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The curious incident (Alan & Bob)

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The curious incident (Alan & Bob) - Mer 22 Aoû - 14:48

THE CURIOUS INCIDENT
Alan & Bob


Ce soir-là, Bob avait eu du mal à s'endormir. Il avait conscience que c'était pour lui un problème récurrent, du moins depuis que la foudre s'était abattue sur lui. L'homme savait que sa conscience retournait sans cesse dans tous les sens cette étrange expérience qui lui était arrivée : il ne comprenait pas, et n'aurait su comment expliquer un tel phénomène. Son corps avait changé, il le savait et cela l'effrayait quelque peu. Ses mains, autrefois calleuses mais précises, se voyaient souvent trembler sous la colère ou la peur. Il était beaucoup plus sensible aux émotions qu'il ne l'avait jamais été, le rendant tantôt irascible, tantôt à fleur de peau. Sa nature délicate et naïve agrémentait cette transformation d'une ignorance implacable, lui qui n'était toujours pas certain d'identifier la source du problème.

Oh, il avait bien émis des suppositions. Évidemment, il avait pensé aux médecins qui auraient pu profiter de son coma pour se servir de lui pour faire des expériences au nom de la science. Il pouvait s'agir de toutes sortes de choses, mais quand Bob, seul, fixait le plafond délabré de sa chambre, il sentait au plus profond de lui qu'il était question d'une chose bien plus intrinsèquement liée à sa chair, à son esprit ; d'une chose qu'il était incapable de distinguer mais qui rongeait son corps, qui embrumait son esprit. Ses réflexions, longues et éreintantes, le tenaient pourtant éveillé des nuits entières où il réfléchissait au pourquoi du comment. Torturé, condamné à garder ce fardeau pour lui tout seul, que pouvait-il espérer de mieux qu'une réponse tardive à ses multiples questions ?

Ses rêveries bigarrées furent toutefois coupées par un bruit succin venant de l'étage du dessous, de sa boutique. Bob ouvrit grand les yeux, tendant l'oreille pendant qu'il retenait sa respiration pour écouter. Il ne distinguait plus rien qu'un silence trop commun pour lui paraître anodin, et méfiant comme il était depuis les récents événements, sa nature suspicieuse avait déjà pris le dessus avant qu'il ne s'en rende compte. Il se leva doucement, sans faire de bruit : il savait exactement quelles planches de son parquet grinçaient, et quelles planches il pouvait utiliser pour se lever discrètement. Il sentait son cœur battre de plus en plus fort dans sa poitrine à mesure qu'il approchait de la porte, quand un second bruit provenant de sa boutique le fit pâlir d'un coup. Appeler la police ? Mouais, il y risquait gros avec le contenu de l'arrière boutique. Jeff ? Bon, de toute façon, le téléphone se trouvait au rez-de-chaussée, donc il n'avait guère le choix : il fallait descendre..

Sa crainte naturelle le poussa à attraper la batte de baseball qu'il gardait toujours dans un coin du couloir à l'étage. A la base, elle était juste là parce qu'il ne l'avait jamais rangée lors de son emménagement ici, et il faut dire qu'il n'a pas non plus beaucoup de placards. Bob arriva en haut de l'escalier, se penchant pour regarder dans le hall de la boutique, où il ne fut pas capable de distinguer quoi que ce soit d'assez alarmant, mais rien non plus pour le rassurer. Il descendit les marches une par une, arrivant par le fond de la boutique, dans l'ombre, là où la lumière des quelques lampadaires de la rue ne pouvaient pas l'atteindre. D'ici, il attendit dans la pénombre de voir quelque chose, sa peur grandissante de même qu'une certaine forme de colère quand il entendit effectivement une présence dans la pièce.

Il était incapable de contrôler ses émotions, et cette panique mêlée à un énervement latent crispait ses mains autour de la batte de baseball. Il sentit tous ses muscles se raidir, son corps essayait de gérer tant bien que mal l’afflux d'émotions mais c'était peine perdue, il ne contrôlait toujours pas ses accès de colère ou de peur. Autour de lui, les étagères métalliques commencèrent à trembler, quelques caisses de clous se retrouvèrent au sol quand ce soudain remue-ménage attira l'attention de l'intrus sur lui. « Qui va là ? » hurla-t-il à cette silhouette qu'il ne distinguait pas. « Attention, je suis armé » fit-il, alors que sa mâchoire tremblait elle aussi, et que les vibrations commençaient à dégénérer et à lui causer des douleurs dans le dos.

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The curious incident (Alan & Bob) - Mer 22 Aoû - 20:55



The curious incident

 
Credne Cerd  ϟ  Bélénos .

Nuit sombre, un voile de nuages épais la rend d'autant plus noire ; ambiance propice au vol quand les silhouettes se confondent aux ombres. Discrétion assurée, le sol est sec et Arcadia somnole après avoir profité de ses vices à outrance. C'est cette boutique qui l'intéresse, lui crever le fond, lui vider le ventre. Des armes paraît il, et après quelques recherches c'est devenu une certitude. Un travail plus ou moins habituel pour Bélénos, le dieu du Soleil est un professionnel des cambriolages de nuit,  contre toute attente. Il n'a rien contre l'obscurité contrairement à ce que l'on pourrait s'attendre : tout le monde a sa part d'ombre, même le plus brillant des astres. Cour extérieure pénétrée par effraction après une habile escalade du mur, le devanture est trop bruyante pour être usée comme porte d'entrée ; l'arrière boutique en revanche c'est un jeu d'enfant. Les doigts se posent sur l'embrasure, et sous les doigts incandescents elle chauffe et se dissout. Silencieux, efficace, cette partie là n'a jamais été la plus difficile et il n'a plus qu'à exercer une pression sur la porte pour y entrer sans épiloguer. Obscurité, encore, mais le faisceau de lumière de sa lampe torche lui permet de voir où il est. Improvisation sous le coup de l'orgueil divin, c'est un mortel qu'il vole, un petit marchand de rue qui fait bien trop de choses pour son propre bien être. Les pseudo gangsters humains le font doucement rire, inférieurs, inutiles quand ils n'abritent pas un dieu ; ça devient lassant de jouer avec eux et dans la chaîne alimentaire, ceux qui pensaient être en haut se retrouvent au plus bas. L'homme a pris aux dieux, maintenant les dieux reprennent.

Progression silencieuse entre les murs, il observe, analyse, détaille chaque porte et se retrouve directement dans la boutique. Le voleur fronce les sourcils, l'obscurité a trahi son orientation ou alors il y a quelque chose d'autre. Pas de caméras, par d'infrarouges ou autres conneries potentiellement foireuses de plans. Il n'a qu'à avancer. Le nez en l'air, il tape dans un coin d'une étagère, s'en suit l'effet domino des plus bruyants. Les métaux s'agitent et il sait d'avance que le proprio va descendre. Il soupire, Alan, se redresse, il n'a pas envisagé de tuer un homme ce soir mais s'il le faut. Il charge son arme, va se retrancher dans un coin et attend. Lui de nature impulsive, il sait aussi se montrer calme, le fauve se baisse, observe sa proie munie d'une batte de baseball et ordonne à l'intrus de se montrer. Le voleur profite d'un trou entre deux articules pour glisser le canon de son arme, lenteur déconcertante, mise à mort proche. Et puis les vibrations perturbent les rangements, interpellent  Alan qui observe, dubitatif. Ce n'est pas un tremblement de terre, c'est lui. Il n'a pas ressenti de présence divine, difficile de le croire usurpateur alors sans doute est il de ces nouveaux dieux que Taranis choisi. « Taranis... » rire étouffé, les articles tombent et le dévoilent le temps d'une seconde, Alan se recule, repéré.

D'accord.

Battre en retraite, Bélénos a besoin d'un contact direct pour user de ses pouvoirs tandis que lui à l'air de le gérer à distance. Encore faut il qu'il sache le gérer. Détail qui pique la curiosité du dieu sous couvert désormais, décide d'augmenter la tension et de plonger son visiteur dans un état de stress. Il tire, un coup entre les jambes, la balle s'échoue au sol sans le toucher, mais sera bien assez vilaine pour lui arracher la surprise. Il charge, une nouvelle balle, histoire d'en rajouter un peu et l'informer de sa position. Les métaux semblent être son domaine d'action, pourra t-il se saisir de son flingue par la force de celui-ci ? Où se laissera t-il porter dans l'angoisse de l'inconnu ?


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The curious incident (Alan & Bob) - Jeu 23 Aoû - 18:30

THE CURIOUS INCIDENT
Alan & Bob


De ce qu'il pouvait en voir, la devanture de sa boutique n'avait encore pas fait les frais de ce voleur qui avait manifestement décidé de venir troubler la quiétude du quartier. Bob tenait fermement la batte entre ses deux mains, ses pupilles cherchant à tâtons dans l'obscurité pour tenter de repérer une silhouette quelconque. Il se demandait bien ce que cet homme pouvait vouloir trouver ici, car il n'avait pas grand chose dans sa caisse et rien d'intéressant dans sa boutique, hormis peut-être.. La pièce du fond. Cette salle, sans fenêtre ni porte donnant sur l'extérieur, était le recoin de tous ses secrets. Bob y cachait un lourd trafic d'armes en tout genre, qu'il pouvait se procurer pour les revendre ou même les modifier. Il avait établi une clientèle régulière, vendant tantôt à l'un tantôt à l'autre pour des bonnes sommes : il se fichait de savoir à qui il filait ces flingues, cela lui importait guère. Bob était de nature plutôt passive en ce qui concernait les conflits politiques, et tant que cela n'influençait pas sa propre vie, il se contentait de rester neutre dans la plupart des histoires.

C'était surtout Jeff qui l'inquiétait : il ne voulait pas risquer que son ami ne découvre ce sombre trafic qui prenait place dans l'arrière boutique d'en face, et encore moins qu'il ne comprenne à quels graves événements Bob avait pu participer sans même le savoir. Non, Jeff ne devait pas savoir, et c'était pour le bien de tous. Bob éprouvait une tendresse infinie pour cet homme qui lui avait sauvé la vie, et il ne pourrait jamais se permettre de mettre en danger cette amitié qui lui était si chère.

Alors, Bob se dirigea lentement vers l'arrière boutique : c'était l'endroit le plus intéressant pour un cambrioleur, et il se pensait plutôt bien armé. Ce n'était plus nouveau pour lui d'entendre les objets trembler quand il se sentait angoissé ou énervé : non, ce vacarme, il lui était familier. Bob savait d'où ces choses provenaient : c'était cet étrange pouvoir qui brûlait ses mains, un talent qu'il était loin de maîtriser et de comprendre, loin d'assumer et de revendiquer. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine quand un coup retentit dans la boutique.

Son palpitant sembla se stopper net sous le bruit assourdissant que la balle fit en résonnant dans ses tympans. Elle n'avait peut-être pas fait autant de bruit en réalité, mais les ondes qu'elle avait produites l'assourdirent un instant. Bob comprit bien vite que sa batte de baseball ne lui servirait à rien contre quelqu'un qui disposait d'une arme à feu.. Qu'allait-il faire maintenant ? Il n'en avait pas foutre idée.

Les battements de son cœur tapaient à présent bien plus fort dans ses tempes : l'angoisse l'avait gagné, elle prenait le dessus et commençait à contrôler le moindre de ses gestes dans la démesure la plus totale. L'homme avait laissé la place à cette nouvelle émotion qu'il ne savait pas gérer pour se protéger de l'inconnu : il n'avait jamais été présent lors des rares cambriolages de sa boutique, cette fois-ci était la toute première, et il priait le ciel de s'en sortir vivant. Incapable de tolérer un séjour de plus en hôpital, il n'avait d'autre choix que de s'en sortir mort ou indemne.

Ses mains lâchèrent la batte qui s'écrasa au sol dans un bruit mat. Ses paumes, ouvertes vers le sol, laissaient émaner une puissance dont lui-même ne soupçonnait pas la présence. Il respirait fort, terrifié, quand une des étagères métalliques vint s'écraser au sol entre lui et le voleur. Son réflexe fut de profiter de cette distraction pour courir s'enfermer dans l'arrière boutique où aucune fenêtre ne pourrait être brisée pour l'en sortir. Seule la porte faisait barrière entre lui et l'intrus, et Bob s'assura de nombreuses fois que le verrou était bien fermé avant de se précipiter dans le fond de la pièce pour saisir la première arme qui lui vint sous la main. Il savait parfaitement comment elle fonctionnait même s'il ne s'était jamais servi lui-même d'un tel dispositif.. Serait-il capable de se défendre ? Rien n'était plus incertain, mais seul l'avenir le lui dirait.

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The curious incident (Alan & Bob) - Sam 1 Sep - 9:46



The curious incident

 
Credne Cerd  ϟ  Bélénos .

Silence sous tension dans l'établissement, les objets sur les étagères tombent encore à cause des précédentes secousses. Il le cherche, il voudrait le déloger ce rat qu'il est à être entré dans sa boutique et il devine sans aucun doute qu'il n'est pas venu chercher des écrous ou la caisse. Les trafics quels qu'ils soient ne restent jamais bien secrets ici-bas. Et alors il ne devrait pas être étonné de constater que l'on tente de lui voler son travail. Alan brûlera les lieux s'il ne parvient pas à avoir ce qu'il veut. S'il ne met pas les mains sur ces armes, personne ne doit les avoir. C'est une promesse qu'il se fait, car elles peuvent très bien aller dans le camp adverse. Marchander plutôt que voler ? Pourquoi payer quand on peut tout simplement se servir ? La situation a simplement dérapé, mais l'homme garde son sang froid, compte aller au bout de ses objectifs même s'il doit le sacrifier pour cela.

Coup tiré, la détonation résonne en aurait presque fait trembler les murs. Il attend la réaction, Bélénos, elle ne se fait pas attendre, quelque chose tombe au sol, et le don en revanche ne se manifeste pas, un bruit creux, métallique, peut être quelque chose qu'il avait pris pour chasser l'intrus à coups de bâtons. Alan étire un sourire, il serait sans doute de ces nouveaux dieux que l'on ne distingue pas, s'agit il de télékinésie ou de contrôle de matériaux en tout genre ? La réponse il ne l'aura donc pas maintenant, car le propriétaire de la boutique ne fait visiblement rien pour l'arrêter maintenant et s'en va. Un jour tout le peuple d'Arcadia saura se défendre contre les dieux, et alors ce genre de situation ne sera plus qu'utopie pour les malfrats, voler quelque chose sera bien plus difficile, relèvera parfois de l'impossible. Il faut bien en profiter en attendant, quoi que c'est pas dit que le p'ti ne sache pas se défendre. Un piège ? Qu'attend il pour y aller alors ?

Puisqu'il le mène sans doute pile là où Alan voulait aller, chercher de quoi se défendre, il ne va certainement pas se faire prier.

Il suffisait donc de demander. Sourire amusé, un soupir discret passe ses lèvres et il se redresse. Dans la pénombre, les yeux plissés ne distinguent plus sa présence, l'oreille tendue en revanche distingue les bruits de pas qui s'arrêtent quelque part. Il n'y a donc plus qu'à suivre les cailloux semés sur son passage. Le voleur sort de sa cachette, poursuit l'ombre à pas de loup, il le conduit jusqu'à cette porte fermée et sans doute le verrou scellé avec lui à l'intérieur. Entouré de ses armes, entouré du butin de Bélénos car il compte bien mettre la main dessus.  Il colle son profil à la porte pour tenter d'entendre quelque chose, instrument que l'on charge, il est bien plus dans un esprit défensif qu'offensif visiblement à moins que ça ne soit que du bluff. Entrer comme un taureau ne lui  serait d'aucun bénéfice, Alors en silence, Alan se poste contre le mur, à l'opposé de l'ouverture, il attend, sagement.

Il se demande si il sait user de ces armes là, tireur basique ou tireur d'élite ? Pour lui c'est impossible qu'il ne sache pas au moins viser et appuyer sur la détente s'il est dans ce trafic là. Il doit connaître les caractéristiques techniques, il doit savoir les décortiquer, les connaître mieux que le corps humain s'il souhaite les vendre ou les revendre.


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The curious incident (Alan & Bob) - Ven 7 Sep - 14:05

THE CURIOUS INCIDENT
Alan & Bob


Les mains tremblantes se déposèrent sur l'arme qu'il venait de récupérer au milieu des étagères. Il la connaissait par cœur, le trafiquant, mais était-ce bien suffisant pour ce qu'il s'apprêtait à faire ? Il savait chaque recoin, chaque égratignure, chaque marque et chaque tache sur la surface de cette arme. Il savait aussi chaque bribe du mécanisme qu'il avait lui-même modifié pour augmenter les capacités de tir de son petit bijou. Il en a fait des tonnes, des comme ça. Il en a fait à longueur de temps, se cachant derrière l'habit soigneusement miteux du vendeur de clous. Ah, ça, il avait même su le cacher à Jeff..

Bob laissa ses paumes redonner de l'ordre sur l'arme en question. Il la tint contre lui comme il était coutume de le faire lorsque l'on veut tirer avec. Oui, le protocole, il le connaissait aussi par cœur, et pourtant, jamais il n'avait tiré sur qui ou sur quoi que ce fut. Dans la pénombre, tout au fond de la pièce, il se tapissait contre les étagères, le canon de l'arme pointé en direction de la porte qu'il avait scrupuleusement fermée. Serait-il capable d'appuyer sur la détente, de tirer droit sur ce voleur qui lui voulait du mal, si ce dernier persévérait pour le débusquer ?

Bob se posait beaucoup de questions, mais Bob était aussi un boulet. Il n'avait jamais eu à faire le mal dans sa vie, il n'avait jamais été le méchant dans quelque histoire que ce fut, ou peut-être juste une : quand il avait frappé sa femme peu de temps avant leur séparation. Bon, il avait eu des circonstances atténuantes, mais la violence qui avait émané de lui à ce moment-là, la peur mêlée à l'instinct de survie qui pousse parfois à commettre des choses horribles, il était sur le point de la sentir à nouveau.

Ses mains fermement cramponnées à l'arme, il était prêt. Il était décidé, et s'il devait tirer, peut-être pouvait-il encore s'arranger pour seulement exploser la rotule droite du mec, et ne pas simplement lui donner un aller simple pour les enfers. Parce que, comme disait son grand-père, qui était fermement opposé à la peine de mort, « on subit mieux son châtiment lorsqu'on est vivant ». Bob, lui, voulait simplement qu'on lui foute la paix, qu'on le laisse dans son monde et qu'on ne s’occupe ni de lui ni de Jeff. Et d'ailleurs, si le coup de feu avait alerté son meilleur ami ? Est-ce qu'il allait débarquer, se retrouver lui aussi dans cette histoire ? Il ne l'espérait franchement pas.

Bob attendait, sa respiration haletante trahissant le degré d'angoisse qui étreignait son corps tout entier. Il n'irait pas débusquer lui-même cet homme qui s'était introduit chez lui, ça non, mais il attendrait que l'autre s'en aille ou ne daigne entrer pour prendre son butin.

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The curious incident (Alan & Bob) - Mer 19 Sep - 15:58



The curious incident

 
Credne Cerd  ϟ  Bélénos .

Poursuivit, le rat se retranche à un endroit stratégique et bien choisi pour le coup. Bien sûr il a refermé derrière lui, l'effet de mystère, l'effet de surprise et empêche Alan de progresser dans sa mission. Alors il attend, une minute, puis deux, rien ne se passe, il n'a pas l'air de vouloir sortir, ce qui est réellement problématique. Alan étouffe un rire, puis un soupir un peu agacé, il ne désire pas passer plus de temps ici.

Il ne sort toujours pas après cinq minutes durant lesquelles il aurait pu avoir eu le temps d'appeler les autorités, alors il va falloir trouver un moyen de déloger la souris. « Si tu ne sors pas je brûle ton magasin et je te coince à l'intérieur » C'est ce que tu veux ? Mourir ici ?Alan a vu les plans du magasin, il sait qu'il na pas d'issue de secours que cette porte qu'il surveille comme un prédateur attendant sa proie derrière de hautes herbes. Il doit sortir de lui même, Alan sait qu'il ne pourra pas forcer l'entrée sans risque de se faire tirer dessus. D'autant plus qu'il ignore les talents de tireur du type, mais pour un gars qui fait ça, il doit savoir s'en servir un minimum. Le but n'est aps de se faire descendre de cette manière, durant un cambriolage, cela ne fera qu'intensifier les conflits inter-mafia si un Duc du royaume est surpris dans le coin. Alan doit la jouer fine, il doit faire en sorte de lui forcer la main et la diplomatie n'est guère sa préférence. Même montrer patte blanche, il ne sait aps faire, Alan est un vrai loup, un monstre qui ne se délecte que du désordre et du conflit. Ces armes là il les veut, il en a besoin pour le Royaume, réarmer, empêcher les autres d'avoir mise sur ce butin alors que dans chaque camp ça doit renflouer et compenser les pertes, mais aussi les blessés, les pouvoirs usés à outrance. Il pense à Mairead, égorgée, en train de reprendre des forces dans sa convalescence, il ne faut pas baisser la garde car une attaque serait sans doute venue. Alan continue dans son coin alors, chercher du matos, de quoi les protéger tous.

Des armes donc, ces armes là, cachées comme dans un trésor piégé. Alan inspire doucement, il est prêt à jouer du bluff si ce dernier ne sort pas. Un dieu du soleil peut tout à fait foutre le feu à cette baraque. Le regard du gaulois se lève vers le plafond, rien ne résisterait aux flammes ; a vrai dire il n'a pas prévu de le faire, mais s'il ne peut pas avoir accès à ce butin alors personne ne l'aura. « J'te donne dix secondes, je vais me poster dans la salle d'à côté, tu sors des lieux et aucun mal ne te sera fait. Joue avec moi et je te promets que je vais te poursuivre jusqu'à ce que mort s'en suive, tu t'y attendras le moins, toi, et tous tes proches et crois moi t'as pas envie de voir ça » La violence dans les menaces, il s'en tape que cela puisse répercuter que cela puisse engendrer de la haine, la haine il la connaît bien, c'est une vieille amie, elle viendra toujours se glisser dans son langage. Alors non, pas de remord, ce qu'il dit, il le fera. Alors Alan attend, encore, sur le coin de la porte, guette l'ouverture, l'oreille tendue vers l'intérieur, à l’affût du moindre bruit de pas, du moindre bruit métallique..


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The curious incident (Alan & Bob) - Dim 30 Sep - 21:40

THE CURIOUS INCIDENT
Alan & Bob


La menace est grave, et pas un instant Bob n'oserait douter des intentions plus que discutables du type qui est entré chez lui par effraction. Un homme qui était fermement décidé à mettre la main sur l'or noir qui brillait, caché dans les recoins de cette échoppe qui ne payait pas de mine ; caché oui, mais il n'en attirait pas moins l’œil de vilains mafieux dont Bob se méfiait d'autant plus qu'il commerçait avec des gens aux mœurs peu honnêtes. Si ce type était venu lui voler des armes, il ne ferait aucun doute qu'il serait capable de mettre le feu à l'endroit le plus précieux pour Bob, quitte à l'y laisser brûler vif. De toute façon, meurtre ou pas, cet incendie passerait sans doute pour un lave-linge, fraîchement acheté d'occasion par l'homme qui n'avait pas spécialement les moyens, qui aurait disjoncté et donné un départ de feu.

Bob serra ses mains autour de l'arme qu'il tenait, tellement angoissé que les vibrations des étagères en métal tout autour de lui commençaient à lui donner des maux de tête. Il paniquait, il ne voulait pas y rester, pas là, pas comme ça.. Cette angoisse qui avait toujours étreint son cœur se faisait plus vivace que jamais, les dernières heures avaient sonné, son linceul l'attendait à la sortie du magasin. Mourir ? Non, il n'aspirait à rien de trop glorieux, mais mourir à peine plus vieux que Jésus et Marilyn Monroe ? C'était le genre de truc qui aurait scandalisé Jeff. Jeff, à qui il ne pourrait sans doute même pas faire ses adieux.. Cette pensée lui fit un soudain creux dans la poitrine, là où, habituellement, battait un cœur trop meurtri pour aimer encore.

Bob entendit l'autre le menacer, encore, et là, il sentait vraiment que la seule chose à faire pour se sortir de cet affreux merdier, c'était de se rendre.. Quelle autre option avait-il ? Mourir brûlé, mourir fusillé dans le meilleur des cas si l'autre ne tenait pas sa promesse.. L'un dans l'autre, ce n'était plus un choix si cornélien à partir du moment où il avait un ratio de cinquante-cinquante. Bob relâcha doucement la pression sur l'arme qu'il tenait, se relevant pour s'approcher de la porte qu'il avait verrouillée. Il y colla son oreille, écoutant brièvement pour essayer de localiser l'intrus. Il n'entendit pas grand chose, entre le stress et les précautions prises par son ravisseur, c'était le bordel.

Il hésita un instant, tentant vainement de remettre ses idées en place. L'impatience de l'autre se faisait sentir, aussi, Bob se dépêcha de lui répondre. « Est-ce que vous jurez que vous ne me ferez pas de mal si j'ouvre cette porte ? » demanda-t-il, la voix faiblarde et la mâchoire fébrile. Ses mains tremblaient, son ton aussi. Pouvait-il de toute manière croire la moindre réponse que lui donnerait l'homme ? « Qu'est-ce qui me garantit que vous allez tenir votre parole ? » Oui, parce que pour un homme qu'on devrait croire sur parole, il ne montrait pas réellement patte blanche. Une entrée par effraction, un vol, et Bob devrait lui faire confiance ? Il attendit cependant à peine sa réponse qu'il fit tourner la clef dans la serrure. Oui, il avait bien trop peur de finir dans un cercueil avec l'odeur d'une merguez cuite avec un barbecue en réduction de chez Walmart pour oser lui tenir tête plus longtemps.

Il poussa délicatement la porte, scrutant tout de suite pour pouvoir repérer l'homme qui était venu lui voler sa précieuse marchandise. Ce visage, il mit un point d'honneur à le graver dans sa mémoire ; des traits cyniques aux yeux pétillant d'une lueur malsaine, de ces dents parfaitement alignées et blanches à la coupe de cheveux du malfaiteur.. Il serait à jamais capable d'identifier cet homme qui lui voulait du mal, de le craindre dans son sommeil quand il ne dormirait plus que d'un œil à cause de cette terrible soirée. Bob ne s'en sortirait pas au mieux, il le savait dès lors qu'il avait tourné la clef pour s'enfermer dans cette pièce, mais là, les choses pouvaient très, très mal tourner. La porte ouverte laissait à loisir le droit de fouiller dans ses plus sombres secrets, un pan de sa vie qu'il s'efforçait de cacher au reste du monde et pourtant, on l'avait pris à revers et piégé dans son nid.

WINTER SOLDIER
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The curious incident (Alan & Bob) - Lun 1 Oct - 18:02



The curious incident

 
Credne Cerd  ϟ  Bélénos .

L'attente est presque interminable entre le moment où Alan réclame et le moment où le menacé répond. Au travers de  la porte, il entend de nouveau les étagères trembler de frustration. Alan doit se méfier de ce type dont il ne connaît pas l'étendue des pouvoirs, tient à garder le contrôle de la situation coûte que coûte. Il inspire, doucement réitère les ordres, fait pression et le gars de l'autre côté répond. Il est sceptique quand à la franchise d'Alan, ce qui est tout à fait compréhensible et ce qui le fait lever aussi les yeux au ciel. Est ce qu'il craint ou est ce qu'il joue la comédie. Qu'est ce qui le garanti qu'ALan ne perdra pas son sang froid et ne va pas l'abattre dès le moment où il sortira? Mais rien, absolument rien. Pourtant l'homme retranché ne semble pas être le dernier des crétins, et il décide de se rendre. Le verrou saute, la porte s'ouvre et il est là. Alan se méfie d'abord, parce qu'il n'a pas connaissance de ce qui lui est passé dans l'esprit pour conclure sur cette reddition. Soit, c'est ce qu'Alan voulait. « Tu as fait le bon choix » le conforte Alan alors qu'il remonte le foulard noir qui masque le bas de son visage. Le gaulois l'inspecte, réclame cette arme qu'il a dans la main pour éviter tout débordement. S'il a besoin d'être rassuré sur ses intentions, Alan ne le touche pas plus, il n'a aucun intérêt à tuer, ce n'est que dans les films que ce genre de sadisme existe. Alan est un voleur, non pas un meurtrier, il le refuse catégoriquement. «  Tu vas m'aider à charger ma camionnette, après cela je m'en irai, tu ne me reverras plus. Tu as ma parole » Espérons que cela suffise pour le garder docile. Besoin de le garder sous les yeux pour éviter qu'il appelle les secours ou tente de l'arrêter pendant qu'il sera concentré à rassembler ce qu'il désire prendre. Il se place dans l'embrasure de la salle à trésors, allume la lumière et observe les étagères pleines, les murs sur lesquels sont accrochés tout un éventail d'armes plus destructrices les unes que les autres. Sacré caverne, Alan est impressionné par leur nombre, et d'autant plus qu'il a l'air de tout faire de lui même.

Alan se retourne vers le propriétaire de la boutique, à l'avenir, il pensera à le recruter directement plutôt que d'essayer de le voler, ce sera plus intéressant comme investissement à long terme. Un sacré type, qui mérite qu'on s'intéresse plus à lui qu'à ses coffres sans aucun doute ; une prochaine fois peut être, pour le moment, Alan est venu le dépouiller de son travail acharné. «  Je vais prendre ce qu'il se trouve sur ce mur là, et celui là » consignes données parce que de toute manière, il y en a tellement qu'il ne pourrait pas tout prendre et que ce serait se charger pour rien. Ils ne sont pas non plus assez pour avoir besoin de la moitié, une partie sera d'ailleurs sans doute destiné à la revente aux enfants terribles ou autres potentiels intéressés.

Alan sort de la salle, attrape deux caissons qu'il vide sans demander l'accord du propriétaire. Vides, il les laisse devant lui «  Au travail » la voix est sombre, l'ordre est sec, Alan eut lui faire éclater la tête à tout moment s'il ne lui obéit pas. Il se réjouit de ramener ce trésor, ces armes qui feront du bien au Royaume après le fiasco de l'Eden Manor, leur permettre de se réarmer face à la menace. La NC, la Calavera mais aussi Chaos manifestement, parce qu'Alan est certain que cette histoire avec Mendes ne s'arrêtera pas là, il suffit d'écouter l'histoire, les dieux vont être pris pour cible. Ces armes ce n'est pas qu'un caprice, c'est un moyen pour lui de contribuer à la protection des siens, de tous d'ailleurs, même ce type là viendra le remercier plus tard. «  Magne toi !! sinon je t'explose et je le fais tout seul ! » il ordonne de nouveau, plus impatient, plus sec, il ne veut pas rester plus longtemps ici, un vol ne doit pas durer autant de temps ; il ne devait déjà pas se montrer. Même si son visage est a moitié dissimulé, ce type aura de quoi décrire sur sa personne et Alan regrette de ne pas avoir opté pour un camouflage plus invisible. .


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The curious incident (Alan & Bob) - Mar 2 Oct - 17:13

THE CURIOUS INCIDENT
Alan & Bob


Quand il est sorti, Bob avait retenu sa respiration. Il avait compté, lentement, dans sa tête : c'était un moyen qu'il avait trouvé pour essayer de ne pas céder à la panique ou à ses accès de colère soudains qui se manifestaient parfois. C'était quelque chose qui l'effrayait vraiment, l'ombre d'une personne qu'il ne voulait pas devenir. Il souffla, longuement, quand son regard observait l'homme en face de lui. Des milliers de questions lui passaient l'esprit. Qui était-il ? Avait-il une famille ? Qu'est-ce qui l'avait poussé au vol ? Que comptait-il faire de ces armes ? Et tant d'autres encore, nombreuses interrogations qui le réveilleraient dans les nuits suivantes alors que par cet acte égoïste de survie, il avait potentiellement contribué à la mort de centaines de personnes.

Bob n'avait plus la conscience tranquille. Jusque là, trafiquer des armes n'avait pas été un soucis : il mettait à profit ses connaissances techniques pour des gens peu recommandables, certes, mais jamais, non jamais ne l'avait-on menacé. Même cet homme, celui qui lui faisait peur et qui l'avait suivi jusque chez le chiropracteur, même lui, Esposito, n'avait jamais osé le menacer avec une arme et des paroles aussi cinglantes. Mais d'ailleurs.. C'était sa cargaison que l'autre venait lui voler. Une coïncidence ? Il n'en savait rien. La pression qui résidait actuellement sur ses épaules le contenait dans un moule d'obéissance dont il désirait se sortir, mais pour le moment, cela lui était tout bonnement impossible.

Bob se souvenait de certaines situations, où il s'était retrouvé acculé, retranché : c'était alors la violence qu'il se détestait qui prenait le dessus. Il s'étonnait presque de voir que malgré l'angoisse, il cédait plus à la peur et à la colère qu'à la véritable violence.. Non, cet homme en face de lui, il ne valait mieux pas le provoquer. On lui intima l'ordre de remplir des caisses ; évidemment, l'autre n'allait pas le laisser vaquer à ses occupations, par risque qu'il se tire ou ne prévienne quelqu'un. Au cas où l'autre serait un peu stupide, Bob aurait voulu plaisanter en disant qu'au vu du contenu de son arrière boutique – profondément illégal et non-déclaré – il ne risquait certainement pas de contacter les flics. Il s'abstint tout de même d'en faire la réflexion, qui lui vaudrait potentiellement une balle dans la tête.

Ses mains opérèrent ce qu'on leur avait mandé ; il attrapa les armes, certaines tremblant sous ses paumes agitées, certaines attirées par la puissance magnétique qui émanait de ses dextres sans même qu'il n'y réfléchisse. Un pouvoir dont il aurait normalement du se cacher, mais qui, sous l'effet de la peur et de la menace, ne lui frôla même pas l'esprit. Il rangea soigneusement chaque arme qu'on lui avait indiqué dans les caisses, et quand il en eut fini, il apporta ces dernières jusque dans la camionnette de l'homme. Un voile de poussière se souleva quand il déposa le butin de son voleur ; Bob lui demanderait bien de ramener les caisses vides, elles lui coutaient cher et ce n'était pas le premier qui s'octroyait le droit de ne jamais les ramener. Il choisit encore une fois de garder le silence, se tournant vers l'intrus en baissant les yeux. Ses poings étaient serrés, le long de son corps, et sa mine profondément fatiguée et marquée par une crainte qui lui en donnait des airs terriblement prenants. Ça le prenait aux tripes, et il mettrait du temps pour se remettre de tout ça. Il le savait. Mais il n'avait plus le choix. Qu'allait-il faire maintenant ?

WINTER SOLDIER
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The curious incident (Alan & Bob) - Ven 5 Oct - 21:43



The curious incident

 
Credne Cerd  ϟ  Bélénos .

IL s'exécute, une seconde fois, après les demandes, il ne rajoute pas le moindre mot. La victime se fait docile, pourtant Alan n'a pas d'arme braquée sur lui. C'est un type intelligent, pour sûr, qui en analysant la situation a vite fait de constater que se rebeller n'était pas la meilleure des solutions. Alan admire ce genre de personne capable de réfléchir, pas comme lui. Il l'observe remplir les caisses, tout faire comme il lui a demandé, charger. Il l'interpelle, à propos des caisses qu'il souhaite récupérer et Alan fronce les sourcils. Quoi qu'on en dise, il lui attire un peu de sympathie à ce moment là, ce type là. Quand les autres auraient sans doute craché leur mépris, vociféré tout un tas de menaces.

Acte de bonne foi sans toutefois se prétendre miséricordieux  puisque ce type a coopéré sans rechigner ce qui est de plus en plus rare ici, Alan accepte de lui ramener ses caisses vides, elles seront déposés à l'endroit même où sa camionnette est garée. Il est étrange ce type là, un tel pouvoir et ne pas savoir se défendre plus que cela, ne pas essayer d'en faire plus. A priori il n'a pas l'air d'avoir encore conscience de ce qu'il est, mais en manipulant le métal il aurait certainement pu l'écraser avec ses étagères par la simple force de sa pensée. Autant dire qu'Alan est chanceux, il s'en tire sans la moindre éraflure et avec un camion plein. Alan observe le gérant de la boutique, il aurait presque envie de lui proposer un job, mais avec les dégâts causés il sera sans doute réticent à l'idée de bosser avec lui, encore mieux sous la vengeance il pourrait prétendre être intéressé pour mieux le couilloner par la suite. De toute façon Alan ne reviendra pas ici, sa mission a été trop risquée et de plus il a été découvert ; alors il s'autorise à lui glisser quelques mots.

« Pour un type qui fait des armes d'une telle qualité, et avec un tel pouvoir, tu devrais faire gaffe, il se peut que certaines mafia t'approchent et soient plus cruelles sur le long terme qu'un vol. Moi je te vole ça, mais eux peuvent te prendre ta vie te réduire à l'esclavage. » S'il avait de l'humour il l'aurait comparé à Iron man. Mais il s'abstient  à toute comparaison. Il ne s'estime pas être le messie ni même de bon conseil, mais ça emmerderait Alan qu'un talent comme le sien soit utilisé contre le Royaume à l'avenir en usant de ses faiblesses et là où il aurait besoin d'être guidé. Il le préfère autant seul et invincible qu'avec les autres. Avec un peu de chance l'épisode de ce soir le poussera à savoir bien plus se défendre ou maîtriser ses talents. « C'est eux qui me poussent à agir comme ça, c'est pas personnel. » Alan ne cherche pas à se donner comme conscience, mais si cela peut le faire se bouger un peu pour augmenter ses défenses et éviter que l'épisode se réitère, ce sera plus rassurant pour lui.

Alan ne cherche d'ailleurs pas à avoir ses réponses, il ferme les portes de sa camionnette et le laisse là, pendant qu'il monte dedans et s'empresse de démarrer. Quand même ; Alan se dit qu'il aurait pu faire les choses autrement, il regretterait presque ce vol, la prochaine fois il fera attention à bien étudier la cible, voir si un recrutement ne serait pas plus intéressant à long terme. Le gaulois soupire, essaye d'oublier et pense au butin qu'il ramène au QG du Royaume.


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