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tough luck (samanya)

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tough luck (samanya) - Ven 12 Oct - 18:03




tough luck
anja & samanya

« Some call it stalking, I say walking just extremely close behind. I'm sure if I sat down and asked you, well you really wouldn't mind... »
Le ciel grisonnant d’Arcadia n’annonçait rien de bon, un pressentiment semble-t-il partagé par tous ses habitants rendus sur les nerfs, une agitation qui pouvait autant être due à l’électricité dans l’air que les derniers événements ayant touché la ville. Le gaillard sur qui elle avait jeté son dévolu paraissait lui aussi quelque peu troublé bien que la faute soit ici davantage à rejeter sur un sevrage non souhaité. Elle ne s’en plaint pas, l’agitation de l’homme lui ayant permis de lui soutirer de quoi contribuer à son prochain loyer pendant qu’elle lui tapait la causette pendant leurs repas au rabais respectifs. Alors qu’elle sortait de la ginguette miteuse pour fouler à nouveau les trottoirs embués de la ville, les mains de la jeune femme se glissèrent dans ses poches – une habitude qu’est trop souvent la sienne –  pour y prendre son paquet de cigarettes, ses doigts frôlant la montre qu’elle y avait glissée il y a quelques minutes seulement, sa dernière acquisition en date.  Elle s’apprêtait à tapoter machinalement le fond du paquet avant d’en attraper une cigarette lorsqu’elle fut coupée dans son élan par la victime de son dernier larcin qui lui avait visiblement emboîté le pas.

« Tu m’as pris pour un con de mortel ? » Long à la détente, le nerveux. Il se fend la poire tandis que le sourire de la lutine se fait la malle, relaissant tomber son paquet de cigarettes dans sa poche. Sauf qu’il rigole jaune le monsieur, vexé qu’une nana puisse le rouler dans la farine ou qu’il n’ait pas été reconnu par l’un de ses pairs, bien que les leprechauns ne sont pas forcément connus pour traîner en bande. Des rares bestiaux qu’ils sont, d’où l’intérêt de les collectionner en espérant avoir la fortune de son côté. Une fortune qui semble avoir tiré sa révérence en ce qui la concerne, une chance s’étant tirée avec ses valises pour un long voyage sans date de retour, comme elle sait si bien le faire. « Tu vas être mignonne et me rendre ce que tu m’as pris. » lui lance-t-il avant de cracher sur le bitume, comme si son accent n’était pas suffisamment cliché. À croire qu’impressionner le premier benêt venu pour lui soutirer de l’argent n’était pas déjà une tâche difficile à une heure de la journée où il est encore trop tôt pour être publiquement en état d’ébriété, il fallait qu’elle ait la malchance de tomber sur un semblable pour lequel ses tours de passe-passe ne sont pas impressionnants pour un sou. Décidément, la poisse n’y va jamais de main morte avec elle.

Son interlocuteur non plus n’y va pas de main morte, lui enjoignant de façon plus pressante de lui rendre ce qu’elle lui avait subtilisé avec un air féroce tout en empoignant brutalement son poignet, tandis que la main de la rouquine se resserre inconsciemment sur sa trouvaille. Sa résurrection inopinée lui avait certes octroyé des talents nouveaux qu’elle n’aurait pu espérer dans ses rêves les plus fous mais il n’en reste pas moins que des os d’acier n’en faisaient pas partie et que la poigne du bonhomme lui était douloureuse, suffisamment pour la faire grincer des dents au travers d’un rictus désabusé. « Doucement, je vais te la rendre ta montre de nouveau riche. Un peu trop kitsch à mon goût mais tu nous connais, dès que ça brille. » Un trait d’humour que l’autre créature ne semble guère apprécier, sa main se resserrant instantanément sur son poignet, lui crachant de la fermer et de lui rendre son dû immédiatement. Leurs aptitudes identiques, il ne pouvait pas lui faire grand-chose qu’elle ne pourrait lui infliger en retour mais la carrure mais toute réincarnation mise de côté, la carrure de la leprechaun étant bien plus frêle que celle de son homologue masculin, si bien qu’elle ne ferait pas la maligne s’il en venait vraiment aux mains.

La rue n’était pas la plus passante d’Arcadia mais elle était tout de même empruntée par les passants qui ne leur prêtaient pas attention ou qui faisaient fi de ne pas les voir, sans doute par peur de se retrouver mêler à leur querelle. Utiliser ses pouvoirs était donc une solution à écarter, d’autant que rien ne pouvait l’assurer d’y parvenir – la chance voulant difficilement retourner de son côté – sans que l’autre leprechaun ne perde patience et use de ses poings comme tout bon mortel. S’obligeant à se défaire de son emprise sur l’objet clinquant, Anja sortit la montre en question de sa poche pour la rendre à son véritable propriétaire qui s’empressa de la récupérer sans pour autant défaire son emprise sur le poignet de la jeune femme, de plus en plus endolori. « Je t’ai donné ce que tu voulais, maintenant lâche-moi. » Son ton se faisait plus pressant, lassée de se retrouver dans des altercations comme celles-ci – bien qu’elle y soit pour quelque chose cette fois-ci et de s’imaginer devoir encore s’enfuir en courant comme à Boston. Mais le leprechaun ne lui obéit pas tout de suite, préférant concentrer son attention sur sa montre à elle que l’on pouvait entre-apercevoir sous sa manche. « Maintenant tu vas me donner la tienne. » Un autre rire désabusé s’échappe des lèvres de la jeune femme en entendant la demande qui lui est faite. « Non mais je rêve. » Certes, être habitée par un farfadet n’est peut-être pas la chose la plus prestigieuse de l’univers mais ils ont au moins le don de tromper autrui pour obtenir ce qu’ils veulent, sans se comporter comme la brute de l’école volant son déjeuner au gamin faisant trois têtes de moins. Elle jeta un rapide coup d’œil vers sa montre, loin d’avoir le même éclat que celle qu’elle avait tentée de dérober, le temps ayant eu raison d’elle. Elle ne valait pas grand-chose mais elle ne pouvait s’en défaire pour autant, un attachement sentimental teinté de rancœur s’étant formé pour cette montre qu’elle avait gardé à son poignet toutes ces années où elle s’était demandée où était passée son ancienne propriétaire. « Il en est pas question. » Elle se doute que la réponse ne va pas plaire au tyran bon marché, un farfadet dans ses mauvais jours tout comme elle. Mais il semblerait que cette chance dont ils dépendent trop se soit lassée des tours qu’elle lui jouait, suffisamment pour que la roue semble tourner en sa faveur alors qu’un passant ne passant pas inaperçu, et ne lui étant pas inconnu, daigne s’arrêter à la hauteur de leur différend. Elle aurait préféré que son bienfaiteur n’ait pas les traits d’une autre personne qu’elle avait extorqué, mais c’était sans doute trop demander dans cette ville.  
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tough luck (samanya) - Ven 19 Oct - 10:36

Laisse la nuit trembler
en moi
La pièce de métal montrait une certaine résistance, un claquement et enfin elle avait su se rendre face à l'emprise masculine la mettant au défi. Tombant en un bruit sourd sur l'herbe, une réparation de fortune dans le but de se rendre en ville, certes l'homme aurait pu prendre son vieux camion. Mais un motard aura toujours tendance à favoriser un engin à deux roues, tout ça pour prendre un lot de clous et poursuivre le chantier de sa future maison. Une entreprise bien folle pour un homme seul, un signe probablement d'une arrogance divine à n'en pas douter. Adoptant une autre façon de construire un palais, plutôt que de le bâtir sur le sang des autres, sam allait l'élever par la seule force de ses mains.

Impossible de quantifier le temps passé sur son véhicule, aussitôt qu'un défaut était réparé un nouveau lui titillait le coin de l'oeil. Une bière fraîche comme partenaire de cette journée, un peu de musique sur laquelle la savourer. Pas de boulot aujourd'hui à la boutique, ou juste pas l'envie, l'avantage d'être responsable et de pouvoir souffler à l'occasion. Son terrain avait de quoi faire froid dans le dos à première vue, mêlant chantier désorganisé et maison en ruine. Le repaire magique et parfait pour un tueur en série, cependant quelque chose d'autre prenait possession des lieux.

Une âme chaleureuse, bienveillante lumière prenant le pas sur une nature sauvage. Il érigeait un temps à l'amour, pour une enfant devant un jour lui revenir. Ne pouvant faire face à la plus pure des raisons, le mal orgueilleux avait petit à petit délaissé le site. La terre baignée par un souffle chaud, avait su donner de belles fleurs et devenir un refuge aussi bien pour les renards que des papillons de divers couleurs. Un contraste saisissant pour l'endroit de sommeil d'un ex détenu, L'âme de Baldr n'était guère plus qu'un murmure aux yeux du monde. Parfois un murmure était juste ce qu'il fallait pour qu'avec du temps, une terre hostile ne s'apprivoise sous l'étreinte docile d'un dieu solaire.

Le temps pouvait passer lentement pour un homme libre, la prison savait offrir ce cadre rassurant. Un endroit ou tout était rythmé par des ordres, des temps de repas et de promenades. De quoi garder la bête en cage assez longtemps, à présent Sam tuait le temps en divers travaux et activités pour le moins inutile. Ce n'est qu'après une longue attention qu'il avait pour rejoindre la ville, biker anonyme sur le bitume. Observant de loin ce qu'il savait désormais être d'anciens dieux, des auras d'on il ne préférait rien savoir. La seule ayant su lui mettre la main dessus, était pour lui autant une obsession qu'une source de danger.

La lueur criarde d'un poste télé avait su attirer son attention, présent dans une vitrine le son en émanant était étouffé. Sur l'écran une femme platine, guitare à la main. Il scrute d'un air sérieux l'image, parvenant à fredonner l'air que la femme joue avec ses doigts. Le feu était passé au vert, puis de nouveau au rouge sans qu'une voiture ne chemine sur la route. Il lui avait fallu attendre la fin de la musique pour prêter attention à la scène se jouant plus loin, un couple se disputant. Il devait de toute façon prendre des babioles non loin, autant se garer la et voir ou allait tourner la confrontation. D'un geste non chalant il s'était emparé d'une cigarette, laissant la fumée brouiller par moment sa vue: Je ne suis pas le dieu des problèmes si ? Saloperie de nouvelle réalité..." Avait-il lancé en levant les yeux vers un ciel obscur, malheureusement il avait mit un visage sur la voix féminine.

La grandiloquente voleuse à la rousse chevelure, maigrichonne et fuyante comme une anguille. Cette petite avait su lui prendre un objet important, une pièce d'argent troué en son centre servant de pendentif. Depuis il ne l'avait jamais récupéré, trouvant amusant qu'elle puisse porter chance à une supposée créature affectant les probabilités. Cette pièce était aujourd'hui le seul vestige d'un amour de jeunesse, un écho subtile, guère plus qu'un phare timide dans la nuit. Il n'avait pas prit la peine de termine sa clope, l'écrasant du bout de sa ranger pour ensuite se lever et partir en direction du conflit.
" L'univers est un endroit très petit, surtout si je suis en colère après vous." Sam n'avait montré aucun signe de panique, même maintenant alors qu'il pouvait faire face à un dieu de la mort voir pire. Il ne savait tout simplement pas tourner le dos à une personne dans le besoin, libéré de l'influence d'un club, Sam ne pouvait plus étouffer son bon coeur: Par exemple cette femme, j'aime bien lui rappeler que je suis dans le coin." Conservant toujours une attitude calme il s'était adossé contre un mur, observant avec une attention prodigieuse les ongles de ses mains: Je vais attendre qu'elle me demande de l'aider, je ne suis pas un homme facile."
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 
Pando
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tough luck (samanya) - Jeu 8 Nov - 20:24




tough luck
anja & samanya

« Some call it stalking, I say walking just extremely close behind. I'm sure if I sat down and asked you, well you really wouldn't mind... »
Le temps d’être piquée par la demande outrancière de son comparse elle en avait presque oublié la rude poigne intraitable enserrant son bras, si ce n’était pour ce picotement de sa peau lui enjoignant de faire plaisir au monsieur à l’amabilité discutable avant de voir son poignet cassé par un  junkie mythologique mal luné. La mine renfrognée, mais pas menaçante pour un sou, elle refusa d’obéir, quitte à perdre bien plus qu’une montre terne aux souvenirs poussiéreux et douloureux. Elle ne put s’empêcher toutefois de maudire intérieurement les dieux, tous autant qu’ils sont et ils sont bien nombreux, de se retrouver dans une telle situation alors que la roue semblait enfin avoir tourné en sa faveur après les événements de Boston. Probablement, l’exception qui confirme la règle. Probablement pensa-t-elle sarcastiquement en son for intérieur, en ricanant presque ouvertement au nez du malandrin. Que les probabilités aillent au diable.

Le sentiment était semble-t-il réciproque puisque, loin d’être satisfaites du sort qu’elles lui avait présentement réservé, il fallut que la seule personne qui daigne s’intéresser de leur situation soit précisément la même personne faisant le double, voire le triple, de son gabarit à qui elle avait également dérobé malencontreusement un objet quelque temps plus tôt. Une piécette sans valeur mais qui avait brillé suffisamment pour attirer son attention et elle n’avait pas pu s’en empêcher. Un larcin qui n’avait visiblement pas échappé au propriétaire, un larcin qui – qui plus est- l’avait chatouillé suffisamment pour qu’il le fasse savoir au pillard en face, comme si elle n’était pas déjà en mauvaise posture. L’univers est effectivement un endroit très petit et c’était un drôle de hasard qui leur avait à nouveau fait croiser leurs chemins, si ce n’est un hasard mesquin. Tous deux surpris par l’arrivée chevaleresque du géant en rangers, ni elle ni son interlocuteur ne soufflèrent mot alors que son ‘héros’ venait enfoncer le clou sur cette journée merveilleuse en s’adossant calmement contre un mur, comme si de rien était, ne manquant pas de souligner qu’il ne lèverait pas le petit doigt tant qu’elle n’en aurait pas fait la demande. Achevez-moi, ce sera plus rapide. À croire que ça l’amusait le bougre.

Estomaquée par le flegme du nouvel arrivant alors qu’elle était à deux doigts, presque littéralement, de voir broyer son poignet pour une stupide montre, deux montres techniquement, elle le regarda médusée admirer sa manucure avant de reporter vivement son attention sur son bourreau en manque de rail. « Il plaisante. souffla-t-elle avec un sourire forcé, feignant rire à une plaisanterie qui n’était pas la sienne mais celle de l’univers mais qui ressemblait plus à une grimace. Hein que tu plaisantes, Larry? Il plaisante. » continua-t-elle d’une traite sans laisser à l’un comme à l’autre le temps d’en placer une, jetant un rapide coup d’œil à l’un avant de se répéter à l’autre avec un ton plus ferme, sans doute dans l’espoir malvenu d’être plus convaincante. « Il est un peu vexé du râteau que je lui ai mis mais rien de bien méchant, il m’aime bien dans le fond. chuchota-t-elle à destination du gars dont la poigne semblait faiblir à mesure que l’incompréhension se dessinait sur son visage, la scène défilant trop vite devant ses yeux pour que son cerveau de nigaud puisse l’assimiler. Pas vrai Larry ? » Sa voix se fit plus forte alors qu’elle se tournait vers son sauveur improvisé et rebaptisé avec un grand sourire, cette fois-ci priant tous les dieux pour qu’il ne lui dise pas de se faire voir magistralement. « Il y a eu un petit malentendu, j’ai rendu au monsieur ce qu’il voulait mais il ne veut pas me laisser partir. Tu veux bien le convaincre de me laisser tranquille ? » Son sourire s’estompa quelque peu alors que ses yeux se firent plus ronds, suppliant presque le bonhomme de lui filer un coup de main, ne prêtant pas attention à l’imbécile tentant d’expliquer son point de vue et exigeant de nouveau la montre de la rousse en guise de ‘compensation’ comme si cette montre pourrait suffire à compenser quoi que ce soit chez lui. « S’il te plaît, Larry. » glissa-t-elle dans un sourire plus crispé, les dents serrées de se retrouver dans une misère pareille, en espérant que le prétendu Larry ait suffisamment pitié d’elle pour ne pas donner gain de cause au nigaud qui avait certes abaissé son bras pour qu’il soit de nouveau aux côtés de son flanc mais qui avait resserré sa poigne entre-temps, lorsqu’il avait réitéré sa demande. « On y trouvera tous notre compte. » Sa voix se fit plus appuyée, sous-entendant clairement qu’elle lui rendrait son dû qu’elle lui avait dérobé, et probablement le premier objet qu’elle pourrait trouver en guise de dommages et intérêts, s’il venait à l’aider, manquant presque de lever les sourcils de façon entendue pour que le message soit parfaitement compris sans qu’elle n’ait besoin d’avouer qu’elle s’amusait à voler les grigris de tous les gus du coin à haute voix. La situation était si gênante qu’elle avait dépassé le stade de l’humiliation et de la honte de se voir contrainte à implorer une précédente victime de ses chapardages de l’aider à se sortir d’une mauvaise passe avec une autre victime de ses méfaits. Encore quelque chose à rajouter à la longue liste des choses embarrassantes qu’elle avait vécues, une liste qui avait véritablement commencé à s’étoffer depuis qu’elle était habitée par autrui, le leprechaun ayant toujours la bonne fortune de mettre les deux souliers dans le chaudron.
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tough luck (samanya) - Ven 23 Nov - 22:01

Laisse la nuit trembler
en moi
C'était comme voir deux enfants se disputer pour une bêtise, prenant le motard à témoin comme parent gardien d'une certaine sagesse. Elle avait visiblement encore fait une bourde, coupable toute désignée pour ne pas changer. Diable qu'elle pouvait être une vraie épine dans le pied, une turbulente petite fille. Loin de la gazelle en danger, Sam savait qu'en l'aidant il n'aurait pas le délicat baiser suave d'une cendrillon moderne.

Il n'avait aucune intention de partir loin de l'altercation, ridicule méchant de Disney à la limite de devenir le gentil sauveur vert des marécages: Pour prendre exemple, l'autre soir au cinéma j'avais mon pop corn. Je suis plutôt un amateur de salé, mais en le goûtant... Ils étaient au sucre. Ni une ni deux je remonte vers les caisses pour me plaindre, on me rétorque que non sur le ticket il y a bien indiqué au sucre..." Racontant avec lenteur toute son histoire, l'homme trifouillait une sorte de couvert en plastique.

Babiole auparavant coincée en partie sous le couvercle d'une poubelle juste devant lui, le cassant en plusieurs petits morceaux." Forcément je m'emporte comme un beau sauvage, je n'y peux rien c'est ma nature. Parfois je tue des gens pour absolument aucune raison, tout ça pour dire qu'à la fin j'ai gain de cause." Terminant son propos avec un soin presque inquiétant, il avait relâché de son emprise les éclats de plastique sur le sol humide de la ruelle. " C'est drôle car je viens de réaliser une chose, simple et presque amusante si on y pense."

Son large pied éparpilla les morceaux sous sa semelle, faisant en sort que le duo de fortune puisse bien le voir faire. Poussant le vice jusqu'à rendre la scène très perturbante: Ce que j'ai fais à cette fourchette, je suis également réputé chez moi pour l'accomplir sur les os... humains." Voilà il avait captivé son sujet, avait-il peur ? Ou à l'inverse en colère ? C'est la le propre d'un animal, avant la fuite il jauge, s'interroge même. Sam ne tremble pas, il sait déjà qu'il ne peut pas s'enfuir, qu'il ne peut pas abandonner cette femme: Pas la peine d'en arriver à la violence ? Elle s'excuse vraiment.

Il avait conservé durant quelques pas son assurance, son attitude calme. Faisant preuve d'assez d'autorité pour désarmer le grossier personnage en face de lui, Si bien que Sam avait pu atteindre le couple sans mal pour desserrer son emprise et ainsi libérer la pauvre voleuse de son sort funeste. Il s'était ensuite placé entre les deux, bien plus souriant alors. Lui indiquant du menton la direction opposée, après s'être assuré que l'homme était loin il s'était tourné vers la rouquine, la toisant d'un air paternel: Un Niffler ! Je sais enfin à quoi tu me fais penser, impossible de te voir autrement maintenant.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 
Pando
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tough luck (samanya) - Ven 11 Jan - 18:22




tough luck
anja & samanya

« Some call it stalking, I say walking just extremely close behind. I'm sure if I sat down and asked you, well you really wouldn't mind... »
Si elle aurait pu piétiner d'impatience, la demoiselle en détresse lasse de l'être se serait empressé de le faire mais son chevalier en armure blanche, loin de correspondre au rôle qu'il avait endossé, aurait pu ne pas l'apprécier et remonter sur son fidèle destrier motorisé. Elle se demandait même s'il n'allait pas mettre les voiles, fier de l'avoir vu en mauvaise posture et de l'y laisser ou incapable de croire en sa promesse voilée de lui rendre son dû. Elle ne pouvait guère lui en vouloir si c'était le cas. Il n'est pas évident de croire en la parole d'une voleuse, en particulier lorsqu'elle a besoin d'aide.

Mais voilà que le bonhomme reprend la parole et ça lui en bouche un coin à la rouquine. Parce que loin de la menace qu'elle attendait, le gaillard se met à leur raconter une histoire sur sa dernière séance de cinéma. Le leprechaun tout ébaubi ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel à ces paroles, une fois la confusion des premiers mots passée. Elle fixa son sauveur d'un regard consterné, lui demandant silencieusement en quoi donner ses préférences en matière de pop-con à un parfait inconnu allait faire avancer la situation. Mais pas peu heureux de partager son histoire sans lui jeter un œil, c'est qu'il prend son temps le bougre. Bons dieux, si elle pouvait se permettre de taper du pied.

Secouant la tête légèrement, un sourire dépité aux lèvres de sa mine déconfite, son regard tomba pour se poser sur la main de l'homme. Outre sa pensée initiale, qui était que se prendre une gifle d'une telle main pourrait l'envoyer à trois mètres de là, elle remarqua la fourchette en plastique enserrée dans sa paume qu'il était en train de réduire en miettes nonchalamment, au même instant que son discours semblait prendre une autre tournure, plus inquiétante. C'est qu'elle avait jugé le récit du bougre trop rapidement, il valait la peine d'être écouté. Son expression changea, se fit plus rassurée alors que ses lèvres esquissèrent un discret sourire en coin et elle releva les yeux pour voir que les expressions avaient également changées. L'une se fit de plus en plus inquiète à mesure que l'autre gagnait en intimidation, si bien que dès lors que les morceaux de plastique effrités touchèrent le bitume pour s'écraser sous la semelle du grand gaillard, elle sut que l'affaire était dans le sac. Elle ne put toutefois se demander ce qui lui avait bien pris de s'en être pris à ses possessions mais rejeta la faute immédiatement sur l'alcool tout en espérant ne jamais subir le même sort que cette pauvre fourchette.

« Je m'excuse vraiment. » confirma-t-elle, pour la forme plus qu'autre chose, son sourire narquois en disant long. Apeuré, la créature qui avait voulu lui rendre la monnaie de sa pièce, et plus encore, pris ses jambes à son cou maintenant que son sauveur s'était intercalé entre eux. Son poignet enfin libéré, elle le secoua machinalement avant de glisser sa main dans sa poche, par habitude. Un instant, elle craint de faire les frais de son ancien larcin, ayant été libérée d'un individu mécontent pour mieux répondre à la colère d'un autre mais elle fut encore une fois étonnée par les paroles du géant. « Ça doit être à cause de mon nez. Je le tiens de ma mère et on a toutes les deux toujours aimé les choses qui brillent. » Une plaisanterie pour répondre à la sienne, bien que les deux tiennent un fond de vrai, rassurée de savoir qu'elle n'allait pas être broyée sous sa semelle comme un vulgaire morceau de plastique.

« Merci. » Ça lui rappe toujours un peu la langue, n'ayant jamais eu le remerciement facile. « Tu joues toujours les chevaliers servants pour les nifflers en détresse ou je suis en veine ? Ou bien je t'ai tellement subjugué que t'as décidé de me suivre ? » À ce compte, il sait probablement déjà qu'elle est un leprechaun ou devait s'en douter et si ce n'est qu'un mortel, il ne relèvera pas.  « J'étais sincère tout à l'heure. J'ai pas ce que tu veux sur moi mais je peux te le rendre. En attendant je peux t'inviter à boire un verre ou à manger du pop-corn salé, j'ai de quoi payer. » Sur ces belles paroles, elle sort de sa poche la montre de la pauvre créature ayant pris la fuite, qu'elle avait pu attirer jusqu'à elle de quelques courbures d'esprit alors qu'il était trop concentré à imaginer sa tête à la place du couvert en plastique. « Ça lui manquera pas, il l'aurait probablement vendu pour se défoncer. Puis j'ai une réputation de niffler à conserver ! Mais si tu préfères, je peux récupérer ce que je te dois et te le rendre tout de suite. Après tu me reverras plus,  promis. » Elle lui laisse le choix, s'estimant redevable elle lui offre de le repayer, en guise d'intérêts si l'on veut.  « Alors, t'as garé ton poney pas loin, Lancelot ? »
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