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don't you worry child

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don't you worry child - Jeu 1 Nov - 22:01


AYATO & LULU
....


6h15 du matin. L’attente est interminable. Depuis 35min, assise en tailleur sur un banc, les yeux qui flanchent sous la fatigue, Lulu est là, un sac entier de donuts à droite un grand Thermos de café à gauche, et les doigts qui s’occupent avec des bouts de métal qui virevoltent.  Toujours le pyjama aux dessins d’étoile, la veste de cuir sur les épaules et une tignasse indomptable, elle a cette pointe d’inquiétude quand Ayato est en retard. Normalement, il revient toujours vers 6h, la truffe humide et le derrière frétillant d’une nuit bien remplie. Mais ce matin, il n’est pas encore apparu et ça la stresse un peu la gamine. Relation ambiguë, un jour frère de substitution, l’autre protecteur un peu trop sérieux, combien de fois Lulu s’est-elle glissée dans ses draps pour se nicher au creux de ses bras ? Combien de fois a-t-elle réclamé des câlins comme une gamine de huit ans avant d’enfiler sa paire de lunettes et de prendre 30ans dans la tronche en parlant comme une business girl ? Ayato et Lulu,  c’est ça, un vrai paradoxe de bout en bout. Adulte et gamine, homme et jeune fille, nahual et leprechaun, même leurs origines sont opposées. Comme si au fond, leur rencontre n’était pas dû au hasard et qu’un lutin avait tinté de son bonnet pour faire tourner, en leur faveur, les probabilités. Elle aime y croire, Lulu, à tout ça. Que leur amitié n’est pas seulement le coup du hasard.
Mais ce matin, la jeune fille, elle a du mal à rester éveillé, épuisée de s’être levée aussi tôt pour venir apporter le petit déjeuner et quelques fringues à son ami. La brume s’est levée, même pas de soleil pour la faire sourire.  Si les flics passent par là, une chance sur deux (prions que ce soit plutôt une chance sur mille) qu’elle se retrouve sous les barreaux pour tapinage. Même en pyjama, ça peut fonctionner, elle a vu un reportage là-dessus, ce ne sont pas les fringues qui comptent, mais bien ce qu’il y a en dessous. Et Lulu…. Elle n’a pas grand chose à montrer en y pensait. Les flics se sentiraient cons.

Paupières qui se ferment alors que la tête part en arrière, encore un peu et la bave coulerait de sa bouche en coeur. Mais quand un bruit la réveille, c’est le menton qui se lève et le nez qui suit, à la recherche de l’ami qui visiblement, a des soucis de ponctualité et de discrétion.  « Ayato ? Ne me donne pas d’cauchemars en sortant tout nu hein… J’ai un jean ! » Un vrai, pas un sorti de la lampe magique (apparement, ça existe, elle a retenu la leçon la gamine.)
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don't you worry child - Dim 4 Nov - 21:41

Le cliquetis de ses griffes sur le béton reste la seule musique aux alentours. Les oreilles pivotent, à l'affût du moindre bruissement, les alentours sont dépourvus d'âme qui vive si ce ne sont pas quelques oiseaux et petits rongeurs. La nuit avait été bien remplie, une tête avait du tomber pour le compte des Enfants Terribles. La bête était sereine, ravie d'avoir pu exécuter une sentence bien méritée. L'homme avait plus de peine à se faire à sa violence, sa nature intraitable, ces bruits de craquements lorsque les mâchoires de l'animal se refermaient sur un être vivant. Mais finalement, tous deux y trouvaient avantages.
La truffe haute, la patte en suspens, le chien se fige en repérant une odeur familière lorsqu'il pénètre dans le parc dont il a l'habitude de terminer ses nuits. Lulu. Elle a cette odeur caractéristique, ce parfum d’insouciance et enfantin. Elle a le sourire dans la peau et le transmet aux autres mieux que personne. Elle brille cette fille-là et Ayato s'est toujours dit qu'il avait eut la chance de la croiser sur sa route. La bête qui, quelques heures auparavant avait tué un homme, reprend sa marche hâtivement, la queue agitée avec enthousiasme. Elle a beau se fier à son odorat, elle sait déjà où se trouve la gamine aux mains regorgeant de tendresse. La créature en a passé des soirées à se faire tripoter par la brune aux boucles sauvages, toutes les deux allongées sur le sol, profitant d'une nuit de repos pour le nahual. Quelques buissons traversés, une pelouse trottinée, la nuit cède doucement sa place au soleil. La transformation débute, déjà les crocs tombent et les pattes se tordent. Le chien ne peut que geindre et se plier aux contraintes du retour à la forme humaine. Les griffes disparaissent pour laisser place à des ongles, les coussinets aux paumes, les oreilles rapetissent pour se reformer sans poils cette fois. La fourrure crème et orange se retire. Nu comme un verre, l'éclaireur se relève alors qu'il a cependant eu le temps de sentir la bonne odeur des donuts. En tenue d'Adam, il parcoure les derniers mètres qui le séparent de Lulu. Une branche craque, le sursaut de la brune lui tire un sourire. Et un rire s'élève de la petite haie qui est derrière le banc sur lequel elle est assise. " J'ai pas eu le temps de me déshabiller hier, j'ai craqué ma chemise Armani et mon jean. Donc si tu en as un, c'est volontiers. " La main sur les yeux, dans l'autre un jean que tu reconnais bien pour le porter souvent, elle pivote pour essayer de localiser sa voix. Elle lance le vêtement qu'Ayato rattrape avant de l'enfiler. " J'espère que tu as un pull pour moi aussi. Et des chaussures. " L'idée de se balader à torse nu, de bonne heure le matin n'était pas vraiment le programme qu'il avait imaginé. Un coup d'oeil sur Lulu qui a une sale tête - gentleman dans l'âme il n'a pas le cœur de le lui faire remarquer - puis les yeux glissent sur le sachet de donuts et un thermos qu'il espère rempli de café. " Mademoiselle Gold, ne seriez-vous pas une envoyée des dieux ? Je vois que tu as gardé la clé de mon appartement, quoique évite de trop te faire remarquer sur Wild Island. " Il est sincère. La savoir en sécurité reste une de ces tâches dans son cahier des charges pourtant bien rempli. Il n'y peut rien, il est comme ça. A voir si un jour il compte lui proposer d'entrer au service des Enfants Terribles, encore faudrait-il qu'elle le veuille. Une têtue comme Lulu on n'en faisait plus. Tout naturellement, il se sert d'un de ces donuts nappé de chocolat et d'un verre de café, troquant son air habituel grave pour une mine enjouée. Il prend place aux côtés de son amie qui n'a pas tellement travaillé son style ce matin.
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don't you worry child - Sam 10 Nov - 21:55


AYATO & LULU
....


Ne pas regarder, ne pas regarder, ne pas regarder. Les mots sont répétés inlassablement dans l’esprit de la jeune Gold, le jean de lancé sans savoir s’il atterri au bon endroit, comprenez dans les pattes de son ami. Ayato était comme un grand frère pour elle, même si leur rencontre avait tout l’air d’un début d’histoire d’amour grotesque. Une jeune fille qui ramène un chien chez elle et se réveille avec un homme à demi nu à côté, Lulu était convaincue qu’en film, ça aurait fait un tabac chez les 12-17ans. Mélange de la magie de Twilight et des clichés de « coup de foudre à nothing hill », ou dans ce cas, « coup de foudre dans un lit ». Heureusement pour elle, lui était assez vieux pour être son père et heureusement pour lui, Lulu n’avait jamais appris à viser correctement avec sa bombe lacrymogène. Rencontre illogique et surnaturelle qui les avait entrainé à devenir amis. D’année en année, se rapprochant et s’aidant mutuellement, la leprechaun se rendait plusieurs fois par semaine chez lui pour se faire dorloter dans les bras musclé de l’ancien flic. Alors le voir nu encore une fois, non, ça ne l’intéressait pas. Elle préférait de loin son pelage de chien à son corps musclé et humain.

 « J’ai même pensé à une paire de chaussettes ! » Qu’elle balance la jeune fille alors que le reste des vêtements est enfilé par le nahual. Les yeux encore endormis, Lulu attrape le Thermos et en sert deux tasse (perfection, peut-être bien qu’elle l’est au final) et en donne une à son ami. « Monsieur Onishi, promis, je ne me ferais pas attrapé par vos amis. » Les Enfants terribles, elle les connait un peu Lulu. Juste des histoires et des informations glanées à droite à gauche, un groupe qui flirte avec les mafias. Tout ce qui ne l’intéresse pas au final. Pourtant, elle sait que ses dons pourraient leur servir, que la chance au bout de ses doigts pourrait aider cette famille où l’or manque à l’appel mais… Non, ce n’est pas pour Lulu. Sa liberté avant tout, celle de ses amis aussi. Alors savoir Ayato sous leur joug et peut-être aussi Majken, qui a l’air d’intrigué d’autres mafias, ça l’agace un peu la leprechaun, consciente du danger que ça représente.  « Mange sinon j’vais tout prendre. » Un donut déjà dans les doigts et un bout au creux des lèvres, elle file le sac au nahual avant de vouloir tout engloutir. Le sucre appelle le sucre qu’on dit et le sucre appelle surtout l’estomac de Lulu.  « Pourquoi tu étais en retard ? D’habitude tu es toujours à l’heure… Il s’est passé quelque chose ? » Visage de la gamine qui se pare de maturité en un claquement de doigt. L’inquiétude qui pointe le bout de son nez alors que le donut est déjà à moitié dévoré. Ça lui réveille le cerveau, tout ce sucre glace.
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