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Sálvame (Alejandro & Maria)

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Sálvame (Alejandro & Maria) - Lun 24 Sep - 15:57



Sálvame

 
Alejandro ϟ  Maria Magdalena .



Elle n'a pas compté les bornes, elle n'a pas non plus surveillé la vitesse à laquelle elle a roulé. Elle ne s'est juste pas arrêtée depuis la frontière avec l’impression constante d'être talonnée de trop près. Course contre la montre quand l'angoisse même rend sa conduite dangereuse, tout juste libérée de son maître, le génie s'est dissipé, retranchée dans sa voiture comme s'il s'agissait de sa lampe, d'un endroit où elle y est protégée, en sécurité. Elle n'observe pas le paysage, elle guette le moindre panneau jusqu'à ressentir un soulagement en voyant celui d'Arcadia. Un regard dans le rétroviseur intérieur, puis sur le sac de sport sur le siège passager qui renferme pas moins de 20 000 dollars en liasse. Elle a volé la mafia, son argent et sa drogue encore dans son ventre et qu'elle n'a pas réussi à régurgiter a cause de l'anxiété, du stress. Maria Magdalena est une fugitive, sans papiers, sans vrais papiers plutôt, elle est clandestine et la pression de la loi du pays dans lequel elle se trouve qui met une angoisse supplémentaire ; si la police l'attrape, ils vont la renvoyer au Salvador et n'importe qui pourra la retrouver. L'une de ses mains sur le volant, l'autre étudie minutieusement cette liste de noms qu'on lui a donné, des gens qui pourront l'aider une fois arrivée. Elle a entouré celui de Flores, parce qu'elle a réussi à trouver un endroit où s'approcher de lui.

Elle prie désormais pour qu'on l'accepte, pour que cela ne soit pas une prison supplémentaire. Faible intensité dans la voiture, panne d'essence, elle se gare sur le côté de la route et l'abandonne avec son sac de liasses pour seules affaires. Les talons claquent sur le bitume, elle ne connaît pas cette ville de gringos, et elle a l'impression de nager dans l'eau trouble. Demandes aux passants, en espagnol, puisqu'elle ne parle pas anglais mais son allure défraîchie et ses vêtements poussiéreux tachés de sang n'inspirent pas confiance. On l'ignore, des pas de côtés comme si elle était porteuse de la peste ; insultes à leur égard, parce qu'elle se retrouve une nouvelle fois prise dans un piège. Ils la poursuivent, non ? On la recherche, partout, on sait qu'elle a passé la frontière, peut être que la voiture était équipée d'un système de géolocalisation. Maria marche, continue de parcourir les rues en ne comprenant pas un seul mot d'écrit sur les enseignes sur les panneaux, elle va à l'aveugle. Elle marche et sent petit à petit une chaleur monter, le stress s'envole, elle réalise le chemin fait, elle l'a fait, elle a réussi. Alors elle s'arrête, observe les alentours, ces bâtiments si différents de ce qu'elle a l'habitude de voir et éclate de rire. Pourquoi elle tient absolument à trouver de l'aide alors qu'elle a dans sa main de quoi refaire sa vie ? Maria se mordille les lèvres et s'arrête devant une vitrine de bijoux, observe les pierres comme l'on observe les étoiles dans le ciel. Elle veut ça, ça et ça, elle les veux tous, elle pourra tous les avoir. La main plonge dans sa poche, retrouve ce papier de noms, puis elle retrouve ses priorités et parvient à trouver un club avec les mêmes lettres sur le papier qui le lie à un certain Flores. Il doit être un ami de Roberto, allons le saluer. Elle a quelque chose à lui demander, de l'aide, pourquoi ?

Elle entre, se fait stopper par deux montagnes, des americanos ? Elle demande à voir Flores, éclate de rire. Ils désirent voir l'intérieur de son sac et elle refuse. La pression monte, les insultes fusent et elle se mange une mandale avant d'être saisie par les bras, on lui arrache son sac, elle hurle «  Flores !!! Flores !! Sálvame!!! » Elle se débat comme une anguille, elle s'est fait attraper, on va la tuer. Pourquoi est ce que tout tourne autour ? Pourquoi les yeux ne suivent pas les mouvements ? « Sálvame ! Sálvame! »



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Sálvame (Alejandro & Maria) - Lun 24 Sep - 18:12



murder on the dancefloor
MARIA & ALEJANRO
It's murder on the dance floor
But you'd better not kill the grove



Les pieds qui pulsent sur le ring, le corps qui gigote et les poings dardés. Tu regardes l’enfant sautiller sur le sol Alejandro, il a un petit corps mais le feu au cul qui te rappelle quelqu’un. Pas encore la force qu’il faut pour abattre son adversaire mais assez de cran pour ne pas se laisser tomber facilement. Le gosse chahute comme une tornade, tourne encore et encore autour de l’autre animal. Ils ont quoi, les marmots ? 9, 10 ans ? Pas plus en tout cas, trop jeunes pour être à la Calavera mais assez vieux pour faire couler le sang. Petits combattants aux allures de sauvages, le corps déjà suintant de transpiration, ils veulent prouver à leur instructeur qu’ils ont compris la leçon. Et tes yeux qui voguent de l’un à l’autre Jan, les doigts qui crépitent sur les bras fermés contre le poitrail et la moue fière d’un homme qui sent que les enfants ont tout de vrais soldats.

La porte s’ouvre mais tu es bien trop occupé à gérer tes deux combattants Jan pour y faire gaffe. De toute façon, y’a toujours un ou deux gros bras à l’entrée pour gérer si quelqu’un vient foutre la pagaille. Alors tu réagis pas, ne regarde pas et t’approche du plus petit des gosses pour le pousser un peu dans ses retranchement. "Luis, bouge, trouve ses faiblesses et attaque le… " qu’il murmure le capitano à celui qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau quand il était lui-même un marmot. Trop faible, trop chétif, trop petit. Regarde le, Luis, maintenant qu’il est tout en haut. Et puis y’a un éclat de rire qui te fait relever. Furieux, bouillant. Barjot. À peine as tu le temps de voir la chevelure d’ébène se secouer à droite à gauche qu’une mandale est balancée par un des soldados de la calavera. Bam, le coup part dans la joue de la gamine dont la tête est comme une quille contre une boule de bowling. Tu arques un sourcil Jan, n’aime pas quand on frappe les chicas comme ça, surtout une qui a l’air de ta famille vu la jolie trogne qu’elle a.

 "Flores !!! Flores !! Sálvame!!! 

Et puis son cris. Sa voix venue d’un autre monde tellement elle est brûlante d’une frénésie hurlante. Et ton nom qu’elle connait, et ce sauve moi qui une seconde fois est hurlé à l’encontre du capitano qu’elle ne reconnait pourtant pas. Elle connait ton nom Jan mais pas ton identité.

"Lachez-là."

Que tu réponds alors que tu descends rapidement du ring et arrives au plus près du trio. La gamine est lâchée et là, tu peux enfin la regarder. Les vêtements crasseux et pleins de sang, la gueule fatiguée et les pupilles… Oh les pupilles que tu reconnaitrais parmi mille tant elles sont noires et dilatées. Un regard jeté vers le sac, qu’elle tient ardemment dans sa paume, te fait comprendre qu’à l’intérieur y’a soit toute sa vie, soit l’origine du sang sur sa tronche. Mais y’a plus important, cette chica n’est pas là pour te tuer Jan, elle l’aurait déjà fais sinon. Elle n’appellerait pas à l’aide et ne se battrait pas comme un animal sauvage. Et elle n’aurait pas ses prunelles abyssales.

La paume du capitano qui s’attarde sur la joue bouillante de la gamine. Pas de délicatesse à cet instant, juste l’inquiétude d’un homme qui connait parfaitement les effets ravageurs de la coc’ sur un corps aussi chétif.

"Quelle dose t’as pris ?"

Pas de " comment tu connais mon nom " ou de " qui es tu  ? ". Y’a pas le temps pour ça et surtout la gamine sera incapable d’y répondre vu la fureur qui gicle de ses lèvres. Mais elle n’a pas l’air de comprendre, et Jan, tu te souviens de ses mots en espagnol. L’anglais est peut-être inconnu pour elle…

" ¿Qué dosis tomaste? "

Et d’un coup d’oeil vers la gauche, demander à l’un des soldats d’être prêt à sortir son arme si la gamine se révèle être un cheval de Troie et pas seulement un cheval sur le point d’être piqué.


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Sálvame (Alejandro & Maria) - Lun 24 Sep - 18:49



Sálvame

 
Alejandro ϟ  Maria Magdalena .



Cauchemar qui ne cesse d'empirer, les couleurs lui collent à la rétine, elle entre dans un délire. Ces deux montagnes qui la tiennent lui donnent l'impression d'être si forts qu'elle ne pourra jamais s'en débarrasser, pourtant elle hurle ce nom, ce nom sur cette satanée liste qu'elle a regardée pendant tout son trajet. Des noms qui seraient son salut, qui lui tendraient la main qui pourraient la sauver. Elle est chez ce Flores, elle ignore qui il est, à quoi il ressemble mais suite à ses appels à l'aide il lui semble qu'une troisième personne arrive vers eux. Elle ne distingue pas bien son visage, cela lui semble n'être qu'un vague mirage dont elle ne pourra pas saisir l'essence. «  Flores !! Flores !  » répète t-elle, pour être sure qu'il l'entende, pour être sure d'avoir son attention qui lui semble pouvoir s'envoler à tout moment dans ce monde trop obscur. Il se passe quelque chose de pas normal, ou alors elle est déjà loin. Où C'est ça Arcadia ? Elle aurait cru voir une ville un peu plus normale au niveau visuel. La jeune femme reprend son souffle quand les montagnes la laissent tranquille. ;

Il doit être le dénommé Flores, alors elle cesse de geindre, de se débattre, relâchée soudainement.«  Prends mon sac, tout mon argent est à toi, ils me poursuivent, pitié j'ai besoin de toi ou je vais mourir! » Elle ne répond pas à la question qu'il lui a posée, parce qu'elle ne la comprend pas, chaque mot qu'il prononce est une purée d'incompréhension, le son de sa voix bourdonne dans ses oreilles sans qu'elle n'en saisisse le sens. Et ses mots sont sortis de sa bouche sans qu'elle ne contrôle réellement, elle a besoin de lui, question de vie ou de mort ; elle a peur, elle craint que les deux montagnes s'en prennent à elle. Elle le sait, elle ne sait plus pourquoi, les informations disparaissent et reviennent dans sa tête comme sur une balançoire. Affolée, Maria regarde derrière elle, quelqu'un vient d'entrer, elle hurle de peur, se recule soudainement, se protège avec ses mains, elle ne veut pas qu'on la tue, elle ne veut pas retourner au Mexique et qu'on la tue après, elle ne veut plus avaler ces sachets plastique et les revomir après. Le cœur s'emballe, un peu plus, les sensations deviennent hallucinatoires, il y a trop de choses, trop, beaucoup trop.

Elle tombe, le dos sur le sol, jambes en coton, elle ne sait pas ce qu'il se passe, elle est probablement en train de mourir. On lui a tiré dessus, elle le sent dans son ventre, la douleur, dans les intestins. «  Je meurs Flores ! Je veux pas, je veux pas mourir ! Sauve moi! » La jeune femme porte ses mains sur son ventre, croit y voir du sang, croit y voir ses organes en sortir en bulles rougeoyantes qui éclatent, en fleurs, avec des coccinelles dessus qui se promènent, elle pleure, se débat, attrape les bulles et petit à petit ne sent plus ses bras. Et puis black out, perte de connaissance. Elle convulse.



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Sálvame (Alejandro & Maria) - Mar 25 Sep - 1:12



murder on the dancefloor
MARIA & ALEJANRO
It's murder on the dance floor
But you'd better not kill the grove



" Prends mon sac…"  Très bien. " Tout mon argent est à toi…" Encore mieux. " ils me poursuivent, pitié j'ai besoin de toi ou je vais mourir! " Joder, pas prévu au programme, de sauver une gazelle qui hurle comme une folle sortie de l’asile. Mais le sac, tu l’attrapes quand même Alejandro car le contenu a l’air plus intéressant que sanglant. Nouveau regard jeté vers le soldados, arme d’abandonnée, pas de danger à l’horizon, seulement une gamine qui ne cesse de crier ton nom de famille. Tu ne comprends rien à ce qui se passe Jan, la vois vriller en arrière, les yeux exorbités, à la recherche de quelque chose que tu ne discernes pas. Elle a peur, elle est paniqué. Elle est euphorique et droguée. Tellement droguée Jan, tu vois les effets de la cocaïne sur sa peau qui se part de sueur, dans ses yeux qui crépitent sous la folie. Elle n’a rien à foutre dans ton club, c’est pas lieu pour une chica comme elle, faut qu’elle aille l’hosto bordel. T’es pas un hospice ni un centre animalier. Cette gamine est une camée, une…Madre dios.
 " Putà ! " que tu balances quand la petite s’effondre, le dos qui brutalement rencontre le ciment, ses mains qui virevoltent immédiatement sur son ventre, comme à la recherche de quelque chose. Tu te mets à genoux, les yeux qui cherchent sur le petit corps des signes de blessures, face à ses supplications. Elle meurt pas, bordel, elle est juste shootée, juste… Et puis te rappeler. Les symptômes. L’âge. La beauté. La folie dans les yeux. Les mains qui s’accrochent au ventre."Pedro va chercher Clemens ou… N’importe quel thauma, on va avoir besoin d’aide." que tu balances d’une voix sans panique. Tu sais ce qui se passe dans le corps de la petite et tu sais pertinemment ce que tu as a faire. Tes mains décrochent la chemise brutalement, les brulures sur le derme sont comme une piqure de rappel à ton propre passé Jan. Mais tu ne te laisses pas happer par les souvenirs et les yeux qui gravitent sur le bas du ventre là où l’intestin se termine là où… "J’ai besoin de serviette propre, dans le vestiaire et d’une bassine d’eau chaude. AHORA ! " que tu gueules aux soldats qui ne comprennent pas trop où tu veux en venir. Les doigts tapotent la joue de la petite, elle est déjà loin, la drogue va l’anesthésier, la coke l’endormir mais… elle aura mal. Terriblement mal. Mais la douleur n’est rien comparée à un cerveau se noie dans une overdose de cocaïne.  "Pardonne me … " que tu murmures Alejandro, à elle, à toi, à tout le monde et personne. Car découper des gamines de ton monde, ça n’a jamais été ton délire. Mais là, quand tes doigts tâtonnent sur le bas du ventre et gravitent sous le nombril à la recherche d’un quelque chose que tu ne connais que trop bien, tu comprends que tu vas devoir passer outre cette règle principale que tu t’étais fixée plus jeune :  ne jamais toucher une femme.

Et les lames se réveillent et les mains se transforment en scalpels et d’une précision chirurgicale, Alejandro, tu ouvres les entrailles de l’inconnue aux milles et une paillettes au creux des paupières."putain Jan tu fais qu-…"  "¡Cierra el pico ! Je dois me concentrer… c’est une mule Enrique… C’est une mule et une dose a explosé. "Et le sang coule sur le ciment. Et les lames continuent de vriller. La peau, ça se découpe comme une part de gâteau Jan, c'est si facile et si... jouissif. Pour toi et pour ton dieu. Ah Puch qui se réveille un peu dans le corps de son vassal, curieux de voir ce que la chica a au creux des entrailles. L'intestin est là, tu le vois. Alors la main s’engouffre dans le ventre de l'inconnue, à la recherche du lieu exact où les doses se trouvent… " Bordel… " que tu murmures, les doigts qui tatillonnent alors qu’elle se vide de son sang. « ET CE THAUMATURGE IL ARRIVE PUTÀ ! » que tu gueules alors qu’enfin, tu sens les petites boules de cocaïne sous tes doigts. Okey, maintenant, faut jouer au chirurgien et sortir tout ça. Y’a aucun regard de jeté vers la demoiselle, pas le temps pour ça. Car si elle clamse, Jan, tu le sentiras. T’as ses tripes entre tes doigts.

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Sálvame (Alejandro & Maria) - Mar 25 Sep - 10:09



Sálvame

 
Alejandro ϟ  Maria Magdalena .



Black out total, c'est dans les abysses infernaux d'un sombre cauchemar qu'elle plonge, se noie dans la matière épaisse de cet océan sans fin. Et on on lui avait dit, on l'avait mise en garde que sa désobéissance allait la perdre, le mettrait en danger, parce qu'elle a fuit ce maître là, qui aurait voulu la mettre sous la tutelle d'un autre et profiter de ses vœux. Elle se noie, étouffe, son corps ne répond plus. Il n'y a pas de douleurs, elle entend juste le vent hurler quand la tempête fait rage, des échos de voix. La voix de Flores sans doute qu'il hurle dans l'au-delà pendant qu'elle est en train de mourir. Elle ignore si la mort c'est cela, ou si elle est juste en train de halluciner, quoi qu'il en soit c'est effrayant. Elle échoue sur une plage de sable, rejetée par l'océan, respire, se tourne sur le dos.

Elle ouvre les yeux, les oreilles bourdonnent, quelque chose lui fait mal, quelque chose brûle et la fait hurler de douleur. Elle relève la tête voit ce fameux Flores la main plongée dans son ventre et du sang, trop de sang. «  ¡ Dios moi! » la tête s’alourdit, les cervicales se crispent, elle ventile, suffoque, ses mains trouvent son ventre, s'imbibent de son propre sang. C'est bien son sang ? A chaque tremblement de ses muscles, ça sort, ça dégouline, c'est une horreur.

Elle perd de nouveau conscience, c'est le trou noir total, elle n'a pas d'enveloppe charnelle, son âme est en attente, se décroche de son existence et sa lumière faibli peu à peu.



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Sálvame (Alejandro & Maria) - Mar 25 Sep - 12:13



murder on the dancefloor
MARIA & ALEJANRO
It's murder on the dance floor
But you'd better not kill the grove



Pas le temps d’être sûr que le thaumaturge va débarquer, t’as déjà les mains pleines de sang Jan, t’as déjà ses boyaux entre les doigts qui brillent et suintent. Ah Puch qui se lèche les babines, lorgne sur la peau rosâtre. Qu’il aime ça, le dieu maya, sentir la chair sous ses doigts et avoir le temps pour examiner les particules du corps qui lentement se désintègrent sous ses lames. Mais l’homme est toujours là, Alejandro a toujours plus de place que la divinité et il réussi à éteindre l’envie bestiale du dieu de la Mort de croquer les boyaux de la camée. C’est difficile, il le sent, son dieu qui fulmine à l’intérieur et rage dans la carcasse quand son vassal lui refuse son casse-croute. Mais il tient. Jan n’est pas un monstre quand il est question de la vie d’une jeune femme, il est un père qui refuse d’abandonner ses p’tits chats.

Les doigts qui tâtent lentement l’intestin qui n’en finit pas dans le ventre de la jeune étrangère - putà que c’est long ce truc. Il sent une, deux, trois… Quatre doses. Peut-être une cinquième, il n’en est pas sûr. Mais il faut agir et vite, avant qu’une autre explose et noie le cerveau déjà bouillant sous la cocaïne. Et quand la gamine se réveille brutalement et recommence à parler, Jan voit rouge, la colère fumant dans l’esprit du capitano. "…J’peux pas attendre " qu’il murmure alors qu'il voit la chica retomber dans les abysses. Non, il n'peut pas attendre que Clemens ou un autre débarque pour refermer les plaies et empêcher l’hémorragie. Il peut pas attendre avec les boyaux entre les doigts et littéralement, la vie de la gamine dans ses paumes. Il peut pas.

Alors il découpe.
Et il ouvre l’intestin d’une incision quasi parfaite qui ferait rougir les chirurgiens.
Et un premier petite paquet apparait, blanc et rouge, noir et dégoulinant. Si petit et pourtant, si mordant.

Le Dieu fulmine, crépite et ronge les os du capitano. Il en veut plus, il veut croquer, mettre ses doigts lui aussi et tirer encore et encore sur les boyaux de la chica qui est déjà partie très loin. Il veut jouer avec, se draper le corps des intestins dégoulinant de la fille, tirer, couper, chiquer, dévorer. Il en veut toujours plus le Dieu Maya, la Mort n’en a rien à foutre des conventions et des règles. S’il aime autant la Calavera, s’il accepte de plier sous les commandements des hommes c’est bien parce que cette famille lui offre du sang et des âmes. Et il aime ça Ah Puch, il s’en délecte et pourrait passer des heures à découper les corps pour faire fleurir le commerce des organes. Tout pour la Calavera, tant qu’on lui permet d’ouvrir et de dénicher des trésors au creux des entrailles.

Et il continue Jan, de sortir un autre paquet, les doigts qui fouillent lentement pour éviter que les traumatismes soient encore plus violents. Un troisième est extirpé alors que la fatigue commence à ébranler son esprit, que les lames et la précision lui demandent trop de contrôle. Y’a pas un mot qui sort des lèvres du second, il continue d’opérer l’inconnue sous les regards des soldados qui ont parfois besoin de se rappeler, pourquoi Alejandro est appelé le capitano aux doigts d’argent. Et que sa réputation, il ne l’a pas volé. Lui qui pulse sans jamais s’arrêter, hyperactivité suintant de chaque pore de sa peau, à cet instant, il est la maitrise parfaite. Le contrôle absolu sur chaque geste, chaque doigt, chaque pochon de cocaïne extirpé. Quatre, cinq, six… et un septième. Le dernier. Il cherche quelques secondes, tâte, les mains noires et la sueur coulant sur le front. Y’en a plus, il en est sûr Jan. Sûr au point de cligner des yeux et de sentir la maladie lui chiquer l’échine sous un tremblement incontrôlable  "J’ai besoin d’un fil et d’une aiguille. Faut la suturer rapidamente. "… Et que Clemens débarque sinon elle va clamser. Il l'a sauvé de l'overdose Flores, mais l'hémorragie, il ne peut la contrôler.
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sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3061
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : Sálvame (Alejandro & Maria) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : Sálvame (Alejandro & Maria) 1cGY3IWT_o
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SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
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THE DARK SIDE
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Sálvame (Alejandro & Maria) - Mar 25 Sep - 17:48

Sálvame
maria & alejandro (ft. DJ clemens)

« do not look for healing at the feet of those who broke you »
Les poings tuméfiés trahissent la violence des coups qu’il portait même à un sac de sable, déchaînant son énergie contre l’adversaire immobile, sans défense. Il s'entraînait à donner des coups sans plier, à s’éclater les doigts contre les plus costaud sans broncher. Fermer sa gueule et encaisser. Passer sa colère au travers de ses mains acharnées. Faire mal, le plus possible.  Lorsque l’alarme de son téléphone retentit Clemens s’arrête enfin, expirant lourdement. Il est crevé, sans le moindre doute. Pourtant à peine a-t-il soufflé un peu qu’un nouveau cercle recommence, les coups tombent et les os souffrent sous le rythme incessant de sa musique saignant au delà de ses écouteurs bas de gamme le rendant complètement sourd au monde.
De nouveau l’alarme l'interpelle, marquant cette fois la fin de son entraînement. C’était sa routine, un plan méticuleusement répété au fil des mois, années. Entrainement, douche, vestiaire, maison. Une habitude à laquelle il se pliait, monotonie gérant sa vie, faisant de chaque geste un automatisme.

En sortant de la douche les écouteurs sont de nouveau sur ses oreilles, les vêtements enfilés malgré la peau encore humide. On s’en fou, qu’il se dit, le credo simplifiant sa vie depuis des années. Ce n’est qu’en sentant une main se poser sur son épaule alors qu’il termine de lacer ses bottes qu’il se rend compte de l’intrusion dans les vestiaires. C’était Pedro. Qu’est-ce qu’il veut putain. Un écouteur arraché et le monde réel revient à ses oreilles. « Qué ? » que le blond marmonne en se relevant, cherchant sa veste dans son casier. « Alejandro te preguntó. Ahora. » Ah. Jan. Ce n’était pas forcément un bon signe… Quelque chose lui disait que Netflix, c’était pas pour tout de suite. « Para qué ? » La veste c’était pas pour tout de suite non plus et le caisson est refermé. Deux secondes plus tard c’est un autre soldados qui débarque dans les vestiaires, la mine un peu plus paniqué. Il choppe des serviettes et sort de la pièce sans s’exprimer. VIsiblement quelque chose se passait, pour ne pas changer. « Ya verás, mueve tu culo. » Super. « Vale, ya voy. » Fait chier. Un soupire le quitte et il emboîte le pas de son collègue jusqu’au rez-de-chaussée où la scène est pour le moins.. Inattendu. Une gamine - qu’il ne connaissait pas du tout - par terre et Jan, les mains enfoncées dans ses tripes demandant fil et aiguille. Voilà pourquoi il avait besoin de lui.

« J’suis là. » Il dépasse les quelques soldados observant la scène pour venir s’asseoir en face du capitano. Il ne faut pas longtemps à ses yeux pour tombés sur les petits paquets mystères couverts d’hémoglobine gisants à côté de lui, la bouillasse blanche s’échappant du plus amoché ne faisant pas de doute sur ce qu’il avait sous les yeux. « Putain. » Il allait devoir jouer les bons samaritains pour une putain de mule qu’il ne connaissait pas ? Apparemment, oui. « Tu sais combien de temps c’est resté là ? » Il pouvait réparer les entailles sur sa peau oui, mais une overdose c’est tout autre chose. C’était peut-être pas le moment pour un bilan de la situation mais ça pouvait toujours lui être utile, plus facile pour connaître les dégâts sous ses mains. Il les dépose d’ailleurs à même la viande, le carmin tachant sa peau instantanément au contact du boyau entaillé. « Je vais commencer, tant pis. Dès que ça arrive tu refermes et je m’occupe du reste. » La voix est calme, trop calme pour la situation peut-être. Ce n’est pas la première fois qu’il a les mains directement dans un bain de sang après tout. Pas la première fois qu’il répare les tissus abîmés dans l’urgence. Cela expliquait la nonchalance du thaumaturge dont les mains commençaient déjà leur travail de fourmis. Réparer ce qui a été cisaillé par des pouvoirs tout aussi extra-ordinaires. Il avait du pain sur la planche, du sang plein les mains… Les aiguilles et le fil, ça devait se trouver dans le coin non ? Qu’on leur fasse gagner un peu de temps !
(c) DΛNDELION


la trad des famille:
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Sálvame (Alejandro & Maria) - Mar 25 Sep - 22:58



murder on the dancefloor
MARIA & ALEJANRO
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Les main rouges qui compriment les intestins qui continuent de se vider alors que la chaleur de la petite abandonne lentement son corps. Alejandro sait qu’elle est entrain de partir la gamine, que les tressaillements qu’il ressent sous ses paumes, ce sont des éclats de la vie qui l’abandonne lentement. Comme une petite bombe qui en est à la fin de son minuteur et dont les clics, clics se rapprochent, plus rapides, prêts à faire exploser la charge bouillante. Jan, il ne veut pas perdre la chica. Elle est trop jeune pour déjà se barrer dans l’outre-monde. Pas qu’il a envie de lui tenir la main et de l’emmener à la fête foraine, mais Jan, il n’est pas mauvais au fond. Surtout pas avec ceux qui parlent sa langue et qui ont la peau marbrée par le soleil et la vie, cicatrices et dorures qui se mélangent dans une toile magnifique. Qu’elle soit du Mexique ou d’ailleurs, elle a la voix gorgée de chaleur et ça lui suffit à l’héritier, pour lui donner envie de la sauver. Et puis y’a ses mots, sur l’argent, et la drogue, dont elle a été le vassal. Et son nom qu’elle connaissait. Cette gamine a des choses à expliquer, une mule en liberté c’est trop rare pour l’abandonner. Même si possiblement, ça peut signifier une guerre avec ceux qui l’employaient. On verra ça plus tard qu’il pense le capitano alors qu’enfin, Clemens débarque, la gueule toujours aussi glaciale et l’air presque trop habitué.  Les yeux qui vrillent sur les pochons blancs, l’un est explosé, le principa fautif de l’état alarmant de la gamine. «  Tu sais combien de temps c’est resté là ? » qu’il murmure le blondinet que Jan a encore du mal à accepter malgré un travail parfait et un caractère trempé. Peut-être car ils se ressemblent un peu trop ? Peut-être parce que le premier est trop proche de celui pour qui le second crépite depuis tant d’années ? Ne pas y penser à ça aussi, y’a plus important.  " Aucune idée, elle était euphorique et a… a….convulsé." Les mots sont tranchants sur le début puis coupés sur la fin. Tu fatigues Jan et ta maladie prend un peu plus l’avantage sur ta maitrise d’il y a quelques instants. Clemens qui s’assoit à coté, les mains qui rejoignent celles d’Alejandro et qui explique qu’il va commencer à la soigner, en attendant le p’tit con qui prend son temps à trouver l’aiguille et le fil. Le capitano n’ose pas retirer ses mains des entrailles de la gamine. Pas qu’il a peur de la perdre, il ne sait juste pas s’il va réussir à contenir le dieu plus longtemps, qui devant cet amas de rouge, rage dans son crâne.

Plus, plus, plus, qu’il crie Ah Puch. Encore Alejandro, découpe, allez, découpe gamin!
La voix qu’il entend trop bien ce jour là, sans savoir s’il s’agit de son dieu ou de sa maladie. Sans pouvoir dissocier la folie de la divinité morbide.

Et glisser ses doigts hors de l’intestin ouvert, laisser Clemens la soigner comme il peut. Le capitano, il sait que ça va lui demander beaucoup d’énergie au gosse, qu’il va potentiellement être blessé ou malade à son tour. Mais Clemens est un thaumaturge. Clemens sait tout ça, il n’a pas besoin que Jan lui souffle de faire attention, de ne pas aller trop loin. Pas pour  lui sauver la vie, sa petite existence, il n’en a strictement rien à foutre. Mais le capitano connait l’importance du thaumaturge pour son commandante. Il le soigne, empêche son hybris de lui bouffer la vie. Et rien que pour ça, Jan tient surement plus à la vie de Clemens qu’à sa propre existence.
Rodrigo revient, l’air trop nonchalant, avec le nécessaire de couture. Et le regard que lui lance le capitano scelle la fin de son existence. "On s’expliquera plus tard toi et moi " qu’il balance le second la Calavera devant la lenteur du soldados. Cette fois-ci, il abandonne réellement les entrailles de la petite, accepte de reculer pour choper l’aiguille et tenter d’y faire entrer le fil. Bordel qu’il tremble… La panique qui l’ébranle un peu trop, la chaleur qui explose dans son propre ventre, la douleur qui lui cisaille le muscles des bras. A trop vouloir se contrôler Jan, à foutre le dieu en cage et la maladie sous les barreaux, tu sais qu’après, ça pète un peu plus fort qu’en habitude.

Et souffler. Inspirer et expirer, devant le yeux éberlués des soldats qui sont bien trop intéressés par l’art de Clemens. Et recommencer. Le fil qui entre dans  la goutte de l’aiguille. Tan pis pour la désinfection, y’a pas le temps de toute façon. Jan qui se focalise à nouveau sur le ventre de l’inconnue, dont l’incision à l’intestin se referme lentement sous la magie de Clemens.  "J’dois refermer son bide maintenant. Recule Clemens." Et reprend ton souffle, dans quelques instants, tu vas devoir vraiment la sauver. L’aiguille est enfoncé dans la chair alors que les mains compriment les boyaux pour ensuite coller les pans de chair. C’est comme rapiécer une chemise déchirée Jan, c’est pareil, t’as souvent fait ça. Mais normalement, les gens que tu ouvres comme ça, tu les laisses crever les boyaux à l’air libre. Mais pas là. La couture est disgracieuse, brute et surement très douloureuse mais il s’en fout le capitano. Faut juste refermer et espérer que les doigts du thaumaturge soient aussi salvateurs que les siens sont destructeurs. "A toi….Fais ce que tu peux mais…" Mais ne te tue pas. Costilla a trop besoin de toi."…va pas trop loin " Et ça sonne comme un aveu. Clemens ne crève pas, t’es plus important pour le second que tu peux imaginer, gamin.
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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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Sálvame (Alejandro & Maria) - Mer 26 Sep - 20:50

Sálvame
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« do not look for healing at the feet of those who broke you »
Ça pulsait sous ses doigts, piquait.
Brûlait.
La chair se reconstruit sous ses phalanges amochées couvertes d’ecchymoses. Il sauvait, mais personne pour le sauver derrière. C’était comme cela depuis toujours, la proximité de gens comme lui dans la Calavera ne changeant pas ses précieuses habitudes. Il sent ses mains tremblées déjà, la blessure presque cicatrisée demandait beaucoup plus au thaumaturge qu’un vulgaire bleu, ou un rhume. C’était un organe à vif qu’il fallait suturer sans aide, du sang qu’il devait faire retourner à sa place. Il ne lève le nez que lorsqu’il entend Roberto revenir et que la menace tombe. “On s’expliquera plus tard, toi et moi” prononcé par Alejandro n’était pas un bon signe, loin de là. Il prendrait bien en pitié le pion dans le même lot que lui, mais pas le temps pour ça. Ce con leur avait fait perdre du temps et avec, de l’énergie.  

Il faut quelques essais avant que le fil ne passe dans l’aiguille, que Jan ne revienne armé de l’outil qui allait grandement les aider. Le blond hocha la tête aux directives de son supérieur, retirant enfin ses mains. « Vas-y. » qu’il souffle, prenant le temps de respirer un peu, de s’asseoir plus confortablement sur le ciment quelques instants. Ça bougeait dans son estomac, le fantôme des conséquences agitant l'intérieur de son corps. Rien de grave heureusement. Rien ne valant qu’il s’arrête. Il trouve le moyen de se remettre sur ses genoux, observant quelques instants le travail de Jan sur les sutures qu’il prodiguait avant de se tourner vers le visage perlé de sueur, duquel il se rapproche un peu. Hystérique qu’il avait dit, avant de convulser. « Au moins elle doit rien sentir de tout ça… Elle est complètement out. » Il le constate en soulevant les paupières inertes, yeux immobiles et pupilles extrêmement dilatées. Le problème le plus urgent c’était éviter que son cerveau ne cuise à l’intérieur de son crâne avant qu’ils ne puissent la soigner. La peau était brûlante et la situation pour le moins inédite. C’était pas trop son milieu à Clemens, la drogue. En tout cas pas les trucs lourds, les trucs comme la cocaïne donc il savait son frère dépendant. Ce qu’il avait vu sur les autres avait suffit à l’en dégoûter. Que ce soit la meth, la coke ou l’héroïne… il y avait assez de sans-abris dans les rues de Californie parmi lesquels il vivait pour savoir comment ça fonctionnait. Et à quel point y toucher n’était pas une bonne idée. Cette fois pourtant la victime des stupéfiants était une innocente. Une victime des trafics, qu’ils essayaient de sauver. « Je peux pas faire grand chose pour l’overdose... Hormis calmer un peu sa tête. » Les mains apposées de chaque côté de ses tempes, il bascule la tête légèrement en arrière avant de se mettre au travail.  « De la glace aiderait. » Il ajoute en regardant les autres soldados, espérant que l'un d'eux est assez de jugeote pour aller chercher sans s'il ne voulait pas se prendre une fessée de Jan. Clemens, en attendant, il tentait de faire baisser la fièvre, d’apaiser l’esprit agité dans vraiment savoir si c’était efficace. Si ce qu’il faisait était d’une quelconque aide. Dans une autre vie peut-être qu’il aurait pu faire ça, urgentiste, ou un autre métier permettant de sauver des vies. L’univers en avait pourtant décidé autrement, teintant son cœur d’une haine des autres, gâchant les talents du guérisseur fourvoyant sa nature pour la solde d’une mafia sans âme.

C’est enfin son tour de reprendre les choses. Les sutures sont posées, gauches, trahissant l’urgence de la situation. Peu importe, s’il avait le temps d’agir elle ne garderait peut-être pas grand chose de l’intervention du mexicain sur la peau. Clemens, lui, se glisse de nouveau face à l’abdomen enfin refermé sur lequel il s’appuie. A lui, comme il le disait. A lui de faire de nouveau ses preuves, de montrer ce qu’il était capable de faire. Lorsqu’il ajoute la précaution à prendre, Clemens ne peut s’empêcher de le dévisager une seconde. Depuis quand ça le concernait..Depuis quand il en avait un truc à faire, de sa vie.  « Je sais. » Murmure, hochement de tête léger. « Je ne suis pas utile mort. » Une vérité à laquelle il était habitué. Ce n’était qu’un pion lui aussi, comme tous les autres. Les iris retombent sur la survivante, les mains s’immobilisent, la chair s’agitent en dessous. Le gallois sentait l’énergie s’évanouir, la fatigue chronique grappiller peu à peu son corps. Il abuse, désabusé, peu soucieux  de sa santé mentale, physique. Tant que le myocarde bat le reste se contenterait de suivre. La carcasse survit, se répare. L’amour propre inexistant causera sa perte un jour, il le savait. On s’en fou, pourtant, qu’il se répétait. « Elle sort d’où ? »  La question interrompt le fil de ses propres pensées, s’empêche de penser trop à cet avenir incertain dont il n’espérait rien.  
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Sálvame (Alejandro & Maria) - Jeu 27 Sep - 11:05



murder on the dancefloor
MARIA & ALEJANRO
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Il a raison le thaumaturge, elle ne doit rien sentir la gamine, tant sa tête pulse sous la cocaïne. Alejandro qui s’inquiète de plus en plus pour son esprit malmené par la poudre opaline. Alejandro qui a besoin de savoir qui elle est et d’où elle connait son patronyme. Alejandro qui refuse de laisser vriller une chica dans la mort sur son propre ring. L’enfant de Delray regarde Clemens faire son job et remarque déjà la fournaise qui s’abat sur le corps du gringo. Lui aussi a mal, lui aussi tremble. Tous les deux sur le même radeau, Jones et Flores, tout les deux ensembles alors que y’a pas plus opposés que les deux marmots. Du moins sur le papier. Trop de fougue et de rage, trop de colère et de puissance. Trop tout court, les deux hommes.
D’un regard vers un des soldados, Jan fait comprendre que la glace quémandée par le thaumaturge doit arrivée fissa auprès de la carcasse de la jeune fille. Il ne lâche pas des yeux Clemens, l’inquiétude qui pointe le bout de son nez, face à la force demandée pour suturer la plaie et empêcher l’hémorragie de continuer. Costilla va le tuer s’il tue son soigneur. Costilla va l’engueuler et lui balancer a la gueule qu’il a encore foiré. Alors Alejandro, il hésite, les prunelles abyssales qui passent du corps malade du thaumaturge à celui entrain de mourir de l’inconnue. Et y’a les mots de Clemens, la réponse à sa propre verbe. Il n’est pas utile mort. Comme tout le monde ici. Comme les soldados, comme les sicarios, comme le commandante… Comme Alejandro lui-même. Ils ne sont que de boulets de canons, que la Calavera utilise encore et encore, se délectant de leur sacrifice sans se soucier de leur santé.  Est-ce que ça dérange le capitano ? No. Jamais. A la vie à la mort comme on répète par chez lui, il est né et a été éduqué pour devenir un soldat de la mafia mexicaine. Il ne connait que ça et ne veut vivre que pour ça. Le second n’en a rien a foutre d’une vie où il se lèverait le matin en sachant pertinnement qu'il serait encore debout en fin de journée.

« No lo se…» qu’il répond Alejandro, dans un souffle bouillant, la fièvre lui piquant l’échine alors que les secondes défilent. Et laisser ses yeux filer sur la plaie ventrale de la jeune femme qui sous la magie de Clemens, se répare petit à petit. Entendre le soldados revenir, des packs de glace en mains, les entourer de linge et les placer autour du crâne de l’inconnue et sur les côtés de la carcasse. Faire descendre la fièvre et espérer qu’elle se purge sans tomber dans la folie. Et attendre… Attendre…

Attendre.

Et ne plus supporter de voir le thaumaturge se vider de son énergie alors que la fille est quasi guérie. Alejandro tient peut-être à sauver la gamine mais il tient encore plus à sauver le seul à pouvoir contenir les douleurs de son meilleur ami. Alors les doigts agrippent les poignets de Clemens et les retirent brutalement du derme suturé. « Tu en as fais assez Clemens… On verra si elle survit mais… Tu en as fais assez. » qu’il répète le capitano, les yeux noirs qui remercient le thaumaturge sans pour autant qu’un merci ne dépasse ses lèvres closes. Les deux hommes ont accepté de se sacrifier, les deux hommes pulsent sous la même rage. Ils sont plus semblables qu’on peut l’imaginer. Ils sont frères et on ne laisse pas un frère crever.
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Sálvame (Alejandro & Maria) - Lun 1 Oct - 22:02

Sálvame
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« do not look for healing at the feet of those who broke you »
Il ne savait pas d’où elle sortait.
Pourtant ils étaient là tous les deux à son chevet, donnant de leur temps et de leurs dons pour sauver une inconnue. Ca donnerait presque à la Calavera des allures d’associations caritatives si la gamine ne baignait pas dans son sang au milieu d’un club, le corps ouvert en deux se suturant doucement. Cette fois les soldados, ils sont plus rapides. Comme quoi la peur fonctionnait assez bien sur leurs carcasses déposant la glace habituellement utilisée pour les yeux au beurre noir et autres blessures afin de refroidir le corps proche de la fusion tellement elle cuisait de l’intérieur. Il le sentait, dans ses mains, dans l’agitation de ses pouvoirs. Dans la lenteur avec laquelle la plaie se réparait. Il y avait tant à faire et un temps impartis, autant pour elle que pour lui. Il tourne le visage vers la gosse toujours inconsciente, toujours dans les vapes.  « Crève pas bordel. » Il grogne, appuyant un peu sur la plaie dans l’espoir infime que ça serve à aller plus vite, mieux. Qu’elle reprenne des forces plus vite et qu’il cesse de perdre les siennes. Parce qu’il sent le poids sur ses épaules, le ricochet de ses actions sur lui. Le thaumaturge soignait les bleus d’un simple touché, faisait s’effacer les cicatrices d’un tour de mains, guérissait les coupures qu’il infligeait à ses victimes pour mieux recommencer l’instant d’après. Il était rare que quelque chose du genre se produise. Une balle, d’accord. Un coup de couteau, ça aussi il pouvait le gérer… mais un abdomen à recoller c’était une première. C’était épuisant.

Bientôt, le miracle requiert un sacrifice plus important. La douleur s'accrut, l’épiderme brûle sur son propre abdomen. C’est la chair qui se brise doucement, tandis que la sienne se rassemble en laissant derrière une cicatrice disgracieuse. Première plainte. Clemens, il fait tout pour éviter de geindre en serrant les dents, essaie de poursuivre son travail sans flancher. Il devait réussir. Sans quoi leurs efforts n’auront servis à rien. Échoué n’était pas permis, c’est sa nature qui le voulait. Le thaumaturge bien qu’il refuse de se laisser faire avait le coeur qui battait pour les autres. Cette nature, elle le poussait à vouloir aider son prochain autant que possible. Sauver, déjouer la mort en lui faisant un pied de nez quitte à faire souffrir. Quitte à tuer le martyr, s’il le fallait.
Pas aujourd’hui pourtant. Aujourd’hui les mains d’Alejandro dégagent les siennes de la fille, interrompant ses pouvoirs immédiatement. Il avait à peine terminé de suturer la blessure, il restait beaucoup à faire et pourtant le mexicain avait raison. Il en avait surement fait assez. Le sang qui restait n'était que celui tachant leurs doigts et celui infiltré sur le sol. « Ouais… Je. Je crois. » Il soutient le regard du capitano, hochant de nouveau la tête face à une conversation inaudible. « T’as bien fait de m’arrêter. » Clemens avoue peut-être avoir un peu abusé, peut-être. C’était une sorte de remerciement sans en être un. Ce genre de mot n’était pas souvent prononcer ici. « J’espère qu’elle va s’en tirer, je vais l’avoir mauvaise sinon. » Il porte une main à son propre estomac, appuyant là où ça faisait mal pour essayer de la faire disparaître où pour la décupler, qui sait. En tout cas, elle était présente. Maintenant, il leur fallait attendre qu’elle se réveille.
Attendre, ils n’avaient plus que ça à faire.  

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Sálvame (Alejandro & Maria) - Mar 2 Oct - 14:14



Sálvame

 
Alejandro ϟ Clemens ϟ Maria Magdalena .


Tempête, elle s'éloigne, se calme. Le néant l'enlace de ses voiles sombres. La lumière n'est plus. Sommeil qui se fait sans rêves, elle s'entend juste respirer, elle se sent juste dériver. Inconscience qui la garde arrachée à la réalité, le temps que le corps comprenne ce qu'il se passe. Le sang inonde le sol, la flaque rouge témoin d'une vie perdue, éventrée par ses sauveurs. Pourtant elle respire ; le rythme cardiaque s'apaise au cour des soins, au fur et à mesure que l'hémorragie est maîtrisée. L'état se stabilise, la mort s'éloigne, reprend ses draps sombres, laisse cette âme encore un peu sur terre. Le génie sort de sa lampe, la tête enfumée comme enfermée depuis des millénaires, les courbatures dans le corps, elle ouvre doucement les yeux. C'est la sensation d'être attirée par le centre de la terre, scotchée lourdement au sol sans ne pouvoir lever un seul bras. La vision trouble, les oreilles sifflent et ça tourne, ça tourne a vitesse irrégulière à lui en donner des nausées.

Plainte entre les lèvres, la douleur généralisée vient se concentrer dans le creux de son ventre. Elle ne se souvient plus de ce qu'il lui est arrivé, où elle est, qui elle est. Le cœur angoisse, et finalement elle arrive à garder les yeux ouverts, tout s'éclaire. Elle croise le regard sombre d'un premier, son cœur cesse de battre, elle comprend qu'il est son nouveau maître. Le lien s'est créé, elle réalise qu'il lui a sauvé la vie. Maria reste allongée, les mots coincés dans la gorge et son regard dévie vers un second, les yeux clairs, profonds. Le teint livide, elle commence à se souvenir de son escapade jusqu'ici, cette liste qu'elle tient encore fermement dans sa main et ce nom qu'elle a entouré. Elle se souvient de Flores, de l'argent, de la drogue qu'elle a avalé et qu'elle n'a pas réussi à régurgiter sous l'angoisse. La tête se soulève doucement, observe le carnage plus bas, sa chemise ouverte, la peau rougie, suturée. Il ne lui en faut pas plus pour remettre le puzzle en état. « Gracias señores ... » petite voix provenant des limbes, écorchée. Jamais elle ne s'est sentie aussi mal de sa vie, elle remercie dieu de lui avoir permis de rester, imprime ces visages dans son esprit envers qui elle a une dette éternelle. La fatigue marque son visage, elle ne se sent pas de se lever, elle veut juste attendre ici que tout cesse de tourner, dormir, remercier dieu. C'est encore difficile d'avoir les idées claires, de savoir quoi dire, encore sous les effets de la drogue, ça s'estompera petit à petit. Elle se sent mal, terriblement mal, les yeux humides malgré la reconnaissance évidente pour ces deux hommes, elle se rend compte qu'elle a dépassé les bornes et qu'elle aurait pu y passer ; à deux doigts de passer dans l'au-delà. Gracias encore, sanglots.




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Sálvame (Alejandro & Maria) - Ven 5 Oct - 0:26



murder on the dancefloor
MARIA & ALEJANRO
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Et lui aussi il l’aurait mauvaise Clemens, de laisser la chica clamser sur son ring, les entrailles sur le sol et un tas de fric dans le sac sans en connaitre la provenance. Lui aussi, il serait agacé, d’avoir laissé périr une gamine le bide plein de came sans avoir pu lui causer, connaitre les noms de ces putà de connard qui ont laissé une mule disparaitre, pour aller leur cuter la tronche. Lui aussi Clemens, il serait mal, d’avoir fait tout ça pour rien, avec les mains qui tremblent et le bide qui bientôt se tailladera pour quedal. Lui aussi, il veut qu’elle vive la gamine, il veut entendre sa voix, comprendre et connaitre la raison de son voyage jusqu’à Arcadia. Le capitano a besoin de réponse, l’héritier d’un trafic de drogue aussi et l’homme encore plus.  C'est comme ça, Jan est curieux et devant une telle énigme, il a besoin qu'elle survive la gamine. « Entres suicidaires, on se soutient hein, hermano » Petit sourire en coin sur le visage d’Alejandro, toujours aussi con dans ses réflexions. Et qui pourtant, vient d'effleurer de trop près de la vérité, d’une verbe acérée et d’une blague pas si loin de la réalité.
_

Des heure à dormir, du sang à nettoyer, un sol foutu en l’air, des tripes à mettre à la poubelle et des hommes exténués.  Alejandro qui se tient difficilement sur la chaise, les yeux qui clignotent, les paupières qui sont sur le point de se fermer. L’air un peu hagard, épuisé par le contrôle dont il a du faire preuve pour calmer l’appétit insatiable de son dieu pour les boyaux rosâtres de la jolie chica. Il a de plus en plus de difficulté Jan, à ne pas se laisser tomber dans les paumes du dieu Maya et parfois même, il aime ça, se sentir écrasé sous la puissance et la faim. Mais pour le moment, il n’abandonne rien le capitano, Jan est toujours là, le sourire sur la tronche et la langue qui claque quand la gamine bouge et s’éveille lentement. Un coup d’oeil vers Clemens, lui aussi échoué comme une baleine, attendant de reprendre un peu d’énergie après ce don qu’il a fait. « no hay problema… » qu’il murmure le second de la Calavera, la main qui échoue déjà sur l’épaule de la jeune femme. Cette peau qui attire toujours alors que les prunelles de la brunette se mettent à briller, pas parce que tu es beau Alejandro, mais parce qu’elle a compris, qu’elle a failli y passer. «  No llores tu estas vivo chica…. » et laisser couler l’espagnol, car le gosse de delray a bien compris que la fille ne pipait pas un mot d’anglais. «  Es Clemens, pero puedes llamarlo el rubio. » qu’il prononce en montrant du doigt le thaumaturge «  y yo es Alejandro…. y tu ?»


janito traduction bonjour:
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Sálvame (Alejandro & Maria) - Sam 6 Oct - 22:34

Sálvame
maria & alejandro (ft. DJ clemens)

« do not look for healing at the feet of those who broke you »

S’affaler, souffler.
Il en avait plus que besoin et Alejandro aussi. Les deux hommes récupèrent en attendant le réveille de leur patiente. elle aussi elle avait besoin de récupérer, beaucoup plus qu’eux d’ailleurs. Eux c’était de la fatigue, c’était les nerfs. Le calme devant s'installer après la tempête. La guerre, elle faisait encore rage à l’intérieur de son corps fraîchement suturé, fragile malgré leurs efforts. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient, il fallait se dire ça comme ça. Et si elle mourrait alors.. Alors ils auraient fait ça pour rien peut-être, mais au moins, ils l’auraient fait, tous les deux. Entres suicidaires, on se soutient hein, hermano. Hermano qu’il disait. Frère. Quelque part cela touche un peu Clemens d’être appelé ainsi, comme un autre de leurs semblables. D’être accepté là où son véritable frère de sang a eu du mal à le faire. Le sentiment d’acceptation adoucit un peu ses traits, l’espace d’un instant, avant que le reste de sa phrase ne lui revienne en mémoire. Ah oui, les suicidaires. Clemens sourit lui aussi, amusé par la réflexion déplacée mais qu’il comprenait, au final. ils savaient très bien qu’il aurait pu y laisser sa peau, après tout. Et ça ne semblait pas plus le stresser que cela, le Jones. Imitant le corps inerte il se laisse tomber en arrière, s’allongeant à moitié sur le sol frais où le monde ne se résume qu’à un plafond gris, en attendant qu’elle ne se réveille.

Ce n’est que lorsque du bruit se fait entendre à sa gauche qu’il ne se relève, assez vite pour pouvoir la voir émerger à son tour. Droite, gauche, les prunelles sombres détaillent les deux mafieux se tenant non loin d’elle. De la elle part en remerciements, en larmes. Le genre de chose que l’on peut s’attendre à voir, venant de quelqu’un qui venait  d’échapper à la faucheuse de justesse. « De nada » hochement de tête simple, il ne fait qu’observer la suite des événements, les sanglots qui se mettent à rouler sur les joues sans qu’il ne sache trop quoi dire, quoi faire. Les pleurs ce n’était pas son fort, rassurer les autres encore moins. C’est Jan qui se charge de ça, d’une main sur l’épaule et de brèves paroles supposer calmer l’intruse avant qu’il ne présente les deux sauveteurs du jour l’un après l’autre. Le blond c’était clairement suffisant pour le décrire ici, seule personne avec la chevelure claire, des yeux clairs et la peau aussi pâle que la coke qu’elle avait eu dans le bide plus tôt. Alors le sobriquet le dérange pas plus que ça, laisse même s'échapper un léger ricanement devant du blond. « De dónde vienes ? » Il se permet de poser une question lui aussi, l’esprit curieux. D’où elle sort bordel. Elle leur devait au moins ça quand-même, nan ?
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Sálvame (Alejandro & Maria) - Dim 7 Oct - 12:30



Sálvame

 
Alejandro ϟ Clemens ϟ Maria Magdalena .


Ils sont là tous les deux, la rassurent, par leur présence, par le timbre de leur voix qu'elle perçoit enfin ; et alors elle se dit qu'elle n'a pas connu moment plus douloureux mais plus paisible que cet instant là dans toute sa vie. Parce qu'elle a vu que sa vie a une valeur même auprès d'étrangers et se sent désormais en sécurité. Elle ne connaît pas cette Calavera mais si tous les deux en font parti alors elle n'a rien à craindre. Le brun les présente, Alejandro et Clemens qui lui aussi malgré d'être El rubio et sans doute pas d'Amérique du sud, ni espagnol, peut comprendre leur langue sans problème. Il doit être l'exception parmi les gringos et déjà à ses yeux le plus cool d'entre eux. Maria sourit faiblement, les douleurs dans son corps qui se remet du choc ne lui permet pas de bouger sans avoir mal. Mais c'est pas grave parce qu'elle est vivante. « Encantada » elle souffle, doucement, la parole revient moins profonde, moins étouffée. La main d'Alejandro sur son épaule, c'est un geste dénué de violence, simple et pourtant lui fait le plus grand bien. Elle se sent en confiance pour la première fois depuis longtemps, elle n'a pas envie de mentir sur son identité. «  Me llamo Maria-Magdalena, soy de El Salvador »

Elle souhaite décrisper son corps un peu, maintenant qu'elle a retrouvé ses esprits, tente de se redresser, s'appuyant sur ses coudes et observe sa peau en se remémorant de certaines images ; cette main plongée dans ses entrailles, ce sang. Et du sang il y en a, elle devine que c'est le sien, ses vêtements en sont imbibés, sa peau tâchée.  Elle en a perdu tellement, comment a t-elle fait pour survivre ? Ce sont de ces questions qui trouveront sans doute vite leur réponse, elle détaille un peu plus ces sutures, sur le bas du ventre, il a réellement retiré les sac de drogue en lui ouvrant le ventre. Elle a survécu a une opération chirurgicale improvisée, qui aurait dû la faire mourir d'overdose ou juste à cause de l’hémorragie. Il y a ces sac rougis contenant la poudre blanche sur le côté, ceux qu'elle a avalés, ceux qu'elle n'a pas réussi à régurgiter à cause du stress, et son sac rempli de liasses volées, un peu plus loin, elle leur en a fait don. « El dinero es para vostros. Quiero trabajar con la Calavera » Elle connaît parce qu'elle était dans un réseau mafieux et qu'en général quand on connaît le nom d'un groupe, on les connaît tous après, du moins les plus influents, et la Calavera a déjà travaillé avec le clan de celui qui fut son père à une époque, des alliés donc. Elle souffle, l'angoisse encore lui serre la gorge, d'être abandonnée, qu'on ne veuille pas d'elle nul part. De plus cet Alejandro ne le sait pas encore, elle va devoir lui expliquer qu'il est son nouveau maître et qu'elle ne va pas pouvoir le lâcher a moins qu'il ne la libère et qu'il réalise vite ses trois vœux. « ¿ Como habeis echo ?  » Demande t-elle, comment ils ont fait pour la garder en vie avec tout ce carnage ?







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Sálvame (Alejandro & Maria) - Mer 10 Oct - 13:48



murder on the dancefloor
MARIA & ALEJANRO
It's murder on the dance floor
But you'd better not kill the grove



L’espagnol roulant dans la bouche de Clemens, ça a toujours fait tiquer Alejandro. Il parle bien le thaumaturge, sait utiliser les bons mots, avec le bon ton et le bon accent. Il ne serait pas el rubio, avec ses yeux bleus océan, il aurait tout d’un homme du pays. Mais il est étranger, comme Maciej. Il est un gringo, d’ailleurs, né sur une autre terre et sous un autre ciel, mais ça ne l’importe peu le capitano. Il fait parti de la Calavera et a leurs santés entre les doigts. Ça lui suffit, à Jan, pour l’accepter comme un frère. Un frère qu’il jalouse un peu, mais un frère tout de même.
Maria Magdalena qu’elle s’appelle la chica. Salvador. Loin d’ici, adieu soleil bouillant et rayons de lumière. Bienvenue dans le Maine Maria, bienvenue dans un monde où les orages ont des noms et chaque acte, une histoire. Les yeux du capitano qui vrillent sur le sac rempli de liasses alors que le mot Calavera le fait hausser un sourcil. Salvador. La mafia a des connexions avec cette nation, sa famille aussi. Et le fait qu’elle connaisse son nom de famille sans savoir quel visage il a, le fait s’asseoir, prompt à poser toutes questions qui sera nécéssaire. On ne fait pas rentrer une inconnue comme ça dans les histoires de la Calavera sans un interrogatoire.
« ¿Conoces a la familia Flores? Luis, Angel ¿ Así es como supiste mi nombre ? »
Il ne répond pas à la question de Maria, ça sera pour plus tard, les explications. D’abord, il doit s’assurer de l’identité de la jeune femme avant de l’introduire parmi les siens.
« Salvador ... ¿Trabajaste con Roberto? »
Prénom connu, les Flores ayant maintes et maintes fois travaillés avec le Salvador pour le narco-trafic. Ça fait longtemps, Jan, qu’il n’y a pas mis les pieds, mais gamin, il y a été. Déjà gosse, il avait les poches pleine de cocaïne et de rêves éveillés. Mais pour le moment, ce sont ses yeux qui clignotent, fatigue latente, douleur exacerbée, Huntington qui gonfle dans le crâne, Ah Puch qui gigote quand le vassal est au plus bas. Et vriller des yeux sur le thaumaturge, qui lui aussi, à du mal a gérer le retour de bâton.
« Clemens, ça va ? Tu nous clamses pas entre les doigts hein.. J’aurais du mal à expliquer à qui-tu-sais la vraie raison de la mort de son infirmier préféré ! »
Utiliser l’anglais pour éviter que Maria n’en apprenne plus. Même le nom de Joaquin n’est pas utilisé. Et avoir du mal à sourire car Jan, toi aussi t’es en sale état. Toi aussi, ton abdomen risque de s’ouvrir dès que le soleil se couchera. Et pas de Clemens Jones pour toi Jan, pour éviter qu’il sache pour le mal qui te ronge les entrailles.


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CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3061
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : Sálvame (Alejandro & Maria) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : Sálvame (Alejandro & Maria) 1cGY3IWT_o
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SEEK AND DESTROY
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THE DARK SIDE
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WICKED ONES
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THE DAWN WILL COME
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Sálvame (Alejandro & Maria) - Dim 14 Oct - 18:17

Sálvame
maria & alejandro (ft. DJ clemens)

« do not look for healing at the feet of those who broke you »

S’ils en apprennent un peu plus sur la fille, rien n’éclaire pourtant sa lanterne. Le Salvador, un endroit où il n’a jamais mit les pieds comme point de départ et la voilà ici, à Arcadia, loin de la chaleur d’amérique du sud et de son climat clément. Ici, il y a de la neige l’hiver et un froid de canard que même lui, simple californien, à déjà du mal à supporter. Il faut dire qu’il a fallu attendre ses vingt-huit ans pour qu’il puisse observer de la neige tomber du ciel. Autant dire qu’il ne se faisait pas encore à vivre avec de la poudreuse à mi-mollet comme c’est souvent le cas ici. Ce n’était pas chez lui, ce n’était pas chez eux non plus et pourtant tous se retrouvaient là, sur un ciment encore humide après avoir été lavé.

Lorsqu’elle désigne l’argent il ne comprend pas trop, pas plus que lorsqu’elle se met à parler de bosser pour la Calavera. Elle en savait donc tant que ça, la mule. Il semblerait. L’échange entre Jan et la dite Maria continue, des noms sont échangés comme s’il cherchait à comprendre la connexion de l’intruse avec leur clan. Après tout, elle connaissait son nom, c’était là le problème ? Là où les choses étaient plus personnel au point de parler famille, clan, il ne faisait qu’écouter, observer. Ce n’est pas le genre de chose qu’il écoute d’ordinaire, le réservé thaumaturge. C’était pas vraiment ses histoires à lui, après tout.  

Lorsqu’elle évoque la façon dont ils s’y sont pris par contre, cela le touche de plein fouet. Si Alejandro était à féliciter pour l’opération d’urgence, lui, était à l’origine de la cicatrice encore rouge sous les points de sutures, celle qui défiait les lois de la science. Ne sachant pas quoi dire il lève le nez vers Jan, dans l’espoir d’avoir une réponse, un mensonge pré-fabriqué à lui donner. A la place c’est l’anglais qui s’écoule de ses lèvres pour qu’elle ne comprenne mot, ne comprenne rien de ce qu’il disait. Pas même un nom n’est donné, une transparence parfaite. « Ça va… Il va pas te taper sur les doigts, je suis juste… Fatigué. Toi aussi j’imagine. C’est pas tous les jours qu’on découpe quelqu’un en deux. » Il sourit et réalise, quelques secondes plus tard que, si, c’était dans leurs habitudes. Celle du capitano, comme les siennes. « Pas quelqu’un qu’on a l’intention de sauver en tout cas. » Amusé de cet ajout, il observe, quand-même un instant son propre t-shirt toujours immaculé. Ca irait, il en était persuadé. Ca va toujours, ça se répare toujours. Si c’était interne il ne verrait rien, en tout cas pas tout de suite. « Tu veux que je vous laisse discuter ? » Le blond propose, incertain d’avoir sa place dans une histoire si compliquée.
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Sálvame (Alejandro & Maria) - Jeu 25 Oct - 17:33



Sálvame

 
Alejandro ϟ Clemens ϟ Maria Magdalena .


Elle dévoile son prénom et son nom dans les premiers souffles de vie, consciente de ce qu'elle vient de vivre, elle ne pourra jamais leur être suffisamment reconnaissante. Elle est contente de mettre un nom sur ces deux visages et Jan tente de savoir si elle connait quelques personnes du nom de Flores. Flores, ça sonne dans ses souvenirs, la jeune femme penche la tête sur un côté. Luis et même Angel elle se souvient de les avoir croisé au Salvador sans avoir vraiment pu leur parler parce qu'à l'époque elle était a petite princesse d'un Narcos et qu'elle passait plus de temps à se prendre en photo qu'à s'intéresser aux autres. Elle fronce les sourcils, essaye de se souvenir de leurs visages à ces deux hommes pour ne pas témoigner de fausses informations. Ça lui revient, elle les avait aussi croisés pendant son exil au Mexique, parce que les Flores y étaient très influents. Heureusement ils n'étaient jamais ennemis à son clan, sauf le dernier qui a fait d'elle une mule après lui avoir offert une vie plutôt confortable pour sa capacité de Djinn. « Si. » elle répond en hochant la tête et tente doucement de se lever. Appui sur ses coudes, le sang cogne dans ses tempes, la vision se blanchit et elle fait attention de ne pas y aller trop vite après la lourde opération qu'elle a subi. Maria se recouvre, pour ne pas rester à moitié à poil devant ces deux hommes même s'ils lui ont sauvé la vie. « Roberto era mi amigo, me enseñó todo.  »

Au nom de ses souvenirs qui lui resteront, de la galère qu'elle a connu après sa mort puisque comme elle il était captif. Elle sent les larmes monter dans les yeux, picoter le nez et son état physique faible n'arrange rien aux choses. Ils échangent quelques mots ensemble, en Anglais, elle espère qu'ils ne vont pas la mettre dehors ; peut être sont ils en train de peser le pour et le contre ? Que fera t-elle ici sans savoir parler Anglais ? Avec ce corps à moitié endormi par l'opération ? Elle va mourir, ils l'ont fait revivre pour la laisser mourir.  Elle sent son cœur accélérer, elle a déjà eu plusieurs fois à changer de vie, s’accommoder à un nouvel environnement mais Maria est fatiguée de devoir se battre alors qu'elle avait placé tellement d'espoirs en cette nouvelle famille. Et elle se sent étrangère. Est ce qu'elle doit leur supplier ? Elle s'empresse de chercher dans sa poche un papier avec quelques phrases en anglais traduites sur le tas, on lui avait dit que ce serait utile au cas où elle ait besoin d'aide. «  rester avec vous, je veux rester.  » Elle l'a déjà dit, mais au cas où ils ne l'aient pas compris que c'est une question de vie ou de mort pour elle. « Soy un genio, Djinn. Je suis Génie, réalise tes voeux » le nez de nouveau se penche sur ces phrases à moitié raturées dans le stress de quand elle les a écrit. Elle désigne Jan du doigt, lui c'est lui son maître même si elle aurait aimé pour offrir des vœux à Clemens aussi puisqu'il lui a aussi sauvé la vie. Elle ne peut en avoir qu'un. «  Tres deseos »







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Sálvame (Alejandro & Maria) - Ven 26 Oct - 8:50



murder on the dancefloor
MARIA & ALEJANRO
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Mine renfrognée du capitano, il sait que Joaquin ne va pas lui taper sur les doigts, il n’a fait que son boulot mais… Pour une fois qu’il se montre un peu sympa avec le thaumaturge, il aurait aimé un meilleur retour de bâton. Mais il à raison Clemens, lui aussi est crevé, lui aussi à les paupières qui clignotent à force de rester éveillé. Jan utilise ses lames très souvent mais pas aussi brutalement, pas avec une telle violence et un tel contrôle. Alors il a conscience, le second, que dès que la nuit tombera, sa chaire va s’ouvrir et que ses boyaux vont éclater. Seule façon de survivre à ça ? Etre à côté d’un thaumaturge quand ça va se passer. Clemens est hors course, lui aussi à le bide qui doit bruler. Et vu la lumière vacillante qui glisse des fenêtres, Jan sait qu’il doit rapidement aller chercher un autre guérisseur, histoire de pas crever de l’intérieur. « Non, reste.  » Ordre du capitano que le thaumaturge ne peut refuser. Et à peine-a-t-il terminé de parler, que la Maria s’éveille et répond à ses questions. Roberto est un ami, ce qui fait d’elle une amie. C’est une logique peut-être stupide, mais Jan, il ne peut laisser une gamine avec qui il a des liens, même inconnus, sur le parvis. Mais il n’a pas le temps de répondre, que la jeune femme s’excite un peu trop, verbe mélangeant l’anglais et l’espagnol sans réelle logique. Un morceau de papier est sorti, elle le montre avec empressement et le sourcil du second s’arque avec incompréhension. Regard en biais, clairement, il cherche un peu d’aide du côté de Clemens. « Tu captes ce qu’elle … » Anglais qui est arrêté lorsque la jeune femme prononce le terme Djinn, le doigt pointé sur lui. Oh madre de dios, Jan n’est pas le plus intelligent mais ça il connait. Et il sait ce que ça signifie. D’une main, il attrape le bout de papier et commence à lire. Trois voeux. Un Djinn.  « Okey, okay Maria, cálmate. No te abandonamos On, pas il, les deux, Clemens et Flores en charge d’un djinn. Ils l’ont sauvé, ils doivent la protéger, ils doivent… allez prévenir Joaquin qu’ils ont un sacré avantage maintenant à foutre sur le champ de bataille. Jan connait les histoires autour des génies, même s’il a plus appris devant Aladdin sur Netflix que dans les bouquins, il sait que les voeux sont puissants et peuvent facilement faire glisser la balance.  « Debemos dormir con Clemens…No juntos ! Pero tenemos que dormir para curar. Vendrás conmigo, descansarás en mi casa, ¿vale? Y después ... discutiremos.» La main libre est tendue, protection de la Calavera offerte à cette Maria qui, s’ils le savaient, allait faire bien plus que ce qu’ils imaginaient.

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Sálvame (Alejandro & Maria) - Jeu 1 Nov - 21:59

Sálvame
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« do not look for healing at the feet of those who broke you »
Rester, alors.
Si sa présence ne dérangeait pas la conversation, Clemens pouvait rester encore quelques temps avec eux, combattre la fatigue et en apprendre un peu plus sur la femme qu’ils viennent de sauver tous les deux. Même si l’épuisement appelait le thaumaturge à dormir, sa curiosité le maintenait éveillé, les oreilles largement décollées attentives à ce qu’ils racontaient, même s’il ne comprenait pas tout. Cette histoire, elle était plus personnelle que prévu il semblerait. Des noms étaient échangés, ceux de la famille Flores et des personnes qu’ils avaient en commun. Comme quoi le monde des cartels étaient peut-être plus petits qu’il ne le pensait. Assez pour qu’une mule traverse un continent entier pour leur tomber entre les doigts, la famille Flores comme seul bagage. Si leur conversation en anglais la laisse inquiète, même paniquée, le blond ne comprend pas plus que son supérieur face à la situation. Il hausse les épaules, se préparant à dire qu’il en savait fichûment rien lui non plus, enfin, avant que le mot Djinn ne sorte de sa bouche. Le capitano la rassure rapidement, assurant que personne n’allait l’abandonner, pas eux en tout cas. Le curieux prophète se penche pour lire lui aussi le bout de papier. Des voeux, et un génie. C’est de ça dont Jan venait d’hériter. Un putain de génie, bordel. Quelque chose qui lui aurait apparu comme totalement irréel il y a deux ans de cela, mais à présent tout était possible, alors son histoire, il y croyait. La chance qu’il a, le barbu. « Tu penses qu’elle chante la chanson aussi ? » qu’il demande, ne sachant pas trop en quoi c’était important ou même utile d’évoquer le dessin animé Aladdin comme ça, mais une chose est certaine, il aurait la chanson en tête qu’il le veuille ou non. Très vite il se ravise. « Vas pas gâcher un voeux pour ça. J’vais partir sur le principe que tout est possible.... J’ai jamais rencontré de djinn, avant. » Et il avait des centaines de questions à poser et en même temps, une appréhension à le faire. Comment fonctionne les voeux, est-ce que c’est comme dans les films, est-ce qu’on peut faire le voeux d’avoir plus de voeux ? Trop de questions, pas assez de temps, puisque la fatigue s’installer et qu’Alejandro lui-même manifestait le besoin de se reposer. Le fait de préciser que non, ils allaient pas dormir ensemble ne manqua pas de l’amuser, faible sourire animant son visage alors qu’il décide enfin de bouger lui aussi, se hissant sur ses pieds. « Sí, es hora de irnos, antes de que nos desmayemos. Y también necesitas descansar. » La dernière portion de sa phrase est adressée à la Djinn. Elle aussi, avait besoin de reprendre des forces même si elle était entière, saine et sauve. Ce n’est pas tous les jours que l’on manque de mourir comme ça. « Para la cicatriz, ven a verme en unos días. Te dirán dónde encontrarme y lo eliminaré si quieres, bien ? » Quelqu’un lui tape le bras avec quelque chose. si au début il se demande ce que c’est, il s’agissait en fait de Pedro qui lui donne la veste abandonnée à l’étage. Celle même qui le protégeait des yeux des autres. Il ne réalise que maintenant qu’il se baladait en t-shirt, vulnérabilité visible aux yeux de tous, cicatrices gagnées d’une façon ou d’une autre recouvrant sa peau de blanc bec. Il enfile la précieuse veste rapidement. « Vamos ? » Oh oui Vamos, son lit l’appelle. Et Netflix… histoire de regarder Aladdin... surement.
(c) DΛNDELION


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