Aller traquer des junkies ou des tueurs juste pour montrer l’étendue de son don à un membre d’une mafia adverse. Il faut croire qu’elle était capable de ne pas s’attarder sur ce genre de détails quand il s’agissait d’autres organisations que les russes. Après, il fallait garder en tête que personne à la Nuova ne connaissait sa récurrence, et que ce n’était pas non plus le moment pour qu’un capitano de la Calavera le sache là où Alcide lui-même l'ignorait. Hécate avait toujours été secrète, et Aura n'avait pas arrangé ce trait de caractère…

« Il ne faudra pas vous y habituer de trop. » Les traits d’humour n’étaient pas monnaie courante et n n’avaient pas à le devenir. Il la considèrerait sûrement comme rébarbative, et il aurait raison. Cependant, rire n’avait jamais été naturel chez la plus jeune, trop éclatant, trop étincelant, là où elle préférait les ténèbres sans aucune hésitation. A quoi bon attirer la lumière, quand on se complaisait dans les ombres ? « Je vois de quoi vous voulez parler. » Le squat, impossible de le rater, mais ce n’était pas son genre de s'attarder sur si faible. Elle préférait les vrais adversaires, de ceux qui pouvaient se défendre en temps normal. Pour booster ses capacités. Pour s’entraîner. Pour développer son potentiel et son instinct. Pour faire face à ses limites. Sauf qu'aujourd'hui, l'objectif était tout autre. Il ne s'agissait pas de tuer mais de montrer. Donc, une personne trop puissante donnerait trop de fil à retordre. Des junkies suffiraient, sachant qu'ils ne manqueraient à personne à côté de cela… « Qu'importe à qui ils s'en prennent. Même innocents, ils seraient morts ce soir. » Parce que les dieux en avaient décidé ainsi. Parce que deux tueurs avaient besoin d'assouvir un jeu malsain. Juste un manque de chance flagrant…

Les pas s'accélérèrent au fur et à mesure de l’approche du campement. C’était pathétique de tomber aussi bas…

Deux personnes, et une autre dans une tente à part… Bien. Rien de bien insurmontable pour eux. Il aurait fallu des dieux majeurs pour arrêter les deux mafieux… Soit, pas ce soir. Le corps s’étira un instant, et elle se remit à avancer. La discrétion… Hé bien elle l’avait entièrement. Aucun bruit alors que les talons tapaient à un rythme régulier contre le sol, étouffé par le pouvoir. Les ténèbres se glissaient sous les pieds, autour des chevilles, noirceur ajoutée à l’ambiance déjà macabre de la scène.

Et y’en eut un qui sortit. Regard hagard, pas chancelants, il mit un temps à repérer la silhouette qui se tenait pourtant à un mètre de lui. Féminine. Il n’y avait pas de femmes ici. Le cri dans sa gorge s’étouffa, alors que les ténèbres s’enveloppaient autour de lui. « Le premier poisson est ferré Flores. » Et ce fut la peur qui apparut dans le regard du prisonnier. C’était l’effet qu’elle faisait Aura, avec son visage d’ange. La pression fut accentuée, autour de la gorge, sans pour autant tuer l’inconnu. Il y en avait deux autres à récupérer. Et avec la nouvelle lune qui brillait là-haut, elle se sentait dans son élément la gamine…

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one day or another. - Jeu 6 Déc - 15:59


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....


Aura Sciara, délicate petite fleur qui ne faisait pas que bouger des objets sur une table de restaurant. Petite menteuse qu’il pourrait murmurer Jan. Mais il ne le fait pas, il regarde, hypnotisé par l’acte de la ritale. Les yeux grands ouverts, la bouche s’étirant dans un sourire, il ne peut s’empêcher de penser à son propre don. Bien dissimulé sous un visage délicat, quarantenaire à la mine de gamin qui ne cesse de jouer de son identité, il apprécie ce qu’il voit. Les ombres délicates, la magie de la nuit enveloppant la gorge de la première victime, la voix de la Sciara s’élève doucement sous les étoiles. Un poisson pris dans un sacré filet qu’il a envie de répondre mais à la place, ce sont les mains qui applaudissent, comme un gosse devant un spectacle de magie.  « Mais quelle femme…. » On aurait pu croire qu’il se moquait, provocation suintante des lèvres mais Jan ne se joue jamais de la gente féminine. Au contraire, il la porte en estime bien plus haut que leurs homologues masculins (sauf leur manque de fessiers musclés, cela va de soit !)  « Allons voir si la pêche sera aussibonne de mon côté… He oh, sortez ou on vient vous chercher par la peau du cul !…. » La voix est trop forte, trop joviale. Car à la différence d’Aura, il avait réellement envie de s’amuser ce soir Jan. Le ventre bien rempli, l’hybris éteint, c’était le moment pour sortir les sourires, les rires et les lames.

La toile de tente bougea et deux silhouettes en sortirent. Peu glorieux, les corps malingres et la mine fatiguée, ces deux camés ne manqueraient à personne à part à leur geôlier. Les deux hommes se regardèrent, incrédules, leurs yeux se portant ensuite sur leur ami emprisonné. La peur insufflée dans leurs esprits, reculant au ralenti sous la drogue encore trop active, en quelques pas ce fut le capitano qui les rejoignit. Sourire rayonnant et yeux plissés, se plaçant entre les deux cadeaux prêts à être offerts pour la petite sauterie, les bras puissants de Jan les entourèrent, comme un ami saluant d’anciens compagnons retrouvés.  « Promis, on ne vous embêtera pas longtemps.  » Et sans attendre une seule réponse, les griffes se réveillèrent, la main droite lacérant brutalement l’épaule du premier qui s’agenouilla sous la surprise, la main gauche déchirant la nuque de l’autre. Attaque double, artère explosée, visage du gamin tout taché.  « Nous sommes deux, ils étaient trois…» Qu’il expliqua à Aura, gouttelettes glissant lentement sur sa peau marbrée.  « J’voulais pas que y’en ait un de jaloux et qui s’ennuie en regardant les autres s’amuser. On commence ? » Mine réjouie de Flores face à celle tout aussi prête de Sciara, ils ont la nuit devant eux, tant que la force utilisée n’est pas à son paroxysme, les contre coups attendront. Jan qui sent déjà son cou le gratter, il se note d’aller voir un thaumaturge dès la soirée terminée.
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