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red roar | ikaar & fiona

 :: terminés
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red roar | ikaar & fiona - Sam 1 Sep - 9:56




red roar
21 Juillet 2018, aux alentours de 8h, the Teddybeer, Downtown, Arcadia

 


Quelques secondes, elle se contemple dans le miroir. Tente de comprendre, de se souvenir, de tout remettre dans l'ordre. Seuls quelques échos de la veille qui semblent rassurer, le reste, qui oppresse et se fait assassin. Reine qui tente de rester majeure, à ne pas laisser Fiona émerger trop longtemps. Tout prendre en main rapidement. Frasques ignobles, cependant, d'ignorer quoi faire pour l'instant. Nouvelles déjà données par téléphone, appareil qui a vibré et sonné toute la nuit durant, intimant à Asrun de s'enfuir des draps froissés pour la quitter trop tôt. Aventure qu'elle s'efforce de laisser de côté pour l'heure, menacée par l'idée de tout entremêler par inadvertance. De dire ou faire n'importe quoi, mal s'exprimer ou paniquer. Aujourd'hui, lendemain de catastrophes nocturnes, est source de d'inquiétudes et d'inexactitudes. Tente encore d'éveiller la conscience à de potentielles issues, mais se demande si les jours qui viennent, une guerre éclatera. Guerre qui prendrait du sens, en vue de toutes les messes basses du Trianon, et des conséquences du comportement de chaque. Eamonn, dans un lit d'hôpital, qu'elle compte visiter dès les premières heures de visite. A déjà envoyé des hommes pour se charger de sa sécurité. Se sent coupable, ridicule, du sort de ses compères. Se sent perdue quant aux directions qu'elle doit prendre. Se sent seule face à telles décisions, sans le Sénéchal et Ami qui gît désormais dans le coma. Fiona soupire. Elle reportera la réunion tant attendue de certains quant aux récents événements et aux décisions à prendre par la suite. Mais elle n'est pas sans travail en attendant. Le Royaume continue de tourner, et des nouveautés se font plus oppressantes. Se demande, d'ailleurs, si l'un des Clans adverses ne profitera pas du calme qui règne. Après la tempête, chacun ramasse ses objets perdus. Mais certains pourraient y voir une opportunité.

On frappe à la porte. Elle se contente de se retourner pour observer l'individu qui vient la visiter dès l'aube. « Entrez ? » Comme à son habitude, c'est son petit frère qui passe la porte. Elle attend un potentiel invité qu'il introduirait, mais cette fois-ci, il est bel et bien seul. Et il se plante devant elle, la mine grave. Il ignore encore tout des événements précédents, et elle le sait fortement coupable de ne pas y avoir pris part. A sa demande, certes, qu'il a honorée, mais elle le sait agacé par telle décision, qu'il estime certainement injuste. « Bonjour mon Frère. » et elle lui accorde un sourire chaleureux et sincère. C'est son regard qui attire son attention. Les yeux regardent la pièce et y découvrent du sang de la veille, et comme principale preuve, sa robe de soirée désormais plus rouge vermeil. L'expression d'Ikaar l'oblige à ouvrir la bouche en premier. « Je vais bien. La quasi-totalité de l'hémoglobine ne m'appartient pas. » Elle sait que cela ne suffira pas à le rassurer, et qu'il voudra désormais tout savoir. Elle n'en attend pas moins de lui, qu'elle invite d'un geste à s'asseoir à son bureau. Là où il a posé la tasse de café le matin-même, sans dire un mot, alors que les rideaux étaient encore à moitié tirés. Alors elle s'installe avec lui, passe une main lasse dans ses cheveux. Lassée, Fiona, de ces guerres ridicules face à un ennemi plus grand. « J'aimerais pouvoir te dire que tout est arrivé pour une raison ou une autre, mais je crains que cela ne soit pas la vérité. Tu savais pourquoi nous y allions. Mendes était déjà dans un état déplorable lorsque j'ai posé les yeux sur lui. » Elle s'en souvient parfaitement. Si la colère la hantait au premier instant, elle n'est pas femme qui n'écoute pas, et l'émotion a rapidement changée. « Ils n'avaient rien trouvés. Ils l'ont torturé pendant des lunes et n'ont rien obtenu. J'ai souhaité obtenir des réponses grâce aux pouvoirs divins existants parmi nous, mais certains ont refusé. Trop obnubilés par leur soif de sang et leur orgueil démesuré. » Elle aimerait en rire, mais il est encore trop tôt pour ça. Alors elle noie sa gorge dans la caféine, secouant lassivement la tête. « Les Rois s'apprêtaient à le mettre dans la tombe. Nous n'avons pas eu d'autre choix que de nous interposer. » Il comprend certainement ce que cela signifie, et où tout ceci pourrait les conduire tous les deux. A davantage de désaccords, peut-être même des affrontements. L'heure est grave. Trop grave à son goût. « C'est Joaquin qui l'a exécuté devant moi. » Elle n'ajoutera pas de détails. Préfère éviter de rajouter du venin sur ses plaies. « Mais ce n'est pas cela qui m'inquiète le plus. Ils n'ont pas eu l'intelligence d'écouter, mais moi si. J'ai vu des choses étranges, j'ai senti des péripéties plus denses. Cette guerre ne sera bientôt plus une guerre des clans, j'en suis persuadée. J'espère seulement que nous aurons tôt fait de découvrir ce qu'il se trame. »

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Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2791
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : red roar | ikaar & fiona Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : red roar | ikaar & fiona FQCqrDYw_o
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red roar | ikaar & fiona - Ven 14 Sep - 15:02


red roar

Les rayons de l’aurore perçaient le salon de leur éclat, berçant le salon familier d’une teinte doré qui rendait le foyer un peu plus accueillant encore. Comme si les fauteuils et le canapé  aux coussins moelleux ne l’était pas assez, que la brique rouge ornant les murs ne réchauffait pas la pièce et que les cadavres de bières sur la table n’étaient pas le signe de nombreuses visites. Lorsqu’elle Ikaar ouvre les yeux, réveillé par la lumière caressant son visage de sa douce chaleur, il réalise ce qu’il s’est passé.
C’était le matin, déjà.

En s’appuyant d’une main il tente de se relever, petit à petit du canapé qui, au final, n’a pas tant détruit son dos que cela. La nuit fut courte pour lui, il faut le dire. Ruminant comme un animal en cache, le dieu ailé s'était retrouvé pieds sur le sol, coincé. Comme un enfant, punis à attendre que papa et maman finissent de discuter avec les autres grands; C’est un peu comme cela qu’il avait vécu ce refus, comme une injustice, une punition dont il avait attendu la fin désespérément. Tout ce qu’il voulait c’était des nouvelles, savoir, l'esprit curieux ne pouvait pas rester dans le flou spécialement lorsque sa famille était concernée. Et s’il leur arrivait quelque chose et que lui, était resté sur place ? On le verrait comme un lâche, lui le premier. C’est pourquoi il a veillé toute la nuit, accompagné des bouteilles qui n’étaient pas tant celles d’amis mais plutôt les siennes, juste parce qu’il avait besoin de s’occuper l’esprit comme les mains. Curieusement, la fatigue qu’il avait combattu en avalant une nouvelle gorgée de houblon fut plus forte que lui, expliquant le réveil inattendu sur le divan. Tomber de fatigue, au final, c’est ce qui avait attendu le rouquin qui tatone à côté de lui, cherchant le téléphone portable qu’il avait veillé toute la soirée. Il n’était même pas six heures et demi du matin, mais cette fois, il avait des notifications. Des “ça va aller” à la fois rassurant et intriguant, réponses trop courte, trop vagues, pour être sincère.

Il n’en faut pas plus à Ikaar pour se lever péniblement, cherchant dans le confort d’une douche un peu d’énergie pour le restant de la journée. Il enfile les premiers vêtements qu’il trouve et sort en coup de vent de l’appartement, décidé à grimper les étages de l’immeuble le plus rapidement possible jusqu’à la terrasse. De là, c’est la métamorphose. Un pouvoir qu’il n’utilisait peut-être pas aussi souvent qu’il aimerait le faire...Les aigles en pleine ville, en général, ce n’est pas le plus discret. Voir un homme se changer en oiseau ou un oiseau en homme non plus d’ailleurs, même dans cette satané ville. Pourtant lorsqu’il en avait la possibilité, il en profitait, se sauvant des bouchons bloquant les artères de la ville aux heures de pointes lorsque tout le monde rejoignait son lieu de travail. La ruelle menant au Teddybeer, pourtant, lui laissait parfois cette opportunité. Mêlée dans un dédale de rues toutes plus petites les une que les autres et très peu peuplée si tôt dans la journée,  il n’avait pas grand mal à reprendre forme humaine sans risquer de se faire repérer, la vieille pierre pavant la ville comme seul témoin. La porte de l’échoppe est poussée lourdement, les clés enfoncées dans sa poche cliquent, accompagnant le bruit des pas du barman qui font, comme toujours, grincer les planches usées par le passage des habitués et le temps qui passait. La route reprend. La livraison est rentrée à l’intérieur, le ménage non-fini de la veille est fait. Le café chaud enivre ses narines alors qu’il en sert deux tasses, une pour sa soeur qu’il monte à l’étage et une pour lui qu’il consomme en silence, attendant péniblement un moment plus acceptable pour aller la déranger.

Lorsque huit est est enfin passé, Ikaar frappe à la porte à l’étage, attend une réponse, puis entre. Au départ il observe sa soeur, juste quelques secondes avant que son regard ne soit totalement absorbé par le vêtement ruiné gisant dans la pièce. Ce matin dans la pénombre habituelle des rideaux lourds, il n'avait rien vu. « Bonjour, Fiona. » répond Ikaar malgré sa distraction. Tout ce sang versé ne lui disait rien de bon, pourtant elle semblait tenir debout. Que c’était-il passé la veille alors ? Il n’a pas le temps de demander, sa soeur interrompant son éventuelle question en prenant la parole. « Mais une partie l’est, c’est bien ça qui m’inquiète. Tu as été blessé. » dans sa voix de la dureté, envers elle, envers lui. De nouveau il n’était pas d’accord avec la décision qui avait été prise de le mettre à l’écart, la culpabilité s’emparant de lui, l’injustice brûlant sa couenne.

Pourtant c’est un nouvel ordre qu’il suit, en temps que sujet comme en temps que frère en venant s’asseoir où elle le lui indiquait, les gestes d’une soeur revenant tenté la démarche d’une reine lorsque sa main vient s'installer dans ses cheveux. Rassurant stratagème, cela lui rappelait les cauchemars qui le prenait, enfant, et de l’attention d’une soeur toujours là pour rassurer ses cadets. Enfin, son, cadet. « Ils n’ont que ça en tête, le sang, la vengeance… Tes méthodes sont plus élaborées au moins. Avec tout un monde regorgeant de pouvoirs plus intrusifs les un que les autres, on aurait tous pu avoir des réponses, je suis d’accord avec toi. Les télépathes ça court les rues, ici. »  En tout cas beaucoup de Dieux et de prophètes auraient été capable de comprendre un peu mieux Mendes et ses actions. Pourquoi les condamner sans chercher à les comprendre avant ? SI Ikaar était, lui aussi, un adepte de la vengeance, réponses à ses questions étaient une priorité avant d’obtenir la douceur délivrance. On ne pouvait cependant pas en attendre autant d’eux, ces rois qu’elle évoque, ceux qu’il ne connaît que trop bien. Voilà comment les choses avaient dégénérées. Une désaccord sur une chose simple, une intervention dont elle était, au moins, sortie vivante. « Et Mendes ? » questionne-t-il, curieux de connaître l’issue de cette histoire même s’il semblait déjà la deviner.

C’est là que le nom tombe à ses oreilles, Joaquin. Un nom qu’il détestait entendre, plus que n’importe quel autre. Il générait tout de suite cette haine dévastatrice en lui tordait les traits de son visage sous la colère. « C’est toujours lui. » qu’il grogne, les phalanges se resserrant sur les accoudoirs du siège. « Qu’as-tu sentis ? Si quelque chose de plus grave nous menace, alors nous devrons être encore plus prudent, pour épargner les notre. » il marque une pose, réalisant que ce n’était certainement pas terminé. « Nous devons aussi nous attendre à des représailles. Ces chiens fous frapperont encore, si tu as osé les contredire. » La vengeance, encore une fois. Le fléau de ce monde, de cette ville. Celle qui aura raison d’eux tous, d’elle comme de lui, comme d’eux. Celle qui lui donne envie de se lever et d’aller régler ses comptes tout de suite malgré la stupidité que ce serait. La vengeance qui prolifère, entraînant avec elle une arme tout aussi puissante et dévastatrice, la haine. Le silence est coupé par ses mots. « J’aurais dû être là. » Ikaar commence, les yeux rivés sur la robe tachée de sang. Il s’inquiète pour les autres, aussi. Cette famille à laquelle il tenait tant. « J’aurais dû avoir le droit de venir, personne ne m’aurait reconnu… j’aurais pu me cacher sous mon autre forme même. Au moins être là pour vous, au lieu d’être prisonnier à attendre de vos nouvelles. » Culpabilité dévastatrice, il soupire, avant de lever enfin le nez vers elle.  « Que t'ont-ils fait ? »
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red roar | ikaar & fiona - Sam 15 Sep - 9:02




red roar
21 Juillet 2018, aux alentours de 8h, the Teddybeer, Downtown, Arcadia

 


Elle l'observe, épie le regard qui exprime sa colère, contemple le visage qui témoigne la fureur. Fiona a bien conscience de ce qu'elle a engendré dans son corps. Elle qui lui a délibérément ordonné de rester loin des festivités, elle qui lui a sommé de ne pas approcher le manoir, de garder ses distances. Il n'est pourtant pas seul à avoir entendu l'impératif, elle qui a estimé que leur aîné devrait lui aussi éviter le Manoir. Et elle aura tôt fait de recevoir Kaleb à son tour, et d'engranger sa rage. Nul doute, cependant, qu'elle a agi par précaution, et non par protection. Et si, l'un comme l'autre, ne semblent pas encore le comprendre, elle-même se rassure en assimilant définitivement la raison de ses actes. L'oeillade s'installe sur ses vêtements de la veille, et le sang qui y gît encore. Ikaar soulève le point douloureux. Elle a été blessée. Et ça fait fourmiller l'hybris en elle, ça glane les pulsions incendiaires qui se préparent au combat futur. « Une petite idiote a jugé bon de planter une lame dans ma gorge. Mais ce n'est là qu'acte bien moindre lorsqu'on constate le sort d'autres membres de notre peuple. » Elle pense à Eamonn, qui n'a toujours pas montré signe de vie sur son lit d'hôpital, Mairead, qu'elle a tenue contre son sein tandis qu'elle se vidait de son sang, Aodha, et la balle traîtresse qu'elle a reçue. Et d'autres visages, et d'autres sources d'hémoglobine, encore, qui se font caresses déliquescentes sur son âme furibonde. « Savannah et Oksana m'ont appuyées dans ma démarche, mais il semblerait que cela n'aie pas été suffisant à leurs yeux. » Elle se souvient encore de leur rencontre clandestine, plus tard dans la nuit. Rendez-vous qui aura tôt fait de bouleverser la majorité des leurs, mais qui leur offrira défense majeure. Il n'est cependant pas temps d'en discuter. Et même si Ikaar sera toujours âme à laquelle elle accorde toute confiance, elle ne lui annoncera rien de plus qu'aux autres, comme Reine qu'elle doit être.

Sa question reste en suspend, quelques instants. Nombreuses frasques l'ont secouées lors des festivités du Trianon. Nul besoin de se faire oracle pour comprendre que quelque chose de plus grand viendra bientôt les ensevelir. Elle en est persuadée. Ce n'était là que début. « Je suis inquiète. » La tête dodeline un instant, remuant les idées pour tenter de leur donner un ordre logique. Tant d'informations fourmillent désormais dans son crâne. « Mendes a clamé être la récurrence de Chaos, juste avant de trépasser. » L'annonce peut s'avérer dure à entendre, dure à comprendre, mais le ton grave suggère que la phrase est importante. « Il a annoncé notre fin à tous. » Les Divinités mourront, qu'il a clamé, et ça résonne encore entre ses synapses, à tenter de trouver solution à ce qu'il va advenir. « Mais je suis persuadée qu'il n'était pas le Maître du Jeu. Il n'était que le Fou, pas le Roi. Quelqu'un tire les ficelles, à l'abri de nos regards. » C'est la colère qui trouve son apogée, les doigts qui se serrent, les poings qui menacent de frapper le bureau. « Et le seul atout que nous possédions a été terrassé. » qu'elle gronde, vengeance dans le cervelet, vengeance déjà réclamée. Et elle inspire, et elle expire, pour évacuer l'incendie qui se propage dans la barbaque. Ignore les cellules cancérigènes qui amadouent sa chair pour tenter de faire émerger le pire de son être. « Tu as raison, il nous faudra être prudents. Et surtout sages et intelligents. Lorsque notre Sénéchal sera réveillé, je convoquerai les Gradés pour une réunion de guerre. Car guerre il y aura. » Elle soupire. Elle aimerait pouvoir y réchapper, protéger son peuple, tous les siens, mais elle n'a pas main sur le destin. « Je répugne à l'idée d'accorder de l'importance à ces cabots, mais nous n'aurons pas le choix. Il y aura bataille, et sur deux fronts. Nous ne sommes plus à l'abri désormais. » L'heure est grave. Plus grave que toutes celles que le Royaume a traversé jusqu'ici.

A l'écoute de ses dernières paroles, Fiona relève la tête. Et elle lui adresse un sourire partiel, teinté de cette bienveillance dont elle fait preuve pour chacun mais qui, aujourd'hui, se fait également fraternelle. « Ta place était loin de tout ceci. Si je te l'ai demandé, ce n'est pas pour te protéger ou pour me protéger moi-même. » Elle a, une seconde, l'intention de lui prendre la main. Mais ils ne sont plus des enfants, et elle n'est plus simple soeur, elle est aussi dirigeante et se doit de se comporter comme telle. « Je savais que Joaquin serait présent, et qu'il serait assez fou pour finir par créer ma colère. » Et elle avait raison de le croire. Il a fait bien pire. « Je ne désirais aucunement te voir tenté de lui arracher la tête. Bien que ceci aurait été attrayant. » C'est un sourire plus joyeux qui se dessine, une seconde, et qui s'envole, aussi éphémère que l'aurore qui transgresse les rideaux. « Alcide et Joaquin ont estimé que l'heure était venue de le sacrifier, non de chercher encore. Puis est venu le spectre. De nombreuses âmes ont été... comme possédées. Il y a eu des tirs, des corps blessés. Nous avons du faire barrage aux Rois pour que je puisse approcher Mendes une dernière fois. Et puis... » Et elle revoit les images, en boucle, souvenirs tempétueux qui ont maudits sa carne. « Joaquin lui a coupé la langue et l'a exécuté sous mes yeux. Le sang sur mes vêtements appartient en partie à Mendes. » Et elle fulmine, et elle tempête. « Ils ont été irrespectueux et violents. La Calavera a osé nous menacer, nous humilier, et faire couler le sang de nos sangs. » Et le poing, cette fois-ci, frappe le meuble, éclate en braises brûlantes. « Nous aurons la justice qui nous revient de droit. Justice pour le sang versé, et justice pour notre frère. Je t'en fais la promesse. Il viendra s'agenouiller devant nous et subir les conséquences de son impétuosité. » Elle gronde, et c'est la déesse qui parle, véritable vengeresse qui ne se délectera que lorsque le vermeil de l'ennemi sera étendu à ses pieds. « Ils paieront tous le prix de leur mépris. » Et elle crache, la Déesse, et elle crache, Fiona, et elles crachent en symbiose. « Ils brûleront tous. »


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RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
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red roar | ikaar & fiona - Sam 13 Oct - 23:52


red roar
Elle parlait de la blessure comme si ce n’était une simple égratignure.
Une blessure accidentelle, un enveloppe ayant entaillé son doigt. Pourtant le sang gisant sur le tissu de la robe abandonnée le confirmait bien. Ce n’est pas un peu de sang qui a coulé, mais beaucoup. Sa soeur a manqué de perdre la vie encore une fois et il n’était pas là. Le rouquin ne peut s’empêcher de détailler le visage de sa soeur, perdu dans ses pensées, dans une soirée qui ne s’était pas du tout déroulée comme ils l’avaient prévu. Que c’était-il passé ce soir-là. Il donnerait cher pour revenir en arrière, l’observer de ses propres yeux. Savoir absolument tout, plutôt que de recevoir des bribes d’informations. Il aurait préféré voir, vivre. Et ne plus se poser tant de questions. Tant de “et si” auquel il n’aurait jamais réponse. « Il n’y a pas de mort dans notre camp j’espère. » qu’il souffle, rattrapé par la réalité que peut-être, comme elle le suggérait, d’autres n’avaient pas eu la chance de s’en sortir aussi rapidement. Le sang de leur clan avait coulé, c’était une certitude… Alors il pensait au pire, parce qu’Ikaar, il avait peur de ça. Peur de perdre les siens, cette famille dans laquelle il est né, dans laquelle il compte passer le reste de sa vie. Les gènes, le sang, peu importe au final. Les Killough avaient l’avantage du sang peut-être, mais ils étaient tous une famille, un clan… Un royaume. Ce tout, qu’il refusait de perdre.
Surtout pas de leurs mains.

« Ils sont bornés, l’un, comme l’autre, Alcide et Costilla. » Assis, il écoute finalement son aînée parler de Mendes, de ce qu’il prétendait être peu avant sa mort. Chaos, un titan. TItan destructeur, titan qui ne devrait pas exister. L’incompréhension tend un peut ses doigts posés sur les accoudoirs. « Si les titans s’éveillent….Il pourrait avoir raison. » Si c’était la vérité alors les dieux étaient en dangers, tous autant qu’ils étaient peu importe leur panthéons, la guerre, serait beaucoup plus importante qu’une histoire de clan, d’honneur et de sang à verser. La guerre serait plus cruelle encore, plus violente, sanglante. Et ils seraient ceux à annihiler, plutôt que les assaillants. Les proies, plutôt que les chasseurs et l’idée lui déplaît fortement. « On va devoir chercher des réponses par nous-même. Sans la possibilité de tirer les informations nécessaire de Mendes, savoir ce qu’il se trame va s’annoncer compliqué. C’est chercher une aiguille dans une botte de foin. Ou au fond d’un lac, même. » qu’il maugré, les doigts finissant par se décrocher du bois. Pensif ils les tape sur l'accoudoir, cherche à comprendre avec le peu d’informations données si c’était du bluff ou non. Le dernier acte d’un homme près à dire n’importe quoi sachant que la mort l’attendait, ou la révélation dramatique d’une récurrence avant de s’en aller, annonçant la fin de tous les convives rassemblés ce soir-là. Difficile à dire qu’il en conclut, pourtant sa reine elle, avait l’air persuadée de la sincérité de l’homme… Et cela n’avait rien de très rassurant. Il y aura bataille tel qu’elle le décrivait, sur deux fronts, et ils feront face. « Ainsi soit-il. Nous n’avons guère le choix de toute façon. Guerre ils cherchent, guerre ils auront. »

Il la regarde sourire même si les mots ne sont pas forcément ceux qu’il voulait entendre. S’il savait ne pas être le seul à avoir été mis de côté, le fier dieu n’arrivait toujours pas à trouver cela juste. Il préférerait le champ de bataille au poste de commandement, le feu de l’action au retrait dans lequel il s’était toujours confiné, avant. Pour se protéger du feu d’Arcadia et que c’était-il passé ? On l’a abattu quand-même, alors qu’ils ne s'approchaient pas de ces histoires là, eux, les frères toujours en retrait de cette mafia dans laquelle ils ont vu le jour. Peut-être que c’était la faute de Llew Law Gyffes. Peut-être que le dieu doué de magie, le dieu guerrier bouillonnait dans ses veines. Lui aussi a perdu son frère, lui aussi était en deuil et réclamait vengeance par tous les moyens. A sa remarque pourtant, la colère d’être exclu diminue un peu, l’humour, même si réel, laisse un fin sourire étirer son visage. « Ma place est avec vous. Bien que je conçois que le voir m’aurait légèrement donné envie de l’étriper devant tout le monde, je l’admets. » La vengeance, toujours elle qui ronge son coeur. Il doit lui faire payer. Il DOIT se venger de lui, rendre la pareille à ce monstre sur patte rodant dans cette ville bâtie sur des cadavres. Entendre ce nom prononcé une nouvelle fois suffit à le faire tiquer de nouveau. Il l’a en horreur. Il le déteste. Il veut sa mort… Ou non, plutôt le voir souffrir. Lui crever le coeur et le voir pleurer ce qu’il a de plus cher lui aussi, s’il était capable d’une tel chose, cela dit. A l’écouter parler du monstre il en doutait encore un peu plus. Tuer l’innocent ne le dérangeait pas, torturer aveuglément non plus, il semblerait. « Cúl Tóna. » Dickhead. L’insulte fuse, le gaélique filant sous sa langue comme pour renforcer ses propos. Connard. La rage l’enflamme et il n’est pas le seul, le poing de sa soeur frappant le bureau devant eux, rageuse, flamboyante. La déesse du feu toujours aussi volcanique ne comptait se laisser faire aussi, et il adorait ça. « Je l’espère. Je n’ai que faire de comment, au final. Du moment qu’ils payent pour ce qu’ils ont fait. » qu’il acquiesce, prêt à prendre les armes, prêt à s'investir dans leur quête peu importe le prix à payer. Perdu qu’il était, sans son guide. Sans pieds marchant à côté des siens. Perdu et près à prendre la direction la plus dangereuse s’il le fallait, prêt à se jeter dans le brasier enflammant la ville, pour venger son frère. « Ils doivent tous payer. » qu’il conclut, cette fois le sourire beaucoup plus large teinté de cette malice qui ne l’a jamais quitté depuis l’enfance. « Tu as déjà commencé à réfléchir aux représailles ? A ce que vous allez choisir de faire ? » La curiosité piquait Ikaar, près à signer pour quoi qu’on lui propose.
Il en avait fini de se cacher.
L’heure était venue aux actions.



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red roar | ikaar & fiona - Ven 19 Oct - 9:33




red roar
21 Juillet 2018, aux alentours de 8h, the Teddybeer, Downtown, Arcadia

 


Et ça fuse, dans la caboche, tandis qu'Ikaar la replonge dans les atrocités commises à Eden Manor. Tout le brouhaha la reprend, pourrait lui donner une crise d'angoisse, une crise de colère, d'émotions trop puissantes pour se contrôler. Comme hier, lorsque la lame fut plongée entre ses veines. Comme hier, lorsque les mains eurent égorgé sa soeur. Furieuse, elle l'est encore, et pourtant elle prétend encore pouvoir le dissimuler à elle-même, pour éviter tout accident brûlant qui pourrait anéantir son propre établissement. Ce ne sont que les murs tant choyés qui retiennent encore une sérénité partielle en son carcan, que son frère, assis devant elle, qui appuie le calme avant la tempête foudroyante. « Si personne n'a trouvé la mort, beaucoup ont été grièvement blessés. » Et elle se souvient chacun d'entre eux. « Eamonn. » Son corps gisant sur le sol. « Mairead. » Son sang gisant sur ses mains. « Aodha. » Sa balle gisant entre ses côtes. « C'est inacceptable. » Elle prévoit déjà de se rendre sur la baie, pour mieux s'immerger dans les flots salvateurs, pour mieux imploser en toute sécurité. Parce que rage elle ne pourra indéfiniment contenir. Parce que la vue du sang des siens n'a que trop de conséquences douloureuses en sa chair. « Bornés est un terme encore bien loin de les qualifier. Ils ne sont qu'orgueil et violence. La patience et la sagesse semblaient avoir cédés sous le besoin irrévocable de vengeance. Ils ont prouvé qu'ils sont incapables de s'étendre dans une quelconque tolérance. » Et elle n'en a guère été surprise. A croire que les Chefs ne recèlent pas de nouveauté, et que son avis à leur propos n'était pas tant dénué de réalité. Et si elle leur avait jusque là laissé le bénéfice du doute, elle ne peut désormais ignorer les réponses à ses interrogations. Seront-ils à la hauteur ? Il est évident que non. « Quant à ceux qu'ils ont élevé aux rangs de supérieurs, ces chiens qui les servent fidèlement, ils ne sont qu'écho de leur monstruosité. Pas moins violents, pas moins insolents. » Elle se souvient de Bael et d'Alejandro, ou comment les paires se sont manifestées avec mépris. Ou comment ils ont signé leur perte avant même d'ouvrir la bouche, d'entrouvrir les lèvres. « Ils ne sont que blasphèmes à cette Mafia tant glorifiée autrefois. Ombres d'un temps où ils obtenaient respect et attention, temps désormais révolu. Le pouvoir les a rendus fous. » Fous d'eux-mêmes, fous de supériorité. Et pour ces vices qu'elle estime péchés, elle ne leur accordera désormais plus le crédit d'une tolérance quelconque. Ils ne seront traités qu'à l'image de ce qu'ils ont toujours été : des monstres.

Mais c'est l'image de Chaos qui vient se répandre en son sein. Le visage maculé de sang, les rires maculés de force. Elle a en mémoire chaque détail de cet homme qui se prétendait titan, qui se prétendait roi. Et à ses yeux, il disait vérité absolue. L'élévation des divinités sera bientôt révolue, dans ses chansons, et elle le croit plus que raison. Comme eux-mêmes se sont élevés au-dessus des Hommes, Fiona est persuadée que leur chute adviendra un jour. Car le pouvoir se transmet toujours, il ne demeure jamais éternellement. Comme ils se sont éteints autrefois, il est évident qu'ils seront de nouveau réduits en cendres. « Nous avons été orgueilleux. » Tous les Dieux, autant qu'ils sont. « Voilà pourquoi ils se relèveront encore pour venir nous faucher. » Comme autrefois, dans ces mythes que leur Panthéon ignore mais qui se sont évertués au coeur d'une mythologie voisine. Les Titans sont venus chercher leur du, et ils ont raison. Du moins, l'estime-t-elle sans aucune prétention à leur accorder la victoire. « Parce que nous sommes des Divinités, nous avons estimé que le pouvoir était raison suffisante pour créer nos familles, pour asservir cette cité. Et pourquoi l'avons-nous fait ? » Elle se met à rire, insolente, et meurtrie par leurs propres caractères. « Par cupidité, par avarice, par supériorité acquise. » Et elle secoue la tête, ébroue la carne maudite. « Les titans ne sont que le reflet de ce que nous sommes. Un jour, nous avons estimé les Hommes comme faibles, comme les Titans nous estiment similaires aujourd'hui. » L'histoire se répète, inlassablement, cercle vicieux qui viendra bientôt les engloutir. Et ils sont tous pareils, les Dieux. Qu'ils soient d'une famille ou d'une autre, qu'ils soient à la lumière ou dans l'obscurité. « C'est une leçon, Ikaar. Une leçon perpétrée encore une fois pour nous signifier notre insolence. » Alors elle le contemple, pensive, enfouie dans des récits relevant d'un temps trop ancien. « Et je compte bien apprendre de cette leçon. Alors nous accepterons qu'elle nous soit enseignée. » Elle balaie l'espace d'un revers de main. « Chaos et ses adorateurs se dévoileront lorsqu'il sera l'heure du précepte. En attendant, nous devons nous préparer. » Et elle acceptera leur chute, si cela est nécessaire, si telle est la leçon qu'elle doit apprendre. Et elle ne leur en voudra pas. Parce qu'ils seront toujours ce qu'ils ont été. « Cette guerre n'est qu'une distraction puérile. Je n'ai de cesse de penser que le seul chaos qui gît ici provient de notre incapacité à nous distraire autrement. Cependant, je me suis engagée. Et je refuse de regarder ma famille s'éteindre sous la main de Dieux sauvages et incohérents. Comme je refuse de voir cette ville profanée par leur violence. Si nous devons tomber, ce ne sera certainement pas sous le glas de deux pathétiques entités narcissiques. »

Et elle lui offre un sourire, sincère, parce qu'il a raison. Et elle admire comment l'enfant qu'elle a connu est devenu homme doté de telle sagesse, de telle justesse. Elle se souvient encore du bambin qui gisait sur le sable de la baie, emmitouflé dans un gilet trop grand, se prélassant avec l'âme jumelle. Les temps ont changé si drastiquement que le souvenir semble provenir d'une ère achevée.« Et tu as ta place parmi nous, n'en doute aucunement. » Il a sa place auprès d'elle, peu importe les combats, il l'aura toujours. Car ils ont le même sang. « Ils paieront le prix de chaque goutte de sang versée. » Et elle fait vriller le palpitant pour mieux faire rugir le calme en elle, à tenter de tarir l'érosion qui se crée sous sa carne. Mais la fureur sera toujours présente, désormais, tant que justice ne sera pas faite. Et elle se relève, la Reine, de toute sa hauteur, à estimer les dernières actualités qui auront tôt fait de s'ébruiter. « N'aies aucune crainte, nos pions sont déjà avancés dans l'ombre. » Elle est fière, Fiona, et inquiète à la fois. Fière de pouvoir clamer être première à vivre sous tels termes, inquiètes de ce qu'il en adviendra une fois le chaos écarté. « Royaume, Enfants Terribles et Bratva se battront sur le même front. » Le couperet pourrait guillotiner, car l'annonce peut sembler étrange, dangereuse, suicidaire. Mais elle sait que pour anéantir telle menace qu'est Chaos, il lui faudra se mettre dans position particulièrement indésirable. Ils n'auront pas le choix. Et en tant que Reine, elle estime avoir fait son devoir, malgré les failles qui s'imposent déjà devant elle. « Un pacte a été scellé cette nuit. Nous éliminerons les audacieux en premier, puis nous ferons face à la titanomachie. »


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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2791
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : red roar | ikaar & fiona Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : red roar | ikaar & fiona FQCqrDYw_o
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red roar | ikaar & fiona - Lun 17 Déc - 17:08


red roar
Les noms s’enchaînent, l’énervement montant d’un cran à chacun d’eux. Tous ont souffert, sans compter les autres, ceux qui, comme lui, sont touchés par ce qu’il s’est passé, parce que ça touche les siens. De ce fait ils n’avaient pas que quelques noms à venger, mais tout un clan, royaume réunit sous un même pouvoir, une même famille.  Comme elle l’exprimait, c’était intolérable. Un crime honteux dont ils se relèveraient encore plus fort, la rage agitant les esprits et le feu porté par leur Reine, qui lui, dévorera tout sur son passage. Car s’ils savaient être violents et cruels, les celtes sauront utiliser leur propre stupidité contre les crânes sanglants et leurs suiveurs. Il en était persuadé, il le fallait, fierté dictant sa tête plutôt que raison. La raison voudrait peut-être qu’ils trouvent d’autres façons de ruiner le cartel mexicain, mais Ikaar, lui, il n’avait envie que de leur mettre le feu et de regarder les dernières braises mourir à leur tour. Un jeu dangereux, si l’on en observe les rouages. La violence comme réponse à la violence ne ferait que commencer un nouveau cycle. De nouvelles vengeances, de nouvelles souffrances. Il écoute attentivement son aînée, les yeux passant parfois sur la robe ensanglantée lui rappelant qu’elle était en danger, plus que lui, plus que les autres. Ils voulaient sa mort, comme eux voulaient la leur. C’était le serpent qui se mort la queue, le cercle infini duquel ils n’arrivaient pas à sortir.

Pas de solution miracle pourtant, pas de règlement de conflit magique remettant tout à zéro. Même un ennemi commun ne réussissait pas à peser dans la balance tant les esprits sont différents, les règles divergentes. C’est à se demander comment la ville tient encore debout; Comment le sang versé ne teinte pas les rues de son carmin répugnant. La violence n’est pas le mot d’ordre pour le benjamin de la famille, les batailles de bar étant surement l’acte le plus violent auquel il a participé et encore. L’incompréhension était donc de taille, pour lui, cela va de soi, tout comme le son les mots de sa soeur. L'orgueil divin et ses conséquences, les titans venus décimer ce qu’ils sont. Loin d’entrer dans les conflits des mafias et des dieux, jusqu’à la mort d’Izaak il est toujours resté loin de ce jeu d’orgueil. Pourquoi alors venir décimer tout ce qu’ils sont si seulement certaines personnes sont le soucis. Il pensent bien entendu aux autres groupes, pas au Royaume. Pas à cette famille posée sur un pied d’estale, loin des charognards se battant pour le contrôle du marché du nectar, ou autre idioties. Il préfère le boire le nectar, plutôt que de se battre sur qui va le vendre et comment il va le faire. Des enfants, jouant dans une cours en ignorant le plus important. le cataclysme se préparant au dessus de leurs têtes. « Nous ne tomberont pas. » Voilà ce qu’il conclut, ferme. Une évidence, ils n’allaient pas tomber pour ça. Pas pour eux, pas comme eux. « Puisque c’est l'orgueil qu’ils chassent ainsi que la bêtise, nous, nous pourrons résister. Nous connaissons déjà leur existence, c’est déjà un point important. Le reste.. Le temps nous le dira.  » Les mois auront raison de leur secret, la vérité filera au grand jour il ne fallait pas en douter.

Si l’aînée finit par admettre que sa place était avec leur peuple, rien ne retire la rage de ne pas avoir été là. Ne rien avoir vu, entendu. être dans l’ignorance était quelque chose qu’il ne supporte guère, la curiosité de l’esprit véritable défaut chez lui. Il répond à son sourire malgré tout, satisfait d’être, au moins, considérer comme faisant parti de ce jeu d’échec dont elle parle. Les pions sont déjà disposés et la bataille continue, la guerre encore loin d’être gagnée. Mais l’alliance qui échappe ses lèvres le fait tiquer. Bratva, enfants terribles et royaume fonctionnant tous les trois contre les patriarches d’Arcadia ? L’idée le dérange, l’alliance superflue et dangereuse. Il observe Fiona, tente de lire son expression, de comprendre les choix de sa Reine comme de sa soeur. Pourquoi une telle idée, si vite, sans aucune préparation ? De la folie ? ou un acte plus profond ? Il reste silencieux un moment, observant les traits concentrés de sa soeur cherche à formuler ses mots avec précaution même si le frère finit par dépasser le sujet. « Je suppose que tu y as mûrement réfléchis, Fiona. Pourtant je ne peux cacher mon inquiétude. » Qu’il commence à dire. A sa soeur, il s’adresse toujours tel un sujet le ferait, imitant le ton soutenu de ses phrases. Pas comme il peut parler avec Kaleb ou avec sa nièce, la famille dépassant de loin le statut de membre du royaume. Il n’était pas forcément à l’aise et cela se sentait, les pauses plus longue, la langue moins pendante que d’ordinaire comme s’il réfléchissait à ce qu’il disait en permanence, plutôt qu’ agissant sans le moindre filtre comme à son habitude. « Avons-nous vraiment besoin d’eux ? Nous nous suffisons à nous-même, nous l’avons toujours fait.» une pause, encore. Avant qu’il ne s’ajuste dans son siège avant de se lever. « Si tu leur fais confiance, alors c’est le principal. Je soutiens ta décision, quoi qu’il arrive. » Il n’avait rien à redire sur ses choix même si l’inquiétude le prenait. Il ne voulait pas de l’aide des autres, peu importe leurs dirigeants, peu importe ce qu’ils ont à offrir. Pourtant c’était ce qui les attend, une action semi-collective. Un pacte, pas comme celui qu’il avait imaginé. « Je dois descendre finir de préparer l’ouverture. Je te laisse, soeurette. A plus tard. » Il embarque la tasse de café vidée pour la descendre avec lui au rez-de-chaussée. Un dernier coup d’oeil aux conséquences de la veille en la présence de la robe. Ils n’étaient pas en sécurité, c’était certain. Pourvu qu’elle ne se trompe pas. Pourvu que tout se passe bien, pour eux tous.


RP TERMINÉ

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