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behold my transformation

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behold my transformation - Mar 30 Oct - 0:07



Behold my transformation
two thousand years of being awake, waiting for the day to shake.

 
Eros ϟ  Hermès ϟ Némésis .


Rêves en profondeur, au plus loin de l'inconscient, l'âme se détache du corps, l'abandonne et flotte. C'est un état proche de la mort, où l'esprit vagabonde erre entre les illusions oniriques et la lucidité. Elle a l'impression d'être un nuage, d'être aussi très lourde, d'être une ombre, de ne plus avoir de bras.  Elle dort, profondément Sibylle, abandonne la chair et le corps quand la déesse elle, se glisse dans l'enveloppe jusqu'au bout des phalanges. Elle rêve de revivre, de ne faire plus qu'un avec son hôte, de la voir évoluer dans le monde, d'être de nouveau cette déesse qu'elle a été jadis. Fière guerrière, porteuse de la justice de Zeus, vengeresse des excès, tous craignaient son châtiment. Et le corps subit sous le désir de la déesse qui souhaite s'épanouir encore, transforme, ressent avec une certaine transe ces changements là. La nuit se fait longue, noire, silencieuse.  Et le matin la douleur la réveille.

Sursaut du lit, picotements dans le dos, ce n'est pas une crise d'hybris mais ça lui glace le sang. Quelle horreur de se réveiller soudainement dans la douleur, la plus totale. ; Ses mains portées à son dos par dessus ses épaules quand elle se redresse dans son lit. Sueurs froides, immondes, au matin à peine levé, C'est la pire des douleurs qu'elle a pu ressentir, sous la peau marquée de cicatrices, il y a des irrégularités, mais ce ne sont pas des plumes. C'est plusieurs plumes. Elle en arrache une, blanche, dans une plainte  qui lui arrache de vives larmes. Les crampes dans le dos l’empêchent de faire d'autres mouvements, elle passe l'une de ses mains à son ventre par réflexe, de peur que ces douleurs là lui provoquent une fausse couche. Elle se lève, titube, tombe dans la chambre et à quatre pattes se traîne dans sa salle de bain où elle allume l'eau au plus froid possible pour y rester. Le jet sur son dos n'anesthésie pas la douleur, quelque chose pousse, quelque chose s'extrait de son corps, elle perd connaissance.

Réveil difficile, le monde tourne, la vision floue, mais Sybille se souvient de ce qu'il s'est passé y compris qu'elle a laissé l'eau couler. Son réflexe est donc de l'éteindre, elle se frotte les yeux, visage humide et remarque au sol les plumes par dizaines. Lorsqu'elle prend pleinement possession de corps elle perçoit que quelque chose a changé en elle, plus divine encore. Des ailes. La jeune femme se lève, fait face à son reflet dans le miroir de la salle de bain et observe les ailes trempées, en état de sidération totale. Ankylosées, l'une d'elles bouge, fait tomber une étagère. La maladresse la surprend et Sybille retourne dans sa chambre, dans un coin. Instant de réflexion, elle sent les omoplates travailler, le sang irrigue, elles font partie d'elle, elle peut les contrôler comme elle contrôle ses bras et ses jambes. C'est troublant, perturbant et en même temps, ressent la satisfaction de Némésis. C'est juste le temps de s'y faire pense t-elle, alors pourquoi rester prostrée dans sa chambre ? Elle ne peut décemment pas sortir avec des ailes qui lui font sans doute plus de quatre mètres d'envergure. La jeune femme attrape son téléphone, envoie un sms à Augustin et un à Luca pour leur demander de l'aide, qu'elle a besoin qu'ils viennent chez elle le plus vite possible. Puis elle se précipite, ferme tous les volets et les rideaux, se plonge dans l'obscurité, personne ne doit la voir avant qu'elle ne décide de comment se comporter. Elle casse et emporte tout à son passage, son appartement devient un foutoir en l'espace de quelques instants, comme si elle s'était battue avec quelqu'un chez elle. Elle commence à avoir assez de force pour replier les ailes, quand jusque là elle traînaient partout et la faisaient plus sursauter qu'autre chose. La jeune femme s'entoure d'un plaid assez long pour les recouvrir et s'empresse de cacher les plumes tombées au sol, elle oublie vite l'idée, le sang qui tâche le parquet aussi lui demandera de s'en occuper davantage, parce qu'elle est soudainement prise de panique à l'idée qu'ils arrivent.

Elle a peur de se montrer à eux sous cette forme, le cœur en panique de voir leur réaction quand ils verront sa transformation. Elle retourne se cacher dans un coin, sous son bureau, donner le moins d'éléments possibles sur ce qu'il lui arrive, essayer de leur demander conseil et de les préparer à cela avant qu'ils n'en fassent un arrêt cardiaque. Les pas résonnent après quelques instants, Augustin est sans doute déjà arrivé puisqu'il sait se téléporter il est bien logique qu'il soit le premier arrivé. Mâchoires serrées de stress; Sybille regrette alors immédiatement de les avoir fait venir, se cache un peu plus et essaye de respirer lentement. «  Je suis là... » petite voix craintive, incertaine, sous ses épaisses couvertures.


 


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behold my transformation - Dim 4 Nov - 14:19




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sybille & luca & augustin



Un matin comme un autre, Augustin s’est levé tôt – difficilement comme toujours, monsieur n’est pas du matin – afin d’être à l’heure pour une conférence téléphonique. Pas de petit déjeuner pour Hermès qui s’en passe sans mal désormais, brossage de dents fait et costume enfilé, Augustin est presque prêt à partir quand il entend la sonnerie d’un texto arriver sur son téléphone. Il prend le temps de resserrer correctement sa cravate, pense qu’il doit s’agir d’un de ses collègues qui veut confirmer la réunion. Quand il prend le smartphone en main, pourtant, une pointe d’angoisse le gagne en voyant le nom de Sybille s’afficher. Un texto, si tôt ? Que se passe-t-il ? Un souci avec le bébé ? Il ouvre le SMS et l’angoisse l’étouffe quand il voit ce qu’il y a écrit. Ni une ni deux, il se téléporte directement dans l’appartement de son amie.

Quand il arrive, il marque une pause, le temps d’assimiler ce qu’il a sous les yeux. L’appartement est plongé dans une semi obscurité, mais le bordel sans nom qui s’étale sous ses yeux est parfaitement visible. Et inquiétant. Tout est sans dessus dessous ; le souffle coupé, il observe d’un regard affolé les objets brisés par terre, les meubles tombés sur le sol, les pots de fleurs qui ont déversé leur terreau partout sur le parquet. Il tourne sur lui-même, remarque des plumes blanches à ses pieds, se baisse pour en ramasser une, frissonne en voyant une trace sombre sur le bois. Du sang. La plume coincée entre ses doigts, il se redresse, porte la main à sa ceinture pour attraper le pistolet qui s’y trouve – non, il ne l’a pas pris. Il est désarmé. « Sybille ? » appelle-t-il, le sang battant à ses oreilles, prêt à se battre s’il le faut. Une voix faible lui répond, et il sent déjà une part de l’appréhension s’en aller – elle est vivante au moins, mais dans quel état ? Augustin cherche des yeux l’endroit d’où provenait la voix, et trouve le bureau un peu plus loin. Il se précipite dans cette direction, en fais le tour et se baisse pour regarder en dessous. Sybille est là, prostrée, cachée, enroulée dans une couverture. Son visage est apeuré et elle a l’air de n’avoir pas beaucoup dormi. Il sent son cœur se serrer en la voyant aussi paniquée, aussi meurtrie. Il baisse les yeux et constate avec horreur qu’il y a de nouvelles traces de sang sur le parquet et qu’ici des dizaines de plumes jonchent le sol. « Qu’est-ce qu’il s’est passé Syb ? » Il tend la main, l’incite à le rejoindre, à sortir de sa cachette. « Viens, sors de là. Je vais t’aider. »

Elle ne bouge pas, comme tétanisée, ne lui répond même pas. Son regard est affolé, vitreux, et Augustin est contaminé par cette panique contagieuse qu’elle semble ressentir. Il se redresse vivement, attrape une paire de ciseaux posée sur le bureau devant lui et allume la lumière. Il doit s’assurer que personne ne soit entré pour lui faire du mal. L’appartement est plutôt petit, on en a vite fais le tour. Augustin inspecte chaque pièce, aux aguets, ciseaux prêts à frapper au premier mouvement. Mais rien, personne. Il est déjà un peu soulagé par cette certitude, et retourne dans le salon avec précipitation, rejoint Sybille qui est toujours prostrée dans son coin. « Syb, il faut que tu me parles, il faut que – » La sonnette retentit, le bruit fort et grinçant déchirant le silence oppressant de la pièce. Augustin se relève, poings serrés, les doigts de sa main noircie par le feu agrippés autour de la paire de ciseaux. Il appuie sur l’interphone, parle avec l’amabilité d’un gardien de prison. « Quoi ? » beugle-t-il sans sommation, entend quelqu’un répondre. C’est Luca. Il a dû recevoir le même texto que lui. Augustin soupire, puis appuie sur le bouton pour déverrouiller l’entrée. Quelques secondes après il entend des pas précipités de l’autre côté et ouvre la porte avant qu’il ne puisse toquer. Pas de bienvenue, pas de sourire, il claque la porte derrière lui et désigne le bureau du bout de la paire de ciseaux.




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behold my transformation - Mer 7 Nov - 8:27


SYBILLE & AUGUSTIN & LUCA


Le sms qui fait arquer un sourcil et réveille à la fois Luca et Eros. Silver qui ferme à peine ses portes, fatigue qui lorgne sous la carne du Dieu de l’Amour, une émotion inquiétante lui picore l’échine. Sybille est plus du genre appel que sms. Si message il y a eu, aussi inquiétant soit-il, c’est qu’elle n’a pas eu le temps d’appeler ou… Qu’elle n’en est pas capable.  Les vêtements qui sentent les effluves d’une nuit incessante où les rires se sont mélangés à la jouissance, Luca Salducci disparait rapidement de son club en direction de l’appartement de son ami. Les mains prêtes à attaquer, l’esprit dardé sur le moindre ennemi, s’il se passe réellement quelque chose au point de rendre incapable la jeune femme d’appeler, le dieu de l’Amour est prêt à attaquer.
« Quoi ? » Un pas pour reculer, les yeux ronds comme des billes, Augustin a visiblement mangé trop de céréales Lion-Crunchy ce matin. Ou au contraire, il n’a rien mangé et a accouru aussi vite que Luca chez leur amie respective. Les mains dans les poches, la mine tente de cacher ce que le coeur crie mais il est difficile de se détendre quand on sait que quelque chose se trame quelques étages au dessus.  A peine vingts secondes plus tard, la porte de l’appartement est ouverte sur un Augustin Esposito armé… d’une paire de ciseaux.  « Je ne savais pas qu’Alcide avait changé votre équipement. » Léger sourire en coin, on ne peut changer l’Amour, bien que le myocarde tambourine un peu plus fort en découvrant le capharnaüm autour de lui. Sybille aurait du l’écouter, quand il lui a proposé d’engager un homme d’entretien. Passons.
S’approchant du bureau, les traces de sang lui hérissent le duvet du dos mais… C’est les plumes qui le rendent un peu plus curieux. S’abaissant, en attrapant une, l’Ange la regarde sous toutes les coutures.

Une plume. Blanche. Avec du sang.  Ça ne lui plait pas du tout au Dieu de l’Amour. Lui qui exècre la violence et tente par tous les moyens de s’en éloigner, en retrouver ici, chez son amie qui visiblement, est prostrée, ça ne l’amuse pas. Il se relève, la mine fermée et les yeux froncés.  « Sybille… vu que tu ne veux pas sortir… Je pense à deux explications. » La voix est douce, un peu amusée pour détendre l’atmosphère (et le danger publique n° 1 a ses côtés) et la main fait un geste vers Augustin pour lui demander d’abaisser sa paire de ciseaux. Qu’il n’aille pas blesser quelqu’un, les armes a feu il maitrise, les ciseaux… Luca n’en sait. rien.  « Soit tu as voulu nous préparer un repas surprise pour ce midi, un…. Thanksgiving prématuré. Mais l’art du déplumage, ça s’apprend de génération en génération et tu ne le savais pas… » Tout en parlant, les pieds du sous-boss font le tour du bureau, se rapprochant lentement de la place que Sybille occupe sans pour autant l’acculer brutalement. Geste de la main pour encourager Augustin a faire le tour de l’autre côté.  « Soit tu as essayé une soirée SM et tu n’as pas suivi mes conseils… Et se mettre à genou face à la silhouette emmitouflé de Sybille, les yeux océan calqués dans ceux de son amie.  J’avais dis pas d’oreillers en plumes Sybille, ça vole de partout ces p’tites choses. » Et lui sourire, pour la détendre. Pour lui prouver qu’ils sont là, Augustin et Luca, pour elle, qu’importe ce qui s’est passé.

dés:
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The Third Eye
BLAZE : god of all gods.
CREDITS : .
FACE : .
DOLLARS : 11898
SACRIFICES : 3468
PORTRAIT : behold my transformation 16b4POwZ_o
ANNEES : aussi vieux que le monde.
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behold my transformation - Mer 7 Nov - 8:27

Le membre 'Luca Salducci' a effectué l'action suivante : ALEA JACTA EST


'OUI/NON' : 2
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behold my transformation - Mer 7 Nov - 9:24



Behold my transformation
two thousand years of being awake, waiting for the day to shake.

 
Eros ϟ  Hermès ϟ Némésis .


Le manque de sommeil, le stress, la plonge dans un état de tétanie. C'est un véritable cauchemar, cette douleur qui lui déchire le dos, elle sent le sang pulser dans les veines, le cœur qui s'emballe. Les bruits assourdissants, elle entend à peine ce qu'Augustin lui dit quand il arrive enfin. Sa silhouette pourtant est là, lui est rassurante et elle essaye de revenir à elle afin de lui expliquer clairement ce qu'il lui est arrivé, ne pas lui faire plus de souci. Une vibration lui parvint dans les oreilles, la sonnette de l'entrée indique sans aucun doute l'arrivée de Luca. C'est ça hein ? Elle l'a appelé à l'aide aussi. Elle se crispe, essaye d'attraper la main d'Augustin mais il détourne les talons trop vite et elle se cache un peu plus dans sa cachette. De nouveau seule pour un espace temps de quelques secondes qui lui paraissent une éternité, peu à peu elle comprend qu'elle est passé à un stade divin supérieur. Sa transformation se fait plus rapide ses temps-ci, sans doute parce qu'elle a rejoint les siens, qu'elle est plus proche d'eux désormais. Elle perçoit les bruits de pas, leurs vibrations sous ses mains et puis découvre de nouveau ces deux silhouettes, ces visages qu'elle aime tant et qui lui procurent une sensation de soulagement. Encore minime mais progressive. Sybille regarde Luca se mouvoir, s'enfonce un peu plus dans sa couette. Elle entend ses mots et ne les comprend pas. C'est comme si elle était droguée, que son inconscient ne lui permettait pas d'être rattachée à la réalité. C'est un cauchemar pas vrai ? Cette douleur est insupportable.

Et puis il s’accroupit, face à elle, ses yeux se noient dans les siens et la tirent un peu plus au présent. Les mots qui passent ses lèvres prennent du sens, un peu d'humour qu'il fait Luca qui pourtant ne parvient pas à décrisper les traits de son visage. Elle respire, doucement, souffle longuement. Les plumes qu'il y a partout dans son appartement sont trop grandes pour certaines pour tenir dans un oreiller. Mais elle comprend la blague, se mord les lèvres, coupable. Elle aurait dû les appeler à l'aide plus tôt, elle n'aurait pas eu à vivre cela seule.  Sybille hésite un moment, la douleur est encore là, elle lui déchire le dos parce que ce qu'elle a sur le dos est lourd à porter. Cela demande sans doute un temps d'adaptation. Elle les regarde, tous les deux, puis cligne des yeux, revient peu à peu à elle. «  J'ai passé une nuit épouvantable.  » Elle parle, enfin, la voix lointaine et annonce, tout simplement, ayant encore du mal à réaliser ce qu'il s'est passé. Sybille inspire doucement, garde le plaid sur elle le temps de se mettre sur pieds si ses jambes veulent bien la tenir. Elle chancelle soudainement, glisse par sa maladresse mais se retient au bureau et la couverture s'extirpe de ses épaules. Dévoile alors ces ailes blanches qui ont encore du mal à tenir repliées. Sybille se redresse, essuie ses mains tâchées de sang sur sa nuisette et n'ose les observer tous les deux enfin face à la découverte. Ses longues mèches noires devant son visage légèrement baisse, il doivent maintenant comprendre d'où vient le problème.  Il y en a de partout, elle est recouverte de tâches rouges, jusque sur le visage, le long de ces plumes. Elle se tient debout, appuyée sur le bureau, face à eux, enfin. Un mouvement d'aile quand l'une d'entre elles trop ankylosée la fait souffrir, mouvement trop brusque qui envoie chier une de ses lampes et se brise au sol. Sybille sursaute, tombe lamentablement en perdant l'équilibre et emporte avec elle quand elle a voulu s'accrocher le dossier de ses factures. Un oisillon. «  J'ai besoin de vous...C'est trop pour moi ! » La jeune femme soupire, exténuée, en détresse.

 


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behold my transformation - Jeu 8 Nov - 11:16




behold my transformation
sybille & luca & augustin



Luca entre, fidèle à lui même, plaisante sur la paire de ciseaux. D'ordinaire cela ferait sourire l'italien mais la tension présente ne permet même pas de lui soulever un coin des lèvres. Il ne réagit pas et le regarde simplement prendre connaissance de la scène devant eux, l'écoute continuer à essayer de détendre l'atmosphère. Augustin baisse les ciseaux suite au geste de Luca, se rend compte qu'il n'en a plus besoin et les pose sur la table basse avant de venir faire le tour du bureau lui aussi. Il imite Luca et s'accroupit, observe Sybille avec inquiétude. Les blagues sur Thanksgiving et la soirée SM ne parvient pas à faire rire la jeune femme mais elles ont le mérite de dédramatiser un peu la situation, ce qui incite peut-être Sybille à enfin leur parler. Une nuit épouvantable. Augustin déglutit. Il n'aime pas quand elle souffre, et encore moins maintenant qu'elle n'est plus toute seule à vivre des moments compliqués. Il serre les dents, anxieux de savoir la raison de tout ce bordel, la raison de ces traces de sang partout... Femme enceinte et sang... voilà deux termes qu'il a très peur d'associer dans son esprit.

Sybille bouge, s'extirpe de sa cachette, toujours emmitouflée dans sa couverture. Augustin tend les mains pour essayer de l'aider à se stabiliser, observe avec des yeux ronds sa silhouette qui paraît bien plus volumineuse qu'à l'accoutumée... qu'est-ce que... Elle perd pied, le plaid glisse et dévoile une paire d'ailes impressionnantes qu'il n'a pourtant pas le temps de détailler car l'une d'elle bouge, fait tomber la lampe et Sybille sursaute, se casse la figure et tombe lourdement. Gus lui attrape le bras mais ne peut pas empêcher sa chute. Il s'accroupit à côté d'elle et son cœur se serre en la voyant aussi désemparée.  « Oh Syb... » qu'il soupire, puis lui caresse doucement la joue. Il essaye de passer les bras sous elle pour la relever, mouvements rendus hésitants et gênés par ces grandes ailes autour desquelles il ne sait pas vraiment comment manoeuvrer. Augustin lève les yeux vers Luca et l'interroge du regard. Que sont-ils sensés faire ?

« On va t'aider, t'en fais pas. » Les mots se veulent rassurants bien qu'il n'aie aucune idée de la suite. Des ailes. Il a du mal à réaliser, cette notion est encore trop irréelle pour faire sens dans sa tête. Il se concentre sur Syb et son air exténué, finit par passer un bras sous ses épaules et l'autre sous ses genoux pour la porter. « Tu as mal ? » demande-t-il, contourne maladroitement le bureau et cherche le regard de Luca, soutien primordial dans ce moment de panique partagé. « Luca ? » il l'appelle, sans même savoir quoi lui demander. Instant de paralysie cérébrale, il cligne des yeux. « Des calmants ? Divins ? L'armoire au-dessus du lavabo, dans la salle de bains. » Il n'arrive même pas à faire une phrase cohérente mais il ne doute pas que le message est sans doute passé. Le sous-boss navigue entre les débris sur le sol et vient déposer Sybille sur le canapé avec précaution. Il s'assoit en face d'elle sur la table basse et prend enfin conscience de ce qui se joue devant lui. Sybille. Avec des ailes. Il suppose que c'était la suite logique, en fait, quand on connaît Némésis et son hybris, mais... tout de même... il était loin de s'attendre à ça.




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behold my transformation - Sam 10 Nov - 22:03


SYBILLE & AUGUSTIN & LUCA


Sybille n’est pas bien. Ça s’entend à sa voix, ça se voit à sa mine. La Dousmanis est une guerrière, une battante, elle ne se cache pas sous des bureaux en cas d’attaque. Ce n’est pas une agression qui s’est jouée ici, Luca en est persuadé, connaissant assez bien la déesse pour la savoir capable de répliquer. Et quand la silhouette se détache du fond, que les jambes se déplient, un léger sourire apparait sur le visage de l’Amour. Elle sort, elle a confiance en eux, elle…. Oh mon dieu. Le plaid au sol, abandonnant les épaules de la jeune femme. La paire d’ailes qui se détachent de ses omoplates, bien plus grandes que ce que l’appartement peut supporter. Et un dos humain. Dieu de l’Amour qui reste muet, les yeux omnibulés par les plumes blanches qui vivent comme bon leur semble, faisant fi du décor. Un coup sur la droite et c’est la lampe qui s’écrase, un autre et le centre de gravité de la jeune femme est sans dessus-dessous. Sybille s’écrase, Augustin panique et Luca… Luca reste immobile. Elle est là, sa déesse. Son miroir, sa jumelle. Là, devant lui, en souffrance et… Il ne sait pas quoi faire. Alors que les mains commencent à trembler et que la pomme d’avant se soulève douloureusement sous la déglutition, Augustin n’a pas leur en meilleur état et c’est difficilement qu’il bafouille deux ou trois mots. De la drogue divine, oui bien sur. Il s’enfuit de la scène Luca, le cortex en panique, le coeur qui bat la chamade. Elle est a des ailes. Des putains d’ailes. Nemesis est bel et bien réveillée aujourd’hui, elle s’empare du corps de Sybille avant son esprit.  Et Luca n’arrive pas à savoir s’il est heureux ou paniqué.

Les doigts qui papillonnent dans la pharmacie, les calmants sont rapidement trouvés mais… Il ne sait pas. Endormir directement la déesse et l’humaine, il n’est pas convaincu que ce soit la meilleure des idées. Malgré la douleur, Sybille doit accepter ce qui se passe le plus rapidement possible pour éviter  que Nemesis se sente rejetée, ou pire, noyée sous la drogue divine. Tous savent ce qu’un dieu en colère dans la carcasse de son vassal peut faire.
Revenant dans le salon, Sybille est couchée dans le canapé, Augustin la regardant avec cet air qui pourrait vous briser un coeur tant il a air apeuré.   « Il faut… La coucher sur le ventre Augustin. Pour libérer les ailes, il faut…Sur le ventre. » Les mots sont balancés comme s’il connaissait la chanson par coeur, les paumes qui lentement se resserrent sur le corps de Sybille pour l’aider à se tourner. Lui qui est le dieu de l’Amour, sa famille lui a expliqué qu’il était fort possible, qu’un jour, des ailes lui poussent dans le dos. Ce n’était pas certain, chaque récurrence n’ayant pas les mêmes dons mais certains reviennent comme des symboles. Les ailes d’Eros en est un.  « Je suis désolé ma Sybille, ce n’est pas la position la plus confortable mais plus… tu les comprimeras plus tu auras mal. » Un sourire, léger, alors que la jeune femme retrouve la position la plus compatible avec ce qui lui arrive. S’asseyant ur la table, faisant attention à ne pas effleurer Augustin de peur de ressentir la panique qui ébranle le coeur du sous boss, le Dieu de l’Amour reprend la parole.  « Je ne pense pas que les drogues lui feront du bien, je… je vais essayer quelque chose…» Qui d’autre que l’Amour peut équilibrer le coeur de Nemesis ? Alors les doigts se posent délicatement sur les omoplates, mains magiques qui commencent à tisser les fils délicats au sein de la carcasse de Sybille. Il y a de la peur, de la douleur. Beaucoup de peur.  La chasser est ardue tant elle prend de place. Et comme un enfant cherchant un trésor dans un bac à sable, l’Amour met de côté au fur et a mesure, les émotions qui lui semblent négatives pour son amie. Le don a bien évolué depuis ses 16ans, maitrise quasi parfaite qui lui permet de picorer l’émotion désirée et pas uniquement de faire exposler le vassal sous n’importe laquelle. Mais pas d’espoir dans dans le coeur de Sybille, rien que de la panique, uniquement de la noirceur, de la douleur, de la fatigue, de la… Oh. Et un sourire qui s’élargit sur le visage de Luca. L’émotion est minuscule, pure et délicate, elle ne provient pas du coeur de Sybille mais… De celui de son enfant. Ça lui demande plus de concentration, plus de force mais pour son âme soeur, Luca met tout en oeuvre pour faire de cette pépite, une vraie mine d’or. Alors les doigts tirent les fils, tissage méticuleux qui lui prend plus de temps qu’en habitude. Et lentement, les émotions du bébé s’imprègnent du corps de la mère, l’enveloppant dans une bulle d’amour, de calme et de sérénité qui apaiserait n’importe quelle douleur.  « Pour information…» Le sourire est immense sur le visage de Luca, naturel, incapable à contrôler malgré la scène autour d’eux.  « Votre enfant va parfaitement bien.. » Et les mains se reculent, abandonnant la carcasse de Sybille, douleur dévorée par l’amour d’un enfant plongeant la jeune femme dans une léthargie délicieuse et bienveillante.
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behold my transformation - Dim 11 Nov - 16:10



Behold my transformation
two thousand years of being awake, waiting for the day to shake.

 
Eros ϟ  Hermès ϟ Némésis .


La découverte les laisse glisser dans le silence, Augustin réagit le premier pour la relever, elle essaye de retrouver l'appui et de se stabiliser. Quand ses pieds ne touchent plus le sol, la jeune femme s'agrippe à la nuque d'Augustin qui la porte et l'emmène jusque dans le salon où il l'allonge. A la moindre décharge de douleur dans le dos, ses ailes prise de spasmes s'agitent. Il va falloir qu'elle apprivoise cette nouvelle facette d'elle-même. Contente de voir qu'elle peut compter sur l'aide de ses deux meilleurs alliés au monde. L'idée de l'ambroisie, pas si mal, Luca s'exécute pour aller en chercher et Sybille essaye de trouver une position plus confortable. Plaintes étouffées, crampes dans la nuque, Luca propose de la retourner sur le ventre pour ne pas mettre de pression sur ses ailes. Elle s'exécute à son tour, avec son aide, se tourne pour s'allonger sur le divan. Les ailes à demi repliées, les plumes à sa droite qui touchent le sol, les ailes tirent sur les omoplates mais c'est un peu plus confortable. Sybille grimace et referme ses doigts sur la couverture qui traîne sur le canapé - c'est comme après une lourde séance de sport après trop de temps resté immobiles, ce sont de monstrueuses courbatures. Et les mains salvatrice d'Eros rencontrent sa peau, elle sait ce qu'il va faire, elle ne veut pas qu'il emmagasine le stress qu'elle ressent à ce moment là, ne désire pas le troubler, le faire plonger dans ce même état d'esprit par sa faute. L'épiderme tremble à l'idée de lui faire du mal, elle se concentre et puise le meilleur d'elle-même, guidée par Luca, jusqu'à les trouves dans le plus profond de son être.

Elle ferme les yeux, inspire longuement et essaye de percevoir le don de Luca lui traverser l'épiderme. La jeune femme se concentre pour essayer de sortir le positif d'elle-même, ne pas le faire souffrir de la douleurs physique et l'angoisse moral. Quelques secondes passent et elle la ressent cette chaleur, la prendre au ventre, maternelle, comme si elle pouvait très bien ressentir les mouvements de son enfant ; Rassurant, elle se concentre sur ces effets qu'ils lui prodigue, bienveillant. Sybille se calme et la douleur laisse place à un confort indescriptible – effacée la douleur, envolée la peur. La jeune femme rouvre les yeux quand Luca retire ses mains, il annonce que l'enfant va bien et cela soulage les parents. Avec tout ce qu'il lui est arrivé ces derniers temps, ce sera sans doute un guerrier ou une guerrière, solide comme les deux. Son regard clair croise celui de Luca puis d'Augustin, tous les deux qui n'ont pas hésité un seul instant à venir la voir pour l'aider. Dans la panique elle n'a pas su expliquer ce qu'il se passait et pourtant ils sont là, elle sait qu'elle peut compter sur eux, elle sait que jamais ils ne la trahiront et la déesse de la vengeance se retrouve en paix. « Merci d'être venus, vous êtes les meilleurs. » Ses iris brillent d'une nouvelle lueur, c'est l'effet d'un réveil après un bon sommeil, le corps endormi, un bien être chaud. Elle s'étire, doucement, fait circuler cette énergie dans ses veines et soupire d'aise. Dans le calme elle réalise, bien moins sur le déni puisqu'elle va devoir se faire à cette transformation. C'est impressionnant, effrayant et en même temps tellement satisfaisant de se sentir évoluer de cette manière. Némésis et elle deviennent alliées, fusionnelles, Sybille le perçoit et cela la rassure de voir que malgré la douleur cela lui permettra d'être bien plus forte à l'avenir. Shadow dort toujours perché en haut de son arbre, semble ne pas avoir été dérangé par le boucan de sa maîtresse. « Vous allez devoir m'assister pour apprendre à voler.. » L'idée de pouvoir voler la rend heureuse, rien que de la soulever après le mal ressenti, mais elle appréhende, peut être que ce sera instinctif ? En tout cas ça ne sera pas entre les murs de sa maison ni dans les rues d'Arcadia qu'elle pourra apprendre. Elle sollicitera sans doute Augustin pour l'emmener dans un endroit désert avec de bons courants de vents




 


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behold my transformation - Dim 25 Nov - 0:04




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sybille & luca & augustin



Luca revient avec les médicaments et Augustin le regarde d’un air anxieux. Il n’a qu’une envie, chasser la souffrance du corps de Sybille, la libérer de sa peine, apaiser ce visage aux traits tourmentés. Il voudrait qu’elle soit en paix, elle et le bébé. Mais Luca en décide autrement et l’anxiété est remplacée par une certaine panique dans le regard du banquier, mais il ne dit rien, fait confiance à Luca et se contente de serrer doucement les doigts de Sybille dans les siens. Le dieu de l’amour pose des mains sur elle et fait agir sa magie, celle que Augustin a du mal à comprendre encore après toutes ces années. Mais son efficacité n’est plus à prouver… il observe le visage du sous-boss, celui de Sybille, assiste impuissant à ce qui se joue sous ses yeux sans pour autant qu’il puisse savoir exactement ce qui se passe. Les secondes sont longues. Très longues. Trop longues.

Mais enfin, il croit discerner l’apaisement. Les doigts entremêlés aux siens se détendent, et l’espoir se déverse en lui lorsqu’il voit Luca sourire, expression bientôt partagée par Sybille. Il cligne des yeux, se redresse un peu, regarde Luca avec nervosité. Ses mots le soulagent, mais d’une façon… enfin, il n’a même pas idée… Augustin relâche un long soupir et pose une main reconnaissante sur l’épaule de son ami. Un sourire étire ses traits, enfin, et il échange avec Sybille un regard heureux, dépose un baiser sur ses phalanges. Elle se relève, s’étire, semble aller beaucoup mieux. Luca fait des miracles, comme toujours. Augustin lui sourit à lui aussi, le secoue un peu – doucement l’équivalent masculin d’un câlin entre amis – et relâche son épaule. Il n’arrive pas à parler là, ne sait pas quoi dire de toutes façons. La pression retombe et la chute d’adrénaline est assez importante. Sybille prend quelques secondes pour appréhender la nouveauté, ils soufflent tous et ont bien besoin d’un moment pour réaliser ce que va impliquer ce dernier développement divin, et pas des moindres. Des ailes, c’est surréaliste. C’est génial. Mais c’est aussi… voyant. Et tout à coup, Augustin recommence à s’inquiéter. Comment Sybille va-t-elle pouvoir vivre à Arcadia ainsi ? Sans que les mortels ne s’en prennent à elle ?

Il déglutit, les yeux rivés sur son visage alors qu’elle parle. Il met quelques secondes à comprendre ce qu’elle dit, et quand il le fait, il en prend encore une pour réfléchir. Voler. Voler.
Oui, c’est à ça que servent les ailes… et Némésis a sûrement très envie de s’en servir – il ne faudrait pas la contrarier. « Bien sûr, » s’empresse-t-il de répondre, même si une voix en lui s’époumone voler ? avec un bébé dans le ventre ? mais ça va pas ? « Il faut qu’on aille dans un endroit plus, enfin, moins... » Il se lève, fait quelques pas pour contourner la table, parle avec les mains en bon italien, les mots hésitants précèdent le cours de sa réflexion. « De la place, et… quelque part où on ne puisse pas te voir et... » Il sort son smartphone, pianote déjà sur Google les mots Acadia Natural Park. Les photos s’affichent, il fait défiler les clichés sous ses doigts et passe rapidement à la localisation sur la carte. C’est un saut qu’il peut faire. « Un parc naturel… on peut y aller maintenant, si tu veux. » Il relève la tête, interroge Sybille du regard, puis Luca. « On reviendra t’aider à ranger après. »




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behold my transformation - Dim 25 Nov - 12:01


SYBILLE & AUGUSTIN & LUCA


Sybille va mieux. Ça se sent à son aura, ça se voit dans ses prunelles et ça transparaît sous son derme. La douleur est calmée, tout comme le stress de ne pas savoir ce qui s’est passé durant cette nuit cauchemardesque. Il ne peut même pas imaginer ce que c’est, le sous-boss, que de sentir des ailes lui pousser dans le dos. L’affliction de sentir sa peau se faire transpercer, de sentir des plumes duveteuses prendre place contre ses os, de perdre son équilibre, d’avoir un champ de gravité totalement sans dessus-dessous. Il se souvient des plaies dans le dos de la déesse, de ses mains qui grattaient à en déchirer le derme. C’était donc ça que Némésis cherchait, elle voulait faire sortir ses ailes en usant des ongles de l’humaine.

Assis sur la table, il la voit se détendre et étirer ses muscles. Les ailes prennent beaucoup de place, elles sont imposantes et à cet instant, il se rend compte qu’il ne s’est pas encore demandé comment son amie les cachera au reste de l’humanité. Une veste ne servirait à rien, encore moins un coupe vent.  La fatigue qui l’ébranle petit à petit, les émotions éteintes et endormies, il ne réagit pas de suite à la demande de Sybille. Voler, bien sûr, c’est normal avec des ailes. Ils verront ça dans quelques jours, quand elle se sera reposée et aura réussi à gérer avec ces deux nouvelles amies. Il ne réagit toujours pas même quand Augustin valide son envie, sort son téléphone et pianote rapidement sur le clavier (il a gagné en dextérité depuis le dernier sms qu’il l’a vu écrire Luca). Et il ne réagit pas encore quand le sous boss propose de se rendre immédiatement dans un parc naturel pour s’entrainer. Les yeux qui vagabondent entre Augustin et Sybille, la mine ailleurs et le coeur assoupi, il a l’air d’un enfant qui ne sait plus trop où donner de la tête. Et puis l’humain pique Eros et c’est le corps qui se relève en même temps que la lucidité s’éveille.  « Euh.. Deux minutes… Vous voulez vraiment aller voler maintenant ? » Les yeux ouverts comme deux billes, les prunelles qui passent de ses amis à la pièce en chantier, des plumes aux gouttes de sang, à la mine fatiguée de Sybille pour ensuite revenir sur l’air inquiet d’Augustin.  « Une paire d’ailes vient de te pousser dans le dos Sybille, j’ai éteint la douleur temporairement, peut-être que… Je ne sais pas, peut-être essayer de te reposer réellement ? Avant d’aller se la jouer saut de l’ange ?  Peut-être réfléchir aussi à la pression atmosphérique sur un nourrisson ? Pas sûr que votre gamin ait une combinaison d’astronaute. » Il sait qu’il va dans les extrêmes, que Sybille ne va aller conquérir une autre planète, mais il y a des éléments à ne pas mettre de côté. Et à nouveau, le coeur est anesthésié, l’esprit vogue ailleurs et la colère, l’agacement, la peur et le bonheur s’éteignent aussi rapidement.  « Comme tu veux Sybille, si ça peut te faire du bien, allons y. » Luca qui, lentement disparait sous l’hybris, abandonnant une partie de lui pour aider son amie.
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behold my transformation - Dim 25 Nov - 12:58



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Eros ϟ  Hermès ϟ Némésis .


C'est une bien étrange sensation que celle d'avoir une lourdeur dans le dos, devoir se tenir moins droite pour contrebalancer le poids. Elles sont lourdes, elles lui paraissent vraiment trop lourdes, à se demander si elle arrivera vraiment à les maitriser un jour. La déesse en elle est loin d'être inquiète au contraire et le don de Luca dans ses synapses amplifient cette adrénaline, cette joie de se sentir à nouveau libre. Pas tout à fait, ces murs lui donnent l'impression d'être en cage, elle a besoin de vent, d'air, d'espace. L'envie traduite, Augustin se met en quête d'un endroit où elle pourra s'exercer librement. Luca les freine, et sa méfiance est tout à fait compréhensible, à propos de cet enfant qui pourrait éventuellement ne pas supporter le vol. Mais cet enfant sera un dieu, il sera fort et il aura sa première sensation de liberté à peine né, la joie de sa mère transfusée dans le sang.

Sybille apprécie l'entrain d'Augustin et aussi le pragmatisme de Luca, qui essaye de la mettre en garde contre ce qu'elle compte faire alors qu'elle vient tout juste de récupérer les ailes de la déesse. La jeune femme reste silencieuse un moment, Némésis encore une fois la pousse, son assurance est contagieuse et la guérison de Luca lui permet de retrouver ses capacités physiques. Elle ignore de manière technique si elle est capable de voler maintenant mais elle ressent l'envie de se dégourdir les ailes et se débloquer le dos, elle a besoin d'espace pour cela. Elle se lève, tient sur ses jambes après avoir légèrement titubé et étire ses bras, essaye de dénouer les tensions dans ses cervicales. Elle tente de déployer ses ailes, en essayant de ne rien casser cette fois. Le sang tâche ses plumes. Ses yeux croisent le miroir en face, trop petit pour qu'elle puisse découvrir l'envergure de ses plumes mais étrangement cela lui semble tout à fait naturel  « Je crois que j'ai toujours su qu'elles finiraient par apparaître. J'ai encore passé un stade où je m'éloigne de l'humaine et me rapproche de la divinité.» Némésis et Sybille commencent à se confondre, les désirs de la déesse deviennent ceux de l'humaine et pourtant il n'y a pas encore le moindre souvenir en tête. C'est ce qu'il manque pour terminer la transformation: un passé, un vécu.

Ailes déployées, l'inconfort encore dans les muscles, elle soupire et les laisse de nouveau retomber dans son dos, sans la moindre force. « Emmène nous Augustin, je ne sais pas encore si je vais pouvoir voler mais là j'ai besoin de plus d'espace, je me sens à l'étroit.» Sybille se penche vers Luca, dépose un baiser sur son front, supprime l'hybris qu'elle ressent se manifester derrière ces traits inquiets. Il sait qu'elle ne fera rien pour mettre en danger son enfant si elle pressent qu'il y a un risque, elle ne veut pas qu'il s'inquiète, elle change. « Fais moi confiance, j'ai besoin de toi, j'ai besoin d'espace, je suis trop à l'étroit ici. » Némésis qui parle à Eros, mais aussi Sybille qui sollicite le soutient de son ami et non plus de mises en gardes qui pourraient lui donner plus d'angoisses qu'elle en a déjà.




 


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behold my transformation - Mer 5 Déc - 23:10




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Lancé dans son idée, les doutes restent à la porte quand Augustin propose d’emmener Sybille faire un tour. L’humain n’est pas serein à l’idée de voir la jeune femme faire quoi que ce soit de dangereux – rien que le fait de monter sur un tabouret, ça l’inquiète – mais il n’a jamais traité Sybille comme si elle était en sucre et il n’est pas prêt à commencer ça maintenant. La seule différence, c’est le petit qui grandit dans son ventre, mais là encore, il ne faut pas oublier qu’il n’est que l’invité surprise d’une personne qui a l’habitude de foncer. Comme lui, un peu. Ils se sont toujours bien entendu, se complètent, se ressemblent. Mais Luca est là, et Eros est certainement le moins tête brûlé du trio ailé qu’ils forment. Ou bien c’est juste Luca, difficile à dire. C’est sûrement Luca. Et quand il exprime ses objections, Augustin s’arrête dans sa lancée, lève les yeux de son écran et l’observe d’un air dubitatif, les inquiétudes qu’il avait ignorées revenant sur la pointe des pieds. Il a raison, c’est complètement irresponsable. Irréfléchi. Dangereux. Stupide.

Et puis il croise le regard de Sybille, cligne des yeux en trouvant en face de lui un miroir. Réaction quelque peu surprise, et puis… déterminée. C’est complètement stupide, oui, mais ça paraît logique, en fait. Serait-ce une bonne idée de laisser un aigle enfermé dans une boîte ?

Sybille se lève, tend ses ailes autant qu’elle le peut, et Augustin ne peut s’empêcher de l’admirer. Les plumes blanches sont tâchées de sang, certes, mais elles n’en sont pas moins majestueuses. Impressionnantes. Il apprécie d’ailleurs ce petit côté sanglant, il ne va pas mentir. Ça la rend encore plus… attrayante. Des ailes. De magnifiques ailes. Il n’en revient toujours pas, alors que Sybille semble s’y faire si l’on en croit son discours qui la rapproche un peu plus de Némésis. Augustin l’observe, le regard vitreux, Hermès reste admiratif devant l’apparition de sa comparse divine dans cette forme qui lui ressemble de plus en plus. Les yeux détaillent les plumes, les os puissant qui les soutiennent, cette envergure qui promet d’être fantastique une fois totalement déployée. Némésis va voler. Peut-être pas tout de suite, mais bientôt. Le regard d’Augustin passe des plumes au visage laiteux de la jeune femme, ses iris brillants et déterminés, ses lèvres invitantes et cette aura qui brille de mille feux.

Quand il entend son nom être prononcé, il cligne deux fois des yeux avant de comprendre. Heureusement, Sybille se tourne vers Luca pour le rassurer, et il a le temps de se concentrer sur la carte gps qu’il a affichée sur l’écran de son portable. Ce n’est pas trop loin. Il a fait pire, même avec deux voyageurs. Il observe la vision satellite, cherche un endroit assez dégagé pour apparaître sans mauvaises surprises, puis s’avance vers ses deux amis. Il lance un regard interrogateur à Luca. « T’en es ? » Après la confirmation du sous-boss, Augustin enserre leurs poignets de ses doigts avant de fermer les yeux. Il visualise l’endroit sur la photo, laisse Hermès les emporter dans sa fougue divine.

Ils se matérialisent au beau milieu du parc naturel Acadia, dans une grande clairière assez dégagée, au terrain vallonné. Les herbes sont hautes, le couvert des arbres n’est pas très loin. Ça va qu’ils ne sont pas en hiver, ils avaient moins de chance d’atterrir dans une flaque de boue. Augustin laisse ses amis reprendre leur équilibre puis détaille les environs. C’est joli. Calme. Désert, à part un couple d’élan de l’autre côté de l’étendue non boisée. « Bon, espérons juste qu’on ne croisera pas d’ours, » plaisante-t-il tranquillement avant de reporter son attention sur Sybille. « Ca va Syb ? »




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behold my transformation - Dim 9 Déc - 12:29


SYBILLE & AUGUSTIN & LUCA


Il connait Sybille Luca et il connait aussi de plus en plus Némésis. Il sait parfaitement que contrer les deux est délicat, il l’a déjà fait, quand il lui a refusé le rang de capo la dernière fois. Et parfois, il se demande si son amie ne l’abandonnera pas à force de le voir autant sur la défensive et aussi pragmatique. Il a beau vouloir éteindre l’inquiétude, Luca Salducci est peut-être connu pour ses folles soirées mais il est aussi réputé pour son implacable logique. Alors, quand les mots de la divine s’entendent, qu’il comprend qu’elle a surtout besoin de déployer ses nouvelles amies plus que de les utiliser, il comprend qu’il doit changer d’avis. Et puis surtout, l’idée de laisser ces deux là, seuls, en pleine forêt, avec un nouveau joujou à porté de mains, clairement, Luca sent le bordel comme s’il était à ses pieds.
Les lèvres de l’une sur son front, hybris de calmer pour quelques temps, la proposition de l’autre acceptée d’un hochement de tête un peu grognon, il ne peut s’empêcher de lorgner une nouvelle fois sur les ailes de son amie. C’est magnifique. Avec ça devant lui, il aurait presque envie que celles d’éros débarque aussi dans son dos un jour. Mais pas pour le moment, un pigeon dans le trio, c’est suffisant. Les mains agrippées, les yeux voguant d’Augustin à Sybille, il pense à l’enfant et déverse un peu de sa magie dans la poigne de la divine au moment où celui d’Hermes s’active. Calmer le bébé, le mettre dans une bulle de douceur, détendre ses…  « J’avais oublié à quel point c’est… » Déstabilisant ? Gênant ? Les deux surement, car à l’instant où ils apparaissent, le corps se plie un peu, la main sur le ventre, les yeux rivés sur le sol caillouteux. Luca n’est pas habitué à la téléportation, rarement il l’a utilisé avec Augustin. Il préfère s’envoyer en l’air de manière métaphorique.

La nausée l’ébranle un peu, les boucles tombant sur son front alors que l’estomac se soulève une dernière fois. aucune régurgitation, à part un vilain hoquet, c’est déjà ça.  « Rappelle moi de nous payer un hélico personnel la prochaine fois. » qu’il balance à Augustin, le corps relevé et la main tapant amicalement l’épaule du dieu des airs. Nouveau hoquet, il étouffe un rire, comme un enfant pris sur le fait. Le ventre qui se calme, la nausée qui disparait, il lance un regard vers Sybille. Pas besoin de répéter ce qu’Augustin demande, ça se lit dans ses yeux, que Luca s’inquiète lui aussi. Les deux sont pendus aux lèvres de la belle, les deux ont le coeur touché par l’âme de la Dousmanis. Et à cet instant précis, Luca se dit qu’une union à trois serait amusante. Jamais il n’y avait pensé et si elle s’éveille à ce moment, c’est que l’hybris est encore éteint et que le coeur explose d’amour sous la vision angélique offerte à ses prunelles. Elle est belle Sybille. Ils lui appartiennent et elle ne s’en doute même pas.
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behold my transformation - Dim 9 Déc - 23:48



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Eros ϟ  Hermès ϟ Némésis .


Les besoins évoqués, d'espace, d'air sont entendus et la seconde d'après, Augustin propose de les emmener sur le champ. Petite appréhension pique le cœur de Némésis, qui laissé évaporer ces pensées quand elle est aspirée par la téléportation d'Augustin. Elle reprend son souffle main sur le ventre, les nausées elle connaît. La jeune femme fait un signe de main à Augustin pour lui assurer qu'elle va bien, juste le temps de comprendre. Le pouvoir d'Augustin est toujours aussi déroutant, fascinant, surprenant, elle est heureuse de constater que lui aussi évolue et peut se déplacer sans souffrir de son hybris. Un frisson la traverse, usant de ses mains pour réchauffer ses bras, elle réalise qu'elle est toujours vêtue d'un débardeur et d'un shorty quand elle retire le plaid qui la réchauffait  jusqu'alors. Sybille essaye de ne pas y penser, d'abord il y a le vent qu'elle sent, s'engouffrer dans ses plumes, son appel grand comme une irrésistible envie de s'y laisser porter. C'est les instincts naturels qui semblent revenir. Mémoire d'antan aux contours indéfinissables et joie sous-jacente fait battre le cœur dans  une course effrénée de joie. Elle la ressent au plus profond d'elle-même, cette satisfaction soudain retire la moindre douleur dans le corps, elle se tourne, face au vent, s'étire doucement et déploie ses ailes, longues et fières même rougies de sang, Sybille inspire, emplit ses poumons d'air. Un battement d'ailes, un réflexe, la rend légère une fraction de seconde, ne décolle pas du sol, juste poussée sur le bout des pieds. Surprise par le mécanisme, alors peut être que voler sera plus facile que ce qu'elle croit. Ça a l'air d'être dans son patrimoine divin, son code génétique, fait pour voler de ses propres ailes.

Elle n'essayera pas de décoller, tant qu'elle sentira encore cette gêne dans le dos, le temps que ce dernier se fasse à ce poids supplémentaire, car elles pèsent quand même leur poids. C'est comme porter un sac à dos, cette sensation d'être restreint de ses mouvements tout en ayant les bras libres. Il n'y a bien qu'avec le vent qu'elle perçoit la légèreté. Repliées, dans le dos, Sybille revient de nouveau faire face à eux, une enjambée, deux, les ailes la portent dans le courant aussi légère qu'un ange, jusqu'à ce qu'elle ouvre grand les bras, décolle de quelques centimètres et les attrape tous les deux, ses bras à leurs nuques pour les serrer. « Je vous aime, tous les deux. Vous êtes les meilleurs. » de l'amour véritable, de la joie, du bonheur, Némésis parle, libérée. L'enveloppe charnelle n'est plus une cage, elle peut désormais étendre son aura.  Sybille colle un baiser sur la joue de chacun d'entre eux et les laisse ensuite. L'endroit est plat, il n'y a pas de perchoir par lequel elle peut décoller, ce qui est une assurance pour eux qu'elle ne tentera pas de saut de l'ange. Elle a juste envie de courir, sentir les courants d'air passer entre ses plumes, menacer de l'arracher de la terre. Pieds nus dans l'herbe humide, courir, encore, sauter et voir chacune de ses enjambées devenir plus longues à mesure qu'elle est portée par ses ailes qui battent l'air frénétiquement. Plus fort à chaque fois, les fourrées se plient sous la force exercée. Le sourire collé sur le visage épanoui de la déesse, le regard étoilé d'une enfant qui profite simplement de ce bonheur pur qu'est celui de n'avoir aucune entrave. La personnalité de Némésis jusque là avait été difficile à assumer, son esprit vengeur plus que tout la tourmentait. Désormais Sybille sait et comprend qu'elle est aussi la justice divine, elle va où elle veut grâce à ces longues plumes qui lui donnent cette indépendance. Et puis elle s'arrête , un regard en arrière pour s’apercevoir qu'elle est allée loin de ses deux protecteurs.

Sybille se retourne, étend ses ailes et cours  de nouveau, dans leur direction, déploie les ailes, décolle de quelques centimètres, repose les pieds au sol, de nouveau décolle, quelques mètres maladroit jusqu'à finalement se retrouver devant eux, essoufflée mais avec un large sourire heureux sur les lèvres. « Ça a l'air d'être assez naturel; Je me demade juste comment je vais faire pour les dissimuler dans la rue...Des idées ? »

Elle lève le nez sur l'arbre à leurs côtés, remarque une pomme de pain en hauteur et se demande si elle arriverait à la décrocher. 3 mètres au dessus du sol, c'est comme monter sur une grande échelle. Sybille  repose son regard sur Luca, sa voix de la raison, pense t-il que ce soit raisonnable ? Augustin l'encouragerait, mais Augustin est fougueux, comme elle, il a trop confiance en elle.




 


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behold my transformation - Dim 13 Jan - 21:49




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La téléportation, c’est sûr que ce n’est jamais une partie de plaisir pour les personnes les moins habituées. Sybille connaît assez bien maintenant. Luca moins. Cela se remarque assez bien au vu des réactions, mais aucun des deux n’en est à son coup d’essai. Pas de vomi pour aujourd’hui. Il sourit à la remarque de Luca sur l’hélico et surveille surtout Sybille qui prend juste un instant pour se remettre de son déséquilibre.

Le temps que les sensations désagréables disparaissent – celles que Augustin ne ressent plus depuis bien longtemps, pour lui se téléporter est un plaisir – et déjà voilà la récurrence de Némésis qui s’éloigne pour sentir le vent s’engouffrer entre ses plumes. Augustin l’observe sans bouger d’un air toujours autant subjugué. Des ailes. Il n’en revient tout simplement pas. Hermès aussi avait des ailes sur les chevilles. Devrait-il s’attendre à ce qu’elles poussent d’un seul coup ? Non, il imagine qu’il aurait senti quelque chose… Sybille a souffert longtemps de ces ailes qui essayaient de sortir. Peut-être qu’enfin son hybris la laissera tranquille.

Elle revient vers eux, les enlace et son sourire et ses mots font du bien à l’inquiétude qui tenait les deux hommes depuis la réception de ces messages. Elle se retourne de nouveau, tout à la redécouverte de son corps. Augustin échange avec Luca un sourire sincère. C’est un moment important qu’ils sont en train de vivre, une renaissance à laquelle ils assistent tous les deux. Il a le sentiment qu’il se souviendra longtemps de cette journée.

La question de Sybille par contre le laisse un peu songeur. Et soucieux. Avec des ailes pareilles, il semble compliqué d’envisager une vie normale. Ca l’agace un peu, Augustin. En fait, ils devraient pouvoir vivre leur vie au grand jour. Comme avant, lui souffle Hermès – et quand il observe Sybille ça lui paraît évident. Ils sont des dieux. Ils ne sont pas faits pour être cachés au monde. Ils sont faits pour le sublimer et le diriger. Il n’avait jamais vraiment considéré la question avant cet instant. « Je ne sais pas trop, » répond-il tout en y réfléchissant. « Mais on va trouver une solution. » Ils ont tant de déités aux pouvoirs variés sous la main, ils trouveront bien un moyen de permettre à Syb de vivre sa vie, non ?

Elle lève le nez et Augustin suit son regard, se demande un instant ce qui l’interpelle. La pomme de pin ? Il fronce les sourcils, puis comprend ce à quoi elle pense. Elle n’est pas si haute. Il lui sourit, encourageant. « Si tu le sens, » dit-il tranquillement, se demande si battre des ailes lui est douloureux… c’est peut-être naturel, mais c’est encore tellement frais...




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behold my transformation - Ven 18 Jan - 22:54


SYBILLE & AUGUSTIN & LUCA


Sybille se laisse porter par le vent, Augustin se laisse porter par la fierté et Luca se laisse porter par le mal de ventre. Ah non, vraiment, la téléportation, ce n’était pas son truc au dieu de l’Amour. Mais s’il y a bien une chose qui peut le faire se relever, c’est de voir la lumière sur le visage de Sybille. Elle le subjugue, un rayon de soleil dans une journée qui avait si mal commencé, entre peur et peine, douleur et inquiétude. Elle revit, avec ses ailes, ça se voit à ses pas, ça se comprend à travers ses sourires et pour une fois, le dieu ailé ne dit rien, reste silencieux, accaparé par Sybille et Némésis qui ne font plus qu’une. Il y croyait, à cette union parfaite mais avait peur de perdre une part de son amie. Mais visiblement, les deux entités commencent à réellement s’accepter, la première devenant la seconde, la seconde laissant à la première les pieds sur terre malgré les ailes qui viennent de pousser.
L’étreinte rassure encore plus, fait battre la chamade au coeur de l’italien. Oui, elle va bien, il le sent et se recule rapidement pour éviter d’utiliser une seconde fois son pouvoir. La fatigue est difficile à gérer et plus que ça, les pensées négatives l’assaillent sans qu’il puisse s’en protéger. Bonheur de la voir être elle, bonheur d’être avec lui, panique de se sentir seul, abandonné, je sans elle, je, un jour, sans ils.

À la question de la grecque et à la réponse d’Augustin, le dieu de l’amour a une idée rapide qu'il évoque sans gêne. Il te faudrait une sorte de harnais, comme… Dans le bondage Luca ? ...pour un saut en parachute ! Bien sûr, le saut en parachute, tout le monde y croit, personne ne répliquera. Pour bloquer tes ailes en position de fermeture. Mime-t-il les ailes d’un avion qui se rétractent ? Tout à fait. Quant à la pomme de pin que Sybille lorgne comme un bloc de fêta, le dieu de l'amour ne répond rien, continuant son jeu de bras pour lui indiquer de décoller. De toute façon, qu’on dise non ou merde, tu le feras... Et c'’est pour ça qu’on t’aime. Un regard glissé vers Augustin, qui doit le comprendre et être d’accord avec lui. Sybille est leur centre, leur lien. Sans Sybille, il y aurait un vide et les fils entre Esposito et Salducci n’arriveraient surement plus à tenir.
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behold my transformation - Dim 3 Fév - 21:05



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Eros ϟ  Hermès ϟ Némésis .


Un système harnais est sans doute la meilleure solution, puisqu'elle sait coudre, elle veillera à y travailler, n'étant pas certaine que rester enfermée lui aille. Et son attention portée sur cette branche plus haut, pas besoin de demander la permission, ils la touchent en plein cœur quand ils l'encouragent de cette manière, quand Luca met autant de mots forts sur ce qu'il ressent. Un rire passe les lèvres, il n'a pas tort qu'elle n'en fait qu'à sa tête, et la déesse en elle désire plus que tout avoir confiance. Un battement d'ailes, la puissance nécessaire pour la faire décoller du sol, elles battent encore, et Sybille monte, doucement, sûrement, les yeux rivés sur cette pomme de pin qu'elle décroche avant de doucement se laisser planer jusqu'à reposer les pieds au sol avec la légèreté d'une plume. Elle sent en elle cette force nouvelle, cette impression d'évolution, la déesse prend possession de son corps, bientôt elle ne laissera qu'une infime partie à Sybille. C'est cet enfant qui lui fera garder les pieds sur terre, c'est ces deux hommes qui rendent sa vie fabuleuse qui l'empêcheront de chuter depuis les cieux. Le regard pétillant lorsqu'elle réalise qu'elle a réussi, même les ailes un peu tremblantes sur le décollage, elle voit les successions d'échecs au cours de sa vie, depuis son éveil et la découverte de ses pouvoirs. La déesse de la vengeance peut faire de belles choses, soigner les hybris intrusifs, voler tel un oiseau dans le ciel et voir rien qu'en fermant les yeux, ce que l'on cache. « C'est incroyable. » Elle n'en revient pas, toute cette souffrance accumulée à l'échine depuis des années pour voir finalement deux larges ailes au plumage immaculé. Belles, puissantes, et faire d'elle ce qu'elle a été par le passé. Est ce qu'elle a été jusque là dans ses autres vies ? Quelle sera la prochaine étape ? Parait il qu'il s'agit des souvenirs. Un flash, fait sursauter Sybille, qui repère au loin, caché dans les buissons deux silhouettes.

« Y'a des gens !! Il faut s'en aller ! »Panique dans le cœur, d'être ensuite exposée, de voir son secret dévoilé et d'être ensuite traitée comme un produit de laboratoire. Elle se cache le visage, les ailes repliées dans le dos. Le sang qui la recouvre donne des airs de film d'horreur. Elle passera pour un démon si on la reconnaît sur ces clichés pris à son insu, et Luca et Augustin en pâtiront à leur tour. « Ils ont pris une photo ! »



 


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behold my transformation - Mer 13 Fév - 12:20




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Sourire à Luca, il a raison, Syb est une vraie tête de mule quand elle le veut. Elle a l’air contente de les entendre la soutenir à leur façon, et Augustin assiste, émerveillé, aux premiers battements d’ailes de leur déesse. Le décollage paraît un peu complexe mais elle parvient à s’élever sur quelques mètres sans mal, et ses doigts se referment sur sa cible qu’elle décroche avant de reposer les pieds au sol. Incroyable, dit Sybille, et c’est peu dire. Surréel, prodigieux. Augustin l’observe avec un sourire subjugué. « Tu es magnifique. »

Le moment radieux prend fin brutalement, par un flash. Retournés, Augustin et Luca ne voient rien mais la réaction de Sybille est suffisante pour leur en dire long. Des photographes ? Elle se cache le visage, leur belle Némésis, et Augustin sent l’adrénaline remonter en flèche. Il suit son regard et les voit, au loin, un grognement de rage s’échappe de sa gorge alors qu’il combat l’envie pressante de se téléporter derrière eux pour leur tirer une balle dans la tête. Ce n’est pas la solution, et Sybille a besoin d’eux là, maintenant. Il retire sa veste, la jette sur les épaules et les ailes recroquevillées – c’est un cache-misère, ça ne sert pas à grand-chose mais autant ne pas leur donner plus de munitions qu’ils n’en ont déjà. Il attrape sa main et se met à courir vers le couvert des arbres, là où ils sont arrivés, entraîne Luca à les suivre derrière eux.

« On rentre, » décrète-t-il, le ton n’attendant pas de réponse alors qu’il attrape également la main de Luca. Il lui laisse quelques secondes pour se préparer, puis ils disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Si ces hommes les cherchent, ils ne trouveront rien. Pas de preuve de leur passage, peut-être une plume sur l’herbe. Et alors ? Ils n’ont rien. Juste un cliché. Il y a des photos du monstre du Loch Ness, des photos des aliens, mais rien de tout cela ne veut dire que c’est vrai. De retour dans l’appartement de Sybille, Augustin prend son visage entre ses mains pour la forcer à le regarder, à ne pas paniquer. « Ce n’est rien, Syb ils n’ont rien, d’accord ? » Il hausse les sourcils, capte son regard, imagine le stress qu’elle doit ressentir. « Ce n’est qu’une photo, ils ne savent pas qui tu es et ne peuvent rien prouver. On les prendra pour des illuminés, des gens qui ont monté un canular. Comme le monstre du Loch Ness, tu sais ? » Un sourire apaisant, puis il la serre contre lui, pose sa tête contre son torse, dans le creux de son cou. Les yeux trouvent ceux rassurants de Luca, et ils échangent un long regard. Ils savent tout deux que ce n’est pas tout à fait vrai. Mais que ce n’est pas totalement faux non plus. Peu importe, pour Sybille, ils seront toujours prêt à tout, Augustin a confiance en lui. « Luca et moi, on sera toujours là pour toi. Quoi qu’il arrive. »

Elle n’a pas à s’en faire. Pas tant qu’ils sont avec elle. Pas tant qu’ils sont à trois, les dieux ailés, magnificence de vies passées que Némésis vient de sublimer.


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