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You break me down, you build me up, you made me believer.

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You break me down, you build me up, you made me believer. - Ven 25 Jan - 14:58



"You break me down,
you build me up, you made me believer."


Il entend les poings cogner les sacs de frappe, entend les sifflements des combattants, les souffles saccadés des duels. Il voit les corps s’entrechoquer, les pieds frapper et les sourires éclater sur les visages des soldats. Il est 17h, la salle est pleine, l’adrénaline comme principale énergie qui éveille les siens. Savoir que tout se passe bien et que tous se prépare aux futurs tournois, le capitano adore ça.
Sorti du bureau où il a du passer deux heures à remplir des papiers sous les précieux conseils de Gabriela, il n’a qu’une envie, frapper, se battre, rigoler, vivre, et arrêter de calculer la TVA sur les prochains achats pour la salle. Putain de paperasse. Passant entre les ateliers, Jan ne peut s’empêcher de réprimander un nouveau qui n’a pas rangé les haltères. La partie musculation n’est pas sa préférée mais visiblement, il est le seul à aimer s’entrainer dehors par -4°. Alors depuis quelques temps, il a fait installer quelques bancs et des poids pour permettre aux siens de ne pas avoir à aller perdre un ou deux neurones dans le froid d’Arcadia.
Atteignant le ring, il se laisse glisser entre les cordes, conseillant Marcus d’arrêter de sautiller comme un faon au lieu d’attaquer. Tiens ta garde. Tiens ta…. et Marcus se prend un uppercut qu’il n’aurait pas pu retenir vu qu’il n’écoute pas les conseils.  Roulement des yeux dans les orbites, Flores qui décampe de l’espace aussi vite que le cul de Marcus sur le ring. Le visage rieur change du tout au tout quand, dans le fond de la salle, là où des duels s’organisent en attendant que le ring principal soit disponible, des voix montent autant que la rage. Jan s’approche, un petit attroupement déjà en place. Sérieux, qu’est ce qui…. Et se retrouver face à un duel qu’il n’a pas envie d’arrêter. Voyons voir comment Gomez gère face à Rami.  Car même si le premier s’entraine de façon assidue depuis un an, le second à un peu plus de dix ans de Vale Tudo dans les jambes. Ça risque d’être distrayant. J’prends les paris… que le capitano murmure à Diego a quelques centimètres de lui.
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You break me down, you build me up, you made me believer. - Ven 25 Jan - 21:52



"Oui, je patiente ... Allo ? Enfin. Je vous appelle juste au sujet de mon dossier médical, j'aurais quelques questions ... Le standard ? Oui, je viens de l'avoir, ils m'ont transféré vers vous. Oui, je patiente... Oui ? Non, c'est juste une petite question sans importance au sujet d'une éventuelle reprise de sport ? Ah, d'accord ? Pas avant combien de temps ? Oui, je comprends mais ... Je vois ... Même pas légèrement ? Bien sur que je veux que mes côtes ne me fassent plus mal... Et sinon, je voulais savoir, j'ai comme une petite bosse au niveau du poignet. Je voulais savoir si ... Allo ? Allo ?"

Tu raccroches et tu balances ton portable avec rage et frustration sur ton lit parce qu'il t'a couté quand même assez cher et qu'il faut pas déconner non plus. Ce petit dispositif rebondit et vient s'écraser sur le mur. Encore utilisable ? Peu t'importe, c'était manifestement son destin de se casser aujourd'hui, c'est lui qui a sauté, non ? Il est encore tôt et tu te dis que, peu importe les recommandations des médecins, tu sors tes deux énormes chiens pour aller marcher en ce début d'après-midi.

Un jeans, un t-shirt noir et un blouson en cuir plus tard, armé de tes laisses qui t'entraînent presque malgré toi dans la rue, te voilà un peu plus serein. La joie de tes chiennes n'est que très peu contagieuse et tu te décide pour une bonne promenade de plusieurs heures d'un pas très soutenu.

Deux heures et trois sprints épaulé de quadrupèdes après, tu n'es toujours pas calmé. Dans un élan de lucidité, tu te rappelles que tu disposais de ton ancien portable que tu as abandonné lâchement ... Mais où ? Ah oui, ton vestiaire de la salle de sport. Ça tombe bien, elle n'est qu'à quatre kilomètres de là et tu as encore de l'énergie à revendre. Tes chiennes, ravies de voir que tu ne reprends pas le chemin de la maison, s'empressent de te devancer. Tu regardes, inquiet, ton poignet et cette curieuse excroissance. Peut-être qu'un des gars de la salle pourra t'en dire plus, en tout cas, elle ne te fais pas mal, c'est toujours ça.



Rami ... Enfin, sa voiture est là, juste à côté de la clôture sur laquelle tu attaches tes chiens. Tu te rappelle soudainement pourquoi tu ne viens jamais à la salle en plein après-midi. Tu soupires en entrant, tu n'allais certainement pas faire demi-tour maintenant. Allez, on entre, on salue deux-trois amis, on prends ce qu'on est venu chercher, et on se barre chez nous regarder des films sur la pratique du bondage !

Tu n'as pas le temps d'atteindre le vestiaire que, déjà, tu entends une voix qui te fait te raidir immédiatement.

"Hé ! Le puceau ! Ça fait un moment qu'on a pas vu ta gueule ici. Mais je m'en plains pas, je manquais de minets sur lesquels cogner."


Tu regardes l'homme qui t'a interpellé. Il est ... immense ... Lourd, balafré de partout. Bref, il n'a absolument pas une gueule de porte bonheur. Je comprends pourquoi tu ne voulais pas croiser son chemin à présent. Pour ma part, je me demandes si tes braves bêtes ne vont pas avoir la riche idée de se soulager sur son véhicule.

"C'est tentant mais pas tout de suite."

Sérieux ? C'est ça ta répartie ? Mais rentre-lui dedans, montre ce que t'as dans le ventre ! Me fais pas regretter de ne pas être dans lui !

"C'est ça, barre-toi la queue entre les jambes !"

Ricanements général. Cela m'énerve, et cela commence à t'atteindre aussi mais tu préfères continuer ton chemin sans rien dire.

"J'me disais bien que t'avais jamais eu de couilles."

Ce mec est quand même vraiment centré sur les parties génitales, non ? On dirait un adolescent coincé dans un corps de vieux bourru, c'est trop mignon.

"Allez, va baiser tes chiennes, y a qu'elles qui veulent bien de toi."

Tu te retournes, touché par un point sensible. L'allusion graveleuse, tu t'en fiche royalement, mais l'idée qu'il puisse éventuellement faire du mal à tes deux compagnes de vie, épaulé par le fait qu'elles soient justement juste à côté, boosté par l'agacement déjà présent et mélangé par le mépris lattent que tu lui porte depuis très longtemps te font réagir. Tu te diriges vers lui d'un pas décidé, rendant ce Rami bien plus petit tout à coup.

"Maintenant, écoutes moi bien attentivement, tu vas commencer par me foutre la paix, à moi et à tout le monde ici et tu vas finir par aller te faire enculer. Et si t'es en panne de partenaires, t'inquiètes pas, je peux m'en occuper personnellement. Entre mes chiennes et toi, ça fera pas une énorme différence."

Tu n'as pas fais attention à l’intonation de ta voix qui a changé que déjà, tu dois esquiver un direct du droit porté sans nulle doute à notre personne. Immédiatement, les voix s'élèvent autour de nous, des voix aussi encourageantes que celles que les coqs peuvent avoir pour leur combat, quel honneur ! D'ordinaire, tu aurais déjà tourné les talons, mais pas aujourd'hui : tu es un peu en colère, et je suis hors de moi, de toi, de nous ... Rho, t'as parfaitement compris !

Une main sur son épaule, tu profites qu'il soit entraîné dans son élan pour lui porter un magistral coup juste sous son bras, au niveau des côtes. Par expérience, tu sais à présent que cet endroit est particulièrement douloureux.

Il grogne mais ne semble pas vraiment avoir mal, juste être terriblement en colère. Visiblement, il est déjà passé par un précédent combat, contrairement à toi, il est en nage. Il a aussi l'air de s'être entraîné à tuer depuis sa plus tendre enfance. Enfin, il a l'air plutôt vieux, épais, lourd, lent et particulièrement fort ... Et il te le fait goûter en pleine mâchoire d'un violent coup de coude. Notre sang nous emplit la bouche alors que la haine la plus pure nous envahis la tête.

C'est une sensation très étrange que celle d'un combat. Pour peu (mais je suis en manque, c'est pour ça que j'ai ce genre de comparaisons) ce serait presque comme un rapport charnel avec ses propres codes, ses préliminaires, son contact de chair contre chair... En tout cas, comme lors d'une relation sexuelle, le premier à être fatigué a perdu.

Pour ma part, j'essaye de prendre le contrôle, de continuer à t'influencer. Si tu ne rivalises pas avec lui par la force, la vitesse semble être ton atout. En fait, il n'est pas si lent que ça, c'est toi qui a l'air d'être devenu plus rapide. Beaucoup plus rapide. C'est la rage qui te galvanise comme ça ? C'est toujours bon à savoir.

Alors que tu passes d'esquives en coups portés, le voilà qui prend les devants en t'attrapant purement et simplement par les bras et en essayant de te soulever de terre à la manière des catcheurs. A le voir, on croirait presque qu'il n'a reçu aucun choc tant il reste stoïque malgré tes assauts. Et le voilà qui arrive finalement à te faire quitter le sol, te coupant tout point d'appuis, toute retraite, et aussi, toute contrainte. Libre, ton pied ne se fait pas prier pour aller dire bonjour à son nez, déjà bien amoché.

Dans un beuglement à peine humain, Rami te lance contre le mur, un peu comme toi avec ton précédent portable, d'ailleurs. A l'impact, tu sens très bien tes côtes, pas encore tout à fait remises de leur précédent choc, manifester leur désapprobation en se fendillant de plus belle. Te voilà à terre, sonné, devant un type ivre de rage se tenant le nez. Ce que c'est bon !

Sur ce, je vais aller dans le plus profond de ton subconscient et te laisser te débrouiller avec le monsieur. A plus tard !

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You break me down, you build me up, you made me believer. - Lun 28 Jan - 17:20



"You break me down,
you build me up, you made me believer."


Les combats, il aime ça le capitano, en raffole comme un enfant devant un cornet de glace. Combien d’heures pourrait-il passer, les prunelles hypnotisés par la danse des pieds, la contraction des muscles et les stigmates laissés sur les visages ? Jan aime le sang, Jan aime la guerre et le dieu qui pulse sous sa carne rêve de cadavre et de chairs putréfiées. Sur ce sujet, ils se complètent, l’un présent pour lancer le combat, l’autre pour le conclure. Car s’il s’écoutait, Jan, chaque montée sur le ring se terminerait pas un cadavre au pied du vainqueur. Mais tous ne sont pas du même avis, tous n’ont pas son talent ou sa connerie.
Les paris affluent, les billets dans ses mains, le capitano a le sourire du petit soleil de Delray, lumineux comme les mamas l’aiment. Il est fier de voir ses hommes mettre à profit leur entrainement dans de vraies conditions. Ça aurait été mieux contre d’autres combattants d’Arcadia, comme les ruskov ou les soldats d’An Riocht, mais il n’allait pas cracher sur un peu de sang au sol et les poches pleines de billets !

Les voix s’élèvent, les hommes s’échauffent, le ring de chair se met en place autour du duo de boxeurs. Rami a l’avantage du poids, Karl, de l’agilité. Jan a beau connaitre le premier depuis plus longtemps, il y a des personnalités qu’on ne supporte pas. Et c’est le cas de l’ancien qui fulmine comme un taureau voyant rouge et noir. Une queue à a place du cerveau et un menton haut alors qu’il devrait être dans le sable. Les insultes lancées à droite à gauche, il les connait le capitano. Lui-même, plus jeune, il s’en est pris des tafioles et des pédé dans la gueule. Plus personne n’ose parler de Jan comme ça et même Rami baisse les yeux plus souvent que devant n’importe quel autre homme. Mais les personnalités sont à mettre de côté sur le ring, comme les préférences. Jan devrait parier sur Rami, il a les années et la puissance. Mais il n’en a pas envie. Alors pour une fois, il a les yeux rivés sur le second combattant, le plus jeune, en âge et en maitrise mais le plus fougueux des deux. Karl n’est pas venu depuis quelques temps, absence étrange venant du taxi-man. Et il semble qu’il est trouvé de la rage en chemin. C’est assez intriguant pour donner envie au capitano de suivre de près les mouvements de ses pieds et de ses poings et d’en oublier les paris, qui affluent et sont refusés d’une main. Karl perdra, c’est obligatoire. Mais les bleus sur la chair, les plaies ici et là, Jan les voit et les imprime dans sa tête. Karl est blessé, il se retrouve dans un duel avec une montagne et il a la rage aux lèvres. Ça fait beaucoup de choses pour un homme aussi calme et qui a toujours refusé de participer aux tournois.

L’oeil avide aux moindres faux pas de Rami, c’est pourtant le corps de Karl qui se retrouve balancé comme un sac à patates. Contre le mur, les os craquent. Aucun bruit, mais tout combattant sait, ce que des vertèbres contre une surface plane font après un tel impact. Les rugissements continuent, l’envie des siens de voir Karl se faire péter le nez, écraser les parties intimes ou juste frapper au point que sa belle gueule en soit méconnaissable s’insuffle en chacun. Ils veulent que ça continue, que le combat soit mémorable et que le sol soit tapissé de rouge. Comme à chaque fois. Vous retournez vous entrainer ! Ça claque dans la salle, ordre donné qu’on ne refuse pas. Le second de la Calavera a parlé, on recule sans un mot, sans un refus. Rami lève la tête, le poing prêt à frapper. Il en veut au capitano, ça se voit à la lueur colérique dans les prunelles. Rami, va boire un coup. T’as bien cogné. Le soldat ne réplique pas, le compliment, il s’en fout, sait pertinemment qu’un mot trop haut et il finit sur le ring contre le capitano. Et malgré son poids plume, Jan a quelques atouts qui ne laissent pas indifférent.
Les chiens agglutinés reculent alors que le chef de meute se rapproche de l’omega laissé au sol. Allez relève toi Gomez, j’dois vérifier si tu marches toujours… Une main sous l’aisselle, l’autre sous le biceps, le corps est relevé sans trop de difficulté. Petite carcasse oui, mais corps taillé à la sueur du front et aux cris de rage. … Question d’assurance, tu sais ! Et rigoler pour détendre l’atmosphère, sachant pertinemment que la case cochée en bas du contrat pour s’entrainer stipule bien que le club n’est jamais responsable en cas de blessure ou de décès.
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You break me down, you build me up, you made me believer. - Lun 28 Jan - 21:26


Par les saintes cornes de pan, c'était glorieux !

Je ne suis définitivement pas un combattant dans cette vie mais par je suis sur d'une chose à présent : je veux le devenir, m'améliorer, ou juste faire plus de combats sauvages comme celui-là. Quelle libération ! C'est vraiment ce qu'il nous manque. Pour la première fois dans notre vie commune, je te sens en accord avec moi sur ce but, et cela est très agréable.

Le combat s'arrête sur un ordre, un seul, pas même répété ou même hurlé en haussant exagérément le ton. Même toi, tu es presque déçu que cela s'arrête comme ça. Je ne sais absolument pas combien de temps tu aurais pu tenir mais l'endorphine qui afflue à présent dans tes veines te font déjà sentir le manque de ce contact si particulier.

Avant qu'il ne parte définitivement de ta vue, Rami se retourne pour planter ses yeux dans les tiens. A ce moment précis, je pourrais parier que c'est moi qu'il regarde, ou du moins, qu'il voit. Avant qu'il puisse faire la moindre expression ou t'adresser la moindre provocation, nous lui sourions, de ce sourire carnassier que je ne nous connaissais pas. Le colosse, désarmé sur le coup, profite d'une bonne claque dans le dos de la part de l'un de ses admirateurs pour tourner les talons en restant digne.

La vérité est bien plus simple en fait : ce combat nous a rapproché, toi et moi. Et ce sentiment est magnifique, d'autant plus qu'il est partagé, comme un couple ayant un orgasme en même temps.

Alors, voyons ton sauveur ... Dis moi ... Pourquoi on est pas venu ici avant ? Non, sans rire ! Tu l'as vu ce canon ? Ah oui, je sais, tu n'envisages pas les hommes pour le moment. Il est tellement séduisant que la prochaine fois que je vois un tatouage, je serais victime de combustion spontanée. En tout cas, il a de la force et une sacrée poigne, et des yeux captivants. Je te sens t'éloigner de moi à ces pensées et cela me force à réfréner mes ardeurs.

Tu te relèves, péniblement, une légère grimace au visage mais qui reprend vite le sourire pour ne pas perdre la face. Tu commences à rire à la tirade de celui que je sais être Jan mais tes côtes protestent vivement. Fort heureusement, tu as encore toutes tes dents mais tu redoutes de te voir dans un miroir pour le moment. Tu as au moins un œil au beurre noir et une lèvre enflée, le tout posé sur une très jolie salle gueule.

"Je te remercie. Ne t'inquiètes pas, je peux encore marcher. Tu n'auras qu'à dire à l'assurance que tu as entendu que plus les os étaient brisés, plus ils devenaient solides. Les miens seront incassable après ça. Plutôt une bonne nouvelle, non ?"

Tu reprends ton sérieux alors que tu fais quelques pas hésitants. Oui, plusieurs jours au lit t'attendent, mon jeune ami, et ce n'est pas pour me déplaire ! Tu mouline un peu ton épaule et replace ton omoplate dans un douloureux craquement.

"Tu aurais l'adresse d'un bon kiné ? J'ai pas vraiment envie de retourner à l'hosto tout de suite."

Je suis d'accord, demandons plutôt une infirmière à domicile ! Quoique se faire malmener par des mains expertes, je ne dis pas non.

"En tout cas, désolé pour le désordre, je venais juste chercher un truc. En tout cas, ça me confirme sur un truc : je vais devoir faire plus de matchs contre des personnes réelles. D'ailleurs, quand j'irais mieux, je suis d'accord pour faire plus de matchs."

Tu fronces les sourcils mais en ton fort intérieur, tu ne déments pas ce que tu viens de dire. Cependant, une petite explication s'impose presque d'elle-même.

"C'est juste que ... J'ai besoin d'un peu d'argent, tu comprends ?"
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You break me down, you build me up, you made me believer. - Jeu 31 Jan - 20:01



"You break me down,
you build me up, you made me believer."


Une bonne nouvelle que ses os deviennent plus solides ? Que le corps accepte de se faire valdinguer sans souffrir ? Que la peau devienne carapace et que les poings se parent de marbre ? Oui, ce sont de très bonnes nouvelles pour que l’entraineur et pour le capitano. Savoir qu’un homme sait se battre, qu’il est capable de tenir sur un ring, qu’importe son niveau, ça le met en liste pour un futur combat. En attaquant ou en chair à canon.
Le craquement fait sourire le second de la Calavera, légèrement impressionné de ne pas le voir tant rouspéter que ça sous la douleur lancinante qui doit lui brûler le dos. Quant au kiné, Jan aurait presque envie de lui répondre que s’il s’engage avec lui, dans les combats et sur le ring, il n’en aura plus besoin à question de gagner ou de tenir. Les plus fiers combattants de la Calavera sont soignés par des mains magiques qu’il murmure aux oreilles de ceux intéressés. Ça intrigue toujours, pour ceux qui ne connaissent pas ce monde, d’entendre parler de guérison immédiate ou de voir les soldats revenir le lendemain d’un match, presque en parfait état. Tout comme ça étonne encore plus de voir des gradés se prendront une balle et trois heures plus tard, marcher sans aucun mauvais pas.
La réflexion de Karl est suivie d’une tape sur l’épaule, douloureuse surement, mais Jan n’y fait pas gaffe. Il va devoir s’y faire, à la douleur, s’il souhaite monter sur le ring aux couleurs du quartier mexicain. Tu peux gagner gros si tu tiens longtemps. Pas obligé de gagner à chaque fois, pas obligé d’être le meilleur, c’est surtout la régularité qui fait gagner beaucoup de dollars. Car plus tu deviens fort, moins il y a de combattants du même calibre et plus les combats se faisaient rares. Être moyen et savoir tenir, là était la clé de la victoire sur le ring. Jan le savait, pour ça qu’il ne combattait plus énormément. Sur Arcadia, ils devaient être une dizaine de son niveau, pas plus. Et quand les duels avaient lieu, les paris montaient très hauts mais le gain total n’arrivait jamais à la hauteur des dizaines d’autres accumulés. Là était la loi du marché. Mais va falloir que tu bosses ta défense, surtout tes points faibles. La main toujours sur l’épaule pour guider l’homme vers une des fontaine, un verre d’eau est rempli et servi au boxeur. Si tu t’était tourné de 3/4, Rami n’aurait pas pu t’attraper par les hanches, sa prise aurait été moins efficace et tu aurais pu… Le fait reculer d’un fouetté sur la jambe avant. Conseils que l’homme doit retenir rapidement, la leçon a déjà débuté et Jan déteste devoir se répéter. Prêt à continuer, il se stoppe net dans ses réflexions, se rappelant d’un détail que Karl a évoqué. Juste… Pourquoi t’as été à l’hôpital ? Tu viens de parler d’y retourner, y’a quelque chose que j’dois savoir avant d’accepter de t’prendre dans mon équipe ? Ne pouvant se permettre d’engager quelqu’un qui se rend tous les quatre matins à l’hosto pour un bobo ou une blessure plus grave, question de sécurité, Jan doit savoir ce que Karl signifiait par là. Tout comme il lui demandera aussi plus tard, où il avait caché cette fureur depuis son arrivée, l’année dernière.
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You break me down, you build me up, you made me believer. - Sam 2 Fév - 20:04


Le mâle alpha du lieu daigne nous parler. Tu te sens important tout à coup. En fait, tu étais persuadé que Jan allait t'en vouloir pour avoir provoqué Rami et avoir foutu la merde, mais voilà que non seulement il te soucie de toi, mais qu'en plus, il commence à te donner des conseils. J'ai l'impression que tu te sous-estime, Karl, et ce genre d'épisode en est un excellent exemple. Toi, tu écoutes attentivement ce que Jan t'enseigne, quant à moi, je sais que nous n'avons besoin que de deux choses contre Rami : une batte de baseball et un excellent alibi.

Puis Jan te pose LA question qui te fais te figer très légèrement, puis sourire. Décidément, celui-là avait quelques comptes à rendre à son assurance, manifestement. Non, je rigoles, soit il a peur d'avoir à faire à un fragile, soit il craint d'engager un déjà mal en point. Dans les deux cas, ça se tient. Bon, on lui dit quoi ? Moi, je partirais bien sur l'histoire de l'enlèvement d'alien.

"Rien de hors norme. J'ai eu un accident de voiture qui m'a plongé dans le comas. C'est le conducteur de l'autre automobile qui m'a conduit à l’hôpital.Je m'y suis fait chier comme un rat mort ! Je ne suis simplement pas très à l'aise dans ce genre d'endroit."

La vérité ? Ouais, c'est un style, c'est bien aussi. J'espère simplement qu'il ne va pas embrayer sur les questions de "et pourquoi ta voix à changé ?" que tu entends depuis que tu es rentré. Et "pourquoi tu me regardes comme un mort de faim ?" ou encore le fameux "mais qu'est ce que vous faites nu chez moi ?" qu'on va pas tarder à entendre en boucle si je continue à pouvoir t'influencer.

"Par contre, je vais effectivement juste avoir besoin de quelques temps avant de pouvoir sérieusement reprendre l'entraînement. Penses-tu que je devrais passer à quatre fois par semaine ? Quels sont les horaires qui t'arrangeraient ?"

Habile... Je sais qu'il faut que tu fasses plus d'heures, tu as une semaine entière de salaire à rattraper et dans ton état, tu ne pourras pas faire de matchs très sérieux à moins que Jan ait un excellent toubib sous le coude. Ou mieux, un magicien, dans ton cas. Par contre, il n'a pas à s'en faire, tu n'es absolument pas un fragile, même moi, je suis conquis.


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You break me down, you build me up, you made me believer. - Dim 3 Fév - 12:20



"You break me down,
you build me up, you made me believer."


Accident de voiture qui a l’air de lui passer au dessus comme le dernier de ses soucis. Et coma qui plus est. Le capitano sait ce que ça fait, que de rester endormi quelques heures ou jours, branché à des machines sans pouvoir se sortir de la torpeur créé par le corps médical. Il l’a vécu, pas longtemps, mais assez pour que le dieu en lui hurle si fort qu’il a du réouvrir les yeux malgré la douleur et le froid intérieur. Nouveau stade de passé, don d’enclenché, il s’en souvient Jan, du sale goût dans la bouche après avoir user de cette nouvelle faculté. Il fera de la vie, des déserts, qu’on lisait dans les légendes du dieu de la Mort. Elles ne mentaient pas, les lèvres entrouvertes pour aspirer le moindre éclat de vie, la moindre goute d’eau, rien que pour détruire. Alors entendre parler de coma, ça lui rappelle trop de souvenirs et le sujet est apidement mis de côté pour se focaliser sur ce dont Karl est capable.
Le capitano note qu’en plus d’avoir toujours beaucoup de questions à poser, il a une certaine capacité à changer de voix en fonction des situations. C’est amusant, ça lui rappelle parfois lui, quand Ah Puch se dit que c’est le moment pour lui foutre une mandale au vassal et prendre sa place. La main passant dans la tignasse sombre, les doigts grattant rapidement la nuque, l’entraineur est satisfait face à la demande du combattant. Plus d’heures, Jan ne dirait pas non mais pas au détriment de sa santé. Prend un peu de repos pour te soigner et d’ici une semaine à quinze jours, reviens me voir. On reverra ton planning et j’te mettrais aux horaires de ceux qui prennent part aux tournois. Tête brulée peut-être, incapable de s’arrêter lui-même alors que les blessures qui brûlent sa carne sont multiples, Jan est très différent en ce qui concerne ses hommes. Presque trop paternel, un côté protecteur qui amuse Gabriela et Maria, il veut sa famille en bonne santé et en vie, pas sur le point de crever à vouloir trop en faire. Alors si Karl s’engouffre dans ce monde, si Karl rentre dans ses rangs, il va devoir s’y faire. Jan aime l’enthousiasme, moins le côté suicidaire. Tu vas m’filer ton numéro, j’vais t’envoyer deux-trois trucs à acheter pour guérir plus vite. Curcumine, magnesium, vitamine D et glucosamine. Un bon shot de vitamines pour aider la régénération osseuse. Plus tard, il n’en aura plus besoin quand les mains expertes des thaumaturges passeront par là. Mais ne faisant ni parti de la Calavera, ni encore officiellement des champions de Delray, il devra prendre son mal en patience.
Un verre d’eau est servi pour le capitano, gorge sèche sous les souvenirs du coma et de l’attaque divine. Tiens en passant, tu travailles pour une société, en tant que taxi ? Ou t’es à ton compte ? Jan qui tente de s’immiscer dans la vie de ceux qui lui semblent intéressants. Petit chaton qui met une patte, serpent qui ondule pour s’enrouler autour de la carcasse, ça serait utile, des contacts dans les taxi pour la mafia. Pour éviter de se faire suivre en bagnole, y’a rien de plus habituel, qu’une voiture jaune qui file dans les rues d’Arcadia à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

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You break me down, you build me up, you made me believer. - Mar 5 Fév - 17:31


Une semaine, voire deux ? Il est souple comme maître Alpha, quand même. A moins qu'il ne s'inquiète effectivement pour toi. Par le biais d'un procédé inconnu et implicite, te voilà officiellement sous la protection de ce Jan à l'allure inquiétante. La question de savoir si toi, tu peux lui faire vraiment confiance ne s'est pas imposée à ton esprit, comme si c'était évident que grâce à lui, à ses conseils et à ta motivation, tu allais atteindre les buts que tu vas te fixer. Ce que dit le Capitano te fait presque bomber le torse.

Toi, tu caresses l'idée de quitter ton travail de taximan, ou du moins, de diminuer drastiquement les heures et peut-être même pouvoir sélectionner tes courses. Ne plus attendre dans les ruelles, ne plus être toujours à court d'argent à la fin du mois, peut-être même reprendre tes études en informatique, qui sait ? Rien que pour toutes ces idées, tu es capable de doubler tes heures d'entraînements et de tripler leur intensité. Et tout cela, sans même parlé du kiff absolu que tu as ressenti lors de ce duel. Cette journée est géniale !

Alors, tes sourcils se froncent légèrement. Acheter des médocs ? Glups ... Toi qui espère déjà avoir de quoi te nourrir. En plus, les pharmacies de ce continent se font plaisir sur les factures. Peu t'importe pour le moment, tu verras sur le coup. Tu ne vas pas d'ores et déjà mendier pour une avance. Si c'est trop cher, tu passeras par des voies un peu détournées pour obtenir ce qui t'es demandé, et dans le pire des cas, tu t'en passeras, purement et simplement.

"Je suis à mon compte. Le taxi m'appartient, si tu as besoin de courses spéciales, je suis tout à toi !"

C'est pas moi qui ai dit cette phrase, promis ! Sachant la phrase un tantinet connotée, tu passes une main nerveuse sur ta nuque et précise :

"Enfin, je n'ai de compte à rendre à personne, voilà."

Tu tires ton portefeuille de ta poche et prend une carte taxi où trône fièrement ton numéro de téléphone et tu la tend entre tes deux doigts à Jan. Pour une fois, ce n'est pas un prétexte bidon pour refiler ton numéro personnel à une jolie femme. Tu te rappelles tout à coup qu'il ne faut surtout pas que tu oublies ton téléphone toujours dans le vestiaire. Celui-là même que tu étais venu cherché à la base.

"Tu peux me décrire un peu comment se passe une rencontre ? Tous les coups sont-ils vraiment permis ? J'aurais d'autres choses à acheter ? Peut-être de nouveaux gants ?"


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You break me down, you build me up, you made me believer. - Jeu 7 Fév - 21:45



"You break me down,
you build me up, you made me believer."


Les mots articulés lui plaisent, au commandante. À son compte, taxi qu’il peut garer où bon lui semble, à n’importe quelle heure de la nuit, sans avoir de compte à rendre… Jan a déjà un Uber personnel, quoi que, pas toujours obligé de se rendre au pas de sa porte mais Nur reste toujours utile. Par contre, un taxi qui lui répond au doigt et à l’oeil… Ça mérite qu’on s’y intéresse plus sérieusement. Et puis, Karl a bien dit qu’il souhaitait plus s’engager, non ? Alors face à la réponse et à la carte tendue, le commandante ne peut que sourire, appréciant l’acte tout comme la proposition de l’homme. Un peu plus et un sourcil aurait été arqué sous l’étrange proposition mais Jan n’en prend pas note, habitué d’être charmé par tout homme de ce bord. Il n’aurait pas cru que Karl serait du même côté, c’est amusant en y pensant. Sauf s'il se trompe sur les intentions du jeune homme.

Abandonnant le verre d’eau, le dos contre le mur, Flores est prêt à répondre quand Karl pose une énième question. Encore ce changement de voix qu’il note, et cette énergie qu’il ne connaissait pas chez le combattant. Pas de gants si tu t’entraines avec moi. Négation de la tête qui vient appuyer la réflexion. Dans l’équipe, on se bat poings nus, avec seulement quelques bandages pour protéger les phalanges au départ. Mais Jan, lui, il combat sans rien, cicatrices qui le prouvent, tatouages qui recouvrent les anciennes marques. Y’a deux endroits que t’as pas le droit de toucher. Main qui se pose sur l’épaule, obligeant Karl à se retourner. La base de la colonne, juste ici. Le poing fermé qui touche lentement la cambrure de l’homme, là où les vertèbres débutent leur ascension. La douleur à cet endroit est insoutenable pour n’importe quel boxeur. Jan y a été frappé une fois et le combat fut arrêté car les règles bafouées. Mais l'ancien capitano n’a pas stoppé pour autant et le p'tit con qui a osé, est mort sous les lames de la divinité. L’autre, c’est les orifices. Pas de doigts, dans aucun. La main oblige Karl à lui faire face à nouveau, un sourire un peu trop suspect sur la trogne. Bon, ça j’te le mime pas, hein. L’éclat dans les prunelles ne laisse pas de doute, ça l’amuse,Jan, de retrouver son côté joueur mis à mal depuis le départ de son âme soeur. Pas que ça lui manque, mais parfois, feindre est plus simple que le reste. Et ça fait du bien, de retrouver ce sourire, cette lumière. Je garde ta carte, ça me… Ça peut m’être utile ! Petit papier tourné entre les doigts calleux, Karl est-il conscient que ce club appartient à la mafia mexicaine ? Jan devra en être sûr, tout comme il devra comprendre d’où vient cette énergie que le boxeur montre depuis tout à l’heure. Sur le ring, s’il se bat avec la même férocité, ça peut être à son avantage comme le mettre dans une situation risquée. Flores va devoir lui apprendre à gérer tout ça, comme lui a du pendant longtemps réfréner sa rage pour ne pas se faire expulser. T’as d’autres questions ? Ou il souhaite garder la surprise pour la suite?

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You break me down, you build me up, you made me believer. - Sam 9 Fév - 10:13


"Hmm, c'est bien dommage ça..."

Je me permet de répondre une petite boutade à la remarque sur la non-démonstration des doigts dans les orifices. Pour ta part, tu prends ça comme si c'était une vanne qui t'aurait simplement échappé, un sourire amusé t'étire le visage en réponse.

Tu sens que cet entretien touche déjà à sa fin, à ton grand daim. Tu aurais tellement voulu frapper un sac de sable pour finir d'expulser ta frustration, continuer à parler. Personne ne t'attends à la maison et tu sais que tu vas bien vite tourner en rond pendant cette semaine. Malheureusement, tout a été dit, et même avec une grande mauvaise fois, tu as toutes les informations dont tu as besoin.

"Je ... Non, aucune autre question. Tout me paraît clair. N'hésites pas à m'appeler, même dans la semaine, même si ce n'est que pour regarder."

Pauvre Karl, déjà accroc, à moins que ce ne soit moi qui ait une influence plus grande que ce que je croyais ... Intéressant. Une pensée pour tes chiennes qui doivent t'attendre dehors et te voilà plus rasséréné. De mon côté, j'ai du même coup, perdu toute possibilité pour te suggérer de faire quoi que ce soit. Devoir te mettre dans un état second pour t'avoir, voilà qui va s'avérer fascinant pour la suite.

Tu t'apprêtes à prendre congé quand quelque chose dans le tempérament de Jan t'interpelle maintenant que tu es redevenu toi-même. Ce regard énigmatique, peut-être.

"Enfin, aucune question qui me vienne comme ça. Il y a autre chose que je dois savoir ? Et de ton côté, tu as d'autres questions pour moi ?"

Bien joué.

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You break me down, you build me up, you made me believer. - Dim 10 Fév - 10:23



"You break me down,
you build me up, you made me believer."


Quelque chose le titille, le commandante, le rend curieux au point de se poser des questions qui n’ont plus raison d’être. S’ils avaient été un an en arrière, Jan se serait demandé si Karl n’avait pas été touché par la foudre, lors de l’orage de septembre. Car les changements de voix, le comportement plus agressif, les multiples questions qui renverseraient presque la timidité du boxeur… Ça pue le novum a plein nez, qui ne s’en sort pas, qui ne comprend rien et qui se laisse bouffer. Mais non, ça fait trop loin, Karl n’a changé que depuis quelques temps, que depuis… l’accident. Le Coma…. Dahlia. Elle aussi s’est retrouvée à l’hôpital, morte cliniquement pendant quelques secondes avant de revenir parmi les siens, elle aussi… Et un rayon de lumière s’imprime sur le visage du membre de la Calavera. Si. Tu peux passer quand tu veux, ils s’entraînent le lundi soir, mercredi soir, euh… La tête trop comprimée par tous ces dossiers et ces informations du à sa promotion lui font plisser les yeux. Pas habitué à devoir tout contrôler. Jeudi aussi et dimanche. Tout le temps à partir de 20h, avant c’est entrée libre. Et après, c’est réservé à la Calavera, la majorité des combattants appartenant à la mafia.
Le corps se tourne, les yeux s’arriment au ring, à l’entrainement qui a repris, aux autres, alors que l’esprit continue de réfléchir. Les créatures, celles qui naissent après la mort d’un hôte, Jan, il n’y connait pas grand chose en réalité. Sauf les djinns, grâce à ceux de la mafia, les banshees, grâce à Dahlia et le Nahual, grâce à son panthéon. Mais le reste, il ne s’y est jamais vraiment intéressé. Mais il va devoir car rien chez Karl lui rappelle une de ces trois branches des divinités. Peut-être que Reyes saurait ? Ou Gabriela vu qu’elle fait des études… Ouais, non. Il va devoir fouiller, faire des recherches, se renseigner. Perdu dans ses pensées, il ne tourne même pas la tête face à la question de Karl. Encore une. Est-ce un indice propre à la créature ? La curiosité ? Peut-être… Ou alors c’est que Karl a simplement envie de rester au club pour s’imprégner de l’ambiance. Non rien. Va faire ce que tu devais faire… Sans taper un de mes hommes, por favor. à cette remarque, les yeux se détournent enfin du ring, rencontrent ceux de Karl, une lueur joueuse dans les prunelles. J’t’enverrais la liste des trucs à prendre et on se revoit d’ici 10jours en fonction de ta santé. Conversation close, paume qui s’abat sur l’épaule du futur combattant, Jan disparait sans attendre de réponse, décidé à prendre une pause à son tour. Les chaussures sont retirées rapidement, le t-shirt aussi, et le ring est gagné avec la rapidité d’un félin prêt à reprendre sa place en pleine savane. Vous êtes chanceux, deux contre un, vous avez une minuscule chance de me battre ! Et rigoler avec les deux soldats qui se retrouvent opposants du commandante. Rigoler jusqu’à ce que le combat démarre et que le soleil de Delray se transforme en tornade.
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