Même s’il n’en a pas du tout (mais du tout) envie, Alejandro se doit d’aller prévenir le commandante de la demande faite à Maria. Elle est peut-être à lui, mais lui, appartient à la Calavera. Les doigts qui se plient et se déplient sans cesse, stress latent chez le capitano, il se dirige vers le bar, retrouvant  @Joaquin Costilla un whisky à la main. "Joaquin" qu’il salue d’un léger coup de tête, les yeux ombrés qui voguent de droite à gauche sans jamais se poser dans ceux du commandante "J’ai demandé à Maria de surveiller la cuisson des macaronis, pour être sûr qu’aucun ne dépasse si y'a une ébullition." et balancer ça en espagnol, en essayant de ne pas sourire face au jeu de mots utilisé pour éviter qu’un rital comprenne s’il parle leur langue natale. Mais bizarrement, Alejandro ne rigole pas cette fois-ci, règles enfoncées dans le crâne comme l'incompréhension au creux du myocarde. Maria à l’écoute des italiens, si un dépasse des rangs, ils le sauront. Puis se reculer d’un pas, capitano qui a fait son boulot, tourner la tête pour… " Anthea ? Qu'est ce que tu fais ici ?"qu’il balance le second envers une jolie brunette (@Lyra Al Khayzuran ). Normal de confondre les soeurs, même jolie bouille, même chevelure de jais. Mais ce n'est pas Anthea devant lui qu'il connait seulement de vue pour lui avoir sauvé les fesses d’un p’tit con qui avait la queue à la place de la tête."Un verre de nectar pour moi s'il vous plait et... regard vers Anthea/Lyra puis autour et ..."Le capitano paye sa tournée ! Qui veut quoi ?"

Quelques mots échangés avec Alcide, des sourires et des reproches à mi-mots. Le lot habituel entre eux. Presque. Y’a du mieux. Mais il doit vaquer à ses occupations et elle, ça fait bien trop longtemps qu’elle n’a pas eu quelque chose à descendre. Le whisky ne fait plus son effet depuis quelques semaines. Le goût tourbé est là, mais les effets, c’est autre chose. Adieu l’alcool et ce remontant qu’elle prenait de temps à autre. Y’a plus que le nectar pour calmer ses nerfs ou pour soulager. Elle espère sérieusement que le plein a été fait. Alors elle slalome entre les personnes, lorgne un temps sur la bouffe avant de bifurquer et se faire stopper. « Anthea ? Qu'est ce que tu fais ici ? » Elle se crispe  en entendant le prénom. Elle se crispe, parce qu’elle va finir par croire que c’est une habitude de se faire remplacer par sa petite sœur. Non. Elle est toujours dans l’incapacité d’intégrer un truc pareil, parce qu’elle a le cœur qui se serre, et l’envie d’étriper tout le monde. Parce que si elle repense à sa conversation avec Anthea, c’est sur le monde entier qu’elle va vouloir déverser sa colère. Elle regarde l’homme en question (@Alejandro Flores), jamais vu de sa vie. Hispanique semble-t-il. « Désolée, sa sœur. L’une d’elles. Lyra. Tu connais Anthea, donc ? » Pas assez, vu qu’il les confond. Même silhouette, même chevelure, mais à ses yeux, les ressemblances s’arrêtent là. « J’en prendrais un aussi… Vu qu’on peut plus compter sur le whisky. Autant se faire plaisir. » Ca y est, Lyra se détend un peu plus… Un peu.

« C'est proposé si gentiment. » Qu'elle rétorque à @Maciej Serevo qui propose de la porter, sourire mesquin au coin des lèvres, alors qu'elle prend la direction du bar. Elle a bien besoin d'un verre pour commencer, et sûrement que lui aussi. Elle se dit que ça va le dérider un peu, c'est qu'il est presque plus tendu qu'elle. « Une chance que j'me foute de tes conseils. Mes échasses t'emmerdent. » Et elle n'peut s'empêcher de poursuivre, faux air détendu collé au visage là où ses doigts se crispent sur son bras à mesure qu'ils avancent. « J'picole si j'veux, j'ai de l'entraînement s'tu veux tout savoir. » Réponse lâchée machinalement, alors que son regard se perd un instant, à se demander si @Jesse Pedraza compte se pointer ou non, en parlant d'alcool. Elle grogne derrière ses airs apprêtés, à croire qu'un joli maquillage et une belle robe n'auront pas raison du naturel pour autant. Comme ça qu'ils arrivent près du bar, lieu de chute tout calculé avant de se diriger vers le buffet. Déjà, parce qu'un remontant n'est pas de refus. Puis, parce que ça fait un moment qu'elle n'a pas vu @Alejandro Flores. Que de se tenir dans la même salle sans même le saluer lui retourne le bide. « Tu veux boire quoi ? » Et elle lui sourit à Mac, un peu trop d'ailleurs. Du genre factice, qui dupe l'assemblée mais certainement pas lui. Hypocrisie d'une douceur et d'une considération en public, parce qu'ils approchent du commandante, et de personnes à rencontrer. Selda semble un peu plus sociable que d'ordinaire - c'est plutôt de savoir son acolyte bien plus en détresse qu'elle dans la foule, qui la met d'humeur plus joviale. « Bonsoir. » C'est pour tout le monde à la fois, notamment @Joaquin Costilla face auquel ses grands yeux noirs ne tardent pas à s'effacer, pour se poser sur  @Lyra al Khayzuran. Elle n'a peut-être pas le coeur d'être là, mais elle doit reconnaître que le paysage vaut le détour, adressant l'ombre d'un sourire à l'inconnue. « Une margarita. » Ordonné au barman. C'est quand elle libère le bras de Maciej que sa main s'élève, se glisse tendrement sur l'épaule de Jan. Geste affectueux, fugace, lui témoignant sa présence, attendant de réceptionner sa commande pour s'éloigner vers le buffet.

On ne peut pas dire qu’il soit dépaysé. Même si quelques têtes lui sont étrangères (toutes celles de la Nuova finalement et l’idée qu’on puisse le connaître sans que cela soit réciproque en ce genre de situation est dérangeante), les membres de la Calavera autour de lui ont le mérite de ne pas faire peser sur ses épaules le poids de la solitude. A bien y regarder cependant, les visages familiaux ne sont pas des plus amicaux ces derniers temps.
@Alejandro Flores est aussi glacial que lui. Les souvenirs bataillent pour remonter et s’imposer dans sa mémoire alors que le commandante et le dieu luttent pour garder la tête aussi claire qu’il est possible qu’il soit après la soirée précédente, oscillant entre merveille et horreur. @Selda Miralles est présente aussi, mais son regard n’est plus aussi bravache et fier que lors du début de leur dernière entrevue.
Lèvres pincées à la pensée limpide qu’il fracture sa famille. Celle choisie.
Selda qui part sans s’attarder. A cause de lui ?
Ne pas s’appesantir, y réfléchir plus tard.
Son regard revient se poser sur Jan et une jeune femme, @Lyra al Khayzuran. Il est censé parler. Mais il ne trouve rien à dire. Jan utilise Maria correctement. Et faire la parlotte, c’est pas son domaine. Il a besoin de concret, d’utilité. Est-ce que monologuer sur la conservation du whisky et sa dilution à coup de glaçons peut entamer une conversation ?

@Joaquin Costilla, fermé comme une porte de prison, qui ne répond rien et ne fait que hocher de la tête à la réplique du capitano. Bien. S’il veut la jouer comme ça, on va la jouer comme ça. Le coeur qui bouillonne et les entrailles en feu, Jan oublie le commandante et tique un peu face à la réplique de @Lyra Al Khayzuran alors que deux verres de nectar arrivent sur le comptoir. "Je lui ai sauvé la vie… " qu’il murmure le capitano en tendant le premier verre à Lyra. "…Desolé pour vous avoir confondu, surtout que vous êtes bien plus jolie qu’elle... et elle est déjà très jolie ! " Alejandro qui sort les armes, petit sourire en coin, nectar avalé d’une grande goulée alors que la voix de  @Selda Miralles se fait entendre à ses côtés. Un regard est jeté à la sicaria alors qu’elle commande une margarita et que lui boit encore une gorgée de nectar. Ça réchauffe la tête et noie les espoirs.
Et puis y’a le geste de trop, alors que Jan ait sur le point d’adresser la parole à Miralles, la main sur l’épaule qui fait feuler le capitano et le fait reculer brutalement. Comme une brûlure sur le derme, une incapacité à accepter qu’on le touche là où des mains lui ont arraché des soupirs de contentement pour ensuite lui imposer une humiliation violente. Selda qui disparait déjà, peut-être qu’elle n’a pas perçu le recul brutal de Jan. Que personne n’a rien vu.  Une autre gorgée, verre terminé. "Alejandro Flores." Se présenter à @Lyra Al Khayzuran, reprendre contenance  et continuer "… Joaquin, j’entraîne la soeur  de Lyra au club." qu’il continue, présentant le commandante à Lyra sans réellement en savoir plus sur elle. "Lyra, Joaquin. ", entremetteur incapable de faire plus avant d'avoir un nouveau verre en main. Trop d’émotions d’un coup, besoin de boire. "Servez moi en un second… " qu’Alejandro demande alors qu’il sait qu’il va se noyer. Tant pis, il n’a déjà plus d’air dans les poumons pour respirer. " … Tu veux autre chose à boire ? " qu’il balance le capitano, un regard rapide lancé à @Joaquin Costilla qui a l’air totalement hypnotisé par son verre ambré. Les yeux qui regardent à côté, le coeur bien accroché, Jan qui reste dans le sillon alors qu’une tête blonde bien connue approche du bar, @Silas Salvatore en charmante compagnie @Camille Archambault."J'pensais que t'étais mort bonito rubia""  Le nectar commence déjà à faire effet Jan, mai pas de tape sur l’épaule, pas de contact, juste un demi sourire et un peu de chaleur dans la voix.

« Au fait, tu ne m'as pas dit qui il est » La divine est curieuse, encore plus depuis que sa conscience s'est réveillée. Elle cherche à savoir, à comprendre. Et tout comme lui, à unir une famille depuis trop longtemps séparée. « Il est le Roi, dans cette vie comme dans toutes les autres. » Indice non négligeable afin que la déesse devine par elle-même.

« Dis-moi qui est qui, je ne connais personne » Le mafiosi désigne le groupe le plus proche d'eux (@Sybille M. Dousmanis, @Augustin Esposito, @Alfonso Brazzi) afin d'offrir quelques potins à Camille. « L'homme aux cheveux gris est Augustin. C'est directement à lui que je rends des comptes. » Chef respecté, collègue apprécié. Il est celui qui, aux yeux de Silas, représente le mieux la classe à l'italienne au sein de la Camorra. « L'autre homme, c'est Alfonso, le second d'Alcide. Je t'ai déjà parlé d'eux. Ce sont des amis. » Le consigliere, bien qu'extravagant, est lui aussi un homme de valeur qui sait se montrer inspirant. «Quant à la femme, c'est Sybille. Disons que.. J'apprends à la connaitre. » Regard inquisiteur de la part d'une mère fureteuse. « Non, pas de cette manière. »

Le binôme s'éloigne afin de rejoindre le bar et les quelques têtes s'y trouvant déjà. L'une d'elles ressort du lot. « J'pensais que t'étais mort bonito rubia » Le mexicain (@Alejandro Flores) parait bien moins guilleret qu'à son habitude. « Je suis un dur à cuire. » Il en rigolerait presque, à sa blague, si sa main ne ressemblait pas à un steak haché oublié sur le feu. Silas affiche un simulacre de sourire, vient s'accouder au bar, la belle infirmière toujours à son bras. « Alejandro, je te présente Camille. Camille, Alejandro. » Il fait signe au barman d'approcher, signale qu'il veut la même chose que son compagnon d'infortune. « Si tu veux tout savoir, cet homme a voulu manger le même tacos que moi, puis il m'a sorti d'un sacré pétrin. » Le caporegime fait risette en regardant sa mère divine. Sa proximité apaise quelque peu les humeurs maussades du gaillard. Tournant de nouveau son attention vers le capitano, l'italien l'interroge sur la femme ravissante (@Lyra Al Khayzuran) à ses côtés. « Qui est ton amie ? Je t'imaginais plutôt avec Camila Cabello ou James Franco. » Première gorgée de nectar, premier pas vers le futur.

Visiblement, à peine le Don quitté, que la jordanienne se retrouvent entourés d’hispaniques. Un nouvel arrivant, aussi silencieux et fermé qu’une huitre (@Joaquin Costilla). Alors elle se contente d’un léger signe de tête, avant de revenir aux paroles d’ @Alejandro flores qui lui tend son verre. « Pardon ? qu’est ce qu’il s’est passé ? » Sauvé la vie ? Elle hallucine complètement. Elle n’a jamais entendu parler de rien. Et pendant un moment, la colère envers sa cadette diminue légèrement pour faire place à une inquiétude sincère. Seulement la dernière phrase, elle ne l’avait pas vu venir, elle rit, nerveusement. « C’est gentil d’essayer… » Joli rattrapage. Ou du moins belle tentative. Elle tourne légèrement la tête, voit de nouveaux arrivants, et croise le regard d’une femme (@Selda Miralles) qui salue le commandante. Elle répond à son sourire, léger mais sincère avant de laisser ses yeux dérivés. Beaucoup de monde. Peut-être trop à son goût. Ca fait longtemps. Les grandes soirées d’Amman sont bien loin derrière elles. Une gorgée de son nectar, et elle se délecte de ce goût bien particulier, propre à chacun. Pour elle, sur ce verre-là, sucré, mais acidulé. Tout ce qu’elle aime. Un léger gout de cranberry. Mais elle revient rapidement à la réalité lorsque l’hispanique se présente. Alejandro et Joaquin donc. « Parce qu’elle s’entraine aussi ? » un rire nerveux qui s’échappe de ses lèvres avant qu’elle ne secoue légèrement la tête. Les frangines se ressemblent plus qu’elles ne veulent bien le dire. « Enchantée », qu’elle lache d’abord à l’attention d’Alejandro puis en posant ses opales sur Joaquin. Il n’a pas l’air bien à son aise, là, au milieu de tout le monde.

Nouveaux arrivants (@silas salvatore @camille archambault), et Lyra, elle est pas sure de retenir les noms de tout le monde après tout ça. Alors pour le moment, elle se contente de suivre discrètement le début de conversation avec le blond qui vient d’arriver. Sa tête lui dit quelque chose. Elle l’a déjà vu, quelque part. La NC ? Probable. Il n’a clairement rien d’un hispanique. Elle descend son verre, et fais signe au barman de lui en donner un autre. Le verre récupéré, elle sourit au blond dont elle ignore le nom. « Lyra al Khayzuran. Effectivement, je n’ai rien de Cabello. » une première gorgée de son verre avant de reprendre. Nom loin d’être inconnu, les sœurs pirates, mercenaires, peu importe l’appellation. Les filles de l’ancien gouverneur jordanien. L’ex fiancé de l’autre Bellandi. Peut-être qu’elle aurait dû ne rien dire. « On vient de se rencontrer. On a plus en commun que je ne l’aurais imaginé. » qu’elle lache amusée, en faisant référence à sa sœur. « Je suis habituellement…  accompagnée du seul absent de cette soirée. » qu’elle lache, non sans inquiétude, et quelque peu amère face aux derniers drama familiaux. « Mais tu m'es d’une quelconque manière, pas vraiment inconnu… »

Il y a de tout, des sourires et des visages fermés, des rires et des sourcils froncés. Les auras illuminent le White Hare et Luca, il adore ça, voir de la lumière, voir… Oh non pas cet enfoiré. Trou noir à l’horizon, salopard de première qui a failli l’obliger à user de ses poings, à frapper quelqu’un, à faire couler du sang, à… Luca qui tremble rien qu’à cette idée, les yeux fixés sur @Joaquin Costilla, commandante de la Calavera, unique personne qu’il exècre de toute son âme. Mais ce soir, il peut faire ce qu’il veut l’Ange, la hache de guerre est enterrée mais pas sa colère. Et quand l’Amour est piqué au vif, il chique. Tant pis pour les coeurs de pierre.

Le regard haut et le sourire aux lèvres, Luca se joint au groupe, voguant auprès de la belle @Lyra Al Khayzuran qu’il connait déjà bien. Pretexte parfait pour s’immiscer dans la Calavera et faire exploser leur chef aux mâchoires crispées et aux jambes trop serrées. Les doigt qui voguent sur l’épaule de Lyra, sans utiliser son don, juste pour la saluer. Puis l’autre main déposée allègrement sur l’épaule du commandante, se fichant bien de ce qu’il pourrait dire. Il est trop tard Joaquin, Luca sait ce qui va exploser dans… Ah non, il ne pensait pas y percevoir ceci. Oh... c’est… Intriguant.  Déjà la main est retirée, quelques secondes suffisent et il n'a pas envie de se prendre un coup de dent du mexicain (pas envie de se choper la rage). Les yeux de l’Amour qui cherchent le principal intéressé de cette émotion bouillante et douloureuse perçue dans le corps du commandante. Juste à la droite, mexicain aux allures de gamin, à son goût, quoi que, trop tatoué. « Et l’Amour débarque enfin…. » qu’il balance Luca pour s’annoncer. Puis d’un sourcil arqué, le visage qui se tourne légèrement vers celui de @Joaquin Costilla, il continue de parler avant de continuer sa marche « … Enfin je crois qu’il était déjà là, non ? » Un clin d’oeil aurait été de trop alors il ne fait que sourire légèrement, discret aux yeux des autres, avant de tendre sa main à @Silas Salvatore « Mais c’est qu’il va mieux le grand gaillard. Ravi de te voir en vie Silas, dis moi que tu n’as pas pris de Carte de fidélité avec l’hôpital ? »  L’Amour, qui a des doigts d’argent et une verbe ardente.