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all the things lost (annalisa)

 :: abandonnés
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all the things lost (annalisa) - Mar 19 Juin - 10:52




all the things lost



annalisa & saturno

You can't take back the damage you've done. Oh, you can hide, but you can't run. No, you can't take back the damage you've done

Perdu dans ses rêves, le roi dort. Il y a longtemps qu’il n’a pas eu l’occasion de s’offrir au sommeil. Toujours trop occupé avec les affaires de la Nuova Camorra, avec les affaires de famille, Saturno néglige son corps. Les cernes s’inscrivent durablement sous son regard, marques noires qui subliment ses iris claires. Il ne l’ignore pas, ses yeux rougis, injectés de sang ont souvent tendance à impressionner, voire à effrayer. Il lui arrive d’en jouer, lorsqu’il est trop fatigué pour user réellement de son charisme. Néanmoins, il est aujourd’hui exténué, toute sa vitalité arrachée par le travail acharné qu’il fournit depuis des années. Il est rentré plus tôt, espérant trouver l’appartement vide de toute présence humaine. Pour son plus grand bonheur, Nicola est absente. Probablement occupée à se plaindre de lui, ou à dilapider son fric dans des œuvres caritatives. A choisir, il préfère encore la seconde solution. Il n’ignore pas que sans Leonida Bellandi, il aurait sûrement passé toute sa vie à dépendre de ces associations d’aide aux orphelins, aux héros de guerre et aux mères célibataires. Car après tout, c’est ce qu’il est. Une pièce rapportée, à laquelle on donne un nom par charité. Un nom et un toit, une vie dorée à laquelle il n’aurait pas pu rêver si ses parents biologiques n’avaient pas eu le bon goût de crever.

Un coup de sonnette le tire du sommeil. D’abord, Saturno n’ouvre qu’un œil. C’est déjà plus que ce que mérite ce visiteur importun. Un œil bien vite refermé, car il espère que son silence chassera le carillonneur. Un deuxième appel strident l’informe que non. Cette fois, il ouvre les deux yeux, brûlants du manque de sommeil. Une main épuisée vient les frotter, alors qu’il se lève péniblement. Sa veste de costume gît sur le canapé, là où il l’a abandonnée en arrivant. Avec une pointe d’amusement, il constate qu’il n’a même pas atteint sa chambre. Il s’est juste assis sur le sofa et a sombré sans s’en rendre compte. Une nouvelle fois, la sonnette fait entendre ses notes impérieuses. « J’arrive ! » Un rugissement plus qu’une réponse. Qui que soit l’inconnu à sa porte, il regrettera bien assez tôt de l’avoir dérangé. D’un pas rendu mal assuré par le sommeil, le dieu rejoint la porte d’entrée, qu’il ouvre à la volée. Et l’étonnement le saisit. Face à lui, un visage qu’il pensait perdu à jamais. Près de quinze ans se sont écoulés depuis la dernière fois qu’il a vu Annalisa. Pourtant, la belle n’a pas changé. Son visage, toujours aussi juvénile qu’à l’aube de ses vingts printemps, est encadré d’une épaisse masse de cheveux roux. Interdit, le roi se tourne pourtant, lui laissant toute la place voulue pour pénétrer dans l’appartement. « Entre, je t’en prie. » Il referme derrière elle la porte et la guide jusqu’au salon, une main flottant au-dessus de l’épaule de la jeune femme. Il n’ose pas la toucher, pas tout à fait certain de l’attitude à adopter. La relation qu’il entretenait avec Annalisa était tout à fait habituelle, pour des rapports tarifés. Pourtant le temps a passé et il n’est pas sûr des premiers mots à adresser à celle qu’il avait coutume de payer pour lui donner de l’amour. D’un geste, il l’invite à prendre place sur un canapé, tandis qu’il va se servir un verre au bar. « Tu veux quelque chose à boire ? » Sans attendre sa réponse, il sert un second whisky, juste au cas où. Il ne tarde pas à la rejoindre et s’installe sur un autre canapé, juste à côté du premier. Il porte son verre à ses lèvres, avant d’entamer la discussion. Il n'est toujours pas certain de savoir quoi faire ou dire. « Alors, comment vas-tu, depuis tout ce temps ? Que puis-je pour toi ? »
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all the things lost (annalisa) - Mar 19 Juin - 14:31


All the things lost
Saurno & Annalisa

Tipper - Illabye



Quelques minutes à peine, la décision avait été prise, Annalisa avait appelé la nounou et l'avait laissée prendre le relais dans sa maison, coucher les enfants pendant qu'elle sortait. Elle avait eu une énième conversation avec son aîné qui demandait encore et toujours à savoir qui était son père, qu'elle puisse lui parler de lui. Elle n'aurait pu raconter les circonstances de sa naissance, bien que sa présence dans sa vie avait changé bien des choses et lui avait apporté un bonheur qu'elle avait cru perdu à ce moment là.L'adolescent était frustré des réponses de sa mère et le voir le prendre de cette manière lui brisait le cœur. Alors elle avait enfilé son manteau et elle était sortie. Elle savait où vivait Saturno, du moins s'il n'avait pas changé d'adresse. Longtemps elle avait marché sur la route humide de la pluie qui était tombée ce jour là, ses cheveux ondulaient légèrement à cause de l'humidité, elle les avait laissés détachés, ne souhaitant pas se préoccuper de son apparence, qu'il ne pense pas que...Elle n'était plus une vendeuse de charmes, elle espérait que cela ne mettrait pas de malaise entre eux et qu'ils puissent discuter entre adultes. Il était tard, certes, elle y pensa qu'après la première fois qu'elle avait sonné. Un regard perdu sur la rue, la jeune femme sonna une seconde fois, histoire de ne pas regretter sa mauvaise foi, s'il n'était pas là au moins elle le saurait. C'était peut être une histoire de tocs, mais ne dit on jamais deux sans trois ? Annalisa sous l'anxiété sonna une nouvelle fois et elle fut presque horrifiée d'entendre quelqu'un répondre derrière la porte. C'était un affreux contraste entre le désir d'aider son fils et son envie de rester muette, de nier ce qu'il s'était passé pour le protéger.

Il ouvrit, Annalisa le salua d'un timide « bonsoir » avec un sourire quelque peu forcé. Ho elle n'était pas là par soudain désir de renouer avec le passé, cela se voyait probablement à sa posture, ses bras serrés le long du corps et le fait qu'elle joue avec ses doigts. Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche, cracher ce qu'elle avait à dire qu'il lui proposa de rentrer. Elle accepta, un peu par réflexe et le suivit jusque dans le salon où elle prit place sur le canapé en rajustant le bas de sa robe. Annalisa prit volontiers ce verre de whiskey, dont la fraîcheur vint lui réveiller les mains, c'était agréable. Elle le remercia, portant brièvement son verre à son attention avant de s'abreuver comme si l'alcool pouvait lui donner un peu plus de courage, celui qu'elle cherchait pour faire face à cela, alors qu'elle continuait de se demander si c'était une bonne idée ou pas. Elle avait souvenir des folles nuits qu'ils avaient partagés, bien que payées, elle avouait avoir eu une bonne alchimie avec lui et éventuellement il pourrait lui donner de bons conseils sur ses récents problèmes concernant Sveinn, son dernier qui n'était autre que le fils bâtard d'Alcide. Mais pour le moment elle était là pour Cyrus, qui commençait à développer des pouvoirs et qui avait besoin de repères, il réclamait son père, il avait besoin de savoir qui il était.

Elle aurait voulu lui mentir, lui dire que ce dernier était mort, mais tout pouvait se savoir, et elle préférait dire la vérité plutôt que risquer de se le mettre à dos et qu'il lui en veuille tout le reste de sa vie. Elle baissa nerveusement les yeux sur le fond de son verre, anxieuse à l'idée de lui dire, que 14 ans en arrière, elle était tombée enceinte et il n'avait jamais été mis au courant. En se souvenant des circonstances, elle savait que le choix ne lui avait pas été laissé pour éviter de perdre un client, qu'il ne pense pas qu'elles ne faisaient pas le nécessaire pour que cela n'arrive pas.

« Je suis désolée de te déranger, surtout après tout ce temps. » Fit elle d'abord avant de replonger ses lèvres dans son verre.

Ses iris bleutés osent se détacher de l'ambre remplissant son verre et elle étira ses lèvres d'un sourire nerveux quand ils rencontrèrent ceux de Saturno. Là elle pouvait le voir, il n'avait pas tellement changé, il était toujours aussi bel homme, toujours élégant. Elle prit une profonde inspiration, et s'il lui faisait du mal pour cela ? Elle n'avait pas de porte de sortie, ni de quoi gagner du temps, à part peut être ce verre entre ses petites mains. A se faire des scénarios catastrophes et peut être improbables, la jeune femme en oubliait son hôte qui aurait pu perdre patience plusieurs fois à cause de ses silences.

« Excuse moi, c'est pas évident. «  Fit elle pour se rattraper, elle en était prise de bouffées de chaleur, son cœur cognait si fort qu'il aurait pu provoquer des tremblements de terre. D'ailleurs elle gardait ses mains contre son whiskey, éviter de faire trembler les murs de la maison à cause de sa nervosité quand ses pouvoirs viennent à lui échapper.

« Tu sais, tu es venu quelques fois il y a longtemps où je travaillais. Et bien, je suis tombée enceinte, je n'avais pas le droit de te dire. Elles craignaient que tu fasses un scandale ou que l’établissement ait mauvaise réputation. Et puis il était trop tard pour avorter.»

De toute façon son corps et son esprit n'aurait pas supporté un avortement, pas avec sa récurrence, c'était contraire à sa nature même si à l'époque elle n'en savait rien. On lui avait proposé cette méthode, on avait avancé l'éventualité que c'était encore possible et Annalisa s'en était rendue malade. Voilà, dans tout les cas,  c'était dit, pas de possible retour en arrière, maintenant elle devait développer qui était cet enfant qu'elle avait mis au monde, son tout premier garçon. 

« Il s'appelle Cyrus, il a quinze ans, c'est mon aîné, j'ai six enfants. »

Elle avait des photos de lui, mais elle voulait d'abord prendre la température de sa réaction face à cette nouvelle pour le moins surprenante, surtout autant de temps après. D'ailleurs elle se rendit compte que Cyrus ressemblait beaucoup à son père, il y avait quelque chose dans l'expression, le regard et puis ses cheveux bruns, il les tenait de lui.


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all the things lost (annalisa) - Dim 24 Juin - 23:33




all the things lost



annalisa & saturno

You can't take back the damage you've done. Oh, you can hide, but you can't run. No, you can't take back the damage you've done

D’un geste de la main, Saturno balaie les excuses d’Annalisa. Il a certes été dérangé dans son repos, mais il n’en tient pas rigueur à la belle. Elle amène avec elle les souvenirs d’une jeunesse passée, aussi éphémère que l’instant écoulé. De moments qu’il avait oublié jusqu’à maintenant, soigneusement refoulés dans les tréfonds de sa mémoire. Réminiscence d’un temps où ses traits n’étaient pas aussi tirés, aussi marqués par la fatigue. Souvenir d’une époque où le ressentiment l’envahissait, où la haine l’habitait jour et nuit. Prétendant rejeté, ses yeux vides de larmes lorgnaient alors avec concupiscence sur un trône qu’il espère encore atteindre. La rousse s’était révélée une distraction bienvenue, un havre de paix au milieu du chaos qu’était son esprit. La guerre déclarée à Alcide occupait toutes ses journées, toutes ses nuits et toutes ses pensées. Nulle place pour l’amour ; pas celui du coeur en tout cas. A ses reins, il a laissé libre cours, leur autorisant maintes fois le chemin jusqu’au temple où officiait alors Anna. Aujourd’hui, alors que la belle occupe son salon de ses silences, il la contemple avec nostalgie. Et une pointe de curiosité. De toute évidence, elle est mal à l’aise. Est-ce le souvenir de l’intimité partagée jadis qui la dérange ? Ou y-a-t-il autre chose ? Patient, le roi la laisse se lancer tranquillement. Il ne veut pas la brusquer. Elle plonge plusieurs fois dans son verre, et il fait de même. L’alcool l’aide à se réveiller. A revenir parmi les vivants.

Finalement Anna se décide à lui parler, et il tombe de haut. Un enfant. De lui. Un enfant de lui. Un enfant de son sang, dont il ignorait tout jusqu’à… jusqu’à ce que sa mère ne fasse irruption chez lui pour lui annoncer la nouvelle. Quatorze ans après, si ses rapides calculs mentaux sont exacts. Un constat aussitôt confirmé par Annalisa. Son fils, aîné de cinq autres enfants. Sans un mot, Saturno se lève, attrape son paquet de cigarettes sur la table basse. En quelques enjambées il fait face à la baie vitrée, clope aux lèvres. Le bâton de tabac s’enflamme et il recrache très vite une première volute de fumée. Il a besoin d’un moment pour supporter l’annonce. Heureusement Anna lui fait grâce d’un moment de paix, de silence, pour réfléchir. Les sensations qu’il éprouvent sont étranges, inhabituelles. Lui qui pensait avoir sept longs mois pour se faire à l’idée d’être père, il découvre qu’il a en réalité quatorze ans de retard. Il ne connaît pas l’enfant déjà né, et ignore même s’il a envie de le rencontrer. Qu’était-il, après tout, pour Cyrus ? Certainement pas un père. Un père est un homme qui vous aime, qui vous élève, vous éduque. Lui n’avait été qu’un donneur, un géniteur. Tirant toujours sur sa cigarette, il fixe le vide qui s’étend sous ses pieds. « Qu’est-ce que tu attends de moi, Anna ? » Il est pragmatique. Surtout, il n’a pas envie de s’étendre sur le choc qu’apporte cette nouvelle inattendue. Pas envie de s’étendre sur les émotions mitigées qui le traversent. « C’est une question d’argent ? Il est malade ? » Il préférerait que ce soit une question d’argent, plutôt que de sentiments. Il n’est pas doué pour cela, n’a pas envie de le devenir. De toute evidence, Anna a su gérer cet aspect des choses pendant les quatorze années écoulées. Elle n’a pas besoin de lui pour cela. En revanche, il accepte d’aider la jeune mère financièrement, si c’est ce qu’elle est venue chercher. Sa main libre vient agiter sa chevelure, désordonnée par le sommeil. Un instant, il se demande si l’enfant lui ressemble. S’il a transmis un peu de sa pourriture à un être innocent. Il hésite un instant, puis se retourne finalement. Lentement, très lentement. Pour retarder un peu l'instant. « Tu as une photo ? »  A qui ressemble-t-il le plus ? A la flamboyante jeune femme qui le fixe avec des yeux plein d’espoirs, ou à l’homme amer s’efforce d’accepter sa paternité ?
(c) DΛNDELION
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all the things lost (annalisa) - Lun 25 Juin - 9:33


All the things lost
Saurno & Annalisa

Tipper - Illabye



La réaction avait été assez calme pour le coup et cela soulagea Annalisa qui n'avait pas envie d'envenimer la situation avec des joutes verbales. Elle soupira doucement et vint poser son dos dans le fond du fauteuil, un peu moins crispée qu'à son arrivée. Saturno avait besoin de temps pour assimiler ce qu'elle venait de dire et même si elle se demandait à quel degré la tempête de questions faisait rage dans son esprit, elle lui accorda ce silence. Elle l'observa du coin de l'oeil, se lever, déposer ce bâton de tabac au bord de ses lèvres et se poster devant cette baie vitrée. Annalisa glissait machinalement ses doigts sur sa veste, ça occupait ses mains et donc ses pensées par extension. Et la voix de l'homme de nouveau vint couver la pièce de son timbre grave, la jeune femme leva les yeux vers lui et bien entendu il se demandait les raisons de telle demande, autant d'années après. Elle perturbait sa tranquillité, elle en avait conscience et ce n'était pas très respectueux de sa part de venir le lui dire par intérêt. Au fond il s'en foutait non ? Ce n'est pas comme s'il s'était passé quelque chose de sentimental entre eux. Elle avait fait son travail, celui de le charmer, de lui faire passer un bon moment dans une bulle hors du temps et de l'espace.De l'argent ? Non, elle n'en manquait pas, cela devait sans doute se voir au vu de la qualité de ses vêtements, de ses bijoux. Elle secoua la tête, Cyrus était en bonne santé et il ne s'agissait pas de véritables mauvaises nouvelles. Cryrus demanda ensuite à le voir, à voir à quoi il ressemblait par le biais d'une photo, et là elle pouvait accéder à sa requête assez vite.

Annalisa fouilla dans son sac déposé à ses pieds pour sortir son porte feuille dans lequel elle laissait des photos de ses enfants. Puisque Cyrus était le plus grand elle en avait plusieurs de lui, elle avait son évolution mais fit le choix de prendre la plus récente qu'elle avait de lui. Elle la contempla une seconde : c'était une photo alors qu'il était habillé de sa tenue de base-ball, juste avant un match important dans lequel il avait joué pour son école. Mère toute fière qu'elle était, elle avait voulu immortaliser le moment, alors il avait un peu râlé puisqu'il n'aimait pas les photos et puis il s'était mis debout à côté du portail de la maison, un fin sourire sur les lèvres, il tenait sa batte de base-ball. Son épaisse chevelure brune était à peine dissimulée sous sa casquette à l'effigie de son école, ses yeux bleus lui rappelaient la couleur des icebergs dans ce célèbre lagon en Islande, le pays d'origine d'Annalisa. Il était grand pour son âge et la silhouette assez fine. Annalisa se leva et doucement, s'approcha de Saturno pour venir lui glisser la photo entre les mains. Il saurait mettre un visage sur ce jeune homme, même si cela rendait Anna nerveuse de le faire.

« Cyrus est un ado, il se pose des questions c'est normal. Il a besoin de savoir d'où il vient pour se faire une identité et il m'a demandé qui était son père biologique. » Autant être franche tout de suite, la nouvelle la plus difficile à assimiler étant passée pour le moment. Des pères, il en avait eu, de l'amour paternel il n'en avait pas manqué et aujourd'hui il avait Clarence  qui faisait office de figure paternelle, Cyrus se confiait à lui quand il ne souhaitait pas parler de certaines choses à sa mère. Alors des repères il en avait, mais Annalisa savait plus que tout qu'à cet âge là, on a besoin de bien plus de réponses concrètes. Elle ne pouvait donc pas lui en vouloir et puisqu'elle ne voulait pas entrer en conflit avec lui, elle essayait de tout faire pour lui donner de vraies réponses ; en commençant par aller voir le géniteur, obtenir son point de vue.

« Il y a de fortes chances pour qu'il soit un dieu lui aussi. Et si il vient de ton panthéon il y aura encore plus de questions et là dessus j'aurais besoin de ton aide le moment venu. »

Annalisa avait pensé à Freyr, son fils dans le panthéon nordique puisqu'elle ne l'avait pas trouvé jusque là. Mais il était aussi possible que son panthéon soit le même que celui de son père et là, pour le coup elle ignorait qui il était, elle savait juste qu'il était un dieu, ce sont des choses qui finissent par se sentir à force.

«Ma question pour le moment, c'est est ce que tu veux que je lui dise que c'est toi, ou bien tu préfères que je ne lui dise pas ? » Sachant qu'à tout moment il pouvait changer d'avis, la question n'était pas de lui mettre une corde au cou mais bien de lui laisser le choix pour qu'ensuite elle puisse aviser et ne ressente pas de culpabilité en se disant qu'elle était la seule à avoir choisi de se taire. Elle avait déjà enfreint les règles que le Red Lantern lui avait imposé en venant le voir, même si elle estimait qu'après plusieurs années cela n'avait guère d'importance. Annalisa devait faire face à cette situation et étudier toutes les possibilités.


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all the things lost (annalisa) - Mer 29 Aoû - 23:55




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annalisa & saturno

You can't take back the damage you've done. Oh, you can hide, but you can't run. No, you can't take back the damage you've done

Il n’en voulait pas à Annalisa. De toute évidence, elle n’avait pas eu le choix dans cette histoire. Pas plus que lui. Mais au moins a-t-il l’avantage de découvrir l’existence de cet enfant longtemps après sa naissance. Tandis que la rousse s’occupait de lui donner le jour, de l’élever, lui profitait de sa liberté. Il n’arrive pas à se sentir coupable de l’avoir laissée seule face à la situation. Principalement parce qu’il ignorait tout jusqu’à maintenant. Et ensuite parce qu’il est ainsi. Il ne parvient pas à s’impliquer émotionnellement. Il ne parvient pas à s’imaginer père d’un adolescent de quatorze ans. Probablement parce que lui-même n’a jamais pu bénéficier de la présence d’une figure paternelle.  Difficile, dans ces conditions, de s’improviser géniteur. Quelque part, il est soulagé qu’Annalisa ne réclame pas cela de lui. Soulagé aussi d’apprendre que ce n’est pas une question d’argent, que l’enfant n’a rien. Cela veut dire qu’au moins une petite partie de lui, même si elle vit en dehors des limites de son corps, n’est pas pourrie. Lorsque la mère lui remet la photo qu’il a réclamée, il ne retient pas une exclamation surprise. Le juron lui échappe, débordant de dégoût et de haine. Pas contre cet enfant qui pose, batte sur l’épaule et casquette vissée à la tête. Non, c’est contre lui qu’il peste. Lui et les souvenirs que remontent à la surface le visage qui le fixe sur papier glacé. Car Cyrus lui ressemble trait pour trait. Le gamin n’est rien d’autre qu’une copie de l’infernal au même âge. La seule différence notable réside cependant dans leurs regards. Ils partagent bien cette teinte glacier ; glaciale ; glacée. Mais Cyrus, au contraire de son géniteur, a l’air heureux. Aimé, entouré d’une famille chaleureuse et joyeuse. Avec Annalisa pour mère, il ne pouvait en être autrement. Un bref pincement de jalousie plus tard, Saturno retourne la photographie à la rousse. Il ne tient pas à la garder chez lui, avec lui. C’est à Annalisa qu’appartient cet enfant. Lui n’a aucun droit dessus, et n’en veut pas quoi qu’il arrive. D’un hochement de tête, il acquiesce aux paroles de la jeune femme. « C’est compréhensible. » C’est une réaction normale à cet âge, qu’il a lui-même ressentie. Mais contrairement à Cyrus, il n’avait rencontré qu’un mur de mépris. Car Scipio Bellandi n’avait assez d’amour que pour un garçon, et Alcide était déjà passé par là. Il ne restait rien pour lui, l’adopté. Des décennies après, le ressentiment est toujours là.

Dieux et mortels, réunis dans un même corps. Des années après son éveil, il ne cesse de se torturer sur leur nature. Savoir qu’il peut avoir engendré un enfant à son image, porteur d’une âme millénaire, le met mal à l’aise. Sa propre essence lui est familière. Il est habitué à vivre avec lui-même. Mais qu’il ait offert ce cadeau empoisonné à une âme jeune, pure… Le roi est perturbé.  Alors lorsqu’arrive la fatidique question, il tourne le dos à la jeune femme. Il ne peut pas lui répondre immédiatement. Il a besoin de réfléchir. Besoin de savoir s’il souhaite se confronter à sa progéniture. Un instant passe, puis il se tourne à nouveau, pour fixer Annalisa. « Dis-lui ce que tu voudras. » Après tout, cela lui importe peu. Il doute que l’enfant tienne à le rencontrer. Car qui voudrait de lui pour père ? Qui voudrait du maître des enfers pour géniteur ? « Dis-lui ce qu’il a besoin d’entendre, mais n’enjolive pas la vérité. Qu’il sache qui je suis, pour pouvoir décider s’il souhaite me rencontrer ou non. » Il porte une dernière fois sa cigarette à ses lèvres, avant de l’écraser dans le cendrier du bar. « Je ne m’y opposerais pas. » S’il le veut, l’adolescent aura la possibilité de le connaître. Il ne peut rien garantir. Il ne peut ni ne veut faire de promesses mirobolantes à la jeune femme. Il refuse de lui mentir en lui disant qu’il aimera ce garçon comme s’il l’avait toujours connu. Car il n’est sûr de rien, le roi.
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all the things lost (annalisa) - Lun 3 Sep - 0:09


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Saurno & Annalisa

Tipper - Illabye



Réaction surprenante, les jurons percent le silence de la pièce quand il découvre le visage de l'enfant qui est né quatorze ans auparavant. Saturno semble perturbé, n'exprime que son dégoût et Ana ne comprend pas. Pourtant elle reste en retrait, lui laisse le temps de réagir, de s'exprimer de revenir vers elle s'il a la moindre question. Elle vient de jeter un pavé dans la marre, maintenant elle doit veiller à ce que cela ne s'éparpille pas trop. Anna s'en veut de le voir ainsi, elle s'en mord les lèvres, il est vrai qu'en venant se blottir entre ses bras le but premier n'avait pas été de procréer mais juste partager ou prendre un plaisir physique. A ce moment là elle ne savait pas qu'elle était particulière de ce côté là. Elle n'aurait d'ailleurs pas pu le découvrir autrement. Surprises de la vie, qu'elle ne regrette pas car ils lui ont permis d'être la femme qu'elle est devenue. Le droit chemin retrouvé quand la déesse qu'elle est se laissait noyer dans le vice. Terre-mère, ventre livré a qui veut bien payer, le sang imbibé d'alcool et de produits en tout genre, sa vie s'est assainie grâce à ses enfants. Elle regrette juste la manière dont les choses sont arrivées, ignore si l'avoir mis au courant dès le début aurait été mieux ou pas ; questions qu'elle ne se pose pas, car il est inutile de se poser trop de questions quand ce qui est fait est fait. La vérité est révélée, elle lui a expliqué les raisons de cette démarche, désormais le reste lui appartient. Elle reprend possession de cette photo, glissée dans son porte feuille avec d'autres clichés souvenirs de ses enfants, de ses proches.  Elle retourne s'asseoir, un peu bouleversé par ce qu'elle vient de faire, s'empresse d'attraper son verre pour s'en abreuver.

C'est vrai qu'il lui ressemble beaucoup à Cyrus, copie conforme, il n'a de sa mère que son espièglerie et sa main verte. Saturno comprend, les raisons de sa venue ici, les questionnements du petit et l'impossibilité pour lui d'avancer tant que les bases ne sont pas posées.  Saturno se retourne, semble avoir réfléchi à la question et lui propose d'avoir le choix à condition d'être transparent. Elle hoche la tête, fin sourire qui étire ses lèvres, apprécie sa bienveillance. C'est un homme bien Saturno, il a ce recul que d'autres n'ont pas, cette maturité qui la rassure pour l'avenir.

«  Oui bien sûr, la décision lui appartiendra c'est un grand garçon et vous discuterez tous les deux de ce que bon vous semble je ne m'en mêlerai pas. Je ne désire pas te l'imposer, Cyrus n'est pas de ce genre là non plus. C'est un garçon indépendant, très intelligent, débrouillard je dirais, il me surprend souvent.Il ne te posera pas de problème »Le but n'est pas de bousculer les vies de Cyrus et de Saturno, ils verront tous les deux ensemble quel genre de relation ils pourront tisser ; en discutant sans doute. Son intention première ici est de faire passer le message, le reste ne la concerne pas, c'est entre son fils et son géniteur. Cyrus a grandit avec deux pères différents, il n'a rien à combler, pour lui c'est quelque chose de relativement superflu d'avoir deux parents car il a déjà ne grande famille. C'est une unité, il n'y a pas réellement de rôles prédéfini car tout le monde veille sur tout le monde. La vie continuera telle qu'elle l'a toujours été, à l'exception près que certains secrets sont mis à jour. Un enfant né de leurs ébats obscènes, le divin s'en mêle désormais. « Quand on s'est connus j'ignorais qui j'étais, maintenant je peux te le dire. Je suis Nerthus, déesse Vane du panthéon Nordique. »Lui donner une idée d'avance de ce qu'a pu donner le mélange de leur sang ; bientôt découvert, attente sous angoisse alors qu'elle aurait désiré s'en réjouir. Histoire de mafias ennemies, encore. C'est étrange, toujours de se présenter de cette manière, de réaliser encore que l'on appartient à un monde qui est né à la nuit des temps. Sans souvenirs il est difficile d'en saisir les contours et même dans ce qui semble être les relations qu'elle a avec les autres dieux basés sur des mythes. C'est flou, ça ne veut rien dire. Mais elle sait qu'il s'agit de son nom, que c'est sa place : Déesse vane, la plus ancienne à vrai dire, terre-mère pour qui l'on a sacrifié tellement d'innocents dans le but que la terre offre les meilleures récoltes et que les mères soient fertiles. Elle a même lu en se renseignant que celle qui l'habite est la génitrice de Thor, de Freyja et Freyr mais qu'elle a aussi neuf filles. Cela explique la tribu dans les couloirs de sa maison sans doute, patrimoine divin efficace en matière de conception et qui a vrai dire l'avait fait sourire à l'aube de ses trente ans.

« J'avoue n'avoir aucune idée de qui se cache derrière ton regard. Tu me le dirais ? » Sourire, doux, question peut être indiscrète quand certains dieux préfèrent rester dans l'ombre. Pour les quelques soirées où Annalisa était son amante, il a découvert une personne bien assez ouvert d'esprit pour faire face à n'importe quelle annonce. Emprisonnée par la Bratva, pacifiste jusqu'au bout des ongles, sinon elle ne serait pas là.




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all the things lost (annalisa) - Ven 21 Sep - 14:31




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annalisa & saturno

You can't take back the damage you've done. Oh, you can hide, but you can't run. No, you can't take back the damage you've done

L’enfant ne posera pas de problème. L’affirmation de la mère confirme ce qu’il avait déjà deviné en filigrane. Les petits riens, cachés derrière les mots d’Annalisa, laissent entrapercevoir grave, mesuré. Certainement heureux, mais au caractère déjà très mature. Sûrement, il est en décalage par rapport aux autres enfants de son âge. Le nez dans les livres, plutôt qu’à jouer dehors. Le base-ball est probablement la seule exception ; une passion instillée par un beau-père de passage ?  Saturno se moque d’imaginer un autre homme que lui élever son fils. Il ne s’intéresse pas à l’éducation de l’enfant. Il ne s’intéresse pas réellement à l’enfant lui-même. A peine curieux de rencontrer sa descendance, l’infernal acquiesce par avance à toutes les décisions que prendra Annalisa. Elle seule connaît son fils, elle seule sait ce qui est bon pour lui. Lui n’a rencontré qu’une image de papier glacé et des interrogations en transit, transmises par une mère conciliante et désireuse de satisfaire aux besoins de son enfant. Un désir compréhensible auquel il est prêt à répondre, tant qu’on ne lui demande pas de venir aux matchs du dimanche après-midi. « Je suis persuadé que tu as été une excellente mère. » Pour Cyrus comme pour les cinq autres. Vaguement, il se demande qui sont les pères de ces enfants. Combien d’hommes a-t-elle connus, avec combien d’entre eux a-t-elle conçu un bébé ? Combien sont nés parce qu’elle le désirait, combien par accident ? Autant de questions qui se télescopent et auxquelles il n’est pas pressé de répondre. Tout cela regarde Annalisa, il n’a aucune raison de s’immiscer dans ses affaires. Pas plus qu’il ne réclame de savoir qui elle est. Car dès les premiers instants, il a senti son essence divine. Qu’elle le lui dise maintenant, de son plein gré, est une marque de confiance. Et, il n’en doute pas, elle lui demandera bientôt la même chose. Malgré ses connaissances limitées sur le panthéon nordique, il n’ignore pas qui est Nerthus et s’en amuse. « J’imagine que ceci explique cela. »

La question qu’il redoutait ne tarde pas à venir et son sourire s’efface. Il n’a pas honte de qui il est. Seulement fatigué d’être associé au méchant ridicule d’un film pour enfants. Alors il hésite toujours à révéler son identité. Il préfère laisser planer le doute. Le mystère qui l’entoure contribue ainsi à sa sombre réputation. On imagine un dieu sanguinaire, farouche guerrier avide de victoires militaires, assoiffé de domination. Personne ne songerait au roi sous l’Olympe. C’est pourtant bien son titre. « Hadès, dieu des morts et souverain des Enfers. » Rictus infernal qui se peint sur son visage escarpé. Il attend toujours, avec un certain cynisme, la réaction de ses interlocuteurs. Quelques-uns, à l’image de Sinead Reed, s’amusent immédiatement de cette réincarnation. D’autres sont effrayés, inquiets de se trouver face à la Mort en personne. Mais lui se contente de gouverner les trépassés. Jamais il n’a mis un terme à une vie – du moins pas en qualité de dieu de la Mort. Le rôle échoit à Thanatos, fidèle lieutenant enchaîné aux portes de son domaine. Cette fois encore, Saturno guette la réaction de la jeune femme. Sera-t-elle horrifiée de découvrir l’identité de l’homme avec qui elle a couché ? Décidera-t-elle de laisser son fils l’approcher ? Quelque part, il se délecte de ces interrogations. Il est curieux de savoir si sa réputation, tant mortelle que divine, fera une nouvelle fois le vide autour de lui. « Je comprendrais si tu ne souhaitais pas que Cyrus me rencontre. » Il laisse planer entre eux la suggestion. Qu’elle ne se sente pas obligée de présenter son premier-né au maître des trépassés. Les superstitieux verraient là un mauvais présage, une prophétie malheureuse à laquelle personne ne voudrait soumettre son enfant. Mais, si comme il le croit Annalisa est plus intelligente que cela, elle laissera le petit rencontrer son géniteur. Il tient néanmoins à lui offrir une porte de sortie acceptable. Libre à elle de la prendre, ou non. « Si tu ne le souhaites pas, tu peux lui dire que je suis mort il y a longtemps. Ça ne dénoterait pas. » Humour aussi noir que son âme.
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all the things lost (annalisa) - Mar 25 Sep - 21:16


All the things lost
Saurno & Annalisa

Tipper - Illabye



Nerthus déesse procréatrice de vie terrestre, Hadès dieu protecteur des morts. Quel contraste entre eux ; c'en est presque amusant. L'un et l'autre ont un rôle crucial dans le cycle de la vie, c'est sans doute ce qui les lie. Elle ne cille pas à l'annonce, cela ne la fait ni sursauter ni frissonner d'horreur. Pourquoi elle le devrait ? Elle n'a aucun préjugé sur Hadès, tout le monde a un rôle à jouer dans son monde, régner sur les enfers tel était le sien qu'il l'ait choisi ou non. Elle lui sourit, hoche la tête, contente qu'il ait accepter de lui livrer ses petits secrets. Elle l'aime bien Saturno, parce qu'il est sympathique, en aucun cas une image négative quelle que soit la divinité derrière n'aurait pu retirer cela. Annalisa remet ses mèches rousses qui tombent devant son visage derrière son épaule, la voix de Saturno de nouveau résonne, dérange les réflexions et il lui propose de ne jamais faire cette rencontre là, après coup, après révélation. Ça ne la surprend pas qu'il lui propose, C'est qu'on ne lui donne pas forcément bonne réputation à Hadès, pour des raisons qui sont liées à des contes et des fantaisies qui ne possèdent pas la moindre preuve de leur véracité. Annalisa lui demandait cela pour avoir son panthéon, chercher le mélange que donnerait Cyrus, non pas pour lui coller une étiquette sur le front. Le détail de son nom divin c'est juste la cerise sur le gâteau, sa curiosité qui vient d'être satisfaite.

«  Non pas du tout, il n'y a aucun problème Saturno. Cela lui permettra de comprendre que les mythes et les Disney ne sont pas une bonne référence pour définir la personnalité d'une réincarnation. Sans souvenirs il est difficile de juger en plus. » Elle esquisse un sourire,  le rire passe entre ses lèvres, presque imperceptible. Annalisa est la première à essayer de mettre une certaine distance avec ces histoires là, même si elle recherche les liens de sa déesse avec les autres divinités Nordiques. Si Hadès doit être craint pour son statut de roi des enfers et les histoires plus ou moins fantastiques qui l'ont suivit, alors elle devra porter l'étiquette de l'incestueuse qui fait des enfants incestueux et qui a été rejetée par les Ases pour cela. Avec ceci Nerthus se voyait offrir des sacrifices humains, autant dire qu'on a vu mieux en déesse porteuse de vie et d'abondance. Le jour où Cyrus a appris qui elle était qu'il s'est renseignée sur elle, elle a dû lui expliquer tout ceci, autant dire que c'était un moment très gênant. Ça le sera aussi sans doute pour Clarence si leur relation en vient à quelque chose de plus officiel que les regards qu'ils se lancent, ils vont vouloir savoir quel dieu se cache sous ses iris bleutés, qui est ce nouveau père ; lui aussi victime de ses mythes plus fantaisistes les uns que les autres. «  Je devine que tu en es victime, ça doit être lourd de vivre avec cette image. Je leur apprend à ne pas s'y fier, autrement ils n'auront pas belle image de leur mère non plus s'ils doivent me considérer comme Nerthus. » Cyrus est un jeune garçon intelligent, il a assimilé cette information et il a une belle curiosité des dieux, il lui tarde de tous les découvrir, de voir ce qu'ils sont, leur poser des questions et s'il ne conçoit pas encore que leur réincarnation prend du temps, qu'il n'y a pas de souvenir, il sait qu'un jour viendra son tour et souvent il fait des recherches pour savoir ce qu'il sera. Il aura fait le tour du panthéon Nordique, maintenant il s'amusera sans doute à s'imaginer en Hermès ou en Dyonisos, il ne possède pas encore de pouvoirs, mais ce jour là sera spécial pour Annalisa qui va devoir veiller à le protéger d'autant plus de la Bratva. Parce qu'ils vont assurément vouloir l'inclure dans leurs rangs, le préparer à son avenir, un futur bon élément.

Elle travaille à fuir cette organisation qui va détruire la vie de ses enfants, démanteler l'amour qu'elle a instauré dans son foyer. Annalisa devra prendre certaines mesures qui probablement les mettra en danger. Mais plutôt mourir, plutôt que de voir ses enfants lui en vouloir toute leur vie avec du sang entre les mains ou mourir comme les deux maris qu'elle a eus. « Je suis désolée de t'avoir dérangée si tardivement, mais la Bratva me causera du tort si je m'expose trop » Toute fille étant au Red Lantern se trouve entre les filets de la Bratva, ce n'est pas un secret et elle ne le cache pas. Elle ignore si Saturno fait parti de la Nuova Camorra comme certains dieux grecs, par respect et pour leur sécurité à tous les deux, elle ne préfère pas lui demander. Lui dévoiler sa divinité a dû déjà lui coûter. «  Ils n'aiment pas les mélanges de panthéon, alors à leurs yeux je ferai passer Cyrus pour un humain plutôt que sous entendre qu'il pourrait ne pas être Slave ou Nordique » Elle le lui dit, parce qu'elle voudrait aussi son avis, son regard extérieur à la chose, peut être a t-il des conseils à lui donner.




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all the things lost (annalisa) - Ven 5 Oct - 19:23




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annalisa & saturno

You can't take back the damage you've done. Oh, you can hide, but you can't run. No, you can't take back the damage you've done

Comme prévu, Annalisa est l’image même de la tolérance. Non pas que cela lui déplaise, elle aurait même tendance à contrebalancer son cynisme et ses humeurs macabres. Mais ses paroles déclenchent finalement bien plus qu’un vague sourire ironique. Loin, très loin, enfoui au fond de l’esprit, se cache une idée toute simple. Plus qu’une idée, une requête. Plus qu’une requête, un rêve d’enfant. Celui d’être un jour aimé pour lui, et non pas haï pour la divinité qu’il abrite. Car, avec les regards chargés de mépris, est venu une sale habitude. Celle de dessiner au couteau des sourires sur le visage des impudents. Pour que plus jamais Hadès ne prenne le pas sur Saturno. Pour que plus jamais, on craigne plus sa colère divine que mortelle. « Disons que ma… sa réputation nous précède souvent. » Sourire amer, alors qu’il pense au nombre de fois où le nom d’Hadès lui a joué des tours. Regard triste, alors qu’il pense à tout ce qu’il a perdu depuis son éveil. Il lui arrive de croire, d’espérer, qu’il aurait été un autre, s’il n’y avait eu cette réincarnation. Las, l’infernal se dirige vers le canapé et s’y laisse tomber. D’un geste, il invite Annalisa à le rejoindre. Ses aveux, chargés de peine et de regrets, lui font lever les yeux sur le visage encore jeune de la rousse. Il sait que la vie n’a pas été tendre avec elle. La preuve en est, son affiliation au Red Lantern et par extension, à la Bratva. Hydre à plusieurs têtes, la mafia est particulièrement vicieuse et il est quasiment impossible de s’en sortir. « Tu ne me déranges pas, Anna. » Ton sérieux, regard chargé de sincérité. Il ne dit pas cela par simple politesse. Il a été heureux de la découvrir à sa porte, même si sa visite était loin d’être par pure courtoisie. Un court instant il hésite, avant de tendre la main pour saisir entre ses doigts ceux de la jeune femme. « Si jamais tu as un jour besoin d’aide, pour quoi que ce soit – le regard se fait insistant, lourd de sens – n’hésites pas à faire appel à moi. Je serais là. » Il ne ment pas. Il ne peut pas promettre d’être un père exemplaire pour Cyrus. Pas promettre d’être un père tout court. Mais pour la jeune mère, à qui il doit bien cela, il sera là.
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