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« You better never let it go »

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« You better never let it go » - Lun 12 Nov - 23:00


One shot or one opportunity
« Non. Maintenant casse-toi. » Violence verbale à l’entracte de la séance du conseil municipal qui se déroula sans soucis apparent. Le nouveau adjoint est solide dans ses baskets, enfin dans son costume. Entièrement synthétique, bien évidemment. Il répond malgré tout avec force et convictions à ses opposants. Et fatalement, il n’écouta pas la menace d’un quidam qui entend se servir de sa position pour asseoir son influence. L’influence. Aaron s’en moque éperdument. Ses séances de vote sont ennuyeuses à mourir. Le Maire a la majorité, et aucun conseiller ne va s’opposer à son choix. Il est donc ridicule de voter. Aaron s’ennuie ferme en vivant dans cette arène de sourd. Ces gladiateurs ne méritent que peu l’attention qui leur est donné par la presse. Il s’essaie pourtant à des réponses sarcastiques pleines d’humour comme Monsieur le Maire lui a conseillé. Le vote du jour est celui du budget de surveillance. Une proposition suppose d’augmenter celui-ci. L’augmentation impacte les subventions aux refuges de la ville. Aaron s’insurge contre cet acte politique de l’opposition. A raison. Peu importe qu’on veuille tester sa loyauté ou non. Il gagne ce premier combat.



La célébration est festive. Aaron fustige le Maire pour avoir organisé cette réception chez lui, dans son ranch. C’est sa propriété, et les nombreux animaux qui ont trouvé refuge ici n’ont pas à être dérangé par les maudits humains et leurs alcools de luxe. On tend une coupe de champagne à Aaron qui se refuse à la boire. Il les déteste ces humains sordides. Il donnerait beaucoup pour se changer, ici et maintenant, en chien. Son costume lui donne envie de se gratter. Son nœud de papillon est trop serré. Le Maire est lui-même trop alcoolisé. Le Ranch devrait avoir un meilleur usage. Par chance, Aaron arrive à s’extirper de la réception pour aller voir les animaux au loin. La Fondation s’occupe d’eux. Quelques bénévoles ont réservé de leurs temps pour veiller à ce qu’ils ne soient pas agressés par des humains. C’est dans l’écurie, auprès des chevaux, qu’Aaron trouve un réconfort. Il brosse doucement le poil de la bête. Il marmonne doucement à son oreille, cherchant un peu de réconfort. Le cheval est calme et se laisse faire.

Le calme de l’écurie rassure Aaron. Puis, ici, il ne risque pas de la croiser. La fille du Maire est un cancer. Elle n’abandonne jamais. Par trois fois en cette soirée, sa main s’est fixée sur les fesses d’Aaron avec un sourire malicieux. Par trois fois, il a sursauté. Ici, il est caché. Il est bien. Isolé. Avec les animaux, avec ses amis. Mais le calme ne dure pas. On vient rapidement chercher le jeune homme. Le Maire va faire un discours.

Aaron rejoint délicatement la salle, et se pose au fond. Le Maire a bu, certes mais ses mots ont du sens. Coupe de champagne levé, les invités applaudissent. Aaron observe. Et voilà qu’il promet d’augmenter le budget de la subvention de la Fondation. Aaron sent un mensonge. Il grogne. Vite, quelqu’un, tuez-le sur place. Cette fête, il n’en peut plus. Et il ne manquait plus qu’il sente une main talonner ses fesses. Il se retourne brusquement. Elle le regarde malicieusement. Mais qu’a t-il fait pour avoir ce démon à ses trousses.. Une seule fois, il a craqué ; et maintenant elle le traque. Peut-être devrait-il s’adonner au vice de l’alcool lui aussi. Et voilà qu’ils sont rejoints par Monsieur le Maire en personne. Il rigole. Il sourit. Il s’amuse au moins. Ce n’est pas le cas d’Aaron, prisonnier de ces conversations sans fin.  
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« You better never let it go » - Mar 13 Nov - 12:29

AARON + CALLIOPE
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Je remonte mes bas. Je les positionne bien sur mes cuisses. Ils ne sont pas vraiment là pour faire joli, ils ont une toute autre vocation. Je place correctement mon soutient-gorge, surtout ma poitrine. Tout un art de paraître parfaite. Je ne le fais pas pour moi, cela ne tiendra qu’à moi, j’irais à cette soirée avec les mêmes habits que d’habitude. Soit ma tenue de boulot, un jean usé et un pull sweat-shirt trop grand qui est dans les tons verts, la petite touche finale c’est le logo imprimé au niveau de ma poitrine. Il n’est pas très beau mais je l’aime bien, je suis moi-même dans cette tenue. Cependant je sais aussi enfiler des bas, des sous-vêtements de luxe et une robe hors de prix. C’est papa qui paye. Enfin c’est pour la bonne cause de la Nuova Camorra… je leur donnerais la facture. Je remonte lentement ma robe sur mon robe, le tissu caresse ma peau. Je remonte la fermeture éclaire qui se trouve sur le côté, je retire les plis engendrés et je soupire. J’enfile des escarpins, bien trop hauts pour certaines, ils me cassent déjà les reins. Je me dirige vers ma table de nuit, je prends mes bijoux, une paire de créoles en argent que j’attache à mes oreilles, pas de collier, je passe ma main à mon cou, j’ai perdu au Trianon celui de ma mère, il me manque. J’ouvre le tiroir et je prends mon revolver, je suppose que venir avec un arc et des flèches ça ne passe pas, même quand on est Artémis. Je le cale sur mes bas, mes portes-jarretelles, ils sont là juste dans ce but, c’est bien ce que je disais, ils ne sont pas là pour faire joli. Juste au cas ou… Je replace un peu mes cheveux, je me parfume, le parfum est important, il permet de ne pas être oubliée, d’attirer l’attention, d’enivrer. Un coup d’oeil dans le miroir, je checke. Maquillage ok, coiffure ok, robe ok, arme ok, tout semble ok. Je récupère ma pochette qui sera mon sac à main ce soir, j’y fourre deux portables. L’un est le mien, l’autre ne possède qu’un numéro. Celui qui va se soumettre à mon vilain chantage. Ce n’est pas que j’aime faire cela mais la faim justifie les moyens, papa a dit, sa fille exécute. Je me dirige vers la sortie, Lucky pense venir, je lui caresse la tête affectueusement. « - Tu gardes la maison toi » Il me donne sa patte, on a un deale je crois. Je l’embrasse sur la truffe comme à mon habitude et je file.

Je prends un taxi. Il me dépose à un ranch. C’est là que la petite sauterie a lieu. Personnes influentes, politiciens… bref il faut se montrer. Le Maire m’a réellement invité, le ranch est un refuge pour les animaux, son adjoint – ma victime – un homme passionné par les bêtes, il semblerait que ma présence soit dont requise. Soit, très bonne occasion pour glisser ma famille dans la politique un peu plus. Je fais mon entrer. Je reste quelques secondes au niveau de la porte. Je regarde autour de moi, j’attrape une coupe de champagne. L’alcool n’a pas le moindre effet sur moi, alors je peux faire bonne figure sans finir ivre. Je me mélange à la foule je discutes et l’heure du fameux discours a lieu. C’est là que je repère ma victime. Une vague connaissance. Ce n’est pas la meilleure des rencontres, un hybride, un nahual. Il semble bien plus pervers qu’il ne le prétend. Et j’en connais une qui est totalement sous son charme. La fille du maire le dévore des yeux et il ne veut pas être né de la dernière pluie pour s’en apercevoir. Je me glisse à ses côtés,je regarde le Maire parler, je n’écoute pas un mot. Sans regarder le fameux Aaron pour faire bonne figure, je lu souffle. « - Je crois que vous avez la côte ! J’en connais une qui vous aime bien... » Voilà conversation engagée. Je souris amusée, parce que cette nana lui fait presque du rentre dedans devant tout le monde. Cocasse. Maintenant j’attends de voir s’y me remet. Il ne sait toujours pas mon identité et je pense que je vais le faire encore ramer.



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« You better never let it go » - Mar 13 Nov - 21:52


One shot or one opportunity
Le Maire prononce un discours empli de promesse. Le Nahual est excité. Outre les promesses quant à l’augmentation des subventions destinés aux refuges animaliers, le Maire s’exprime en faveur de l’Harrelson Ranch où les animaux vivent en paix. Il a raison. Ici, les animaux ont un cadre idéal. Les bénévoles maintiennent les éléments perturbateurs loin du ranch. Son paternel deviendrait rouge s’il voyait cela depuis sa prison. En bon criminel, il n’est pas certain qu’il ait le droit à la télévision ou qu’il regarde le bon programme télé. Pourtant, Aaron y pense parfois. Il détesterait tellement voir ce qu’il est advenu du ranch familial. Puis il détesterait le savoir aux mains d’un gamin qu’il n’a jamais vu. Peu importe. Il ne sortira jamais de prison. Sa peine a encore été rallongé de trente trois ans pour avoir étranglé un pauvre gardien. Aucun risque de le revoir. Le Nahual ignore ses pensées sur le sang. Il préfère bouillir de rage en entendant les fausses promesses du Maire. Il déteste ce petit homme chauve. Et Aaron se force à sourire, sans faire de commentaire.

C’est pourtant une voix moyennement familière qui vient l’éveiller à la réalité de cette soirée. Il tourne son regard, le Maire lui faisait face. Une tête blonde est présent. Aaron la fixe, silencieusement. Cette femme n’est pas vraiment une bonne surprise. La dernière fois, elle l’a chassé – à demi mot - de chez elle. Néanmoins, Aaron avait aimé quelque chose : son chien. Il baisse les yeux. Il n’est pas là. Il relève les yeux pour fixer son regard. « Vous n’êtes pas celle que j’espérais voir. Comment va Lucky ? » demanda t-il, sur un ton presque insolent mais véridique. Le chien était une merveille de la nature. Il donnerait cher pour l’avoir ici. Il le traiterait comme un roi.

Le Maire s’approche et désire intervenir dans cette conversation. Il balbutie quelques mots inaudibles. Ah les ravages de l’alcool. Aaron intervient alors pour clore cette conversation. « Je disais justement que je n’avais pas eu l’immense honneur d’être introduit auprès de Madame. » Le Maire eut un haut le cœur en perdant son regard dans la voluptueuse robe noire de la Blonde. « D’ailleurs, cela me fait penser que j’ai encore vos présents de la dernière fois. Je vais profiter de votre présence pour vous les rendre. Celà évitera une autre rencontre incongrue, n’est-ce pas ? » Supposant à demi mot que les vêtements du mystérieux frère était la raison de sa venue, Aaron laissa le Maire s’éloigner doucement, accompagné par sa sécurité. Il était rond le pauvre. Aaron tourna la tête vers sa compagnie actuelle. « Vous êtes très belle. Cette robe vous va mieux que la nuisette et l’arme à feu. » dit-il, sur un ton volontairement sarcastique. C’était pourtant vrai que cette robe mettait en valeur l’inconnue. Et un Nahual ne ment jamais.  
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« You better never let it go » - Mer 14 Nov - 12:23

AARON + CALLIOPE
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Discours plutôt ennuyant. Je ne suis pas adepte de politique, je me rends dans ce genre d’endroit pour satisfaire les envies politiques d’une mafia ancestrale. Peut-être que je ne devrais pas, c’est toujours la même question. Peut-être que je ne devrais pas suivre les ambition de mon père, juste parce que c’est mon père. J’avoue que je suis légèrement perturbée. Quand il s’agit de mon père je suis toujours dans cet état. Le désir qu’il soit fière de moi, d’être la fille parfaite, ce n’est même pas un désir, c’est une espèce d’obsession. Peu importante, de toute façon il m’a donné une mission, je vais m’employer à son bon déroulement. Je reprends les choses en main et cet Aaron nous mangera dans la main, avoir un pion au sein de la Mairie c’est un avantage considérable. Je vais donc tâcher de garder un œil sur le dit pion.

Je me retiens de bailler, je déteste les grands discours, j’aime l’action. Je suis une femme de terrain. Aussi, une fois ma victime repérée, je n’hésite pas à m’approcher d’elle. Il est bien habillé, presque séduisant, je suis un peu près sûre qu’une femme le trouve totalement à son goût. Elle le dévore des yeux et de ce que j’ai vu, il semblerait que l’attirance soit réciproque. La fille du Maire, ce n’est pas très joli, d’autant plus qu’elle doit avoir… Quoi.. ? 25 ans à tout casser et encore je suis sûre que je la vieillis. Dans cette robe moulante difficile de lui donner un âge. En tout cas, il semble ne pas vouloir discuter de cela. Donc c’est bien ce qui est sur la vidéo, il a une relation avec une gamine. Bravo l’intégrité. J’ai presque envie de vomir. Je souris qu’à moitié à sa réflexion, effectivement je n’ai pas pris la peine de prendre Lucky, il aurait volé la vedette au Maire et je ne suis pas convaincue qu’il aurait aimé. Je regarde d’ailleurs le Maire approcher et avant qu’il n’arrive je réplique « - Merveilleusement bien, loin de vous » Une pic. Il a commencé, je ne vais pas le laisser gagner. Je suis plutôt douée à ce jeu-là et Artémis aussi. Ce n’est pas un vulgaire hybride qui va me rendre la vie impossible. Pas question, il ne sait pas ce qui l’attend encore.

La Maire arrive à notre hauteur, je fronce les sourcils, il me dégoûte sûrement davantage que mon interlocuteur. Son haleine empeste l’alcool et il commence à ne plus savoir parler anglais. Aaron prend les devant en voulant mon identité. Je fulmine. Je ne veux pas la lui donner et il semblerait que ça ne lui plaise pas. Seulement le Maire n’est pas en état de répondre à quoique se soit. J’ai presque envie de rire. Il ne s’attarde pas sentant sans doute la pression, la tension entre l’hybride et moi. Je le regarde aller serrer d’autres mains avec la plus belle des hypocrisies. Aaron parle des vêtement que je lui ai prêté. « - Brûlez-les, je n’en veux pas, faire ce que vous voulez avec, mon frère ne me les a jamais réclamé. » Je marque une pause et avec dédain je roule les yeux en sa direction. « - Pour ce qui est de la rencontre incongrue, malheureusement je ne peux rien prévoir, le destin aime jouer des tours, qui sait si nos chemins ne se recroiseront pas » Un sourire forcé, provocateur, je bois mon champagne, sans vider le verre trop vite, cela serait louche. Je détourne le regard vers la foule, et il en profite pour me complimenter. Je soupire légèrement. Forcément que ma tenue lui plaît, elle est faite pour séduire. « - Si vous voulez éviter de me voir en petite tenue, la prochaine fois faite attention à votre chien » Sous entendu son double. Je souris toujours de la même manière, j’aime la provocation et je m’en donne à coeur joie. Je rajoute juste parce que cela m’agace « - Si vous voulez mon identité, évitez de demander au Maire… c’était petit mais de ce que j’ai vu, il n’y a pas que cela de petit chez vous » Je descends mon regard vers son entre jambe pour faire comprendre le message. Mes yeux se perdent derrière lui, une jeune femme, - la fille du maire – me foudroie du regard, je trouve cela très cocasse et très amusant, donc la relation est vraiment cachée, papa le maire ne doit pas savoir. Je vais m’en donner à coeur joie. « - Votre amoureuse me déteste, je crois que vous me regardez d’un peu trop près… Si ses yeux pouvaient envoyer des lasers, je serais grillée » Je repose mon regard sur lui. Je lui prends le bras, histoire de faire rager ma demoiselle et peut-être de mettre en pérille ce secret. « - Et si je fais cela, que dira-t-elle ? »


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« You better never let it go » - Mer 14 Nov - 21:35


One shot or one opportunity
La mystérieuse dame le daigne pas se présenter. Si seulement le Maire n’avait pas été là, il l’aurait fait ramener à l’extérieur du domaine sans sommation. La blonde lui fait criser les poils. Il la fixe, sans chercher à sourire. Inutile. Elle ne lui donne pas de raisons de sourire. Il demande le sort qu’il doit réserver aux vêtements empruntés. Ce n’est pas vraiment une question mais il lui laisse le loisir d’y répondre. La réponse le tiraille dans sa moralité. Brûler des vêtements.. Il n’a pas la galle. Et les pauvres orphelins d’Arcadia. Aaron roula des yeux à ce moment là, serrant le poing et mordillant ses lèvres pour ne pas faire de commentaires tapageurs. Son attitude est évidemment très provocatrice, très différente de cette courte entrevue précédente. Le politicien ne sait que penser d’elle : aimante des animaux ou garce sans coeur. Il ne sait que penser. Il essaye pourtant d’y réfléchir. Elle est séduisante. Il ne peut lui enlever ça. Il est même attiré par elle, logiquement. Blonde avec un jolie corps. Elle a tout de la bimbo des magasines. Sa robe la met tellement en valeur que ses congénères pourraient lui manger dans la main. Aaron ne se ment pas à lui-même. Il pourrait finir par lui manger dans la main, absorbé par sa beauté. Mais il y a une chose qui le dérange, et il n’arrive à mettre la main dessus.

Les commentaires sur la fille du Maire pleuvent alors. Aaron est immédiatement mal à l’aise, les souvenirs d’une certaine nuit faisant surface. Il avait craqué, fauté. Il était alcoolisé, et elle était magnifique. La boisson fit son effet, l’amenant à épouser chaque recoin de son corps dans le manoir de son père, le Maire. La honte avait alors harassé Aaron, logiquement. Et la peur de tout perdre était apparue. Lorsqu’une racaille menaça de tout révéler, il apprit l’existence d’une preuve. Il douta même que la fille n’était pas impliquée dans ce chantage. Elle avait l’habitude de tout avoir, peut-être n’avait-elle pas supporté qu’un homme lui dise non. Étrange question. Toujours est-il que le fort caractère d’Aaron avait repoussé cette racaille. Douce libération. Il préférait sacrifier son ambition plutôt que nuire aux animaux. Mais l’attitude la fille du Maire à cette soirée avait réellement décontenancé Aaron. La présence de la blonde tout autant, encore plus lorsqu’elle nota son admiratrice qui ne s’était pas privé de plotter ses fesses en public comme si elles étaient siennes. Aaron respira, et sursauta lorsque la Blonde attrapa son bras. Visiblement, elle jouait. C’était une séductrice. C’était logique. Et la séduction semblait fonctionner, c’était ça le pire.

Aaron respira doucement. Il essaya de se calmer alors qu’il avait le cerveau en feu. Il tendit un regard à la femme à son bras. Il lorgna une seconde sur sa robe, sur son décolleté. C’était presque innatendu et plus fort que lui. Se sentant honteux, il détourna le regard. Puis, reprenant son calme, il se tourna à nouveau vers la fille du maire. « Hé bien, Blondie.. » il marque une pause. « Allons lui demander. » Aaron marcha vers la demoiselle qui le fusillait du regard. « Célestine, qu’est-ce donc que cette passion que tu as pour le télé-crochet déjà ? Tu peux nous en dire plus. » Aaron souria. « Je vais me chercher une coupe, discutez entre fille en attendant. » Aaron échappe soudainement à l’emprise de la mystérieuse blonde pour aller se réfugier derrière une pyramide de verre de champagne. Il peut souffler.   
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« You better never let it go » - Jeu 15 Nov - 10:18

AARON + CALLIOPE
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Peut-être que la soirée va être un peu plus intéressante que d’habitude. Je sens que je vais m’amuser. Je n’ai pas un mauvais fond, je tiens à le préciser, si je joue avec cet homme c’est aussi par rancœur, quoi, je suis rancunière ? Oui. Artémis l’est, affreusement et elle est fière et parfois j’ai tendance à devenir elle. Je vous rappelle juste que par fierté, lorsque Actéon l’a regardé nue, elle l’a transformer en cerf pour qu’il se fasse chasser par ses propres chiens. Juste comme ça. Donc c’est parfois compliqué de ne pas être farouche, notamment avec les hommes qu’elle n’apprécie pas des masses. Il s’est introduit chez moi, moi qui fait toujours attention, sous la forme d’un animal, je ne me suis pas méfiée et je crois que c’est ce qui me dérange le plus. Je n’ai pas vu le traquenard se pointer qu’il était à poil dans mon salon. Il aurait pu me tuer aisément. Je n’ai pas été maline et je crois que je lui en veux pour cela, ne cherchez pas la logique. Je note parfaitement qu’une certaine demoiselle est très amoureuse d’un homme, mon homme. Ma cible si je peux dire. C’est la fille du Maire, qui ne le sait pas ici ? Une petite gamine totalement pourrie gâtée, une princesse. Exactement le genre de femme que je déteste. Elle croit que tout lui est dû, sauf qu’elle ne bosse pas, ne fait rien et on lui apporte tout sur un plateau d’argent. Je trouve ça bien dommage, cette gamine est vouée à devenir une femme à entretenir. En tout cas, je pense que je vais prendre un certain plaisir à la faire enragée. Je note parfaitement ce regard noir, aucune fille ne peut passer à côté. Elle fixe Aaron des yeux et me fusille du regard. J’en fais sans doute trop mais j’ai envie à la fois de le mettre dans une mauvaise posture et à la fois de remettre cette gamine à sa place. J’attrape alors le bras d’Aaron. Artémis bougonne. Elle n’est pas d’accord, elle ne dort jamais, toujours présente pour donner son avis. Peu importe, je l’ignore.

C’est de la provocation à l’état pur. Je ne suis pas la femme la plus gentille qui soit, j’ai mon caractère. Et puis ce n’est rien vu ce que j’ai prévu avec Aaron. Je veux juste lui rappeler cette relation embarrassante. Est-ce sa petite amie ? Son plan cul ? Il y a un truc pour qu’elle réagisse comme ça. Ce n’est pas l’affaire que d’un nuit qui manque de bol a été filmé par les caméras de surveillance. La pseudo sextape est tombée entre les mains d’un gardien peu scrupuleux qui en a parlé à une personne dont il n’aurait pas dû. Et voilà que la Nuova Camorra se retrouve avec un bon gros moyen de pression sur la future tête montante en politique de notre ville. Il semble vouloir jouer le jeu, ce qui me surprend presque un peu, je pensais qu’il me lâcherait et qu’il ferait en sorte de s’éloigner de moi pour éviter à sa demoiselle d’exploser. Il fait l’inverse. Il me tire jusqu’à elle, je suis curieuse de savoir ce qu’il prévoit. Je peux me défendre, je n’ai pas peur d’un bimbo blonde. Je ne devrais pas critiquer les blondes… enfin les fausses si, je tiens ma couleur de cheveux de mon père et un peu aussi de ma mère. C’est donc naturel. Je souris presque à ce surnom stupide, je ne peux pas lui en vouloir, il n’a pas mon identité et je me refuse à la lui donner. Il pourrait me retrouver s’il voulait. Il a mon adresse, peut-être n’a-t-il pas pris le temps de la noter quand il est parti avec les vêtements de Vito que je lui ai cédé.

Elle s’appelle Celestine. Je grimace un peu. Ce n’est pas terrible. Enfin ce n’est pas à moi de juger, ma mère a trouvé original de m’appeler Calliope. Elle voulait faire un pied de nez à Alcide, Calliope étant l’une d ses nombreuses filles, une muse. Peu importe. Il pose une question totalement bidon sur la téléréalité. Je ne regarde que très rarement la télé, je n’ai pas tellement le temps, je suis souvent prise. Obligation professionnelle et personnelle. Je n’arrête pas. Et puis je préfère être dehors. Faire du sport, jogging, équitation… c’est tout un art. Et surtout cela prend du temps. En tout cas je me sens légèrement prise au piège. Aaron s’éclipse pour aller se chercher une coupe. Je grimace et je le regarde s’éloigner et je me retrouve avec une teigne en face de moi. Elle perd son sourire poli qu’elle avait avec Aaron. Je lui en fais un forcé. « - Bel homme n’est-ce pas » Ok, je vais me faire buter. Par une garce qui plus est. Son petit jeu me donne envie de rire, je me pince les lèvres pour ne pas rire. « - Il est à moi » Je hoche lentement la tête de haut en bas. « - Oh, oui j’avais cru comprendre. Je crois d’ailleurs que l’attirance est réciproque, il est pudique tu sais, tu devrais foncer, l’embrasser et lui faire comprendre ce que tu ressens » Je lui fais un sourire complique le roi des sourires hypocrites. « - Allez file, il n’attend que ça » un clin d’oeil et une caresse faussement amical sur le bras et elle file vers Aaron. Il croit pouvoir me berner, louper. Je pense être plus douée que lui à ce petit jeu. J’ouvre aussi mon portable, pas celui de tous les jours, celui qui va servir dans la soirée et je le mets sur photo, j’attends que Celestine se geste sur lui et je filme. C’est dans la boîte ça aussi, personne ne m’a vu,je range l’instrument du chantage. J’attends de voir ce qu’il va me dire mais je crains qu’il ne me déteste. Je reprends du champagne et je file dehors, j’ai cru comprendre qu’il y avait des animaux ici, j’ai besoin de leur calme. Alors je me dirige vers les écuries et je prends du temps pour aller apaiser les bêtes. Là, je suis à ma place.


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« You better never let it go » - Ven 16 Nov - 23:38


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Si les Chinois avaient construit une muraille pour se protéger des mongoles, Aaron pouvait bien se cacher derrière la pyramide des verres de champagne. Les récipients translucides semblaient si bien le protéger qu'il se sentit immédiatement en sécurité. Il avait une impression déplaisante à propos de Blondie. Elle était insondable. Elle semblait presque être une femme différente. Sa première rencontre lui laissa une impression plaisante. Malgré la violence de son comportement, elle s'était présentée comme une amie des bêtes, un aspect qui avait attiré le pauvre Aaron dans ses filets. Il était allé jusqu'à excuser son comportement peu accueillant, comprenant aisément celui-ci. Bien que non sympathique, il lui trouva des circonstances atténuantes. Il avait finalement trouvé la rencontre agréable. Déplaisante situation mais agréable rencontré. Puis, elle était venue ce soir. Séduisante dans sa robe noire, elle sembla détestable dès le premier regard. Belle, voir sexy, ça, personne ne pouvait lui enlever. Son maquillage était parfait. Sa robe était d'une saveur particulière, adoucissant ses formes tout en les mettant en valeur. Elle était belle, et elle faisait indubitablement de l'effet au pauvre Aaron. Un effet physique qu'il ne pouvait nier tant elle lui plaisait, il sentit une sensation étrange s'emparer de son corps, une sensation qu'on ressent dans le bas ventre lorsqu'une femme nous plaît. C'était comme un nœud dans l’estomac. Drôle de sensation. Peut-être était-il seulement attiré par cette étrange créature qui l’interpellait sommairement. Toujours est-il que lorsqu’elle se glissa à son bras, sa gorge se noua. Paniquant, et voyant une occasion de remettre en place cette audacieuse femme qui daignait laisser planer un mystère mal convenu sur son identité, il la laissa au prise avec Célestine, l’orgueilleuse – et insupportable – fille du Maire.

Loin d’elle, il ne comprit la situation lorsqu’à travers la pyramide luxueuse de champagne, il aperçut Célestine s’engouffrer dans l’espace confiné où il s’était caché. Il lui jeta un regard curieux alors qu’elle agrippa soudainement ses fesses pour l’amener doucement à elle. Aaron se surprit à apprécier le geste, éveillant le souvenir d’une courte nuit passée avec la jeune femme. Ses lèvres s’ouvrirent péniblement pour recevoir le salvateur baiser de la jeune femme, décidément trop tactile. Puis, Aaron repousse tendrement la jeune femme en arrière. « Pas ici. » dit-il, le regard fuyant. Elle lui glissa un mot coquin à l’oreille, et lui donna rendez-vous plus tard dans une chambre à l’étage. Aaron acquiessa sans intention de la rejoindre, conscient de l’erreur que ce fut la première fois. Il la laissa disparaître et s’empara d’un verre de champagne qu’il dégusta. Il n’aimait toujours pas ça.

Il se rendit alors, sans s’expliquer la raison, vers l’écurie. Il s’y sentait bien dans cette vieille écurie en bois, bâti par son arrière grand-père. Le bruit des vagues de la baie donnait un bruit sonore rassurant, et les chevaux étaient calmes. Il surprit Blondie dans son refuge. Il l’observa quelques secondes. « Ainsi, vous aimez vraiment les animaux.. » Il ôta sa veste de costume pour la poser sur une botte de foin. Il s’avança doucement vers elle, son veston serré. Puis, il tourna son attention vers une jument. Il caressa doucement sa peau avant de commencer à la brosser avec le matériel de pansage. La jument, dont la peau était tacheté, se laissa faire, symbole qu’il faisait ça souvent. « Elle s’appelle Sasuolo.  Elle fut un des meilleurs cheval de course du compté, puis un jour elle s’est blessée. Son propriétaire voulait la faire piquer avant que je la recueille ici, au refuge. » dit-il, sans comprendre pourquoi il se justifiait sur ses activités, ou même pourquoi il lui adressait la parole.    
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« You better never let it go » - Sam 1 Déc - 12:11

AARON + CALLIOPE
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La soirée promettait de ne pas être la plus passionnante du monde. Le chantage ce n’est pas ce que je préfère faire mais il faut en passer par-là. Une belle robe et on fait du charme. C’est tellement facile face à la faiblesse des hommes. Tellement simple. A croire qu’un beau corps dans une belle robe et le tour est joué. C’est tellement superficielle. Ce genre de soirée n’est là que pour vanter l’ego d’un homme, toujours les hommes, Artémis gronde, fulmine, elle en castrerait plus d’un parmi la foule. Le Maire sans doute en premier. Dommage. Tristesse. Cette déesse ne m’aidera pas à trouver la stabilité que je cherche dans mes relations sentimentales, elle est bien trop fière, trop féministe. L’homme capable de la dompter ne semble pas encore né. Peu importe. Faire chanter un homme qui n’a pas vraiment de morale ne me pose pas vraiment de soucis. Je force même le destin quand le dit homme semble vouloir se rire de moi. Je reprends les rennes du petit jeu. Forçant le destin, Célestine semble plus que ravie de se livrer à une séance de démonstrations de force de ses sentiments pour le beau Aaron. La photo est dans le téléphone. J’ai ce que je voulais. La chantage va forcément reprendre. En tout cas je n’ai pas l’intention de supporter la bêtise des hommes. Je m’éclipse. Il paraît que le propriétaire des lieux a des animaux.

Je vais trouver un peu de zénitude en la présence des chevaux. Majestueux et fougueux, j’ai un faible pour eux. Artémis font devant leur caractère tempétueux et dévouée. J’entre dans l’écurie et je choisis une jument qui me fait penser à Irlande. J’entre doucement dans le box, je la caresse tendrement, avec amour, passion. Elle se laisse faire, elle est en confiance. Je crois que je fais cet effet à tous les animaux, j’arrive à entrer dans une cage avec les fauves sans me faire attaquer. Je suis bien, dans le calme, en contact avec les animaux. C’est là qu’est ma place. Ce milieu me convient, j’ai l’impression constante que seuls eux me comprennent. Artémis est en paix, quand il s’agit d’animaux et de nature, elle est bien. Elle a également un faible pour les enfants mais pour en avoir il faut un homme et là est encore le conflit.

Alors j’entends quelqu’un entrer. Je me sens observée mais je ne dis rien. J’attends. La personne finit par se manifester. Aaron. Je ne devrais pas tellement être étonnée, vu son amour pour Lucky, il doit aimer les animaux en général. Je regarde quitter sa veste de costume. Je souris légèrement, une main toujours en contact avec la jument. Je la trouve sublime. Elle a un truc particulier. Aaron s’est étonnée de me voir vraiment apprécier les humains. S’il savait. « - Les animaux sont tellement plus importants que les humains… » Je soupire légèrement. Cela semble si dur à croire qu’une femme telle que moi puisse préférer la compagnie des bêtes ? Aaron se met à parler à nouveau. Il brise le silence qui s’avérait pourtant agréable. Il parle de la jument qui a attiré mon attention. J’ai le droit à son histoire. Cela ne m’étonne pas que je me sois dirigée vers elle. Elle est belle. Elle a été sauvée. Une âme puissante. Reconnaissante. J’ai ce besoin permanent de sauver des âmes en perdition. Je ne regarde pas Aaron, je caresse la bête, elle m’attire que davantage. Elle est sublime. « - Lucky à été sauvé. J’en l’ai trouve dans un carton sur le bord de la route, frigorifié. Mal en point. Mina, mon chat, aussi, elle a été retrouvée avec un œil en moins, personne ne voulait d’elle alors qu’elle est juste parfaite. Et j’ai Irlande. C’est une jument, trop fort caractère pour être dressée correctement son propriétaire me l’ai laissé pour éviter d’avoir à la mettrez à l’abattoir. J’aime les animaux monsieur Harrelson. Je suis constater que je ne suis pas la seule. » mon sourire est toujours hautain avec lui, je n’arrive pas à lui sortir ce sourire franc que j’ai avec les personnes en qui j’ai confiance. Je sais des choses sur lui déplaisantes. Je chuchote alors l’oreille de la jument et elle répond. Un don qui se développe, les animaux m’entendent, me comprennent, je suis leur déesse après tout. La bête se penche pour que je puisse monter à cru sur son dos. Je relève ma robe et je laisse tomber mes talents dans la paille. « - Vous pensez me connaître mais il n’en est rien. Vous permettez ? Elle a envie de se dégourdir les pattes sur la plage. » je n’ai pas besoin d’attendre son approbation, la demande était par pure politesse. Sasuolo avance à l’extérieur de son box et connaît le chemin. Je lance un regard de Aaron. « - c’est un beau refuge que vous avez. » mon sourire est léger. La jument file devant dehors, je le tiens à sa crinière avec aisance, j’ai fait de l’équitation toute ma vie, mi ter a cru est facile, plus naturel. Une fois dehors je la lance au galop et je profite de l’air frais et marin. C’est sublime.




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« You better never let it go » - Mar 4 Déc - 21:09


One shot or one opportunity
Le salon était extrêmement lumineux. Les différentes guirlandes de lumière donnaient une impression de paradis mortuaire que le jeune Nahual n’appréciait guère. Il ne se sentait pas à l’aise dans ce grand salon caustique, l’ambiance étant loin de ses standards. Il aimait le calme. Il aimait l’espace. Trop de personne était dans son cercle vital à poser leurs coupes vides sur les meubles des ancêtres Harrelson. Sans attendre, le dernier Harrelson en liberté s’extirpa vers l’écurie. Il s’étonna de voir la porte ouverte. Evidemment, elle était là. Il la surnomma Blondie dans son esprit, celle-ci voulant se faire mystérieuse – et malpolie – . Il ôta sa veste, laissant un unique veston et sa chemise comme rempart pour sa peau. Il s’approcha, entamant doucement la discussion avec cet étrange personne. Les chevaux, il les aimaient. Pourtant, Aaron observa chacun de ses gestes. Il ne laisserait personne blesser un animal du refuge, et il se savait capable du pire excès de rage en cas d’attaque.

La discussion tourna très court. Aaron leva, durant une seconde, les yeux au ciel. Enfin, au plafond. Cette femme lui tapait sur les nerfs. Il se demanda pourquoi il ne l’avait pas déjà fait raccompagner dehors. L’instinct, probablement. Elle fit alors tomber ses talons sur la paille, laissant une pique à direction du propriétaire. Il tourna les yeux, comme pour refuser son regard. Il maugréa dans sa barbe. « Oh non je vous connais pas.. » A peine audible, il ne miserait pas sa main sur la compréhension de sa phrase. De façon plus compréhensive, il l’invita à sortir de l’écurie en répondant « Oh mais je vous en prie.»

A peine fut-elle sortie qu’Aaron entendit un hennissement moqueur. Il se retourna vers un autre boxe. Un magnifique cheval à la robe noire, un frison néerlandais, levait la tête. Aaron fixa alors son étalon. Il vint caresser doucement son avant-main. Toisant la grande bête, Aaron eut un rictus moqueur devant le cheval au bon caractère. « On ne se moque pas. C’est une chieuse en plus, je sens ces choses-là. » Le cheval répondit par un hennissement plus délicat. « Tu veux sortir aussi ? » demanda Aaron qui ne comprenait rien aux paroles des animaux, lui. Il attrapa sa selle, posé non loin de là et enfourcha l’animal bien galbé à la poursuite de la jolie Blonde.

« Ce n’est clairement pas comme ça que je m’attendais à passer une soirée mondaine. » dit-il en s’approchant d’elle, les sabots s’enfonçant doucement sur le sable fin de la plage. Une partie de la plage était privée, et les chevaux avaient pris l’habitude de venir faire une balade matinale sur celle-ci, divers bénévoles s’employant à faire sortir ceux-ci. La main ferme sur son cheval, Bucéphale de son nom, Aaron adapta son allure à la cavalière. « Vous vous en sortez bien, vous êtes une cavalière d’exception, n’est-ce pas ? » Toujours avare en information, Aaron essaya de grappiller quelques informations. « Qui aurait cru que je chevaucherais à vos côtés, Blondie. Moi qui pensait ne jamais vous revoir. » On ne peut pas dire qu’il aurait regretté de ne jamais la revoir, mais pour une raison qui lui échappait, il était propulsé vers elle par la main du destin. Sa main semblait d’ailleurs bien lourde, ce qui n’était pas sans inquiéter le pauvre Aaron.    
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« You better never let it go » - Jeu 13 Déc - 9:44

AARON + CALLIOPE
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Comme quoi, la soirée me réserve bien des surprises. Je ne m’attendais pas à trouver des chevaux dans la propriété. Aaron semble connaître les lieux, serait-ce lui le propriétaire ? Finalement c’est tout aussi ambiguë mais je crois bien qu’il est le maître des lieux ici. Il marque un poids. Pas qu’il ait réellement besoin de le faire mais disons qu’il ne semble plus être un homme livré à ses bas-instincts sur une gamine. Il semble avoir un fond légèrement meilleur. L’un n’empêche pas l’autre. Les animaux c’est une autre part. Je suis bien une tueuse et j’aime les animaux, cela ne fait pas de moi quelqu’un de bien.  Dès l’or ou on a du sang sur les mains, on est voué à tomber en Enfer. Je suis un peu près sûre que mon oncle m’ouvrira en grand ses portes le jour de mon trépas. La mort ne m’a jamais réellement faite peur, bien que plus loin elle se tienne, mieux je me porte. Je préfère la vie, nettement. Elle est le parfait challenge, elle est stimulante. Un roman pour chaque vie pourrait être écrit. On pourrait trouver les mots pour raconter toutes les histoires qui peuplent le monde. Personne n’est vraiment unique, on vit tous un calvaire sur cette Terre. C’est notre purgatoire. Si l’on reprend les termes de la religion catholique. Quelle horrible invention. Quand on sait à quoi elle a servi. Mais c’est intéressant de voir à quel poids, la vie est l’attente du paradis ou de l’enfer. On est tous voué à se demander où est-ce que l’on ira après… Le mystère est encore trop grand vu que personne n’est revenu du royaume des morts.

Passons. Je profite de la vie à l’heure actuelle. Une jument remarquable a attiré mon attention. Elle se plie à la volonté d’Artémis, elle reconnait sa reine, sa souveraine. J’aime être proche des bêtes, je me sens à ma place. Comme si seulement eux pouvaient comprendre l’essence si complexe de la vie, du destin… De ce que nous sommes. On ne peut pas mentir avec un animal, il va ressentir les émotions mieux que personne. Lucky est très doué à ce petit jeu. On est obligé d’être qui nous sommes vraiment, ils font sans doute ressortir le meilleur chez nous. Comme Duchesse avec Augustin, cette petite femelle chat que je lui ai offert. Il semblerait qu’il se révèle être un papa gâteau. Qui l’aurait cru ? Bon, il s’avère aussi qu’il va réellement être père. Une bonne nouvelle évidemment, juste une nouvelle qui me rappelle que je suis dans l’attente de la même chose, un jour ou jamais.

Aaron ne me surprend qu’à moitié en me retrouvant dans les écuries. Lui semble surpris de ma passion pour les bêtes. Quel ignorant, il ne sait rien à mon sujet, rien de la complexité de mon âme. Le dialogue est de courte durée. Je ne l’écoute qu’à moitié, passionné par l’animal que je viens de rencontrer. Je quitte mes talons pour grimper sur le dos de la bête. Elle m’y aide, se penchant un peu pour que je puisse m’installer aisément. Elle a lu dans mes pensées, on pourrait croire. Je me permets alors de sortir. Je sens qu’elle a envie de galoper. Je n’ai pas grand mal à la faire démarrer au quart de tour vers la plage en contre-bas. Je descends vers le sable froid, le soleil a disparu, il ne fait pas totalement nuit cependant. Je fais ralentir la demoiselle pour admirer le paysage, profiter de l’instant.

La bête marche calmement. Je sors mon portable. Je regarde la photo de lui et Celestine. Le portable n’est pas à proprement parler le mien, il va servir pour le chantage. J’envoie alors la photo, avec une phrase telle que :  «  Fais cesser les descentes de flics dans Little Italy ou cela arrivera directement sur le bureau de Monsieur le Maire » Je le range rapidement lorsque j’entends des sabots tambouriner le sol. J’accélère un peu le pas, on passe au trot tranquille.  Je souris à sa remarque. « - Vous n’aimez pas beaucoup ce genre de soirées, je me trompe ? Pourtant, c’est chez vous que nous sommes. » Question réponse ou presque. Mon arrogance est légendaire, pas sûr qu’il apprécie. Il constate mes talons de cavalière. Je souris doucement. Non, il ne sait rien. Vraiment rien. Je regarde au loin, sans trop me préoccuper de s’il suit le mouvement ou pas. « - Je monte depuis mon plus jeune âge. J’ai gagné quelques concours nationaux à une époque » Sans entrer dans les détails, c’est déjà bien gentil que je lui avoue cela. Je ne suis pas là pour faire des confidences, plutôt pour le gouverner. Il l’ignore aussi. La phrase qui suit ma laisse perplexe, il ne doit pas voir que je roule des yeux. « - Blondie ? Vraiment ? Charmant. » Je souris légèrement. En même temps, je ne peux pas le blâmer, je refuse de lui livrer mon identité. « - Ne soyez pas si ravi, j’en connais une qui risque de vous faire une véritable crise de nerf quand vous remettrez les pieds à la soirée. Elle semble relativement jalouse. Elle m’a expressément demandé de ne pas vous approcher. Mission que je réussirais à coup sûr » Je lance à nouveau la jument au galop, on s’aventure dans l’écume, je la sens frémir d’excitation, elle adore cela. Je ne sais pas si Aaron suit le mouvement, je profite, mes cheveux volent au vent, un sourire large se dessine sur mon visage. Je devrais faire cela plus souvent.


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« You better never let it go » - Lun 17 Déc - 23:48


One shot or one opportunity
Aaron aime les animaux. C’est la seule chose dont on peut être certain. Il les aime probablement plus qu’il ne s’aime lui-même. C’est une vérité absolue. Un fait auquel il ne peut mentir. Lorsqu’il caresse son étalon, Aaron se sent vivant. Il se sent utile. C’est important. C’est nécessaire. Pourtant, tous les jours, Aaron a l’impression d’être une prostituée. Le Maire se sert de lui pour redorer son image. Prisonnier de ce monde politique, Aaron cache pourtant l’ambition de remplacer celui-ci, secrètement. Il sait la raison. Ainsi, il pourra aider la vie animale. Elle en a bien besoin. Il sait qu’il a besoin de pouvoir. Pourtant, il s’est empêtré avec de mauvaises personnes. Ça, il le sait aussi. Alors, il essaye de se convaincre. Il essaye de se faire fort. Sur le dos de l’étalon, il observe Blondie de loin. Le cheval ricane, et Aaron sourit. Ils partagent une étrange connection avec les animaux. Il les aime sincèrement, et ils lui rendent bien. Ils le sentent. Voilà qui est bien étrange.

Alors qu’il l’observe, Aaron sent son portable vibrer dans son veston. Il fait glisser celui-ci vers sa main. Du chantage. Une photo suggestive de lui et de Célestine. Il a une légère sueur froide, mais il se calme rapidement. Il appuie simplement sur un bouton pour fermer l’image. Il répond au texte simplement. « Envoyez lui un texto, c’est mieux pour la planète. » Il sait que son rêve pourrait être détruit par une réflexion trop direct du Maire. Mais il doute également de sa réaction. Les tabloïds adoreraient cette histoire pourtant. Il en est certain. Pourtant, il s’efface l’image de la tête. D’un coup d’éperon, il fait avancer l’étalon après avoir mis son portable en mode silence.

A sa hauteur, elle réagit à sa remarque. « Vous êtes chez mon père. » dit-il. Faux. Un léger picotement grignote son bras. Pas complètement faux. Celui-ci est en taule pour meurtre. Autant dire que ce bien est à Aaron. Le psychopathe est mieux enfermé. Il caresse doucement l’étalon. « Je hais les mondanités. Je préfère la solitude, la plupart du temps. » dit-il. Il observe la place. Un cadre idyllique. « Mais je dois me battre tous les jours pour ce refuge. Des gens essayent de le détruire. Des gens pas très recommandable. Des ennemis de la Nature et des Animaux, je suppose.. » ajoute t-il en parlant avec le cœur. Sans le savoir, il parle de Blondie.

Elle parle alors de Célestine. Aaron fait un roulement d’œil. « Pourtant, vous êtes en train d’échouer. » Dans un mouvement subi, Aaron fait avancer son cheval vers l’eau. Dès qu’il a les sabots dans l’eau, il remonte doucement la plage. Il se délecte de cette ambiance. Il le sait, il serait capable des pires atrocités s’il savait qui cherche à détruire son rêve paisible. Il l’observe. Doucement. Il ignore pourquoi, mais il trouve rafraîchissant de voir une humaine se délecter ainsi de la nature. C’est pour ça qu’il a construit le refuge, un lieu où les animaux et les humains s’entendent à merveille. Il cherche alors à la suivre. En gardant ses distances. Il l’a rattrape alors soudainement en lançant son cheval au galop. « Vous devriez revenir quand vous voulez. Elle apprécie toujours un bonne cavalière. » Aaron donne un coup d’accélération pour passer devant. « Vous êtes la bienvenue. » C’est pour les animaux, alors elle est la bienvenue. Dans son galop, Aaron se dirige doucement vers un vieil édifice, une vieille paillote que le temps a détruit. Elle est droit devant lui. Et elle sera parfaite pour une petite pause.    
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« You better never let it go » - Mar 18 Déc - 12:18

AARON + CALLIOPE
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Il faut avouer que l’endroit de la réception est plutôt sympathique. J’ai l’idée qu’on puisse aider les bêtes de la sorte. Je manque cruellement de temps, entre mes activités légales et illégales. Je fais ce que je peux, je tente d’apporter mon aide. Ce n’est sans doute pas aussi fort qu’avant le refuge qui se trouve au ranch. J’aime cet endroit. On entend les vagues venir frapper l’océan plus bas. On entend le vent souffler. Personne ne penserait qu’une grande ville se trouve juste à quelques kilomètres. On pourrait se croire seul au monde ici, facilement je suis sûre. Juste entourée d’animaux aimants.

J’ai toujours eu un lien fort avec les bêtes mais je dois avouer que c’est de mieux en mieux. La jument qui me séduit immédiatement semble apaisée à mes côtés. Elle courbe l’échine pour me faire monter sur son dos. Sans la moindre scelle. Peu de bête accepterait et encore plus venant d’un inconnu. C’est une situation étrange mais appréciable. Je ne me pose pas plus de question, je profite et je monte sur son dos. J’ai toujours adoré monter sans scelle. Je fais de l’équitation depuis que je suis toute petite, c’est naturel chez moi. Je sais qu’une part de ce talent bien de la déesse, elle me fait me sentir connectée avec les animaux, la nature. Artémis était une très bonne cavalière, elle serait l’une des déesses qui a façonné les amazones, des cavalières hors pair.

La jument galope jusqu’à la plage. Le soleil est presque couché et la vue est sublime. On ralentit et rapidement nous sommes rattrapés par Aaron. J’ai juste le temps de lui envoyer un message. Je suis en charge de le faire chanter mais quelque chose me dit que cet homme ne se laissera pas faire. Qu’il n’est pas du genre à être impressionnée par nos méthodes. Peut-être que je vais devoir frapper plus fort. Pourtant, à part cet écart de conduite avec la fille du Maire, je ne crois pas qu’il puisse m’offrir quelque chose pour le faire chanter. Il cache relativement bien son jeu, peut-être que Celestine n’est justement qu’un jeu pour lui et qu’il s’amuse à la tourmenter. Ce n’est pas vraiment gentleman mais c’est un homme, ne sont-ils pas tous des bourreaux des cœurs ? C’est tout de même l’impression que j’ai. Je sens mon portable vibrer. Je pense qu’il a répondu. Je regarderais sa réponse plus tard. Pour le moment, il est trop près de moi pour que je puisse lire mes messages.

Aaron se confit quelque peu. On est exactement chez son père. Pas tout à fait chez lui. Je souris, je l’écoute poursuivre. Il parle des mondanités. Il n’aime pas cela. C’est une corvée pour pas mal de personne. Ce n’est pas tasse de thé mais je me prête au jeu quand il le faut, pour la bonne cause. Enfin à voir si la cause de mon père est la bonne, on en reparlera. « - Pourtant le costume vous va plutôt bien » Bien qu’il ne soit pas en costume trois pièces, la chemise et le pantalon c’est déjà plutôt pas mal. Celestine a de la chance d’une certaine manière. Ce qui me fait tiquer c’est qu’il parle de personnes qui en veulent à cet endroit ? Qui pourrait faire une telle chose ? J’hésite, la réponse semble toute trouvée. Mon père. On le menace. Forcément cela met en périr ses biens avec lui. Je sens ma gorge se serrer. Je me reprends. « - Je ne comprends pas qu’on puisse s’attaquer à un tel endroit » Et le pire c’est qu’une part de moi le pense sincèrement. Je change de sujet.

Je ris légèrement à sa réplique. « - C’est vous qui me suivez, qu’est-ce que j’y peux ? » Je le taquine. Je souris légèrement. Il me dit alors que je devrais revenir, que je suis la bienvenue. Puis il accélère le rythme de son cheval pour me doubler. Je ne me laisse pas faire et je tente de le rattraper. Je ne m’en sors pas trop mal mais on arrive au bout de la petite plage. Je fais ralentir ma jument pour qu’elle s’arrête. Je caresse son encolure, je l’embrasse même pour la remercier de cette course. Je descends alors. Mes mains atterrissent dans le sable encore tiède. Je m’avance alors vers l’eau de l’océan, jusqu’aux genoux un peu près. Je regarde la vue. L’eau est fraiche mais cela ne m’arrête pas. « - Alors, êtes vous capable de me suivre ? L’eau est froide attention… c’est littéralement un défi » Je recule encore, l’eau m’arrive au ventre… la poitrine, je frissonne…



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« You better never let it go » - Dim 23 Déc - 18:20


One shot or one opportunity
« Attention, Blondie, ça ressemble à un compliment. » répondit-il à la réflexion de la mystérieuse invitée. Il est vrai que c’est la première fois qu’elle lui adresse une gentillesse. Il répond donc avec le sourire, ce sourire charmeur involontaire. Son regard se pose sur elle à mesure qu’il plaisante avec sa réflexion agréable. Il caresse doucement son étalon, cette belle créature qu’il chevauchait. Il aime plaisanter. L’humour fut toujours son point fort, une dose agréable et forte. Il sourit à sa propre plaisanterie. Son ton taquin semble détendre l’atmosphère. Il relève la tête en regardant l’océan. « N’ayez crainte. Je préfère mourir que les laisser gagner. »

Aaron interrompt ce moment en obligeant son étalon à courir. Comme une provocation, il jette un regard rapide. Elle lui suit. Il sourit. Ses cheveux prennent le vent. Il ferme les yeux un instant. Il se sent vivant, comme s’il avait toujours eu besoin de ça. Vivre ici, dans cette ferme, c’était sa raison de vivre. Il avait toujours su qu’il devait réparer cette maison, en faire un refuge. Jamais il n’avait été à l’aise avec les humains. Avec aucun d’entre eux. Les bêtes, en revanche, c’était un lien de sang. C’était un lien puissant, indestructible. Mais Aaron n’avait jamais brisé ce lien avec les vivants, avec sa famille. Au contraire. Il avait donc décidé de créer le refuge sur les anciennes terres familiales. Très modestement. Puis, le refuge avait pris une grosse envergure. Certains ne comprenaient pas cette manière de penser. Pourtant, Aaron le répétait. Les murs n’avaient commis aucun crime. Seulement son père. Seulement ce meurtrier psychopathe.

Le cheval arrêté, Aaron constate que sa belle inconnue arrive dans les parages. Il sourit. C’était un défi de le suivre. Il n’aurait pas insisté, sinon. Il n’était un homme insistant. Les femmes qui ne désiraient pas faire d’effort pour lui ne méritaient probablement pas qu’il en fasse en retour. Une leçon qu’il avait aussi endurée durant sa vie. Il souriait. Elle vînt à son tour suggérer un défi. Elle se débarrassa de son sac et plongea dans l’eau froide. Aaron l’observa, laissant un sourire amusé se dessiner sur son visage. La curiosité était là. Il observa quelques secondes son sac. Elle devait avoir des papiers, et il songea à briser cette aura de mystère qu’elle avait instigué. Il s’y refusa finalement. Elle resterait Blondie pour lui. Un temps du moins.

Il releva doucement la tête. Il ne comptait pas refuser un tel défi. Sa main crépita doucement avant qu’il vienne ôter doucement les boutons de sa chemise. La chemise glissa au sol. Il ôta alors le pantalon de smoking qu’il portait, puis lentement il se dirigea vers l’eau. « C’est vrai qu’elle est froide. » Il s’approcha doucement. d’elle, gardant tout de même un espace de sécurité auprès de lui. « Défi accompli. Quelle est ma récompense » demanda-t-il doucement, alors que l’eau semblait bien froide. Il souriait doucement. Nul doute. Aaron s’amusait bien.    
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« You better never let it go » - Mer 26 Déc - 0:53

AARON + CALLIOPE
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L’idée semble totalement folle. Plonger dans les vagues d’Atlantique, dans l’écume gelée de l’océan. Pourtant c’est exactement ce dont j’ai envie. Refroidir mes idées, refroidir mon esprit. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’Aaron Harrelson me met dans un tel état, mais je ne peux pas nier que sa présence me trouble quelque peu. On m’a dépeint un homme que je ne retrouve pas. Je n’arrive même pas vraiment à croire qu’il flirte avec la fille du Maire. De ce que j’ai pu en voir, elle, oui, elle est littéralement accrochée à Aaron, peut-être totalement follement amoureuse, je ne sais pas ce qu’elle espère mais la réciprocité ne se lit pas dans le regard. Je ne suis même pas sûre qu’il se satisfasse d’une nuit avec elle, si jamais il a fait l’erreur, la refaire ne semble pas être dans ses projet. Après, je ne connais pas très bien les hommes, pour ce que j’en sais, ils sont vils, pervers, et trompeurs, alors il y a tout de même de grandes chances pour que je ne comprenne strictement rien à la relation qu’il entreprend avec cette gamine. A tous les coups, c’est simplement un parfait acteur. Parfait au point que me voilà à me poser des questions. Les soldats ne posent pas de question en temps normal, ils exécutent, c’est exactement ce que je demande à mes soldats, alors pourquoi j’en viens à réfléchir sur la situation.

Je laisse l’eau geler doucement ma peau. La sensation pourrait être pire, je crois que cela me remet les idées en place. Ma robe devient entièrement moulante et laisse entrevoir les formes de mon corps. Je n’ai pas pour habitude de les cacher, elles étaient déjà très suggérées dans l’eau. Je tente de me laisser aller, je suis dans l’un de mes éléments préférés. L’eau, je suis une grande nageuse, une bonne nageuse, j’ai besoin des vagues, pour m’activer, faire du sport, si ce n’est pas la natation, c’est le surf, je crois que je touche presque à tous les sports, ma mère a toujours soupçonné de l’hyperactivité, elle a peut-être raison, j’ai un besoin fou de me dépenser pour ne pas trop penser.

Puis je ne sais pas pourquoi, je le mets au défi. Est-ce qu’il sera capable de tout abandonner pour entrer dans les vagues avec moi ? L’eau me transporte presque dans un autre monde, comme si le bruit de l’océan pouvait créer une barrière invisible entre deux univers. Est-ce qu’il va oser franchir cette frontière invisible que personne ne semble voir ? Le mystère n’est pas grand, il ne se fait pas prier. Il retire sa chemise puis son pantalon, je replace mes cheveux en arrière, heureusement que mon maquillage est waterproof, sinon, à l’heure qu’il est, je serais une déesse panda. Charmant. Il me fait sourire quand il se plaint de la froideur de l’eau. Je commence à ne pas avoir chaud et à me dire que l’idée était stupide, on va devoir rentrer tremper. On va surtout attraper la mort. Il semble vouloir une récompense pour défi réussi. Je lève les yeux au ciel avec un sourire mesquin sur les lèvres. « - C’est typique des hommes de vouloir une récompense à tout acte réussi ! » Je m’approche cependant, je n’ai pas d’excuse pour le geste que je vais commettre mais c’est une manière de le tester. Voir ce que sa relation avec la petite blonde, la fille du maire, vaut. Ce geste n’engage en rien. Rien du tout. Je me hisse sur la pointe des pieds et je lui dépose un baiser sur ses lèvres. Un baiser chaste, rien de plus, rien de moins. « - N’est-ce pas cela que l’on offre en temps normal ? » Je m’écarte doucement de lui. Je profite encore un tout petit peu de l’eau et je décide de sortir. L’eau froide ne semble pas me refroidir les méninges, parce que maintenant, je m’attends à tout avec ce baiser. Si vraiment c’est un séducteur, il continuera la séduction, mais je saurais aussi que la fille du maire n’est pas un bon moyen de chantage. Hors s’il ne répond pas à la séduction, alors peut-être qu’il tient à elle mais qu’il le cache bien. Je crois que je n’ai pas fini de le tester pour la soirée. Je m’approche de ma jument qui m’aide à nouveau à monter sur son dos. Je m’allonge sur son encolure chaude pour me réchauffer. « - Dîtes-moi que vous avez de quoi se réchauffer chez vous, je suis en train de me congeler sur place, pas sûre que ce soit ma meilleure amie ce plongeon hivernal » Je souris légèrement avec le vent, je claque des dents… dans l’eau tout était supportable, maintenant sortie, c’est pire.



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« You better never let it go » - Mer 26 Déc - 23:15


One shot or one opportunity
Un défi. C’était seulement un défi. Une provocation scapulaire dont la seule visée était de lui faire ôter sa chemise. Il déboutonna rapidement les premiers boutons. Aaron ne réfléchissait même pas. Il jouait le jeu. Il accompagnait son invité dans cette nouvelle lubie. Et défaussé de son pantalon, il avança doucement dans l’eau froide. Chaque flot semblait plus froid que le précédent. L’Hiver avait rompu ses armes, et l’été avait renoncé à réchauffer le liquide. La baie était bien glaçante. Pourtant, il arrive auprès d’elle. A ses côtés, elle lève les yeux au ciel. Il sourit. Enfin il va obtenir le fameux césame. Enfin il va connaître son nom. Pourtant, la joie d’enfin savoir son patronyme se brise lorsqu’elle s’approche. Elle dépose un baiser glaçant sur ses lèvres teintées par la surprise. Il recule d’un pas. Happé par la surprise, Aaron ne comprend pas.

« Je m’attendais à découvrir votre nom. » Aaron n’est pas choqué, mais il n’en reste pas moins interloqué. N’a t-il pas lu les signes. Il fuit son regard en cherchant une signification divine. Mais Aaron n’a le temps de vraiment s’offusquer, de réagir concrètement. Elle disparaît de l’eau. Elle ne lui laisse le temps de la réaction. Elle mène la danse, comme une créature des plus indépendantes. Ce détail ne déplaît pas à Aaron qui lui concède, en secret, un certain charme.

Alors qu’il s’évade de l’eau, Aaron constate rapidement qu’elle est déjà montée sur la belle jument. Il ramasse au passage son sac et sa chemise, il s’avance vers elle. Il lui tend son sac, dont il s’est privé de la fouille. Honnête créature. Il glisse également la chemise sur son corps mouillé. Il frotte doucement, maternellement la chemise contre la peau de la jeune femme pour la réchauffer. Probablement sans grand succès. Aaron la regarde avec ses grands yeux, les mains posées sur la crinière de la jument. « Nous devrions rentrer. »

Aaron s’éloigne alors brutalement du cheval, et caresse doucement son étalon. Torse et pantalon nus, il fait galoper l’étalon avec qu’il rentre doucement à l’écurie. Le jeune héritier se retourne vers la mystérieuse blonde. Il sourit. « Pouvez-vous me rattraper ? » A son tour, il lance un défi de taille. Puis soudainement, il se place à quatre patte. Il est si facile de se transformer. Il laisse le cœur de la bête s’emparer de son âme. Son instinct ne domine pas, et Aaron garde le contrôle. Rapidement, les poils s’épaississent, et le caleçon tombe au sol. Dans un délicat aboiement, Aaron indique qu’il va courir. Et sans s’arrêter, il court vers la maison annexe, bien loin de la fête et de cette troublante invitée qui s’impose. A la place, il passe une bonne soirée avec une inconnue qui ne lui veut pas forcément que du bien. Pourtant, Aaron se décide bien à courir aussi vite que possible à cette maison annexe, en plus vieil état que le reste de la bâtisse mais dont l’essentiel des équipements – dont des serviettes bien chaudes et une cheminée – seront les bienvenues dans la situation actuelle.    
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