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You did not break me, I'm still fighting for peace

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You did not break me, I'm still fighting for peace - Mer 5 Sep - 23:59


SINEAD & ROMÀN

You did not break me
I'm still fighting for peace
....


22h12. Être en retard, tu n’as jamais aimé ça Romàn. Tu déteste ça chez les autres. T’es du genre à gueuler pour trois minutes en trop, à grogner pour faire comprendre que t’aimes pas ça, attendre. Alors chez toi, merde, 12 minutes et voilà qu't’es sur les nerfs. Encore un peu plus Falco, et tu vas tomber sous les flots d’émotions  qui te vrillent le crâne un peu plus chaque jour. Cette soirée t’a mis à mal plus que tu ne le pensais. Le derme brûlé, les synapses encore chargés d’électricité et cette impression, que tu le connais, ce monde. Ça a le gout de la cendre et des éclairs. De la rage et de la colère. De l’amour et de la mer. C’est salé et cette saveur, elle t’a noyé les poumons, cette nuit là, quand la Foudre t’a touché.

Mais tu comprends que dalle, même si t'as beau cherché, y'a pas d'logique. Y'a personne pour t'expliquer.

22h26.  Encore plus en retard, merci les bouchons de la 4ème. Le pied qui appuie sur la pédale, les ongles qui griffent le volant et le cuir qui n’en finit pas, de finir en charpie. Encore un truc à changer Romàn, et cette fois-ci, ce n’est même pas ta force de titan qui brise tout. Juste ton stress, ta panique. Ton coeur, qui trop grand et trop humain, ne supporte plus de tout briser, autour.
Elle va ruminer, grogner, surtout te balancer une ou deux piques bien placées."Alors Falco, j’pensais que t’arrivais toujours à point nommer." Tu l’imagines bien, la jolie Reed, faire rouler les mots au creux de sa bouche, avant de te balancer un sourire un peu carnassier. Le même style que le tien, celui qui charme et chique dans un même éclat.

Sinead n’est pas ton style. Elle n’est pas le genre de femme qui te fait tomber et qui te fait oublier tes travers et tes conneries. Mais elle est belle et c’est une amie. Et ça compte ça, autant que la circonférence de sa poitrine.

22h34. Beaucoup trop en retard et déjà les doigts qui tremblent sur les boutons de l’ascenseur. Le pull sur tes épaules est léger Romàn, mais il sent les dix neufs heures passées à l'hopital.  T’as pas pris le temps de te changer et ne t’aies pas embarrassé d’une douche après ta garde. Tu en prendras une après Sin. Avec Sin. Sans Sin. Comme elle veut, ça t’importe peu au final, tant que t’es a 1h à l’hopital pour continuer ton tour, ça te convient.

22h36. Portes qui s’ouvrent, Romàn qui vrille à droite et la vois. La rouquine, adossée au mur, les doigts occupes par une bouche affamée. Elle t’a un peu manqué en vrai mais tu ne lui diras pas car elle te balancerait dans la gueule que t’as changé. Et t’as pas le temps pour en parler.  La démarche est puissante, le pas lourd, et quand t’arrives à sa hauteur, tu ne lui laisses pas le temps de parler que y’a tes mains qui encerclent sa taille et tes lèvres qui agrippent les siennes sans un détour. La lippe mordillée, la langue qui se fait aventureuse et le corps de la Reed, bloqué contre le mur, sans aucune possibilité de s’enfuir. T’as faim Romàn, t’as la passion qui suinte au creux des doigts, l’envie qui chatouille malgré la panique de lui faire du mal. Mais t’oublies ça, tu laisses juste voguer ton bassin contre ses hanches, l’acculer un peu trop fort, l'emprisonner sous ta carcasse un peu trop grande.

« Ça fait longtemps.

Mais non, le "tu m’as manqué " ne glissera pas de tes lèvres Romàn. Car ça ne lui est pas destiné. Car elle n'est pas celle dont tu as besoin. Mais juste celle dont tu as envie ce soir.
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You did not break me, I'm still fighting for peace - Ven 7 Sep - 12:42

you did not break me
i’m still fighting for peace



Après être passée dans son appartement du quartier historique, Sin a enfourché la moto de location qu’elle devrait rendre le lendemain si sa caisse est effectivement réparée et s’est rendue vers Elysium Heights. Un regard sombre s’est porté sur les murs de l’Eden Manor, visités le week-end précédent, pour cette fête qui est partie en vrille et dont les médias parlent tous sans pouvoir expliquer le chaos qui y a régné. Sin dort moins bien, persuadée qu’il y a quelque chose qui leur a échappé à tous, quelque chose d’important, quelque chose qui risque bien de leur poser un énorme problème à la longue. Elle a relu deux fois, trois fois, cinq, dix, le carnet qu’elle a gardé de sa fouille à la bibliothèque, ne prenant pas la peine de signaler à la Société Historique d’Arcadia qu’elle a en sa possession un objet qui leur appartient. De toute façon, personne n’ira le chercher dans cette foutue bibliothèque beaucoup trop grande pour avoir un inventaire à jour. Quoique… Ne jamais sous-estimer le potentiel archivistique de la SHA, ils ont été bons par moments.

Les sms échangés à Romàn l’ont détendue, d’une part, et puis lui ont changé les idées aussi. Elle ne s’attendait plus à avoir de ses nouvelles, même s’ils étaient très brièvement croisés dans les jardins -ou bien avait-elle rêvé ? Elle n’en sait rien, tiens. Un an déjà pratiquement qu’ils n’ont pas fait des galipettes dans les draps. Elle a cru à un moment qu’il y avait un problème, et puis elle s’était rassurée : il n’y avait jamais eu que des coucheries sans lendemain entre eux, alors s’il y avait eu un problème, il l’aurait probablement dit. Et puis les mois sont passés, et Falco est devenu un de ces numéros dans le répertoire du téléphone qu’on a mais qu’on ne supprime pas, parce que sait-on jamais, des fois que ça bouge de l’autre côté de la ligne, ou qu’elle ait besoin d’un chirurgien efficace en urgence, ou parce qu’on a la flemme de faire le tri.

Toujours est-il que le code était bon, et que oui, elle avait reconnu l’immeuble une fois devant. Elle avait de l’avance, alors elle était montée à pieds, prenant son temps pour gravir les étages, se disant qu’elle faisait son sport -quotidien- de la journée, tout en supposant aussi qu’elle ferait un autre type de sport une fois qu’ils seraient ensemble.

Elle a attendu.
Parce qu’il était en retard.

Pas son habitude, mais elle suppose que le boulot est prenant. Elle s’appuie contre le mur, et au bout de dix minutes, elle est assise par terre, le dos appuyé contre le plâtre. Elle voit pas trop où il y a des travaux dans la cage d’escalier, mais peut-être qu’elle a mal compris, ou peut-être surtout qu’elle ne les entend pas parce que c’est la nuit et que la nuit, les gens normaux dorment. Pendant son attente, elle envoie quelques sms, s’assure que Ned est toujours bien gardé, prend des nouvelles d’autres personnes, regarde ses mails, et puis commence à se limer les ongles, à pianoter, à s’ennuyer.

Ça fait une demie-heure qu’elle attend. Elle devrait peut-être lui envoyer un sms, ne serait-ce que pour s’assurer qu’il est en vie. Le temps de reprendre son téléphone, la lumière de la cage d’escalier s’allume, ainsi que sur tous les paliers, dont le dernier. Oui, elle était dans le noir depuis tout à l’heure, depuis que la minuterie s’était éteinte. L’intérêt de se découvrir une nouvelle capacité, à vrai dire. Elle se relève, se rend compte qu’un ongle a été mal limé et commence à vouloir le couper avec ses propres dents quand les portes de l’ascenseur s’ouvrent et Romàn en jaillit et fonce sur elle. Pas le temps de dire un mot que déjà il est contre elle, les mains qui s’emparent du corps et les lèvres qui se scellent aux siennes, voraces. Tant pis pour l’ongle, la rouquine s’accroche au lutteur et fait mine de vouloir s’échapper alors qu’il la maintient contre le mur et la salue enfin. « À croire qu’on avait des choses à faire. », concède-t-elle, avec un sourire canaille, sans s’offusquer d’avoir été délaissée. Fort heureusement pour Sinead -et Nemhain en elle- elle avait d’autres partenaires de culbute si jamais elle voulait. D’aucuns diraient qu’une fille comme ça ne sera jamais à court de partenaires, cela dit, donc ça doit pas être très révélateur. « Va falloir me lâcher à un moment, si tu veux me faire entrer chez toi. À moins que t’aies pas tes clés ou que tu veuilles réveiller tes voisins ? » C’est pas elle qui serait échaudée par une telle situation, semble indiquer la lueur d’amusement qui brûle dans ses yeux bleu-vert. Et comme si elle se souvenait brutalement de quelque chose : « En plus, faut que je pisse. » La classe, le glamour, le trivial. Sinead ne s’est jamais encombrée des principes de pudeur existant dans la bonne société. Et puis ce n’est qu’un argument pour amener l’hôte à lui ouvrir les portes de son antre, hein.

(c) DΛNDELION

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You did not break me, I'm still fighting for peace - Sam 8 Sep - 14:55


SINEAD & ROMÀN

You did not break me
I'm still fighting for peace
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La saveur des lèvres, le goût de la langue, l’amour des corps, la passion du derme. Romàn, tu aimes tellement ça, chanter des louanges sur les peaux des femmes. Souffler aux creux de leur dos, les brûler à coups de reins. Tu aimais ça, le présent n’existe plus pour toi. Tu n’as pas touché quelqu’un comme ça depuis des mois. Clairement, ta main droite n’a jamais autant servi, même si tu as parfois peur, que ta force se retourne contre toi. Ce serait dommage et si douloureux que l’idée est rapidement raturée dans l’esprit. Mais Sinead… C’est Sinead.  Tu te contrôleras, pour ne pas la briser en deux. T’en as tellement envie, de l’entendre gémir et qu’elle te fasse bander, que tu l’oublies, la peur, l’effroi. La glace pilée que t’as dans le coeur, au lieu des flammes d’autrefois.

Les paumes tremblent un peu sur la taille de Sin, les lèvres aussi mais pas sous la même émotion. Pas pour les mêmes raisons. Les corps s’attirent, la peau réclame l’autre, la chaleur qui broie le ventre, les braises attisées par les mots de la musicienne de talent. "Va falloir me lâcher à un moment, si tu veux me faire entrer chez toi. À moins que t’aies pas tes clés ou que tu veuilles réveiller tes voisins ? En plus, faut que je pisse." Un petit sourire éclate sur ton visage Romàn, un peu trop de dents, trop d’éclat. Ne la mord pas encore la jolie Sin, t’as besoin qu’elle soit en un morceau pour ce qui vous attend au creux des draps. "J’peux toujours te porter, comme ça… J’te lâche pas." Que tu lui réponds Romàn, faisant fi de son besoin physique, d’aller faire ses p’tits besoins.

Moi aussi j’ai les miens Sinead et là par contre, on s’lâchera pas.

La fatigue qui s’accumule, qui fait perdre un peu la tête au colonel. Qui lui fait oublier quelques instants, que dans sa carcasse, y’a un monstre qui l’appelle. Tu recules Romàn, laisse respirer Sinead, attrape tes clés dans ta poche et fait tourner le serrure pour t’engouffrer chez toi. "Rien à foutre des voisins, ils en ont assez entendu ces derniers jours avec les… " Et les lumières automatiques qui s’allument quand tu passes le palier, dévoilant un appartement  rangé mais… Eclaté. Plus de table, un amas de bois cassé au fond de le pièce principale. Quelques trous dans les murs bétonnés, ici et là, comme si un bulldozer était rentré chez toi. Le parquet en a aussi pris pour son grade, le bois a été enfoncé à deux mètres de la porte comme  si une boule de bowling était tombé pile au mauvais endroit, au mauvais moment et avait rebondi a trois reprises.  "…travaux. "  Rester quelques secondes immobile, les bras ballants, les yeux qui vrillent sur le chantier. La lippe est mordue, les yeux océans deviennent tempêtes, la colère d’être peut-être perçu comme un fou alors qu’au fond, c’est que du home staging mal foutu.  "Tu sais où sont les chiottes, j’me prépare un sandwich, tu veux quelque chose ?"  La question est lancée sans la regarder. Car Romàn, t’arrives pas à te calmer. Quand t’es pas occupé à quelque chose, embrasser, recoudre ou sauver, t’es incapable d’éteindre la voix,  la rage et le feu qui brûle en toi.
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You did not break me, I'm still fighting for peace - Sam 8 Sep - 15:27

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Elle ricane quand il parle de la porter. C’est sûr que c’est facile pour le colosse qu’il est de la soulever de terre, elle qui ne fait même pas un mètre soixante-dix, et qui doit peser peut-être soixante-cinq kilos toute mouillée. S’il faut qu’elle disparaisse en fourbe pour pouvoir aller pisser, elle le fera, elle trouvera bien la force de se faufiler hors de son étreinte. Mais autant faire ça avant qu’il leur manque leurs habits, hein. Parce qu’à ce moment-là, ils seront certainement occupés à autre chose.

Elle le suit dans son antre, et lorsque la carrure musclée s’écarte pour fermer la porte derrière elle, elle voit. Les trous. Les bouts de bois. Les coups de masse dans les murs de façon un peu chaotique. Les travaux dont il lui avait parlé, en somme. Elle hoche la tête, feint l’admiration, et puis commente alors qu’il se dirige vers la cuisine : « Tu me donneras le nom de ton architecte, j’ai bien envie qu’il vienne faire pareil chez moi. » Elle enlève ses bottines, les laisse en vrac devant la porte d'entrée et, une fois à plat, répond à la proposition poliment. « Et non merci, j’ai déjà mangé. Je t’entends plus, j’file aux chiottes ! », lance-t-elle avant de traverser le couloir en détaillant au passage les autres traces de destruction partielle et très ponctuelle. Les toilettes sont toujours là, la porte intacte, quoiqu’on dirait qu’elle joue sur ses gonds. Elle s’assied, fait ce qu’elle a à faire, et quand elle va dans la salle de bains pour se laver les mains, elle trouve un évier en faïence pété.
On va plutôt aller faire ça dans la cuisine, hein., se suggère-t-elle à elle-même, et la voilà qui hoche la tête tout en refaisant le chemin inverse jusqu’à la cuisine, repère d’autres traces des travaux en vrac sur le passage et retrouve Roman en tête-à-tête avec un sandwich qui ne va probablement pas voir la fin de la minute. « Ils sont un peu nuls tes ouvriers, non ? À tout faire en même temps » Et si c’est lui qui fait les travaux tout seul, ben… désolée ?

Les mains lavées et rapidement séchées dans un torchon, elle se hisse sur le comptoir et s’assied dessus, les jambes qui battent le vide. Un regard à Romàn, et elle se défend : « Ben quoi ? Il me semble que c’est le seul endroit où je peux m’asseoir dans cette cuisine. » Oui, elle se fout ouvertement du monde, alors qu’il y a dans la cuisine ces choses que les gens appellent communément chaises et qui servent, paraît-il, à poser son cul. Et de se déplacer, progressivement, pour avoir la cuisse gauche à peut-être deux mains de l’assiette de Romàn. Il sent la sueur, Romàn, l’odeur du type qui sort de garde et qui a eu chaud. Elle, pour l’heure, elle sent l’essence, parce qu’en refaisant le plein de sa bécane en venant, elle a fait n’importe quoi et en a mis sur son pantalon et est pas retournée chez elle pour se changer. Mais les odeurs fortes lui inspirent une proposition fameuse : « Elle marche, ta machine à laver ? Et ta douche, aussi ? » Et le rictus qui s’élargit encore, le sourire en coin qui n’en finit pas de remonter et l’offre peu scrupuleuse qui se fait sans vergogne. C’est pas comme si ils se voyaient pour enfiler des perles, hein…

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You did not break me, I'm still fighting for peace - Lun 10 Sep - 7:55


SINEAD & ROMÀN

You did not break me
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Tu sens que y’a un moment de flottement, que l’appartement laisse Sinead un peu rêveuse (faux), qu’elle est subjuguée par ton talent en matière de décoration (doublement faux). Tu as honte de ce que tu lui montres, toi qui a toujours été fier de ce logement, que tu as acheté, réhabilité et réaménagé,  ce soir là, t’en as juste honte. Il est la preuve que tu dérailles Falco, que ton corps ne t’appartient plus et que tu ne contrôles plus rien. Même ce que tu aimes, tu le détruits. Alors imagine avec les personnes que tu chéris.
Tu grognes à la demande de Sin, pas de réponse, juste une pensée qui te traverses l'esprit. L’architecte s’appelle folie si tu veux savoir Reed, pas sûr qu’il te convienne tu sais. Et quand elle disparait enfin, bottes retirées, tu ne peux pas t’empêcher d’attraper la paire de godasses et de la placer correctement, près des tiennes. Un côté maniaque qui t’a toujours suivi, depuis ton enfance. Mais qui dans cette apocalypse semble inutile et totalement de travers. Nouveau grognement chez Falco, tu connais plus que ça de toute façon, les réactions animales. L’humanité, tu l’as abandonné dans la Marina, sous cette tempête, dans l’éclat de foudre qui t’a touché sur ton bateau.  Plus de Romàn depuis l’éclair, comme si le Ciel avait décidé que tu serais un autre pour lui plaire.

Attelé à la confection de sandwich, tu en as presque oublié la présence de Sin qui débarque et s’assoit sur le comptoir dans une réplique cinglante sur la logique de tes ouvriers.  Aucune réaction du côté du titan, trop à faire entre les tranches de pain, le couteau qui étale le peanut butter et l’envie de croquer quelques chapes de béton pour, calmer le coeur. "Les chaises sont encore en état… " que tu grommelles juste avant de te lécher le pouce, pour ne pas perdre une miette du beurre de cacahuète. Les yeux qui passent de la jolie trogne de Sin aux dites chaises et… "Enfin… y’en a au moins une en état." Une seule, qui attend sagement sa fin.

Les sandwichs sont terminées et t’as même pas remarqué que la cuisse de Sin s’était autant rapprochée. Tu ne peux plus te focaliser sur deux choses à la fois Romàn, sinon ta tête explose depuis que cette chose en toi, elle prend trop de place. Sandwich ou Sin, ton côté primaire a choisi, la bouffe passe toujours avant le plaisir. Croc dans le pain, les yeux qui se relèvent et qui pétillent un peu sous la question presque naïve de Reed. Avaler la bouchée, hésiter sur la seconde. "Elles marchent toutes les deux. Sinon j’aurais déjà déménagé à l’hosto." Car sans douche, comment tu vivrais Romàn ? T’as besoin de te laver, pour supprimer l’odeur de sueur et d’aseptisant. Pour t’endormir quelques instants. Pour oublier l’horreur des salles d’opération. Y’a que l’eau qui te calme, que l’onde qui te berce. Que son visage pour combler les manques qu’il y a, dans ta tête.

Les yeux trop longtemps ancrés dans ceux de Sin. Oublier la bouffe, passer à l’autre facette de l’instinct primaire. Le sandwich est abandonné sur le comptoir, la main qui attrape la cuisse de la rouquine et l’autre qui encercle sa taille. Ne l’embrasse pas qu’une petite voix te murmure dans les synapses. Trop tard que tu réponds Romàn. Lèvres qui s’écrasent sur celles de la belle, papillonner quelques instants avant de laisser s’aventurer une langue un peu trop curieuse, qui a le goût de la cacahuète. " Tu veux jouer l’inspecteur des travaux finis ?"  Que tu lui murmures Romàn, d’un air joueur, un p’tit air de défi dans le regard. Abandonner sa peau, quelques instants, pour défaire ton t-shirt et le glisser sur le comptoir. La peau blanche, les muscles saillants. La cicatrice en forme d’étoile. Là depuis cette nuit à l'Eden Manor. Une figure de Lichtenberg qui va rester encore quelques temps, imprimé sur ton poitrail. C’est presque beau à vrai dire, ces filaments rougeâtres qui partent du centre du torse pour s’effilocher tout autour de l’origine. Mais ne pas en parler, garder le menton haut, l’air  fier d’un p’tit con alors qu’à l’intérieur de la tête, y’a un monstre qui tonne d’arrêter. " Douche ou lit ?" Et ne pas s'ennuyer avec les préliminaires.
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You did not break me, I'm still fighting for peace - Dim 23 Sep - 20:09

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Les dermes se frôlent, les corps se rapprochent, la proximité se fait de nouveau maîtresse dans leur échange. Encore heureux que la douche marche toujours. La machine à laver, Sin pourra s’en passer : elle doute d’avoir le temps d’en lancer une avant d’être accaparée par son partenaire. Et justement, les lèvres se retrouvent une nouvelle fois, féroces et voraces, les langues s’emmêlent et la cacahuète s’invite dans le mélange. Puis les lippes se frôlent et Romàn joue au con avec elle. C’est toi que je vais inspecter ouais, pourrait-elle répliquer d’un ton faussement menaçant, tandis qu’elle esquisse le rictus mutin qui est sa marque de fabrique. Ils jouent, tous les deux : ils savent si bien jouer ensemble qu’on pourrait croire qu’il n’y a pas eu d’interruption de dix -onze- bons mois. Qu’ils étaient des habitués des parties fines régulièrement. Qu’ils n’ont pas perdu la main -remarque, de cela, on en est certain. Elle la voit bien, la lueur de défi dans les prunelles de Romàn, et elle ne doute nullement qu’elle lui renvoie un reflet identique. Les pions sont avancés, un à un, et c’est désormais le maître de maison qui prend la main, s’écarte, et ôte son t-shirt, pour le plus grand bonheur de Sinead, qui se mordille la lèvre inférieure en détaillant chaque parcelle dénudée. Elle reconnaît la musculature, mais s’étonne de la voir désormais ornée d’un tatouage ? Les billes se figent un rien de temps sur les nombreuses ramifications de l’étoile, loin de savoir ce que ça peut être, n’ayant jamais vraiment surveillé de foudroyé, ou en tout cas, en n’ayant jamais débarrassé un foudroyé de ses vêtements, en étant consciente d’avoir affaire à un nouveau dieu.

Pas le temps de réfléchir à la signification du motif puisqu’il la met au pied du mur en la laissant face à un dilemme cornélien. Douche ou lit... Elle serait bien de l’avis de dire « les deux, mon capitaine », mais elle risque d’être accusée de gourmandise. Sans répondre vraiment tout de suite, les gestes se font évocateurs puisque la voici qui imite le chirurgien, croisant ses bras pour se débarrasser de son haut qui rejoint le sol. « La douche, chaude. » Est-il vraiment utile de préciser pour la température ? Probablement pas. Mais peut-être joue-t-elle, encore, insistant sur la nécessité d’être réchauffée, ou la possibilité de l’allumer cela dit… Elle joue, et joue aussi avec le reste de son corps, puisque les jambes se rebellent et que ses cuisses et mollets s’enserrent autour de la taille de Falco, les pieds qui s’accrochent en une prise peu durable cela dit, en même temps que les bras de la rouquine sont passés autour de sa nuque -chose possible avec autant d’aisance uniquement parce qu’elle est rehaussée par ce comptoir formidable. « Allez, hue, bel étalon. », ordonne-t-elle désormais fermement harnachée, le bas-ventre pressé contre l’anatomie masculine. « Si tu traines pas trop, t’auras même le droit de me déshabiller. »

Ben oui, parce que c’est crédible qu’elle ne l’a jamais laissé lui ôter ses vêtements. Ultra-crédible. Heureusement qu’elle a encore son pantalon, hein. Manquerait plus qu’il puisse déjà l’embêter avant d’être propre. Bon, d’aucuns signaleraient peut-être le fait que Sinead Reed est déjà en soutif + pantalon, pieds nus, et que les quelques pièces de tissu dissimulant son corps tant bien que mal vont très certainement être invitées à dégager incessamment son peu, sans qu’elle n’ait envie de se rebeller. Mais est-ce vraiment le moment d’être scandalisé pour si peu ?


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You did not break me, I'm still fighting for peace - Mar 25 Sep - 11:16


SINEAD & ROMÀN

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Chaude. Comme les corps. Comme l’esprit. Comme le Titan qui tonne à l’intérieur de la carcasse abimée de Falco. Il déteste ça, le dieu, de sentir son vassal jouer avec une autre que sa promise divine. Il déteste ça, le voir plier sous le joug d’un besoin charnel, d’une excitation grandissante alors que son coeur, lui, est fermé à celle qui lui est destiné. Pallas s’énerve, Pallas grogne. Mais Pallas n’est pas assez fort face à toi Romàn, qui exulte sous les regards bouillants de la belle Reed. Pallas est peut-être un titan, mais il ne vit en toi que depuis un an. Ça ne suffit pas pour éteindre le feu qui crame dans les reins du chirurgien.
Et les jambes de Sinead qui entourent tes hanches. Et ses mains qui gravitent sur ta peau, enlacent ta nuque et joue dessus comme sur les touches d'un piano. Oh mon dieu que c’est bon de sentir une femme contre soi, de sentir son corps se tendre sur un bas ventre déjà bien trop dur. T’as pas envie de te maitriser ce soir Falco, ni d’attendre, ni de calmer les flammes. T’en as rien a foutre de prendre ton temps, tu veux Sinead et elle te veut. Fin des préliminaires, ce sera la douche, l’eau bouillante et le carrelage glacial  "Quelle chance j’ai dis donc… " que tu murmures à l’évocation de l’effeuillage. Le petit sourire sur la gueule n’a pas besoin d’être expliqué, il pue le désir, le sexe et l’envie d’aller cueillir la jolie Reed dans cette douche aux allures de travaux en cours. Tu la sers contre toi Romàn, abandonnes le comptoir et te diriges vers la salle de bain. Tu crépites des mains dans son dos, dévores sa chair sans pour autant en faire de même avec les lèvres. Non, tu préfères la regarder, lui sourire et la charmer par un regard un peu trop bleu et par un bas du ventre un peu trop significatif. Rien à foutre que tu penses, Sin sait ce qu’elle fait ressentir aux hommes. Sin te connait.  Y’a peut-être eu un an de pause mais les corps qui s'entendent ne s’oublient pas quand l’emboitage a toujours frôlé la perfection.

Prétentieux Falco ? Jamais tu répondrais. Toujours que tu penses trop haut.

La porte est poussée rapidement, les fesses de Sin posées sur le lavabo un peu bancal, un peu cassé. Okey en mille morceaux. Et enfin les lèvres avides qui agrippent celles de la rouquine alors que Romàn, tu la dévores des mains au même instant. Le tshirt est retiré sans préambule, la paume droite qui emprisonne la taille de la fougueuse alors que l’autre papillonne sur l’épaule. Ça brûle en toi Romàn. Et à mesure que tu l’embrasses, que tu la déshabilles et fait glisser l’accroche de métal du sous-vêtement, t’as Pallas qui hurle. Qui hurle à t’en briser le crâne. " Putain... " que tu glisses au creux de la nuque de Sin alors que tes lèvres continuent d’emprisonner sa peau mais que ta tête, elle, est ailleurs, se noyant sous l’injonction du titan.

Recule !
Laisse moi.
Recule romàn !
LAISSE MOI

" Tais-Toi !"  Le murmure est plus brutal, le baiser plus ardent et tu ne la sens même pas, ta main qui s'accroche a l’épaule de Reed et qui, en une fraction de seconde, écrase les os comme s’il s’agissait d’une part de gâteau. La peau plie, la clavicule explose, la tête de l’humérus finit en charpie.
Tu sens chaque fragment qui se brise sous ta poigne de titan. Et tu recules sous le cri de Reed.
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