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As you lose your sanity they touch your soul

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As you lose your sanity they touch your soul - Dim 18 Nov - 19:21



As you lose your sanity they touch your soul
Let them into your mind
Let them into
Let me in you

 
Samuel ϟ  Sybille .


Tension dans les épaules, les omoplates déchirées d'immondes cicatrices frissonnent avant de monter sur scène. Crise d'hybris passée, pas de plumes arrachées dans la peau ce soir car noyée dans l'alcool. Sybille sait que cela n'arrange en rien la situation, mais cela anesthésie les démangeaisons, e toutes sensations jusqu'au bout de ses doigts. « Sybille, t'as abusé, fais attention à ne pas tomber » Sourire, et puis un rire incrédule, Sarah n'imagine pas à quel point Sybille se sent bien, à cet instant. Soulagement, liberté, ailes déployées. La danseuse rejoint ses collègues, sons langoureux sur ses pas légers, depuis l'estrade. Son apparition passe inaperçu, il ne s'agit pas de spectacle, leur présence autour de la piste de danse n'est qu'esthétique et évocatrice, manipulatrice, rassurer et pervertir les regards. Déhanchés évocateurs, la danseuse se laisse aller au rythme, profite de sentir de nouveau qu'elle est maîtresse de son corps, qu'elle n'est plus dominée par le divin et l'hybris qui ravage sa peau. Les heures passent elles ne sont pas les mêmes mais ne peuvent être vulgairement comptées. Qu'est ce qu'une minute ? Une heure ? A quoi ça sert de les compter quand l'on prend autant de plaisir à danser ? Et les paupières s'ouvrent sur cette assemblée flashée sous les projecteurs, les visages se ressemblent tous. Tous sauf un, agressé par les néons rouges, tout droit provenant d'outre monde. Un squelette dans le noir, un fantôme, une âme en perdition. Des tatouages ? Un monstre ?

Cela lui donne une apparence divine à ses yeux, Némésis qui aime la différence, Sybille que ça intrigue. Elle ne l'a jamais vu, pourtant elle ne voit que lui à ce moment là, ses mirettes y sont accrochées comme un papillon à la lumière. Elle a besoin de savoir qui il est, qu'est ce qu'il fait ici, ce qu'il aime, ce qu'il déteste. La danseuse jette son dévolu sur lui, cela arrive parfois comme tout le monde qui pourrait l'en blâmer ? Elle quitte son estrade se faufile entre les hanches qui ondulent. Le temple de l'amour est ce lieu où les corps uniquement s'expriment, la gestuelle est le seul moyen de communication, alors quand elle arrive près de cet homme, elle ne se gêne pas pour laisser glisser ses mains à sa mâchoire, redessiner le contour, saisir son toucher. Elle ne pouvait pas décoller ses yeux de sa personne, il lui rappelle ses rêves et ses cauchemars. L'alcool l'aide à se sentir plus à l'aise au point qu'elle imagine qu'il n'est qu'une sombre et séduisante illusion - La mort en personne, elle veut l'inviter à danser, elle veut sentir son corps pressé au sien et percevoir la puissance que cela procure, en tant que déesse. Regard enflammé quand les yeux se croisent, imprégnés de mystères, faire connaissance de cette manière c'est sans aucun doute ce qu'il y a de mieux. Une main sur l'épaule, tourne autour et détaille ce grain de peau à l'aspect unique, la carrure de ses épaules, les chutes de ses reins. Pas d'aura divine perçue sous l'épiderme, pas de frisson lui indiquant un frère de panthéon, juste un parfait un inconnu. A ses yeux pourtant il est déjà élevé au rang de dieu.  Elle attrape une bouteille de champagne sur le plateau d'un serveur passant tout près, revenue devant l'inconnu. Sybille porte le goulot à ses lèvres et noie un peu plus sa raison dans l'ivresse. Elle adore cette sensation de légèreté, elle adore l'amplification de la musique dans ses tympans, résonnent et tambourine dans sa cage thoracique. Est ce qu'il ressent la même chose ? Combien cet endroit transcende, de quelle manière l'âme se détache du corps, possédé par Eros. Tout le monde peut tomber sous le charme de quelqu'un, c'est pas pour autant qu'elle va le déshabiller, c'est pas pour autant qu'elle va le demander en mariage le lendemain. C'est juste un besoin.

Lèvres imbibées d'alcool, rougies abreuvée de nouveau, elle vient ensuite porter le goulot à celles de celui qu'elle considère comme son compagnon de fête désormais, une gorgée, deux, laisse aller la bouteille à d'autres et perd ses mains à sa nuque « Danse » Qu'elle vient demander à son oreille, la voix qui se fait plus portante à travers la musique. Par dessus l'épaule, le regard mauvais d'un habitué des lieux lui met la puce à l'oreille. Pas de jalousie ici, il ne s'agit que de partage, pas de violence, juste le plaisir de sentir les corps se mouvoir les uns contre les autres dans une frénésie divine jusqu'à l'aube. Alors son nouveau compagnon tatoué peut être n'est pas le bienvenu en ces lieux, en ce quartier, c'est ce qui arrive la plupart du temps ou bien est il cible de vendettas personnelles. Némésis est encore loin de se sentir concerné par quelconque mafia, elle vit, entre eux, parmi eux. Elle ne veut être dirigée par personne, la vengeance n'a pas de supérieur, que la haine et elle la ressent dans ce regard posé sur son danseur ; on veut se venger de lui, elle s'en délecte, s'en abreuve. Sourire inconscient, dirige les mains tatouées sur ses hanches nues et provoque l'autorité. Besoin de possession, qu'on ne lui retire pas tout de suite, demande Némésis, elle veut ressentir ces regards, manipuler l'objet de leur vengeance et se sentir un peu plus elle-même.

 


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As you lose your sanity they touch your soul - Mar 20 Nov - 23:25


as you lose your sanity they touch your soul
sybille & samuel

« I bet that you look good on the dance floor. I don't know if your looking for romance or.. I don't know what you're looking for ; I said I bet that you look good on the dance floor dancing to electro-pop like a robot from 1984 »
Le regard outrageant, des ailes lui poussent alors qu'il soigne sa conduite. Les sorties font partie de sa nouvelle vie, de son nouveau paysage, alors que le gamin monte de grade. Il a vieillit, et laisse place à de nouvelles têtes blondes, qui l'appellent désormais grand-frère. Kyodai.
On montre l'exemple au dehors, ayant avancé d'une ligne sur le front, fonction pour laquelle il ne suffit plus de quelques lignes de code planqué dans sa grotte. Ça lui a d'abord fait peur, au nouveau soldat, mais son poste s'est révélé bien trop agréable, faisant transparaitre des qualités qu'il n'aurait même pas soupçonnées. C'est après avoir ballé un gamin dont il ne connait même pas le nom sur le bord d'une route déserte que ses roues crissent devant une devanture indécemment décorée.
La fierté gonflée par la remise en place d'un italien et le sentiment d'avoir satisfait le Shatei, il ne peut s'empêcher que d'aller pousser la porte du club. Il sait chez qui il est, et comme sa présence sera vite repérée, mais la frontière est floue entre arrogance et imprudence, et le gosse a encore à apprendre. Quelques regards échangés dans la rue, mais une fois quelques billets oubliés afin de se permettre l'entrée, il s'imagine en terre neutre, prête à être conquise.
La lumière rouge l'aveugle un instant, mais donne à l'endroit un charme indescriptible. Une vraie scène sortie d'un film, hors du temps, dans laquelle l'acteur ne pourrait être plus à sa place. Accoudé dans un coin, s'imbibant du mystique de la pièce, quelques paires d'yeux suspicieux croisent les siens, mais il ne regarde que son verre et l'estrade qui s'anime peu à peu, ignorant sans connaître son erreur les messes basses qu'il pourrait déceler s'il tendait l'oreille.
Des danseuses prennent place et font vivre la scène de leur transe. Il les observe, impassible, savourant son breuvage comme il fête sa seule existence. Elles bougent sur la scène avec plus ou moins de grâce à ses yeux, les détaillant tour à tour, alternant avec les quelques observateurs qui persistent à le détailler. Il les laisse cependant de côté alors qu'il remarque une brune parfaitement ancré dans l'ambiance du lieu ; les oublie complètement alors qu'elle semble s'approcher de lui.

L'idée se confirme alors qu'elle s'arrête devant lui et qu'elle laisse glisser ses doigts sur son visage, aussi charmeuse qu'intriguée. Les yeux plongés dans les siens, il la laisse faire, suivant avec la tête les gestes de ses mains comme pour s'en approcher encore plus, comme s'il lui indiquait implicitement l'autorisation de toucher sa personne. Il la regarde, simplement, parlant avec le regard, sans briser un seul instant son contact - même lorsqu'elle lui offre un peu de champagne. La façon dont elle s'en sert sans gêne, dont elle ne se soucie guère de ce qui l'entoure à ce moment précis, le fait qu'elle ai choisi du champagne, il n'a besoin de rien de plus pour poser le verre qu'il avait toujours dans les mains alors qu'elle s'approche encore plus de lui. Elle lui souffle de danser. Sa tête dans son cou, il rapproche la sienne jusqu'à sentir ses cheveux sur sa joue, sentir son parfum mêlé à l'odeur planante du club. Privé de ses yeux, il reporte son attention dans le vide, retombe sur un regard qui ne demande qu'à croiser le sien. Ivresse d'alcool, du pouvoir, de la situation, il sourit autant que de sentir sa respiration dans son cou que par pure provocation. Mésinterprétation, il oublie la couleur du drapeau planté dans la ville, avec qui travaillent ou évoluent les âmes autour de lui, ne voit là que pure jalousie qu'il prends malin plaisir à nourrir, à gaver. Sans quitter l'homme des yeux et avec la malice au bord de ses lèvres, il ne se fait pas prier et accepte l'invitation de sa partenaire. Posant ses mains sur ses hanches, il l'attire contre lui, la poigne ferme, suivant ses mouvements avec passion, mais sans indécence. Le lieu le pousse à oublier tout complexe et à reculer toute limite ; si un jour il en avait eu, mais sous les néons rouges, il n'y a là rien de déplacé. Reculant son visage, il délaisse les troubles fêtes pour replonger son dévolu sur la danseuse qu'il n'a au final pas pu tant décrypter que ça. Sans arrêter sa danse, une main vient s'apposer sur son cou, assez haut pour qu'il puisse effleurer ses cheveux, sentir leur douceur sur son épiderme. La femme a dans ses yeux quelque chose de mystique, de particulier, qu'il essaie de tâter l'air curieux, ou alors est-ce ces projecteurs et cette musique, ses yeux et sa façon directe de venir l'aborder.

La chaleur de l'endroit est cependant perturbée, contraste brutal avec la sensation encore palpable du contact là où la douce a posé ses mains. Il lui faut quelques secondes pour se rendre compte du liquide qui lui coule dans le dos, un œil agacé que d'être dérangé qui se plisse au dessus de son épaule, quittant à contre cœur sa bulle. ❝ Pardon. ❞ Excuse glissée avec mesquinerie, ou alors l'alcool lui monte la tête, mais il est persuadé de le voir rejoindre l'homme froid qui le fixe depuis un moment en ravalant un rire, finissant le peu de boisson qui reste dans le verre et qui n'a pas imbibé le tissus qui lui colle désormais le flanc. Sa fierté est touchée, énervé de briser ce moment, incapable de comprendre les signaux qu'on lui envoie pourtant explicitement. Il crée une légère distance avec la déesse, juste assez pour s'assurer qu'elle ne se salisse pas, et grimace face à la tâche, la mâchoire serrée. Une main délicatement passée derrière sa tête, et il s'approche à son tour de son oreille.
Je dois aller régler ça.
Il lui accorde un regard frustré, un désolé implicite sincère que de devoir abréger sa danse ; la reporter, tout au moins, l'air toujours désireux sous les lumières capables même de rendre mystiques les meubles sûrement banales en plein jour. Il règlera ça, espère qu'elle comprends la vodka sur son costume, se promets le trouble-fête.
(c) DΛNDELION
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As you lose your sanity they touch your soul - Mer 21 Nov - 7:36



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Let them into your mind
Let them into
Let me in you

 
Samuel ϟ  Sybille .


Et la vengeance dans la voix étire le sourire de Némésis, bien entendu qu'il doit aller régler cela, cet affront qu'on lui a fait en venant perturber ces instants d'un verre renversé dans le dos. Son danseur la laisserait pour aller laver ces bavures alors que ça commençait si bien. C'est toujours une question d'honneur, d'orgueil. Si la Nuova Camorra le provoque de cette manière, c'est qu'il est ennemi au clan, et les clans c'est toujours ce qui pousse à l'acte. La ville regorge de sentiments de vengeance, de justice divine, c'est sans doute pour cela que Sybille y reste, ça nourrit Némésis, ça la rend plus forte encore. Il ne le sait pas, puisqu'il est nouveau en ces lieux mais le temple d'eros est un lieu sans armes ni rancune. Luca met un point d'honneur à cela et c'est aussi son travail de le faire respecter. Pas plus de vengeance pour ce soir Némésis, elle ravale ses envies et ses désirs de la sentir la transcender au plus profond de son être, alors que la main sur cet épiderme tatoué perçoit toute l'envie d'aller régler cela. Un frisson remonte le long de son dos, sa main reste nichée à la nuque de son compagnon du soir pour finalement y glisser quand il s'éloigne d'elle. Et le dos tourné, la danseuse entrave sa marche, revient se poster devant lui et ses deux mains sur ses épaules, elle le force à reculer.  C'est Némésis qui décide quand la vengeance doit être effectuée, c'est elle qui commande et ne lui laisse aucunement le choix « Pas de vengeance ni de justice ce soir »Elle lui aurait proposé de sortir, si il ne lui avait pas tapé dans l'oeil, assurément que ces histoires là ne sont en aucun cas ses affaires. Pas de vengeance, alors elle doit l'avoir à l'oeil, elle doit lui faire ravaler cela. Baiser déposé dans le cou récupère un sillon humide et alcoolisé, elle lui ôte sa veste. Si le fait d'être trempé le dérange, autant virer ce trouble fait. Rire étouffé dans le cou, Sybille redresse la tête et la séduction laisse place à un visage bien plus sérieux.

« Viens je vais t'arranger ça, le pressing sera à nos frais.» Némésis enroule son bras au sien, elle l'emmène ailleurs. Les couloirs sont tout aussi animés que la piste, si ce n'est plus. Parfis les couples viennent s'isoler, se plaquer contre les murs et profiter de cette ambiance charnelle qu'offre la maison d'Eros. Pas besoin de drogues divines, tous les savent qu'ici il n'y a de place que pour l'expression du corps. Sybille l'entraine dans les loges, ignore les regards interrogateurs, elle a la sienne, elle l'ouvre et y fait entrer le client. La musique résonne, étouffée contre les murs, pourtant ici c'est nettement plus calme. La danseuse aux airs aguicheurs laisse place à une jeune femme tout à fait normale qui viendrait en aide à n'importe qui. Ho il est toujours à son gout, mais la nécessité d'étouffer le conflit dans l'oeuf rend la situation tout de suite bien plus sérieuse. Elle s'arrête devant lui, à la lumière blanche elle a l'occasion de détailler sa personne, elle qui avait cru à une illusion, remarque qu'il est bel et bien réel ce prince sombre. « Retire ta chemise » L'alcool qui imbibe son corps aurait pu excuser un comportement plus frivole, ce n'est pourtant pas dans ses moeurs d'en profiter. Sybille ouvre alors une autre porte, qui donne sur une autre immense salle où ils entreposent les costumes de scène. Rien de très casual dans les tissus entre les couleurs criardes et les sequins, pourtant elle arrive à en trouver une qui fera l'affaire, en estimant d'un rapide coup d'oeil la taille de monsieur. Quand on travaille dans le spectacle c'est quelque chose que l'on développe assez vite, et elle, voilà des années qu'elle danse, que son corps est décoré de pièces orientales comme plus burlesques selon les moments, selon les thèmes. Elle revient, adresse un sourire à son invité spécial, son regard glisse sur le torse tout aussi tatoué. Elle l'aide à enfiler les manches, revient devant lui quand le moment venu de boutonner et de cacher à contre coeur cette peau dont elle redessinerait bien les contours. Ses iris polaires rencontrent ceux de son compagnon, un nouveau sourire l'accompagne, satanée ivresse « Qu'as tu fait pour être rebaptisé à la vodka ?» Fort accent méditerranéen sur la langue, parfois les mots ne sortent pas, mais elle comprend tout ce qu'on lui dit.

 


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