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Metro, boulot, capitano

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Metro, boulot, capitano - Sam 29 Sep - 19:51



Metro, boulot, capitano



Il fait chaud. Ça pue la sueur. Les gens se poussent. Il se sent comme une sardine dans un bain d’huile Alejandro, l’impression de cuire dans sa propre carcasse. Une femme le colle derrière, un homme lui effleure le poignet. Il déteste ça, être entouré d’inconnus, le coeur qui pulse sous la moiteur de la rame bondée, la clim qui ne fonctionne plus et surtout cette odeur… Cette horrible odeur de transpiration qui vient de droite et de gauche, se mélange aux effluves de pieds et… Oh non. Un gosse. Qui vient de péter. Il ferme les yeux Jan, tente de respirer (non il ne faut pas), de se calmer mais prendre le métro a 19h15, un soir de semaine, pas la meilleure des idées. La voiture a eu les pneus explosés après une mission un peu trop brusque. Alors pour la première fois de sa vie Jan, il découvre les joies du métro. Et clairement, ils ont pas la même définition du mot joie les gringos d’Arcadia.
Accroché à la barre métallique, les phalanges qui blanchissent, quelqu’un le regarde un peu trop longtemps Jan. Les yeux qui vrillent par terre au moment où il relève la tête, puis reviennent sur lui quand il rabaisse le front. Ça l’agace, ça l’énerve. Et il explose.
« Hé gringo, tu vas arrêter de me mater comme ça ?! » qu’il balance le capitano, poussant la femme derrière lui qui se rattrape a une autre personne. Il a la gueule enfarinée, pas assez dormi, et la colère qui vrille dans les mots. Mais il n’abandonne pas la barre métallique Jan (sa barre, à lui et pas à un autre), y’a juste les mots qui sont gueulés à l’imbécile assis sur son strapontin alors que y’a pas de place pour les autres. « Et bouge ton cul là, leve-toi putà, tu prends toute la place ! »

Et le capitano voit rouge au moment ou l’autre se met à rire comme un bouffon alors que quelqu’un appuie sur la sonnette d’alarme, stoppant le métro net dans un tunnel entre deux stations.

« QUI A ARRÊTÉ LE METRO ! »

Putà qu’il pourrait rajouter. Mais il ne le fait pas, car y’a déjà un gamin qui le regarde avec de grands yeux ronds. Jan a presque oublié, que quand il s’énerve, y’a un peu de croque mitaine en lui qui glisse et fait flipper le monde. Oupsy l’arrêt du métro, c'est la faute au capitano.
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Metro, boulot, capitano - Jeu 4 Oct - 13:51

[quote="Alejandro Flores"]


Metro, boulot, capitano




A chaque inconvénient malencontreux, la même question revient. Est-ce ma faute ou un simple hasard ?
Suis-je en train de repayer mes dettes ou une victime du destin ?
L'interrogation la poursuit toute la journée, ensevelie consciencieusement sous les considérations plus pratiques qui lui incombent. La fébrilité noyée sous les chiffres, les taux d'intérêt et le jeu politique incessant d'Arcadia.

Dans ce métro bondé, la seule protection contre ses pensées envahissantes est le monologue confus de l'homme en état d'ébriété avancé qui marmonne violemment dans son dos, distraction aussi efficace que ne l'est sa main gantée tenue devant son visage dans l'espoir d'atténuer la puanteur des lieux.

Au fond du wagon, une voix s'élève, virulente. Une altercation, typique.
Comment avait-elle pu se convaincre de prendre le métro à une heure d'affluence ?
Sans voiture après un accrochage anodin, elle s'est également retrouvée sans chauffeur après avoir poussé ce dernier à passer un check up complet à l'hôpital, se refusant à laisser quoi que ce soit à la chance qu'elle n'avait guère.
Un portable sans batterie, la bouche de métro juste au coin de la rue, et surtout, la lassitude immense qui l'a submergée, ses os secoués plus par la réminiscence de l'accident passé que du présent, l'ont conduite à se persuader qu'un trajet de vingt minutes ne pouvait pas être insurmontable.
Ne l'avait-elle pas pris d'innombrables fois dans sa jeunesse ?

L'altercation prend de l'ampleur, tout comme le volume de la voix du principal fauteur de trouble, ce qui n'est pas d'ordinaire assez pour la déconcentrer lui fait cependant relever la tête, alarmée par un sentiment qui s'immisce en elle insidieusement.
Une graine de peur panique, plantée dans le terreau fertile de son angoisse latente lui fait scruter les environs, repérer les issues stratégiques, évaluer le danger des personnes de son entourage.

Avec une certaine surprise, elle constate que la commotion provient d'un gradé de la Calavera qui ne lui est pas inconnu (@Alejandro Flores). Elle fronce légèrement les sourcils, le spectacle ne l'impressionne guère, mais son identification la rassure, elle n'est pas une personne à laquelle les mafias désirent s'en prendre.
Elle se sait armée et apte à se défendre, se veut raisonnable et tente de tempérer la crainte qui lui enserre le cœur, probablement née ou accentuée par un pouvoir divin.

L'arrêt brusque du métro secoue la rame, le crissement du métal les assourdissant un instant avant que partout n'explosent des exclamations de surprise ou de rage.
Son cœur tambourine contre sa cage thoracique, ça continue, ça recommence.
Si un esprit s'échauffe, toute la masse suivra. Elle doit retrouver son calme avant de perdre le contrôle.

La mâchoire aussi crispée que ses doigts sur la barre du métro, d'une voix froide audible jusqu'à l'autre bout du wagon, elle énonce avec clarté et un calme forcé :

« Je vous suggère de vous calmer Monsieur Flores, ou la situation pourrait dégénérer bien plus que prévu. Et pour nous tous. »

Qui sait ce qu'elle pourrait causer ? Une collision improbable avec un autre métro ? Une fuite de gaz malheureusement non détectée à temps ?

Spoiler:
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Metro, boulot, capitano - Jeu 4 Oct - 18:42



Metro, boulot, capitano



Journée d’entraînement finie plus tard que d’habitude, James rentre à son appartement poser son sac. Il regarde son armoire pleine de vêtements de ville mais il reste en jogging, la flemme est bien plus forte, surtout qu’ils ont terminé la journée par une séance de cryo qui l’a vidé de toute son énergie. Au moins, il aura moins de courbatures demain grâce au froid. Il regarde sa montre, a encore une bonne heure avant de rejoindre Célestine pour qu’ils aillent boire un verre. La voiture le tente bien, mais il se dit que tant qu’à faire, il pourrait se bouger et marcher un peu. Il fait beau dehors, autant en profiter car bientôt l’automne sera là et il passera son temps à râler sur la pluie et la grisaille. En plus ça lui fera du bien aux jambes de marcher, et puis le métro n’est pas très loin.

Il sort, assez content de son idée quand il croise des enfants partageant des bombecs, du sucre plein les dents et des rires plein les bajoues. Les voir parler avec animation lui donne le sourire, lui redonne un peu la pêche, tout comme ces deux mamies un peu plus loin qui discutent devant chez le fleuriste. Plus il approche du métro et plus il y a de monde, mais ça ne le dérange pas. James a grandi ici, c’est sa ville, sa foule. Il en aime chaque recoin, chaque personne faisant partie de ce paysage qu’il chérit.

Il rejoint Célestine, puis ils reprennent le métro pour aller dans un bar qui sert des cocktails originaux, un peu plus loin. Le métro est bondé, vraiment bondé, plus qu’il ne le pensait. Ça pue, les gens sont serrés et les esprits s’échauffent vite. Enfin, surtout un esprit en particulier. Un gars pas loin de lui, de l’autre côté de la barre, se met à agresser les gens sans raison. James fronce les sourcils et le regarde. Il a l’air typique des gars de Delray, il les connaît bien les gens de là-bas, il a joué pendant des années avec ceux de l’équipe du quartier. C’est pas rare que les gens s’énervent dans le métro, mais quand même. Il faut savoir relativiser. Bien sûr, le métro s’arrête, et le mec se met à crier, carrément. Pas du tout abusé, le gars. James échange un regard surpris avec Célestine. Les gens l'observent tous bizarrement, et James n’aime pas qu’il hurle des gros mots devant les gamins. Il y a une voix de femme qui semble interpeller l’inconnu un peu trop nerveux, mais James est plus près de lui. Faudrait pas qu’il pète un plomb et se mette à frapper les gens.

« Oh mec, du calme tu vas faire peur aux gosses. Ça va redémarrer, patiente. C’est la première fois que tu prends le métro ou quoi ? »
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Metro, boulot, capitano - Jeu 4 Oct - 21:01



Metro, boulot, pépito



Les gringos ça pue, ça transpire, ça sent le macdo, c'est encore pire dans le métro quand t'es obligé d'attraper une barre pour ne pas tomber sur l'un d'entre eux mais que t'es tellement serré que ça en devient beaucoup trop intime. Vivre chez eux d'accord mais sentir son petit derrière toucher le bide plein de coca-cola d'un americano no, no no. Parfois quand elle y est, elle essaye d'imaginer les colonies de germes sur les portes, les sièges comme dans les documentaires quand il font des zoom monstrueux et que c'est microbe-ville. Ça lui fait des hauts le cœur rien que d'y penser, qu'après ils se baladent sur elle. Elle n'est pas forcément à cheval sur la propreté mais il suffit que l'un d'eux se soit pas lavé les mains après avoir ramassé la merde de son chihuahua ou qu'un gamin essuie sa morve et croit que l'essuyer sur le siège arrangera les choses et ça se promène partout et c'est encore plus sale que des toilettes turcs. Maria a sa technique dans le métro, pour réduire de 60% les risques de gastro-entérite coloniale, l'avantage d'avoir un don d'invisibilité c'est que de faire le cochon pendu sur une barre ça peut passer inaperçu. D'une elle évite de toucher des trucs qui sont touchés par tout le monde et de deux elle n'a pas à se frotter aux mémés qui sentent des dessous de bras. Quelle horreur. Elle arrive a grimper assez vite Maria, c'est qu'à force elle a développé ses techniques de survie en milieu hostile. Prends en de la graine, Mike Horn, l'Antarctique à côté c'est rien. Avec cela elle n'est pas obligée de payer son ticket et elle peut s’entraîner à utiliser son don d'invisibilité. Parfois elle n'y arrive pas et le jour où elle a vu un gamin fixer dans sa direction elle a compris qu'il restait un de ses bras visible. L'avantage c'est qu'il sera sans doute un usager en moins dans le métro, le désavantage c'est que l'excuse déco d'halloween ben ça marche pas en juillet ou en Aout.

Suspendue comme à son habitude à sa barre, ça lui fait travailler les abdos et les fesses, elle est soudainement interpellée par une voix qui lui est trop familière. Elle se redresse et aperçoit Jan au loin. Elle lui fait coucou et puis elle oublie qu'elle est invisible le temps du trajet. Il n'a pas l'air content, quelqu'un l'embête ? Faut il qu'elle le transforme en bigmac ? Et puis le métro s'arrête brutalement, fait lâcher prise à Maria qui s'effondre sur le sol. Elle réapparaît soudainement, les gens autour la regardent sont surpris de ne pas l'avoir vue. Pourtant elle pourra jurer qu'elle est là, au pire elle ne sait pas le dire en anglais. Maria, des gens ont l'air de sermonner le capitano et elle s'empresse de pousser les silhouettes pour se frayer un chemin. Une bonasse pin-up et un beau-gosse de l'espace, Maria s'interpose entre Jan et les deux chupachup. « Dégagez! » Fort accent hispanique, la jeune femme apprend l'anglais, mais les insultes et les mots à fort caractère elle les connaît déjà bien. « Allume métro encore! Pas crier !  » qu'elle ordonne au type, parce que c'est un gringos et qu'il sait comment fonctionne les métros de gringos. Maria ne connaissait pas le métro avant d'arriver ici, il doit sans doute savoir quoi faire au lieu de gueule comme ça.
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Metro, boulot, capitano - Jeu 4 Oct - 21:57




Metro, boulot, capitano
Célestine • du monde
Pour des raisons plus qu'évidentes quand on sait que je suis une nymphe, je ne prends pas le métro. Pourquoi ? Parce que le métro, niveau air pur, on est pas loin du zéro. Et quand on est aussi sensible que moi, faire de longs trajets en métro... Autant tout de suite m'achever, ce serait plus sympa pour moi. Donc, la marche, il n'y a que ça de vrai. Et en plus, je fais mon activité physique régulière, oh yeah.

Alors pourquoi je me trouve dans le métro ? Disons que cela devait un trajet plus que court. James a proposé qu'on utilise ce moyen de locomotion pour se rendre dans un bar plutôt prometteur en termes de cocktails et vu que c'était court bah... J'aurais pu prendre sur moi sans soucis.

Sauf que, depuis un moment, j'ai dû froissé je ne sais quelle divinité car j'ai la poisse depuis quelques temps. Et la poisse se manifeste aujourd'hui par l'arrêt inopinée du métro.

Joie. Bonheur. Cotillons.

Inconsciemment, dans cet espace rassemblant autant de monde, je me rapproche de James. J'échange un regard surpris avec lui avant d'entendre un nom si familier.

Flores.

Oh merde.

Je déglutis violemment en me souvenant de notre dernière rencontre. Je suis tentée de me changer en abeilles malgré la foule. J'ai pas le temps d'adresser une prière pour qu'il ne me reconnaisse pas que James décide aussi de se diriger vers Flores pour le calmer.

Mes yeux s'écarquillent démesurément alors que mon esprit prévoit l'apocalypse en cas de confrontation entre mon ami et mon ancien client. James a beau être un mec baraqué mais contre un dieu, membre d'une mafia qui plus est. Mes sous ne sont pas en sa faveur s'il devait avoir un match entre eux.

Prenant mon courage à deux mains, je mets volontairement entre les deux hommes pour éviter qu'ils en viennent aux mains. Je suis sur le point d'intervenir pour essayer de les calmer tous les deux lorsqu'une autre femme intervient pour agresser James. Visiblement, elle doit connaître Monsieur Flores... Et c'est pas une humaine non plus.

...

Désolée James mais, définitivement, tu es pas de taille si tu dois te retrouver dans une bagarre.

-James c'est bon. Ne t'inquiètes pas, tout le monde est juste à cran à cause de l'arrêt.

Si on omet le fait qu'Arcadia a encore tout un tas de trucs chelous en ce moment directement liés au divin, mais à part ça tout va bien dans le meilleur des mondes.

-Je suis désolée, mon ami n'est pas de la société qui gère le métro...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je suis prise d'une quinte de toux. Sur l'échelle des quintes de toux, on est pas très élevé. Cependant, celle-ci est plus que sûrement la première d'une série qui risque de durer aussi longtemps que ce foutu métro ne repart pas.

Définitivement, c'est mieux la marche.
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Metro, boulot, capitano - Sam 6 Oct - 11:58



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Trop de gens, trop de bordel, trop d’odeurs que tu n’aimes pas Jan, de transpiration excessive, d’urine de chiens, de microbes, de postillons, trop de tout et ça t’enrage de plus en plus, de ne rien pouvoir faire pour calmer ce coeur qui menace d’exploser en pleine rame bondée. Un pin-up que tu reconnais bien, @Aréknaz Demirdjan, commence à te parler, te quémandant de te calmer, l’air agacé elle aussi. Tu as les yeux qui vrillent vers la brunette, a envie de lui dire d’aller voir ailleurs si y’a pas un ou deux régimes qui pourraient lui convenir, à elle et ses hanches digne d’une amphore grecque. Et puis un black. Beaugoss le black, ça te calmerait presque Jan, si t’avais pas la rage dans les entrailles. @James Anderson qui te pose une question gênante et qui t’agace encore plus « Ouais première fois, j’ai assez de fric pour m’payer un chauffeur, ça t’dérange Black Panther ? » Jan qui ne connait peut-être pas le métro, mais les marvels, ça, c’est sur le bout de la langue. Et en parlant de langue, tu reconnais cette jolie voix qui commence à hurler de dégager et à balancer des insultes à, tout va. Tu vois @Maria Magdalena Asturies débarquer et commencer à demander de rallumer le métro. Voilà comment faire passer la Calavera pour des branquignolles. Logique que la Bratva et le Royaume ne vous prennent pas au sérieux et que chaque action faite par la Nuova Calavera est un désastre. Facepalm intérieur, essayer de calmer la panique qui ébranle le capitano, de se concentrer sur quelque chose, de bouger, de…  « Maria, tu… Celestine ?!  » que tu balances en voyant le visage de la blondinette @Célestine Beauchamp derrière la silhouette musclée de @James Anderson. Elle tousse un peu trop fort. Elle s'est mise à fumer la nymphe ? « Mais putà c’est quoi ce rassemblement-là ? La God Pride ou quoi ?! HE TRIPLE HANCHES VOUS SAVEZ COMMENT APPELER LE GRINGO QUI S’OCCUPE DU METRO ? » que tu balances Jan, à @Aréknaz Demirdjan, l'insulte propulsée par la colère du dieu et de l'homme. C'est que y'a de quoi tailler dans la couenne hein, et que t'aimes ça Jan, les hanches larges pour y glisser quelques lames. Tu abandonnas ta barre de métro et  chopes le bras de @Maria Magdalena Asturies  en même temps. « Toi, tu me lâches pas d'une semelle... quelqu'un a un inhalateur pour la blonde qui s'étouffe ?! Ou j'lui casse la gueule ? ».... Okey tu aurais peut-être te taire là Jan, car même si tu veux aider, clairement, t'es nulle à ça.
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Metro, boulot, capitano - Mar 23 Oct - 0:22



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Wow, les gens sont vénère aujourd'hui, qu'est-ce qu'il se passe ? Il a raté une info terrible, Beyoncé est morte ou quoi ? Après le mec qui crie comme s'il était tout seul au milieu du désert, voilà une p'tite demoiselle qui surgit de nulle part et l'agresse presque, avec un accent spanish qu'il connaît bien. Le p'tit blackos qui jouait avec les jeunes de Delray.

Célestine s'interpose gentiment et répond avec diplomatie à la jeune femme tandis que le gringo derrière elle se remet à s'exciter de plus belle. Black Panther, sérieusement ? C'est même pas une insulte, c'est un compliment. Le film était une vraie tuerie, il est allé le voir trois fois.

Il n'est pas vraiment surpris par l'action de Célestine car elle a toujours eu une grande force de caractère, c'est aussi ce qu'il apprécie chez elle, mais il n'est pas très serein à l'idée de la voir se mettre entre lui et l'autre énervé. Il pose une main sur son épaule pour la tirer un peu en arrière lorsqu'elle se met à avoir une violente quinte de toux qui ne semble pas vouloir s'arrêter. Il la tient par les épaules, un peu inquiet. Les gens autour d'eux s'écartent, réflexe logique de survie dans un troupeau quand l'une des bêtes est malade. « Célestine ? Ca va ? » Il tourne la tête, puis plonge la main dans le sac de son amie. Il la connaît assez bien pour savoir qu'elle doit avoir une bouteille d'eau sur elle. Bingo, il sent le plastique sous ses doigts, l'attrape, l'ouvre et la tend à Célestine pour qu'elle s'hydrate la gorge.

Les passagers regardent tous le mec d'un air soit apeuré, soit courroucé. Et selon James, ça n'est pas le genre de choses qui fait plaisir à un type de ce genre déjà bien parti dans les tours. Il choisit d'ignorer la menace sur Célestine, même si ça lui fout une bouffée de rage - mais il est vaut mieux que ça, c'est ce qu'il se répète tous les jours. « Oh, hermano, » l'alpague James, les mains toujours posées sur les épaules de Célestine, en soutien. « Arrête de brailler, on a pas entendu l'annonce des techniciens à cause de toi. » Non mais vraiment, il y a des gens qui se croient tout permis. On dirait presque qu'il est perdu, qu'il découvre. Il était vraiment sérieux quand il disait qu'il n'avait jamais pris le métro ? C'est possible, ça ? C'était pas du foutage de gueule ?


Comme par magie, ou pour lui donner raison, l'annonce du personnel retentit à nouveau dans la rame.

Mesdames, messieurs, suite à un incident sur les rails, la ligne D sera interrompue pour une dizaine de minutes. Nous faisons de notre mieux pour que la circulation reprenne rapidement. Merci de votre patience et de votre compréhension.

Il fait un geste de la tête d'un air de dire je vous l'avais dit, puis regarde la petite demoiselle. « Ils disent dix minutes mais j'suis sûr que dans cinq minutes c'est reparti. C'est toujours comme ça. » Un peu d'optimisme, ça leur fera pas de mal.



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Metro, boulot, capitano - Mar 6 Nov - 11:00



Metro, boulot, pépito



Les esprits s'échauffent par l'effet boite de conserve. Ils respirent tous son air, c'est insupportable. Et ces gringos qui ose parler comme ça à Jan, elle n'a pas compris un foutre mot de ce qu'ils ont dit mais Jan a l'air bien énervé contre eux. Et puis la jolie blonde commence à tousser, instaure le silence. «  Oh  » Elle en perd son anglais, cette petite gringa chica qui s'étouffe ça lui fait de la peine. Le joli garçon lui donne de l'eau, joli réflexe, mais pourquoi elle tousse ? Est ce qu'elle a mangé des sachets de drogue ? C'est peut être une mule et le type là c'est peut être un dealer ? Il la maltraite ? Maria prend une grande inspiration, le diaphragme bloqué par un soudain stress et une compassion immense pour cette jeune femme après tout ce qu'elle doit vivre par sa faute. Elle se sent l'envie de la secourir, de lui prendre la main et lui dire qu'elle lui trouvera de l'aide, qu'elle peut se libérer de ses chaînes comme elle l'a fait elle-même. Oh ben non sinon il ne lui aurait pas donné de l'eau puisqu'en avalant ces sachets on a le droit ni de manger ni de boire. Maria soupire et papillonne des yeux, son scénario tombe a l'eau, elle aurait pourtant été fière d'elle-même.

C'est quoi le malaise alors ? Elle a avalé un moucheron ? Jan s'énerve, après avoir attrapé son bras, elle le trouve vraiment très agité, est ce qu'il y a un truc dans l'air qui touche les neurones et rend les gens énervés. La jeune femme pose sa main sur celle de Jan, pour le calmer un peu. Il ne lui a jamais dit, mais il a l'air d'être un peu claustro sur les bords. Faut ouvrir la fenêtre. Maria pousse les gens autour de Jan, tant pis s'ils sont écrasés les uns sur les autres et ouvre une fenêtre du métro, y passe la tête pour regarder à l'avant. Elle a toujours eu peur de faire ça, des fois dans les films c'est à ce moment là qu'une autre rame arrive dans le sens inverse et squouic la tête. «  OH !! AVANZAR! La rubia se ahoga ! » Parce que bien entendu, elle n'a pas compris un traître mot de ce que l'annonce a dit mais en l’occurrence personne ici ne comprendra ce qu'elle dit non plus. Maria rentre la tête et observe Jan, quelle idiote. Elle repasse la tête dans la fenêtre, cherche une phrase en anglais qu'elle a appris et qui pourra se rapprocher de ce qu'elle vient de dire. Son cerveau plante, Mariaerror 404.exe «  Au secours ! On me touche les fesses! » Elle sait ce que « au secours » veut dire, pour la suite elle imagine que c'est une manière de dire « venez m'aider ». Mais avec son fort accent, peut être que tout le monde n'a pas compris ce qu'elle venait de dire ? L'hilarité générale semble lui indiquer qu'elle vient de se ridiculiser. Maria revient vers Jan s'accroche à son bras et s’accroupit avec la volonté de disparaître dans les méandres abyssales des enfers terrestres. Le vocabulaire de Damariss l'a induite en erreur déjà plusieurs fois, il faudra qu'elle lui redemande une traduction. Elle a une forte envie d'utiliser son don pour se rendre invisible, mais avec les regards braqués sur elle, c'est impossible.
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Metro, boulot, capitano - Mar 6 Nov - 21:47




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Célestine • du monde
Les pannes de métro ont le don de montrer la réalité de nos instincts primitifs de chasseurs-cueilleurs. Toutes traces que les millénaires de civilisations ont pu nous donner disparaissent pour laisser apparaître la cruelle vérité. Que ce soit des dieux ou des simples mortels, mettre deux hommes passablement énervés dans un espace clos aboutis à un déchaînement de testostérones dans leurs veines et à un concours plus ou moins tacite à celui qui a la plus grosse. Si je n'étais pas en train de tousser, je crois que j'en aurais pris un pour taper sur l'autre pour les faire cesser tout de suite. Mais n'ayant pas de chance, je dois me contenter de prendre la bouteille d'eau que me donne James afin de boire pour essayer de faire passer la toux.

-Merci James !

Si je lui sourie pour le remercier, celui-ci n'est pas aussi franc que d'habitude. Je suis inquiète de ravoir à nouveau une crise de toux parce que celle-ci sera obligatoirement plus forte que la précédente.

-Je vais bien. Enfin j'irais mieux si je peux me retrouver rapidement ailleurs, dans un endroit où il y a de la verdure, des plantes, des oiseaux qui chantent. C'est pas vraiment le cas ici.

J'essaye de faire de l'humour mais ce n'est forcément une franche réussite. Néanmoins, je pense que, même si mes mots sont adressés à mon ami, Flores les aura entendu et sera suffisamment intelligent qu'une nymphe dans le métro, surtout lorsque celui-ci est à l'arrêt est pas l'idée du siècle.

Puis j'entends l'annonce qui tombe pile au moment où James finit sa phrase. Elle ne m'attire qu'un grognement de désespoir. Je suis de nature optimiste habituellement mais là, j'y crois personnellement pas. Je souhaite le dire à haute voix mais je n'ai pas le temps car la jeune femme, visiblement une connaissance de Flores, commence à hurler dans le wagon en espagnol puis en anglais. Anticipant une nouvelle poussée de testostérones de la part des deux zozos, je prends le regard typique de Grannie Beauchamp. Enfin, il serait plus crédible si je ne commençais pas à être pâle en prévision d'une nouvelle crise de toux.

-James, tais-toi, tu ne vas pas aider. Flores, pas un mot sur James et fais la traduction de l'annonce pour ton amie.

J'ajoute ensuite rapidement derrière outrée.

-Et arrêtez de faire un concours viril pour savoir qui va me secourir le plus rapidement. Je suis pas une demoiselle en détresse bordel ! La jeune femme à côté qui vient de crier oui !

Parce que, même si je pense que ses mots viennent surtout d'une incompréhension de la langue anglaise, je ne peux décemment pas exclure que l'amie de Flores ait vraiment eu une main aux fesses. C'est très fréquent ce genre de situation.

TIR DE DE :

SI 1 : Nymphe en détresse à cause de la pollution : Célestine a une toux bien plus forte que la précédente.

SI 2 : C'est pas encore une demoiselle en détresse. La toux sera pour plus tard.
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The Third Eye
BLAZE : god of all gods.
CREDITS : .
FACE : .
DOLLARS : 11867
SACRIFICES : 3468
PORTRAIT : Metro, boulot, capitano 16b4POwZ_o
ANNEES : aussi vieux que le monde.
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Metro, boulot, capitano - Mar 6 Nov - 21:47

Le membre 'Célestine Beauchamp' a effectué l'action suivante : ALEA JACTA EST


'OUI/NON' : 1
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Metro, boulot, capitano - Sam 10 Nov - 21:48



Metro, boulot, capitano



Black Panther qui recommence son tour de chevalier servant, s’offusquant de ne pas avoir entendu l’annonce des techniciens. Le capitano a juste envie de lui envoyer une droite dans la gueule, comme ça, il aura une véritable raison de ne plus rien entendre. L’agacement qui se sent sur le visage du second de la Calavera, l’air vicié, l’oxygène qui manque et…. 10 minutes ?! Sérieusement, dix minutes ?! Et Maria qui continue son charabia en espagnol, essayant par tous les moyens de faire démarrer le métro. Jan n’a peut-être jamais mis les pieds dans une rame comme celle-ci mais ce dont il est sûr, c’est qu’il ne faut surtout pas passer sa tête par la fenêtre. Comme sur la route, faut éviter. Entre les moucherons, les autres bagnoles et potentiellement, les autres métros, un accident est si vite arrivé.
Essayant de reprendre son souffle, les yeux rivés sur Célestine qui ose lui donner un ordre - elle veut un deuxième coup de croque mitaine celle-là ? Personne ne lui parle comme ça, personne…  « QUI A TOUCHÉ SON CUL ?! » Plus de peur, plus de stress, rien que la colère qui se lit sur les traits sérieux du capitano . Cette fois-ci, les rires qui avaient débuté face à la remarque de Maria s’arrêtent. Les mentons sont baissés sous la rage tangible de l’homme qui sait amuser autant qu’effrayer. Le don de peur suintant par les pores, il sait Jan, qu’il doit se calmer s’il ne veut pas créer un mouvement de foule et… Que lui-même se fatigue sous l’énergie requise par Ah Puch. Car jamais il n’avait usé de son don sur autant de personnes.
Faisant quelques pas, attrapant la main de Maria pour la relever, il se dirige, non sans un regard de travers vers un p’tit con qui commence déjà à se pisser dessus (oups), vers Célestine qui tousse encore plus.  «Il lui faut de l’air ou…Un truc pour inhaler. » Bien que la nymphe et lui soient en très mauvais terme depuis quelques temps, elle lui a sauvé la vie et pour ça, le capitano lui en sera éternellement reconnaissant. Il sait à quel point une nymphe peut vite manquer d’air dans un tel espace et il ne veut surtout pas un cadavre sur les mains. Pas ici, alors qu’il n’est même pas responsable de tout ce bordel. Face à la crise de toux de la jeune femme, il n’hésite pas longtemps avant de se tourner vers Maria  « Maria, je souhaite qu’un inhalateur pour aider Célestine apparaisse dans son sac. » Le voeu, l’arme ultime du capitano dont il ne se sert que très rarement et seulement en cas d’urgence absolue. Jamais pour lui, toujours pour la Calavera. Toujours pour les autres.

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Metro, boulot, capitano - Ven 23 Nov - 8:50



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Ok la situation part un peu en cacahuète. Célestine a l'air de connaître le vieux mexicain pas commode, et leur parle à tous les deux comme s'ils étaient des enfants pas sages. Il lui passe ça parce qu'il la connaît bien, parce qu'elle n'a pas forcément tort, et puis que franchement elle lui fout les jetons là à tousser comme ça. Il ne savait pas qu'elle était asthmatique, et puis il n'a jamais vu personne réagir comme ça dans un métro, même un métro bondé, enfin... c'est courant qu'il y ait autant de monde à Arcadia aux heures de pointes, même s'ils ne prennent pas souvent le métro... Wouah, c'est assez violent comme toux. Et puis c'est au tour de la gonzesse de Delray de s'agiter - il l'avait presque oubliée, jusqu'à ce qu'elle crie des mots en anglais avec un accent à couper au couteau. Ça fait rire toute la rame mais pas James qui relève la tête dans sa direction, alerté. Sérieusement ? Où est le gros porc qui lui a touché les f... Wow.

Le gringo n'est pas content, bordel. Et, putain... c'est qu'il fait flipper. Merde. James est parcouru d'un frisson incontrôlable, et vire les yeux sur la silhouette furieuse du mexicain. Il est grave flippant. Le joueur de foot n'a pas vraiment pour habitude d'avoir peur des gens qu'il croise comme ça, même si ça peut lui arriver bien entendu, surtout pas d'un mec plus petit et moins baraqué, mais là... c'est trop bizarre, cette sensation. Et le silence autour... Les gens sont comme médusés. Plus personne l'ouvre. Wouah. Même son coach arrive pas à mettre un stop pareil à leur équipe, et pourtant c'est une grande gueule, leur coach, et un homme respecté. Lui c'est différent, il fait vraiment peur, c'est... viscéral.

Hébété, James observe le mexicain d'un regard vitreux, les doigts se resserrent un peu sur le tissu du haut de Célestine, inconsciemment. Il cligne des yeux, lui tapote un peu gauchement l'épaule en signe distrait de soutien. Il entend les mots du gringo adressés à la jeune femme, vaguement, ne les comprend pas tout à fait. Il est loin, encore affecté par cette étrange sensation qui lui hérisse les poils.

James regarde son amie, toujours inquiet malgré l'effroi. « Célestine ? » demande-t-il, un peu perdu. Les yeux se posent sur son sac à main, troublés.



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Metro, boulot, capitano - Lun 26 Nov - 21:20



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Première leçon du jour, arrêter de l'ouvrir quand elle n'est pas certaine de la traduction. Elle ignore ce qu'elle a dit mais ça a l'air de les choquer, ils ont l'air ensuite de chercher quelque chose, un responsable ? La jeune femme reste près de Jan, le génie décide de ne pas se manifester à moins que l'on frotte la lampe, ou alors de ne s'exprimer uniquement qu'en espagnol jusqu'à ce qu'elle soit certaine de savoir parler correctement anglais. Car visiblement les efforts sont vains. Heureusement le problème présent de la jeune femme qui suffoque fait passer le problème à la trappe. maria ne sait pas trop comment gérer cela, est ce qu'il s'agit d'angoisse ? Ou une chip passée de travers ? Jan s'empresse de faire un voeu, en lui demandant un inhalateur afin de venir en aide à cette jeune femme.

Maria regarde à droite et à gauche d'abord pour vérifier que personne ne les regarde de manière trop directe parce que disons le avec le boucan qu'ils font ils sont l'attraction principale. Ils ont beau avoir agressé Jan, si ce dernier fait un voeu elle n'a pas à se poser de questions. Un voeu étrange mais elle comprend que dans la panique parfois on tente ses chances avec tout ce qu'on a sous la main. C'est pratique d'être un Djinn. Maria s'approche de Céléstine, sans plus se poser de questions et pose sa main sur son sac. une faible lueur à l'intérieur de celui-ci transparaît, et la seconde d'après la jeune femme retire sa main. L'inhalateur est dans le sac, apparu comme par magie, enfin par magie évidemment puisque c'est de la magie.  Avec de rapides gestes et mimes, elle propose à la blondinette d'ouvrir son sac, elle pourra sans doute être soulagée par cette aide que lui apporte Jan le temps que le métro vienne de nouveau se mettre à bouger. Autrement Maria pourrait aussi utiliser son don d'invisibilité pour aller conduire le métro elle-même.
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Metro, boulot, capitano - Jeu 20 Déc - 22:27




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Célestine • du monde
Je n'ai pas pour habitude de me plaindre de ma condition de nymphe. En même temps, c'est cool à 99% d'être nymphe : je peux voler, contrôler des plantes... Mais franchement, le 1% de nul, quand il se manifeste, ce n'est pas de manière discrète. C'est suffisamment important pour que cela pourrisse le reste de ma journée bien comme il faut. Mais bon, de toutes façons, pas besoin d'être une nymphe pour penser que la pollution, c'est mal. C'est pas pour rien qu'on commence enfin à se rendre compte que la pollution ne faisait qu'aggraver l'arrivée prochaine de l'Apocalypse à cause des catastrophes naturelles.

Je parviens finalement à m'arrêter de tousser quelques secondes. Je ne cherche pas à savoir comment j'ai fait, ni même ce qui s'est passé pendant que j'étais occupée. Et je risque de ne pas aller mieux dans les prochaines minutes en raison de l'état de fatigue qui commence à apparaître de cette toux. Cependant, je suis interloquée lorsque la jeune femme semble désigner frénétiquement mon sac. Pourquoi est-ce qu'elle veut que je l'ouvre ? Ca n'a pas de sens...

Oh.

Un inhalateur. Que fout un machin pareil dans mon sac ? Oui, je peux avoir des toux monstrueuses à cause de la pollution mais par fierté, je n'ai jamais accepté d'en avoir sur moi. Néanmoins, vu l'état dans lequel je suis, je crois que si je refuse de l'utiliser, Flores, Jim et surtout le wagon entier m'étrangle pour que je le fasse. Sagement et de manière maladroite à cause de mon inexpérience à manier ce genre de truc, je parviens à prendre le médicament. Je n'avouerai jamais que cela apaise un peu.

J'adresse un sourire fatigué à la jeune femme et à Flores.

-Gracias.

Parce que l'apparition de l'inhalateur ne peut que venir d'eux. Entre des humains lambdas comme James, un dieu et une autre créature que moi, le choix est vite fait concernant l'explication comme par magie. Je ne sais pas lequel des deux est à l'origine mais qu'importe de toutes façons.

Je tâche de me rapprocher à nouveau de James. Dans ce genre de situation, on a toujours tendance à minimiser les choses. Mais là, avec ce que je viens de tousser, je ne peux que clairement dédramatiser pour ne pas qu'il s'inquiète trop.

-Promis, tu n'auras pas besoin de jouer au prince charmant. Enfin, je crois. Ca tangue un peu mais j'ai connu pire. On a connu pire.

Je prends une moue certaine alors que je fais référence à l'une de nos nombreuses cuites passés. Et il ne faut pas être alarmiste non plus : j'ai l'impression que cela tangue à cause de la fatigue que parce que je vais bientôt m'évanouir.

-Quand on sort d'ici, on se pose au premier bar qu'on croise.

Parce que, quitte à avoir la sensation de tanguer, autant que ce soit pour une bonne raison.
Fiche codée par NyxBanana
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Metro, boulot, capitano - Sam 22 Déc - 10:14



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Super Maria au rendez-vous ! Jamais Jan ne se lassera de la magie de la djinn, la lumière au creux de ses paumes qui fait apparaitre milles et une surprises. Il aurait préféré garder ce voeu pour la Calavera ou lui mais dans une telle situation, il ne pouvait se permettre de laisser crever Célestine. On lui en tiendrait encore rigueur, ce serait con.
La nymphe respire, remercie dans un espagnol à l’accent trop dur ce qui ne réussit qu’à faire froncer des sourcils du capitano. Autant remercier en anglais quand on roule aussi mal les r !  « Pas de bar pour moi, dès que ce foutu métro a redémarré, je… » À peine le temps de finir que la rame recommence à bouger, lentement puis plus rapidement. La main de Maria attrapée, les doigts calleux du capitano entortillés autour des siens, il a les yeux qui voguent de Black Panther à la nymphe. « Vous faites gaffe à elle ? » Qu’il balance le second à l’ami de Célestine. À force on va croire qu’il en pince pour elle, à vouloir la garder en vie. Disons juste qu’elle l’a sauvé d’une crise quelques mois auparavant et qu’il a beau être bouffé par l'agacement de la croiser dans une telle situation Jan, il lui est surtout redevable.
D’un regard vers le côté, un homme lui laisse sa place, croque mitaine toujours là, qui va le rend détestable pendant des heures à force de l’utiliser à tout va. Tant pis, il ira pioncer après ça.  «¿ Vuelves conmigo o tenías algo previsto ? » qu’il demande à Maria, seule personne ici présente qui ne se retrouve pas sous l’aura macabre.

(trad : "tu rentres avec moi ou tu avais quelque chose de prévu ?")
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Metro, boulot, capitano - Mar 22 Jan - 12:25



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Il est toujours inexplicablement tendu, se méfie du mexicain comme s'il s'apprêtait à tous les découper au moindre geste. Mais le fait que Célestine trouve un inhalateur dans son sac et s'en serve le rassure un peu. Elle a l'air d'aller mieux, au moins - même si quelque chose le tracasse. Il vient de se passer des choses étranges, il le sent, mais ne parvient pas vraiment à mettre le doigt dessus... Célestine remercie l'homme et Jim se sent encore plus confus, mais qu'importe. Elle a cessé de tousser. Il hoche la tête quand elle lui dit qu'il n'aura pas besoin de jouer les princes charmants et ne relève pas la blague ni le malaise que ce genre de réflexion provoquerait en lui habituellement. C'est vraiment bizarre cette impression d'avoir loupé un épisode.

James acquiesce. « Ok, le premier bar. » Pas besoin de fatiguer Célestine plus qu'elle ne l'est déjà. Le mexicos s'adresse à lui, apparemment sa jeune amie a l'air d'avoir envie de les suivre. « Compte sur nous. » Il sait pas vraiment pourquoi, mais il n'a pas envie de le décevoir, et cette impression qu'il leur est redevable pour Célestine. Quand le métro s'arrête à la station suivante et que les portes s'ouvrent, il adresse un signe de la tête à l'homme au sang chaud et sort sur le quai, suivi par les deux jeunes femmes.

Ce soir ils vont prendre quelques verres, apprendre à connaître la nouvelle venue sûrement. Et surtout rire de ce qui vient de leur arriver.

A défaut de le comprendre.







RP TERMINE


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