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The Blizzard

 :: terminés
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The Blizzard - Dim 21 Oct - 10:07



Abel & Romàn

Lord my hands feel like their froze
and there's a numb that's in my toes


22h45, diner en solitaire, comme tu l’aimes depuis quelques temps. Certains voient d’un mauvais oeil un quarantenaire qui se retrouve seul à une table de restaurant mais toi, ça te convient. Depuis cette nuit de Septembre, lorsque la foudre a touché ton poitrail, tu sens que tu as besoin d’être seul, que l’énergie mise dans ton travail et dans toutes ses recherches, ce n’est qu’en étant face à toi-même, que tu la retrouves. Ancien homme solaire, qui, auparavant entouré de milles et unes âmes, s’écarte de la société pour mieux s’accepter. Alors ce soir-là, diner seul dans ce restaurant huppé, ce n’est pas parce qu’on t’a posé un lapin (de toute façon, si c’était le cas tu ne l’avouerais pas, fierté mal placée qui revient comme un boomerang dans la gueule quand l’humain relève un peu trop le crâne), c’est bien pour le plaisir. chardonnay pour toi tout seul, assiette de tagliatelles aux truffes que tu n’as pas à partager. Les joies du célibat, manger seul sans avoir à faire goûter.

Tu sors du restaurant, un sourire aux lèvres, jauge d’énergie qui lentement se remplie lors de ces moments isolés et tu te diriges vers le parking, clé en main pour faire bipper le bolide. Le pas est lent, la tête haute, le costume anthracite ne laisse pas de doute sur la carte gold que tu as en poche. Homme simple à l’intérieur, ce n’est pas pour autant que tu ne te pares pas de beaux vêtements et d’effluve à 300$ la bouteille. Qu’importe ce qu’on pense de toi, tu n’as que faire des avis qui glissent sur ton identité, tu as mérité ce compte en banque, tu as mérité cette voiture, tu as…. Oh le petit con. Garnement aux allures de bambin, casquette sur le front, tu le vois de dos, entrain de traficoter ta bagnole. Il ne t’a pas encore entendu et en un éclat, y’a la colère qui avale la joie, l’incompréhension du dieu qui s’éveille, à l’idée se faire berner par un p’tit con à la silhouette de gamin. Les phalanges blanchissent, l’humain qui se mélange au divin, tu fais un nouveau pas et ouvre ta gueule, sachant pertinemment qu’il aura beau courir, t’as trois mètres pour l’attraper par le sweet et le soulever du sol comme un chaton qui a fait une bêtise. « J’te dérange ?! » Tutoiement approprié, pour un gosse qui tente de braquer ta bagnole, ton bijou, la seule chose qui pourrait te faire perdre une femme si elle te demandait de choisir entre elle et ta caisse. Un nouveau pas, plus grand, plus vif et… Oh le connard il a ouvert la portière.  « Non mais tu vas….»  Plus rapide, poing prêt à frapper, y’a que le titan en toi qui t’oblige à ne pas frapper en arrivant à distance. On ne touche pas la voiture de Romàn Falco, mais Pallas ne peut accepter de frapper un gosse.

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The Blizzard - Lun 22 Oct - 9:16

Plus de nouvelle de Salvatore, cette paix que tu redoutais temporaire avait au moins le don de te laisser respirer. Les mafias n'avaient jamais rien eut de bon à offrir. Si elles sauvaient ou fermaient les yeux, il fallait toujours s'attendre à leur devoir une dette à vie. Et on ne savait jamais vraiment de quoi elle serait faite. Quand tu y repensais, Wint aussi avait disparu. A peine tu avais pu démarrer avec elle sa première leçon de carjacking qu'elle n'avait plus donné signe de vie. Votre accord tacite mis à mal, tu enfouissais l'envie d'aller la trouver et lui demander, non sans piquer une crise, pourquoi diable faisait-elle la morte. Une canette par terre reçoit ta contrariété en pleine gueule, l'envoyant se balader sur la route avec un bruit métallique très peu discret. Quelques rares passants relèvent la tête, tu gardes tes yeux rivés au sol, la faciès dissimulé par ta casquette. Tout se pétait la gueule. Ton père et ta mère se portaient bien, tes amis aussi. Pourtant, tu ne pouvais pas t'empêcher de ressentir ce calme comme le répit typique précédant une tempête. Ton paquet de cigarettes et ton briquet te démangent, tu décides de répondre favorablement à l'appel de la nicotine et d'en griller une. Ce soir, il te fallait trouver ton gagne-pain.

Le district historique, comme son nom le suppose, est plein à craquer de riches qui ne savent plus où mettre leur monnaie. Regroupement d’opulence, d'assiettes jamais terminées et de mépris pour tout ce qui est classe moyenne qui, pour eux, ne sont pas plus distingués que des clochards. Pas aussi surveillé qu'Elysium Heights, aucun problème de faire sa tournée pour repérer quelques véhicules cotés. Une bouffée de fumée de plus, tu finis par t'arrêter devant un petit bijou. L'homme des quartiers en toi remue à la vue des courbes pensées et réfléchies, à cet air agressif qui vous donne envie de vous ranger sur le bas côté lorsqu'elle apparaît dans votre rétroviseur central. " Le mec doit sûrement compenser un petit manque.. De rien du tout. " L'envie monte en flèche alors que ta remarque à haute voix révèle un rictus malin. Tu as toujours pensé que les conducteurs d'allemandes et de grosses américaines contrebalançaient quelque chose. Une E63 AMG S, rien que ça. Elles ne foulent pas les rues et la revendre dans le comté d'à côté sera un jeu d'enfant. Forcer le verrou électronique, par contre, ça c'est du défi. Songeur, tu observes les alentours en te pensant discret, vérifiant ne pas te donner en spectacle devant des curieux. La clope est terminée, tu lances le mégot par terre. Laisser une trace de soi sur la scène de crime, petit plaisir pour narguer ceux qui enquêteront sur le vol du véhicule.

Les dents serrées, les mains sur la portière conducteur, tu es presque au bout de tes solutions. Dix minutes que tu essaies, ta présence va finir par se faire remarquer. Dans un dernier espoir, tu te munis rapidement de la ficelle que tu gardes dans ta poche et tentes de la faire passer dans l'habitacle, de part en part de l'angle que fait la vitre. Au milieu du fil se trouve une boucle dans laquelle tu réussis à faire passer le loquet de verrouillage. Il te faut encore tirer à gauche, puis à droite. " J'te dérange ?! " La porte cède alors que tu te figes. Tu n'auras jamais le temps de faire démarrer la bête sans la clé et éviter celui qui doit en être propriétaire. Tu te détournes, décidant de faire face à l'homme qui ne te semble pas à avoir quelque chose à compenser. L'air mauvais - tu aurais eu la même gueule si quelqu'un s'était amusé à forcer ta voiture -, tu n'as pas le temps de vouloir t'enfuir que déjà il lève le poing. Par réflexe dénué d'héroïsme ou de couilles, tu fermes les yeux. Tu attends la sentence qui ne vient pas. Étonné, tu oses lever une paupière puis l'autre. Tu te confrontes à son regard céruléen, tu t'y perds tout en ressentant un étrange picotement remonter ta colonne vertébrale. Est-ce que c'est ça, se découvrir gay ? Mon dieu non, impossible. Tant d'années sans le devenir, pourquoi maintenant, pourquoi moi ? Non Abel, ça c'est juste se retrouver face à quelqu'un avec qui tu partages plus qu'il n'y paraît.

" C'est à vous cette jolie caisse ? Justement je vous cherchais, vous l'aviez laissé ouverte. Vous savez, on sait jamais qui peut traîner dans ces rues. Vous avez de la chance que ce soit moi qui l'ai vu et pas un autre. " Mensonge qui passera peut-être, sur un malentendu. Tu ajustes ta casquette noire, prenant un pas de distance avec le colosse. Ton regard dur vient à nouveau heurter celui qui tient toujours son poing serré, à quelques centimètres de ta face. Tu le défies de contredire ton mensonge, tu relèves la pesanteur de son jugement sans crouler sous la culpabilité. Ce type te rappelle quelque chose et c'est ce qui t'empêche de t'enfuir. C'est ce qui arrime tes pieds au sol alors que tu aurais du déguerpir dès que tu avais perçu ces notes colériques dans le ton. Mais tu le ressens, dans les tripes, la tête et le cœur : il ne t'est pas inconnu. Tu gardes pourtant le silence, ne voyant aucun intérêt à lui révéler tes impressions. Premier rendez-vous mouvementé, la soirée n'est pas terminée.
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The Blizzard - Ven 26 Oct - 10:48



Abel & Romàn

Lord my hands feel like their froze
and there's a numb that's in my toes


Y’a un truc. Tu sais pas, quoi, mais putain, y’a un truc qui se passe dans ton crâne. C’est comme un flash, comme un glitch, esprit qui flanche, coeur qui palpite. Et tu restes là, comme un imbécile, le poing levé, la rage sur la lipe, l’envie de le frapper stoppée par un être qui comprend, qui sait, qui reconnait la chaire de sa chaire. Mais toi Romàn, t’as juste un sale goût en bouche, des souvenirs qui ne passent pas la frontière, une impression de déjà-vu qui, brutalement, disparait. Tu comprends pas, comme la majorité de ta vie depuis quelques semaines, mais tu acceptes, tu laisses faire.
Poing qui s’abaisse et laisser le gosse.s’expliquer, casquette triturée que t’as juste envie d’arracher. Ils ont quoi ces gamins, avec ce style sorti de clips de rap ? Aucune tenue, aucune classe, une façon de parler qui fait crépiter chaque parcelle de ton derme. Ou alors, est ce parce que tu le connais ? Qu’au fond de toi, y’a le titan qui brûle de serrer dans ses bras ce fils pour qui il a tout abandonné ? T’en sais rien, tu peux pas savoir ce qui se passe au fond de ta carcasse. Tu veux même pas savoir. « Et mon cul c’est du poulet ? » Okey, visiblement, y’a pas que le gosse qui parle comme s’il sortait d’un film des années 90. Perd pas la face Romàn, calme toi et agis en adulte, agis en… Non. Il a touché ta voiture. Il a touché ta putain de bagnole a 300 000$. Il va en payer le prix fort et si tu dois lui faire bouffer sa casquette pour qu’il comprenne, et bien… Bon appétit bien sûr !

Un pas de l’homme, Titan qui essaye de tenir les rênes de son vassal sans aucune réussite. Les poings sont baissés la gueule toujours mauvaise mais y’a des efforts de faits : tu ne l’as pas encore frappé. « Vous avez deux solutions, la première, vous barrez illico-presto avant que j’appelle les flics. La seconde, restez et continuez à me raconter des bobards et on s’expliquera…. Comme des hommes. » Non, Romàn, mauvaise idée, surtout que tu viens de manger et que clairement, t’as pas envie de dégobiller après un peu trop de coups donnés.  « Enfin… comme un homme et un gosse. » Oui, très mauvaise idée, t’aurais vraiment du te la fermer. Car à l’intérieur du corps, y’a Pallas qui se frappe le front en comprenant l’absurdité de la situation. Son vassal qui veut casser la gueule de son fils…. C’est comme un putain de doigt d’honneur du destin ça, lui qui a toujours tout fait pour la survie de sa famille.
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The Blizzard - Mar 30 Oct - 8:40

Sceptique était un euphémisme pour qualifier le propriétaire du bolide. Tu claques la porte de la Mercedes, comprenant que ton coup béni de ce soir n'aura pas lieu. De toute façon, le système avancé d'antivol t'aurait bien donné une vingtaine de minutes de casse-tête pour pouvoir ne serait-ce que la démarrer. Un gros dommage marqué sur le petit pactole que tu aurais pu en retirer. Maman devra encore attendre pour sa nouvelle machine à café. Ton regard suit rapidement ses gestes, tu te demandes quand il va vouloir t'en coller une. Petit, jamais tu ne t'attirais d'ennuis. Pourtant, avec l'âge, tu avais développé ce que tu pensais être une susceptibilité qui t'avait "forcé" à passer parfois pour un bagarreur. Mais jamais tu n'avais apprécié le goût du sang, simplement la satisfaction de se relever quand tu avais été projeté à terre. Les flics et toi, une grande histoire d'amour. Toujours soupçonné, jamais encore pincé. Même la dernière fois où tu avais terminé une course poursuite en scooter dans un étalage de légumes sur une place bondée. Tu avais beau être une petite frappe, tu réussissais toujours à t'en sortir. Il y a du bon à ne pas être en haut de la chaîne : personne ne souhaite te voir tomber si personne ne sait que tu existes.

Tu t'apprêtes à tourner les talons en souhaitant une excellente soirée à l'armoire à glace peu enclin à avaler tes bobards. Se friter pour se friter, surtout le ventre vide, tu n'y vois qu'une perte de temps. Mais sa remarque te stoppe dans ton élan. Un gosse. Tu sens bien qu'il te vise toi, directement. La barbe qui te mange le visage n'est pas assez voyante peut-être ? Tu lui proposerais bien un opticien, mais l'heure n'est plus aux vannes. Les tripes s'enflamment d'un coup, ta fierté, outrée d'un tel affront, te hurle de te ruer sur lui. Et sans réfléchir plus loin, c'est ce que tu fais, victime de ton impulsivité. Le regard noir, les mâchoires aussi serrées que le poing droit, tu veux lui décocher un crochet. L'effet de surprise étant ton meilleur atout, tu es ahuri lorsque, au lien d'atteindre sa pommette comme tu l'avais prévu, tu ne peux que frapper son menton. Il t'a vu venir et a réussi à éviter le coup. La force t'entraînant, ta main termine sa course dans la voiture d'à côté, émettant un crac sonore. Dommage que cela ne soit pas celle du type. Petit con. On avait toujours dit de ne pas s'attaquer à plus fort que soi. Malgré la douleur, tu ne peux retenir un sourire vainqueur et vantard. " Alors, le gosse est rapide non ? " Tu grimaces en te malaxant doucement les doigts. Cela t'apprendra à vouloir remettre quelqu'un à sa place en plein parking.


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The Blizzard - Mar 30 Oct - 8:40

Le membre 'Abel Vasilis' a effectué l'action suivante : ALEA JACTA EST


'OUI/NON' : 1
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The Blizzard - Mer 31 Oct - 17:41



Abel & Romàn

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La provocation ne te réussi guère Romàn. Depuis l’Eclair, tu sens que quelque chose tambourine en toi quand tu te moques des autres et te joue de leur défauts. Tu n’attaques jamais sur le physique ou pour être méchant mais... Ça t'amuse, de clore le clapet de ceux qui se pensent trop intelligents. surement pas la meilleure tactique, pas la plus altruiste mais que veux tu... T'es pas mère Theresa Romàn. Pas encore du moins.
Mais ça fait quand même mal, de se voir affubler du surnom de gosse alors que tu vois bien que le gars d'en face est un homme. Mais c’était plus fort que toi, l’humain a encore gagné contre le titan. Et clairement, tu ne t’attendais pas à recevoir dans la tronche le poing du marmot. Enfin, dans le menton, trop petit pour atteindre la joue. Sous la surprise, tu recules, le menton est douloureux et ça tinte dans le crâne mais tu t’en sors sans trop de blessures. Il ne manquerait plus que le gringalet réussisse à te faire tomber. Mais même si le corps n’est pas blessé, le coeur, lui, c’est autre chose. Tout comme l’orgueil, qui lui, est piqué. La chose en toi à beau hurler de te reculer et d’arrêter de vouloir jouer les grands gaillards, t’en a rien à foutre Romàn et sous la remarque du connard, tes yeux bleus se voilent sous la tempête et tes poings, sous la rage.  « Le gosse est surtout con.» Tout comme le père.
Pas de poing pour toi Romàn, pas de pichenette, pas de claque, rien. Seulement ta carcasse qui bondit brutalement sur la silhouette chétive, colère à son paroxysme. On ne se moque jamais de Falco comme ça. On ne touche pas à sa bagnole. On ne le touche pas. Trois éléments que l'inconnu a foutu de côté, allumant la poudre sous la bombe qui n'attend que ça, pour exploser.

Et alors que le duo se retrouve au sol, carcasse du géant écrasant celle du voleur, c’est Pallas qui se réveille et arrête le poing du docteur. Un coup du Titan et le fils prodigue allait crever sous la violence du vassal. Pallas ne peut pas, qu’importe la puissance que ça lui demande, il refuse de perdre une seconde fois son enfant. Le buste relevé, le bras en l’air, Romàn ne comprend rien à ce qui se passe, comme si une ombre le retenait d’exploser la tronche en face de lui.  « Espèce de petit con… N’essaye pas de recommencer.» Murmuré entre les lèvres, l’insulte a la saveur de l’homme agacé et du père en colère.

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The Blizzard - Mer 31 Oct - 17:41

Le membre 'Romàn Falco' a effectué l'action suivante : ALEA JACTA EST


'REUSSITE D'ACTION' : 1
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The Blizzard - Lun 5 Nov - 8:49

Retrouvé sous une montagne de muscles, piégé dans un parking de luxe, n'était pas ta définition d'un coup réussi. Au moins, y avait-il du challenge et le monde savait que tu aimais ça. Les veines s'enflamment, parcourues d'un liquide que tu ne connais trop bien. Depuis combien d'années vis-tu ta condition de réincarné comme étant une forme de caractère ? Depuis combien d'années tes crises et sautes d'humeur sont simplement diagnostiquées par un tempérament belliqueux ? Malgré les mâchoires crispées et les insultes soufflées, tu ne peux te dégager alors qu'il lève son poing pour l'abattre sur ta face. Le regard fou, la rage qui pointe, tu remues encore plus lorsque tu le vois se rapprocher sans jamais t'atteindre. Ton adversaire a bien trop de scrupules, dont tu es dépourvu. " Je trouve que ça fait trop de 'con' pour que je ne me sente pas visé. " Tes yeux s'accrochent aux siens, le menaçant de terminer ce qu'il avait commencé. L'absurdité de la situation ne rivalise qu'avec l'humiliation d'être maintenu au sol. Et si, ta voix n'était que teintée d'une douce menace, tu te sentais prêt à exploser à tout moment. Les mains libres de tout mouvement, tu ne pourrais pourtant te résoudre à le frapper : au mieux il rigolerait, dans le pire des cas il te rendrait la pareille. Il fallait être plus intelligent et la distraction de ton adversaire était un cadeau. Ta main droite vient glisser, tel du velours, sous le veston de l'homme. L'urgence te crispe et le souffle te manque, mais tu es certain de réussir ton petit tour de passe-passe. Après tout, quelques années d'expérience courait derrière toi. Tu sens le contact du cuir, étire un peu plus tes doigts et emprisonne doucement le porte-monnaie. Cinq secondes plus tard, tu l'ouvres tout en essayant d'être discret - atout qui te fait défaut. Tu as juste le temps d'apercevoir son nom sur la carte d'identité avant que le colosse reprenne son bien. " Alors, Romàn Falco, qu'attends-tu pour me frapper ? Après tout, j'ai quand même essayé de te voler. Deux fois, en plus. " Et ce sont ces quelques mots magiques prononcés d'un ton particulier qui enveniment la situation.

Zelos s'est éveillé. Il ressent un vague sentiment familier, si proche de ce père oublié dans une mémoire séquestrée. Mais ce besoin de tourmenter et cette soif d'affronts le poussent à libérer les querelles. Après tout, il n'est pas encore assez puissant pour forcer les autres à accomplir ce qu'ils ne souhaitent pas. Zelos ne démarre pas le feu, il ne fait que l'entretenir. Parfois tellement, que les braises se transforment en brasier. Parce que c'est dans la discorde qu'il s'épanouit le mieux, c'est dans la rivalité qu'il préfère respirer. La main de son hôte le lance, celle avec laquelle il a réussi à toucher son adversaire. Zelos est fier, mais Zelos veut gagner. Il n'en reste pas là, il ne courbe pas devant l'écrasant pouvoir qui se dégage de ce réincarné qui le surplombe. Son hôte n'en sait rien, mais celui qu'il provoque n'est autre que son Titan de père.


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The Blizzard - Mar 6 Nov - 9:25



Abel & Romàn

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La colère qui violente l’humain, la honte qui agace le titan. Un mélange instable d’émotions Romàn, tu le sais parfaitement. Cette chose en toi, ce monstre, il t’empêche de frapper le voleur qui est sous tes poings. Comme si quelque chose, un lien indéfinissable, une connexion illogique manquait à ton histoire. Tu le connais, tu en es persuadé mais… D’où ? Peut-être qu’il a déjà essayé de te voler ta caisse ? Peut-être que tu as déjà vu son visage dans la rue, ce regard de p’tit con des bas quartiers prêt à se barrer avec une mercedes… Non ce n’est pas ça. C’est autre chose, le monstre en toi ne réagirait pas avec autant d’émotions si ce n’était qu’un chapardeur en couche culotte.
Tu ne sens pas la main qui virevolte dans ta poche, les sens trop accaparés par sa trogne qui ne te dit rien alors que son âme elle, tu as l’impression de la percevoir, de…. Putain lui aussi il brille. C’est pas son âme que tu vois Romàn, c’est sa putain d’aura. Aussi scintillante que celle de Sin, aussi vibrante que celle de Camille, aussi solaire que celle d’Aislinn. Mais bordel de dieu, y’a-t-il encore des humains dans cette vile ?! Ou est-elle accaparé par toutes ces foutues divinitées ! Et alors que la tête est sans dessus-dessous et que le poing tremble de plus en plus sous l’envie de lui péter la cloison nasale, les mots sont balancés, comme un charme qui vient titiller ton myocarde. Brutalement, tu te recules, abandonne le gosse, es pieds sur le sol, le corps en suspend alors que quelque chose en toi s’anime. Comme une rage face, comme une colère foudroyante, comme…  « Putain t’es qui ?!» Car ce qu’il t’a fait et ce qu’il t’a dit, ça ébouillante le dieu en toi, ça crame l’humain au point de le transformer en boule d’énergie.

Pallas qui maintient en arrière son vassal, Pallas qui met tout en oeuvre pour éviter à son enfant, de subir la violence de son humain, Pallas qui met tellement de force dans la maitrise de Romàn que l’hybris s’enclenche alors que le corps tout entier se met à trembler.  « Je… j’peux pas te frapper, je…» Incapable d’en dire plus Romàn, c’est l’ombre qui s’abat sur toi et te fait vibrer comme une feuille au moins d’automne. La rage devient peur, la colère devient cauchemars et le visage de pare d’un voile blanc comme un soldat tombé au combat.  «Tu… tu brilles… T’es un foutu dieu…T’es…» Et les mots deviennent anonymes alors que l’hybris s’enclenche et que le titan plie devant son fils.

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The Blizzard - Mar 6 Nov - 9:25

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'REUSSITE D'ACTION' : 3
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The Blizzard - Jeu 8 Nov - 9:37

Et il n'aura fallu que de quelques mots pour que le quidam énervé se dégage, te laissant respirer normalement. Le soulagement t'étreint un bref instant, sachant que quelques secondes de répit s'annoncent. Tu ne demandes pas ton reste pour te relever vivement, remettant au passage ta casquette en place. Et c'est le moment où tu devrais prendre tes jambes à ton cou, cavaler dans les ruelles pour semer le titan qui veut t'en coller une. Et même si tu te devines moins fort, tu veux rester. Parce qu'on ne te traite pas de gamin, parce qu'on te plaque pas au sol comme de rien. Sans le sentir, Zelos pulse en toi, se répand dans chacune de tes fibres musculaires et dans chacun de tes désirs. Sa volonté s'impose à la tienne, t'oblige à te figer face au colosse avec l'envie d'en découdre mais surtout de le battre. Le divin ne supporte pas son hôte fuyard, le divin ne supporte pas les défis inachevés, mais surtout, le divin ne supporte pas délaisser ce père camouflé. Les poings serrés, tu assistes sans le comprendre au manège étrange que le roux friqué joue devant toi. Zelos se délecte de la grandeur qu'il impose, appréciant se faire reconnaître tel qu'il est. Quant à toi, tu soupçonnes l'homme prendre de l'acide ou de puissants champignons hallucinogènes. Qu'est-ce qu'il lui prend de baragouiner qu'il ne peut te frapper ? " Tu rigoles j'espère.. C'est ce que tu voulais faire y a deux secondes ! " L'irritation de Zelos, devant le colosse qui abdique alors qu'il veut livrer bataille, vient déteindre sur tes propres pensées. " Vas-y, frappe je te dis ! " Supplique enragée, l'humain transmets par ses mots les désirs de son divin. L'ordre claque mais n'atteint pas sa cible, le dieu s'excite et tu serres les dents à t'en rompre les mâchoires. Et les mots entrecoupés du quidam viennent se ficher en plein cœur. Les yeux écarquillés, il semble devenu fou. Fou ou terrorisé. L'ardeur que distille cette découverte ravi la divinité en toi : Zelos est puissant, il le sait mais les autres doivent le savoir. A commencer par son hôte. " C'est quoi ces conneries ..? Hé, ça ne va pas ? " Des perles de sueur goutent sur son front, il nous fait un choc post-trauma-truc-chose ou quoi ? Tu ne t'attardes pas plus sur ses paroles nappées d'une extravagance nouvelle. Aucune idée de ce qu'il entendait par dieu. Dieu ne braque pas des caisses pour payer le loyer.

L'inconnu semble entrer en une transe étrange mais effrayante. Un genou à terre face à toi, il ne se relève pas. Tu n'as jamais été bon samaritain et ce désir de rester pour se confronter à lui a disparu. Mais quelque chose persiste. Une sorte de point de repère, un aimant étrange qui semble relier tes tripes aux siennes. Ce ne sont que les fragments de vies antérieures, des vies d'un père et d'un fils. Zelos le reconnait enfin. Cet homme, tout comme son hôte, n'est autre que la récurrence du géniteur. De celui qui les a défendu il y a de cela des années. Avec qui il a mené des batailles, avec qui il a partagé des victoires. La conscience se débat, l'humain - toi - panique. L'emmener aux urgences ? Impossible, depuis quand tu portes une cape et un masque ? Tu voles, tu ne rends pas service. Zelos n'apprécie pas la tournure que prend la situation. A peine a-t-il le temps de retrouver le paternel que son hôte joue déjà des siennes. Le laisser là, s'enfuir en courant ? Ou même en profiter pour lui prendre ses clés et partir avec la caisse ? La décision est prise. Zelos se taperait volontiers le front de sa paume s'il le pouvait. Malheureusement pour lui, l'homme est aux commandes. L'appât du gain et la crainte de passer pour quelqu'un de bien te poussent à te baisser au niveau de l'homme. " Je.. Je suis sûr que ça va aller. Je vais vous aider, on va prendre votre voiture pour aller à l’hôpital. " Zelos aurait beau hurler, lui carabiner le crâne avec un mal de tête douloureux, qu'il ne pourrait changer la suite des événements. Tu fouilles brièvement le colosse, jusqu'à entendre le tintement de ses clés labellisées AMG. Sur tes gardes, tu hésites un bref instant avant de te relever. Salopard au large sourire typique du victorieux. " J'ai rien compris à ton charabia.. T'es plus bizarre que je le croyais. A la prochaine, méfie-toi des petits cons comme moi. " Tu as toujours aimé t'écouter parler. Il ne peut voir ton salut, mais tu agrippes un instant la visière de ta casquette sombre avant de déverrouiller la voiture de luxe. Tu ouvres la portière - agréable lorsqu'il ne faut rien forcer - et t'engouffres sans plus tarder sur le siège conducteur. Pas un regard vers l'homme, tu sécurises tout de même l'habitacle en verrouillant les portières. L'écran d'accueil s'allume, un bon vieux Ramstein s'élance dans les hauts-parleurs, te faisant sursauter en lâchant un putain surpris. Le son est baissé, la voiture démarrée - heureusement qu'elle a pas le démarrage au smartphone - et tu effleures la pédale des gaz pour faire chanter les papillons d'admission. Bruit mélodieux et agressif, elle chante cette caisse. Et à présent, elle est entre tes mains. Marche avant, il ne suffit que de toucher les palettes au volant pour descendre ou monter les tours. Démarrage à froid, pas le temps de penser à la santé du moteur, tu quittes le parking en trombe. Un regard dans le rétroviseur central pour voir que l'homme est toujours à terre, Zelos qui te comprime la poitrine d'une rancœur tenace et l'envie de faire marche arrière pour porter secours à celui que tu viens de voler. Mais tu te connais : les remords s'en iront vite quand tu auras le cash entre les doigts. T'as la Nuova au cul, tu peux pas te permettre de donner dans la charité. Et pour une fois, Zelos voudrait pouvoir te freiner et t'obliger à te corriger. Il y a reconnu son père en cet homme, il y a reconnu Pallas.


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The Blizzard - Sam 10 Nov - 22:00


Abel & Romàn

Lord my hands feel like their froze
and there's a numb that's in my toes


Tu n’entends plus rien Romàn. Tu ne sens plus rien. Il n’y a que le vide, l’obscurité, la saveur des cendres et le bruit des bombes dans ton crâne. L’hybris te rend incapable de bouger, comme si tu te trouvais dans un autre espace temps, prisonnier, le coeur, le corps et l’esprit entravé sans aucune aide extérieure. Y’a rien pour te libérer mis à part le repos. Rien, pas même la douceur d’Aislinn ou la gentillesse de Sinead, rien qu’un lit, du calme et une bonne nuit de sommeil. Et même si dans cette situation, tu n’as pas fait usage de ton pouvoir comme en habitude, que tu n’as rien brisé ou rien frappé, c’est autre chose qui a enclenché l’hybride ce soir. Un contrôle absolu, une maitrise quasi parfaite des émotions vibrantes du titan. Entre rage et amour, douleur et joie, un mélange instable qui aurait brisé chaque os du corps de ce voleur si tu n’avais pas réussi à te mettre en retrait.  Alors malgré tout, quand tu te réveilleras, tu pourras être fier Romàn, d’avoir su maîtriser la force d’un titan qui ne fait que bondir sous ta carne face à un fils aux allures de robin des bois en couche culotte.
Et quant à ses mots, tu ne les entends pas. Tout comme tu ne sens pas ses mains te fouiller la veste et t’emprunter tes clés de bagnole. L’humain a envie de s’offusquer, de relever, de le frapper mais l’hybris est comme un carcan et contre la volonté, il est plus fort. Il n’y a peut-être que le ronronnement du moteur qui te fait ouvrir les yeux et relever le crâne. Seulement le bruit significatif de ta voiture qui démarre et disparait au virage qui te fait comprendre que tu viens de te faire braquer. Comme un bleu en plus.  Le corps qui reste à genoux quelques minutes, les tremblements se calment à mesure que le souffle est repris. Et enfin la peur laisse place à la colère, le titan s’écrase sous l’homme agacé de s’être fait plumé comme un débutant. A cause de ce putain de dieu en plus. La promesse qui palpite dans le crâne, tu le retrouveras Romàn et la prochaine fois, Pallas n'arrivera pas à t'arrêter. Le gosse, car c'est ce qu'il est, se retrouvera avec la gueule cassée et toi, tu retrouveras tes clés de bagnole. Même si tu sais parfaitement qu'il va la vendre, il te la repayera jusqu'au dernier centime.

dés:


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BLAZE : god of all gods.
CREDITS : .
FACE : .
DOLLARS : 11880
SACRIFICES : 3468
PORTRAIT : The Blizzard 16b4POwZ_o
ANNEES : aussi vieux que le monde.
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The Blizzard - Sam 10 Nov - 22:00

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