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I don’t trust words. I trust pictures. ✤ Asariel

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I don’t trust words. I trust pictures. ✤ Asariel - Jeu 6 Sep - 15:18



 I don’t trust words. I trust pictures.  




Brun éphémère, symbole de cette soirée ratée au manoir. Le blond était revenu, après des soins et acharnement digne des dieux. La blonde à frange faisait désormais son retour dans le paysage, comme une image qui se refuserait à trop changer de peur de froisser le public. La voilà, ce soir une nouvelle fois dans un événement. Étrangement, cela ne dérangeait pas tellement la demoiselle. Une exposition qui sortait des normes, un vernissage particulier qui avait le mérite d'aiguiser sa curiosité. Un collectif de plusieurs artistes, des photographes doués d'un certain don il fallait l'avouer. Illustrant l'atrocité de la guerre au travers des siècles et dans les différents pays. La beauté macabre d'une façon assez enivrante. Pas de costard ce soir, rien d’extravagant, pas de noblesse, mais simplement des petits curieux. Certes, des invitations furent envoyées par la grand-mère Ioannis, mais une dose légère en comparaison aux habitudes de la matriarche de la famille. Ce soir, la galerie de la famille s'ouvrait aux intellectuels, lettrés, mais surtout aux gens baignés dans la banalité. Ceux qui ne venaient pas hurler leur supériorité à qui voulait bien l'écouter. Pandora s'était donc promenée avec plaisir entre les invités. Les photographes, dispersés au sein de la galerie, venant raconter des anecdotes, parfois rigolotes, mais toujours avec ce fond dramatique qui faisait vibrer en fond sonore une corde mélancolique. La rentrée culturelle s'ouvrait donc ce soir. Ce fut donc avec un certain plaisir que l'humaine constata la présence de plusieurs collègues dans l'assemblée. La conversation fut naturellement entamée, et des rires échangés. Tout cela lui donnait la sensation d'être glissée dans une banalité douce. Pas de morosité, ni de frivolité, juste des interactions sans contrefaçon. La soirée fut écoulée, avant de sentir le regard de sa grand-mère peser sur ses épaules. Abandonnant ses compagnons pour rejoindre le bureau clos, réservé aux signatures et aux conversations alambiquées entre la petite fille et la vieille acharnée. La guidant jusqu'à son bureau pour refermer la porte derrière ses pas. Invitant la jeune enfant à s'installer à côté du bureau, tandis qu'elle allumait la télévision. Cette dernière était reliée aux caméras de sécurité du bâtiment. Pandora déposa un regard sur sa grand-mère. L'oracle zooma finalement sur une caméra, dénonçant brutalement la raison de cette petite mise en scène. Le silence régnait, pour ne pas prendre de risques. La blonde s'approcha alors de l'écran pour constater la présence d'un individu déjà rencontré. Asariel. Un garçon intéressant, qui semblait accompagné par une jeune femme. Ce n'était pas sa sœur, ou alors, il avait un drôle de comportement le potentiel dieu.  « Tu sais bien qu'il n'est pas dans ma liste des priorités. J'vais rien en tirer, il a un comportement anormal. La liste des possibilités est trop longue. » La grand-mère coupa alors l'écran, quittant son bureau.  « Je suis sûre que tu vas réussir à réduire les possibilités. Tu es douée, pour ça. » Déposant une main sur l'épaule de sa petite fille adoptive, pour prendre direction de la sortie et laissant Pandora à ses réflexions personnelles un bref instant. Laissant paraître un petit sourire en coin. La robe était courte, les manches longues, et le décolleté était trop limité pour jouer sur le physique. Néanmoins elle ne s'attarda pas sur sa tenue pour se mater, mais pour faire extirper de sous le tissu son amulette. Clairement apparente, il semblait impossible de la louper. S'il était un dieu égyptien, son sang ne ferait qu'un tour. S'il était simplement une divinité, les réactions potentielles étaient nombreuses. Quittant la pièce avec cet immense, le regard égaré et le sourire fixé au visage.

Le temps de déambuler, puis finalement elle observa Asariel de dos. Mimant un air plein de surprise, et s'approchant avec un petit sourire au coin des lèvres. Elle ne connaissait rien de lui, et connaissait son nom parce que traîner avec la nuova avait un prix : décliner une identité. Il avait encore une chance d'en partir, et il ferait mieux de s’exécuter.  « Asariel ? Mon dieu, mais ça fait tellement plaisir de te croiser ce soir.  » Laissant ce dernier se retourner, ainsi que la jeune femme qui l'accompagnait. L'objectif numéro un, était de se débarrasser de cette pimbêche. Pandora ne pouvait pas prendre le risque d'être détestée par une anonyme, elle avait mieux à faire que de faire la guerre à une pouf.  « C'est fou à chaque fois qu'on se croise tu as une jolie fille à ton bras, bon jamais la même, mais ça reste assez impressionnant. » Un petit rire s'échappa, laissant échapper une certaine forme de sincérité. Pandora était adorable, mais bon, elle était un peu minable lorsqu'il était question de son obsession : massacrer l'assassin de ses parents, et toutes les divinités liées à cette vague comédie dramatique.


 



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I don’t trust words. I trust pictures. ✤ Asariel - Sam 8 Sep - 3:44

I don't trust words

We all are living in a dream but life ain’t what it seems. Oh everything’s a mess and all these sorrows I have seen. They lead me to believe. That everything’s a mess


On pourrait croire qu’après le fiasco du bal masqué, tu éviterais les lieux publics un moment. Apparemment, ce n’est pas le cas puisque tu as accepté d’aller à ce vernissage. Il faut dire que la propriétaire des lieux a su attirer ton attention. Tu n’es pas forcément un gros amateur d’art, mais tu apprécies particulièrement la photographie. Capturer l’âme d’un moment en appuyant sur un simple bouton. Tu trouves ça magique. Toutefois, tu n’as pas vraiment souhaité assister à ce genre d’événements seuls et tu en as profité pour inviter cette femme rencontrée quelques jours plus tôt, c’est donc tout naturellement que tu lui as proposé de t’accompagner. Audrey, une jolie française qui aime ton accent. Ça t’amuse. T’as choisi quelque chose de sobre, un jean sombre et un tshirt blanc, un blazer par dessus. Tu cherches pas à faire trop classe, t’en as pas envie et tu trouves que c’est souvent beaucoup d’effort pour pas grand chose. Vous discutez, vous riez, la soirée se passe bien. Loin est le souvenir du fiasco de la soirée de la NC.

Dans l’ensemble, la soirée se passe bien. Tu te rapproches d’Audrey, l’exposition est intéressante, même si le sujet n’est pas le plus joyeux au monde. Malgré tout, tu dois bien avouer que d’une certaine façon, ils ont su faire ressortir la beauté de l’atrocité. Tu t’arrêtes devant une photo magnifique quand quelqu’un approche. Ton épiderme réagit immédiatement à la voix qui raisonne. Pandora. Elle porte bien son nom celle-là, à chaque fois qu’elle s’approche de toi tu as l’impression d’effleurer la boîte de Pandore, que tu risques à tout moment d’en ouvrir le couvercle. Ça doit être le goût du risque qui t’empêche de t’éloigner. Son expression de surprise est feinte. « J’aurai aimé te dire que c’est réciproque » ça ne l’est pas exactement. Cette femme a un don pour t’attirer des ennuis, tu peux le sentir au plus profond de toi. Pourtant, tu restes là alors qu’elle essaye d’allumer un feu, mais toi t’aimes jouer avec le feu. Tu as toujours aimé ça. Tu sens Audrey se raidir à tes côtés sous l’accusation à peine voilé qu’elle lâche, le pied posé sur une mine. « Je rêve où c’est de la jalousie que j’entend dans ta voix ? » tu n’as pas l’intention de la laisser gagner. Son petit jeu ne te plaît pas. Malgré tout, Audrey disparaît, laissant un baiser au coin de tes lèvres, promesse d’une explication plus tard. Tu ne t’inquiètes pas, après tout tu n’as rien à te reprocher. Tu sais juste que Pandora l’utilise. Elle s’éloigne et tu profites du spectacle avant de te tourner vers la blonde « Le coup de la femme différente à chaque fois était facile, je te pensais plus imaginative. » il en faut plus pour t’attrister. « Qu’est-ce que tu veux ? » elle veut quelque chose, c’est forcément le cas, sinon pourquoi est-ce qu’elle serait là ? Vous n’êtes pas amis, vous vous connaissez à peine. Elle n’a pas de raison de t’approcher de la sorte si elle n’attend pas quelque chose de toi.  


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I don’t trust words. I trust pictures. ✤ Asariel - Sam 8 Sep - 14:16



 I don’t trust words. I trust pictures.  






Si on lui disait qu'elle était belle, elle se contenterait de sourire. Si on lui répétait qu'elle avait un sale caractère, elle approuverait avec plaisir. Si on venait lui rappeler qu'elle était un pantin, elle ricanerait. Tout ce qu'on lui disait, semblait lui passer au dessus, à la blonde. Personne ne l’atteignait, un parfait un miroir de fumée, dans lequel il était aisé de se perdre. On peut tenter de la blesser frontalement, de la blesser, qu'elle continuait d'encaisser. Ce soir, elle était dans son élément, elle ne doutait pas de ce qu'elle faisait. Il en savait beaucoup ? Pas assez, sinon il aurait déjà creusé. Elle en savait assez, pour mener sa petite comédie et elle semblait parfaitement s'en porter. La remarque d'Asariel, ne fut donc point blessante. Il ne l'aimait pas, ne la connaissait pas et n'aurait jamais l'occasion de la connaître. Il avait du répondant, et cela pesait dans la balance. Exprimant une question, supposée rhétorique. Elle leva les yeux au ciel en déposant une main sur sa hanche. « C'est fou, les mecs vous trouvez toujours un moyen de retourner une remarque pour vous mettre en avant. Comme si le monde entier voulait coucher avec vous. » Ce n'était pas son cas, elle s'en foutait de ce qu'il faisait, avec qui l'homme couchait et surtout ce qu'il faisait dans sa vie et dans son petit quotidien. La gamine ne s'intéressait qu'à la divinité liée à la Nuova. L'inconnue disparaît, sans doute légèrement agacée par la présence de Pandora. Il était difficile de venir lui reprocher de faire le choix de s'en aller, elle ferait sans aucun doute de même. Rien de personnel, mais la blonde voulait discuter librement avec Asariel. Il la prenait pour une immonde pétasse, et il avait raison, mais la connasse avait ses motivations et un bon fond. Le jeune homme n'en saurait rien, mais sans doute, qu'au fond, il s'en moquait royalement de ce qu'elle était.


Il fit le choix d'accuser, avec légèreté, la créativité de la mortelle. Il fallait bien avouer que cette idée était plutôt classique, mais qu'elle avait le mérite de fait son petit effet sur la demoiselle qui prenait lentement un autre chemin. Elle hocha les épaules et laissa une moue triste noyer son petit visage angélique : petit mensonge nullement dissimilé. Elle optait pour la moquerie enfantine, venant clairement signifier que son avis n'allait pas obséder la jeune femme. Il pose alors la question fatidique : que voulait-elle. La demoiselle mima un bref instant la surprise, avant de croiser les bras et de balayer la salle du regard en tournant à 90 degré sur elle-même. « En fait, je venais te poser exactement la même question. » Le sourire fut sincère un bref instant, avant de retomber dans la mascarade. « Disons que je fais attention à qui traîne dans le coin. Ma grand-mère est propriétaire de la galerie, alors, ma présence ce soir est justifiée.  » L'avantage d'être sur son terrain. La mortelle ne comptait pas expliquer au divin qu'il était l'intrus dans le lot. « Je fais attention, à ce que cette exposition reste neutre. Pour une fois que c'est le cas. » Pas d'intervention de la Nuova, ou d'une autre mafia. Pas d'échange frauduleux, ou même de remboursement au travers de pièces de maîtres. Ce soir, elle tentait de préserver la simplicité de la soirée. Pandora ne venait pas chercher la guerre, mais répondre à sa propre curiosité.
 


 



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I don’t trust words. I trust pictures. ✤ Asariel - Sam 8 Sep - 15:14

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Tu pourrais l’ignorer, retourner à la contemplation des oeuvres accrochées aux murs et faire comme si tu n’avais jamais croisé cette personne. Tu pourrais, mais tu ne le ferras pas. Simplement parce que tout ton être cri que quelque chose cloche chez elle et que la curiosité l’emporte sur tout le reste. Tu veux savoir ce qu’elle essaye de cacher et ce n’est pas ses petits sourires ou ses belles paroles qui feront que tu lâcheras l’affaire. « Le monde, peut-être pas, toi, peut-être. » il t’en faut plus pour te déstabiliser. Même le départ d’Audrey ne t’empêche pas de garder ce petit sourire en coin, solidement accroché à tes lèvres. L’avantage de ton métier, c’est que tu as eu l’occasion de te plier souvent à l’exercice des interviews, des questions pièges et autres moyens pour tenter de te déstabiliser. Tu n’as pas l’intention de lui faire ce plaisir.

Tu parles de son imagination, tu veux savoir ce qu’elle a derrière la tête, ce qu’elle cherche à venir te voir comme ça, alors que vous vous connaissez à peine. Pas que ça pose un vrai problème habituellement, tu as été habitué à te faire approcher par de parfaits inconnus. C’est juste qu’elle, tu sais qu’elle ment, tu sais que quelque chose cloche avec elle et tu n’es pas sûr de vouloir être mêlé à tout ça. Même si encore une fois ta curiosité te joue des tours. Quand elle est dans les parages, t’as l’impression que le mot mensonge raisonne sans cesse dans ton crâne, comme une sirène nasillarde qui te vrille les tympans de l’intérieur. Tout chez elle t’évoque la dissimulation, l’évitement, la tromperie. Toutefois, tu finis par lui demander ce qu’elle te veut. Tu sais très bien qu’elle ne t’a pas approché pour savoir si l’exposition te plaît. Non, si elle est là c’est pour bien autre chose. Tu lèves les yeux quand elle fait mine d’être surprise par ta question. Décidément, il faudrait qu’elle revoit ces talents d’actrice. Elle en fait trop, c’en devient ridicule. Tu arques un sourcil à sa réponse. « Ce que je veux savoir, ce n’est pas si ta présence est justifiée dans l'coin » d’un geste de la main, tu balayes l’ensemble de la pièce. « Ce que j’aimerai savoir c’est ce qui justifie ta présence ici » cette fois-ci, tu lui indiques l’espace entre vous, insistant bien sur le dernier mot. Qu’elle soit à cette exposition, tu dois bien l’avouer, tu t’en fiches totalement. Elle peut bien faire ce qu’elle veut de sa vie, tant que tu n’es pas inclus dedans. Ce qui t’intéresse, c’est pourquoi elle est venue te voir, alors que rien ne l’y obligeait. Tes mains s’enfoncent dans tes poches quand elle te dit qu’elle veut que l’endroit reste neutre. Et ? Tu ne vois pas pourquoi elle vient te dire ça à toi. Certes, tu as des liens avec la Nuova, plus parce que ton père y était avant toi que par réel envie de t’impliquer là-dedans. Peut-être aussi parce que l’un de tes plus vieux amis est le fils Bellandi, mais ça c’est une autre histoire et elle a nul besoin de le savoir. « et en quoi je pourrais venir perturber la neutralité de cette exposition ? » après tout, tu viens là comme un simple curieux, sensible à l’art photographique. Ce n’est pas comme si tu étais arrivé ici, armé jusqu’aux dents. Tu n’es même pas sûr de savoir te servir d’un flingue, de toute façon.


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I don’t trust words. I trust pictures. ✤ Asariel - Sam 8 Sep - 16:13



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« Si c'était le cas : tu le saurais. » Pandora n'était pas là pour jouer au chat et à la souris. Il avait envie de croire qu'elle sautait sur tout ce qui bougeait ? Bourgeois mal baisé. Pandora ne fréquentait pas les hautes sphères, cela n'allait pas avec son caractère. Elle y traînait par obligation, souriait par nécessité et endossait ce même rôle en boucle depuis des années. Il n'avait pas idée, de la différence entre son essence et son apparence à la blonde. Il ne l'aimerait pas, et il avait bien raison. Asariel pouvait se vanter d'être quelqu'un de bon, parce qu'il avait un pied très légèrement glissé dans les entrailles viciées de la mafia. Elle ne pouvait pas en dire autant, de sa propre réputation. Pandora était une associée, la petite fille qui était attachée aux principes archaïques de sa grand-mère. Tout le monde la voyait de cette façon, hormis ceux hors des mafia. Ses étudiants, ses amis et ceux qui se glissaient dans les draps de son intimité – platoniquement parlant. Pandora avait des amies, mais elle ne cessait de se dire que cela ne pourrait jamais combler le vide laissé par ses parents. Asariel, ferait mieux de se réjouir qu'elle soit de bonne humeur : elle ne tentait pas de l'agresser, mais simplement s'assurer qu'il n'était pas un Dieu avide de pouvoir, qui réclamait de la puissance. Pourquoi s'intéresser à lui ? Pourquoi ce soir ? Même elle, la blonde n'arrivait pas à justifier son intérêt pour lui. Il n'était pas de la Nuova, seulement un membre indirect. La mortelle voyait en lui, un pion au même titre qu'elle. Donc, elle allait devoir se persuader elle-même, que cette soirée n'était pas une perte de temps. En effet, à choisir, elle préférait débattre avec les artistes plutôt que de discuter avec quelqu'un qui n'avait que du mépris pour elle – à raison, d'ailleurs.


« Parce que ta présence ici m'intrigue. Cela suffit-il comme réponse ou dois-je contacter un avocat ? Et puis, tu pouvais m'ignorer.  » Petit air moqueur, parce qu'elle n'avait pas à se justifier. Il avait fait le choix de lui accorder de l'attention, et faire une esclandre n'était pas dans ses habitudes, loin de là. La mortelle optait donc pour une réponse pas une question. Elle n'était pas spécialement en position de faiblesse, il suffirait d'un petit geste pour foutre ce mec dehors – merci le service de sécurité. La gosse ne voulait pas lui attirer des ennuis, mais simplement  tenir une conversation assez longue pour pouvoir retourner à ses activités. Il serait fort stupide, de renoncer à une opportunité aussi facile, se disait-elle. Pandora n'avait pas le cœur à enquêter ce soir, alors autant se faire détester, cela réduirait les rencontres par la suite. Cela semblait en tout cas en prendre le chemin, d'un mépris mutuel. Venant jouer les innocents, posant une nouvelle question. Il pensait mener le jeu, tant mieux pour lui. S'il savait la vérité : Pandora savait exactement ce qu'elle faisait. Sa grand-mère ne se doutait en rien des motivations de sa petite fille, et cet inconnu, encore moins. « Eden manor, fut une preuve assez désagréable de la capacité d'une population lambda à s'enflammer.  » Le jeu de la cruche tomba, parce qu'elle gardait un souvenir amer de cette soirée. Pandora soupira alors un court moment, observant la foule pour reposer à nouveau son regard sur l'inconnu. « Lambda, façon de parler. Tous ces gens, qui se promènent et admirent les tableaux, pensent que le monde est facile à comprendre, mais c'est faux. Je ne me fiche de ce que tu es, et ce que tu décides d'en faire. Mais je veux m'assurer, que ces gens, ne sont pas des dommages collatéraux. Parce que personne ne s'intéresse à l'humain, et tout le monde s'en fout, moi pas. Je suis là, par prévention. » Les dieux étaient un problème humain. La divinité venait dévorer l'âme. Pandora défendait le droit d'exister, et souvent, la divinité n'offrait pas ce choix à son hôte.



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