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The shadow of our burdens ⚔ Torben

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The shadow of our burdens ⚔ Torben - Jeu 27 Sep - 22:32


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Un contrat était un contrat. Et bien qu'elle n'était absolument pas dans une situation de difficultés financières, Sashkya ne manquait jamais d'accepter de nouveaux clients, pour peu qu'ils aient le courage et l'audace de se présenter à elle. C'était qu'elle avait sa réputation, et ses tarifs, aussi. Les mauvais payeurs savaient alors qu'il valait mieux pour eux passer leur chemin, car lorsqu'elle vous avait ferré et que vous lui deviez quelque chose, elle ne vous lâchait pas. Ses crocs autant que ses serres acérées se plantaient dans votre chair jusqu'à ce qu'elle obtienne son dû, plus les intérêts de retard, parce qu'il ne fallait tout de même pas qu'on puisse penser qu'il était possible de se foutre de sa gueule sans en payer le prix. Elle était réglo, Sashkya. Pas d'entourloupes avec elle, aussi crue puisse-t-elle alors devoir être quand elle vous présentait la vérité en face. Si vous n'aviez rien à vous reprocher, et que vous vous étiez acquitté de toutes vos dettes envers la Bratva sans avoir fomenté de coups fourrés, alors vous n'aviez rien à craindre. Inutile de vous exciter pour rien, Sashkya ne perdait pas son temps avec l'insignifiant et l'accessoire. En revanche, vous ne pouviez jamais que sentir son ombre, pesante et menaçante, derrière vous, dès que vous vous étiez pris les pieds dans le tapis, d'une quelconque façon que ce soit, que cela la concerne elle directement ou, pire encore, que cela touche au Clan. Quoi que ... Existait-il réellement une échelle du pire et du mieux ? Il y avait à en douter.

L'argent était l'argent. Il faisait tourner le monde en tant qu'une des passions vivaces ancrées depuis toujours au sein de l'Humanité. L'envie, l'avarice, le profit, l'ambition et tant d'autres choses encore étaient autant de motif d'insatisfaction financière. Mais, quoi que l'on puisse en dire, inutile de cracher de façon snob sur l'argent, juste pour se donner un genre et se présenter comme mieux que ça, au-dessus de ces viles et basses préoccupations financières. Car on ne vit jamais d'amour et d'eau fraîche. La vie n'est pas une succursale de Sesame Street ou des dessins animés enfantins. De ce point de vue là, alors, un dû était un dû. Et tout s'achète, tout se paie, d'une façon ou d'une autre. Mais, parfois ... Parfois, il est de bon ton de faire durer les choses. Et peut-être était-ce ce qu'elle faisait, en ne sautant pas de suite sur le râble de celui qu'on l'avait payée pour retrouver. Elle avait hésité, après les évènements de l'été, à débouler dans sa chambre d'hôpital, mais cela lui avait paru trop facile. Le pauvre ... N'était-il pas en état de faiblesse, diminué, et tout ce qui s'en suivait ? Il n'y aurait eu aucun gloire et aucune saveur, et pas même la moindre once de plaisir à en profiter. Il fallait faire les choses bien, ou ne pas les faire. La demi-mesure n'avait pas sa place, et ... Et Sashkya ne se traînait pas la réputation qu'elle avait pour rien, et ce en dépit du nombre incommensurable de rumeurs erronées que cela pouvait drainer. Mais à présent, l'armistice était achevée. La parenthèse enchantée touchait à sa fin, pour lui, et l'heure des comptes était venu. Alors, elle ne se cachait même pas de le suivre dans ces ruelles du centre-ville. Elle n'étouffait pas ses pas, ne déployait pas l'étendue de ses compétences pour demeurer furtive jusqu'à l'instant suprême. Devait-il donc s'étonner, alors, de l'entendre, derrière lui, prendre enfin la parole ?
    « Monsieur Rawne, un instant je vous prie. » Connaissez-vous notre bon prophète, Raptor Jesus ? ... Non, quand même pas tout de même. Quoi qu'il en était, le ton était donné : vif, clair, mais surtout direct. Ce n'était pas une question, mais bel et bien ce qui se rapprochait le plus d'une injonction.

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The shadow of our burdens ⚔ Torben - Ven 28 Sep - 21:32

Je chute contre la plaque qui sert de sol à ce petit ring. Je n’ai jamais été boxeur. Mais j’étais bon en close-combat, quand j’étais légionnaire. Parce que j’avais cet avantage de lire dans le cœur de ceux qui m’entouraient. De sentir la peur, la tension avant l’attaque, ou l’agressivité. Mais je devais tout réapprendre. Ca n’était pas recommandé, de reprendre l’entraînement si vite après une blessure pareille. J’avais mal aux côtes. Celles qui avaient été ressoudées après l’opération chirurgicale. Je n’avais fait que taire mes blessures et mon métier, à mon inscription dans cette salle. Les marques sur ma peau m’avaient valu des questions, effacées quand j’avais fait mon premier combat et mis par terre mon adversaire. Celui du jour était plus coriace. Il ne masquait pas que physiquement ses intentions. Mentalement, c’était un roc. Qu’il était rapide. Je me suis mordu la lèvre en tombant, après ce direct qui passe entre ma garde qui se lève pourtant par réflexe. Mes lèvres cognent contre mes dents qui me les entaillent, et le sang se fait à nouveau sentir dans ma bouche. Je crache au sol le glaviot ensanglanté. Regard sombre. J’ai compris comment il fonctionnait. Appât qu’était ma tête. Il s’est découvert. J’ai compris son schéma. Il revient. J’ouvre par la droite. Il cogne à gauche. J’ouvre au centre, il cogne encore à gauche. Il me force à me dévoiler. Je me fends d’une frappe maladroite sur son épaule droite, il réplique en direction de mon visage. Bang.


Dans l’œil. Qui se ferme, et me fait râler de douleur.


Normalement, il mène aux points. Le coach sur le côté nous regarde et nous appelle au calme. Mais je sens dans l’âme du jeune guerrier en face de moi qu’il n’a pas envie de s’arrêter. Je renvoie un gauche, testant la défense en apparence. Sa droite revient. Je passe en dessous, esquivant le coup avec une agilité déficiente, qui me semble raide et gauche, mais qui suffit pourtant. Gauche dans le plexus. Droite en plein dans la mâchoire. Il s’écroule. J’avais l’expérience pour moi. Il se relève au bout d’un moment, tremblant, épuisé, contusionné. Comme moi. Je le salue, gants contre gants. J’ai combattu pendant plus de quinze ans. Au corps à corps parfois, mais le plus souvent dans des fusillades. Ce gosse n’a jamais quitté son quartier. Il pouvait devenir un tueur hors pair, mais pas en restant ici. L’expérience supplante toujours le talent, par l’anticipation et par la retenue, l’économie des forces et la lisibilité de la tactique.


Son regard déçu et contrit qu’il m’offre me hante quand je repars, une fois douché, en direction de mon nouveau domicile. Je caille. Et resserre le col de ma veste autour de mon cou. Son regard me rappelait Anders. Après les entraînements. Et après la Killing Zone numéro 7. Afghanistan. 2008. Juste après Uzbeen. Quand il m’avait regardé avec ce mélange de crainte, de honte et de dégoût, qui me renvoyait à ma propre face ma culpabilité béante d’avoir accepté sans rechigner, la mission qui nous avait été assignée.


Je sais qu’on me suit parce que je l’ai déjà été de nombreuses fois dans ma vie. Par des rebelles en Centrafrique. Des fanatiques au Tchad. Par les russes et les syriens à Damas. Et surtout, par les talebs en Afgha. Je le sais parce que le rythme de marche est le même. Bruit ténu mais existant, toujours le même. Et surtout parce que je sens cette âme. Elle aussi, toujours la même. Concentrée. Déterminée. Par expérience et par habitude, je ressens la dureté de ce cœur. Prêt pour le meurtre. S’il le fallait. On m’alpague, alors que je revois une dernière fois Anders, en larmes, qui me demande de confirmer, sans attendre de réponse, ce que nous avons fait.


Je me retourne. Personne alentours. Combien de temps ai-je marché ? Je me dis que j’ai bien fait de sortir armé. Je ne quitte plus ce Glock dérisoire depuis le Manoir, deux mois plus tôt. Plus depuis que chaque instant passé dans cette ville finit en lutte à mort pour la survie. Je me retourne. Je distingue la silhouette de ce qui s’avère être une poursuiveuse. J’arque un sourcil.



| Un instant je vous accorde. Mais je ne crois pas vous connaître, madame. Ce qui semble être à votre avantage. |


Je la jauge du regard, de haut en bas. Prêt à dégainer s’il le faut.


| Je ne crois pas qu’on se connaisse, vraiment pas. Je m’en rappellerais, autrement, non ? Que me voulez-vous ? |


Sa détermination est brute et froide, comme l’acier. Cette femme n’est pas venue plaisanter. Et je suis le premier à savoir qu’il ne s’agit certainement pas d’une conquête oubliée ou d’une amie perdue. Le danger, Torben, tu le sens ?


Ca m’avait manqué, Teutatès. Pour le meilleur comme pour le pire.
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The shadow of our burdens ⚔ Torben - Mar 9 Oct - 20:35


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Dans la vie, on avait appris des tas de choses à Sashkya, le plus souvent, par ricochets. Par ricochets, car, au final, sans doute n'avait donc plutôt jamais préférer qu'elle tire des enseignements et des leçons de l'existence, plutôt que de tout lui offrir sur un plateau. Elle avait fait son entrée dans la vie d'une façon quelque peu rocambolesque aussi, il fallait bien l'admettre ! Nul ne l'avait attendue de pieds fermes, on pouvait bien le dire, et nul ne l'avait réellement désirée, pas même sa propre génitrice, et encore moins celui qui lui avait fait un gosse avant de reboutonner chemise et pantalon et de se barrer ailleurs ! Mais c'était ainsi, Sashkya était née, et plutôt que de voir en elle une charge, on avait voulu, de ci de là, lui permettre, sans doute, de se faire une réelle place, de se trouver une utilité. Là où, sans nul doute également, la tâche avait été lourdement facilitée par ces regards plus ou moins haut placés qui avaient vu en elle quelque chose, un truc suffisamment intéressant pour guider ses pas et lui faciliter certains accès. Ce qui ne voulait pas dire pour autant que jamais elle n'avait bataillé, et que sa vie avait été pavé d'or par avance. De toute façon, elle était de ceux qui partaient du principe qu'une bonne droite de temps en temps ne faisait jamais de mal. Surtout quand on était en mesure de l'administrer nous-même à autrui. Un peu de violence, un peu de challenge, deux-trois épreuves corsées pour faire retomber du moindre piédestal sur lequel on se serait auto-chuché, ça remet les idées en place, non ? Et ce n'est pas plus mal, n'est-ce pas ? Alors, oui, cette vision des choses lui convenait, à elle, sans doute parce qu'il y avait eu le contexte de son éducation qui pesait de ce côté là de la balance. Et que son propre tempérament, son propre caractère et ses propres penchants l'orientaient également de ce côté là. Enfin bon ...

Est-ce qu'il s'y attendait, à ce qu'on lui tombe dessus ? Est-ce que ça allait lui plaire ? La jeune femme n'en savait foutrement rien, et avoir la réponse ne l'intéressait absolument pas. Quoi qu'elle se doutait bien que, concernant la deuxième interrogation, la négative avait de grandes chances de l'emporter. Oh, elle en connaissait bien quelques uns qui avaient fini par développer des troubles sadomasochistes ou qui n'aimaient rien de mieux que de se faire prendre la main dans le sac afin d'ensuite pouvoir récolter la sentence appropriée, avec délectation. Mais en règle général, elle ne s'éternisait jamais réellement avec ces êtres là. Il lui fallait tout de même suffisamment de substance et de répondant en face pour ne pas s'ennuyer. Car quand, comme elle, dormir est une activité qui ne vous colle pas vraiment à la peau et que le sommeil préfère, et de loin, vous fuir, il faut bien s'occuper, et comme le temps ne vous manque alors pas vraiment, vous pouvez aisément vous permettre le luxe de vous tirer et de passer à autre chose quand l'ennui et la répétition guettent. Cependant, elle ne s'effarouchait de rien du tout, ce qui lui permettait de naviguer en des eaux parfois répréhensibles, et dont on vous déconseille largement la navigation en temps normal. De toute façon, certains vous diront qu'il faut de base avoir un pet au casque pour être Torpedo. Mais ceux-là même, s'ils étaient du même camp, seraient alors toujours bien heureux de pouvoir bénéficier de leurs services et de se savoir défendus, protégés et vengés par ces mêmes individus soit disant si peu recommandables ! De la même façon, Sashkya avait donc aisément pu se tailler une part du lion parmi les quelques détectives qui officiaient en ville. Elle savait parfaitement faire la distinction entre ses deux activités principales, et savait ne pas employer exactement les mêmes manières, même si cela en reviendrait toujours plus ou moins à tirer les mêmes ficelles. Quoi qu'il en était, si on se trouvait à connaître ses deux rôles, on savait de toute façon toujours auquel des deux on avait à faire. Et, joie pour son interlocuteur du moment, sans doute avait-il hérité du versant professionnel le plus doux. Au pire risquait-il un tabassage en règle, voire deux ou trois membres brisés. Mais la balle collée en frontal lui serait épargnée. De quoi le faire se réjouir, du moins, quand il aura compris quoi que ce soit à tout ceci, parce que là, visiblement ... Visiblement, il n'avait pas encore bien percuté.
    « Vous ne me connaissez effectivement pas encore, ce que vous pouvez sans doute voir comme étant une bonne chose ... Mais j'ai de toute façon en effet l'habitude de laisser un souvenir impérissable. » Les deux mains enfoncés dans les poches de son court trench-coat bleu nuit, elle l'observait avec une lueur mi-amusée mi-carnassière dans le regard. Après tout, c'était lui qui avait commencé à la jauger de haut en bas ! Elle avait bien le droit de lui rendre la pareille, n'est-ce pas ? En attendant, le ton qu'elle employait pouvait avoir de quoi déstabiliser et désarmer. Cherchait-elle à lui faire peur, ou ne faisait-elle qu'évoquer une vérité des plus crues et justifiées ? Sashkya était furtive, mais quand la Louve sortait du bois, on ne pouvait l'ignorer et l'oublier. « Disons que, personnellement, moi, je ne vous veux rien. Mais on m'a payée, et plutôt bien, pour que je vous mette la main dessus. ... Ça vous dit quelque chose, ou vous avez trop souvent l'habitude d'être un vilain garçon au point de n'avoir que l'embarras du choix ? »

Spoiler:
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The shadow of our burdens ⚔ Torben - Dim 14 Oct - 23:54

[HJ désolé pour ce rp Sash’, je l’ai commencé tambour battant mais il a été écrit de façon totalement décousue et finalement vues les circonstances, sans la moindre foi alors que le rp m’emballait à mort… mais comme il était bien entamé je voulais le finir. Tu me dis s’il y a quoi que ce soit d’incohérent ou si j’ai fait n’imp]


Les problèmes recommencent. Je le sens. Ce n’est pas par hasard qu’on aborde quelqu’un dans la rue. Je sens dans son cœur à celle-là, qu’elle n’est pas venue juste parce qu’elle avait trouvé mon nom marrant en feuilletant l’annuaire. Maintenant, il fallait encore savoir ce qu’elle me voulait. Ce qui ne serait jamais anodin dans un monde comme celui d’Arcadia, cet environnement social décadent et qui périclitait depuis tellement longtemps que personne ne savait vraiment se rappeler quand la tempête de merde avait réellement commencé. Pour moi aussi, c’était difficile à tracer, à décomposer. Dans mon souvenir, les choses s’étaient toujours mal passées à un moment où à un autre, et c’était totalement impossible d’estimer un moment plus qu’un autre. On pouvait sans doute tailler à la hache dans mon histoire en allant chercher à la découverte de mes capacités comme première source de problèmes, mais n’étais-je pas seul et bizarre avant cela ? Je ne me rappelais plus très bien. Tout cela était tellement derrière moi, aujourd’hui. Tellement loin… Mais derrière moi ? Rien n’était moins sûr. En fait, c’était toujours la même chose. Les ennuient se suivaient les uns aux autres. A la file indienne.


Mon pouvoir m’aide, dans certaines circonstances. J’ai du mal à parler d’avantage, tant il me pèse au quotidien, et tant il me coûte à certains moments. Mais ce soir, il m’a mis en garde. Il me donne des indices. Vagues. Cette personne est calme. Peut être pas sereine, mais elle n’a pas peur. Je sentais un brin de curiosité, ou ce qui y ressemblait. C’était parfois difficile de la distinguer de l’appréhension, ou de l’attente. Qu’est ce qu’elle savait sur moi, ou croyait savoir ? Pourquoi me chercher moi ? Honnêtement, il pouvait y avoir tellement de raisons, j’avais tellement de choses à me reprocher… Que je ne savais même pas ce qui pouvait être le plus probable à l’avoir jetée sur ma piste.


Quoiqu’il en soit, il y a danger. La logique me le crie, ma conscience me le hurle, mon pouvoir me le confirme, même si ce n’est encore qu’un sentiment, qu’une émotion qui pourrait s’avérer éphémère, balayée par autre chose. Je ne sais pas. Mais je suis sur mes gardes.


Dégainer maintenant serait une erreur.


Elle a les mains dans ses poches. Pas grandes, les pockets. Mais elle pouvait quand même y cacher un petit calibre. Ou une arme blanche. C’était facile. C’était dangereux. Nous étions à distance, ce qui voulait dire ou qu’elle se pensait repérée, ou qu’elle ne me voulait pas « trop » de mal. Pas tout de suite en tout cas. N’empêche que quelqu’un que je ne connais pas, mais qui connait mon nom et qui m’aborde un soir comme ça, ça pue les problèmes. Je hoche la tête, amusé de sa petite pique sur la qualité du souvenir qu’elle m’aurait laissé. Je me doutais bien qu’elle ne parlait pas de cul, mais s’agissait-il d’une menace ou d’autre chose ?


Te fais pas des nœuds au cerveau, Torben, cette fille-là c’est un nid de frelons, t’as vu comment elle te mate ?



| Ah, rien que ça ? Ok, je vous accorde le bénéfice du doute. Il faudra être à la hauteur de l’enjeu maintenant. |


Je répondais favorablement à cette petite saillie en augmentant un peu la mise avec un rien d’impertinence. Ca n’avait jamais tiré personne d’un mauvais pas, au contraire, mais c’était bon pour les nerfs quand même. Surtout qu’elle avait l’aplomb de la personne sûre d’elle, de son bon droit. Elle n’était pas venue pour me demander si j’avais bien rempli mes déclarations d’impôts. La sentence tombe. On l’a payée pour me mettre la main dessus. Qui ? Franchement, je ne sais même pas par où commencer.


| Moi, un vilain garçon ? Vous rigolez ? |


Apparemment pas, mais la question était purement rhétorique. Allez, c’est parti. Gagner du temps. Faire diversion. S’il y a besoin, on transformera cette rue en boucherie à ciel ouvert.


| Vous me mettez la main dessus, alors ? Tant qu’à faire, j’aurais préféré que vous la mettiez dessous mais je ne pense pas que vous proposer plus de fric y suffirait, pas vrai ? |
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