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So damn dysfunctional, we stopped keeping score ⚔ Miloš

 :: abandonnés
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So damn dysfunctional, we stopped keeping score ⚔ Miloš - Jeu 18 Oct - 1:23

But there, we go again ...

MILOŠ && SASHKYA


Et merde ! Il ne pouvait pas décrocher quand on l'appelait, ce con ?! Et bien, bravo ! Tel père tel fils ! ... Peut-être que Sashkya se détestait un peu de penser ça. Peut-être un peu. Mais rien qu'un peu, hein ! Car il ne fallait tout de même pas abuser et que, de toute façon, elle refuserait de le reconnaître à voix haute, ou alors sûrement uniquement en lâchant le morceau, mâchoires serrées et l'envie de vous bouffer vivant. Et si elle accepterait un peu de nuancer son propos, ce serait uniquement par affection maternelle pour son fils, histoire de ne pas directement le même dans le même panier que son père. Et encore, ce sale gamin venait de lui faire un sale coup pendable, et, là, tout de suite, maintenant, il ne valait mieux pas essayer de raisonner la jeune femme ou bien encore de vouloir lui rappeler à quel point, à l'heure de sa naissance, Alekseï lui a procuré la plus belle joie de sa vie à l'époque. Ça, c'était avant, et là, maintenant ... Et bien maintenant, Sashkya était bien trop agacée par l'attitude de son rejeton pour avoir un jugement clair et dénué de toute partialité. Ce qui ne l'empêchait cependant pas de comprendre qu'elle devait respirer. Respirer et tenter de se détacher un peu de ses sentiments et de ses ressentis. Cela valait mieux, à moins qu'elle ne tienne absolument à rester sur les nerfs et à représenter un fort risque de dommages collatéraux pour quiconque elle croiserait dans la rue. Il ne fallait pas croire, mais la nuit, la ville ne dort jamais tout à fait. C'est impossible. C'est même la nuit que les vicelards montrent le bout de leur queue, au sens propre comme au sens figuré. C'est la nuit que les pires crimes sont commis, parce qu'on se dit que l'obscurité nocturne protège et dissimule, qu'elle en viendrait même presque à bénir les déviances et les assassinats. N'importe quoi ... Enfin bon, elle était très mal placée pour donner son avis sur tout ça, n'est-ce pas, d'autant plus que, de toute façon, elle, de base, c'était la nuit qu'elle vivait. De toute façon, toutes ces tergiversations n'allaient en rien l'aider à résoudre son problème actuel. Miloš ne répondait pas à son portable, et elle doutait fort que de continuer à lui envoyer encore deux-trois sms bien sentis et bien fulminant n'aide en quoi que ce soit à arranger et débloquer la situation. Elle le connaissait en tout cas suffisamment pour se dire que, soit il avait décidé de l'ignorer et continuerait à camper sur ses positions, soit il avait mis le téléphone en silencieux et rien n'y changerait, soit il était dans un lieu trop bruyant pour pouvoir entendre quoi que ce soit. Elle dirait bien qu'il pourrait s'agir des trois à la fois, mais la première et la dernière solutions s'opposaient un peu trop, ce n'était pas vraiment possible, n'est-ce pas ?

Oh, elle pourrait bien téléphoner à celle qui officiait en tant que son épouse à lui et en tant que la belle-mère de son fils, mais vu l'heure, elle devrait dormir, et ... Et Sashkya n'avait jamais grand chose à lui dire. Elles étaient bien trop différentes, et, à vrai dire, trop de choses les séparaient et trop peu les rassemblaient. Sans parler du fait que si elle vexait la jeune femme, Miloš serait bien capable de lui reprocher la potentielle scène de ménage à laquelle il pourrait bien faire face. Parce que la nocturne se doutait bien qu'il ne devait pas être chez lui. Ce n'était pas dans ses habitudes d'être le mari bien rangé, qui rentre toutes les nuits dormir dans le lit conjugal et se réveille le lendemain matin en prenant le petit déjeuner au lit. Il n'était pas à l'hôpital non plus. Comment elle le savait ? ... Disons qu'elle avait ses sources mais que, non, pas du tout, elle n'avait pas checké son emploi du temps comme une femme mariée délaissée partie en traque de la moindre trace de rouge à lèvres ou de parfum sur les cols de chemise. Les faits étaient donc qu'elle fronçait les sourcils et soupirait en pianotant encore un peu sur son téléphone portable, le tout en déambulant dans les rues et en lançant des regards lourds de sens à quiconque chercherait à la reluquer un peu trop longtemps ou à lui signifier qu'elle devait plutôt regarder devant elle. Il y avait aussi quelques alcoolos qui titubaient, vidaient leurs tripes dans le caniveau ou se lançaient dans des diatribes bien salaces, voire même les trois à la fois et en même temps. A eux, elle n'accordait aucune attention. Il ne devait jamais s'agir de membres de la Bratva, car on la connaissait là-bas suffisamment bien pour savoir qu'elle détestait se faire gerber dessus et traiter comme de la viande. Une balle dans la jambe, ça n'a jamais tué personne, par contre, ça fait bien passer le message, non ? En tout cas, elle avait presque abandonné l'idée, se disant qu'ils régleraient tout ça la prochaine fois qu'ils se verraient, bien qu'ils ne manquaient jamais vraiment de sujets de conversations. Et puis, là, finalement, alors qu'elle poussait la porte du lieu même qui l'avait vu naître, le Red Lantern, là, sur le bureau du proprio de l'époque, finalement, les étoiles nocturnes semblaient s'aligner. Il était de dos, bien installé, visiblement, mais elle savait que c'était lui. Oh oui, elle les avait déjà vus des centaines de fois, ce même dos, ces mêmes épaules, pour reconnaître de suite leur propriétaire. Bon, donc, finalement, le voilà ... C'est con, elle était presque parvenue à entièrement s'apaiser, et sa fureur était presque entièrement retombée ... C'était un peu comme l'effet soufflé au fromage sorti du four trop longtemps avant que les convives ne viennent s'attabler pour le discuter ... Elle allait devoir faire avec, pas le choix. Et puis, le connaissant, elle le savait entièrement capable, Miloš, d'insuffler de nouveau en elle ce qu'il fallait pour qu'elle reparte au quart de tour. S'approchant de lui sans même l'interpeller, elle tira sans ménagement l'une des chaises présentes à la table la plus proche, en faisant racler les pieds sur le sol, et ce sans demander l'autorisation du gars avachi sur la dite table. Il avait ailleurs, lui, de toute façon.
    « Miloš ... » Elle continuait de marteler le sol en bougeant sa chaise, jusqu'à installer celle-ci à droite du quarantenaire. « Je peux m'asseoir ? Cette place est prise ? Non ? Merci beaucoup ! » Elle se serait bien mise face à lui, mais il aurait alors été capable de l'accuser de vouloir lui ruiner tout son fun. Quand à prendre place juste à côté de lui ... Ce serait tenter le diable. Alors, à 90°, c'était très bien. En tout cas, oui, elle avait fait et les réponses et les questions, ne lui laissant pas vraiment le temps d'en placer une. Mais maintenant, il pouvait prendre la parole s'il le désirait, alors qu'elle fouillait dans ses poches, non pour en extraire une clope, puisqu'elle ne fume pas, mais plutôt un billet, de sorte à lever l'une des mains et à indiquer ainsi qu'elle souhaitait une vodka. Disons qu'ici, elle n'était pas une parfaite inconnue. « Tu as fais tomber ton portable dans les chiottes ? »


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So damn dysfunctional, we stopped keeping score ⚔ Miloš - Sam 20 Oct - 15:37





But there, we go again...
Miloš & Sashkya



MUSIC - ☾☾ Tu songes à bloquer le numéro. Provisoirement du moins. Les vibrations de l’appareil commencent sérieusement à te chauffer, mais tu as une patience légendaire de bien cinq minutes, et cela ne fait qu’environ quatre que Sashkya tente désespérément de te joindre. Autant lui laisser le bénéfice du doute quelques secondes, lui laisser la chance de cesser. L’avantage de la communication moderne, id est de la communication en 2018, est qu’elle s’opère principalement via téléphone, et donc il est aisé de couper court à toute conversation avant même que celle-ci ne débute. Et lorsque tu décides que tu ne souhaites pas discuter, alors mieux vaut ne pas tenter d’insister. Avec Sashkya, c’est particulier. Tu ne sais jamais si tu désires entre sa voix, voir son minois, ou rien de tout cela. Tu t’emportes très souvent dès lors que tu te retrouves face à elle. Tu as tendance à te laisser aller, à libérer ta rage, parfois et souvent sans raison. Mais c’est ainsi que vous vous côtoyez, Sash’ et toi. De ce fait, tu n’as présentement pas envie de t’emporter, et tu sais que le risque est grand. Tu es au Red Lantern, installé confortablement, profitant de la vue et des breuvages qui peinent à assouvir ta soif. Tu veux pouvoir être tranquille, hors de toute embrouille, de toute intrusion dans ta bulle. Le calme, le calme parmi toute l’agitation ambiante. Il n’y a que toi pour apprécier ceci. Là où d’autres s’isoleraient entre quatre murs, un livre entre les mains, un bang, ou une personne entre les jambes pour assouvir des plaisirs personnels, toi tu restes assis, tranquillement, observant le grabuge. C’est cela pour toi, le calme le plus absolu. Personne ne te fait part du business, de ses problèmes, ou des problèmes de la ville. Un whisky, et une clope, c’est tout ce dont tu as besoin. Ce sont tes quatre murs d’isolation. Une perte de concentration te fait retomber dans tes travers du passé, des souvenirs enfouis. Tu te remémores ta manière d’intégrer la Bratva, non pas que tu regrettes loin de là, mais tu crains qu’éventuellement tu vives la même chose que ton feu paternel. Tu l’as balancé prétextant que son ambition pourrait nuire au Clan. Finalement, ne fais-tu pas preuve d’autant d’ambition, si ce n’est plus, que ce défunt père ? Un héritage qui te fait te poser des questions, après tout. A ce jour, tu es dans le rang, tu n’as pas une pensée qui dépasse une autre. Tu te sens bien à ta place, tout Avtoritet que tu es. Tu compenses cette place stagnante avec ta carrière professionnelle, ton autre carrière. Tu n’as après tout aucune limite en tant que neurochirurgien, tu peux toujours te faire connaître un peu plus. Au diable ces pensées nocives. Tu ne laisseras pas ta soif de pouvoir causer ta perte. Tant que tu as la reconnaissance de tes compères, tu te portes bien. Tu constates que ton téléphone a cessé de s’emballer, tu supprimes alors les moults notifications polluant l’écran et décide d’envoyer un message à ton fils. « Si t’as balancé à ta mère nos activités de la semaine dernière, et qu’elle a décidé de me briser les couilles avec ça… Je préfère te prévenir, tu vas le regretter. » Envoies-tu simplement en guise d’avertissement. Tu crains l’arrivée momentanée de la tornade Alekseyeva d’une minute à l’autre, et clairement, tu ne sembles pas d’humeur.

Tu entends des pas se hâter dans ta direction. Comment le sais-tu malgré le brouhaha ambiant ? Simplement, tu reconnaîtrais le pas sulfureux de la belle brune au milieu de travaux urbains ou à côté du décollage d’un avion de chasse, à plein régime. Tu apprécies autant que tu détestes ce claquement assuré sur le sol de la mère de ton enfant. Et tu le sais parfaitement bien, dès lors que ton regard va croiser le sien, tu vas désirer la déshabiller violemment autant que tu vas désirer lui jeter une chaise à la gueule. C’est cela, votre relation à Sashkya et toi. Passionnément dangereux. La demoiselle fait alors claquer à plusieurs reprises une chaise sur le sol avant de s’installer à ta droite. Tu prends une grande inspiration de sorte à – tenter – de te calmer. Tu sors une nouvelle cigarette de ton paquet et d’un geste des doigts, tu t’empares de la flamme d’une allumette d’un autre fumeur pour allumer ta dose de cancer portable. Bien entendu, et comme à son habitude, la brune s’impose. Elle peut te demander ton accord de maintes manières, tu sais pertinemment qu’elle n’en a que faire, et finira par aller au bout de sa pensée et son désir. Alors qu’elle interpelle un serveur d’un geste de la main, tu en profites pour jeter un regard à ce dernier l’air de dire et une bouteille pour moi. Et tu sais très bien qu’il a compris le message, car cela arrive à chaque fois que tu viens te poser au Red Lantern. Tu fais signe aux personnes installées proche de toi de déguerpir, préférant rester seul avec la furie qui allait déverser sa rage pendant un temps. Loin de toi l’idée d’infliger ce venin aux autres, tu préfères dompter la bête seul. « J’ai peut-être bloqué tes appels par mégarde, tu m’excuseras, ou par pure envie de ne pas me faire emmerder comme tu sais si bien le faire. » Fais-tu avant d’inspirer une longue bouffée de ta cigarette pour la souffler proche de son visage. Tu sais qu’elle ne fume pas et tu as une once de respect pour la jeune femme pour ne pas lui infliger ça. « Qu’est-ce que tu veux Sash’ ? T’as pas deux-trois connards à descendre ce soir ? » Demandes-tu calmement – pour l’instant. Et tu as alors le malheur de croiser son regard. Si belle, et si dangereuse. Mais le danger t’a toujours attiré, et Sashkya a la fâcheuse tendance à être le danger que tu préfères.



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So damn dysfunctional, we stopped keeping score ⚔ Miloš - Lun 22 Oct - 22:01

But there, we go again ...

MILOŠ && SASHKYA


En règle générale, les gens évitaient de se mêler de leurs histoires. C'était mieux ainsi, cela vous évitait de sacrés retours de bâtons, que toux deux savaient si bien infligés, en y mettant bien les formes mais sans réelle retenue. De toute façon, se mêler de tout ça ne donnerait jamais rien de bon, obligeant presque à prendre un parti et donc à s'aliéner celui que vous n'auriez pas choisi. Ils étaient fiables, et loyaux, mais si vous leur tendiez la main en jouant les faux-culs, il y avait fort à douter qu'ils ne vous la bouffent pas ! Et puis, encore fallait-il comprendre quoi que ce soit à tout ceci ! Nombreux étaient ceux qui avaient abandonnés, jetés l'éponge, et qui ne s'en portaient pas plus mal. C'étaient leurs histoires, leurs emmerdes, et comme cela ne déteignait jamais sur leur propension à très bien faire leur boulot et à toujours assurer dans le rôle qui était le leur, on leur fichait la paix. D'une certaine façon, et sous un certain angle, c'était même presque comme si cela n'avait jamais de cesse de les garder sur le qui-vive, de les pousser à déverser leur trop plein de tensions et de fureur dans leurs tâches quotidiennes, ce qui ne pouvait alors qu'assurer à la Bratva une certaine efficacité non négligeable et de très bons rendements. En tout cas, à ce qu'elle en savait elle, Sashkya ne s'était jamais faîte tirer les oreilles pour ses histoires avec Miloš, et jamais non plus les hautes instances n'avaient remis en question ses qualités et son professionnalisme. Elle savait faire la part des choses, et même si elle devait grandement ronger son frein et serrer les dents, elle acceptait également, pas toujours de bon cœur, mais quand même, que Miloš se trouvait également être Avtoritet en plus d'être le père de son fils et ... Il était toujours compliqué pour elle de définir ce qu'il était vraiment pour elle et quel rôle il occupait dans sa vie. Comme elle détestait l'à peu près et les trucs finis à la va-vite, elle ne s'aventurait donc pas à se prononcer. Ce qui lui évitait ainsi de trop se pencher sur la question : ça l'arrangeait bien, aussi, il fallait le reconnaître ... La contrepartie, c'était qu'elle n'en savait pas plus que ça en ce qui le concernait, lui. Ce qui ne manquait pas d'attiser sa curiosité ainsi que les braises maintenant toujours un certain degré de tension entre eux. Elle aimerait bien, aussi, pouvoir lui claquer mentalement la porte à la gueule, mais elle savait très bien que ce n'était pas si facile que ça, et qu'elle serait quand même bien emmerder ... Ce qui, encore une fois, ne pouvait que la mettre en rogne, ne serait-ce qu'un peu, et comme l'en blâmer lui était certes lâche, mais plus facile, d'une certaine façon, elle ne s'en privait pas ! Alors, face à sa relative nonchalance, elle ne peut pas rester hermétique ou sans réaction.
    « Par mégarde, hmm ? Je sais que tu as désormais les deux pieds bien dans la quarantaine, mais il me semble tout de même que la sénilité ne te guette pas encore trop. Et je sais très bien que tes mains n'en sont pas encore rendues au stade des tremblements intempestifs qui t'amèneraient à effectuer de fausses manip'. » Elle plisse les yeux, en le fixant, non sans se renfrogner un peu en le voyant commencer à jouer avec sa cigarette, en même temps qu'avec ses nerfs. « Et si ça avait été professionnel, tu y as pensé, à ça ? » Elle savait être d'une mauvaise foi sans pareil, mais dans le même temps, il ne valait sans doute guère mieux !
Face à sa question, qui ressemblait également fortement à une pique, elle s'adossa un peu plus contre le dossier de sa chaise, non sans picorer dans le petit panier en osier posé sur la table et rempli de pirojki aux différentes saveurs. Elle en a déjà mangé des biens meilleurs, y compris les propres siens, mais ce n'était pas non plus comme si on venait vraiment au Red Lantern pour boire et manger. On se nourrissait ici de bien autre chose, et on y assouvissait des faims et des soifs bien particulières. Mais elle avait sans doute tout autant besoin de s'occuper l'esprit que de se sustenter un peu. Elle n'était pas du genre à apprécier les fast food, donc quand certains de ses comparses calaient leur fringale en engloutissant des burger et des barquettes de frites, elle ne s'adonnait pas à ce genre de choses. Peut-être était-ce un restant de blessures mentales et psychiques mal réparées et datant de son enfance, en lien avec ses géniteurs. Du moins sans doute était-ce en partie là ce qu'un psy' pourrait lui sortir, si elle suivait une cure ou avait besoin de conseils dans ce domaine là. Elle avait dû quelque peu batailler pour s'imposer en tant qu'elle-même, sans accepter qu'on lui colle certaines étiquettes sur le front, et le fait de devoir rappeler à tous qu'elle était elle aussi de sangs slave et nordique faisait partie de ces choses qu'elle avait autrefois eu à prouver. Aujourd'hui, tel n'était plus le cas, mais il n'en demeurait pas moins qu'elle préférerait toujours la nourriture scandinave ou russe à toute création américanisée. Et puis, elle était déjà bâtarde de naissance, alors les plats issus de mélanges plutôt douteux, sans façon. Mais elle n'était pas exactement venue jusqu'ici pour se la jouer critique culinaire et gastronomique, et Miloš lui avait posé une question. Sashkya était encore jeune, et ses capacités auditives étaient loin d'être altérées. Faire la sourde oreille n'aurait donc aucun sens, sans parler du fait que cela ne la mènerait à rien d'autre qu'à donner du grain à moudre à son interlocuteur.
    « T'es au courant, quand même, que la majorité du temps, je dois faire dans la dissuasion plutôt que le côté directement létal ? ... » Le serveur revient, avec sa vodka, et, bien évidemment, il n'a pas lésiné sur la dose, ce dont elle lui est suffisamment reconnaissante pour l'affubler d'un très discret regard, qui veut en dire beaucoup mais qui exprimerait bien peu de choses à qui ne la connaissait pas assez. Elle savait très bien faire dans la subtilité, Sashkya ... Et il fallait la pratiquer un peu pour commencer à la cerner. Ce qui n'était guère chose aisée, mais où étaient l'intérêt et le challenge, dans la facilité ? Faisant tourner l'un de ses doigts sur l'arrondi du verre, en émettant ce petit bruit caractéristique et vite crispant pour les collets montés coincés du cul, elle soupira avant de retirer sa veste et de se mettre à table, si l'on pouvait dire ça ainsi. « Ce que je voulais, à la base, c'était parler au père de mon fils, et aux dernières nouvelles, c'est toi. Il se trouve qu'Alekseï semble nous faire une crise existentielle. J'ai trouvé des captures d'écran imprimés de pages web sur l'émancipation et des conneries du genre, sous une pile de Playboy que tu lui as sûrement payés, je suppose ... C'est toi aussi qui lui a fourré ces idées stupides dans le crâne ? On n'a eu besoin d'aucun juge pour statuer sur tout ce qui concerne mon fils, j'aimerais qu'il en soit toujours ainsi. » Oui, Sashkya pouvait être très possessive, autant qu'elle pouvait être très libérale, libertine et tout ce qui s'en suit. Encore l'un de ses multiples paradoxes, qu'elle n'hésitait fichtrement pas, présentement, à balancer dans les dents de Miloš.


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So damn dysfunctional, we stopped keeping score ⚔ Miloš - Sam 27 Oct - 18:28





But there, we go again...
Miloš & Sashkya



MUSIC - ☾☾ Plus de 17 ans que vous trainez dans les pattes l’un de l’autre. Miloš et Sashkya, voilà un « couple » qui fait jaser depuis de – trop – longues années dans les rangs de la Bratva. Elle n’avait qu’entre 16 et 17 ans lorsqu’elle est tombée enceinte de votre fils, et toi tu avais la trentaine. Cela aurait pu très rapidement partir en couilles, comme on dit, mais ta position et ta manière d’intégrer la Bratva ont joué en ta faveur. Tu avais hérité d’un joker, en ce temps dirons-nous, et tu l’as utilisé ce jour-là. Sashkya peut se vanter de t’avoir fait jouer ta carte secrète ! Signe qu’elle tenait… Tient, un rôle important dans ta vie, quand bien même tu ne l’avouerais jamais. Par ailleurs, elle est la mère de ton premier fils. Et la première personne à avoir accroché ta tête autant que ton cœur. Aujourd’hui, elle te prend la tête, un peu plus chaque jour. Et tu le lui rends bien. Tant et tellement que c’est devenu un genre de marque de fabrique, d’empreinte, de signature du duo que vous formez. Ce duo qui fait parler de lui, moults rumeurs envahissants les conversations de commérages habituelles dans les bars et autres. Rumeurs que chacun de votre côté, vous interceptez et détruisez dans l’œuf. On a toujours dit que d’un simple regard, tu es capable d’infliger une souffrance morale, de faire comprendre qu’il vaut mieux s’arrêter avant que ce même regard brûlant, destructeur, ne se ressente dans tes gestes. Votre relation est si complexe. Vous en êtes venus à volontairement provoquer l’autre par forme de pure fierté, pour ne pas laisser le moindre ascendant à l’autre. Chaque faille doit être comblée. Aucune faiblesse n’est permise. Si les dimensions parallèles existent, il doit y en avoir une – ou plusieurs, qui sait – où vous êtes heureux, soudés, et pas complètement cons comme vous l’êtes dans cette dimension. Mais après tout, agissant ainsi, vous instaurez des tensions perceptibles dans l’air, et vous savez, les tensions aboutissent souvent sur des plaisirs charnels. Alors oui, en un sens, cela fait vos bons comptes. Au moins, pas d’ennui.

« Tu peux le dire, je tends même plus vers la cinquantaine ! Et oui, mes mains sont en parfait état, ton corps peut en témoigner. Si ça avait été professionnel… Tu pouvais tenter de joindre quelqu’un d’autre. Je ne tiens pas la Bratva seul, tu sais Sash’. A moins que tu aies développé ces dernières années un rapport de dépendance avec moi-même ? Ce qui ne m’étonnerait pas, tu finis toujours par repointer le bout de ton nez pour m’emmerder. Mais je ne suis pas tout blanc non plus, je ne m’en plains pas finalement… A croire que j’aime me faire casser les couilles par ta belle-gueule. » Réagis-tu à sa mauvaise foi. Tu sais pertinemment que ses appels n’avaient aucun but professionnel, tu la connais trop bien pour ça. Tu l’observes piquer dans le panier apéritif, comme si elle n’avait pas mangé de la journée. Mademoiselle prend soin de sa ligne ? Les grossesses, ça laisse des marques, même une seule ! Tu te permets de piquer dans le panier à ton tour, et ta main effleure celle de Sashkya. Tu la retires aussitôt. Simple réflexe, qui veut dire beaucoup. Ou pas ? Est-ce la traduction d’une forme de malaise ? De peur ? Crains-tu que chaque contact épidermique réveille en toi des pulsions, concernant la jeune femme qui se tient à tes côtés ? Tu préfères éviter d’y penser, replongeant tes lèvres dans ton verre, avant d’inspirer les merdes incluses dans ta cigarette. Tu as envie d’ignorer entièrement Sashkya, mais tu ne peux t’en empêcher. Tu as beau dire qu’elle t’emmerde, tu ne rates jamais une de ses paroles. Et par extension, tu ne rates jamais l’occasion de rebondir sur ses mots, pour la piquer dès que l’opportunité se présente.

« Et tu t’en sors avec la dissuasion ? Je ne remets pas en doute tes capacités, mais ton tempérament ne colle pas spécialement avec ton visage d’ange… Je suppose que tu dois y mettre un peu les formes, histoire de faire comprendre que tu tentes de faire de la dissuasion… Ce qui en soit est un peu contre-productif, mais… bref. Je suppose que la dissuasion n'est pas le sujet que tu souhaitais aborder ? » Fais-tu avant de faire un signe très bref et discret au serveur pour qu’il t’apporte du rationnement. Tu as tendance à vider tes verres bien trop rapidement, et étrangement, depuis l’arrivée de Sashkya tu as bu plus dans cette période très courte, que depuis ton arrivée en ces lieux ce soir. Sashkya, source d’ivresse depuis dix-neuf cent quatre-vingt-cinq. Et lorsque tu entends la jeune femme aborder – encore – un sujet à propos de votre fils, tu aurais préféré être ivre mort et ne rien entendre. Ou plutôt, remplacer chaque mot prononcé par « bla bla bla bla bla ». Ce qui serait malgré tout moins pénible, je vous assure. « Il ne fait pas une crise existentielle, il vient d’avoir 16 ans. On est tous passé par là à son âge. Je te rappelle qu’à 16 ans, il se passe des choses peu communes, pour nous autres réincarnés. Quant à tes trouvailles… Il n’a pas besoin de mon fric pour se payer des magazines Playboy, il peut se démerder seul et à priori, il l’a très bien fait. Maintenant, s’il cherche à s’émanciper, c’est peut-être qu’il en a ras le cul que sa mère traine dans ses pattes à longueur de journées. Tu ne penses pas qu’il est assez grand pour faire ce qu’il veut ? Et puis, il risque quoi ? Tu as la garde du gosse, il a peut-être envie d’être libre de choix entre toi et moi, et puis il sait très bien qu’il s’emmerderait moins avec son père ! » Tu apprécies qu’elle s’inquiète pour Alekseï, mais tu considères qu’elle en fait un peu trop. Ce garçon est débrouillard, il est bien entouré malgré deux parents séparés – qui n’ont en soi jamais été officiellement un couple. « Bon, bon. Je t’assure, je n’ai rien mis dans le crâne d’Alekseï comme tu aimes si bien le prétendre. Faut que t’arrêtes de supposer que je suis responsable de chaque chose que tu considères d’un mauvais œil le concernant. Tu me connais mieux que ça Sash’, enfin, c’est ce que je daignais croire. » L’intention était bien placée de ta part, mais elle a rapidement dévié – à nouveau – en reproche. Chassez le naturel, il revient instantanément au galop.


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So damn dysfunctional, we stopped keeping score ⚔ Miloš - Ven 2 Nov - 2:03

But there, we go again ...

MILOŠ && SASHKYA


L'une des choses les plus emmerdantes avec Miloš, c'était qu'il la connaissait. On pouvait même dire qu'il la pratiquait depuis 17 ans, même si cela prêterait alors le flanc à un jeu de mots qui, prononcé à l'oral, ne pourrait qu'aboutir à s'attirer les foudres de Sashkya. Elle n'était pas particulièrement la plus féministe d'entre toutes, mais elle n'en tolérait pas moins qu'avec très peu d'indulgence et de patience toutes les attaques basses, viles et mesquines envers les femmes. Et surtout quand cela la concernait plus ou moins directement elle. Donc, Miloš la connaissait, ce qui lui permettait de toujours plus ou moins savoir à quoi elle voulait en venir, et à quel type de raisonnement elle avait décidé de s'en tenir pour cette fois-ci. Ce qui, par ricochets, lui permettait également de se lancer dans une certaine expédition pour démonter ses arguments et la mettre le nez dans ses contradictions. Ce qui n'était jamais une situation des plus agréables, et ce qui l'était donc encore moins pour quelqu'un comme Sshkya. Ce n'était pas tant qu'elle ne tolérait pas d'avoir tord, c'était plutôt qu'avoir une épine dans le pied n'était pas d'une grande extase, pour elle, et que les cailloux dans les chaussures, elle savait les virer manu militari. Alors, face à tout ça, sans doute chacun avait-il sa propre façon de réagir, toute personnelle. Et la jeune femme n'était absolument pas du genre à courber l'échine, au sens propre comme au sens figuré. Elle restait là, parce qu'elle estimait n'avoir absolument aucune raison de partir, et ce même si, techniquement, c'était elle qui s'était ramenée jusqu'ici, et qu'on pouvait alors sans doute partir du principe que, si ce qu'elle entendait ne lui plaisait pas, alors libre à elle de s'en aller, là où Miloš, lui, était arrivé le premier. Bref, pas de tout ça pour elle. Ce qui ne signifiait alors pas pour autant qu'elle restait mutique et sans réaction. Là, ce serait bien mal la connaître que de raisonner ainsi ... Et ça, évidemment, le quarantenaire ne pouvait que clairement le savoir. Peut-être même avait-il pernicieusement prévu son coup et son effet !
    « Moi, piégée dans un processus de dépendance à ton égard ?! Oh, pozhaluista ! Je suis encore saine d'esprit ! » Elle n'a pas rebondi sur sa première allusion, par commodité plus que par lâcheté, même si cela serait revenu à devoir mettre sur le tapis, à son tour, certaines choses sur lesquelles elle ne souhaitait pas trop s'aventurer, de crainte que ça dérape. Plissant les yeux, elle apposa un poing ferme sur la table devant elle, avant de reprendre. « Et je sais très bien qui sont les grandes figures du Clan, je le sais même très bien ... Et je suppose que je n'ai pas besoin de rappeler pourquoi. » Entre Artyom qui avait pavé son chemin et Zmeya qui avait su l'envelopper de son aura si spéciale, sans parler des autres ... « Mais à quoi bon te parler de tout ça, ce n'est pas pour ça que je suis là, et je n'ai aucune envie d'entrer dans ton jeu ! »
Oui, enfin bon ... Quoi qu'il en était, elle faisait face, autant dans sa posture que dans ses paroles et dans le ton qu'elle employait, mais cela ne signifiait pas pour autant que cela était forcément d'une efficacité redoutable dès lors qu'en face, il s'agissait de Miloš. Mais au moins savait-il à quoi s'en tenir la concernant, ce qui l'incitait à ne jamais trop essayer de la dévaloriser de façon malhonnête et franchement inappropriée compte tenu de la situation et de celle qu'était Sashkya. Mais avec lui ... Avec lui, c'était comme embarquer à bord des montagnes russes, sans mauvais jeu de mots. Il savait l'embraser comme personne, ce qui la conduisait très souvent à varier entre deux positions : crever d'envie de l'encastrer dans le mur le plus proche, tête la première, ou bien encore de lui arracher ses fringues. Voilà donc deux perceptives auxquelles elle ne pouvait céder. Ce serait mal, et puis ... C'était presque miraculeux qu'Asbjörn ne les ai pas encore tous deux interdits de foutre les pieds ici, dans son club, alors autant ne pas trop jouer avec la chance. Sauf qu'en attendant, encore une fois, Miloš semble lui insuffler des tas de pistes sans trop se décider, ce qui la laisse un peu dubitative et tiraillée, rien qu'à sentir leurs mains entrer en contact à la faveur d'un picorage d'amuse-bouches, par exemple. En braquant son regard sur lui, elle en est presque venue à pencher la tête de côté, interrogative, mais s'est ravisée avant de lui demander des précisions et des explications. Elle préfère alors largement s'embarquer à lui répondre sur un autre sujet.
    « Bien sûr que je m'en sors. Je suis une excellente Torpedo, tout le monde te le dira. » Nul besoin de jouer des coudes au milieu de ses comparses essentiellement masculins, en tout cas ... Elle avait sa place, et personne n'était encore jamais venue la traiter d'usurpatrice. « Étrangement, cependant, personne ne me croit quand je prétends avoir voulu tirer à côté alors que j'ai atteint une jambe ... » Elle visait très, bien, Sshkya. Que ce soit avec une arme à feu dans les mains, ou avec le moindre objet lui tombant sous la main ... Elle sait aussi trouver les mots juste, ceux qui font mouche, ou tout du moins l'espère-t-elle. En tout cas, son interlocuteur ne reste pas insensible à ses paroles, mais en même temps, c'était attendu, alors ... De toute façon, par renvoi du boomerang, c'est à elle d'encaisser les accusations de Miloš, ce qui la pousse à plisser encore plus les yeux et à rapprocher sa chaise de la table. « Oh, bien sûr, laissons le faire n'importe quoi ! Après tout, c'est bien connu, à 16 ans, rien n'est grave ! A mon tour de te rappeler l'âge que j'avais quand on a conçu Alekseï, ou celui qu'avait Lagertha quand je suis née ! » Rageusement, elle vida sa vodka d'un cul sec, même si cela lui pique la gorge jusque dans son regard. Mais tant pis. Tant pis aussi pour le verre, qui retombe d'un coup sec sur la surface de la table, et qui crisse sous la prise de la jeune femme. « Quoi, tu trouves à redire sur ma manière d'éduquer mon fils ? » Tiens, "mon" fils ... « Je crois qu'il sait très bien que dans une autre famille, on ne lui laisserait pas faire l'once de ce qu'il a la liberté de faire ! Sérieusement, Miloš ? Je ne remets pas en cause le fait que tu ne manquerais pas de lui envoyer une bonne dose de poudre aux yeux en lui laissant croire que la vie, c'est de l'amusement et du profit perpétuel, mais ... Tu penses sérieusement qu'il ne mourrait pas d'ennui en écoutant ta chère épouse se lancer dans des conversations insipides avec lui, autour du dîner, la fourchette à gauche et le couteau à droite, la serviette sur les genoux et les mains sur la table, pendant que le repas refroidit en attendant que toi, tu daignes rentrer ? » S'attaquer au couple du quarantenaire ... En général, Sashkya évitait de le faire, mais là, cela avait été plus fort qu'elle. Les absents ont toujours tord, dit-on, mais là, elle-même devait bien réaliser que c'était un peu abusé et immérité. Mais elle ne se reprenait pas pour autant, et ce même si elle lâchait un peu de lest dans la poigne de sa main autour du verre de vodka à présent vide. En revanche, sans doute la voilà qui prend un peu de plein fouet les dernières paroles de Miloš, non sans se sentir touchée et un peu projetée en arrière, du temps de son adolescence. « Qui, alors ? Parce que j'imagine bien qu'il ne s'est pas levé un matin en décidant de se pencher sur la question ... Bien sûr que je te connais, et c'est justement là le problème. On ne va pas dire qu'avant que tu ne me surprennes là où, selon toi, je n'avais rien à faire, j'étais la parfaite sainte, virginale et innocente, mais Alekseï est bien la preuve vivante que tu sais très bien bouleverser la vie des gens et laisser ton empreinte indélébile ... »

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So damn dysfunctional, we stopped keeping score ⚔ Miloš - Sam 3 Nov - 14:09





But there, we go again...
Miloš & Sashkya



MUSIC - ☾☾ Il a toujours été très facile à ton goût de déclencher le courroux impulsif de la jeune femme. Après tout, elle devait songer à la même chose à ton égard. C’est ce qui vous lie tant, finalement. Votre connaissance sur l’un et l’autre vous permet de piquer là où vous savez qu’une réaction interviendrait aussitôt, le problème est que vous n’avez pas de limite. Votre limite, réside dans la proximité d’un lieu calme, à l’écart, où vous pouvez vous adonner à une activité tout aussi bruyante que vos cris intempestifs, mais bien moins pénible. Vous ne savez pas vous arrêter autrement, est faute en est que vous refusez de laisser le dernier mot à l’autre. Toujours ce vil jeu de la supériorité, cette domination délicate qu’il vous faut absolument entretenir, qu’importe le temps nécessaire à attribuer à cette vocation. Ce soir, tu n’as pas spécialement le cœur à cela, Miloš, mais la jeune femme est venue te déranger dans ta bulle, alors tu te dois, avec tout le respect que tu lui portes, de combler son désir de joute verbale. Quand bien même elle soit venue discuter sérieusement, elle ne devait aucunement se bercer d’illusions, la finalité était toute tracée, comme à l’accoutumée. Alors quand tu la vois, la poing ferme venant s’écraser sur la table basse vous faisant face, tu arbores un sourire malicieux de victoire. La démone était libérée, et diable, elle n’en était que plus attirante. Finalement, c’est peut-être cela que vous cherchez chez l’un et l’autre. La colère, la rage, pour engendrer des rejetons de tensions qui repousseraient toutes limites, et détruiraient toutes barrières. C’est peut-être là votre désir masqué, votre vice silencieux que vous n’avouerez jamais, pas même à demi-mot. Dès lors, tu l’écoutes, rétorquer à tes attaques finement placées. Elle ne souhaite pas rentrer dans ton jeu, pourtant elle y a mis un pied dedans, si ce n’est les deux. Tu bois une nouvelle gorgée à cette pensée, comme trinquant avec toi-même pour cette victoire, que seul toi considères être une victoire, d’une bataille où vous êtes les deux combattants. Alors lorsqu’elle clame être saine d’esprit, cela te fait doucement rire. Vous entretenez clairement une dépendance à cette relation particulière. Tu perçois alors le bruit des pieds de la chaise de Sashkya, racler sur le sol, tandis qu’elle se rapproche, posant son regard perçant sur toi. Ce fameux regard, synonyme de Stade II sur l’échelle de Sashkya. Tu fais légèrement pivoter ta propre chaise, pouvant planter à ton tour ton regard dans le sien. Dès lors, des étincelles semblaient jaillir de vos personnes, comme si à tout moment le tonnerre pouvait gronder, des éclairs jaillirent au travers du toit, ou qu’un incendie pouvait se déclarer. C’est cette phase, qui devait indiquer à tous ceux se trouvant autour, de prendre la fuite. Ce que certains ont fait, visiblement, alors que des habitués des lieux et membres de la Bratva, connaissant bien votre relation, vous aperçoit entretenir cette proximité dangereuse et annonciatrice de diableries. Seulement… Sashkya venait d’aborder un terrain dangereux, un terrain auquel elle ne s’attaquait habituellement pas, et tu sens le liquide qu’est ton sang bouillir dans tes veines. A tel point, que tu ne peux plus te contenir.

« TA manière d’éduquer TON fils ?! Alors si c’est TA manière, si c’est TON fils, qu’est-ce que tu viens me casser les couilles avec ces conneries ?!  Apparemment je n’ai pas mon mot à dire puisqu’il ne s’agit pas de MA manière ni de MON fils ! » Déclares-tu en haussant le ton, sans même t’en apercevoir. Certains regards commencent à se tourner vers vous, et tu tournes la tête dans leur direction, affichant ton regard de « casse-toi avant de perdre un bras » qui fait tout son effet. Tu reviens à l’objet de ta colère. « Comment oses-tu t’attaquer à mon couple ? C’est ta jalousie ou bien ta folie qui parle ? Ou peut-être bien les deux ?! Déjà, je te reparle qu’on n’est pas mariés, alors pas d’épouse. Ensuite, dois-je te rappeler d’où je viens ? Tu penses que je me suis amusé toute ma vie ?! Tu penses vraiment que c’est ça que je voudrais monter à NOTRE fils, parce que oui, ce n’est pas juste TON fils même si tu aimes bien le dire ainsi, tu ne l’as pas fait toute seule ! Je pensais que tu me connaissais, mais là, je pense réellement m’être trompé ! Tout ce que j’ai accompli aujourd’hui, je ne le dois qu’à moi-même ! On en a chié dans notre famille, et tu le sais très bien, mieux que quiconque, puisque tu sais TOUT, on s’est TOUT dit avec le temps ! Et tu utilises ces confessions contre moi, aujourd’hui ? Tu OSES utiliser ces choses que je n’ai avoué qu’à toi, et à toi seule, contre MOI, en les réduisant à l’état de vulgaires paroles sans valeurs ?! » La colère te met hors de toi, tellement que tu te lèves d’un bond, ta cigarette s’embrasant, manquant de te brûler les doigts. Tu la jettes au sol et l’écrase de ton talon. Tu tentes de t’apaiser, contemplant en même temps l’origine de ta colère. Autour de vous, des regards interrogateurs, de personnes prêtes à raconter n’importe quels ragots d’une seconde à l’autre. Tu attrapes Sashkya par le bras, et l’entraînes à ta suite.

Ta poigne est ferme, mais très certainement pas douloureuse pour la jeune femme. Elle vient de toucher une corde relativement sensible. Relativement, car ce n’est pas tant le sujet qui est délicat, mais plutôt la manière. Vous rejoignez alors le couloir où les différentes chambres du plaisir se trouvent. Tu en choisis une au hasard, tenant toujours Sashkya par l’avant-bras. La porte refuse de s’ouvrir, verrouillée. Tu prends deux pas d’élan, et l’enfonce avec ton pied. Tu paieras Asbjörn pour les dégâts, bien entendu. Devant vous, une femme, à quatre pattes sur le lit, et un homme debout derrière elle. Les deux regards se tournent vers vous. « Cassez-vous. » Fais-tu, le plus calmement du monde mais également le plus assurément. Il n’y avait pas le choix quant à la réponse possible, pas de non, pas de peut-être, pas de mais… Seulement un silence, et deux personnes se barrant aussi vite que lui allait venir dans cette demoiselle donneuse de plaisir. Pourtant, l’homme ne semblait pas être de cet avis. « Putain mais qu’est-ce que… » « CASSEZ-VOUS ! » Hurles-tu alors, tandis que la jeune femme se rhabille et que l’homme commençait à faire de même. « Tu vas avoir des problèmes, connard, tu sais pas à qui tu parles ! » Relances l’homme à la grande gueule, tout quittant les lieux. « Ouais, ouais… » Fais-tu, claquant la porte derrière eux. Tu as lâché le bras de Sash’ pendant la scène. Tu te diriges vers le lit, et pousse la couverture en désordre, pour justement remettre un peu d’ordre. Tu te râcles la gorge, alors que Sash’ se tient adossé au mur. Tu retrouves un calme anormal, un calme qui ne se percevra pas tous les matins dans ta voix. « Je n’y suis pour rien, Sash’. Je te l’ai dit une fois, tu ne devrais même pas remettre ma parole en doute. Pas concernant Alekseï. Ce n’est pas un sujet de plaisanterie, notre fils. Et ça ne le sera jamais. Pour toi, comme pour moi… Et puis, tu le sais très bien. Si vraiment je voulais faire quelque chose du genre pour t’emmerder, je m’en serais déjà vanté. C’est comme ça que les choses fonctionnent entre nous, non ? » Lâches-tu, d’une voix relativement douce, tout en t’approchant de Sashkya. « On peut être de bons parents, et simplement lui parler, pour lui demander d’où viennent ces conneries ? Pour une fois que je partage ton avis… » Continues-tu, en t’approchant encore de la jeune femme, n’arrivant qu’à un pas d’elle. Un seul petit pas… Tu apposes ta main sur sa joue et plante ton regard dans le sien. « Toujours aussi dangereusement belle… » Marmonnes-tu dans ta barbe. « Tu sais très bien bouleverser des vies également, tu l’as très bien fait avec moi. »



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So damn dysfunctional, we stopped keeping score ⚔ Miloš - Jeu 15 Nov - 2:46

But there, we go again ...

MILOŠ && SASHKYA


Quand son chemin avait croisé celui de Miloš ... Il s'en était suivi ce qui s'en était suivi, c'est à dire une grossesse non programmée et pas vraiment acceptée de gaieté de cœur, au début. Les choses avaient évidemment changé, et aujourd'hui, malgré les circonstances de l'époque, la jeune femme ne regrettait en rien l'existence d'Alekseï. Même si elle pouvait tout de même avoir quelques cas de conscience concernant la façon dont elle avait géré les choses autrefois, et la façon dont sa relation n'avait pas forcément tant évolué que ça avec le père de son fils, concernant la nature profonde de tout ceci. Déjà, à l'époque où ils s'étaient réellement fait face à face pour la première fois, on aurait bien cru qu'ils ne voulaient rien d'autre que de se sauter au cou et de s'étriper. Pour ensuite mieux pouvoir se délester de tout habit jugé plus ou moins hâtivement superflus. Elle n'avait aucune rancune envers Miloš, Sashkya. Pas vraiment, en tout cas. Leur relation était telle qu'elle était, avec ses complexités, ses paradoxes, mais jamais il n'avait été question de promesses entre eux. Ils n'avaient jamais vraiment rien exigé de l'autre, en fait, si ce n'était de l'honnêteté et du respect, ce qui devait bien constituer la base de toute relation positive, de toute façon. Mais entre eux, cela s'étendait à plus que leurs simples personnes. Ils n'avaient jamais trop oublié qu'au milieu de tout ça, il y avait un enfant, leur fils, Alekseï. Un adolescent devenu presque grand, maintenant, si ce n'était en âge après l'être déjà en taille. Et peut-être était-ce là le noeud du problème. Il leur était impossible de se détacher l'un de l'autre, de redevenir de simples accointances, car en plus de tous deux être au nombre des membres de la Bratva, ils partageaient ce lien du sang et de la chair. Ce genre de choses, ça ne s'oublie pas, pas plus que ça ne peut se cacher sous le tapis ou devenir un squelette dans le placard. Ils en avaient conscience, et ... Et, oui, c'était très compliqué. Et peut-être se permettaient-ils des choses qu'ils éviteraient de faire en temps normal avec qui que ce soit d'autre, parce qu'ils savaient que, quoi qu'il arrivait, il leur serait de toute façon impossible de rompre les liens. Alors, ils se poussaient mutuellement à bout à bien des reprises. Ils s'envoyaient voler dans les cordes, testaient leurs limites, abusaient de leurs retranchements, parfaitement conscients que rien ne se brisait jamais entièrement et totalement entre eux. Alors peut-être que Sashkya n'y allait présentement pas avec le dos de la cuillère. Mais elle était bien énervée, et comme Alekseï savait y faire pour esquiver, il fallait bien qu'elle tombe sur le dos de quelqu'un d'autre, qu'elle affuble quelqu'un de la responsabilité pleine et entière de tout ceci. Et Miloš était sans doute une cible toute trouvée. Sauf qu'évidemment, il ne se laissait pas faire, pas plus qu'il ne s'en laissait compter, et le tonnerre éclata, l'orage tonna. Là où la moindre marche arrière était impossible, alors même qu'il n'était absolument pas dans le caractère de la jeune femme d'effectuer le moindre repris lâche et couard. Ses ongles crissent sur le plat de la table, alors qu'elle sent son palpitant accélérer à mesure des ruades de son vis à vis. Lui non plus ne fait pas dans la demi-mesure, mais sans doute est-ce autant mérité qu'attendu, non ? Mais elle se sent quand même offensée, sans doute un peu comme lui semble l'être. Parce que, non, elle n'accepte pas les accusations illicites, et encore moins quand elles ne sont pas entièrement véridiques. Quand l'orgueil parle, vous savez ...
    « Je n'utilise rien du tout ! Et je ne suis pas une sale commère qui disperse aux quatre vents la moindre information qu'elle recueille ! Ce que tu peux être blessant quand tu es piqué au vif ! T'ai-je déjà donné une seule raison de douter de ma capacité à garder le silence concernant bien des aspects te concernant ? » Sans doute son regard laisse-t-il entrevoir une lueur blessée et touchée elle aussi à vif, alors qu'elle se lève à son tour, de façon moins théâtrale que lui cependant. Il lui est sans doute moins compliqué de se faire remarquer, étant présentement la seule femme présente dans la pièce ... Réduisant l'espace entre eux, elle serre les dents et laisse fuser la suite de ses paroles entre ses mâchoires contractées. « Alekseï est un adolescent, et il est évident que ... Que cette image que tu renvois de toi, celle du neurochirugien à qui tout réussi, qui a l'argent, le prestige, l'aura, le charisme, la jolie compagne, les deux adorables petites filles, ça l'attire plus que ... Que ce que j'ai, moi, et que ce que l'on est, derrière ces façades. »
En tout cas, elle n'a pas le temps de réagir ni même de chercher à lire dans le regard, l'attitude ou l'expression de Miloš le moindre indice quant à la façon dont il reçoit et perçoit ce qu'elle vient de lui dire, car déjà, il décide de prendre les choses en main. Ou plutôt s'empare-t-il de l'un de ses bras, d'une poigne déterminée mais pas mesquine. Il ne la traîne pas hors de la pièce, et, elle le sait sans doute autant que lui, si elle le voulait, il lui serait aisé de se défaire de cette emprise, et ce sans forcément avoir besoin d'utiliser la stratégie vieille comme le monde de tentative de castration à coup de genou. En tout cas, sans doute est-elle un peu sous le choc, ou alors digère-t-elle encore avec quelque difficulté ce qui vient de se dire entre eux, et, déjà, le voilà qui défonce la porte. Dans un coin de son esprit, elle se dit qu'Asbjörn ne va pas être des plus ravis, et ce à juste titre ... Elle le connait cependant suffisamment bien pour savoir que cela ne représentera pas un motif de blacklistage, la concernant. Fort heureusement, d'ailleurs. Face à la scène qui se présente à eux, elle a presque un regard désolé envers la jeune femme. Elle ne la connait qu'un peu, ne serait-ce que de vue, mais ... Mais, en tout cas, elle n'aura pas besoin de jouer le preux bouclier la concernant face à la fureur de Miloš, car celui qui n'a rien compris et qui n'a pas le bon sens de faire ce qu'on lui ordonne, c'est le client. Lui et lui seul. En tout cas, Miloš l'a lâchée, elle, et elle s'adosse contre le mur le plus proche, attendant avec une certaine appréhension la tournure que prendrait la suite des évènements. Il fallait dire que, se retrouver seule, à présent que les deux compères étaient sortis, avec lui, le père de son fils, cet homme avec lequel elle était engagée dans un certain marasme relationnel, c'était ... Particulier. Sans parler du fait qu'ils étaient bien échauffés tous deux, et que, donc, les braises étaient déjà enflammées, alors ... Cependant, son regard capte un petit quelque chose dans la posture de Miloš, ainsi que dans la façon qu'il a de se tenir, et ... Et pour le connaître depuis plus de 16 ans à présent, elle sait voir les signes précurseurs d'un revirement de bord, ou plutôt d'une transformation de la tempête en une bourrasque qui semble s'être apaisée. Ce qui la laisse encore plus dans expectative. Alors, elle ne dit rien, elle reste silencieuse, et sans doute sa propre silhouette est-elle un peu raide, tendue. Mais on le serait à moins, n'est-ce pas ? En tout cas, encore une fois, elle se sent touchée au cœur face aux paroles du quarantenaire. Parce qu'elle sait que, s'il a bien des défauts, lui mentir n'en a jamais été un. Et il a raison. Il est bien trop fier de lui quand il lui fait des sales coups pour soudainement choisir de ne plus reconnaître et proclamer sa responsabilité quand il a décidé de lui jouer un tour pendable. Tout comme elle n'a jamais douté de son affection pour Alekseï. Il a assumé, Miloš. Il n'a jamais laissé Sashkya se démerder seule, pas plus qu'il ne lui a fait l'insulte de lui agiter des gros billets sous le nez, à l'époque, pour qu'elle interrompe cette grossesse qui s'annonçait. En tout cas, elle ne savait pas si, d'un point de vue extérieur, ils étaient de bons parents. Mais, en tout cas, ils étaient des parents peu communs, un père et une mère pas comme les autres, peu conventionnels, ce qui en dérangeait plus d'un. En attendant, aux dernières nouvelles, leur fils n'était pas un sale camé, et la Bratva n'avait encore jamais eu à s'en plaindre. Une boule se forme dans sa gorge, alors qu'à son tour, elle a besoin de s'éclaircir la voix, comme lui quelques instants plus tôt. Et ce alors même qu'elle ne peut retenir le frisson qui la parcourt quand il appose l'une de ses mains sur sa joue, et que son regard se plante sans ménagement et sans fioriture dans le sien.
    « Parfois, j'ai juste l'impression que ... Que l'on est bien trop différents pour s'entendre. Et d'autres fois, je réalise combien, au final, on se ressemble pour certaines choses ... Notre rencontre a été comme une collision, et qui de nous deux peut réellement dire qu'il s'en est remis ? » Elle penche la tête, légèrement, non sans poser l'une de ses propres mains sur le torse de Miloš, sans même réellement s'en rendre compte. « Tu as raison. Tu serais déjà en train de te pavaner et de te gargariser, non sans t'en enorgueillir, si tu étais derrière tout ça. C'est ton truc, ça, de me rendre folle, quand tu as ce sourire en coin, ce regard qui vrille, cette allure fière et dominante ... » Sa poigne se raffermit, jusqu'à quelque peu enserrer la veste de l'Avtoritet, et ce alors qu'elle plisse les yeux, et que son regard s'embrase quelque peu, là où son visage s'approche du sien, et qu'au dernier instant, ses lèvres dévient au creux de l'une de ses oreilles. « Et je ne parle même pas de ta façon de t'humecter les lèvres, à croire que tu sais très bien l'effet que cela produit, et que tu en abuses ... » Son autre main passe sous la veste, frôlant les pectoraux, alors que la proximité physique entre elle et lui se fait plus proche que jamais depuis son arrivée impromptue au Red Lantern. Et, finalement, en plongeant de nouveau son regard dans le sien, elle a une lueur carnassière, qui se traduit par des lèvres qui s'emparent des siennes. Et, oh que oui, elle aurait aimé pouvoir dire que le temps et la vie environnante n'avaient plus d'emprise, mais, malheureusement, le client de toute à l'heure surgit dans la chambre, faisant voler cette pauvre porte qui devra de toute façon être changée. Et cette fois, il est accompagné, ce que Sashkya ne peut que remarquer, par dessus l'épaule de Miloš. « Sérieusement ? » Jetant un regard entendu au quarantenaire, elle soupire tout en glissant l'une de ses mains en direction de son holster, avant de s'écarter et de mettre en joug un des types. « Vous ne voyez pas qu'on est occupés ? C'est malpoli d'interrompre une conversation civilisée entre deux adultes les enfants ! »


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So damn dysfunctional, we stopped keeping score ⚔ Miloš - Sam 24 Nov - 18:34





But there, we go again...
Miloš & Sashkya



MUSIC - ☾☾ Tu aimeras tant avoir les souvenirs d’Heimdall, car aujourd’hui, cela n’est qu’un nom dans ton esprit. Et un nom, ça ne suffit pas. En quoi vous autres, réincarnés, pouvez-vous être des supposées divinités, si tout ce qui vous y rattache, c’est un putain de nom ? Après tout, qu’est-ce que cela change ? Tu es Miloš, avant d’être Heimdall. Tu es neurochirurgien avant d’être un dieu. Tu es Avtoritet, avant d’être gardien. Et tu es un père. Et l’enfant dont tu es le plus proche, c’est ton fils. Pourquoi ? Eh bien déjà parce qu’il est ton fils, et qu’il est ta plus grande fierté finalement. Tu as beaucoup d’espoirs en lui. Et par ailleurs… Parce que sa mère, c’est Sashkya. Et Sashkya, tu l’as dans la peau, quoi que tu en dises publiquement. Car oui, tes propos publics ne reflètent pas réellement la réalité. Et tu ne t’en rends pas totalement compte. Au fond de toi, tu ne veux qu’elle. Au fond de toi, il n’y a qu’elle. Mais voilà, votre relation est-elle, que toute pensée à ce propos est obscurcie par la folie qui règne entre vous deux, supposés adultes à l’attitude d’adolescents. Mais ça te plaît, ce lien, et tu ne voudrais pas qu’il change. Pour rien au monde. Cela ne se cantonne pas à une attirance physique prononcée, non, cela relève du psychique. Un psychique bien trop fort pour être calme, et cela entraîne de lourdes tensions. Des tempêtes, entremêlées de périodes calmes, de brises douces, comme des caresses. Et c’est de ces tensions, que nait votre attirance mutuelle, qui devient un autre terrain de jeu, menant à plus de tempêtes, et donc plus de tensions. Un cercle vicieux. Une perpétuelle guerre des mots. Car jamais, ô grand jamais, vous ne vous feriez de mal physiquement. Peu importe la colère qui vous anime, aucun geste surpasse un autre. Vous connaissez vos limites, et vous les respectez. Qui plus est, vous tenez secrètement beaucoup trop l’un à l’autre. Cela vous brûlerait jusqu’à vous envoyer à Helheim, le royaume des morts, de l’avouer. Vous êtes complémentaires, liés, soudés. Si vous deviez imaginer votre vie l’un sans l’autre, si tu devais, Miloš, imaginer ta vie sans Sashkya… Eh bien, tu te ferais chier. Tu t’emmerderais à en crever. Ta compagne actuelle n’est qu’une façade, elle ne t’apporte pas grand-chose… Aucun frisson, aucune adrénaline, aucune tension. Elle n’est qu’un physique aguicheur, qu’un minois agréable à regarder. Sashkya, elle est bien plus que cela, elle est tout. Tout ce qui te rend fou.

Et elle sait te rendre fou. Tu la regardes, sans quitter son regard ne serait-ce que le temps d’un clignement d’yeux. Sa tête penchant sur le côté comme pour ressentir avec plus de force, la présence de ta main apposée sur sa joue. La main de la jeune femme, elle, vient se poser sur ton torse. « A quel moment il a été question de s’en remettre… ? Quasiment dix-sept années se sont écoulées, et jamais, jamais, je n’ai eu l’envie de m’en remettre. » Fais-tu, calmement, alors que tu es entièrement apaisé. « Sash’… A chaque occasion qui se présente tu trouves la manière idéale pour me les briser, mais finalement, c’est ce que j’attends de toi. » Admets-tu, un sourire en coin malicieux dessiné sur tes lèvres. Et alors que les siennes, vinrent à la rencontre de ces mêmes lèvres, la belle brune trouve le moyen de confirmer tes propos, en déviant vers ton oreille, pour te murmurer quelques mots dans le but de te narguer, comme elle sait si bien le faire. « Dois-je parler de la manière que tu as de plisser les yeux, quand tu es subitement prise par la chaleur des braises dont je suis, tu devrais le reconnaître, responsable ? » Chuchotes-tu à ton tour, en ayant l’intention de ne pas la laisser mener cette danse dangereuse que vous entamez. La seconde d’après, les lèvres de Sashkya viennent capturer les tiennes, et toute la fougue que vous conteniez jusqu’à présent commençait à se libérer de ses chaînes. Ce n’est pas la première fois, certainement pas la dernière fois. Mais dans tes souvenirs, lorsque cette fougue souhaitait se rassasier, cela durait plus longtemps. Mais aujourd’hui, il a fallu que quelque chose, ou du moins quelqu’un, vous interrompe. Et ça, tu ne le tolères pas. Et ça, ça a le don de t’énerver au plus haut point. Alors, vous rompez tout contact physique, alors que Sash’ se décale d’un pas pour faire face à l’intrus. Toi, tu ne bouges guère, tu as les yeux fermés. Tu tentes de contenir ta colère. Tu dois sûrement être colérique, Miloš, pour passer du calme à la tempête, et de la tempête au calme, aussi subitement. Tu entends l’arme de Sashkya être sortie de son holster, par ce bruit très singulier que tu connais si bien. Et tu entends la jeune femme armer son arme. Tu aurais bien fait de même, mais tu as laissé ton arme – un magnifique Desert Eagle gravé – à la maison. Tu ne pensais pas en avoir besoin. Que cela ne tienne, il y a moultes façons de faire hurler quelqu’un, jusqu’à ce qu’il supplie qu’on mette fin à sa vie. Tu te retournes, finalement.

Tiens, il ne s’agit pas seulement d’un intrus, mais de quatre. Et celui en tête, est le client mécontent, sûrement, de ne pas avoir pu finir sa petite affaire. Pourtant, lorsque l’on est ce genre de pauvre type, trois minutes semblent tout à fait raisonnables. « Messieurs, vous devez avoir des couilles de taureaux pour venir ainsi. J’applaudis l’audace ! » Fais-tu en applaudissant légèrement, un sourire presque psychopathique habillant ton visage. Tu tournes légèrement la tête vers Sashkya, comme pour lui signifier « Eh bien, tu m’accompagnes pas ? ». Mais à priori, elle n’en a pas le cœur. Tu cesses donc, et retire ce sourire. Tu avances d’un pas lent, mais lourd. Tu lèves légèrement les mains pour montrer que tu n’es pas armé, et que tu es ici en paix. « Je propose que l’on règle ça de manière… Civilisée. Qu’en dites-vous ? Un billet ou deux, ça devrait suffire non ? Comme ça, tu pourras aller te vider les couilles ailleurs… C’est la maison qui offre ! » Fais-tu, alors que tu écartes ta veste de ton corps pour glisser ta main, délicatement, dans la poche intérieure. Tu vois les quatre hommes commencer à s’agiter. « Je prends juste un billet, rien de fou ! Je ne suis pas très arme à feux… Bon d’accord, je mens, j’adore les armes ! Mais là, je n’avais pas prévu de me faire emmerder… Juste de picoler un peu, et pour ça une arme c’est inutile. Vous voyez ? Restez calmes, je vous prie… Mon amie, ici présente, est un peu… On va dire qu’elle surréagie, je suis persuadé qu’elle acceptera de baisser votre arme, si vous ne vous excitez pas trop. » Tu as ce don, de faire de longues tirades, dans les pires situations. Mais c’est une méthode qui a généralement payé, pour distraire les victimes, les endormir légèrement, et pouvoir profiter d’un rapport de faiblesse devenant un rapport de force. « Alors, un billet et on reste tranquilles ? Non ? Dommage… Pour vous, bien entendu. » Tu sors ta main de la poche de ta veste, pour bien entendu ne pas du tout sortir un billet mais un poing américan que tu enfiles à la vitesse de l’éclair – question d’habitude – et tu assènes un violent coup au premier connard sur ta route. Le client mécontent, bien entendu. Les trois autres semblent prêts à canarder la pièce de balles. Tu te baisses rapidement. Le premier tir est donné, et tu profites des flammes produites par le canon pour créer une légère explosion pour faire lâcher l’arme à l’auteur du tir. Tu espères que Sash’ n’a pas perdu ses réflexes, autrement votre cervelle pourrait bien décorer les murs du Red Lantern. Red Brain, ça claque comme nom aussi. Tu profites d’être presque au sol pour t’occuper du client, afin de déverser tes nerfs sur lui. Et puis, il a déjà une sale gueule, cela ne fera pas grande différence.


CODAGE PAR AMATIS

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