Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 25 Nov - 12:22
nerthus & eros
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Luca qui a beau être un sous boss apprécié et qualifié, il ne peut répondre à la réflexion d’Annalisa. Il n’y a pas pensé, à l’avis des autres, aux rumeurs et ouïe dires qui traineront sur l’intégration d’une fille de la Bratva parmi leurs rangs. Il se fiche bien de ce qu’on peut dire sur lui et sur ses techniques, n’a pas que ça a faire de tendre l’oreille constamment pour écouter les bruits de couloirs (il le fait déjà assez pour tout connaitre des autres alors s’il devait le faire pour sa petite personne….Ça prendrait trop de temps !). Mais elle a raison la jeune nordique, elle réfléchit avec sa tête là où lui ne pense qu’avec le coeur. Il se sent un peu stupide à vrai dire, de ne pas avoir pensé au fait qu’elle pourrait s’être rapprochée de lui pour intégrer la mafia italienne et ensuite les espionner. Pour Eros et pour Luca, c’est impossible. Il a senti en son sein, qu’Annalisa est tout sauf une traitresse, qu’elle n’irait pas vendre leur secrets à ceux qui l’ont battu et enchainé pendant des années. Il le sait au fond de son coeur qu’elle n’en serait pas capable mais entre le ressentir et en avoir la preuve, il y a un gouffre. Et Luca a beau être apprécié du Don et des autres de sa mafia, il ne pourra expliquer réellement ce qui lui permet de croire en une ancienne de la Bratva.
Il souffle un peu le sous-boss, accepte ses mots, la regarde et profite de ses doigts sur son menton. Sa peau est si fine et délicate, savoir qu’elle est parée de bleus lui fait grincer des dents. Il ne veut plus jamais revoir son derme coloré d’une telle palette, c’est le rose qui lui va bien à Annalisa, le rose sur ses joues pas le bleu sur sa peau. Mais encore une fois, entre vouloir et pouvoir, il y a un gouffre. Comme si tout ce que voulait le Dieu de l’Amour il était incapable de l’avoir. Intégrer Annalisa a sa famille, la sauver des griffes de la Bratva, l’aider, la protéger. Il ne peut rien faire Luca, rien du tout sans qu’une autre donnée entre en jeu et l’empêche de faire ce pourquoi il est ici. Et ça l’épuise, pire, ça l’ennuie profondément de ne pas pouvoir être plus qu’Eros ce matin là. Il veut être Luca et Eros, l’humain qui aide, le dieu qui protège, il veut être les deux.
Et alors que la conversation prend un autre tournant, c’est un large sourire qui réveille le coeur du dieu de l’amour. « Tu veux que… » Et rester muet face à la demande. Il a compris, il sait ce qu’il doit faire mais de là à savoir comment le faire… Ils ne savent même pas quel don elle a réellement et de quelle divinité ils viennent. Se levant sur ses deux pieds, agrippant la poigne de la jeune nordique, il se met à marcher en direction d’un coin plus tranquille. « Déjà, faudrait être certain de ce que tu sais faire… Tu m’as dit sentir la sentir la terre sous tes doigts, montre moi. J’ai besoin de comprendre pour savoir comment t’apprendre à te contrôler.» Et au fond de son coeur, Luca espère que la jeune femme n’est pas aussi puissante qu’il a cru le sentir. Quoi que, détruire une partie du quartier russe, bien qu’ils n’y soient plus précisément, ça lui conviendrait au dieu grec.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 2 Déc - 13:05
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Il écoute le sous-boss, à la fois intrigué et inquiet qu’une telle puissance soit dans les mains de la Bratva. Sont-ils au courant de ce qu’elle peut faire ? Se rendent compte qu’ils ont une arme de destruction massive dans l’une des chambre du red lantern ? Il préfère se dire que non, qu’Anna est assez intelligente pour avoir garder cette information un peu secrète. Ou du moins qu’elle ne l’ait pas crié à qui veut l’entendre. Lui aussi a souvent perdu sa maitrise, surtout plus jeune, devant habiller ses mains de gants. Mais à présent, c’est différent, il sait jusqu’où aller et surtout… Ses dons ne peuvent ébranler que ceux qu’ils touchent. Pas ceux autour, à la différence de la jeune nordique. Les yeux plissés et les doigts grattant sa barbe, il regarde la tentative d’Anna, subjugué qu’une telle naïveté cache un tel pouvoir. Sous ses pieds, il sent la terre trembler, mais les yeux, pourtant, ne lâchent pas Anna. Il est prêt à la faire reculer et abandonner la liaison avec la terre si elle va trop loin. Ça bouge, le bruit, il l’entend, comme un rugissement des confins de la terre, comme un grognement du monde. Et il ne peut s’empecher de sourire le dieu. Pas d’amusement, non, il est simplement hypnotisé par la force de la femme qu’il regarde. Annalisa est bien plus qu’elle imagine. Elle n’est pas un monstre, encore moins un danger malgré ce qu’elle peut faire. Elle est un don du ciel que le dieu de l’amour se promet de protéger jusqu’à ce qu’elle soit libre. Car tant qu’elle sera dans une mafia, c’est ça qui la rendra incontrôlable. Tant qu’elle sera sous le joug de quelqu’un, elle ne pourra user de ses dons par sa simple volonté. Bratva ou Camorra, c’est la même rengaine, ils recherchent tous le pouvoir et la supériorité. Alors Luca se promet de ne pas l’emporter vers les siens même pour la sauver. Elle devra choisir elle-même si elle souhaite rejoindre la mafia italienne, elle devra se montrer forte, volontaire et décisionnaire de sa propre existence Anna. Il n’y a que comme ça que son don lui appartiendra, à elle et pas à une autre mafia.
La voyant tituber un peu, il l’aide a rester debout, à retrouver sees esprits. Le contre coup est toujours ennuyeux et perturbant, même quand le pouvoir est utilisé à moindre mesure. Amusé par ses paroles, il dépose un rapide baiser sur sa joue avant de lui répondre. « Ne rougis pas Anna, l’orgasme est surement la plus belle chose qui existe sur terre. » Et il sait de quoi il parle le dieu de l’amour. « Je me laisse souvent envahir par mon don aussi quand ça m’arrive et c’est… assez amusant à voir. » Amusant n’est pas le bon terme, il dirait plutôt que c’est euphorisant de sentir un coeur exploser sous des émotions bouillantes. Se positionnant devant la divine, les mains entourant son visage, il essaye de la détendre en usant de sa magie. Légère, délicieuse, de petites étincelles pour calmer le coeur de sa jolie compagne. « Il faudrait que tu trouves quelque chose qui… te protège de son ascendance. Quand je sens que je me fais submerger, je…» Il abandonne la peau d’Anna, illustre son propos. « J’arrête tout. Je retire mes mains, je n’embrasse plus, me recule. Tant pis pour l’autre ou pour moi-même, je… préféré me reculer que de me laisser dévorer par mon dieu.» Car il s’agit bien de ça, se faire dévorer, manger tout cru sans pouvoir résister. « Et je pense à quelque chose que je déteste et ça éteint toute envie et plaisir. » il pense aux armes à feu, à la violence, au sang. Il pense a la mort et ça fait reculer Eros brutalement comme s’il se brulait sous les pensées de son vassal. « Tu devrais essayer de trouver ce qui peut *la* faire abandonner quand tu sens qu’elle prend trop d’espace. » Elle, sa déesse, celle qui vit en son sein, la protège, l’accompagne mais l’oblige aussi a faire ce que l’humaine n’aurait jamais eu le courage d’essayer.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 9 Déc - 12:28
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Anna est belle quand elle croit en elle. Elle rayonne, son aura devenant plus tangible et voir ça rend Luca presque euphorique. L’enfant de la mafia italienne aime la beauté, mais plus que tout, il aime le bonheur. Et voir le visage d’Annalisa aussi lumineux, comme une étoile qui vient de se réveiller après un long sommeil, c’est plus plaisant que n’importe quel orgasme. Elle est divine, de la déesse à l’humaine, de son don à sa beauté, de sa chevelure rousse à ses yeux naïfs. Innocente petite poupée qu’on a cru pouvoir modeler comme on le voulait, Luca comprend en sentant la terre trembler et le don de la jeune fille s’activer qu’elle n’est pas plus innocente que lui l’est. Tout deux, ils sont doux comme un soleil de printemps et porteurs d’un pouvoir plus puissant que les rayons brûlants de l’astre en plein été. Leur bouille, leur jolies sourires et leur beauté font d’eux des proies faciles. Jusqu’à ce que les silhouettes se soient trop approchées et que les proies deviennent les chasseurs sans que personne ne s’en apercoivent. Alors quand le mur de terre s’érige, Luca tient plus fermement la main d’Anna, contrôlant son don pour éviter de l’activer au même instant et plonger la déesse dans une fournaise de sentiment. Il ne veut pas la brûler, pas encore du moins. La terre s’élève, forme une paroie sombre et la bouche du sous boss s’ouvre délicatement, étonné et surpris de la voir si forte et si fière. Lui a senti ce qui sommeillait en elle et lentement, Anna se rend compte quelle n’est pas l’esclave qu’elle pensait. Du moins, que son geôlier n’est pas la Bratva, mais elle-même. La demande faite, il prend quelques secondes à la regarder, hypnotisé par l’acte de la jeune femme qui disparait sous le plat de sa main quand elle l’effleure. Qu’il lui dise quoi faire ? Il doit éviter de la mener à la fatigue et surtout, il ne connait pas son hybris. Et vu le don de géokinésie qu’elle a, ça pourrait être dévastateur si ils vont trop loin. Les yeux cherchant un endroit, l’idée pointe le bout de son nez alors que les prunelles s’arrêtent sur une petite cabane au fond du jardin publique. À deux cents mètres à vue d’nez, la charpente à l’air bancale et prête à s’écrouler. « Tu vois la maison là-bas ? La cabane ? » Il lui montre du doigt la bâtisse avant de regarder discrètement autour d’eux. Toujours personne à l’horizon, heureusement à vrai dire. « Essaye d’attendre les fondations en faisant trembler la terre en dessous. Mais attention… » Le doigt qui finit sur le bout du nez de la déesse, il sait qu’il lui en demande beaucoup mais il doit la tester pour comprendre ce dont elle est capable à présent, quitte à révéler son hybris, pour lui montrer ce qu’un pouvoir représente. « Ne fais pas tout trembler. Concentre toit sur cette cabane en particulier. »
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Jeu 13 Déc - 22:41
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Concentré, quand il est question du travail ou des dieux, Luca sait faire fi de ses émotions et mettre de côté un coeur trop en demande et un hybris aux aguets. Alors face à Annalisa, il se calme, les sourcils un peu froncés, les mains pianotant sur ses lèvres. Elle accepte, c’est bie, , ça lui prouve qu’elle est celle qu’il a imaginé Luca. Elle est puissante, de coeur mais aussi de tête ùême si elle ne s’en doute pas. Et il la voit, se baisser, les mains contre le sol. La première fissure le fait légèrement sursauter, trop de puissance d’un coup. Elle pourrait fendre en deux la terre si elle le voulait Annalisa. Plus tard, elle en sera capable, il en est persuadé le sous boss. Puis il la sent se calmer, voit son dos se décontracter, ses épaules s’abaisser. Elle se concentre et il ne voit plus la terre trembler. Elle vise juste Annalisa et quand il voit les murs de la cabane au loin bouger, il comprend qu’elle a réussi. Pas parfaitement, pas jusqu’au bout, mais ça lui suffit pour voir ce dont elle est capable. Il doit la garder auprès d’elle et des siens, doit la protéger. Elle sera une force importante dans quelques années, une déesse a avoir de son côté.
Face aux question de la rouquine, il ne peut s’empêcher de sourire Luca. Mais avant de lui répondre, il attrape ses mains et les regarde. C’est comme une brulure naissante, une rougeur diffuse contre la paume. C’est donc ça son contre coup, elle se brûle contre la terre qu’elle oblige à se dissoudre sous la pulpe de ses doigts ? Intéressant. « L’hybris… est différent du contre-coup. Disons que l’hybris est comme… » Il cherche quelques secondes, caresse doucement la peau des mains de la jeune déesse. « Une faiblesse globale. J’ai des grosses tendances dépressives si tu veux. Et disons que ce n’est pas purement humain…» Il sourit Luca, ça l’amuse que son hybris soit aussi éloigné de son dieu. Même si, lorsqu’il se manifeste, le visage est triste et le coeur assoupi, il aime cette sensation de garder un pied dans l’humanité même quand Eros prend le dessus. « Il s’active plus quand on utilise trop nos dons mais aussi si on est fatigué par exemple. Quant au contre coup… » Il montre du menton les mains rouges d’Annalisa, toujours entre ses doigts. « Ça nous prouve que notre corps humain n’est pas réellement fait pour contenir un dieu. » Lui a besoin de dormir et surtout… Plus il ressent les autres, plus son coeur a lui devient insensible. Anesthésié de l’amour, c’est dommage pour le dieu qui en est à l’origine. « Tu peux être fier Annalisa. » Qu’il murmure alors que le front est doucement embrassé. « On te sortira de là, je te promet… Je ne te laisseras pas avec eux. » Il s’en fait la promesse le dieu grecque, de la libérer des griffes de ses geôliers, qu’importe le danger. « Continuons notre balade, allons t’acheter quelque chose pour ton anniversaire avant qu’on détruise tous les jardins publiques d’Arcadia ! » Et lui adresser un petit clin d’oeil, joueur, attendri et heureux d’avoir été séduit par elle et son coeur la nuit d’avant. Le Destin a joué les flèches d’argent.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Lun 24 Déc - 16:05
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Le bras accroché par la main délicate d’Anna, il fronce un peu les sourcils le sous-boss, étonné de la voir refuser une telle offre. Pas de cadeaux ? Très bien, ça ne le dérange pas, tant qu’elle continue de sourire et d’illuminer sa journée avec ses yeux pleins d'étoiles et sa mine adorable, ça lui convient à l’italien. Il sait que les prostitués du quartier rouge sont souvent ensevelis sous les cadeaux, que pour elles, beaucoup de riches hommes d’affaires seraient capables de vider leur compte en banque si ça leur offrait quelques cris de jouissance ou des tressaillements de plaisir. Et bien qu’Anna ne fasse pas partie de la maison close la plus luxueuse du quartier Russe, elle n’en reste pas moins un bijou délicat que tous ont envie de tailler à coups de reins. Mais pas Luca, jamais Luca. Il ne lui fera pas de mal, ne tentera pas de l’embrasser, de la faire sienne si elle ne le veut pas. Qu’importe le prix qu’il aura à payer, si c’est pour la protéger des loups affamés, il serait prêt à donner l’une de ses cartes gold si ça la protège un peu plus Annalisa. « Je peux faire ça mais… » Les doigts tapotant sur ses lèvres, il prend cet air gêné, les joues un peu rosies par le froid et le malaise. « … je ne suis pas quelqu’un de très normal Anna. » Il est joueur Luca, il s’amuse un peu de l’innocence de la jeune femme. La définition de normalité, il la déteste le sous boss, s’en méfie comme de la peste. Y’a rien de plus ennuyeux, rien de plus sectaire. Lui veut passer d’une case à l’autre sans que personne ne l’en empêche. Il se fout des jugements, des ouïe dires et autres rumeurs. De toute façon, personne n’ose le critiquer en public, si des choses sont dites sur le sous-boss, elles n’arrivent jamais jusqu’à ses oreilles. Visiblement, critiquer le dieu de l’amour est quelque chose de peu ordinaire.
Main dans la main, ils font office de couples lambda Anna et Luca, marchant tranquillement dans la rue, le quartier russe abandonné après quelques pas. « Du vélo, ça te dirait ? C’est assez normal comme activité… Sauf si tu mets de côté mon non-talent pour le rétropédalage. » Il n’a jamais compris pourquoi cette chose existait, les freins c’est quand même bien utile ! En face d’eux, une lignée de bicyclettes en libre service. La carte bancaire sortie, il en réserve deux pour une heure et montre du doigt une à la taille d’Annalisa. « Celle-ci à l’air de te convenir… La selle a l’air à ta hauteur, essaye ! » bon clairement, le pantalon de costume et la chemise blanche, très mauvaise idée pour faire du vélo. Au moins, on pourra dire que la Nuova Camorra a la classe à toutes épreuves !
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Ven 28 Déc - 1:03
nerthus & eros
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Elle a l’air d’aimer Anna, a quelques difficultés à tenir debout sur le vélo, les cheveux l’ennuyant tout comme son pantalon trop grand mais les obstacles ne l'arrêtent pas. La mine enjouée, le sourire rayonnant, si le présentateur météo parle d’un soleil disparu ce matin-là, c’est qu’Anna l’aura dérobé sans demander la permission. Il la suit de près Luca, ne la lâche pas des yeux tant il voit dans son pédalage, un léger inconfort. Lui ? On dirait Duguesclin à cheval. Fier comme un paon, bouclettes aux vents, il ne lui manque que l’ombrelle (ou l’épée) pour parfaire sa tenue. Les rues dévalent sous ses yeux, il perd le compte d’intersections dépassées au fur et à mesure et quand ils rejoignent les quais, longeant le fleuve, il oublie tout. La mafia, le danger, la Bratva, l’entrainement d’Annalisa. Il n’y a qu’eux, les rires de la jeune nordique, la chaleur du soleil picorant leur bras et les yeux lorgnant sur le bas du dos se dévoilant sous un pantalon porté trop bas. Il n’en est même pas désolé Luca. Ça l'amuse même beaucoup. Ce qui l’amuse moins, c’est la distance qu’ils mettent entre eux et la ville. Ils s’éloignent un peu trop, les bicyclettes ne sont pas à moteur et Luca a plus l’habitude de travailler les quadriceps que les mollets en danse. Alors, lorsqu’Anna s’arrête, partant à la rencontre de vaches à la robe délicatement tachetée mais à l’odeur bien moins délicate, il souffle un peu le sous boss, attrape son téléphone et fait marcher son gps histoire de savoir s’ils doivent se faire rapatrier. 9km. Bien, ça ira. Il relève la tête quand Anna lui parle et… « Viens-tu de me comparer à une vache Annalisa ? » Il a un léger sourire, celui qui cherche la taquinerie. Le corps qui s’approche des barbelés, la main qui tente une percée bovine, il recule immédiatement quand les dents se rapprochent. Les baisers, okey, les morsures, pas pour lui. « Ah, je suis d’accord au final, je ferais une très jolie vache. » Toute douce de loin mais sauvage quand on s’en approche. Le visage qui se tourne vers Anna, il arque un sourcil, ne sachant trop quoi répondre. « Juste te voir souriante me convient. Tu Ne veux pas de ma robe, je ne veux pas de tes cadeaux Anna. » Un clin d’oeil, une pique qui le rend tout joyeux alors qu’il recule encore. « elles n’ont pas l’air très heureuse dans cet enclos… Ça te dit qu’on les libère ? »Occuper Annalisa, meilleur tactique du jour, histoire de ne pas repartir à pédaler et d’aller découvrir Boston sans savoir comment rentrer.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mer 9 Jan - 9:34
nerthus & eros
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Le sauvetage bovin se déroule à la perfection. La jolie Anna déterre, quant à lui, il use de ses (quelques) muscles pour tirer sur le poteau. C’est plus difficile qu’il l’avait imaginé mais les mains puissantes d’Annalisa l’aident dans sa tâche. Un, deux, trois ! Il se détache du sol, les barbelés suivent et il a une goutte sur le front, le Salducci, qui prouve qu’il a usé de son physique. Pfiou, c’est que c’est fatiguant de faire connaitre la liberté aux autres. Et même s’il n’osera pas comparer Anna aux vaches, c’est un peu la même aventure. Elles de l’énergie à revendre alors qu'elle est toute recroquevillée dans le carcan russe. Elle a besoin d’espace, de courir, de faire du vélo, d’aller où elle veut sans se poser des questions. Comme ces vaches qui mugissent en abandonnant leur lopin de terre. Le baiser sur la joue est délicat, puissant d’émotions virevoltantes. Sacré Anna, si elle savait que Luca se nourrissait de chacune de ses émotions sans réellement le vouloir. Un hochement de tête face à sa demande, au final, elle s’est elle-même comparée aux vaches. Un point partout. Anna repart à l’aventure sans lui laisser le temps de dire oui, non, merde, attend moi. Disparue la déesse, comme un petit lièvre qui n’attend pas son ami la tortue. L’étang est rapidement atteint, les vêtements abandonnés. Oui, c’est une rapide, c’est sûr ! Lui ne se laisse pas aller, reste sur la berge à la regarder. Elle a l’air heureuse Annalisa, dans l’eau glaciale (car elle l’est, pas besoin de mettre un doigt de pied pour le savoir). Elle flotte, nage, les cheveux ondulant comme des algues. Elle va se les prendre dans une branche si ça continue, et ça ferait mal au coeur de l’Amour de devoir y foutre un coup de ciseaux. De toute façon, il n’a pas de ciseaux qu’il pense et non il n’ira pas à coup de dents. « J’imagine, qu’elle est froide… Il ne fait plus non plus 25° Anna ! » Qu’il ironise le dieu ailé, un léger rire accompagnant la remarque. Le vent est frais mais le soleil chauffe bien. Traite qu’il est, s’amusant des esprits en leur laissant croire qu’on peut se dévêtir sans problème. Sacré Helios.
Elle sort, les cheveux essorés comme avec une serviette de bain (combien de temps met-elle pour les sécher au Red Lantern ?) Il retire sa veste rapidement et lui la passe sur les épaules pour la frictionner. « Ça aurait été avec plaisir Anna mais… J’ai un travail aussi. » Parfois. « Je ne peux pas m’absenter aussi longtemps mais… » Un sourire, lumineux, solaire, tout comme l’est l’homme. «… Si tu veux, on peut prévoir ça pour un autre soir. Je te… réserve comme ils disent et on ira à un ballet ? Tu connais le classique ? » Le terme réserver le révulse mais c’est ce qu’ils utilisent, au Red Lantern. C’est comme ça qu’ils parlent d’elle, comme une marchandise bonne à louer pour quelques heures de plaisir ou de délicatesse.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Ven 11 Jan - 18:24
nerthus & eros
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Il a un peu mal au coeur, l’Amour, de savoir que la journée est terminée. Délicieux moments passés en compagnie de la douce Annalisa, elle lui a donné le sourire autant que lui a éclairé son visage. Il l’apprécie, son naturel, sa simplicité de vivre, c’est rare dans ce monde. Elle doit toujours la garder, cette innocence, la faire fleurir à travers les années sans jamais l’abandonner. Ce n’est pas grave, d’être différent et d’avoir un regard sincère sur le monde. Anna n’a pas besoin de surjouer, de mentir ou de se cacher, c’est sa différence qui fait d’elle ce qu’elle est. Qui la rend unique et qui donne envie à Luca de lui prouver qu’elle mérite mieux que cette existence au coeur d’Ashmill. Les vélos sont repris, les cuisses chauffent encore un peu, ils ont fait des kilomètres aujourd’hui, la fatigue est discrète mais bien présente sous les prunelles de l’Amour. Le don utilisé, les conseils, la sensation de la déesse à ses côtés, le vélo, tout ça l’a épuisé mais il refuse d’abandonner Annalisa avant de l’avoir ramené.
La ville apparait, le paysage verdoyant redevient grisâtres. C’est joli Arcadia, mais ça ne vaut pas l’italie ou la campagne. Le baiser sur la joue pour remercier de la balade à vélo est délicieux pour le dieu de l’amour. Annalisa lui donne tellement sans s’en rendre compte. Ils sont bien ensembles, s’aident mutuellement et c’est ce qui compte. Le red lantern est atteint rapidement, une pique au coeur qui laisse Luca un peu en retrait. La remettre dans sa maison de poupée, la savoir se parer de bijoux pour les yeux et les mains baladeuses, ça lui donne la nausée. Annalisa lui brise le coeur, comme une enfant qui réclame à son ami imaginaire de revenir rapidement dans son existence. « Pas besoin de tarifs Annalisa, je reviendrais même si les prix augmentent tu sais… » Pour sa liberté et son sourire, il sortira la carte gold autant qu’elle le souhaite. « Après-demain. Je paierais pour la soirée et la nuit et t’emmènerais à l’Opéra. Ne t’inquiètes pas pour la tenue, je te ferais livrer une robe… À moins que tu préfères un joli tailleur ? Dis moi ce que tu ferais plaisir et pas de non qui tienne. Si tu ne me réponds rien, tu auras les deux. » Il veut une réponse et n’acceptera pas de refus cette fois-ci. Sinon, elle ne pourra pas rentrer de toute façon et Luca a beau apprécier Annalisa, il ne manquerait un ballet pour un rien au monde, encore moins pour les beaux yeux de la jeune femme.