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Par la grâce de ton guide, tu es sauvé ! (feat Augustin Esposito)

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Par la grâce de ton guide, tu es sauvé ! (feat Augustin Esposito) - Mer 7 Nov - 7:39

Par la grâce de ton guide, tu es sauvéft. @Augustin Esposito

Downtown. Arcadia Hospital. 2 novembre 2018. 2 heures 36 du matin.
Une brume l’envahissait par moment. Il fermait les yeux pour les rouvrir. Son état comateux combattait férocement l’envie de rester éveillé. C’était un rêve flou dans lequel seuls ses yeux arrivaient à suivre ce qui était en train de se passer. Par moment, il gémissait sous les éclairs éblouissants, il voulait les enlever, se cacher d’eux, mais rien à faire, il ne pouvait rien bouger. Les néons lumineux filaient à la vitesse de la lumière. Ils disparaissaient pour réapparaître quelques secondes plus tard. Il se sentait en mouvement. Divaguant dans ce lit de fortune, sa tête partait de droite à gauche, de gauche à droite. Il pouvait apercevoir dans ses derniers instants de lucidité une infirmière lui hurler dessus.

   « Restez avec nous ! Restez avec nous ! »

Puis, il s’enfuyait dans le sommeil. Si fatigué. La douleur absente, et pourtant, il se sentait vidé de tout son sang. Que s’était-il passé ?

Downtown. Arcadia Hospital. 6 novembre 2018.
Les yeux s’étaient ouverts sur un plafond blanc. Toute la pièce était tapie de cette même couleur, cela lui faisait tourner la tête. Un asile ? Peu de chance. Un hôpital ? Plus probable. Il examinait les lieux. Couché sur un lit de fortune, le matelas n’était pas des plus confortables. Le coussin, par contre, c’était une autre chose. Assez dur pour qu’il ne s’enfonce pas dans les sables mouvants de l’ignorance, assez mou pour le faire réaliser qu’il était toujours en vie. Par contre, la chambre était plutôt chaude. « Plutôt », c’était un euphémisme. Elle ÉTAIT chaude, et pour une matinée d’hiver, ce n’était pas rien. Une nouvelle forme de courtoisie d’un riche hôpital ? Dur à croire. Le chauffage était allumé. Les portes et fenêtres éteintes. Ses pensées s’attarderaient sur ça plus tard…

Combien de jours avait-il dormi ? Combien de temps avait-il été inconscient ? Que s’était-il passé ? Pourquoi ? Mille et une questions virevoltaient dans sa tête, naissaient et mouraient en même temps qu’une autre apparaissait. Une migraine épouvantable s’accompagnait, elle aussi commençait à germer aux coins de ses tempes.

Quatre heures sur le cadran de l’horloge en face du lit. Il connaissait l’heure, mais il n’avait aucune idée de la date. Quel jour on était ? Il voulait savoir. Parce que… parce que… Il voulait savoir combien de temps il avait dormi. Pourquoi ? Quelque chose dans son cœur le faisait souffrir, tandis que la souffrance de son crâne s’intensifia. Un manque lui broyait la poitrine. Il avait si mal. Cela ne venait pas de ses blessures physiques. C’était quelque chose au plus profond de son cœur. Que se passait-il ? Pourquoi souffrait-il comme ça ?

Raavi se relevait du lit d’hôpital. Il posa son dos contre le dossier dur de sa couche de fortune. Il dut mettre le coussin entre lui et l’appui par confort. Sa tête bascula vers l’avant, alors qu’il agrippait sa poitrine brûlante. Mais sa douleur présente disparut immédiatement. Une ombre dans la nuit se dessina à un mètre de lui. Elle l’observait. Qui… ? Qui était-ce ? Son regard s’était logé sur les traits cachés de cet individu. Il n’arrivait pas à le discerner : était-ce un homme ou une femme, un vieillard ou un jeune homme. Un allié ou… un ennemi. Pourquoi avait-il pensé à ça ?

   « Vous êtes qui ? brailla-t-il dans un murmure essoufflé. »

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Par la grâce de ton guide, tu es sauvé ! (feat Augustin Esposito) - Jeu 22 Nov - 13:52

Par la grâce de ton guide, tu es sauvéft. @Raavi Parvaz

3 novembre 2018.
La foudre a frappé.
Ce n'est pas le genre d'informations qui laissent de marbre d'ordinaire, mais depuis quelques temps ces quelques mots ont pris une toute autre signification aux oreilles des récurrences les mieux informées. La Camorra n'est pas insensible à ce qu'une telle situation peut engendrer, et la mafia se doit d'être à l'affût du moindre développement. De chaque nouveauté dans la ville, chaque petite évolution qu'elle les concerne de près ou de loin - et en particulier en ces temps où Arcadia est tantôt en guerre froide, tantôt à feu et à sang.
Le nom du foudroyé est déjà connu, et les petites mains habiles de leurs fouineurs ont déjà monté un dossier qui passe rapidement entre les doigts des gradés. Le recrutement n'est pas sa tâche principale, mais tous au sein de la NC savent jouer à cette opération séduction primordiale.
Raavi Parvaz, né sous le nom de Ajay Chopra. Pas d'ici, tout comme lui. Arrivé récemment à Arcadia, pompier. Augustin lit les mots avec attention, hausse un sourcil contemplatif. Celui-là, il est pour lui.


6 novembre 2018.
Le dossier est bien rempli maintenant, et Augustin s'est diverti sans limite en en apprenant un peu plus sur la récente victime de la foudre. Une vie pleine de secrets, apparemment, le genre qui ferait un bon pitch pour un film hollywoodien. Le genre qui fait sourire Augustin alors qu'il observe le visage de l'homme encore endormi mais dont il sent peu à peu la conscience revenir à la surface. Il a l'air d'être un homme droit, Monsieur Parvaz, un homme marqué par la vie et par le temps mais qui n'a pas dérogé de ses principes.
Le banquier est tranquillement assis dans un fauteuil à côté du lit, attendant patiemment le réveil, feuilletant d'un air distrait une brochure pour l'abonnement à la télévision. Abonnement donc Monsieur Parvaz n'a pas vraiment dû bénéficier jusqu'ici...

L'esprit aux aguets, Augustin sent un souffle de lucidité transcender l'esprit encore embrumé de l'homme accidenté. Il fronce les sourcils, encore novice dans l'appréhension et la maîtrise de son nouveau don, et pose le dépliant sur la table de chevet pour concentrer son regard sur la curiosité du jour.
Les yeux s'ouvrent, et aussitôt il ressent la confusion, la douleur, la désorientation s'échapper en masse de son esprit. Augustin ferme les yeux, bloque l'afflux d’émotions un peu trop déstabilisant et se focalise sur sa respiration. Quand il relève le regard, Monsieur Parvaz s'est redressé et remonte le coussin dans son dos. Augustin l'observe sans mot dire, le détaille cette fois sans épier son esprit. Pas besoin d'être télépathe pour reconnaître l'incompréhension et la douleur qui se dessinent sur ses traits. Quelques secondes encore, et sa confusion se fera plus grande encore lorsqu'il l'aura repéré... ce qui est fait, voilà. Vous êtes un rapide, Monsieur Parvaz.

Augustin sourit tranquillement et allume la lampe sur la table de lit, histoire de permettre à son interlocuteur de voir son visage - et peut-être aussi de voir qu'il n'est pas armé, ni dangereux. Bon, ça, ça reste à voir. Augustin n'est pas sûr qu'il aurait apprécié ni été en confiance en voyant un inconnu aux cheveux grisonnants et en costard assis à côté de son lit en se réveillant d'un coma. Mais peu importe, c'est la suite qui l'intéresse (et Augustin est toujours friand des scènes un peu théâtrales). Il lève les mains dans un signe de paix, sans se départir de son sourire serein.

« Un ami, » assure-t-il d'un ton apaisant. Ils ne sont pas amis, ne se connaissent pas le moins du monde - enfin si, Augustin a l'impression de le connaître un peu après avoir lu et relu le dossier qui repose bien sagement chez lui en ce moment. L'histoire l'a intrigué, et il avait hâte d'enfin pouvoir le rencontrer en chair et en os. Et éveillé. « Je m'appelle Augustin Esposito, et je suis là pour vous aider, Raavi. » Quel discours solennel. Augustin a l'impression de participer à l'un de ces récits victoriens ou fantastiques où le héros rencontre un vieux conteur venu pour lui expliquer la vie. Mais c'est le jeu, et ça lui plaît. « Vous aider à comprendre... » Les yeux noirs se figent dans ceux de l'étranger, et il relâche la muraille autour de lui, laisse filer doucement les émotions bouillonnantes du miraculé qui s'y perd lui-même. Il luit, Raavi, brille faiblement d'une lueur familière que connaissent tous les réincarnés et qu'à force ils finissent par ne plus réellement remarquer en se côtoyant. Mais toi, Raavi, le verras-tu ? Verras tu que je luis moi aussi ? Ils avaient raison de le surveiller. Monsieur Parvaz n'est manifestement plus un simple mortel. « ... à comprendre ce qui vous arrive. »

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