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girlfriend(s) ☼ akira & mai (& nami??)

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girlfriend(s) ☼ akira & mai (& nami??) - Lun 22 Oct - 1:24

hey hey you you I don't like your girlfriend
akira a. ackerman - mai koizumi
Malgré son éducation mettant en valeur l'amour des bonnes choses, du préparé maison, des commerces de proximité ; son apprentissage de l'importance, du rituel quotidien, du sacré ; les siècles japonais hérités dans ses veines ; la rigueur chaleureuse de ses parents ; et au fis de tant de choses encore, il arrivait que Mai finassât ses journées de cours dans un Starbucks. Un putain de Starbucks. Elle savait que c'était dégueulasse, un peu prohibé (l'habitude de cracher sur les marques américaines, sur l'uniformité d'un pays qui avait érigé en principe de tout mélanger jusqu'à obtenir la même bouillie fade partout), pourtant elle y allait, après des journées longues et des muscles chauffés, bientôt courbaturés. Elle se sentait à l'aise dans l'environnement normé, l'odeur familière, les quelques personnes aux ordinateurs fins et aux regards concentrés. Elle aimait sourire en regardant l'orthographe erroné de son prénom, prendre des pumpkin spice latte dès leur réapparition sur l'ardoise. Mai était une enfant de l'Amérique, pour le pire aussi. (Le pumpkin spice latte étant loin d'être le pire : seulement sur la moyenne basse, on va dire.)

Tout ça pour vous évoquer l'image : une Mai sortant de cours, fatiguée, sur les coups d'un six heures du soir pourtant tranquille, l'heure où être déjà sur les rotules donne l'impression d'avoir encore sept ans ou, au contraire, déjà quarante. Mai qui va chercher bonheur dans la boisson stéréotypique de l'automne – s'accrocher à une forme de normalité et ignorer les températures définitivement trop douces pour un mois d'octobre, même naissant –, attend patiemment son dû après avoir payé, donné son prénom, passé commande, le tout dans le bon ordre s'il-vous-plaît. C'est dans ce moment de futur calme, l'ennui forcé d'un latte qui peut arriver à tout moment (mais pas tout de suite), que ses beaux yeux se posèrent sur tout aussi charmant : la silhouette d'Akira, assise à une table juste à côté d'elle.

Le sourire n'attendit pas longtemps pour fendre les lèvres de Mai, car voir miss triple A (Akira Alma Ackerman of course) était toujours un plaisir pour elle. Depuis qu'elles s'étaient rencontrées à la fac – Akira participant à la confection des costumes que les danseurs et danseuses portaient ensuite sur scène –, Mai n'avait eu de cesse de prendre en admiration son aînée. Cette dernière lui semblait tout avoir : sens du style, créativité, charisme, charme, beauté et intelligence, bref elle ne tarissait pas d'éloge à son sujet et espérait continuer à la fréquenter aussi longtemps que possible, rester sous son aile encore un peu puis, peut-être, voler à ses côtés une fois son plumage devenu aussi éblouissant que celui de son mentor. Rater une occasion de lui parler aurait donc été aussi triste que ridicule ; Mai se décala donc très légèrement (ne pas trop s'éloigner du futur latte, pour celles et ceux qui avaient arrêté de suivre) vers la table d'Akira, prête à lui faire l'excellente surprise de sa présence. « ...

« Pumpkin spice latte pour May ! » interrompit le barista, faisant sursauter Mai au passage. Toujours au bon moment que les boissons arrivent. « Merci », dit Mai qui n'était pas non plus une sagouine. Désormais armée d'une très joli cup semi-recyclable remplie d'un doux et réchauffant breuvage, Mai reprit son plan de surprise, certainement niqué par le fait qu'on venait de beugler son prénom, mais tout de même : « Hey salut !! » L'avantage, maintenant que le latte était arrivé à bon port, c'est qu'elle n'avait plus à rester près du comptoir. Elle se posta donc franchement devant son amie, sourire tout aussi franc éclairant son visage comme un phare de bretagne. « C'est trop chouette de te voir là », continua-t-elle. Puis elle s'assit, le plus naturellement du monde, sur la chaise libre face à Akira, loin, très loin d'imaginer que quelqu'un risquait de venir la réclamer plus tard. Loin d'imaginer qu'Akira attendait quelqu'un. Loin d'imaginer que ce quelqu'un n'était pas, pour tout le monde et en toute circonstance, sa (pourtant) délicieuse personne.
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girlfriend(s) ☼ akira & mai (& nami??) - Dim 6 Jan - 12:01

Girlfriends

You love her but she's mine. And you also like me, respect me and it make things so much more complicated. Because she's mine and you know that but you, you can't control them, those annoying feelings, those butterfly that flutter in your tummy every time. .
Le froid arrivait sur Arcadia et malgré les couleurs orange et noir aux couleurs de l’Halloween local, le froid annoncé clairement un hiver froid. Akira détestait le froid, détestait l’hiver d’ailleurs. Malgré la neige et les décorations qui la faisaient rêver, elle passait les fêtes constamment fatiguée, courbaturée et une fois sur quatre passé la soirée dans une humeur massacrante. Elle soupçonnait le manque de chaleur et de soleil saisonale, mais cela pourrait aussi être dû à des changements de nourriture ou de l’axe terrestre, rien n’étais vraiment sure, mais les théories allé bon train aux seins du groupe… Tout cela pour dire que la jeune étudiante était rentré dans son mode survie, passant de magasin en magasin pour profiter du chauffage de caque établissement. Le soleil touché l'horizon et baigné les rues et alors que la température descendait, Akira avait besoin de deux choses, la chaleur apporté par le thé entre ses mains et la satisfaction apporté par la part de gâteau sur lequel elle avait craqué. Son estomac grogne à l’idée et elle lâche sa fourchette sur la douceur. Pendant quelque temps, elle profite de la douceur de la sucrerie avant de se pencher sur les feuilles maintenant oublié devant elle avec un froncement de nez. Elle attend l'amour de sa vie à la fenêtre Akira, mais en patientant elle devait encore se plongeait dans ses études.
Akira, elle se penche du mieux qu’elle peut sur ses cahiers, s’avachit au-dessus des lignes qui relataient d’une théorie obscure enlaçant psychologie, forme et couleur. Une énorme connerie selon elle, même si le sujet était en sois intéressant apprendre tant de théorie contraire était pour elle une perte de temps. Et pourtant, c’était, un sujet indispensable selon le corps enseignant de son université. Une connaissante incontournable que tout les élèves devaient acquérir. Akira ne remettait pas en compte son intérêt, mais pensé honnêtement que chacun aurait sa propre vision des choses et serait poussé à créer sa propre théorie pour avancer. Après tout l’art était apprécié pour sa capacité à toucher les gens, chaque travail résonnait avec la sensibilité d’un public précis. Chacun ferait sa propre voix…… Le véritable problème n’était pas réellement dans les cahiers, mais plutôt dans l’évaluation à la fin du cursus. Akira argumenterait ce temps passait devant des cahiers comme perdu face à la création en laquelle elle aurait pu créer. De plus, même si elle refusait de l’avouer, la petite avait du mal à se concentrer sur les lignes uniforme, ce qui ralentissait le processus entier. La création était ce qui la faisait vibrer, ce à quoi elle passer ses journées et ses nuits depuis maintenant trop longtemps, et petit à petit sa concentration s’était effiloché.
C’est comme ça que la réincarnation se retrouve à lire trois fois la même chose, pour finalement abandonné, une énième fois, dégoûté, elle abandonne. Et c’est d’un œil distrait qu’elle finit par observer les gens qui vont à leurs petits quotidiens. Au travers des grandes glaces de l’établissement, elle épie la jeune réincarnation. Observe les gestes et l’attitude des passants, s’interroge ou plutôt les interroge. Sur ce qu’ils faisaient ou ils allaient. S'ils avaient conscience, de leur statue de ce qu’il faisait. Tant de questions bien trop philosophique pour cet endroit et ce moment de la journée. Akira avait des standards et, elle ne se laisserait pas tomber dans une crise existentielle au milieu d’un Starbucks.
Elle sirote son breuvage, joue avec sa fourchette, jette un regard désespéré au passant dans la rue, priant. Pour que quelque chose se passe, une flash mob, un scandale, une parade, mais surtout l’amour de sa vie le sourire aux lèvres, elle s’apprête presque à prier à n’importe qu’elle déité encore à l’écoute quand une carcasse se décroche du fond de personne pour s’approcher vers elle.
C’est avec des yeux mi- désespéré mi- ravis qu’elle se tourne brusquement vers la nouvelle venue, sans un mot, sans bouger, sans réfléchir, mais prête à prendre ses affaires et partir. Elle la fixe pendant une seconde puis deux avant qu’une voix forte appel la propriétaire d’une des boissons, scène classique que l’enseigne.

Son regard se pose et son sourire s’étend à la vision de la petite danseuse. Mai, un rayon personnifié pour égayer son attente. Elle la salue d’un hochement de tête « Au Starbucks, tu veux dire ? » Elle rigole doucement de l’étudiante. Parce que ce Starbucks, elle y va souvent, beaucoup trop souvent. Habitué de la maison, si régulière que les baristas avait appris son prénom et sa boisson de prédilection. Elle en rougirait presque tant cela la rendait prévisible, Akira. Mais personne ne pouvait lui jeter la pierre, l’endroit était très convenant, placé à deux pas du campus et c’était leur endroit favori de retrouvaille. Mai prends place et Akira ne peut pas lui être plus reconnaissante, sauvé, excusé de son inactivité. Elle pousse la part de gâteau dans sa direction « Tu en veux ? Manges tu dois avoir faim après les répétitions … » Elle ferme son cahier avec entrain, stylo valsant entre ses doigts, elle la questionne la danseuse « ça à pas était trop dur aujourd'hui ? » Elle savait de source sûre - certains des membres les plus plaintifs des YB- que les ateliers de danse de l'académie n'étaient pas des parties de plaisir. Les élèves en ressortaient souvent à bout de souffle et décorés de quelques bleues et rougeurs. Rien de bien méchant, mais cela avait toujours impressionné la réincarnation, à quel point un tel était prêt à donner de son corps pour réussir le mouvement, celui qui enclenchera tout. Et la jeune s'inquiète pour sa cadette, parce qu'elle l'apprécie sincèrement et qu'elle ne peut pas s'en empêcher.





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ICONS PAR KANE.
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