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Recherche d'infos à la biblio'

La nuit a été courte. Ou longue, tout dépendant du sens dans lequel on décidait de prendre la chose. Sashkya, fidèle à son habitude, avait passé toutes les heures nocturnes en étant debout et en vaquant à ses occupations plutôt qu'en étant au fond de son lit. Alors, d'une certaine façon, non, cela ne la dérangeait pas de se ramener ici, à la bibliothèque, et ce même s'il ne s'agissait pas de l'endroit lui étant le plus habituel. Bien que née au XXème siècle, la jeune femme était en cohésion avec son temps, et elle avait suffisamment d'expérience et de recul nécessaire pour savoir trouver toutes les infos qu'elle recherchait sur le net. Sans parler des démarches de numérisation qui fleurissaient un peu partout à travers le monde : plus besoin de se déplacer, les ouvrages étaient disponibles en ligne, et ce que alors même que vous vous trouviez chez vous et le bouquin en question à l'autre bout du monde. Mais, de toute façon, son envie d'être ici ne se posait même pas. Artyom l'avait missionnée, elle, entre autres, et on ne désobéit pas au Pakhan de la Bratva, surtout pour des choses telles que celles-ci, qui ne vous coûtaient rien, et qui étaient destinées à avoir une réelle utilité. Et puis, elle le sentait bien, mais dormir, ce ne serait pas pour aujourd'hui, du moins si l'on s'en tenait à la quête d'une bonne nuit de sommeil. L'insomnie, ce n'est pas comme la montagne, certes, mais ça vous gagne quand même ! En attendant, alors qu'elle pénétrait dans les lieux, elle ne manquait pas d'observer les environs, non sans remarquer le petit manège des quelques employés. Visiblement, le message était déjà passé, et les choses s'étaient déjà mises en marche, à en entendre le roulis un peu crissant des chariots sur lesquels on déposait des livres, de ci de là, entre chaque travée et chaque rayonnage. Il était donc temps de ranger son portable dans l'une des poches arrières de son pantalon d'un noir intense, et de remettre à plus tard les petites piques par sms avec son cher fils. Car les choses sérieuses allaient bientôt commencer, et que cela n'attendait pas. Posant les yeux sur la silhouette d'@Aksel Beliakov, elle lui adressa un petit sourire en coin, non sans relever les lunettes de soleil qui lui barraient les yeux, non sans s'en servir pour retenir en arrière quelques unes de ses mèches de cheveux. Il était à l'heure, c'était une bonne chose. Et puis, il y a aussi @Malkina Pouchkine, à qui, sans doute, elle adressa un léger sourire plus complice. Sans doute son attitude se formalise-t-elle un peu plus en posant successivement les yeux sur @Sinead Reed et @Ikaar Killough. Ainsi donc Artyom n'avait-il pas été dupé : An Ríocht allait remplir ses engagements. Et puis, visiblement aussi, la Reine et le Pakhan étaient parvenus à faire jouer leur réseau et leurs relations, sans parler de leur autorité, sans doute, pour qu'un certain nombre d'individus connus pour leur neutralité plus ou moins totale ramènent également leurs fesses pour prendre part à la tâche qui les attendait tous, comme c'était le cas pour @Maldwyn Jones, ou encore pour @Salome Reiss et @Aréknaz Demirdjan. D'ailleurs, c'est vers ces deux dernières qu'elle se dirigea. Ou plutôt se posta-t-elle près d'elles sans cependant les regarder ni même leur accorder le dernier mot, quitte à ostensiblement leur tourner le dos et regarder plutôt en direction de ses camarades de la Bratva. Oui, bon, peut-être que, finalement, elle aurait aimé pouvoir boire un peu plus de café pour améliorer son humeur.

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Le nectar, c’est traitre.
Première pensée du matin, constat établi alors qu’il n’a même pas encore ouvert les yeux. Toujours chez @Sinead Reed , il aimerait se rappeler de qui avait eu l’idée précise de faire péter le nectar après leur soirée à draguer en ville. Pour sur, hier, ça leur avait semblé être une superbe idée à tous les deux, le matin semblant loin aux dieux celtes qui avaient du mal à fonctionner le jour se levant. On se demande comment ils avaient réussi à sortir de l’appartement et à fonctionner jusqu’à la bibliothèque après un rapide arrêt pour un café qu’il n’avait même pas fini avant de pénétrer dans le bâtiment. Combiné avec les lunettes sur son nez, suffirait à le faire fonctionner comme un être humain normal pour quelques heures.

Trop tôt, c’était le problème de ce rendez-vous donné aux aurores à la bibliothèque heureusement située pas trop loin de l’appartement sa camarade de beuverie sinon, les deux ne seraient jamais arrivés à l’heure. Miracle du destin, ils étaient pourtant là dans les temps, assez pour saluer rapidement les autres personnes conviées à ces recherches. Des russes pour la plupart, quasiment tous tirés de la Bratva qu’Ikaar avait déjà peut-être aperçu de près ou de loin mais aucun visage ne le frappait vraiment. Faut dire qu’il ne se mêlait pas trop des histoires des autres groupes, avant l’Eden Manor et sa tournure désastreuse. Il reconnaît peut-être @Malkina Pouchkine qu’il pense avoir déjà vu mais ne sait pas vraiment où, peut-être Siren Alley ? Elle est assise non loin d’un type ( @Maldwyn Jones ) qui les regarde comme s’il venait de voir un fantôme sans qu’il ne s’en formalise vraiment, revenant aux salutations des autres personnes présentes avant d’aller s’asseoir, de prendre le premier truc qui lui venait sous la main et de commencer à lire.

La pile des documents inutiles augmente, le dernier dossier poussiéreux rejoignant les autres. Nouveau registre entre les mains, celui-ci détaille une nouvelle année qu’il commence à éplucher sans grand espoir. Ce n’est qu’en entendant Sinead se prendre une étagère qu’il ne lève les yeux, se tournant vers la source du bruit et évidemment, il se moque, ricanant allègrement alors qu’elle s’approche de lui. « De la poussière… de la poussière. Ah et de la poussière aussi. » Il soupire. Effectivement beaucoup de poussière pour pas grand chose pour le moment, mais peut-être que la chance allait tourner pour eux quelques pages plus loin. « Et toi ? Tu t’amuses avec le mobilier ? » Sourire taquin, il repose les yeux sur ce qu’il lisait dans l’espoir d’y trouver un nom. Celui que tous ici cherchent, Mendes.

(c) DΛNDELION

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MINDBLOWN
27 septembre 2018 @Ikaar Killough, @Sinead Reed, @Aksel Beliakov, @Sashkya Alekseyeva, @Maldwyn Jones, @Salome Reiss

Les mots du pakhan résonnent dans son crâne quand elle passe les portes de l'endroit. Une bonne cinquantaine de nuits ont laissées place au soleil entre les confessions murmurées et ce jour-ci. Entre des bribes à peine certaines d'informations et cette convocation, cette obligation de se présenter à cette heure en quartier neutre. La bibliothèque. Et son silence. Lourd. Pesant. Combien de bougies soufflées depuis la dernière fois que ses talons ont martelés ce sol ? Des tonnes. Des tonnes et des tonnes. Elle n'était sûrement qu'une enfant la dernière fois qu'elle s'est cachée dans ces allées pleines d'ouvrages que ses doigts n'ont que trop peu effleurés. Le parfum d'un camarade de classe venait caresser son nez autrefois, pas celui des pages. Pas les reproches des aînés parce qu'elle riait, elle n'entendait que les mots doux susurrés et les blagues que les copines laissaient filer. Qu'ils semblent lointains ces souvenirs. Aussi vieux que cet endroit. Il est resté comme sa mémoire le dessinait. Il décline, mais ne change pas.

Des gardes. Des gens. Les premiers armés, devant. Les autres qui s'affairent dedans. La brune s'avance en silence. Le regard haut. Le regard froid. Elle toise les quelques fourmis qui s'activent, les silhouettes qui lui tournent encore le dos et se faufile, se fond au milieu des livres. Elle pioche une couverture à hauteur de regard, au hasard. Il est tôt. Mais bien des hommes et des femmes se dressent là. Ses prunelles détaillent les faciès les moins timides. L'un lui sourit. Elle sourit aussi et le laisse se cacher derrière la pile de livre qui quitte ses bras. @Maldwyn Jones. Elle se souvient de son regard hanté sur les photos. Le même qu'il arbore à présent. Le même avec lequel il détail les gens. Les autres, qu'il découvre en même temps que la divine, tous ces quelques gens qui les entourent, qui se cherchent, se devinent. Les regards s'entrecroisent. Les intentions se saisissent. Certains en savent plus que d'autres et elle fait partie de ceux-là. Comme @Aksel Beliakov, qui fait aussi cavalier seul. Comme @Sashkya Alekseyeva qui se poste aux côtés d'une lambda (@Salome Reiss) dont elle ne reconnaît pas le visage. Comme @Sinead Reed et @Ikaar Killough, plus loin, sur qui elle pose un regard bref, mais entendu.

Les aiguilles d'une grande horloge au-dessus de l'entrée tournent, et à leur rythme les âmes se déplacent. La brune reste en place. Prend toujours la température. Personne ne semble se parler vraiment. Certaines prunelles s'attrapent, des corps s'attirent. D'autres ne bougent pas et elle met un quart de tour de cadrant à sortir de ce lot-là. Pas sans prendre un second ouvrage – dont elle ne regarde pas la couverture. Elle se rapproche des sans factions. De leur table. L'œil vissé sur tout sauf ses pas, elle trébuche et ses bras lâchent les ouvrages pour se raccrocher au siège de sa proie. Qui s'étouffe. Qui peine à reprendre son souffle. La divine lui assène trois, quatre tapes dans le dos avant que les iris semblent reprendre vie. « Respirez profondément, qu'elle lui dit, alors qu'elle devine toutes les paires d'yeux braquées sur eux. et rangez toutes ces conneries, ce n'est pas un repas d'affaire, il fallait déjeuner avant. » Elle rajuste sa veste, ramasse ses livres et les mêlent à ceux de @Maldwyn Jones avant d'imposer sa compagnie.

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27 septembre 2018
Tu savais ta situation précaire. Comment ne pouvait-elle ne pas l’être quand on avouait une faute au Pakhan ? Une faute et un mensonge, même.  Et tu ne peux que remercier le Ciel que ce soit avec le fils et non la mère que tu ais eu cette discussion. Ça et le fait que ton nouveau patron te connait depuis suffisamment longtemps pour savoir ta loyauté sans failles. Et si la survie de Miss Akande est la seule tâche venant noircir ton tableau de réussites immaculé, c’est les circonstances qui ont jouées conte toi et non tes aptitudes. Il est bien difficile de réussir à tuer quelqu’un quand celui-ci vous lave le cerveau pour vous empêcher de penser cela, après tout. C’est bien la seule raison pour laquelle ta tête n’est pas présentement sur un pic. Ça et le fait que votre nouveau roi a besoin de tout le soutient à sa disposition. Nombreux étaient ceux qui auraient aimés se retrouver Pahkan à la place du Pahkan.

C’est donc sans dire mot que tu acceptes la mission qui t’es confiée. Tu n’as pas le choix de toute façon, pas quand tu dois de nouveau prouver ta loyauté comme si tu avais de nouveau dix-sept ans et que tu débutais. C’est de la recherche qu’on te demande de faire. De la recherche sur ce qui semble être votre ennemi commun, sur Chaos. Et si cette mission est un test pour toi, il n’est pas compliqué de déduire l’autre raison de ta présence dans celle-ci. Tu étais présent au Petit Trianon après tout, tu avais vu Mendes, tu avais également vu la chose faites d’insectes et de pouvoir dans les jardins. Dans ta tête, se trouvait des détails et informations qui ne demandaient qu’à être dévoilées face aux bons indices. Tu n’es pas seul cependant, heureusement. Avec toi se trouve deux camarades : @Malkina Pouchkine et @Sashkya Alekseyeva, toutes deux choisies tout spécialement par votre Patron pour leurs talents et leurs instincts de déduction. Des membres du Royaume sont présent dans votre petite aventure également, preuve de la nouvelle et fragile alliance qui semble désormais unir vos deux factions. Tu connais Miss @Sinead Reed pour avoir eu le plaisir de la croiser au Red Lantern. L’homme abordant une fière chevelure rouge et partageant le nom de la Reine t’es cependant inconnu et ce n’est qu’après avoir épluché les dossiers de la Bratva que tu connais son nom : @Ikaar Killough. Deux neutres, deux civiles, sont sensé vous aider dans votre recherche, nul doute mandatés par vos dirigeants respectifs. Tu ne connais de lui que son nom : @Maldwyn Jones, de par les dossiers qui t’ont été donnés pour cette mission. Et alors que tu entres dans la bibliothèque de votre ville, tu ne peux empêcher d’avoir la sensation que toute cette histoire allait être digne d’un numéro de cirque.

Quelques minutes plus tard, tu vois cette impression confirmée, pour ton plus grand amour du chaos. Le mauvais sort semble s’acharner sur votre petit groupe, à moins que ce ne soit tout simplement le karma se rappelant à votre vie. Tu manques de ricaner en voyant Miss Reed, souffrant clairement d’un lendemain de beuverie, rencontrer intimement le coin d’une bibliothèque et faire l’étalage de ses talents linguistiques. Une seconde plus tard, Malkina trébuche près d'une inconnue (@Salome Reiss), la faisant s’étrangler avec la boisson qu’elle était précédemment entrain d’aspirer bruyamment. Tu ne peux retenir ton ricanement cette fois, face au malheur de celle que tu crois faire partie des lambdas envoyés pour vous aider, alors que tu t’éloignes du groupe pour aller arpenter les étagères pleines de livres. Tu te présentes devant celle fièrement nommée « Grèce Antique », te disant qu’un peu de recherche générale vous permettrait de réduire progressivement le périmètre de vos recherches, principalement quand vous ne savez pas encore ce que vous cherchez précisément. Tu fouilles, et si les livres traitant de la vie sexuelle des grecs te semble bien intéressants, ce n’est clairement pas le moment et tu retournes vers tes camarades, les bras chargés de livres traitant des primordiaux, race dont fait partie Chaos.

Sortant des poussiéreux rayons, tu constates que la table précédemment occupée par Mr Jones et la jeune inconnue est maintenant affublée de votre prophétesse, rendant clairement mal à l’aise les premiers occupants. Il ne t’en faut pas plus pour venir rejoindre la joyeuse troupe, clairement attiré à l’idée de répandre encore plus de chaos sur l’assemblée. « J’ai trouvé des choses intéressantes. » dis-tu d’un grand sourire en déposant tes livres avec soin sur la table. Attrapant une fritte au passage, tu appel ton camarade féminin manquant. « Sashkya, si tu veux bien nous honorer de ta présence. Mr Jones et sa compagne ont eu la délicate attention de nous ramener un en-cas. » Tu t’apprêtes à t’asseoir avant de te rappeler qu’il ne s’agit pas là que d’une mission de reconnaissance, mais bien également une mission d’alliance. C’est donc vers les celtes que tu te tournes cette fois et que tu appels d’un grand sourire. « Souhaiteriez vous vous joindre à nous, chers Irlandais ? »

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Elle, cette nuit, elle n'a pas dormi. Et elle n'a même pas eu le temps de rentrer chez elle piquer un somme. Mais visiblement, certains ici ne sont pas bien réveillés, à en entendre le raffut ambiant. En fait, en toute honnêteté, sans doute tout cela ne fait pas vraiment de bruit. Mais au milieu du silence ambiant, typique d'un tel lieu, il devient évident que la moindre petite perturbation sonore prend une certaine ampleur. A l'image de @Sinead Reed, qui vient visiblement de se manger une étagère, ou bien un rayonnage. Et c'est plus fort qu'elle, mais cela fait esquisser un sourire quelque peu amusé à Sashkya. No hard feeling, cela l'amuse simplement, et pour être honnête, cela la tire un peu de ses pensées. Mettre la tête sous un robinet d'eau gelé l'aiderait sans doute à parfaitement se recadrer mentalement, mais elle n'a jamais apprécié le fait de ressembler à un chien mouillé. Et puis, dans une bibliothèque, il n'y a pas de robinet, sauf dans les chiottes, et comme elle n'a aucune envie pressante, pourquoi y foutrait-elle les pieds ? Et alors qu'elle s'éloigne d'elle pour aller farfouiller dans la pile de bouquins entreposés sur le chariot le plus proche, le fait d'entendre @Salome Reiss aspirer bruyamment du soda dans sa paille n'y change rien. Elle ne se préoccupe pas trop de la quinte de tout de la jeune femme qui manque de s'étouffer quand, malencontreusement, il semble arriver quelque bricoles à @Malkina Pouchkine. En revanche, Sashkya ne manque pas de tourner légèrement la tête pour adresser un regard interrogatif en direction de la Vedmak, comme pour lui demander, silencieusement, si elle va bien. Mais à l'entendre recadrer un peu les choses, la Torpedo se dit qu'elle n'a pas de raison de s'inquiéter.

A coté de ça, @Aksel Beliakov a rejoint la petite assemblée dont elle-même s'est quelque peu éloignée. Il a trouvé des bouquins, là où elle farfouille encore. Visiblement, il a eu la main chanceuse. Et à l'entendre, il a l'air content de lui, ce qui vous pousse toujours, malgré vous, à vous demander si cela présage quelque chose de bon. Plus jeune, c'était entre autres comme ça qu'elle le différenciait de son jumeau : il lui a semblé toujours plus malicieux qu'Aleks', Aksel. Mais ce n'est pas la question. Et ce même s'il a quand même une façon bien à lui de l'appeler. Elle lève un instant les yeux au ciel, mais ne peut s'empêcher d'arborer ce petit sourire mi-cynique mi-carnassier aux lèvres, non sans embarquer quelques ouvrages, pour les joindre à ceux déjà déposés sur la table.

« Mais bien sûr que j'accède à ta requête, mon cher Aksel, quand c'est demandé si gentiment ... Par contre, le fast-food, surtout quand je n'ai même pas petit-déjeuner ... Je ne suis pas venue ici pour manger, mais quitte à choisir, j'aurais préféré des Kruschiki ou bien encore des Pepparkakor ... » En tout cas, il a bien raison. Tout ceci doit être un travail effectué en collaboration. Sashkya n'avait aucune envie de se faire taper sur les doigts par leur cher Pakhan, et il fallait également annihiler toute possibilité de laisser qui que ce soit mettre la main sur des infos de premier ordre sans en recevoir le partage. Tournant le regard en direction de @Sinead Reed et de @Ikaar Killough, elle leur décocha un sourire en coin. « N'ayez crainte. Contrairement à ce qu'on a bien pu vous dire, on ne mord pas. Du moins, pas quand on ne nous le demande p... » Brusquement, sans prévenir et sans raison, @Maldwyn Jones se met à brailler, la poussant à lui adresser un regard en disant long sur le fond de sa pensée. « Pardon ?! Quelqu'un vous a profondément enfoncé quelque chose dans le fondement ou quoi ? » Tirant une chaise vers elle, elle s'installa de l'autre côté de la table, prenant le plus gros de ses ouvrages sur les genoux, et croisant les deux pieds sur la table. Non sans jeter des coups d’œil en direction de ses deux compères de la Bratva. « L'auteur de ce bouquin, c'est Hésiode. ... Bon, je sais bien que mon dernier diplôme scolaire, c'est celui du lycée, mais Hésiode, c'est pas un très très vieux poète barbu grec ? »

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