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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa)

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 5 Juil - 17:31


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence




Ça avait été comme se voir propulsé sur une voie rapide : la vitesse avait augmenté d'années en années, et il lui était arrivé d'avoir cette sensation de ne jamais pouvoir freiner, de perdre le contrôle. Anna avait tenu bon, après chaque enfant elle était toujours plus en train de courir de partout. Mais être mère était selon elle le meilleur métier du monde car en contrepartie, elle avait reçu l'amour qui maintes fois lui avait permis de se dire « c'est pas grave, on continue ». Alors ce samedi soir n'était pas si différent d'un autre, entre les couches à changer, le rangement et les préparations, Annalisa avait tout juste eu le temps de s'occuper d'elle. Pourtant, elle avait veillé à être présentable, peut être inconsciemment plus que si elle sortait avec n'importe quel ami. Tout avait été minutieusement choisi, elle voulait être jolie, elle voulait plaire. Et ces quelques instants où elle avait cessé de vivre à 100 à l'heure en courant dans toutes les pièces de la maison, elle avait senti dans le creux de son ventre, les papillons. La jeune femme souffla doucement après avoir passé un dernier coup de brosse dans son épaisse chevelure aux reflets mordorés. Quand la sonnerie annonça la présence de quelqu'un cela voulait dire qu'elle allait bientôt pouvoir avoir un peu de temps libre.

« MAMAN LA BABYSITTER EST LA. » Et l'on pouvait toujours compter sur Agnès pour les entrées en scène, sa voix avait tellement porté qu'elle avait réveillé Sveinn qu'elle avait laissé dormir sur son lit le temps qu'elle se prépare. L'enfant se mit à ronchonner, puis à pleurer en se frottant les yeux jusqu'à ce que sa mère ne vienne le réconforter de ses bras. Elle l'emmena donc avec elle pour aller accueillir la jeune étudiante qui connaissait déjà bien les enfants et qui était toujours disponible pour dépanner Annalisa. Elle la salua, d'une étreinte et lui confia Sveinn qui laissa tomber sa tête sur l'épaule de sa babysitter.

« Il est épuisé, mais il refuse d'aller au lit, il arrive à grimper les barreaux, il va falloir que je trouve une solution. » Avoua Annalisa en remettant en place ses petits cheveux. Quand aux autres, elle aurait sans doute moins de soucis, ils étaient tous sages et bien élevés. Annalisa vérifia l'heure sur sa montre, et pile à ce moment là, une nouvelle fois la sonnette avait retenti. C'était Fafnir qui s'était précipité d'ouvrir cette fois, étirant un large sourire quand il vit Clarence, il ouvrit ses bras pour lui réclamer un câlin. Annalisa offrit un doux sourire à Clarence, elle s'empressa d'aller l'étreindre pour le saluer. Ces derniers jours ils avaient passé pas mal de temps ensemble et ils avaient finalement décidé de faire cette sortie restau-danse-cocktail bar.

« Je suis prête, on peut y aller maintenant si tu veux ! »

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Ven 6 Juil - 21:38



un samedi soir sur la terre
Clarence & Annalisa
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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»
Depuis que vous en aviez parlé, tu ne pouvais pas t’empêcher de penser à cette soirée et à te faire toutes sortes de scénarios dans ta tête. Tu voulais que tout soit parfais, que vous oubliez un peu, le temps d’une soirée, vos rôles parentaux. Avant de partir déposer les enfants chez une de tes sœurs (sauf Timothy, qui allait passer la nuit chez un ami), t’avais passé la journée à jouer à des jeux de table avec tes enfants sur la terrasse de ton condo. N’ayant pas eu le temps de voir les heures passer, tu n’avais pas eu l’occasion d’angoisser. De ce fait, alors que tu sonnes à la porte, t’as l’air tout-à-fait calme et détendu. Dès que le petit Fafnir t’ouvre la porte en réclamant un câlin, un grand sourire illumine ton visage alors que tu soulèves le petit pour lui déposer un bisou sur la joue. Quelques secondes plus tard, tu le laisses filer et tes iris bleutées se posent sur la mère qui vient à son tour de voler un peu de ton affection. Sagement, ton nez frôle sa chevelure.
Lorsqu’elle s’éloigne, te disant que vous pouviez partir maintenant, t’en profites pour l’observer distraitement. T’as le souffle coupé plus que tu ne l’aurais souhaité. Elle était toujours belle, mais ce soir c’était différent. Ses yeux sur lesquels elle semblait avoir mit l’accent, tu t’y serais noyé sans hésiter.
« Allons-y, alors ! », confirmes-tu avant de souhaiter, aux marmots et à la gardienne, une bonne soirée et de sortir de la maison en compagnie d’Annalisa.

T’aimerais, en ce moment, lui prendre la main, profiter du fait que personne ne vous regarde. Pour l’instant, cependant, ça ne reste qu’une fantaisie que tu compenses à coups de petites galanteries comme quand tu lui ouvres la porte de ta voiture, côté passager, pour qu’elle puisse s’installer. Une fois chose faite, tu viens la rejoindre dans le véhicule, t’assoyant devant le volant. « Je propose que ce soir on mette nos ennuis de côté et qu’on oublie qu’on a une famille à retrouver après. », proposes-tu, le ton léger et un peu enfantin, alors que tu lui offres un sourire tout doux et un regard vibrant d’une admiration discrète. « Donc, on avait dit coréen ? » Discrètement, tu règles ton GPS pour qu’il vous guide au restaurant où t’avais réservé – t’as vraiment un sens de l’orientation douteux et tu ne veux pas tout de suite faire mauvaise impression, alors… Quelques secondes plus tard, vous filez vers votre première destination. Ce n’est pas très loin, vous arrivez en une dizaine de minutes tout au plus. La façade confirme qu’il s’agit d’un endroit plutôt chic. Tu ne sais pas quand était la dernière fois où Annalisa a pu se permettre ce genre de sortie, mais toi ça faisait longtemps, alors tu voulais faire quelques folies, un peu. Et tu voulais surtout lui faire plaisir, aussi.

Avant d’entrer dans le restaurant réclamer ta réservation, tu te permets, tout sourire, de tendre ton bras à ton amie pour qu’elle s’y accroche. C’est un peu ringard, à vrai dire, mais c’est le genre de petits gestes qui t’amusent.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Sam 7 Juil - 9:49


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence




C'était dit, certifié, il n'y avait plus qu'eux deux, ils s'autorisaient à redevenir une femme et un homme dans cette entrevue quand jusque là ils s'étaient côtoyés en tant que parents de famille nombreuse. Annalisa avait hoché la tête en accord et s'était arraché à cette vie aussitôt qu'elle avait passé le pas de la porte. Dans le voiture la jeune femme soupira doucement, rassurée de ne pas avoir à se préoccuper de tous les problèmes qui la suivaient le temps d'une soirée. Et les lumières défilèrent à mesure qu'ils avançaient dans la nuit, lui inspirant un sentiment de plénitude dont il était en réalité la principale source. Cela dit naître un sourire sur ses lèvres tandis qu'elle s'était surprise à le contempler pendant quelques secondes.

Au sortir de leur trajet quand l'enseigne de dessina plus loin, la jeune femme se pinça doucement les lèvres avant de prendre ce bras qu'il lui tendait. Sa tête se posa sur son épaule alors qu'elle s'y accrochait tendrement. Son cœur cognait contre sa poitrine, depuis longtemps déjà quand il était dans les parages mais ce soir c'était spécial parce qu'ils sortaient tous les deux. Elle s'était toujours sentie bien avec lui, leurs personnalités respectives se liaient de manière naturelle. Annalisa avait aimé Clarence comme un ami et maintenant elle avait l'impression qu'il s'agissait d'autre chose qui fleurissait doucement. C'était nouveau pour Anna, qui n'avait jamais ressenti ce genre de béguin. Le seul homme qu'elle avait aimé, a bien y penser, elle avait été mariée de force avec. C'était peut être ce qui la rendait un peu nerveuse, trahi par les couleurs rosées prenant des joues parsemées de tâches de rousseur. Alors ils furent installés par un employé et Anna accrochée au bras de Clarence tandis qu'ils évoluaient dans le restaurant, en profitait pour détailler les lieux. C'était chic, moderne, les couleurs sombres et bleutées étaient rehaussées par les quelques néons tantôt roses, tantôt jaunes. Les banquettes avaient l'air confortables et permettaient une intimité. Annalisa prit place en face de Clarence après avoir retiré son trench. Le visage pose dans sa main, son regard s'ancra dans celui de cet homme. Il n'y avait pas plus charmant à ses yeux que Clarence, il avait toujours mis la barre très haute et elle n'avait plus d'yeux que pour lui.

« Tu es beau Clarence, toujours aussi élégant » Des compliments qu'elle ne retenait plus, de peur d'en faire trop, de peur de l'effrayer ou d'opresser le deuil. Les jours et les moments qu'ils avaient passé ensemble ces derniers temps lui avaient permis d'avoir plus d'envie à aller chercher le contact. Les gestes portés, plus tactiles avec le temps et sa main qu'elle glissa doucement sur la sienne. Le cœur s'emballe un peu trop pour que ce soit anodin mais il n'y a pas femme plus heureuse à cet instant. «Je suis vraiment contente d'être avec toi ce soir »

Un sourire, et ses doigts graciles vinrent caresser le dos de sa main. Le serveur arriva et leur proposa le menu du restaurant et fut remercié poliment avant qu'il ne les laisse de nouveau tous les deux. Les mains s'étaient déliées mais elle avait encore l'impression de percevoir la douceur de sa peau sous ses doigts comme un champ électrique, un manque.

«On à l'impression de ne plus être à Arcadia ici! J'aimerais t'emmener dans mon pays un jour, je suis sûre que tu adorerait !» Trop longtemps qu'elle n'y était pas retournee, l'effet Clarence lui donnait envie de réaliser tout un tas de projets, enthousiaste.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Ven 13 Juil - 3:51



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Clarence & Annalisa
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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»
C’est que je n’ai pas le choix d’être beau, en compagnie d’une femme comme toi  ; c’est ce que t’aurais voulu lui répondre, mais c’est surtout ce que tu ne dirais pas. C’est bien trop niais et ça risquerait de la faire fuir, mais ton regard qui la dévore parle à ta place. Tu te sens bien en sa compagnie ; tes soucis s’envolent, laissant place à la possibilité de tourner une nouvelle page dans le livre de ta vie. Oui, t’as un peu l’impression de trahir la mémoire d’Eleanor et les treize années que vous aviez passées ensemble, mais tu ne pouvais plus passer ta vie à te morfondre. Anna pose sur ton existence un voile de douceur que tu ne veux pas voir se soulever, ta main s’accrochant à la sienne comme si tu craignais qu’elle ne s’évapore. « Et moi donc… J’y ai pensé toute la semaine. », te permets-tu de révéler, un rire léger au fond de la gorge. Tu te sens adolescent quand ton cœur se met à battre trop vite sous les caresses qu’elle impose à ta main. T’en veux un peu au serveur quand il vient interrompre votre moment, mais tu camoufles ton amertume momentanée sous un large sourire.

Alors qu’elle te parle de son impression, tu zyeutes le menu. Mais pas trop, parce que ton regard dérive toujours sur la belle. « L’Islande, c’est ça ? », demandes-tu pour être sûr que tu t’en souviennes encore. « Il paraît que c’est une destination de plus en plus populaire. J’ai des amis qui y sont allés et les photos qu’ils m’ont montrées étaient magnifiques ! On pourrait peut-être voir si on peut y aller l’été prochain ? », proposes-tu à la volée, enthousiaste. Ça fait un moment que tu n’es pas sorti du pays – autrement que pour aller au Canada, où tourner coûte moins cher – parce que le temps te manque, mais ce soir c’est une soirée où tu te permets des folies. Et, oui, ça implique des promesses qui mourront peut-être en cours de route, mais que tu essaierais de tenir. « En échange, je pourrais te faire visiter New York ou Los Angeles, si tu n’y es jamais allée. C’est moins exotique que l’Islande, mais c’est très bien quand même. New York est pleine de petits endroits vraiment sympas. », ajoutes-tu, l’air rêveur.

Quand tu reposes ton attention sur le menu, tu te retrouves confronté à des saveurs qui ne te sont pas familières. Culinairement parlant, t’es toujours un peu fermé d’esprit, mais pas vraiment dans le mauvais sens du terme. Même si ça t’arrive d’avoir envie de goûter de nouvelles choses, t’as ta petite routine alimentaire dont tu te dégages rarement. D'autant plus que tu n’es pas très habitué à la cuisine asiatique. Doucement, en te penchant au-dessus de la table, tu glisses ton menu vers Annalisa. « Est-ce qu’il y a quelque chose en particulier que tu me conseillerais ? » La curiosité dans la voix, un sourire pendu aux lèvres, t’attends de voir la découverte qu’elle t’imposera. C’est comme un déjà vu, pour toi, considérant que vous aviez cette habitude, avec Eleanor, de vous conseiller mutuellement des plats pour ne pas manger toujours la même chose au restaurant. Une tradition que t’as aussi reprise avec tes enfants.  Profitant de la proximité que permet la situation, tu laisses tes doigts frôler à nouveau la main de ton amie ; la chaleur de sa peau est un réconfort auquel tu commences à t’habituer un peu trop.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Ven 13 Juil - 13:00


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence



Oui, l'Islande, pays écorché par la neige et par les flammes, elle se souvenait encore avec quelle grâce les aurores dansaient au dessus de la terre ; silencieuses, merveilleuses. Elle donnerait cher pour en revoir serpenter parmi les étoiles, malheureusement la Bratva ferait sans doute objection sur le fait qu'elle veuille quitter le pays même pour des vacances en sachant qu'elle avait déjà essayé de fuir. En attendant elle les voyait en rêve. Un petit air nostalgique sur le visage, tandis que ses yeux brillaient de milles étoiles, si Clarence avait envie de découvrir des lieux avec elle, alors juste pour ce fait, elle en était heureuse. Elle acquiesça, pour confirmer sa petite question, elle espérait vraiment pouvoir lui faire découvrir un jour sa culture, les paysages qui ont bercé son enfance. « En été on ne verra pas d'aurores boréales mais le pays sera plus facilement accessible sans la neige, ça me semble vraiment bien comme idée !! »

Des projets, et en échange, il voulait lui faire découvrir d'autres endroits, cela lui réchauffait le cœur, elle qui n'avait jamais réellement voyagé, hors Islande et Arcadia. Elle ne demandait que cela pourtant, découvrir, partager, surtout avec lui. « J'adorerai y aller ! Exotique ou pas, je voudrais voir le monde entier !» Le sourire s'étira davantage, leurs mains liées c'était paisible, agréable comme sensation. Jusqu'à ce qu'on ne les interrompe, et qu'on leur glisse le menu du restaurant entre les mains. Annalisa avait donc ouvert le sien sans réellement savoir ce qui lui plairait, mais elle était fervente de découvertes donc, alors elle allait sans doute prendre quelque chose de complètement nouveau. Clarence attira son attention, venant lui demander conseil. Un regard espiègle jeté par dessus son menu et la jeune femme laissa le sien de côté, s'ils choisissaient l'un pour l'autre elle était tout aussi partante. Elle laissa donc son menu de côté, leurs mains se rejoignant de nouveau et elle laissa son regard se détacher du sien pour observer le menu avec lui. « Voyons voir... »

Elle n'était pas plus avancée que lui, heureusement la liste des ingrédients en dessous pouvait lui donner quelques idées. Elle repéra une image sans toutefois la lui montrer, il y avait des ingrédients qu'elle savait qu'il aimait mais également quelques petites touches d'exotisme qui pourraient lui faire plaisir aussi et changer de ce qu'il avait l'habitude de manger. A force de cuisiner pour lui, elle savait où se situaient ses préférences ; alors ce sera la totale surprise pour lui, elle ne comptait pas lui dire ce qu'elle avait choisi. « C'est bon j'ai choisi pour toi ! A ton tour ! » Une pointe de malice et elle lui laissa un instant de réflexion aussi, profitant de ces instants où ses doigts jouaient avec les siens dans de doucereuses caresses qui la faisaient frissonner. C'était étrange, inhabituel, mais elle adorait cela et n'avait plus nulle envie de s'en détacher.  Elle se sentait redevenir jeune fille, à ses premiers émois, quand elle découvrait ce qu'était ces sentiments d'attachement pour une autre personne et qu'ils étaient manifestement réciproques, parce qu'il lui avait dit qu'il y avait pensé toute la semaine, à ce rendez-vous entre eux. Qu'est ce qui lui était passé dans l'esprit ? Autant de questions qu'elle ? « Ça fait tellement qu'on se connaît, j'osais pas te proposer de... sortir comme ça. Mais les petites soirées films qu'on s'est fait, j'ai vraiment aimé, je sais pas ce que tu en penses. »

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 19 Juil - 4:29



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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»
Les mots d’Anna t’on vendu du rêve.
Des aurores boréales, tu n’en as jamais vu, mais tu en rêves la nuit. De ça et des étoiles, du ciel et de ses mystères qui t’interpellent. Un astronaute onirique, sans plus. Tu avais hoché la tête par dépit, quand elle avait dit que vous n’en verriez pas, l’été. Ce n’est pas trop grave, crois-tu, parce qu’elle sera avec toi ; et ça vaut plus que tous les phénomènes cosmiques, dans ton cœur.
Toi aussi, tu veux voir le monde entier. D’abord c’était sans elle, maintenant c’est avec elle, même si tu ne l’acceptes pas encore tout-à-fait. C’est fou comme les choses changent, quand on n’y porte pas trop attention. Tu t’en rends comptes plus que jamais alors que tu la regardes tendrement pendant qu’elle fouille le menu. Tes doigts caressent le creux de sa paume ; tu imagines le futur proche, quand tes mains seront posées sur sa taille, que vos corps ne voudront plus se séparer, que vos souffles s’emmêleront en ne devenant plus qu’un.
Ça te fait rêver autant que toutes les aurores boréales.

« Je ne sais pas si je devrais avoir peur. » Ça t’amuse, ces petits jeux. Ces manières de vous montrer indirectement à quel point vous vous connaissiez. C’est un rire amoureux qui fend l’air au moment où tu récupères le menu pour choisir à ton tour. Ton index glisse sur le papier plastifié, s’arrête quand tu sélectionne pour elle un plat léger et un tout petit peu épicé ; ça lui va bien, tu crois, à elle et à sa personnalité. « Et voilà ! »
D’une oreille, pourtant très attentive, tu l’écoutes te parler. La timidité s’installe sur ton visage quand tu penses à tout ces sentiments qui se battent en toi. Tes prunelles passent de la main que tu tiens toujours entre tes doigts, et que tu ne lâcherais pas avant que les plats soient servis, au visage couvert de tache de rousseurs. Tu plonges ton regard dans le sien. « J’ai adoré ces soirées-là, sans aucun doute. C’est ironique, considérant mon boulot, mais ça faisait un moment que je n’avais pas pris le temps de regarder vraiment un film sans l’associer au travail. » Même si, inévitablement, ton attention s’était probablement donnée presque toute entière aux affections que tu accordais à ton amie durant ces moments-là.
Soudainement, le serveur revient en vous demandant si vous êtes prêts à choisir. Pour ne pas révéler la surprise immédiatement, tu lui pointes ce que tu as choisis pour Anna avant d’ajouter que tu prendras seulement de l’eau, pour boire. Lorsque vous avez terminé de commander, il repart et tu peux reposer toute ton attention sur la belle.

« Si tu n’avais pas osé, je ne sais pas si j’aurais été capable d’oser moi-même. Pas parce que je n’aurais pas voulu être avec toi, au contraire, mais j’aurais eu peur que ça gâche notre amitié si toi, finalement, tu n’en aurais pas eu envie. » Pas que tu ne sois pas capable de prendre des initiatives, au contraire, mais quelque chose s’était brisé en toi depuis la mort d’Eleanor. La peur de blesser, peut-être. Celle d’être blessé, surtout. Tu mordilles pensivement ta lèvre inférieure quand tu étires ton bras pour replacer derrière son oreille une mèche rebelle qui tombait sur son visage, effleurant sa joue au passage. « Je me sens bien avec toi. », laisses-tu glisser en un murmure, comme un aveu secret.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 19 Juil - 10:06


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence


Plats choisis après de jolis projets de voyage, Annalisa se sentait comme faire peau neuve avec Clarence, avec leurs deux jolies familles, cela allait rendre quelque chose de particulièrement joyeux. Les enfants seraient sans doute contents de savoir qu'elle se rapprochait de lui, qu'il se passait quelque chose, eux qui le voyaient comme un père depuis de longues années. Et leurs mains l'une dans l'autre, les doigts qui s'entrelaçaient malicieusement, la discussion était devenue plus intime, provenant du fond de leurs cœurs alors qu'ils ne s'étaient pas toujours fait un bilan de leur relation. Clarence savait à quel point elle l'aimait, à quel point elle tenait à lui, et la jeune femme savait que c'était réciproque ; mais semblerait il que ce soir tout devienne plus concret, une évolution à prévoir peut être. Elle en tremblait d'avance, de s'imaginer dans ses bras, cueillir le bonheur sur le bord de ses lèvres et écouter les battements saccadés de son cœur. Elle s'y perdrait volontiers, à ce moment là elle l'avait compris que Clarence était ce qu'elle désirait maintenant. Sur le bout des aveux d'Anna, il avait continué, il s’exprimait un peu avec réticence mais tous les deux étaient peut être arrivés à un stade où ils avaient besoin de voir leur monde changer. Elle était contente de l'écouter lui répondre, lui donner cet avis qu'elle avait été chercher. Si il avait apprécié leurs soirées, alors c'est qu'il fallait continuer, elle comptait bien louer un magasin de DVD entier pour continuer à l'avoir près d'elle de manière privilégiée. Anna avait osé, dépasser un peu les limites de leur amitié pour voir, et il osait lui aussi à présent ses peurs étaient tout à fait normales, la caresse de ses doigts sur sa peau se fit plus importante à ce moment là, cherchant à le rassurer. « Bien sur que j'en ai envie » répondit elle, doucement.

Le regard se perdit un instant sur ces lèvres qu'il mordillait, il était préoccupé par quelque chose, et il osait pas, comme elle avait eu peur aussi, comme lui. Alors qu'elle était certaine que cela ne pouvait pas arriver, parce qu'ils n'étaient plus des adolescents mais deux adultes responsables et qu'ils s'étaient toujours parlés franchement, que la discussion entre eux a toujours été fluide et facile. Alors aucune raison pour elle de casser quoi que ce soit. C'est ce geste sur ses cheveux, sa joue et ces mots résonnants qu'il lui adressait ; les papillons prenaient leur envol. Le cœur tremblant sous la tension de ces émotions nouvelles, Annalisa fit le choix de se lever, ne comprenant pas pourquoi est ce qu'elle s'était assise en face de lui alors qu'elle voulait être à côté de lui. Alors elle prit place sur cette banquette à ses côtés, venant prendre ses mains entre les siennes. Il fallait qu'elle le lui dise, qu'il le sache, que sa présence était encrée en elle à tout jamais.

« Quoi qu'il se passe tu ne briseras rien, parce que tu as une place trop importante dans mon cœur Clarence. »

Elle l'aimait à n'en point douter, elle touchait le bonheur du bout de ses doigts, elle le voulait auprès d'elle dans les épreuves qu'elle traverserait, elle le voulait source de sa joie pour le reste à venir. Elle vint caresser sa joue, leurs visages s'étaient instinctivement rapprochés, et elle en profita pour déposer ses lèvres au coin des siennes. Un instant le souffle court, elle s'éloigna doucement, n'ayant même pas remarqué à quel point elle avait serré ses mains. « je me sens bien avec toi moi aussi. » Chuchote-elle doucement, comme un secret aussi qu'elle lui confiait. Ils pourraient essayer, voir si ça fonctionne, sans se prendre la tête. Cette nouvelle facette de leur relation pouvait se construire sur le temps si Clarence avait besoin de plus de patience et elle, bien qu'elle mourrait d'envie déjà de le sentir sien, pouvait tout à fait se contenir. Elle savait qu'il avait du mal depuis le deuil de sa femme, elle ne l'avait jamais vu au bras d'une autre et elle le comprenait tout à fait. Certaines choses mettent du temps, mais elle était heureuse si elle pouvait toujours un peu plus contribuer à son bien-être.  « Tu me connais, je ferai tout pour ton bonheur »

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 19 Juil - 16:11



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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»
Entendre sa voix, comme un repère dans tout le brouhaha envahissant, te rassure. Chacune de ses syllabes te porte et tu te laisses bercer par leur douceur. Conforté dans l’idée qu’elle a envie d’être ici autant que toi, tu la couvres d’un regard tendre, tu emmêles tes doigts aux siens. Tu n’as plus envie de la laisser partir, mais tu n’es pas encore prêt à dire de vive voix les trois mots magiques qui pourtant sont bien pendus à tes lèvres. Parce que la dernière fois que tu les as dits, d’une telle manière, c’était sur l’estrade d’un salon mortuaire. Depuis cet instant, ils étaient maudits.
Heureusement, le silence vaut parfois plus que tous les mots.
Être aux côtés d’Anna, noyer ton regard dans sa chevelure de feu, te redonnait le goût de vivre pleinement. Dans ton imaginaire, tu t’étais vu faire avec elle toutes sortes de sorties ou d’expériences que tu n’avais plus faites depuis un moment. Tu te voyais le nez blottit contre son cou à profiter de son souffle sur ta peau. Ce sont les papillons qui s’envolent toujours dans ton ventre, le retour des souvenirs enfouis d’un premier émoi. Ça te rend jeune à nouveau, si bien que tu oublies que sept ans vous séparent. Ce n’est pas beaucoup, en chiffres, mais ce l’est en vécu, pourtant.

Alors qu’elle se lève pour venir s’asseoir à côté de toi, que ta main veut vite retrouver la sienne, tu la suis du regard, buvant chacun de ses mouvements. Ton cœur s’accélère lorsque tes mains retrouvent refuge au creux des siennes. Tu t’accroches à ses mots et, instinctivement, tu appuies ta joue au creux de la paume venue s’y poser. Ce genre d’affection te manquait terriblement. « Je pense que tout ce qu’il me reste à faire, c’est mon petit nid au fond de ton cœur. », ricanes-tu en assumant pleinement toute ta ringardise. T’avais été comme ça avec toutes les copines que tu as pu avoir dans ta vie ; certaines choses ne changeraient jamais.
Tu ne t’opposes pas quand vos visages s’approchent l’un de l’autre, quand vos souffles se mêlent doucement et que ton cœur manque un battement lorsque les lèvres d’Anna frôlent les tiennes. Mais ça ne te suffit pas, un coin de lèvres volés. Amusé, une petite moue boudeuse s’empare de ton visage rosé. Tu lui laisses à peine le temps de terminer ses mots qui te réchauffent le cœur que tu glisses ta main sur son dos, laissé nu par la coupe de sa robe. L’attirant vers toi, tu t’empares à nouveau de ses lèvres. Tu laisses la pression de tes doigts contre sa peau parler pour toi ; tu veux qu’elle sache qu’elle est tienne.

Les regards se sont posés sur vous, un jugement silencieux, mais tu t’en rends comptes qu’au moment où tu te détaches un peu, laissant seulement ton nez frôler le sien et tes doigts caresser le creux de son dos, quelques secondes. Mais c’est que tu t’en fiches, des convenances et de tout ça, pour l’instant. « On fera de grandes choses, ensemble. », laisses-tu tomber d’un ton amusé, un peu comme si vous formiez une team de super-héros ou un truc du genre. Comme à chaque fois que tu es un peu moqueur, tes mots s’accompagnent d’un furtif clin d’œil.
Au moment de t’éloigner un peu plus, par respect pour le serveur qui revient vous porter ce que vous avez pris à boire – un verre d’eau, dans ton cas –, tu poses un baiser-papillon sur le bout du nez de la jeune femme.


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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 19 Juil - 21:53


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence


Et l'ouverture de ce nouveau chapitre se solda par un tendre baiser pressé au creux de ses lèvres après de doucereuses paroles qui firent chavirer son cœur. Clarence avait cette sensibilité qu'elle appréciait et jusqu'alors elle s'était contenté de déposer ses lèvres au coin des siennes mais cela ne lui avait pas suffit. Annalisa ferma les yeux et se laissa emporter dans la vague en oubliant tout ce qu'il se passait autour d'eux, le restaurant, les clients, Arcadia. Les bras vinrent s’accrocher à son cou, l'attirer un peu plus contre elle et savourer autant qu'elle le pouvait ce tout premier contact entre eux, elle se sentait défaillir, le corps transcendé par ce nouvel aspect de leur relation. Elle voulait être à lui rien qu'à lui et elle le voulait juste pour elle. C'était comme dans un rêve, elle avait l'impression d'être l’héroïne de ces contes qu'elle lit à ses enfants, enfin dans les bras de quelqu'un qu'elle avait choisi. Elle voulait stopper le temps là, continuer de savourer la douceur de ses lèvres et y répondait avec une sensualité maîtrisée.

Elle le sentit ensuite se détacher, venant à son tour freiner ses émotions euphoriques que cet élan lui avait provoqué. La jeune femme quitta cette bouche mais ses yeux demeuraient tendrement ancrés dans les siens. Ses doigts glissèrent entre les mèches de ses boucles parfaitement dessinés et dans lesquelles elle avait souvent rêvé de se laisse redessiner le contour. Encore un instant là, à réaliser ce qu'il était en train de se passer. Cela avait été tellement agréable qu'elle en aurait redemandé encore. « Et bien plus encore ! » Chuchota t-elle tout proche de son visage en laissant échapper un petit rire amusé à ce revirement de situation qui avait pourtant été prévisible. Oui de belles choses ils en feraient, c'était certain. Et elle retira ses bras quand le serveur arriva, à contrecœur mais elle ne pouvait pas s'accrocher à lui comme un koala toute sa vie. Les joues d'Annalisa étaient rougies et chaudes sous ses tâches de rousseur. Un baiser papillon délicatement posé sur son nez, Anna déposa le sien sous l'oreille de Clarence et se redressa doucement pour remercier le serveur un peu gêné de les avoir interrompus. La jeune femme laissa échapper un soupir de bien être, vivifiée pour le reste de la soirée.Leurs vies respectives allaient changer sans doute avec cette histoire d'amour qui commençait tout juste. Elle pensait à leurs familles, les enfants, même s'il était encore trop tôt pour parler de mariage et d'installation ensemble, c'était une chose à réfléchir, surtout que leurs familles réunies ferait onze enfants. Cela n'effrayait pas Annalisa, elle aime les enfants, elle aime s'en occuper, mais ce serait plus l'organisation de l'espace qui pourrait poser problème. En attendant voilà, elle avait Clarence pour elle seule et ils s'étaient promis de ne pas trop penser au fait qu'ils soient parents ce soir et elle comptait bien laisser cela pour un autre jour, voir comment leur relation évoluait.

Cela ne plairait à personne qu'une déesse Nordique soit amoureuse d'un dieu Celte et pourtant ces choses là ne pouvaient pas se contrôler. Son cœur palpitait pour lui et elle n'avait aucune envie de cesser cela. Mais au diable les panthéons, au diable la Bratva et Arcadia aussi, au diable. Le serveur s'en alla, les laissant de nouveau tous les deux dans leur petit coin ; les yeux d'Anna brillaient, elle leva son verre à son adresse afin qu'ils trinquent « A nous ! » Les verres s'entrechoquèrent et elle porta le sien à ses lèvres pour en boire le contenue puis revint à la charge, elle offrit un baiser à Clarence ; où elle s'y attarda finalement, ses mains encadrant le visage de Clarence, sa présence l'électrisait de toutes parts. Comme si cela était éphémère, elle avait du mal à croire que cela leur arrivait. Et puis elle se détache, reprend sa respiration, souffle en posant son front contre le sien dans un moment de paix.  Elle l'aime, elle le désire, elle le sait, depuis une moment, elle n'osait pas encore le dire de manière officielle mais elle espérait qu'il puisse comprendre déjà. De nouveau la distance est de mise, leurs plats respectifs sont déposés devant eux sur leur table et on les laisse de nouveau tranquille. Elle partage un regard complice avec Clarence, ça fait déjà deux fois qu'ils sont surpris en train de s'embrasser et ils n'étaient peut être pas au bout de leurs peines. « Bon appétit » lui souhaita t-elle, joyeuse.

Un régal dès les premières bouchées, Anna était conquise, Clarence avait bien choisi pour elle, c'était juste parfait. « Alors qu'est ce que tu en penses ? Est ce que je te connais assez bien pour choisir ta nourriture ? Ou est ce que je ne te connais pas assez bien ? » On aurait dit les tests qu'elle trouve dans les magasines féminins, elle en avait d'ailleurs lu certains par curiosité. Dix signes qui montre qu'il vous aime ; il vous invite à manger, il glisse sa main dans votre dos, il vous regarde avec tendresse, il n'a pas peur de vous dire ce qu'il a sur le cœur, ect, ect ; Clarence était le parfait spécimen et passait aussi dans le genre d'homme idéal qu'on lui déclarait à la fin des questionnaires. Un homme élégant, avec la fibre paternelle, sérieux dans son travail, romantique avec vous. Elle avait tout gagné avec lui, tout.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Mer 25 Juil - 3:49



un samedi soir sur la terre
Clarence & Annalisa
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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»
Clang.
Le bruit des verres qui s’heurtent.
Tes yeux toujours plongés dans les siens, rien pour t’en arracher.

Tu n’aimes pas les clichés, mais son regard est un océan dans lequel tu te noies volontairement. Son touché, de ses doigts et de ses lèvres, a sur toi l’effet d’une prière. T’y abandonner, c’est ce que tu veux, en ce moment, mais les circonstances font que tu dois te retenir. Il y a tellement longtemps, trop longtemps, que ces contacts accompagnés de tels sentiments n’ont pas effleurés ta peau et, maintenant, tu déballes ce besoin refoulé. Quand elle revient à nouveau vers toi, ses lèvres s’emparant sans merci des tiennes, tes mains glissent sur ses joues, sur cou, avant que la senestre ne vienne s’appuyer au creux de ses reins pour mieux la serrer contre toi.
Vos palpitants battent en rythme, pratiquement l’un contre l’autre.
Les regards curieux te frôlent sans t’affecter.
Et puis, inévitablement, vous vous séparez. À contrecœur.
malgré le frison qui vibre encore le long de ton échine,
ce besoin insatiable du corps de l’autre.


Et plus encore.
T’y repenses, alors que tu n’as plus rien de concret à quoi t’accrocher.
Tu ne sais pas jusqu’à quel point te revois faire ta vie avec elle, c’est trop tôt et les cicatrices brûlent toujours, mais tu rêves de ce plus encore.
Une nouvelle maison. Un nouveau chien. D’autres enfants, peut-être ? T’en rougis, de toutes ces rêveries d’adolescents. De toutes ces rêveries de l’amour qui s’impose.

Tu sors de tes pensées quand les plats sont posés devant vous et que l’odeur chatouille ton nez. La faim tiraille ton estomac, tu la sens finalement, mais c’est surtout dans ta tête. La déception momentanée tache ton visage quand le serveur t’a dit d’attendre et de faire attention, parce que le bol en pierre est encore bouillant. Comme un gamin – I do what I want – , tu touches pourtant le contenant du bout de l’index ; tu sens la chaleur y monter, le ronger lentement, mais ça ne te dérange pas plus que ça. Well, finalement tu portes ton doigt à ta bouche pour te faire ton propre bisou-bobo. L'orgueil espère qu'elle ne te remarque pas.
« Bon appétit. », lui réponds-tu en retour tout en venant frotter ton nez sur sa joue douce. À toutes les odeurs de repas possibles, c’est la sienne que tu préfères. Impatient, tu la regardes, attendant le verdict, goûter au plat que t’as choisi pour elle.
Bingo ! La satisfaction se ressent après la première bouchée. Tout fier, tu bombes le torse avant d’entamer ton propre repas.

À toutes les questions d’Anna, tu hoches la tête. « Tu me connais très bien, Anna. C’est excellent ! » Mais tu préfères quand elle cuisine pour toi, à vrai dire. C’est plus réconfortant. Et même si tu n’as compris que tout récemment ce que tu ressens pour elle, tu as toujours aimé l’observer tendrement alors qu’elle faisait la cuisine, dos à toi, et qu’elle ne te voyait pas poser sur elle ce regard qui, à l’époque, te paraissait inconvenant.
Comme si de rien n’était, tu te décales sur le banc pour venir coller ta jambe à la sienne. « Tu vois dans quel pétrin tu t’es mise, Anna ? Tu vas m’avoir agglutiné à toi toute la soirée. »
L’air espiègle collé au visage, tu te remets à attaquer ton plat. C’est léger, plutôt épicé, c’est parfait pour toi. Même si t’es pressé de sortir d’ici, pour des raisons évidentes, tu prends ton temps. Parce que tu profites de la présence de la belle sur qui tu poses parfois un baiser ici et là, sur la peau qui t’es accessible. Parce que toutes les secondes sont importantes.
Au bout d’un moment, alors que tu n’as plus tellement faim (depuis quelques temps, ton rapport à la nourriture est différent et tu ne ressens plus tout-à-fait le besoin de manger, tout comme l’alcool semble être devenu inefficace), tu prends une fourchetté de ton plat que tu tends vers Anna, la main juste en-dessous pour que rien ne tombe sur elle. « Tu veux goûter ? »


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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Mer 25 Juil - 15:11


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence


C'est un conte de fée, une belle histoire qui commence et qui semble être faite pour durer. Ils se connaissent l'un  et l'autre, elle n'a plus de  secrets pour lui et elle se sent bien de pouvoir compter sur lui, sa protection, ses  attentions. Pour la première fois depuis longtemps  Elle étouffe un rire en le voyant se bruler, ce petit côté buté fait son charme, il aime tester de lui même et il a raison. Et puis il revient vers elle se rapproche, elle laisse courir ses doigts sur ce genoux collé au sien, subtilement insolent. Elle lui sourit, elle n'a pas peur, elle est bien là, mais elle en veut plus et le fait d'être au restaurant n'aide pas à savourer ces premiers instants. Les regards se portent sur eux, jaloux de leur bonheur, elle ne trouve pas d'autre explication. Elle s'en moque, elle a trop perdu pour ne pas tenter d'en avoir le plus possible.

« Et bien on est tous les deux dans le pétrin!» rétorque t-elle, un clin d'œil évocateur avant de reporter son attention sur son assiette qu'elle mange avec appétit. Avec les enfants elle n'a pas le temps de profiter réellement de ce qu'elle mange, l'attention constamment focalisée sur Sveinn pour qu'il ne fasse pas de bêtises et Fafnir qui avait tendance à tester son autorité ces derniers temps. Mais là, c'est Clarence qui attire son attention et l'un comme l'autre ont du mal à mettre de la distance avec cette passion nouvelle. C'était nouveau, ses lèvres au contact de sa peau à chaque fois lui envoyait des frissons le long de son échine. Elle les lui rendait, les glissant sous son oreille et cherchait à le provoquer subtilement en sentant aussi que de son côté c'était difficile de ne pas s'exprimer. Il l'a rend folle, elle en est déjà follement accro à cet homme merveilleux qu'elle ne désire jamais perdre, elle l'a elle le garde. Il la laisse goûter à son plat, d'une fourchettée qu'elle prend, apprécie la nourriture mais pas autant qu'elle apprécie le regard de Clarence sur elle. Anna lui propose la même chose, pique dans son assiette et la porte à sa bouche pour lui faire tester.

Le repas continue sur cette chaleur ambiante, les regards s'accrochent et les baisers semés sur les quelques parcelles de peau qu'ils trouvent, ayant du mal à se défaire de l'autre, toujours plus de contacts qui faisaient tambouriner son cœur. Elle est amoureuse, complètement amoureuse de lui. Et souhaite que cette soirée dure une éternité. Et puis ayant terminé de manger tous les deux, elle a hâte d'aller danser entre ses bras. Ils sortent de l'établissement, Annalisa attrape sa main et l'attire contre elle, frénésie amoureuse, un besoin vital de sentir encore son cœur battre contre le sien et plus enflammé que ce qu'ils ont partagé dans le restaurant. Elle l'embrasse, passe ses doigts dans sa nuque, les glisse entre les mèches de ses cheveux. Plus rien n'existe, que lui. C'était naturel, évident, depuis longtemps il est le seul qui arrive à la faire réellement sourire. Et puis elle se détache mais garde cette proximité de leurs corps enlacés, et puis finalement ne garde que sa main dans la sienne. «On va danser ?»

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 26 Juil - 23:52



un samedi soir sur la terre
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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»

Sans lui demander son avis, t’as payé toi-même l’addition.
T’aurais bien plaisanté en lui disant qu’elle pourrait te rendre la pareille d’une autre manière, si elle voyait ce que tu voulais dire, mais tu t’étais abstenu ; un sourire doucement amusé collé à ton visage,
Maintenant, le restaurant n’est plus qu’une ombre derrière vous. Ça te soulage, toi qui commençait à mal supporter la sensation d’enfermement.
Autour de vous, la ville grouille, les gens bougent et personne ne vous accorde trop d’attention. La liberté t’empreint mieux alors que tu te sens trembler d’envie au contact du corps de la rousse. Dans ce nouveau baiser, tes caresses sont plus appuyées, moins timides. Tes doigts curieux réclament la peau nue de son dos sur lequel tu les presses.
Quand vos lèvres se séparent, les tiennes se blottissent au creux de son cou ; sa chaleur te comble pour l’instant. Avant de te décoller et de ne te contenter que de sa main, tu frottes ton nez contre la peau délicate.
Elle te rappelle qu’il faut aller danser. Tu hoches la tête pour monter que tu n’as pas oublié.

« Allons-y ! » Dans ta voix, c’est l’enthousiasme et la hâte qui dominent. C’est un des moments que t’attends le plus depuis que cette sortie a été prévue. Tu sens déjà le monde qui s’évapore autour de vous un peu plus à chaque fois que tu jettes un nouveau regard vers elle, ton cœur manque un battement quand sa main presse un peu plus la sienne ou que son pouce rend tes caresses. Si tu portes attention à autre chose qu’elle en marchant, c’est simplement pour éviter de foncer dans quelqu’un ou dans un arbre ; ce n’était pas le moment d’avoir l’air con !
Quand le silence embarque, tu te surprends à te demander pourquoi tu n’as pas fait un premier pas avant, que tu ne t’es pas rendu compte que tu voulais être avec elle depuis un moment déjà. Les réponses sont évidentes, normalement, mais ce soir un peu moins.
Tu ne lui as pas dit « je t’aime », encore, mais quand tes iris se posent inévitablement sur elle, ton regard le crie à ta place.

Bientôt, vous arrivez au square. La musique a commencée et les gens se mettent déjà à danser. Au milieu des grandes tours de la ville, c’est un havre de paix où règnent, autour de l’espace où les gens se mouvent, des arbres, des petites serres et autres installations vertes. Dans les airs, des guirlandes de lumières dorées illuminent l’espace où les gens, s’ils ne dansent pas, s’assoient pour boire un cocktail ou grignoter quelque chose. T’y viens souvent après le boulot, pour respirer un peu. On y oublie presque les voitures qui circulent parfois sur les rues qui le bordent. Une fois le soleil couché, comme c’est le cas présentement, l’endroit semble être seul dans sa bulle, coupé du reste du monde.
À peine arriver que tes pieds se mettent à suivre le rythme d’une musique aux airs latins. Désormais, tu marches à reculons pour lui faire face.   « Tu voulais danser, alors tu danseras, mais faudra pas te plaindre si je dois te porter moi-même à la voiture, après. », ricanes-tu en sous-entendant que tu comptais bien danser jusqu’à l’épuisement, profitant de l’instant présent.  Danser, tu l’avais fait souvent avec Eleanor et un peu moins sans elle, après sa mort. À l’instant où tu t’apprêtais à faire d’Annalisa ta nouvelle partenaire attitrée, tu crains un peu d’être vaguement rouillé. C’est pour ça que tu choisis de commencer la séance par une petite salsa, une valeur sûre.
Sans trop attendre, tes mains s’emparent à nouveau de celles de ton aimée que t’attires vers toi. Ta dextre abandonne la sienne pour se glisser tout juste sous son omoplate. « Prête ? » ; un sourire à la fois fier et espiègle ponctue ton questionnement.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Ven 27 Juil - 12:30


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence


Il règne ici une ambiance festive, pour peu on oublie qu'il s'agit toujours d'Arcadia. Les sourires sur les visages en témoignent, et très vite cela devient contagieux. Ils se mêlent à eux, Clarence avance qu'il la fera danser jusqu'à épuisement. L'idée la fait rire joyeusement. « Je ne me plaindrai jamais si tu me portes !» Un petit clin d'œil, ils se mettent en place et commencent à suivre la mélodie sur des pas de salsa. Au départ c'est toujours un peu maladroit, mais ils parviennent à comprendre, à s'apprivoiser et cela devient plus facile, la magie opère. Un, deux, trois, ils dansent ensemble, joyeux et amoureux. Elle dure, dure, les mains se lient et se délient. Clarence est élégant, il l'a rend chaque seconde un peu plus accro. «Tu danses vraiment bien. Clarence !» fait elle dans un large sourire, elle ralenti le rythme et les couples applaudissent la danse et laisse aux personnes le temps de respirer un peu avant de reprendre, les notes hispaniques suggèrent un tango plutôt rythmé. Anna retourne entre les bras de Clarence, passe sa main par dessus son épaule pour la poser à son omoplate. Elle n'a pas dansé de cette manière depuis un moment mais elle donne le meilleur d'elle même et arrive à en profiter.

Clarence la trouble, son regard, son souffle, elle pense à ce baiser qu'ils ont échangé dans le restaurant, la tournure qu'a pris ces instants comme si elle ne le réalisait pas. Un rêve merveilleux, hors du temps, hors de tout. Annalisa sent son cœur chavirer, les chatouillis dans le ventre recommencent, incessants, à chaque fois qu'elle croise ses iris. Peut elle seulement imaginer garder ses lèvres loin de sa peau? Non, définitivement, non. Elle n'en a aucune envie, sa vie avait été bien triste avant Clarence et l'avenir désormais brille, elle y croit, elle a envie de le voir avec lui. Annalisa ne peut quitter ses yeux, ce regard qui met son cœur à genoux. Elle se rapproche de lui, son corps contre le sien et il la fait danser; elle se sent reine, fabuleuse, belle, une femme et non plus une mère. Annalisa est bonne danseuse, Clarence l'est aussi et cela se ressent dans cette harmonie et la fluidité de leurs gestes. Tout comme leur relation, cela leur paraît naturel, les mouvements de répondent, les corps se collent et se décollent, leurs envies résonnent et les cœurs s'enlacent. C'est ça l'amour, c'est ça le bonheur. Elle se laisse guider dans ces sentiments, elle se laisse guider dans ce tango qui devient plus sensuel aux cours de leurs pas. Parce qu'ils ont confiance l'un en l'autre et parce qu'ils sont dans ce jeu où ils continuent de se découvrir.

Elle tournoie, ses pieds suivent et marquent le rythme de la mélodie, elle sourit. Les étoiles dans les yeux, il y a une bonne ambiance générale. Il n'y a pas d'histoire de mafia, juste des gens qui sont là pour danser toute la nuit. Elle revient tout contre Clarence, ses lèvres viennent taquiner le cou de son cavalier, remontent le long de celui-ci, effleurement subtil qui se solde par un baiser dérobé dès que son visage se trouve trop proche du sien. L'odeur de sa peau m'enivre, la fait frissonner, elle en désire plus, toujours plus. Mais elle se concentre sur la danse, ses cheveux roux virevoltant. « Où as tu appris à danser ?»

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 2 Aoû - 3:18



un samedi soir sur la terre
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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»

« C’est parce que j’ai une excellente partenaire ! »
Sous le claquement des dernières syllabes, ton sourire se fend jusqu’aux oreilles et ton regard se fait un peu plus brûlant. Quand tu vois ses hanches bouger d’une telle manière, son corps réclamer le tient avec une sensualité que tu découvres petit à petit, tu ne peux t’empêcher d’anticiper l’intimité qui naîtra de votre relation. Ton compliment, ce n’est pas seulement pour faire joli, c’est toute la vérité. Tu sais danser, mais si tu danses avec une partenaire médiocre, ça se ressent. Toi et Annalisa ? La médiocrité n’est pas une option ; vous ne pourrez jamais vous en contenter.  Tu le sens ; au fond de toi, dans l’excitation incessante de ton palpitant. La perfection : de vos gestes qui s’accordent, des pulsions rythmées de vos cœurs, de vos mouvements qui se répondent, agile et vifs.
Parfois, vos corps se séparent par nécessité. Trop éloignés, ils s’empressent de se rejoindre à nouveau, de s’aimer à travers de furtives caresses. Chaque fois qu’elle te touche, que ses doigts fins s’agrippent à ton corps, dépendants, le feu dans tes reins crépite plus fort et tu ne peux que répondre à sa sensualité par la tienne, plus masculine.

T’es complètement envoûté, transi d’amour. La musique te paraît de plus en plus lointaine, tu fais abstraction de tout ce qui n’est pas Annalisa. Le temps file, se défile sous vos pas, si vite que tu ne t’en rends même pas compte. Les danses s’enchaînent sans que vous n’ayez le temps de vous remettre de la première.
Ton regard s’abreuve à la source qui s’offre à lui, glisse sur les cheveux-infinis, sur les courbes où tu te risques parfois à appuyer une main tendre et désireuse, encore plus quand elle se met à embêter ton cou à coups de baisers espiègles. Au baiser qu’elle te vole, t’oses répondre avec bien plus d’ardeur et d’envie.  Et puis, elle te demande où t’as appris à danser. « Mes parents ont toujours été très amoureux l’un de l’autre, tous les soirs ils dansaient dans le salon. », commences-tu en tentant de ne délaisser ni le rythme de la danse ni celui de tes paroles, « Avec mes sœurs, on a voulu les imiter. Alors, un jour, mes parents ont décidé qu’on allait prendre des cours de danse en famille. Ce n’était pas trop mon genre à l’époque, mais ça n’a pas été inutile ! ». Ça te fait rire de te remémorer, même furtivement, un de ces souvenirs d’enfance.  Pourtant, entre toi et la danse, il y a aussi eu Eleanor, mais tu préfères ne pas en parler. C’est un passé sur lequel tu préfères tourner la page complètement, bien que ce soit toujours une partie importante de ton être.

Au bout d’une quarantaine de minute, le maître de soirée annonce une petite pause pour que les participants puissent prendre le temps de récupérer avant la prochaine partie de danse. Vos pas s’arrêtent graduellement, puis complètement lorsque vos corps se lient à nouveau. Le bout de ton nez se pose contre le sien, tes paupières se ferment le temps que tu récupères ton souffle.
Ta dextre glisse au creux de sa main que tu serres entre tes doigts pour la guider jusqu’à un banc où tu t’assieds avant de la tirer sur tes genoux. « T'es géniale, Anna ! », t’exclames-tu en passant tes bras autour de sa taille, ton menton venant se reposer sur son épaule. « Tu te souviens la première fois qu’on s’est rencontrés ? C’était à une des rencontres parents-enseignant de Maisie et Agnès. Je t’ai trouvée magnifique. Autant mentalement que physiquement. Je crois que c’est à ce moment-là que je suis tombé sous ton charme, mais j’étais encore incapable d’aimer de cette manière. Je ne me sentais pas libre. » Ta voix est douce, comme ton souffle qui s’est rapidement calmé, et l’emprise de tes bras autour de sa taille se resserre un peu. C’est à ton tour de laisser tes lèvres déraper le long de son cou, jusqu’à son oreille où tu te permets finalement de glisser les trois mots magiques.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 2 Aoû - 10:00


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence


La danse cesse, la tête tourne mais ce n'est pas à cause d'elle, c'est à cause de Clarence et ce qu'il fait naître en elle ; c'est un tourbillon de lumière, d'amour, dans lequel elle se laisserait happer pour l'éternité. Mais cela finit bien par cesser, la voix de l'animateur lui revient aux oreilles, out se redessine autour et les couples s'écartent de la piste. Ils s'enlacent eux, serrés l'un contre l'autre les yeux fermés et reprenant ensemble leur respiration. Et puis il l'attire, il l’entraîne avec lui jusque sur un banc où elle prend place sur ses genoux. Les bras viennent l'accrocher à son cou, toujours plus proches, toujours plus tendres et quelque chose qui pétille dans le fond de leurs âmes. Elle lui vole un baiser, il se souvient lui aussi du jour où ils se sont croisés à l'école. Elle s'en souvient aussi, marchand aux côtés de sa fille, puis attendre dans ce couloir leur tour. Clarence et  Maisie étaient avant elles et elle avait laissé traîner son regard sur lui, femme mariée, femme qui l'avait pourtant trouvé d'un charme à tomber par terre. Jamais ça n'était arrivé avant, pas comme ça, on ne lui a jamais imposé la présence de Clarence, cela avait été son choix de l'aborder, de lui parler ; de banalités concernant l'école et puis ils s'étaient recroisés régulièrement à la sortie des écoles, l'amitié avait vu le jour. « Je m'en souviens oui, et je m'étais dit tiens si j'étais pas mariée je lui aurais proposé d'aller boire un verre, ou d'aller danser... » Quelques années plus tard, ils y étaient finalement, sous le charme l'un de l'autre, amis, amoureux. Un sourire échangé, les lèvres de son aimé remontent le long de son cou en lui arrachant de lourds frissons à l'échine, ses doigts s'emmêlent à ses boucles dorées, et puis ils lui viennent à l'oreille, ces mots qu'aucun homme ne lui avait jamais dit.

L'émotion soulève son cœur qui se met à battre bien plus vite. Elle sourit, le laisse lové dans le creux de son cou et observe le ciel. Faites que le temps s'arrête. Annalisa se délace un peu pou pouvoir le regarder dans les yeux, lui souffler ces trois mots dans le creux de la bouche avant de lui offrir un langoureux baiser. Sans retenue aucune, les lèvres gorgées d'amour, elles se pressent et se détachent, se réclament, jouent. Et caresse son visage, ses cheveux, glisse sa main dans le col de sa chemise pour percevoir la peau de ses épaules sous ses doigts, elle en a rêvé, plus d'une fois ; Elle a   rêvé de cet amour, des sensations qu'il lui donnerait, de la sécurité qu'elle ressentirait, épanouie entre ses bras.

De nouveau le monde autour s'efface, elle n'entend pas la musique qui reprend au bout d'un moment, trop occupée à savourer la présence de Clarence. Elle échappe un rire finalement, quand elle met fin à leurs baisers et regarde autour d'elle ; ils sont seuls sur le banc, les couples dansent quelques mètres plus loin, la musique de nouveau dans les airs. « Et si on allait tester ce bar à cocktails dont tu m'a parlé ? A moins que l'on ne finisse la soirée chez moi? » Un petit regard espiègle, car maintenant elle ne supporterait pas d'être loin de lui, d'en être séparée, elle voulait rester blottie au creux de ses bras jusqu'au matin, mais quoi qu'il désire faire désormais, elle le suivrait, toujours. Anna est motivée par cette relation qu'ils entreprennent, l'avenir sera meilleur avec lui à ses côtés, quand leur relation s'est battue petit à petit, les fondations sont solides, elles le resteront, elle fera tout pour ; elle en oublie ce qui l'attache à la Bratva, qu'importe, puisqu'elle est heureuse avec lui, avec ses enfants, avec leur famille, leur grande famille.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 9 Aoû - 2:52



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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»

On dirait qu’autour de vous, il n’y a plus rien qu’une bulle perdue au milieu de l’espace et du temps. Tu ne sens que son odeur, tu n’entends que sa voix ; tes sens ne réagissent qu’à sa présence, unique et rassurante. Il y a longtemps, bientôt vingt ans, que tu n’as pas éprouvé la légèreté d’un amour naissant, te poussant à rire à chaque petit rien, comme aux mots d’Annalisa qui ne te laissent pas indifférent : car à bien y penser, ça t’avait un peu embêté, à l’époque, qu’elle soit mariée. Mais comme tout à l’époque, t’avais passé l’éponge dessus – tu pensais qu’il ne s’agissait que de l’amertume à la vue de gens qui te paraissaient heureux alors que tu te noyais dans le deuil. « Et c’est drôle comment aujourd’hui nous dansons finalement ensemble…» Les mots meurent contre la peau d’Annalisa, ton nez s’y frotte à son tour.  Elle est douce comme tout.
C’est la femme de ta vie, t’en es sûr.
(mais quelle injustice pour l’autre qui t’a tout de même donné  cinq enfants !)

Un souvenir, un fantôme qui revient furtivement, vicieux, qui s’évapore dès que le regard d’Annalisa s’empare du tien, que ton souffle se coupe quand ses lèvres dévorent les tiennes au travers d’une étreinte qui t’échauffe trop vite. Trois mots qu’elle a glissé au fond de ta gorge, où ils résonnent toujours. Des mots, identiques aux tiens, qui te poussent à t’accrocher.
Les doigts de ta senestre, possessifs, pressent son dos dénudé, se faufilent sous le tissu qui recouvre sa taille ; la serrant plus fort contre toi, tu crains qu’elle ne s’envole, comme si elle n’était qu’une illusion fragile. Mais les mèches rebelles de ses cheveux contre ton visage, ses lèvres qui se sauvent et qui reviennent aussi tôt, la chaire chaude sous ta dextre qui taquine la cuisse couverte par la robe… Tout ça, c’est trop réel pour n’être qu’un tour mesquin de ton cerveau.
Tu sens trop bien son cœur qui bat contre le tien.

Un sentiment de détresse fait trembler ton échine lorsque ses lèvres se séparent définitivement des tiennes. Ta main, curieuse, caresse toujours tendrement la peau de sa cuisse, y trace des cercles et autres formes du bout de l’index. Mais où est passé le monde, qui pourtant grouille toujours autour de vous ? Il n’existe plus, encore, quand tu t’abreuves aux iris envoûtantes de la belle. Tes prunelles sont à la fois fiévreuses de désir et admiratives. « Pourquoi pas chez moi ? », réponds-tu, amusé, à sa proposition. Sur tes lèvres, un sourire moqueur que tes dents déforment en mordillant l’inférieure. « Il n’y a personne… et j’ai tout le nécessaire pour m’occuper des cocktails. » Dans la voix, une innocence feinte alors que tu laisses tes doigts déambuler contre l’intérieur de sa cuisse quelques instants, taquin, avant de l’abandonner complètement. Doucement, les mains viennent se poser sur les joues de la jeune femme et tu frottes le bout de ton nez contre le sien. Des gestes tendres pour calmer tes ardeurs le temps que vous soyez à l’abris des regards indiscrets. « C’est tragique, je sais, mais tu vas devoir quitter mes jambes si tu veux qu’on retourne vite à la voiture. » Un clin d’œil amusé et tes mains abandonnent le visage tant aimé, gardant sur elles le souvenir agréable du contact rompu.


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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Jeu 9 Aoû - 7:29


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence


La fièvre, la frénésie, les gestes se font plus enflammés, plus désireux d'en avoir plus. Ce dernier baiser les emporte toujours plus loin et signale à Annalisa qu'il est là la limite de leurs embrassades en public avant qu'on ne leur fasse une remarque. Alors ils semblent être d'accord là, quand leurs corps eux, commencent à montrer des signes d'impatience. C'est nouveau, c'est beau, cet amour là qu'ils avaient fait doucement évoluer avant d'éclore au grand jour allait donner de bien belles choses, elle en est déjà persuadée, elle le sait. Parce qu'elle aime Clarence et qu'il l'aime, c'est une réciprocité qu'elle n'a jamais connu et l'attente en valait la peine. Elle aime déjà tellement sa famille, elle s'est occupée de ses enfants bien souvent que la fusion des deux aussi lui faisait louper un battement ; C'est cela même, le bonheur. Dans les bras l'un de l'autre, la tendresse est naturelle, elle leur permet de calmer les ardeurs. Clarence propose qu'ils aillent chez lui plutôt que chez elle, l'argument de pouvoir être seuls et pouvoir continuer ce qu'ils se sont dit au début de leur rendez-vous : ce soir ils ont droit de ne pas penser au fait qu'une vie de famille les attend juste après. Alors bien évidemment, elle accepte, elle veut pouvoir en profiter encore, jusqu'au lendemain. La babysitter reste à la maison cette nuit de toute façon, elle lui avait aussi évoqué l'éventualité qu'elle ne rentrait pas ; pas de surprises donc, Annalisa peut en profiter, redevenir une jeune femme qui découvre ce qu'est l'amour, ce qu'est l'échange, la réciprocité. Les doigts baladeurs sur sa cuisse lui arrachent un lourd frisson le long de l'échine, il pourrait y avoir tellement plus ce soir, son cœur explose d'avance. Il a du l'avoir ressenti pour se radoucir ensuite de cette manière, il sait que son corps réagit au sien, à tout ce qu'il lui fait ; le bout de leurs nez se frottent. Les mains d'Annalisa trouvent la nuque de son amour, elle dépose une multitude de baisers sur son visage, une chance pour lui qu'elle n'ait pas mis de rouge à lèvres.

Et puis, un rire s'élève, amusée par ce qu'il vient de dire puis tire une petite moue, c'est vrai que c'est tragique, on y est bien sur les genoux de Clarence, entre ses bras, couverte par ses baisers brûlants. « Bon je te fais cadeau d'un répit alors » fait elle, et à contrecoeur, elle se lève, lie ses doigts aux siens et colle un baiser sous son oreille. Son cœur a bien du mal à calmer ses battements frénétiques, il la met dans un doux état de folie, une jolie folie ; c'est le fait de pouvoir libérer enfin ce qu'elle ressent pour lui depuis longtemps, vivre leur amour au grand jour, elle le crierait sur les toits si elle le pouvait, Clarence c'est Son homme. Leur histoire commence tout juste, mais c'est comme ça, c'est Son homme. Un joli sourire, ses trouvent leur écho d'espièglerie dans les siens et ils se dirigent ensemble vers la voiture de Clarence. Elle lorgne la banquette arrière, pas d'enfants, la voie libre, mais cette fantaisie serait plus adaptée pour une autre fois, en attendant elle aime voir cette envie brûlante monter entre eux. Car la tension étant bien là quand le silence s'installe entre eux une fois assis, Annalisa glisse un sourire évocateur, puis un rire la prend dans l'habitacle. Elle ne pensait pas que c'était possible d'être encore aussi motivée par une relation avec une vie de famille, de vouloir jouer de cette manière. C'est qu'elle n'a jamais vraiment été épanouie avec quelqu'un, Clarence était sa petite vengeance sur la vie, sur la Bratva. «  Je suis tellement heureuse qu'on ait trouvé le courage de s'avouer cela, quand on sait le troupeau qu'on a chacun... » confidence, mais Clarence est aussi quasiment le père de ses enfants.


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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Sam 18 Aoû - 14:06



un samedi soir sur la terre
Clarence & Annalisa
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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»

Amusé, tu comprends ce regard furtif jeté vers le fond de ta voiture, ce sourire qui veut dire beaucoup. Ça t’arrache un rire, titille ton impatience déjà bien marquée alors que tu lui jettes un regard tendre à l’ouïe de ses mots. « C’était un risque à prendre et je suis tellement heureux de ne pas avoir reculé, si tu savais… », soupires-tu en venant replacer une mèche de son opulente chevelure derrière son oreille et poser sur son front un baiser doucement amoureux.
Il y a encore un million de choses que tu voudrais lui dire. Des confidences tendres, un peu ringardes, mais qui viendraient quand le moment en serait opportun. Parfois, tu préfères le silence, les regards évocateurs, les gestes, pour dire les choses de la manière la plus authentique possible. Les mots, tout le monde les dit. Ils ont le même sens d’une bouche à l’autre, mais tout ce qui émane du corps n’a de semblables chez autrui. Personne ne regarde comme toi tu regardes, et tu ne regardes jamais comme quelqu’un d’autre.
Après l’avoir embrassée à nouveau et imposé une distance presque douloureuse entre vos deux corps, tu mets la voiture en route. Sur le chemin, les lumières de la ville brillent de mille feux, tombent un peu plus mortes lorsque vous passez dans le quartier historique, là où t’habites. Ce spectacle de lucioles électriques t’éblouit chaque soir et ramène toujours ton cœur dans les rues de ta New York natale, mais cette nuit, il paraît bien fade quand tu considères la jeune femme qui se tient à tes côtés, que tu dévores de tes regards passionnés à chaque feu rouge. Sur la route, tu lui parles de tout et de rien ; tu la complimentes sur sa manière de danser, tu lui proposes que, plus tard, vous preniez des cours de swing.
T’aimes entendre sa voix, ça te rassure.

Bientôt, vous arrivez à destination. L’immeuble, s’il renferme des appartements luxueux, est construit de briques rougeâtres et, malgré son allure relativement moderne, il parvient à se fondre assez bien parmi les autres bâtiments du quartier historique. Il n’est pas très haut, mais ton condominium qui se situe sur les deux derniers étages et les grandes fenêtres offrent une vue sur la ville qui ferait bien des jaloux. Après avoir garé la voiture et en être sortit, tu reprends le bras de ton aimée pour la guider à l’intérieur, jusqu’à ton chez toi. Au creux de ton ventre brûle encore l’impatience de te retrouver seul avec elle, loin de la foule et de ses regards invasifs.
Sitôt la porte fermée derrière vous, tu plaques la belle contre le mur en un geste impulsif, mais doux, et plonges contre son cou que t’embrasses chaudement, laissant la pointe de tes dents traîner par-ci et par-là, de temps en temps. Tes mains remontent le long de ses cuisses jusque dans son dos, sous la robe qu’elles plissent sur ses hanches. Un peu joueur, tu les laisse redescendre contre les deux courbes que tu presses avec envie. Tes lèvres glissent contre sa mâchoire, puis tu t’arrêtes un instant, le temps de quelques mots. « J’ai besoin de toi, Anna. » La voix à la fois chaude et tendre, comme un murmure qui s’éteint lentement. Ce n’est plus une simple envie, c’est une nécessité de l’avoir près de toi, peu importe la manière. De savoir que vos cœurs battent à l’unisson, que vos vies évoluent côte-à-côte.


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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Dim 19 Aoû - 21:45


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence

Sitôt dans la voiture, la distance est presque intenable, insupportable ; ce qu'ils ont découvert entre eux a fait exploser leurs cœurs. Et dans la frénésie, l'extérieur n'existe plus, ils s'enferment, veulent être oubliés juste pour une nuit. C'est la rencontre entre deux divinités dont enveloppe charnelle s'attire, s'aimante, se réclame. Deux univers, les mortels tout comme leurs dieux s'aiment d'un amour déjà trop puissant ; ça les dépasse, ça les surpasse, ce monde est trop petit pour le décrire ce qu'il se passe quand ils se retrouvent enfin seuls. Clarence prend les devants, vient la coller au mur et dévore son cœur et le corps de l'aimé revient contre le sien. Ce n'est plus de la danse, ou alors dans un tout autre contexte qui lui plaît aussi énormément. Un sourire s'échappe, la tension monte et la frôle, elle brûle. Cœur tremblant dans la poitrine, il bondit et trouve écho dans celui de cet homme  merveilleux avant d'exploser en mille couleurs. Ses gestes savants et précis, ses caresses lui arrachent des frissons courant le long de la colonne vertébrale. Baisers brûlants, déposés dans le creux du cou, elle ferme les yeux, se laisse faire entre ses bras. Ses muscles se crispent sous l'envie, elle est sienne, corps et âme, elle accueille cette vague de chaleur, l'amour, c'est cela même, l'amour. Lèvres entrouvertes, elle soupire, se délecte de chaque sensation divine qu'il lui offre quand il découvre son corps, effleurent ses cuisses, ses hanches. Sa voix est un murmure au creux de son oreille, elle rouvre les yeux et les pose sur lui, désormais lui aussi est un besoin, en essentiel à sa vie. Ses mains se logent jusque dans sa nuque, elle rapproche leurs deux visages. « Tu m'as déjà Clarence » ; le souffle se perd, un baiser scelle les mots, les lèvres se pressent contre leurs jumelles, et c'est un cran de plus. Un rêve, est ce un rêve ? Anna s'en saisit comme si c'était la dernière fois, elle veut vivre chaque seconde ces ces instants là. Parcours sur le col de la chemise, elle la déboutonne, gestes empressés, ne saurait vivre trop loin de ces lèvres qu'elle embrasse encore et encore. Le tissu rejoint le sol, et elle a libre loisir de découvrir les moindres courbures de sa silhouette. Anna embrasse l'épaule, mordille la peau, le cou, et les mains passent dans le bas du dos, glissent sous la ceinture. Bassins pressés l'un contre l'autre, la chaleur à l'unisson en ce foyer, la rend avide d'en avoir plus. Ils libèrent ce qu'ils ont contenu pendant longtemps, elle ne sait plus depuis quand elle le veux, mais maintenant qu'elle a ses mains sur lui, elle ne compte pas le laisser partir. Empressement, dans les gestes, Anna se retient pourtant ; elle désire se laisser consumer lentement, apprendre à connaître son grain de peau, les redessiner à l'infini.  

Bras posés sur ses épaules, les lèvres ne se décrochent plus des siennes, leur relation a évolué, elle adore ce qu'ils sont en train de construire, elle le sent, ce qu'ils ont toujours retenu et qui se libère par ces effleurements. Elle cherche la fermeture éclair de sa robe sur le côté, laisse le tissu retomber ; elle revient se réchauffer contre lui, son merveilleux Clarence avec un sourire épanoui.


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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Dim 26 Aoû - 18:20



un samedi soir sur la terre
Clarence & Annalisa
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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»
Elle te ramène à la vie, Anna.
Sous le contact de ses lèvres enivrantes, sous chacune de ses caresses tendres, tu goûtes à une liberté nouvelle, toi qui n’avait plus jamais aimé une femme de cette manière depuis la mort d’Eleanor. Toi qui s’était contenté de rencontrer d’autres corps, de temps en temps, uniquement pour assouvir ton besoin d’être admiré ; bien loin de la dépendance que t’éprouves désormais envers Anna, aimée et rassurante. Si t’écoutais ton cœur, les papillons qui rongent ton estomac, tu n’aurais pas autant de self control, mais tu veux connaître son corps, le découvrir en prenant le temps que vous pouvez.  Tu meurs d’amour pour elle et quand ce ne sont pas tes gestes qui en témoignent ou la vigueur appuyée de tes baisers, ce sont les soupirs qui se perdent ou les mots doux qui s’égarent contre les lèvres de l’aimée.
Tu ne veux pas te presser toi-même, mais, pourtant, quand elle retire ses bras d’autour de ton cou pour laisser tomber sa robe, ton cœur sursaute, comme une panique momentanée. Mais quand son corps nu revient contre le tien, que vos peaux chaudes s’effleurent, se serrent, tout se calme d’un coup.

L’obscurité de ton appartement t’embête. Seules les lumières de la ville parviennent à se faufiler à travers les craques des rideaux, marquant le plancher de fines taches lumineuses. Tu voudrais observer ses traits, la voir sous un jour nouveau, mais le regard amputé, le toucher reste ton seul allié. L’artiste en toi se ressent par la manière dont tes mains parcourent attentivement son corps, se faufilant entre ton torse et le tien aussi bien qu’elles le peuvent. Du bout des doigts, tu traces la ligne de ses courbes désormais tiennes en des caresses légères qui deviennent de plus en plus insistantes. Tes lèvres se séparent finalement de celles de la douce et, les mains dans les siennes, tu l’éloignes du mur pour mieux la soulever. « Comme une princesse », qu’ils disent. Elle est si légère que tu n’as même pas l’impression de devoir fournir un quelconque effort pour la mener jusqu’à ta chambre, là où, d’un léger coup de coude sur l’interrupteur, t’allumes enfin la lumière.

Quand tu la déposes finalement sur ton lit, doucement comme si t’avais peur de la briser, et que ton corps surplombe le sien, tu permets au silence de vous envelopper complètement. Ton regard gorgé de fascination et d’incrédulité se fond dans le sien, quelques secondes.  Alors que tu décides d’aller embêter sa poitrine de tes lèvres curieuses, ta langue titillant parfois les pointes rosées, tu ne peux t’empêcher de lui jeter des regards furtifs seulement pour saisir quelques bribes de réactions.
Sa peau est agréable et les mouvements de son ventre au gré de sa respiration te bercent sagement quand tu le couvres de chauds baisers qui s’attardent aux marques qu’ont laissées ses grossesses. Malgré que votre relation soit toute naissante, tu te surprend à souhaiter qu’elle porte un jour vos enfants – vous les aimerez tout autant que les autres, mais ce seront les vôtres, vos deux sangs unis. Avec une certaine tendresse, tu les embrasses à nouveau, les caresse du bout des doigts À tes yeux, elles sont magnifiques.  Tout comme la femme qui les revêt.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Lun 27 Aoû - 0:33


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence

Ses pieds quittent le sol, un rire clair éteint le silence et elle s'accroche à son cou. La tête bascule en arrière, comme dans un manège, les cheveux longs les recouvrent tous les deux, elle dépose des baisers sucrés dans sa nuque, se laisse emporter, pour la vie. Contraste frissonnant entre le dos et la fraîcheur des draps, elle use des coudes pour remonter sur le lit et Clarence la rejoint, lumière retrouvée elle détaille son regard empli d'étoiles. Moment privilégié dans lequel ils se regardent, amoureux, impatients de sentir leurs corps et âmes appartenir à l'un et à l'autre, ne faire qu'un. Les mèches rousses éparpillés sur le lit, elle retient le don qui vrille parfois sous l'émotion, ne pas faire trembler les murs. L'aimé suit la trajectoire depuis ses lèvres jusqu'à sa poitrine. Elle déglutit, sensible au moindre de ses touchers et d'autant plus qu'ils s'avèrent être de plus en plus intimes. Un soupir passe ses lèvres fébriles, et elle maudit le ciel, elle maudit tous les dieux pour ne pas lui avoir permis de connaître cela avant, de ne pas avoir eu Clarence dans sa vie au moment où elle avait besoin qu'on l'aime, qu'on l'aide. A vingt ans elle aurait donné n'importe quoi pour qu'un être aimé vienne se poser avec tant de douceur contre elle, flatte ses formes avec respect, embrasse ses lèvres avec tant d'amour. Elle l'observe découvrir son corps, se mord doucement les lèvres avec un sourire espiègle. Il manipule son désir, apprend à la connaître, à voir qu'est ce qui la fait vibrer et lui arrache de vifs spasmes déjà. C'est tellement nouveau tout ça, elle savoure chaque instant, se lasse guider.

Tremblements sous les doigts aimants, le courant passe, électrique au bout de ses lèvres. La chaleur se diffuse dans le creux de sa poitrine, enveloppe le cœur, et jusque dans le creux de son ventre. Elle a l'impression de vivre ces sensations là pour la première fois, qu'on la touche avec autant de délicatesse, avec autant de passion, autant d'amour. Elle soupire, ferme les yeux, se délecte de chaque caresse qu'il lui fait. Ses mains se perdent dans ses cheveux, elles remontent, il descend, découvre les aspérités de sa peau, irrégularités ornementales épidermiques, arabesques maternelles qui témoignent de la vie qu'elle a donné à six reprises. Cela dérange l'humaine dont le cerveau se trouve parfois lavé par les standards de beauté, la déesse elle, terre-mère, terre nourricière sait que c'est naturel, tels le sont aussi les nervures d'un arbre. Clarence les aime, les détaille, chacun de ses enfants a son emprunte même avec les quelques remèdes qu'elle a utilisé pour réparer la peau, la nourrir plus que dans un but esthétique. Et s'ils avaient un enfant eux ? Elle aimerait porter l'amour de Clarence, ce serait sans doute sa grossesse la plus calme et la moins angoissante à vivre ; pourrait il accepter d'avoir d'autres enfants en plus des deux troupeaux réunis ? Sans doute, oui, elle le voit encore père, elle le voit avec de nouvelles têtes qu'ils auront fabriqué tous les deux. Elle veut le vivre, Anna, vivre encore pour lui donner ce cadeau, sentir encore la vie en elle qu'elle soit une partie de lui. Pas pour le moment, l'instant présent est dédié à la rencontre de leurs corps et le don s'active, bloque toute fertilité.

Les pensées naviguent loin de ces détails, entre deux rives, dans un océan impétueux. La tension monte, toujours plus. La déesse réclame son autre, qu'il revienne au ceux de ses bras, au creux de ses lèvres, qu'il ne tarisse pas ses baisers contre ces dernières. Les corps s'entrechoquent, se frôlent ; les doigts graciles passent à la ceinture, jeux interdits provoqués quand elle la dénoue et défait les boutons. Les mains caressent ses hanches puis dans ses reins se faufilent sous les derniers tissus qu'il porte. Les mains épousent la rondeur de ses courbes et le mettent à nu. Les cœurs cognent l'un contre l'autre dans leurs torses collés, elle l'embrasse encore, encore plus, toujours plus. L'échine frissonne, elle le réclame, se languit, le désire plus que quiconque.


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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Dim 23 Déc - 21:33



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«We're both looking at the same moon, in the same world. We're connected to reality by the same line. All I have to do is quietly draw it towards me.»
Next morning

Doucement, presque possessivement, tes bras se resserrent autour d’Anna qui dort tout contre toi. Une de tes mains caresse lentement son dos, glisse sur sa nuque et s’emmêle dans les cheveux infinis qui s’éparpillent autour d’elle. Tu respires doucement, rassuré par son souffle qui réchauffe timidement ta peau. Loin de tes tracas habituels, ceux qui ternissent trop souvent tes matins, tu te sens léger, plus serein. Un sourire con étire tes lèvres juste à y penser. C’est stupide, mais t’es pas encore tout à fait convaincu que ce ne soit pas qu’un rêve, qu’une illusion que ton cerveau aurait provoquer pour combler une quelconque solitude que jusqu’alors tu t’évertuais de nier. Ça fait longtemps que t’as pas été heureux comme ça. La dernière fois que t’es tombé amoureux, c’était  vingt ans plus tôt, alors c’est comme si tu redécouvrais tout ce que ça faisait. Les papillons, l’envie de tout faire pour la rendre heureuse… Et là, alors que tu fixes le plafond en te sentant rougir, tu te demandes comment ça se fait que tu ne t’en étais pas rendu compte plus tôt, ou, du moins, pourquoi n’avais-tu pas voulu te l’admettre avant ?  Vivre avec tous les interdits que tu t’étais imposés ne t’avais jamais rien apporté de bon. Et puis, t’avais probablement peur de mettre en péril cette amitié que vous aviez construite, fondée sur l’entraide et la confiance ; différente de celle que t’entretiens avec Aislinn, par exemple. Désormais, tu t’accordes le droit à la liberté et tu crois, d’une manière ou d’une autre, que c’est aussi ce qu’il faut pour tes enfants qui t’ont trop longtemps enduré dans tes pires états.

Les rayons du soleil qui s’infiltrent par la baie vitrée supposent que le matin est déjà bien avancé. T’as pas l’habitude de dormir aussi longtemps. Alors que t’attrapes ton téléphone sur ta table de chevet, t’as une pensé pour ta sœur qui doit t’avoir bombardé de sms te demandant si t’étais mort ou un truc du genre, vu que t’avais promis d’aller chercher les mômes à une heure précise. Tant pis ? Tu lui réponds rapidement pour lui dire de ne pas s’inquiéter et tu redéposes la babiole électronique à sa place pour redonner toute ton attention à la belle endormie. « Anna ? », murmures-tu pour la réveiller, mais pas trop brusquement. Tes lèvres se posent tendrement sur le haut de sa tête alors que tes doigts descendent le long de son dos. Le chat, qui se bat très certainement les couilles de ton moment de bonheur, saute sur le lit, te marche dessus en enfonçant bien fort chacun de ses pas et, arrivé à destination, te balance un coup de patte au visage en mode « mec, c’est l’heure des croquettes ». Ça te fait un peu grommeler, mais ça n’empêche pas le félin de frotter son museau sur la tête de la jeune femme.

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Un samedi soir sur la terre (Clarence & Annalisa) - Lun 24 Déc - 17:58


Un samedi soir sur la terre
Annalisa & Clarence

Nuit d'amour comblé, amour véritable. Et son corps entier l'a ressenti, l'adrénaline et le bonheur infusé dans le sang. Elle ne sait pas combien de temps ils ont passé à se découvrir, à apprendre par cœur les contours de leurs corps, les moindres courbures. C'est la première fois, la toute première fois, elle ne s'est jamais donnée de cette manière par amour et les instants dérobés à la nuit furent intenses, passionnés, sensuels. Clarence est un homme formidable, attentif, amoureux ; il a couvert son corps d'un apaisement remarquable au gré de ses baisers, au gré de cette étreinte. Leurs corps liés, entremêlés, ondulant avec tendresse comme avec plus d'ardeur, lui offrent un souvenir indélébile. Et c'est au creux de ses bras qu'elle s'est endormie, c'est aux creux de ses bras qu'elle revient de ses songes. Caresses doucereuses dans le bas de son dos la ramènent à elle et elle reprend possession de son corps, lentement, chaque partie s'éveille. Anna vient serrer Clarence dans ses bras, étouffe un rire quand le chat frotte son museau sur sa tête, il doit avoir faim le pauvre, c'est qu'ils se sont couchés vraiment tard et que donc il doit être tard a ce moment là aussi. Elle pourrait rester toute sa vie dans ce lit, nue contre lui. Son nez enfoui dans le cou de son amour, ses mains doucement remontent le long de son dos tandis qu'elle émerge tranquillement.

Et le chat réclame, un petit miaulement dans ses oreilles arrache un rire à Anna, elle prend le réflexe du bébé qui pleure dans la nuit pour son lait et se redresse doucement. « Reste là, j'y vais, je reviens » Elle vole un baiser à Clarence,  à ces lèvres qui sont désormais les siennes et qui la rendent ivre d'amour. Un petit sourire, un second baiser et un je t'aime murmuré au creux de sa bouche, Anna se lève et attrape la chemise à Clarence pour l'enfiler le temps d'aller nourrir le chat et préparer un petit déjeuner. Le chat la suit, slalome entre les longues jambes fuselées de la jeune femme qui se retrouve ensuite dans la cuisine. C'est silencieux, elle a une pensée pour la babysitter qui va devoir s'occuper de sa tribu ce matin aussi, la veille elle lui a laissé comprendre qu'elle ne reviendrait pas avant le lendemain et bien sûr cette dernière habituée à s'occuper d'eux, Anna ne s'est pas fait le moindre souci et a bien profité de cette soirée. Ça fait du bien, de pouvoir être libre de ses mouvements, elle espère qu'ils organiseront d'autres rendez vous galants de cette manière, ils sont parents mais sont désormais aussi un couple, et l'amour ça s'entretient. Elle n' a jamais été amoureuse, mais elle a envie d'avoir Clarence rien que pour elle de temps en temps, de lui faire des surprises, de le voir toujours plus amoureux d'elle, nourrir cette flamme dans ce beau regard. Elle s’attelle à la cuisine, prépare des pancakes et agrémente un plateau pour deux, ils mangeront dans le lit, ils prendront le temps de savourer ces instants là avant de retrouver leu rôle respectif de parent de famille nombreuse.

Quelques minutes plus tard elle revient avec le plateau dans la chambre, un joli sourire sur les lèvres adressé à Clarence quand il découvre ce qu'elle a fait pour lui. « Redresse toi, on va s'installer tranquillement. » La jeune femme dépose le plateau sur les genoux de Clarence, retire la chemise et la dépose soigneusement sur une chaise pour revenir aux creux des draps encore chauds de leur présence. «  Tu as bien dormi ? » Elle ne résiste pas à l'envie de lui réclamer un calin, dépose ses lèvres sur les siennes. « Ça fait longtemps que je n'ai pas fait de grasse mâtiné même si je n'ai pas beaucoup dormi pour le coup ! » Elle pouffe de rire, s'empare des couverts pour couper une part de pancake et porte la fourchette à la bouche de Clarence. « J'ai l'impression d'être en train de rêver, je ne sais pas si j'ai droit à ce bonheur là. Mais je le prends, et je le garde. » Sourire évocateur de leur folle nuit, de cette relation qui ne sera pas approuvée par la Bratva, tant pis, elle est amoureuse de lui.


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