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melancholia | lovannah

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melancholia | lovannah - Dim 28 Oct - 16:26




melancholia
shadows of my past are coming back to me.
can you hear my memories kill my mind ?



Où es-tu, Joanne ? Je ne te vois pas, je ne te sens plus. Sang dans mon sang, ton visage disparaît. Pourtant tu gis quelque part, quand je la regarde. C'est étrange. Est-ce toi que je discerne sous ses traits ?

Il n'y a pas de sourire sur mes lèvres. Il n'y a pas de questionnement, dans mes yeux. Seulement l'apogée du monstre d'ambition qui fait ruisseler l'eau tiède sur mes écailles. Je suis un monstre. Je l'ai toujours été. Le monde le sait déjà. L'humaine, avant Zmeï, était déjà terrible. Enragée d'empoigner l'univers tout entier, furieuse d'éradiquer ces lions qui m'ont pris ce qui était mien. Il n'y a que la droiture, il n'y a que l'affabilité. Même devant toi. Même devant ce que tu es. Ma charmante Savannah. Tu es une déesse, je le discerne autour de toi. Pire encore, tu es de ceux qui s'élèvent, de ceux qui hurlent pour faire croire que les rangs regorgent de sang. Tu es une Mère pour ces enfants que tu prétends tiens. Un jour, je serai mère, à mon tour. Grâce à toi, grâce aux tiens, grâce à tous ceux qui font mine d'être tout puissant. Grâce à tes semblables, Dieux mortels, Dieux Humains. Il n'y a pas de sourire, tu le sais. Je suis le reflet de ce que tu voudrais que je sois. Je ne suis jamais vraiment la même, devant toi, devant les autres, je suis interchangeable, je suis renouveau permanent. Pour mieux t'amadouer, je ferais n'importe quoi. Pour que tu serves mes intérêts, je ferais n'importe quoi. Pour que tu brûles, je ferais n'importe quoi. « Vos Enfants sont en sécurité. Cette île est vôtre. J'ai tenu chacune des promesses faites à vos prédécesseurs. Pourtant, votre peuple me dévisage encore à chaque pas que j'entreprend entre ces murs. Il est méfiant. » Je pourrais en rire. Parce que je n'en ai cure. Je t'ai offert tout ce que tu voulais. J'ai détourné les yeux curieux de la police, les gros gosiers de la justice. Tu m'as élevée dans la cour des grands, et tu te conduis encore comme une enfant. Je t'accorde un sourire, doublé de ces yeux rieurs qui ressemblent à ceux d'un bambin. « Vous l'êtes, vous aussi, n'est-ce pas ? »

Tu as peur que je fasse trembler ta famille. Tu sais que je rôde dans les familles que tu méprises, n'est-ce pas ? Tu sais que là-bas, mes pas résonnent aussi. Aurais-tu peur que je te trahisse, Mère ? Je vous trahirai tous. « Soyez sans crainte, je ne suis guère une menace pour vous, dieux. » Mais tu la vois, cette marque, entre mes seins. Elle est là. Je l'ai cachée pendant des lunes, mais ne faut-il pas être fierté de conserver le dragon dans ma chair ? Comme toi tu conserves la déité en ta carne. Tu l'entrevois, quand je m'approche, n'est-ce pas ? Sous ces tissus qui ne dissimulent plus la vérité qui se fane. « Je n'ai pas enquêté auprès de vos rivaux, entendez-le bien. Personne ne vous a trahi en me révélant votre existence. » Je ne te dirai pas qui me l'a appris. Je ne te dirai pas que j'en ai aimé une, autrefois. Tu ne le sauras jamais. Personne ne le sauras, jusqu'au jour où le couteau tombera. Je sens ta chaleur, comme si elle m'appartenait. J'ai saisi tes petits doigts, comme je saisirai tous les autres. ça me crispe, tu le sens ? Lorsque je pose tes doigts sur la marque. Là, entre les courbes de mes seins, à même ma peau. Tout près du coeur déchiré que m'ont laissé les gens de ton espèce. Tout près du derme que tu es la seconde à toucher. « Nous savons toutes deux que je ne suis que piètre âme mythique face à vous, et face à vos enfants. » Je veux que tu saches que je suis le monstre. Je veux que tu saches que tu ne peux pas te cacher. « Cessons de nous mentir, voulez-vous ? Je ne prétend pas connaître chacune des âmes qui arpente votre ombre, mais je vois par-delà mon regard que vous appartenez à un jadis désormais révolu. Vous êtes une Déesse. » Tu es surprise ? Je vous surprendrai tous bien davantage. Je veux entrer dans ce monde étrange où vous vous pavanez. Je veux que vous pensiez me guider. Je veux que vous puissiez croire que je viens de tout comprendre, de tout voir. Je veux faire partie de ceux qui ont été choisi. Je veux savoir pourquoi tu l'as été, toi. « Pas n'importe laquelle, je me trompe ? » Tu es forte, je le sais. Ton cuivre est vif. Dis-moi qui tu es. Je veux tout savoir de toi. Tu me le diras ? Maintenant que je pose ma main sur la tienne, lovée contre mon sternum ? « Jouons cartes sur table. Peut-être m'accorderez-vous un peu plus de confiance ainsi ? »

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