trahison de la nuova camorra dans le trianon de l'eden manor, les représailles se signent dans le feu bratvien. du moins, c'est ce que l'on croit. c'est un autre joueur qui fait ainsi son entrée sur l'échiquier, qui tourne les soupçons vers la bratva. les flammes dévoreront l'entrepôt d'armement italien, mais qu'en sera t-il des dommages collatéraux? aux japonais de préserver leur identité en tournant les preuves vers les slaves, aux ritals de tenter de sauver ce qui peut l'être encore.

UN BRIN DE CONTEXTE? alors que la ville ne se remet qu'à peine des évènements de la veille, au sein de l'eden manor, la nuova camorra ne peut qu'assister à l'effroyable découverte: l'un de ses entrepôts d'armement, en flammes. les coupables se dissimulent dans les ombres, et ils appartiennent à kyosei-kai, malgré tous les indices qui pointent vers la bratva. le feu démarre à peine; à kyosei-kai de s'échapper et de préserver le masque, à la nuova camoora d'éviter les flammes.

SYSTÈME DE DÉS pour intégrer le hasard au sein de cette intrigue, un système de dés a été mis en place. il vous sera demandé de le lancer pour connaître la réussite de vos actions.
il possède 4 faces, chacune ayant un effet spécifique.
1: réussite totale de l'action
2: réussite partielle, l'adversaire est impacté de manière mineure.
3: échec partiel, son propre perso est impacté de manière mineure.
4. échec total de l'action

PARTICIPANTS: @ohta nagai, @aura sciarra, @augustin esposito, nc + kyosei-kai to be added

REGLES: seuls les participants tagués ci-dessus sont autorisés à poster ici.
des interventions pnj se feront occasionnellement, mais ne les attendez pas pour avancer - ce sujet, c'est le vôtre. vous êtes libres d'y faire ce que vous souhaitez.
merci de mettre un résumé sous spoiler de votre post afin que vos actions soient prises en compte par le pnj.
merci également de tenir compte de l'intégralité des posts des autres participants. un oeil de faucon sera gardé sur ces sujets, et le fait d'ignorer les autres ne sera pas toléré. de même, l'intérêt de ces sujets est un brin d'équité entre les deux camps donc attendez-vous. si deux d'entre vous postent comme des furies et larguent les autres, ce n'est pas du jeu  

Certains s’étaient déchirés, blessés, détruits à l’Eden cette nuit, alors qu’Aura se promenait dans les ombres. Elle avait évité le lieu bondé, soit par instinct sur-développé pour sa survie (on y croit), soit par simple refus de se retrouver mêlée à d’autres corps, d’autres êtres. Et à la solitude se couplait sa mission. Aura, elle n’était ni du genre à s’amuser, ni de celui à se détendre. C’était ce qui faisait d’elle un soldado dévoué et diablement efficace.

Et cette nuit-là, les poings enfoncés dans les poches de sa veste, elle n’aurait pu avoir meilleur nez que de se promener non loin de l’entrepôt d’armement de sa mafia.

Ce fut l’odeur de brûlé qui lui fit plisser les narines dans un premier temps, puis les volutes de fumée qui s’élevaient dans le ciel qui lui firent hausser un sourcil. Ce n’était pas normal. Ce n’était définitivement pas normal. En quelques gestes, elle avait fait le tour de l’arsenal qu’elle possédait en cette douce soirée, avait attrapé son téléphone, et les pas s’étaient accélérés, sans jamais briser le silence environnant.

Un sms fut envoyé, quelques mots tapés sur le clavier aux responsables de la Nuova. Incendie à l’entrepôt d’armement. M’en occupe. Et dans la foulée, les doigts trouvèrent le nom d’Augustin dans les contacts, pressèrent le bouton d’appel. Non loin de l’entrée, gardée par ses yeux perçants, elle entendit les sonneries s’égrener, sans réponse. Puis enfin, la voix lasse au bout du fil, qu’elle coupa sans ménagement. « J’ai besoin de toi, à l’entrepôt d’armement. Maintenant. » Pourquoi lui plus qu’un autre ? Parce qu’il pouvait se téléporter de un. Et de deux, parce qu’il était le seul en qui elle avait entièrement confiance. Et ce qui se déroulait devant ses yeux ne lui annonçait rien de bon…

La sonnerie du téléphone le sort peu à peu des limbes dans lesquelles il est profondément enfoncé, la soirée lui ayant coupé de ses forces jusqu’à ce que les mains de Sybille lui soulagent son hybris. Le sommeil l’a frappé de plein fouet, mais l’entêtant Opening de l’iPhone persiste et signe, s’immisce dans une brèche et vient chatouiller son inconscient. Quelque chose ne va pas. En même temps, qu’est-ce qui peut arriver de bon après cette fichue soirée… Il se réveille en sursaut, un peu perturbé, met une seconde à réaliser qu’il est allongé sur son lit, encore habillé. Des tâches de sang maculent les draps, il cligne des yeux et attrape son téléphone un peu maladroitement, s’empresse de décrocher en voyant le correspondant s’afficher. « Aura ? Qu’est-ce qu’il y a ? » La voix dans l'écouteur est maîtrisée, sèche, déterminée. Elle ne passe pas par quatre chemin, comme à son habitude – signe qu’elle est en pleine forme. Bon signe, bon signe. Il fronce les sourcils en entendant ses mots, ne comprend pas pourquoi elle aurait besoin de lui là-bas, mais ce sont le genre de choses qu’on ne discute pas. Pas vraiment d’attaque à aller jouer les aventuriers, il se frotte l’œil et laisse passer une seconde pour remettre ses neurones en place. « Ok j’arrive. »

Un verre d’eau plus tard, le Walther rechargé, des munitions dans la poche, il apparaît à une vingtaine de mètres de l’entrepôt, dans un coin d’ombre. Pas fou l’animal, autant avoir une vue d’ensemble, se faire une idée du tableau avant de débarquer. Une odeur de brûlé a tôt fait de l’alarmer, meilleure technique pour se réveiller efficacement. Le pistolet bien en main, il avance vers l’entrepôt dont s’échappent des volutes de fumées qui paraissent de plus en plus imposantes à mesure qu’il approche. Il repère une ombre, la tient en joue avant de reconnaître la silhouette de sa nièce. « T’as vu quelque chose ? » est sa première question en arrivant à ses côtés, le regard analysant déjà leurs environs. Le bruit de flammes gronde au fond de la nuit, il ne fait aucun doute sur ce qui est en train de se passer à l’intérieur : ça brûle.