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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro

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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Dim 14 Oct - 18:03


Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro XvHaFUq
Thoughts are slivers of gold.


Minuit passé, Cendrillon est rentrée chez elle. Citrouille revenue parmi les siennes, souillon repartie pour rentrer dans le cadre. Minuit qui ne sonne plus de ses carillons. Pourtant, ça fait ding dans les têtes ! Et dong dans les oreilles ! Fête improvisée dans la station abandonnée, dans ce Lieu où ne s'aventure plus que les âmes esseulées qui pensent retrouver un peu de fond en venant se perdre dans ce lieu qui n'a plus d'âme que celles des enfants perdus en son sein. Des visages qui connaissent à peine la puberté face à d'autres qui ont trop connu la vie. Tous broyés, d'une certaine manière, sans plus aucune peur pour venir se perdre par ici. Nous sommes les fous qui n'avons plus peur des ruines !

La musique, elle bat. Son plein, son temps. Nos tempes. La foule se déchire sous ce flow qui s'écoule des enceintes transportées par ici pour l'occasion. Parfois, ça s'arrête. Quand les vrais instruments reprennent le dessus, qu'il y a une réunion des musiciens anonymes, des âmes dont la passion fait battre le coeur des autres, dans une alchimie propre à l'improvisation. Saxophone de sortie, pour accompagner les pairs qui donnent tout. Et on se sent ainsi vivants, de longues minutes. Les rires qui résonnent, le bruit des bombes à peinture aussi. Odeur particulière dans l'air. Entre alcool, peinture, sueur et bonheur. Mais si, ça a cette odeur-là, l'éphémère ! Et ça arrache des sourires, donne envie de transpirer plus encore, de s'agiter. Je me sens tel le grand méchant loup qui souffle de tout ses poumons ! Faisons voler les maisons de paille ! Faisons faisons ! Et surtout, défaisons.

Instrument rangé, après une séance. Comme si finalement, nous étions pas dans des souterrains qui pourraient s'écrouler sur nous, soudainement. C'étaient les gaulois qui avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête, non ? Attitude sereine, attitude de celui qui n'a plus peur de s'amuser, de déguster la vie comme un fruit mûre. Félin qui, sac sur le dos, s'approche d'une âme pour danser avec, quelques secondes. Et je m'éloigne dans un rire, approche du bar improvisé pour chiper une bouteille d'eau. Gorgée prise, avant de froncer le minois en rebaissant celle-ci, petite toux avant de rendre le verdict. Yerk, eau de vie ! Regard vers l'invité improvisé. Toi. Sourire et rire finalement, avant de tendre la bouteille qui contient l'alcool le plus fort que j'ai jamais pu goûter sans le vouloir. T'en veux ? Ça arrache ! Et je sens que, bien assez vite, j'aurais la tête qui tournera un peu.
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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Sam 20 Oct - 14:02


KAMUI & ALEJANDRO

You're not gonna break me
You're not gonna break me down
....


Il sait qu'il ne devrait pas être là Jan, que ses pieds ne peuvent plus fouler les quartiers où le Royaume, la Bratva et les Terribles se sont implantés. Qu'il est un chat prit comme une souris dans un putà de guêpier. Il sait que c'est dangereux, que si quelqu'un le reconnait, les balles vont siffler et son crâne éclater. Mais Industrial District n'est pas encore totalement sous la joug d'An Riocht, le capitano de la Calavera a encore le droit de danser là où sont coeur a envie de vriller. Il se fiche bien de savoir que sa gueule est mise à prix et que certains cherchent à tout prix à foutre encore un coup dans le chateau de carte que forment la Camora et la Calavera. Il se fiche d'être attendu au tournant, de savoir que la Bratva veut sa tête sur un pique et que le Royaume veut lui cramer la tronche. Alejandro Flores reste Alejandro Flores même avec sa tête mise à prix. On n'enferme pas la Mort dans son quartier, on n'empêche pas le chat de Delray de venir tournicoter des hanches et briser quelques colonnes. On ne peut empêcher l'homme de se sentir libre, tant que les fers sont loins et les balles, encore endormies.

Musique qui vibre, corps qui tanguent, bras en l'air et têtes qui dansent. Soirée interdite, cachée aux regards indiscrets, jeunes et moins jeunes qui se laissent aller sous les sons électriques. Un endroit parfait pour dénicher tout ce qu'on veut, entre informations et coeurs qui s'abandonnent, preuves et corps qui se laissent aller. Rien de mieux pour la Mort que de se retrouver dans les sous-sol, là où l'y attend alors que Jan, c'est pourtant sous le soleil que son esprit a le plus crépiter. Paradoxe que forme le dieu et l'homme. Mais bon, il est obligé, de se faire plus discret, d'éviter de trop se montrer, de mettre en danger son rang, sa mafia, sa famille, tout ce qu'il aime et veut protéger. Ça lui taillade le bide de se dire qu'il doit faire gaffe à chaque coin de rue, qu'un groupe de sicario l'accompagne toujours quand il sort dans d'autres quartiers. Y'a ton nom qu'est sorti Flores, un snipper est t'es fini, c'est ça que tu veux ? Il aimerait bien répondre oui le second de la Calavera mais ce serait les trahir. Ce serait tout foutre en l'air à cause d'un coeur brisé et d'une maladie qui l'exècre. Alors il rigole et répond non, il répète qu'ils viennent me chercher s'ils en ont l'cran. Mais personne n'a le cran de venir chercher Flores chez lui, personne n'ose se pointer à Delray et retirer au quartier mexicain, son p'tit soleil. Pas encore en tout cas.

Adossé au bar de fortune, les prunelles qui glissent de silhouette en silhouette, un jeune apparait à gauche et manque de s'étouffer avec le brevage avalé. Jan qui ne peut s'empêcher d'étouffer un rire, amusé par la réaction et surtout par la proposition faite. S'il en veut ? L'alcool ne lui fait plus rien et il n'a jamais aimé ça. Mis à part la tequila, quand la fête battait son plein pour ses 40ans fêté en Juin. "Pourquoi pas ?" Accent espagnol suintant dans les mots, sourire chaleureux, moue du gosse qu'on connait par coeur et menton relevé, fierté de l'homme qui ne cache ni ses tatouages ni les cicatrices qui parent son corps tout entier. La bouteille est attrapée, le goulot fiché entre les babines et l'eau de vie coule, coule, encore et encore, dans le gosier du capitano. Et terminer sans s'excuser, reposer le cadavre d'alcool sur la table et sourire à l'invité."Visiblement, vous êtes habitué à ce type de soirées... mais pas habitué à ce type d'alcool..." Jan qui commence à jouer, quarantenaire qui en fait pourtant dix de moins et qui n'en à que faire que sa prochaine proie ait l'allure d'un gamin.


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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Dim 21 Oct - 4:13


Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro XvHaFUq
Thoughts are slivers of gold.


Tu as l'air d'avoir fait la guerre, amigo. Mon espagnol doit se limiter à ça alors que tes mots roulent sur la langue, que l'accent est enchanteur et que tu te la joues marraine la bonne fée, à la longue descente ceci dit, à finir cette bouteille. Et je te regarde faire, l'expression amusée, à me dire que tu as la descente russe. Et je suis presque sûr que tu le prendrais comme une insulte. Je m'abstiens de le dire juste pour m'éviter de confirmer les soupçons qui naissent, à la vue de cette gorge offerte, parsemée de morceaux de vie. Ou est-ce le contraire, des bouts de mort, des écorchures que la main de la dame si froide a pu laisser. Des avertissements dont tu sembles te moquer si fort, alors que la bouteille vient à faire claquer en silence de son cul vide sur le comptoir improvisé. Et je ne peux que te sourire, rire même de cette petite remarque, approcher d'un pas presque dansant. Tout comme sont tes mots lorsqu'ils passent la frontière qu'est ta bouche.

Je ne bois jamais. Espièglerie dans la voix qui doit se hausser, à cause de la musique environnante, de l'air entêtant de bonheur qui règne au-delà de nous. Regard qui pétille en trouvant le tien. Je cherchais de l'eau, pas de chance ! Rire d'enfant sage, alors que la partie s'est lancée. Touché, coulé ? Merci de m'avoir sauvé de cette horreur ! Sourire qui persiste et je m'avance à peine plus. Finalement, je suis trop taquin dans l'âme pour m'en empêcher. T'as une descente digne d'un russe ! Pardon, monsieur l'hispanique. Tu as de ses airs de chat sauvage apprivoisé pourtant, à en croire la petite clochette qui donne envie aux doigts de jouer avec. Tu danses aussi bien ? Invitation lancée, dés mis avec, je te laisse jouer de tes propres pièces. Amusé qu'il est, le petit chat qui se donne des allures de Renard.

Peut-être ne réagiras-tu pas ! Peut-être ne vas-tu pas suivre le Fou qui se joue d'un autre ? Moi, moi, je me déplace déjà, fais un pas de côté pour déposer mon instrument à côté de ce barman de bas étage, trop habitué à garder celui-ci. Un clin d'oeil et un air toujours aussi charmeur pour lui, avant de me refaire mutin à ton encontre, de m'éloigner d'un pas qui, comme j'aimerais, se veut aussi dansant que les mots qui dansent le tango à chaque fois que tu parles. Et au milieu des corps pressés, je m'immisce, t'invite d'un doigt qui se veut crochet, sans jamais être capitaine, à venir participer à cette mêlée terrible. Savais-tu que le bonheur a une odeur, mais aussi un goût, un toucher ? Qui que tu sois, l'hispanique... Oublie tout. À la cour des miracles, nous ne sommes plus valets ou rois. Juste des fous qui se retrouvent. Anarchos de notre fin, déjà débutée. Approche, si tu l'oses. Et peut-être vivras-tu d'autres guerres encore.


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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Dim 21 Oct - 9:50


KAMUI & ALEJANDRO

You're not gonna break me
You're not gonna break me down
....


Un joueur. Alejandro, tu viens de tomber sur un petit joueur qui, d’un regard, fait crépiter le feu qui fait ta réputation dans tout Arcadia. Dieu de la Mort dont on ne connait l’identité divine, c’est bel et bel un dieu solaire qu’on imagine briller sous ta carne. Comme si tes regards et tes sourire lumineux suffisaient comme preuve de ton allégeance envers la lumière. Mais si Ah Puch t’a choisi comme vassal, c’est bel et bien pour cette raison. Tu illumines la rue alors que ce sont les ténèbres qui s’enroulent autour de ton palpitant, ombres qui dévorent les coeurs comme tes lames déchirent les chairs.
Le gamin a des airs de souris, délicieux animal qui pourtant, ne doit jamais être pris comme proie facile. Tu as beau cavaler après les autres Jan, c’est la chasse qui t’intéresse bien plus que le final, et les souris, elles courent vite. Jeune et insouciant, sonair mutin qui te fait rouler des épaules et relever le menton. Tu aimes ce qu’il te dit, , tu as presque envie de lui répondre que toi non plus tu ne bois pas, mais ce serait mentir après la bouteille de terminée. Silencieux le capitano, charmé par tant de gaminerie, rafraichissant pour l’homme dont le coeur a été pillé sous les étoiles, sacrifié au bon vouloir d’un autre dieu Maya. Et puis les mots de trop, insultes qui pourraient mal finir si tu n’étais pas celui qui s’amusait à se foutre de la gueule de chaque mafioso d’Arcadia comme lui le fait avec toi. Descente russe, peut-être, mais charme hispanique incontestable. Et de ce côté-là, tu les bats à plat de couture, ces bouffeurs de patate. Pas le temps de répliquer, madre dios que les enfants parlent beaucoup dans cette nouvelle société,  il souffle le froid et le chaud le gosse aux yeux bridés et aux lèvres pleines comme tu les aimes. Ça donne envie de s’approcher et d’y goûter, comme une sucrerie interdite, trop jeune, trop fragile, trop…Non, pas trop. Jamais assez. Tu ne seras jamais rassasié Alejandro.  « C’est une insulte ou une proposition ?» Murmure glissé, la musique qui peut-être, le rend inaudible, alors que déjà, l’index du jeune homme s’accroche à ta silhouette pour t’inviter à le suivre. Oh le bassin qui vogue, tu connais bien ça Jan, tu utilises les mêmes techniques pour accaparer les regards et faire tomber les hommes sur ton passage. 30ans à rouler des mécaniques, à faire de ta peau, une putain d’oasis qui donne envie de s’abreuver chaque matin. Ça t’amuse, de voir que la souris au final, elle a peut-être plus du chat.
Hésitation rapidement écrasée, la veste est abandonnée au barman qui d’un regard, comprend que s’il la perd, il aura le droit à un traitement de faveur de la part du capitano de la Calavera. Marcel trop grand, muscles taillés à la serpe, tatouages mexicain qui encrent le derme autant que les cicatrices, c’est avec des allures de sauvage charmé que tu rejoins ton acolyte. On ne laisse jamais Flores de côté, encore plus quand on a surement 15ans de moins que lui et des allures de chat de gouttière.

Tu te frayes un chemin parmi la foule et tes doigts s’arriment aux hanches de ta proie. Chat qui sort les griffes, sourire trop grand, regard trop sauvage, tu es toi Jan, uniquement toi. Ce soir, tu redeviens cet homme qui aime séduire et être séduit et qui sous les étoiles, va contrer le destin qui t’a fait perdre cette folie qui crépitait avant de s’abandonner dans ses bras à lui.   « Alors… Insulte ou proposition? » Et le menton est haut et la verbe fière et le bassin qui se colle à celui de l’inconnu dans un mouvement ondulant comme un serpent. Et se reculer pour entamer la danse. Dangereux est le félin quand il a choisit son butin. Audacieux est le jaguar quand il rencontre l’un des siens. « Tu t’appelles comment ? Histoire que j’mette un prénom sur ce joli minois….»


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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Dim 21 Oct - 19:26


Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro XvHaFUq
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Demeurant sans réponse, l'hispanique. Insulte ou proposition, va donc savoir ! Regarde l'allure féline, regarde l'invitation qui s'offre à toi, cette attitude joueuse qui, bon sang que cette clochette m'intrigue, ne se déleste si facilement, pas comme le poids de ton blouson. Et la ronde se termine avec tes mains sur moi, les miennes qui viennent à s'accrocher au débardeur qui te mettrait presque en valeur s'il ne t'allait pas si grand. Bandito, combien de plaies encore à c(r)acher ? L'encre se confond presque avec la foule, mon regard furète à peine un instant sur les tatouages, avant d'en revenir à toi, à ce sourire qui semble comme un écho au mien. On joue, alors ? À toi de deviner... Doigts qui viennent flatter le bas du dos, pression des bassins et semble-t-il que nous avions eu la même idée, alors je souffle un rire. Bonne réponse. Clin d'oeil offert, électricité singulière qui s'installe. Courant qui ne marche que lors d'une nuit.

Consommé sans modération, l'ivresse du jeu où chacun cherche sa place à grand coup de crocs pour s'harnacher à la peau de l'autre, à ses envies qui viennent à éclore quand les carrosses sont de nouveau poussière d'os. Et la question épineuse de ce prénom à offrir, parce qu'aucun n'a de r à rouler, qu'il n'y aura que les corps pour s'offrir pareille satisfaction. J'espère qu'au moins le tien me saignera la bouche à chaque expiration tant il devra être à prononcé avec souplesse. On me nomme Camille, mais j'ai bien peur qu'il n'y ait aucun son à rouler... Farine déjà rassie ? Tristesse ! Dis-moi qu'il n'en ait pas de même pour toi... Tu sais, les accents, c'est charmeur. le tien laisse entrevoir le soleil de l'Espagne, ou du Mexique peut-être ? Les russes, c'est plus froid mais plus brutale aussi. La senestre qui finalement s'élève pour venir se perdre entre tes mèches, pour que les doigts s'adaptent au crâne, pour te faire baisser le menton un peu, pour m'approcher d'une oreille et y susurrer. Comment dit-on Renard, en espagnol... ?

Torse plaqué contre le tien, le temps de la manoeuvre, lèvres qui frôlent le lobe d'oreille, nez qui flatte une pommette avant de remettre talons à terre, de ne plus être sur la pointe, poser l'ensemble pour ne plus tenter de me brûler au soleil de minuit. Plus de bain, terminé, juste les phares dans la nuit. Forcément que tu parles espagnol, pas vrai ? Sinon, l'accent serait ridicule, serait factice. Et il y a bien trop de promesses, disséminées au milieu des touches macabres. La main qui vient tapoter contre la clochette, sourire de l'animal qui s'amuse. C'est pour attirer tous les vilains matous du quartier ? Curiosité alors que les empreintes cessent de se poser dessus, qu'elles viennent à jalonner ton être plutôt. Sautons à cloche-pieds, pour entendre la clochette sonner !
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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Lun 22 Oct - 22:13


KAMUI & ALEJANDRO

You're not gonna break me
You're not gonna break me down
....


Le clin d’oeil qui accompagne les coups de hanches, ou l’art d’appâter l’animal qui s’éveille brutalement en toi Jan. Le gosse sait y faire, à caler son bassin contre le tien, cadence langoureuse rythmée par les notes électriques. Et le prénom qui arrive, une consonance européenne, c’est ce que tu penses en tout cas, qui, avec ses traits asiatiques, forment un joli mélange de plusieurs mondes. Ça te plait ça Jan, tant qu’il n’est pas italien ou russe, ça te plait. Et tes mains viennent grappiller le bas de son dos alors que le dieu aux creux de ton ventre s’éveille et rugit. De rage plus que d’envie, de faim plus que de désir. Lui qui a été au plus proche de son compagnon n’accepte plus de voir son vassal se projeter dans les bras d’inconnus. Car malgré la honte et le dégoût, Ah Puch a toujours appartenu à un seul autre nom.

Et lorsque les doigts du jeune homme remontent et passent dans tes cheveux, tu as la tête qui s’élève un peu, ce mauvais sourire sur la face, celui dont le Dieu est créateur. L’air vicelard qui, sur ton visage de gamin, créé un mélange à la fois séducteur et inquiétant. La tête est penchée, obligé d’écouter à présent, l’oreille attentive, le secret n’en est pas un mais Jan, tu sais à quel point on aime t’entendre rouler des r a défaut de rouler des hanches.  « Zorro…. Renard, on dit zorro Lettres qui dansent sur tes lèvres alors que tu n’as pas encore lâché ton prénom. Joueurs au pluriel, s’amuser, sourire, alors que le torse est collé et que la chaleur t’accule un peu plus Alejandro. Les mains qui terminent contre la colonne de ce Camille, le regard fier et le menton haut, tu ne lâches pas cet air supérieur que ton dieu et ton rang t’offrent à chaque seconde. La musique qui pulse alors que sous le regard séducteur de ton nouveau compagnon, tu as toutes les peines du monde à rester calme Jan. L’envie qui crépite sous la pulpe des doigts, les lames qui ne demandent qu’à s’éveiller pour découper, extraire et déchirer. Le Dieu a faim ce soir, l’humain lui laisse lentement l’avantage, comme si, après avoir eu le coeur écrasé, il avait besoin de se sentir entier sous l’ascendance de sa divinité. Alors Ah Puch croque l’esprit, Ah Puch ricane, profite de l’étau formé par son vassal pour s’octroyer un peu plus de place.  Car au fond, même toi Jan, tu ne veux pas de ce gamin, tu n’as aucun désir de le posséder. Ce n’est pas le Soleil qui brûle sous ta carne qui veut l’embraser. C’est la Mort qui chante dans ton myocarde qui veut le dévorer.
La clochette qui tinte, tes yeux qui descendent, lippe relevée qui découvre les dents. On ne touche pas au pendentif de Flores, tout comme on n’effleure pas sa nuque. L’envie de mordre, de griffer, de montrer à ce gosse qu’il a mal choisi son cavalier. Mais tu es joueur Jan, il t’a demandé ton identité, de jouer de ton accent qui a la saveur du soleil. Alors c’est sur un plateau d’or que tu vas lui servir tout ce qu’il te quémande. Ta main qui se relève, abandon du bassin et qui, comme un serpent, se hisse jusqu’à la mâchoire avant de l’enfermer entre tes doigts. Lui relever le menton, approcher ton visage du sien tout en te mordillant la lèvre sans aucune gêne. « J’m’appelle Alejandro Prénom entier de dévoilé, diminutif mis de côté. Et les doigts qui ont envie de gratter le derme, juste un peu, grignoter la peau d’un coup de lame propre et net.  « Ça roule assez pour toi … Ou tu en veux plus ? Alors Camille... Es-tu un matou ou… un gatito ? » Et abandonner brutalement la mâchoire, le corps, tout. Tu recules, Jan, les yeux qui ne lâchent pas des yeux la proie - ou l’animal, et tu te glisses dans la foule, bras levés, les hanches qui voguent de gauche à droite. Aguicher par le corps, séduire par les mots, et détruire par les mains, là est ton adage Alejandro Flores et ce n’est pas vers le centre du hangar que tu files, non, c’est vers le noir. Vers les ombres. Alors, va-t-il te suivre Camille ? Ou abandonner la chasse avant même d’avoir reçu un coup de griffe ?


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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Mar 23 Oct - 6:14


Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro XvHaFUq
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Tu as clairement des airs féroces. Comme si tu savais exactement ce que tu veux et que le moindre faux pas n'est point pardonnable. Je te soupçonne de bien des choses, mais il faut reconnaître que la douceur ne fait partie du lot, loin de là même. Ou peut-être que si, que tu la réserves uniquement à tes proches, à ces gens qui ne verront jamais le mauvais Alejandro. Est-ce que tu viens dans ce genre de soirée pour retrouver l'équilibre qu'il te manque ? Peut-être est-ce la folie qui guide tes pas, celle qui se doit de ne pas éclater quand tu n'es pas dans l'éphémère. Ici il n'y a rien à cacher, les catins sont vierges et les libidos libérées. Les paradoxes sont au cœur de nos soirées. Les pièces sont redistribuées finalement, l'attitude change radicalement et ça m'intrigue terriblement. Je crois reconnaître ce mot dont tu uses, parce que je sais déjà comme on dit chat en espagnol. Sortirons-nous les griffes un jour ? Peut-être est-ce toi le chaton qui joue avec une pelote trop grosse, qui ne mesure pas le tout, qui va t'emmêler les pattes. Ainsi je me sens tel un Roublard face à un Oliver. Pourquoiiii s'en faiiire ? La ruuue je connaiiis heey heey heey ! Mais tu es déjà trop loin pour apprécier le refrain chanté et je me retrouve à rire avec une inconnue qui a reconnu et qui a continué un peu la chanson. Je regarde par là où tu as disparu... Est-ce une bonne idée de suivre sans doute un mafieux dans le noir ? Bien sûr que non. Vais-je le faire ? Allons, bien sûr que oui. Je ne me suis jamais vanté d'être l'être le plus logique qui soit.

Je me sens comme sur le point de tomber dans un piège, comme si mon Instinct me hurlait qu'il y a des jeux bien trop dangereux face auxquels je ne pourrais pas survivre. Mais l'être humain est un idiot qui se laisse trop souvent berner par sa propre curiosité. Et c'est ce qui le rend magnifique. Et je m'avance alors, me la joue Moïse dans la foule, sans parvenir à la scinder en deux, juste ce qu'il faut pour me retrouver de l'autre côté, à l'orée d'un tunnel qui se retrouve plongé dans le noir quelques mètres plus loin. Ainsi, zorro s'en va au-devant du danger avec pour seul canasson son audace. Minou minou, fais donc sonner les cloches, je m'occupe des matines. Le son de la fête se fait bien assez vite étouffer et je me fais l'excellente réflexion que si je venais à crier, personne ne m'entendrait. Pas de preux chevalier ici, si le chat se retrouve en danger. Il y a trois options possibles, tu sais. Soit tu es du genre à aller droit au but et te fiches du peu de séduction que les nuits clandestines ont à offrir... Soit tu es un psychopathe qui cherche après des victimes dans des soirées où personne ne remarquera leur absence... Soit mes organes se retrouveront bientôt sur le marché noir pour une mafia locale. Je m'offre le luxe d'un petit rire décomplexé, alors qu'il me semble me rapprocher du tintement particulier. Entre nous, la première situation m'arrange le plus. Et je sens ta présence, habitué que je suis à Javier et ses aptitudes naturelles à la discrétion. Alors ? Attitude qui ne flanche pas. Au pire, j'ai de quoi me défendre. J'ai un serpent dans ma botte !
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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Mar 23 Oct - 7:56


KAMUI & ALEJANDRO

You're not gonna break me
You're not gonna break me down
....


Chaton de Delray, qui n’a de cesse de parcourir les rues sans se soucier du danger sur sa tête. On te répète, Alejandro, d’éviter de partir sans prévenir tes sicarios, de ne pas leur fausser compagnie, de ne pas jouer les anti-héros, en connaissant ta tête mise à prix. Mais on n’enferme pas les animaux, ils sont faits pour être libres et sauvages, truffe en l’air et griffes acérées, prêts à conquérir la terre. Et ton compagnon de fortune, il est pareil. Il sent le danger, sait que tu n’es ni un enfant de coeur ni un scout des beaux quartier mais il te cherche, la voix amusée, se perdant dans les ombres, abandonnant la lumière. Sa voix, tu l’entends malgré les bourdonnements de la musique, habitué à filer des plus silencieuses victimes. Ses pas que tu imagines pas loin des tiens, ses hanches qui tremblent et ses synapses qui doivent se noyer sous l’adrénaline, ça excite le prédateur en toi. Oh Alejandro, tu sais que tu es en danger, tu sais que n’importe qui pourrais avoir envie de te tuer, qu’en balle c’est rapide, que ça part et qu’on ne peut l’arrêter. Mais la Mort irait-elle contrer sa propre fin ? Non, elle n’en a rien à faire de tomber, tant que la chasse était bien.

Les prunelles qui vrillent de droite à gauche, couloir arpenté et instinct éveillé. Ah Puch a le sourire cette nuit, il a envie de briser cette jolie tête, de dénicher des trésors au sein de son poitrail. Lames prêtes à être utilisées, tu es peut-être téméraire Alejandro mais en chasse, tu n’es pas con.  Mener la danse est ta principale qualité même si l’enfant aux courbes savoureuses, a l’air aussi très bon cavalier. Les questions arrivent, les solutions qui te font rire. Un, deux ou trois Alejandro, choisit celui que tu peux être cette nuit. De quoi a-t-il envie Camille ? De ta peau ou de tes griffes ? De ta bouche ou de tes poings ? De tes cris ou des siens ?
Tapi dans les ombres, en attente, quand sa silhouette te dépasse, c’est tes doigts qui agrippent sa main et l’attirent contre toi. Poussé contre le mur Camille, sombre cage, lumière diffuse, bourdonnement électrique. Sa peau de marbre se pare de nuance colorées. Néon bleus, neon rose et sous ces couleurs Jan, tu passerais presque pour un enfant à sourire sous l’arc-en-ciel d’été.  « Uno, je préfère la chasse au final…. C’est savoir que nous jouons qui est plus intéressant. » Sa main maintenue fermement, alors que ton index vient crépiter sur sa hanche, peau nue, tissu relevé par la posture. Griffer, gratter, déchirer, Ah Puch qui murmure mais le vassal qui le tient. C’est la chasse que tu aimes Jan, tu viens de le susurrer à Camille, tu ne peux pas finir la danse avant même le premier acte.   « Dos, j’aime quand les gens remarquent ce que je fais, sinon, où est le spectacle ?»  Et arpenter sa nuque de ton souffle bouillant, sans y déposer un seul coup de dent.   «Tres, je note pour l’inspiration mais ce n’est pas dans ce type de soirées qu’on trouve les meilleurs organes tu sais… » Et le corps se cambre, bassin qui se colle au sien alors que ta bouche remonte encore et encore, carotide sous le souffle, mâchoire à découvert, bouche qui apparait. Et tes yeux noirs dans les siens obscurs, chaton qui sourit, prêt à danser toute la nuit.  « Je me permets de rajouter un cuatro… Tu sens bon Camille. » Et ça, Jan, c’est tellement important pour toi que tu ne peux pas t’empêcher de sourire comme un gamin. Pas l’esquisse d’Ah Puch, non, ce n’est pas la mort sur ton visage, c’est bel et bien de la joie.
Et alors que les yeux lorgnent sur le côté, doigts qui palpitent sur sa paume, tu remarques le tatouage découvert en dessous des bracelets relevés. Tu connais ce signe, on t’en a parlé mais... Tu ne dis rien, simple image gravée dans ta tête, avant de brutalement reculer et d’abandonner une seconde fois l’enfant effronté. « A toi de continuer… Je crois que toi aussi, tu aimes jouer, no  Sourcil arqué, souvenir qui trace des sillons dans ta mémoire, au soldat du Chaos, tu lui offres le Dieu de la Destruction. Petite prince du Titan contre Roi du Metnal.
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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Lun 5 Nov - 2:10


Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro XvHaFUq
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Le chasseur se dévoile, offre à la proie une vision qui pourrait être exquise mais, aaah, il en faut plus pour me combler qu'un air de latino qui vient de passer sous un arc-en-ciel. Mais je t'accorde, fol manne, que tu es un parfait produit gay à cet instant. Et ça me fait sourire quelques secondes, alors que tu fanfaronnes, m'offres cet accent sur un plateau non pas d'argent, mais bel et bien déluré, pourvu de tant de couleur qu'il ne vaut mieux pas être épileptique, n'est-ce pas ? Alors laisse moi te pourvoir d'un même sourire, bel idiot. Et sous tes doigts, tu sens la peau qui roule, tu sens peut-être même sur les hanches quelques boursouflures qui ne devraient pas être là. Par paire, toujours par paire, discrètes et fines, pourtant bien présentes à force de rouvrir les cicatrises. Javier accepte la discrétion. Jamais d'endroits visibles et quant au reste... On s'en fiche bien. Uno, dos, tres... Que je répète, pas loin de ton oreille, l'accent presque parfait, juste ce qu'il faut pour te faire possiblement grogner, juste ce qu'il faut de rature pour te donner envie de mordre. Allons, mère-grand, vous n'avez pas d'aussi longs crocs pour ne rien en faire ? Pour l'heure, elle use de son odorat, la bête. De son corps et de son nez. Très bien, jouons ! Plateau, joueurs, allons-y !

Et le regard qui suit le tien, un instant. Poignet à découvert. Premier pion d'avancé. L'attente d'une réaction et finalement, tu te recules mère-grand ! Quel dommage ! J'ai cette quasi certitude que tu sais. Mais ce n'est pas grave. Mille excuses possibles, pour ce tatouage. Tellement banal qu'on peut le retrouver chez n'importe qui d'assez bête pour s'être trop amouraché, au point de se faire l'initial du futur ex. Et si je suis assez bête pour te suivre, alors ça fait de moi un idiot capable de tout non ? Bête vorace qui ne dévore pas tout de suite, joueuse à souhait. Tu me fais penser à ses chats qui remuent le derrière pour mieux sauter ensuite. Jouons à la marelle finalement, veux-tu ! Alors, de cette main que tu tiens toujours, je te fais valser ! Ou est-ce moi qui fais ce pas de côté, pour t'inviter à rentrer dans la ronde. Uno, dos, tres... Bien mieux, cette fois. Je t'observe un instant. Nous irons au bois... Je m'amuse ! Toi contre le mur cette fois, malice dans le regard. Tant que le loup... À mon tour de me glisser contre toi, de récupérer mes deux mains pour tirer en avant le marcel. N'y est pas... Et elle s'invite, sur les muscles. Attendus, je ne suis pas surpris. Le regard dans le tien. Dites-moi, chasseur... Murmure suave, alors que les ongles raclent la peau qui a tant vécue. Depuis quand êtes-vous aussi le loup ?

Dis-moi. Quand l'as-tu dévoré. Quand l'as-tu ingurgité. Dis-moi. Ce que ça t'as fait, de ne pas avoir des cailloux plein l'estomac. Ce que ça te fait encore, de chasser. Ton pouls, comment est-il ? Oh, ne t'en fais pas, je ne prétends pas pouvoir l'agiter un seul instant, ne t'en fais pas, nous sommes à armes égales. Trop libres tout en ayant trop d'attaches. Toi aussi, tu vas là où on rempli ta gamelle ? Mais nulle caresse, sans doute. Il faut les chercher ailleurs. Et j'en viens finalement à ta boucle de ceinture, pour tirer dessus. Ichi... Premier cran enlevé. Ni... Second. San... Et je m'arrête-là, parce qu'elle est débouclée, que la nôtre se fait froissante. Je dégage le cuir de sa place, tes hanches assureront le maintien du tissu, je n'en doute pas. Tu te prêtes au jeu, jusqu'au bout... ? Sourire torve, attitude grisante. Le cuir qui vient enserrer un de tes poignets, l'invitation est lancée au second. Dites-moi, chasseur... Vous vous laissez aller, parfois ? Le goût du risque... ? Et je ramène ce poignet que je veux cercler, pour laisser le bout de ma langue le titiller, à l'intérieur. Deviens la proie.
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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Sam 10 Nov - 21:47


KAMUI & ALEJANDRO

You're not gonna break me
You're not gonna break me down
....


Il joue, il s’amuse du capitano, se prend au goût de la bêtise en se collant un peu plus au corps du mexicain. Pourtant, Alejandro sent sous le ton employé que ce Camille a totalement conscience du danger qu’il encourt à s’accoler autant avec un homme comme lui. Il a conscience de ne pas jouer dans la même cour, que les jeux seront sanglants et pas seulement plaisants et qu’un rien pourrait faire vriller le dieu de la mort. Jan qu’on imagine à la fois petit chat et jaguar, ils se comptent pourtant sur les doigts d’une main, ceux qui sont conscient de qui se cache sous sa carne. Et Camille n’en fait pas parti. Le goût du risque pour l’un, le goût du sang pour l’autre, la saveur du jeu pour les deux, la soirée a belle bien démarré pour le capitano, de la Calavera.

Changement, domination de l’enfant du Chaos sur celui de la Mort. Marcel de tiré, mains qui dévalent sur les muscles saillants et tatoués, le jeune homme a de la chance, il a évité la brûlure sur le flanc droit de Jan. Un contact avec et sa carotide y passait. La tête se laisse aller en arrière, le sourire est carnassier sur le visage du capitano. Camille s’amuse, les ongles qui picorent le derme, détaillant les centaines d’estafilades apparaissant lorsque la lune s’élève. Et lorsque la boucle de ceinture est détachée au rythme de la numérologie japonaise, la lippe est relevée sur les quenottes de Jan, prêtes à dévorer. Pourtant, il ne dit rien le second, laisse faire la proie, le déshabiller lentement, ceinture de retirée, roulement du cuir sur le jean. Heureusement qu’il a changé de pantalon, le poids perdu aurait fait glisser l’ancien sur ses hanches devenues trop fines. Lorsqu’un des poignet est encerclé, ceinture devenant menotte, les yeux se baissent et le silence règne toujours. Il attend, Jan, le bon moment pour agir alors qu’Ah Puch commence à grogner dans la carcasse. Le Dieu déteste qu’un autre se joue de son vassal comme ça, l’emprisonne sans son autorisation. Il rugit, a envie de chiquer la gorge de Camille d’un coup de dent. Mais Ah Puch n’est pas le seul à avoir faim, Camille est le premier à agir, se baissant à l’orée du poignet encerclé, bout de langue qui vient caresser le derme maintenu. Les mots qui titillent l’esprit du second, le goût du risque il l’a, mais il préfère de loin celui de la peur. Il lui faut une seconde pour retourner la situation a son avantage, poignet qui se tire vers lui, ceinture arrachée des mains de Camille. Au même instant, le danseur est tourné, ceinture lui dévorant le cou, corps maintenu fermement contre le buste du capitano . Le souffle bouillant de Jan qui s’écrase contre l’épaule de Camille, les mains qui tiennent le cuir de part en part du cou gracile, plus il appuie, plus le souffle lui manquera, plus le sang palpitera dans sa carotide.  « Ne t’avises plus jamais de jouer comme ça avec moi… » Secret murmuré au plus près du cou, ceinture qui se tend un peu plus à mesure que les secondes défilent puis le libérer en le poussant vers l’avant. Le jeu, Jan n’en a plus envie subitement. La curiosité lui titille trop l’esprit pour se laisser voguer au rythme des hanches d’un autre. Surtout qu’il n’y prendrait aucun plaisir, le désir est aux abonnés absents depuis quelques temps.  « Alors… Soldat du Chaos, ça se passe comment chez vous ? C’est la guerre froide aussi ou vous comptez agir un d’ces jours ? » Provocation rythmée par le cliquetis de la boucle de ceinture fermée. Jan qui a conscience du danger mais, quitte à s’amuser, autant en apprendre un peu plus sur le véritable ennemi, non ?
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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Lun 19 Nov - 1:29


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Thoughts are slivers of gold.


Voyez-vous, chasseur, il n'est plus l'heure de jouer à la marelle. Quelques secondes, durant lesquelles plus aucun son ne me parvient. Rien qu'une espèce de sifflement dans les oreilles, entre. Et puis, ça se sangle autour de ma gorge. Et ça serre, aussi. Juste ce qu'il faut pour me couper la respiration l'espace d'une seconde, pour me ravir la surprise, qu'elle se lise dans les yeux, pour me rendre muet. Et je ne dis rien sur l'instant, t'écoute me dire que c'est terminé. T'es excitant quand tu te la joues faucheuse... Mais la suite, ah... Soupçons confirmés.  Et je reste ainsi contre toi, avec cette espèce de transe particulière qui pourrait être lu d'un milliard de façons. Mais je dois ne pas oublier. Tu sais, la réaction d'une personne normale. D'un joueur qu'on prive de jeu, qu'on menace subtilement. De quoi tu parles... ? Que ça sort, difficilement. Et je remonte une jambe, te caresse avec, doucement. Comme une tentative de continuer un peu. Laisse-toi faire... Et ça s'échappe avec encore moins de facilité. Je le sens, ce souffle dans mon cou, qui semble me dire encore que je sens bon, bien assez pour être dévoré sur place.

Petite proie, fais toi docile ! Chamade, pour le palpitant. Et puis, ça se passe très vite encore. Je l'avais bien dit, pourtant, que j'avais un serpent dans ma botte. Dommage juste que tu ne puisses pas lire dans mes pensées. Lame sortie, plantée dans la chair adverse alors que je me dégage dans le même temps. Taré ! Qu'il me faut te jeter au visage sans le penser, avant de jeter la ceinture à terre. Et je sens le sang qui coule, soudainement, sans comprendre comment. Comment tu m'as blessé... ? Je ne saisis pas, mais je me détourne bien assez vite avant de savoir où tu planquais la tienne de lame. Une main pour recouvrir la plaie, avant de détaler vers la foule. Et récupérer au plus vite mon instrument, avant de disparaître des lieux. Il est temps de prévenir quelques personnes. Chaos, quelqu'un a trahi. Qui, par contre... Mais merci pour l'information, qui que tu sois, Alejandro. Je ne doute pas qu'on se retrouvera, un beau jour. J'ai bien aimé notre petit jeu, il faudra recommencer... À une prochaine.
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Cour des Miracles ☾☾☾ Alejandro - Lun 19 Nov - 22:26


KAMUI & ALEJANDRO

You're not gonna break me
You're not gonna break me down
....


La lame qui transperce le derme, la douleur brutale au niveau du flanc. Le gamin ne sait pas mordre mais il sait planter. Capitano dont la douleur active les lames, doigts qui transpercent l’autre à son tour. Dommage pour Camille, le second de la Calavera est habitué aux plaies, corps qui s’amuser à jouer les fresques sanglantes dès que la lune est levée. Il connait la douleur d’une peau qui craque et s’ouvre, il sait ce que ça fait de sentir tout son corps se contracter sous une plaie qui saigne. Alors, bien que le coeur explose et que le dieu s’éveille, il ne crie pas, ne rage pas mais choisit malgré tout, d’abandonner sa proie. Qu’il court, qu’il disparaisse, lui aussi a été touché, et sans nul besoin de couteau caché. Jan qui se balade tous les jours avec ses armes à découvert, le jeu fut amusant, le soldat du Chaos n’est qu’un pion parmi d’autre comme lui en est un pour les siens. Ce n’est qu’une partie d’échec après tout, l’un gagne, l’autre perd et une seconde partie débute pour le plaisir de chaque joueur. Et avec le sourire aux lèvres, Alejandro Flores a hâte de finir ce qu’il avait débuté, doigts dans la chair, lames rongeant jusqu’à l’os le pauvre corps du soldat entêté. On ne charme pas autant le capitano sans en payer les conséquences.

Quelques secondes contre le mur, la main appuyant sur la plaie, le portable est attrapé elle sms rapidement écrit. Un thaumaturge le rejoint dans au plus vite à l’angle de 24ème et de la 11ème, à 5minutes à pied d’ici. Pas la force de prendre sa bagnole, il a été poignardé tout de même, pas mordu par des dents trop gourmandes. Et le dieu de la mort est peut-être immortel, mais l'humain lui, reste un simple corps qu'une lame peut faire tomber. Et ça, Jan, il l'oublie souvent au point de se foutre tout seul dans un foutu merdier.


fin
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