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the last of us.

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the last of us. - Dim 2 Sep - 14:45

the last of us.
avec Mairead Breachnach.
L’endroit ne lui déplaît pas. La prédominance du bois est charmante, très pittoresque, et la faune locale cille à peine, tronches concentrées sur les godets, dès qu’un entrant s’aventure parmi eux. On n’y trouve rien de particulier : les employés de buildings monstrueux s’y retrouvent après les heures obligatoires, plutôt escortés de collègues, les uns pas plus pressés que les autres de retrouver familles et pavillons dans les quartiers plus excentrés et plus paisibles d’Arcadia. Il n’y a nul tapage, qu’une rumeur modeste de discussions toujours convenues. Deux ou trois écrans intelligemment positionnés retransmettent un match de base-ball que personne ne regarde vraiment, ou seulement pour faire montre d’une anecdote censée les rendre intéressants pour deux ou trois minutes de la conversation. C’est le point de rencontre de la médiocratie. C’est donc parfait.

Pour que l’affaire soit entendue dans les meilleurs délais, Rita lui a laissé le choix du lieu. C’est trois blocs au sud du central, une promenade vite effacée par une démarche définitive. Elle ne prétendra pas n’avoir pas fait quelques repérages ; il y a trois jours, hier et sur sa pause-déjeuner – qui n’a aucune substance et se situe au hasard d’un sandwich aussi vite acheté qu’il a été englouti. Elles n’ont en fait aucune raison de se méfier, si ce n’est l’habitude et une nature profondément rétive. Mairead Breachnach et Rita Vertigo ne se connaissent guère mais les matrones ont décidé pour elles, et pour tous les autres, tous leurs pairs, qu’elles sont désormais alliées. Aussi le seront-elles, Rita a-t-elle tranché quand est venu son tour, et pour le plus grand profit de toutes les parties. L’information est trop précieuse pour ne pas être partagée, au moins dans certains de ses segments. Et puis l’initiative n’est pas simplement innocente : l’alliance entre le Royaume et les Enfants Terribles n’est qu’un carcan qu’il faut remplir d’intérêts mutuels.

« Tu peux y aller, maintenant. » Derrière un soda légèrement teinté d'alcool, les pupilles de Tybalt se troublent. Il s'agite sur son morceau de banquette, les lèvres frémissantes comme chaque fois que sa réserve et son audace se mènent une guerre intérieure acharnée. « Je pourrais rester, il propose. » « Pour quoi faire ? » Rita se demande ce qu'il a en tête, si c'est un simple pressentiment ou quelque chose de différent. « Elle sera sage, croit-elle bon de l’apaiser. » D'un côté, elle ne peut pas en être certaine. De l'autre, c'est aussi probable que le lever du soleil chaque matin et son coucher chaque soir. « Mettons qu'elle le soit pas, il rétorque de sa mine obstinée de petit animal sauvage. Je pourrais écouter dans un coin… » Un sourire éclate sur la bouche et Rita fouille la poche de son blouson. Le billet s'écrase sur la table. Tybalt ne feint même pas qu'il cherchait autre chose qu'un petit boulot supplémentaire. « Va manger, elle l'envoie. » Un autre billet. « Et que je te revois pas ce soir. »

Par-dessus la rambarde du premier étage – où elle s’est nichée comme un tireur embusqué, Rita suit d’un regard perçant la sortie de Tybalt lorsqu’elle aperçoit Mairead parmi les tignasses brossées et les vestes ajustées. Jusqu’à maintenant, elles se sont tout au plus aperçues, pas de quoi se faire une véritable opinion de l’autre. Après une brève auscultation, Rita doit admettre que la jeune femme est jolie ; belle allure, athlétique, quoi qu’un détail ou deux laissent croire à une constitution chétive. Qu’importe. Les prunelles se heurtent. La celte a dû sentir le feu de ce regard. D’un mouvement du menton, Rita l’invite à monter et à la rejoindre. Là-haut, elles seront tranquilles. Pas qu’elles feront réellement des secrets, ou ou des secrets pour les mortels seulement.
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the last of us. - Dim 2 Sep - 19:37

RITA + MAIREAD

the last of us


« - Je lui ai donné rendez-vous dans un bar neutre en ville » Je sens que Alan n’aime pas ça. Pourtant j’ai bien l’intention d’y aller. Je ne vais pas me dégonfler. Elle m’a demandé un rendez-vous, je lui ai laissé un créneau avec un lieu. L’heure est arrivée, elle ignore peut-être que j’ai été gravement blessée. Elle verra sans doute les marques d’une peau neuve qui recouvre ma gorge. Marque qu’un membre de la Calaveras a laissé. Il n’a pas encore eu l’occasion de payer mais cela ne saurait tarder. Je le sais, je me vengerais. J’aurais de l’aide. Peu importe. J’enfile ma veste en cuir. Tenue décontractée, jean, débardeur blanc, cheveux détachés, je ne veux pas attirer l’attention.  Je m’assois sur mon lit et j’enfile mes bottines usées. Toujours les mêmes. Je lance un regard à Alan. « - Il n’y aura aucun souci, au Triannon Savannah était de notre côté, je ne vois pas pourquoi un de ses sujets me voudrait du mal. » Je tente aussi de me rassurer, j’espère que ce n’est pas un piège. J’ai peur de cela, parce que clairement je n’ai pas encore eu assez d’heure d’entrainement pour être en forme. J’espère juste que cela ne se verra pas que mon teint est encore un peu trop pâle. « - Tu ne seras pas loin, s’il y a un souci, je t’appelle. » Il m’emmène. C’est plus sûr qu’il rode dans le quartier si j’ai besoin, je préfère m’assurer une présence du Royaume pas trop loin. Il faut toujours être prudent à Arcadia, on n’a pas le choix, on doit se battre tout le temps. « - Je suis prête » Portable en poche, argent aussi, briquet dans la poche arrière, je ne prends pas d’arme, je ne veux pas risquer l’incident diplomatique. Et puis si besoin le briquet sera une magnifique arme.

On se dirige vers le centre-ville. En soirée, il est peuplé. Parfait, plus il y a du monde, moins cela devrait virer au drame. J’ai envie d’y croire. J’ai envie de me dire que tout va bien se passer. On est deux femmes civilisées, on ne va pas se mettre sur la paille. On peut trouver un terrain d ‘entente, voir comment on peut gérer cette nouvelle alliance, on est presque collègues maintenant, on doit avoir une certaine ouverture d’esprit. Si on ne le fait pas alors cette alliance est bidon et je ne crois pas que nos reines veuillent cela. Alan me dépose, pas très loin de l’endroit. On le voit. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Je lui lance un regard et je l’embrasse sur la joue machinalement. On dirait un vieux couple bordel quelle horreur. Il va falloir que j’arrête d’être sans l’émotion moi. Je m’éloigne de lui pour me rapprocher de Rita. Elle doit m’attendre. Je pénètre à l’intérieur, il y a de l’animation. Je souris, il est pas mal ce bar, j’y ai pris quelques cuites mais c’est vrai qu’il ne vaut pas le Teddybeer où j’ai mes habitudes. Je ne pouvais décemment pas lui proposer un rendez-vous en terrain conquis du Royaume, pour la confiance on repasse. Nous sommes à égalité ici. Je lève alors les yeux. La déesse est là. Aussi jolie que dans mon souvenir, elle domine l’assemblée et m’incite à monter. Je lui fais signe d’attendre deux secondes. Sans me soucier de la queue au bar, je demande un verre de whisky, toujours mieux pour se mettre dans l’ambiance. Je laisse un billet sur le comptoir et un « - Gardez la monnaie » Je récupère mon verre et cette fois, je monte pour la retrouver. Mon cerveau est en mode analyse. Je la regarde, je la détaille, je tente de regarder autour de moi aussi, je ne vois personne de susceptible de m’attaquer, elle ne semble pas spécialement armée. Je la retrouve, je m’installe en face d’une table, je pose mon verre. « - Rita je suppose ? » Un demi sourire. « - Enchantée » Je tente d’être sympathique. « - Alors, j’espère que le lieu te plait, j’ai choisi quelque chose de neutre. » Je bois une gorgée de mon breuvage préféré. « - Que me vaut l’honneur d’un tel rendez-vous ? » Au fond, je me doute, je le sais. Mais j'ai très envie de savoir comment cela va se passer, maintenant.




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the last of us. - Mar 4 Sep - 9:08

De près, Mairead Breachnach a l’air d’une jeune fille. On ne lui prête guère plus de vingt-cinq ans, et c’est jeune pour le poste qu’elle occupe. Rita ne prétend pas non plus être très au fait de la hiérarchie du Royaume et de comment on escalade parmi les sujets de la reine. Elle inspecte, voilà tout. L’œil est critique mais il l’est tout le temps. Un fond de jalousie la remue également : déjà se sent-elle plus vieille, plus lasse, comme si trente-six années lui pesaient une centaine et qu’elle n’avait jamais rien accompli de toute sa maudite vie. Le sale ressentiment est repoussé dans les tréfonds car Mairead est maintenant assez proche pour que les conversations alentours ne les séparent plus. Depuis son segment de table où rien d’éthylique ne lui sert de compagnon, Rita ne fait pas trop de politesse. Ce n’est pas son genre, et elle prend le balayage de la zone pour le sous-titre de cette rencontre : elles sont appelées à se faire confiance mais jamais entièrement. Son sourire ne ressemblerait à rien, si bien qu’elle s’abstient. Elle a un dernier geste, un peu branlant, pour inviter l’autre femme à s’asseoir. C’est une liberté déjà prise mais il lui semble que cette courtoisie-là ne lui coûtera rien. « Enchantée aussi, elle acquiesce avec une certaine distance. » Ce ne sont pas des choses qu’elle dit souvent, et encore moins qu’elle pense avec beaucoup de sécurité. En un sens, cette rencontre la réjouit. Elle ouvre des perspectives nouvelles, un champ presque vierge, où elle a droit de cavaler selon aucune règle réellement établie. Le morne de son quotidien parmi les Enfants Terribles en est éclairci et il lui faut admettre que le ton de la discussion est suffisamment léger et détaché pour lui permettre de se détendre.

Le lieu lui plait, mais elle ne répond pas. De plus, il était entendu qu’il serait neutre. C’est à grand-peine que l’impossible Rita Vertigo ne lâche pas une syllabe de sa franchise aussi cynique qu’elle serait inutile. Les lèvres se pincent. Elle se tait. Elle écoute. Souvent elle gagne plus qu’elle ne perd à écouter, aussi sage que si elle était creuse et disposée à recevoir tout le discours. En un sens, c’est ce qu’il se produit. Le silence s’installe à peine. Heureusement et par toutes les divinités qui peuplent encore cette Terre, Mairead Breachnach est un peu plus civilisée qu’elle ne l’est. L’Enfant Terrible ne manque pas de se ressaisir : « Merci d’avoir accepté la rencontre. » Elle espère que son âpreté passera inaperçue ou qu’au moins, les minutes passant, elle tombera dans l’oubli. Les coudes sont ramenés contre les côtés, posés contre la table. Elle ferait bien mine de jouer avec le bord de son verre s’il contenait autre chose qu’un soda light. Au lieu de quoi elle s’en désintéresse. « Nous sommes alliées maintenant, après tout. » Son rictus est à la frontière de la complicité et d’une nature plus ambiguë. Rita s’en explique rapidement puisqu’après avoir scanné les abords, elle décale le pan de son blouson qui dissimule son pistolet. « Je travaille pour la police. » Elle doute franchement que Mairead soit venue les mains vides. Cependant, il ne faudrait pas qu’un morceau de métal, surpris au hasard d’un faux mouvement, vienne ternir leur rendez-vous. C’est qu’elle ne le quitte jamais, comme tout américain qui se respecte et comme toute noire-américaine qui souhaite survivre se le recommande dès le matin. « Ce n’est pas à propos de ça, bien sûr… » Les lèvres se trempent dans un peu du liquide, font mine de l’apprécier alors qu’il n’est plus rien d’insipide qu’un breuvage sans alcool au milieu d’un bar. « Le cas Carl Mendes a montré l’intérêt que certains d’entre nous (sous-entendus : mafias, clans, panthéons ou quelque soit le nom que chacun leur donne) partagent les informations à leur disposition. Je crois que ça pourrait être ce genre d’alliance. »
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the last of us. - Mar 4 Sep - 13:58

RITA + MAIREAD

the last of us



Je n’ai pas spécialement peur de ce rendez-vous. J’aurais pu mais que je sais qu’on ne me fera rien. Les ententes ont été scellées entre ma reine Fiona et la mère des Enfants Terribles, Savannah. Je ne vois pas pourquoi on se dresserait d’un seul coup contre nous, cela n’aurait pas de sens. Absolument pas. La stratégie serait plus que mauvaise. Et prendre le risque de mettre totalement à dos le Royaume n’est pas une bonne idée non plus. Alors en toute logique, on devrait pourquoi avoir des accords, Rita et moi, voir comment on peut honorer l’alliance entre nos deux clans, nos deux familles. Je sens qu’Alan est plus tendu que moi, moins ravie que ce soit à moi qu’on est donné rendez-vous. Je sais que cela part plutôt d’une bonne intention, il s’inquiète. Je peux comprendre, ma dernière mission s’est soldée par un bel échec et ma mort n’était pas loin. Je peux alors comprendre qu’il craint de me perdre, qu’il craint qu’il se passe encore une merde. J’essaie de le rassurer. J’essaie de lui montrer que moi, je n’ai pas peur, pas pour le moment. Je suis en plus parfaitement capable de me débrouiller. Je le quitte devant le bar. La nuit est pratiquement tombée et la fraîcheur se fait déjà sentir dans les rues animées du centre-ville.

J’entre dans l’entre des déboires. Je souris, je reconnais l’ambiance, celle qui m’a emporté plusieurs fois. Parfois il arrive qu’un soldat veuille se vider la tête. Mon cœur est fidèle au Teddybeer, juste parce que j’aime y croiser mon meilleur ami mais le lieu est bien trop connoté Royaume. J’ai préféré m’en éloigner un peu, histoire que Rita ne se sente pas menacée. Ce n’est pas tellement but, plutôt l’inverse. En levant les yeux, je l’aperçois. Je me commande un verre avant de la retrouver sur la mezzanine. Je m’installe en face d’elle. Les présentations ne sont pas des plus chaleureuses, peu importe. Elle me remercie d’avoir accepté. « - J’espère ne pas le regretter » Demi-sourire, une gorgée de whisky coule dans la trachée. Le plaisir de sentir ce nectar agir. « - Effectivement, j’ai cru comprendre que les Royaumes et les Enfants Terribles se soutiendraient dorénavant. » Rien n’est officiel aux yeux des autres mafias, pas encore, je suppose que c’est en prévision, allez savoir, les mondanités, ce n’est pas ma tasse de thé. Je reste polie quand il faut l’être. Rita a le mérite de mettre les cartes sur table. La police ? Je ris presque. Je grimace ironiquement. « - Je suppose que tout ce qui se tiendra entre toi et moi restera de l’ordre du privé et que la police n’en saura jamais rien ? » Non parce que clairement, je fais dans grand banditisme et avoir une flic au cul, très peu pour moi. « - Je peux faire avec tant que la flic reste de côté » On parle alors du cas de Mendes. Cela m’intéresse, je me redresse légèrement. « - Que pensez-vous savoir sur Mendes ? Il a été tué, qu’est-ce qu’on est censé en tirer de plus que ce qu’il a hurlé avant de mourir de la main de la Calaveras ? » L’amertume de cette soirée est encore pesante. « - Que n’avez-vous pas encore compris à son sujet ? Parce que c’est plutôt limpide non ? » Un Titan. La discorde. Le bordel. Maintenant quoi ? Je crois que nous sommes en guerre. Il faut renforcer les alliances. Finalement cette rencontre avec Rita tombe à pic non ?



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