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Que nous arrive-t-il ?

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Que nous arrive-t-il ? - Dim 13 Jan - 22:26

    Cette ruelle est sombre et peu passante. L'air est froid et humide, les rares personnes se pressent de déserter l'endroit et quelques SDF sont suffisamment courageux pour farfouiller les poubelles ou mendier à ces gens pressés. Pourtant, au milieu de cette tristesse, une musique exotique se fait entendre, un fond sonore flou et rapporté, comme venant d'une radio. Masquant cette mélodie ibérique, une voix entonne un monologue dans une langue qui pousse à rêver au voyage.

    (Le texte suivant a été traduit de l'espagnol. En outre, il est prononcé d'une voix grave et sensuelle.... Enfin à peu près.)

    "Mamaaaaan ...  Oui, je vais bien maintenant. Je suis sorti de l’hôpital, c'est que les médecins ont considérés que ça allait. Là ? Je travailles. Oui déjà, il faut bien payer le loyer. Il est quel heure chez vous ? Ah ! Ici, il est un peu plus de 10h du soir. Non, ne t'inquiètes pas, il ne peut rien m'arriver, je suis dans un quartier assez tranquille. Ça ? Non, ce n'était pas un coup de feu, juste un pneu qui explose... Ma voix ? T'es pas la première à me dire ça. Je pense que c'est rien... Oui, s'il te plaît, passes la moi...
    Salut sœurette ! Oui, ma voix. Je sais très bien. Et non, je ne sais pas ce qui m'arrive alors arrête de me psychanalyser comme ça. D'accord ... Tu veux savoir toute la vérité ? Je me sens effectivement différent depuis que je suis sorti de l’hôpital et je ne sais absolument pas pourquoi. C'est comme si j'avais une envie ... Non, c'est pire ... Comme un manque ... Quel manque ? Excellente question, je te dirais dès que je le sais. La morphine de l’hôpital ? ça peut vraiment faire ce genre d'effet ? Ah, si tu le dis ... D'accord... Euh, écoute, je dois te laisser, je crois que c'est elle ... Peu importe. A plus frangine !"


    Et tu raccroches enfin de cet interminable échange verbale. Elle a l'air sympa ta sœur, ceci dit. Je suppose que l'inceste est encore un sujet tabou et que c'est pas demain la veille qu'on pourra s’arranger là dessus, toi et moi.

    Tes yeux et toute ton attention se sont braqués sur cette fille là bas, dans la ruelle au loin, cette fille aux cheveux noirs et frisés. Il me faut un moment avant de la reconnaître mais l’électrochoc qui te parcourt l'échine à sa vue ainsi que l'énorme stresse que tu ressens me font bien prendre conscience qu'il s'agit là de la seule et unique personne à qui je dois ma seconde vie. Dans mes bras ma jolie !

    Ces flashs, encore. Toi qui t'approches, elle qui te repousse... Non, elle ne te repousse pas en réalité, elle te bouscule volontairement. Si ta conscience te dit qu'elle ne l'a certainement pas fait exprès, ta raison te hurle le contraire. Que lui était-il arrivé à elle ce fameux soit ? Tu te demandes si tu dois te méfier ou au contraire, lui venir en aide. Confusément, et sans même réellement y penser, tu a pris ta décision.

    Ni une, ni deux, tu démarres ton taxi et tu te diriges vers sa silhouette alors qu'elle déambule sur le trottoir en ayant l'air de ne pas avoir vraiment de but. Un poil renfrognée, les mains dans les poches, elle passerait certainement inaperçue pour n'importe quel type qui n'aurait pas secrètement de l'attirance pour elle.

    Elle nous tourne le dos et semble ne même pas nous avoir remarqué. Tu ne t'en offusque pas et tu laisses ton taxi décélérer alors que tu arrives à son niveau. Les mains dans les poches, la tête basse, elle ne te reconnait qu'au dernier moment. Toi, tu déverrouilles les portes et tu la détailles un moment avant de lui parler.

    Ses lèvres remuent seules comme si elle se murmurait à elle-même des choses secrètes. Ses yeux, déterminés mais calmes ne ressemblent absolument pas au regard de tueur que j'ai pu apercevoir dans les flashs que tu m'as montré. Pour peu, elle paraîtrait presque normale. Presque.

    "Molly ? C'est moi. Viens, monte !" Dis-tu alors que tu te penches pour lui ouvrir la porte.

    "S'il te plaît, il faut que je te parle, c'est très important. Tu as mangé ? Allez, je te payes un truc."
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Que nous arrive-t-il ? - Lun 14 Jan - 0:15

C'est la fin de la journée. La nuit est bien là, permettant à la jeune femme d'être ombre parmi d'autres. La journée a été longue, comme beaucoup d'autres. Errer, mendier, tenter de trouver un boulot. N'importe quoi. Mais rien. Toujours rien. Elle a l'air trop instable Molly. Et puis pas de papier, pas de diplômes.. Rien pour intéresser les gens.
Pas un regard pour l'homme qu'elle quitte. Pas un regard pour lui, alors qu'il la juge du regard. Jeune femme à l'allure d'enfant dans ses habits trop grands. Trop masculins. Trop élimé.. Seule la veste à capuche pourrait rattraper le tous.. Mais il fait trop froid ces jours-ci. Alors le cadeau Jan reste bien planqué sous le lourd manteau en cuir trop grand et le pull en laine..

Ma Dame et l'Autre se dispute cette fois-ci. Chose rare, mais toujours intense. Ca la perturbe la gamine. Pas qu'elle participe. Elle a abandonné depuis longtemps de tenter de les résonner. Non mais ils s'agitent dans son corps, empruntant celui-ci sans qu'elle s'en rende compte. Les ton des voix ne cessent de changer. Grondant, menaçant à celle délicate et hautaine.. Les postures la torde dans des postures brèves, presque invisibles dans le noir. Molly s'est retiré un peu plus loin dans sa tête, laissant de côté les deux autres. Ils se détestent, trop différents l'un de l'autre. Mais cohabite pour une seule chose : la survie de Molly.

Soudain son nom explose. Reprise violente avec la réalité. Molly se rend compte maintenant. De la rumeur du quartier, encore bien en vie. Des odeurs des restaurants pas bien loin et celle plus familière de la rue. Il y a surtout le bruit du moteur. Proche. Trop proche. Déjà la brune est en alerte, prête à courir. L'Autre grogne.. Ma Dame est la seule à la reconnaître. Voix de la raison. On se calme c'est Karl Les yeux de la belle s’écarquillent. Traits familiers éclairés par la lumière de la voiture. Cheveux bruns, allure rassurante... Ce taxi.. C'est bien lui.. C'est..

Karl, mais..
On s'en va.
Qu'est-ce qu'il y a ? Tu..  
On se casse d'ici. Maintenant.  

Force irrésistible qui pousse Molly à s'éloigner. Elle se cabre, secoue la tête comme un cheval qui s'ébroue. Elle ne comprend pas ce qui se passe. Pas de tous. L'Autre il frappe. Il cogne. Il ne fuit pas. Ca c'est son boulot. Alors qu'est-ce qu'il y a ? Ma Dame ricane, se moque alors que l'Autre reste silencieux forçant toujours.
Non non je ne veux pas..  Bond soudain. Molly se rue dans la voiture, fait claquer la portière.. Démarre, démarre..  Ses doigts tremblent, sursauts qui la secouent. Elle va coincer ses mains sous ses aisselles. L'Autre tire sur ses membres, tente de la faire sortir Laisse moi du temps. Juste un peu de temps.  Grognement alors qu'elle se concentre, lutte. Son corps se rencogne contre la portière. La jeune femme n'a pas réellement conscience que Karl n'a peut être pas l'habitude de tous ça. A t-il déjà vu une des ses crises ? Conversé avec ses autres personnalités ? Ses protecteurs. Elle ne sait pas. Ne sait plus. Ca suffit maintenant !  
Cri haché. Rauque. L'Autre est repoussé. Pour un temps. Il veille cherche la moindre faille.

Profond soupire. Les tremblements cessent. Les yeux sombres cherche la silhouette de l'homme à ses côtés. Karl ? C'est vraiment toi ?  Les mots se bousculent un peu. Elle n'y croit pas réellement la belle. Je croyais que tu étais parti. Je n'avais pas de nouvelles. Et tu ne semblais plus chez toi.. J'ai cru.. J'ai cru que tu étais parti.. Sans rien dire..
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Que nous arrive-t-il ? - Lun 14 Jan - 18:14


    La femme semble faire un monologue. Bon, elle ne veut pas monter... Avant qu'elle ne monte pour de bon, elle semble vouloir sortir et demande finalement à démarrer, ce que tu t'empresses de faire. Réglant ton voyant sur "occupé" pour être sur d'avoir la soirée pour vous. La voiture s'ébranle et nous emmène tranquillement sur la route. Tu t'inquiètes, ce regard de tueuse passe par moment sur son visage, mais c'est si éphémère que tu doute l'avoir seulement aperçu.

    OK, donc on a une fillette qui se parle à elle-même, qui a l'air complètement paniquée, et tout le monde trouve ça normal ? D'accord... Remarque, on ferait un super couple, tous ensemble ... à quatre. Sans dec', t'imagines les possibilités ?

    Tu la laisses tranquillement finir son délire qui a l'air quand même bien barré et elle se calme finalement. Tu jettes un coup d’œil à ta passagère, visiblement inquiet. Cependant, elle te rassure et même t'avoue qu'elle t'avait un peu chercher ce qui met en joie ton petit cœur esseulé.

    "Ça fait du bien de te revoir. Tu ne savais vraiment pas où j'étais ?"

    Tu es pris de doute tout à coup. Elle qui devient étrange, qui semble ne pas être seule dans sa tête, et toi, qui soudainement change de voix et un peu de comportement... N'y aurait-il pas un virus dangereux dans l'air ? Ce genre de merde qui vous attaque le cerveau pour vous faire finir comme un légume ? Non Karl, si c'est effectivement elle qui m'a refilé à toi, elle n'est pas contagieuse. Ça ne se passe pas comme ça. Bien entendu, tu ne m’entends pas et tu continues à t’angoisser mais cette peur naissance n'est rien comparée au soucis que tu te fais pour cette petite. Son regard est doux à présent, juvénile comme il devrait l'être et légèrement triste.

    "J'ai eu un accident. J'étais à l’hôpital. Tu ne t'en souviens plus ? Tu étais là pourtant."

    Si elle était là ? Non mais par les saintes cornes de Pan, elle l'a provoqué l'accident. Allez, on la kidnappe et on l'interroge avant de fourbement profiter d'elle ! Non, toi, tu vas juste donner à manger à ta tortionnaire. Je ne suis pas contre le masochisme en soi mais je préfère toujours être de l'autre côté du fouet, Karl !

    Presque trop rapidement, ton taxi arrive et s'arrête près d'un drive-in et tu nous commandes deux sandwichs sans vraiment consulter ta passagère.

    "Des boissons chaudes, monsieur ?"

    Oh ouais ! Un énorme chocolat chaud XXL avec crème fouettée et marshmallow sur le dessus ! Quoi ? Qui a dit qu'on ne devait se limiter qu'à un seul pêcher capital ?

    "Deux thés vert, s'il vous plaît. Simples."

    Rhaaaah, tu me tues ...

    "Et deux cookies. Merci."

    Mouais.

    Tu gares ta voiture sur un parking vide qui ferait -presque- piège de pervers si je ne te connaissais pas. Tu tends un sandwich à ta belle alors que tu recommence à l'interroger du regard.

    "Il y a quelque chose que je dois savoir, Molly. Tu veux bien m'en parler ?"

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Que nous arrive-t-il ? - Mar 15 Jan - 21:32

Des yeux qui se laissent prendre par le paysage de la nuit qui défile à l'extérieur. Elle réussit à garder le contrôle. Encore une fois. A chaque fois elle a peur de ce qu'il peut se passer si elle perdait. Les fois où c'est un accord tacite, cela ne la dérange pas. Mais parfois l'Autre est brutale, vicieux.. Capricieux. Dans ces moments là il émerge sans un mot, sans demander son avis. Parfois Molly coule. Parfois elle voit ce qu'il se passe d'autres fois non.. Un prix à payer qu'il lui semble dérisoire après des années de survie.. Mais elle veille, se tenant à l'affut de plus en plus. Après tous depuis combien de temps elle Le connait ? Longtemps, assez pour commencer à prévoir ses réactions..

La voix de Karl la ramène à la réalité. Les prunelles sombres se concentrent de nouveau sur lui. Depuis combien de temps a-t-il disparu ? Même ça c'est flou dans son esprit. Une vie où il n'y a aucun rythme régulier, aucun repère.. Le temps défile sans qu'elle s'en rende compte. Elle se tourne vers lui, gardant dans son dos la portière. Ses sourcils se froncent légèrement. Pourquoi lui demande t-il ça ? Si elle lui a dis qu'elle ne savait pas c'est que c'était la vérité.. Non ? Pas de manifestation de la part des voix.. Etrange.. Le visage qui se plisse un peu plus sous le coup de la concentration. A chaque fois qu'elle voyez Karl elle était la seule au commande. Ma Dame l'apprécit mais ne manifestait jamais, comme toujours. Ou seulement de façon qu'elle seule l'entende. Et l'Autre grognait, bougonnait mais rien de plus.. La belle cherche dans sa mémoire grignotée par ses personnalités.. Il ne mentait pas c'était sur.. Et pourquoi mentirait-il ? Alors pourquoi ne s'en souvient-elle pas ?

A l'hopital ? Qu'est-ce qui s 'est passé ? Ca va mieux ? Rien de grave ?

Ses yeux brillent d'inquiétude, son visage se chiffonne. Elle cherche la trace de blessures anciennes sur le corps de son ami. Les cicatrices sur son bras n'étaient pas là n'est-ce pas ? Toujours pas de manifestations de la part de ceux qui partagent son existence. Ma Dame est là à ses côtés, le visage impénétrable mais l'Autre.. Il reste dans l'ombre Que c'est-il passé ? Pas de réponse. Etrange.. Trop étrange.. Mais elle n'a pas le temps de se poser plus de questions ou de s'exprimer plus.
Ils arrivent à un drive. Silencieuse elle observe Karl commander, lui offrant un sourire quand la commande se retrouve dans la voiture. Pas bien difficile la gamine. Pas de le droit de l'être quand on vit dans la rue.. Arrivés dans le parking, le moteur se coupe. Molly prend le sandwich que lui tend Karl après un merci murmuré. Doigt qui craque légèrement la croûte, les pensées qui ne cessent de défiler dans son esprit. Mange Voix douce de ma Dame, léger sursaut de la part de la brune. Un bouchée prise docilement. Qu'est-ce que vous me cachez ? Qu'est-ce que l'Autre me cache ? Molly se doute que l'Autre est derrière tous ça.. Mais ne voit pas pourquoi.. Ils ont été agressé cette nuit là ? Elle n'en sait rien. Un trou noir.. Elle n'a même pas souvenir de l'avoir vu récemment.. Nouvelle bouchée. Que me cache tu l'Autre ?

Oui oui.. Je crois pouvoir faire ça pour toi.. Que veux tu savoir ? Doigts qui joue de nouveau avec la nourriture. Ca ne se fait pas. Arrêt rapide. Les prunelles sombres se posent de nouveau sur le brun. Je suis désolée mais.. J'ai un énorme trou noir.. Quand tu as eu ton accident ? Je me souviens de cette soirée film mais après on s'est vu ? Je te l'ai peut être déjà expliqué mais il y a des trucs dont je me souviens pas..
Son doigt vient tapoter sa tempe. C'est un vrai gruyère là dedans par endroit. Sourire qui se veut moqueur. Tentative d'humour. Mais à cet instant ça l'inquiète la jeune femme.. A cet instant elle se sent si seule dans sa tête.
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Que nous arrive-t-il ? - Mar 15 Jan - 22:21



Tu mâchonnes, tranquillement, attendant le verdict. Malgré tout, le sandwich au poulet n'est pas trop mauvais, ayant l'habitude de ce genre de repas pris à la va-vite, tu t'es sois habitué à la qualité médiocre, soit tu sais à qui t'adresser pour avoir quelque chose de correct à cette heure. La petite te détaille un instant, inspecte ton bras et comprends immédiatement que le problème est sérieux. Malheureusement, le bras est ce qu'il y a de moins amoché chez toi, les côtes cassés te font encore très mal quand tu essayes de rire, fort heureusement, ce n'est pas au goût du jour. Tu hésites à être tout-à-fait honnête mais tu redoutes sa fragilité... Mais quelle fragilité ? Elle a plein d'amis dans sa tête et elle arrive même à t'envoyer à l'hôpital !

"Non, rien de grave. Rassure-toi... "

Tu parles, Charles ! Tu as échappé de peu à te nourrir avec une paille toute ta vue.

"...Cependant, je dois tout de même t'avouer un truc, et je ne sais vraiment pas par où commencer. Mon séjour à l’hôpital, je te le dois à toi, en réalité."

Tu ne sais pas d'où t'es venu le courage de lui dire ? Tant mieux !

"On se connait depuis longtemps, toi et moi. Et crois-moi, rien ne pourra changer ..."

... Le fait que je t'aime ! ... Mon désir pour toi (et tout tes potes) ! ... La constante envie que j'ai de vouloir m'entraîner à procréer avec toi, là tout de suite !!!

"... L'amitié que je te porte."

Ouais, c'bien aussi.

"Cela m’inquiète beaucoup que tu perdes la mémoire comme ça. Je peux te le dire à toi, j'expérimente en ce moment une chose similaire, comme une pensée étrangère qui me parle à l'intérieur, mais en plus sournois, plus diffus. Je te fais confiance, c'est pour ça que je t'en parle."

C'moi ! Le Satyre, enchanté ! Prends pas peur.

"Tout ça pour dire que j'aimerais beaucoup savoir ce qui t'arrive quand tu perds tes pensées comme ça. J'aimerais simplement t'aider et comprendre ce nous arrive."

Tu poses ton sandwich, un tantinet trop angoissé pour manger à ce moment précis et tu prends un des gobelets cartonné contenant du thé. Beuh, de l'eau chaude avec des plantes dedans, t'aurais du être une Nymphe, tiens, ça t'aurais fait les pieds. Le breuvage nous réchauffe et je dois dire que c'est agréable par cette nuit. Tu détailles Molly des yeux, cherchant le moindre signe, le moindre indice corporel qui pourrait donner au moins un semblant de réponse à ta question.

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Que nous arrive-t-il ? - Mer 16 Jan - 18:48

Molly n'y croit pas. Ses yeux sont soupçonneux. Elle le sent qu'il y a autre chose que ces cicatrices. La belle le connaît depuis un moment maintenant, le contact ne la dérange pas. Mais à cet instant elle hésite à aller inspecter la peau en vue, chercher les stigmates chercher.. Non ce n'est pas son rôle. Et puis, aux mots suivants elle ne regrette pas de ne pas s'être laisser aller à sa curiosité.
C'est à cause d'elle. A cause d'elle si il a été à l’hôpital. Ses gestes se figent. Ses yeux se fixent sur l'homme alors que les pensées tournent, tournent dans son esprit. Comment a-t-elle pu faire ça ? Comment a-t-elle pu faire ça à lui ? Le premier à l'avoir accueillit. A l'avoir aidé.. Les dents attaquent la chair tendre des lèvres alors qu'elle fouille, fouille son esprit. Il continue à parler Karl mais elle ne l'entend pas. Ou pas réellement. La brune est trop occupée à chercher le souvenir occulté Chéri.. Ce ton doux l'énerve. La colère commence à briller au fond de ses prunelles. Cette fois-ci ce n'est pas l'Autre. Non non. C'est bien elle. Elle monte, enserrant son cœur. Le murmure émerge de ses lèvres, bas mais porteur de tant de colère.

C'est de votre faute. A vous. Ma dame s'indigne. Relève avec fierté la tête. Tu fais fausse route A oui ? Alors pourquoi je m'en souviens pas ? Vous le faites tous le temps. A chaque fois. Pour me préserver vous dites mais si c'est pas ça ? Si c'est pour pouvoir faire ce que vous voulez hein ? Le ton monte. Hein ? La colère grimpe grimpe, envahissant son esprit. Nouveaux murmures. Karl est occulté par ses pensées. Sa recherche de vérité. Qu'est-ce que vous lui avez fait hein ? Ou plutôt l'Autre, qu'est-ce que tu lui a fait hein ?? Arrête de te planquer merde !

Cri dans l'habitacle. Respiration erratique, bruyante. La belle s'en fout de l'image qu'elle donne. Le sandwich a été posé. Ses mains enserrent son crâne. Elle veut savoir. C'est de sa faute. De sa faute.. C'est moi qui l'ai foutu sur la route La voix gronde dans son crâne. Prunelles écarquillées, fixent sur le tableau de bord. Sa voix émerge, étranglée.
C'est lui qui l'a fait. C'est lui.. Pourquoi tu l'as fait ? Pas de réponse. L'Autre s'est caché de nouveau. Il aime pas quand la gamine est en colère contre lui. C'est si rare. N'est-ce pas la première fois ? C'est l'Autre qui t'as fait du mal.. C'est eux qui me planquent les souvenirs.. Ma Dame. L'Autre. Rictus mauvais. Pour me protéger ils disent. Connerie !

Molly se tourne de nouveau vers Karl. Ses mains ont quitté son crâne pour se tordre sur ses genoux. Les mots se bousculent de nouveau entre ses lèvres.
M'aider ? Geste vif de la tête. Négation. Tu peux pas m'aider. On a essayé. Souvenirs déplaisants. La belle ne ressasse pas souvent le passé mais là les images viennent s'imprimer dans son esprit. La chambre trop blanche. Trop vide. Les médicaments. La surveillance constante. Le ton compatissant du médecin.. Non non pas d'aide. La belle est trop hantée. Préfère milles fois rester avec ses entités, ses amis imparfaits que être aider de nouveau. Explique moi ce qu'il s'est passé. S'il te plait.
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Que nous arrive-t-il ? - Mer 16 Jan - 20:57



Tu soupires... Non pas d'agacement ou quelque chose du genre, mais de soulagement. Franchement, ce n'est pas une surprise pour toi que de la voir dans cet état, vous vous connaissez depuis si longtemps. Mais oui, tu es soulagé de voir qu'elle ne fuit pas, qu'elle creuse en ta présence, qu'elle se laisse aller à la bizarrerie la plus totale. Du coup, tu recommence à manger tranquillement, rasséréné à cette idée.

T'es étrange, mec, vraiment.

Les yeux de la belle montrent de la colère, mais ce ne sont toujours pas ces yeux de tueuses dont j'ai appris à me méfier. Oui, c'est bien son regard à elle, sa colère à elle, mais tourné vers l'intérieur.

Et là, elle déballe, elle déballe tout. L'Autre qui t'aurait fait du mal ? L'Autre qui t'a envoyé à l'hosto ? Sérieusement, il faudra que je le remercie un de ces jours. Mais ... Pas tout de suite. On va prendre notre temps, apprendre à se connaître sans se balancer sous les voitures, puis, on verra, hein ? Je suis persuadé qu'il n'est pas pressé de toutes façons lui non plus.

Toi, tu fronces les sourcils alors que tu entends ce qu'elle a à dire. Trois personnalité ? Non, plutôt une Molly et deux autres...

Petite précision, Karl, même si tu ne m'entends pas : Moi, je ne suis pas comme ça, je ne suis pas une personnalité, je suis juste ... Un simple attribut en plus. Nous ne sommes pas deux dans ta tête, tu es simplement toi et on va dire que je suis à ton service comme une partie de ton cerveau que tu peux consulter ou non.

Je suis une valeur ajoutée ! Oui, j'ai trouvé ça tout seul ! C'est classe, non ?

"Je ne pensais pas t'aider ... Comme ça. Juste te venir en aide lors de tes crises. Trouver un moyen de repousser cet Autre quand tu le désir."

De le repousser ? J'aurais dit "le dresser" moi, ou bien "le mater". Mais bon, comme tu veux. C'est vrai qu'avoir un psychopathe dans notre ménage à cinq, ça peut aussi être marrant.

Et là, elle te demande de lui raconter. D'un coup, tu manques de t'étouffer avec ton sandwich. Pour ma part, je tarde à comprendre ta réserve soudaine. Tu sais, elle a déjà révélé pas mal sur elle, je pense que si tu ne lui dit pas tout dès maintenant, elle peut s'imaginer les pires choses. Allez, c'pas le moment de flancher, mec !

"C'était il y a plus d'une semaine maintenant. Je t'ai trouvé dans la rue, à peu près au même endroit, d'ailleurs. Je voulais te faire monter dans le taxi mais tu as refusé. Alors je me suis garé et j'ai proposé qu'on fasse quelques pas ensemble..."

Tu as dit ça d'un trait alors que le stresse commence légèrement à monter. Comme si, jusque là, tout était parfaitement normal, sous contrôle, et que là, c'était le moment délicat. Comme pour me confirmer ça, tu changes de position sur ton siège, visiblement mal à l'aise, ton regard devient fuyant, presque gêné, et tu passes ta main dans tes cheveux. Langage corporel au top !

"J'ai bien vu que tu n'étais pas toi-même, mais j'avais ... Enfin, je devais ... J'en avais marre de repousser ce que j'avais à faire alors je me suis dit que c'était ce soir où jamais. Nous avons continué un peu, tes yeux étaient vissés sur le sol, tu ne m'as pas parlé du tout, alors j'ai décidé de sauter le pas."

Tu prends une grande inspiration. J'y crois pas, c'est ça qui te rend si nerveux ? De lui avouer tes sentiments ? Gamin ... Elle te fait confiance et t'a pratiquement tout avoué sur elle. Je ne pense pas qu'elle prenne ombrage de quoi que ce soit que tu vas lui dire, vraiment.

"Je t'ai d'abord demandé d'arrêter de ... coucher avec des inconnus pour de l'argent"

Tu avales ta salive péniblement. Alors si dire ce genre de phrase te gêne, on a encore beaucoup à faire ensemble.

"J'ai su que tu faisais ça et ça me met juste hors de moi. Mais tu n'as pas dit un mot, tu as juste vaguement grogné. Je me suis dit que ce n'était sans doute pas mes affaires mais je voulais simplement que tu saches que ... Que j'avais des sentiments pour toi, des sentiments très forts."

Joliment dit ! Très poétique, y a juste à espéré que cette fois encore, la miss n'a pas laissé quelqu'un d'Autre prendre les commandes.

"Alors tu t'es tournée vers moi, tu m'as regardé dans les yeux et cette voiture est arrivé. Je ne te connaissais pas ce regard, dégouté, haineux, effrayant. Tu t'es presque jeté sur moi..."

Oh ouais ! Coquine !

"... Et tu m'as poussé juste devant cette voiture. Elle n'a pas pu s'arrêter à temps mais c'était une chance qu'elle ne roulait pas trop vite. Pour le reste, je n'ai absolument pas su ce qui s'était passé, juste que le conducteur m'a emmené à l’hôpital. Je dois aussi te dire qu'il a donné ton signalement à la police et qu'il a dit que tu avais quitté la scène en courant. Pour ma part, j'ai simplement signalé un simple accident ... Comme tu n'étais pas toi-même."

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Que nous arrive-t-il ? - Dim 20 Jan - 10:20

Sourire un peu tendre. Colère qui s'éloigne doucement. Molly a appris à ne pas s'attarder sur les choses. Tourner la page, trouver une solution ou faire en sorte que cela ne recommence pas. Tous se calme comme si rien ne s'était passé. La brune regarde son ami sans rien dire, avec ce simple sourire au coin des lèvres. Une main se lève, les doigts pas protégés par la mitaine tapote l'avant bras de Karl. Elle ne cherchera pas à le persuader du contraire. Elle ne veut pas se battre avec lui. Ce sont ses problèmes. Il est vrai que ses amis posent problème par le moment mais ils ont tant fait.. Non ce sera elle qui s'occupera d'eux et c'est tous.

Molly reprend son sandwich, savourant ce repas si simple. Mais qu'est-ce qu'elle aime manger.. Besoin qu'elle ne peut pas satisfaire à chaque fois.. Besoin qui se mue en plaisir à chaque fois.. Cela la fascine. Tous en mangeant la jeune femme écoute Karl expliquer cet épisode de sa vie qui lui manque. Elle sent Ma Dame se tendre, tous comme l'Autre. Il se penche en avant, prêt à la tirer hors de cette voiture. Mais la gamine tient bon, elle est confiante. Elle ne bougera pas d'ici. Alors qu'il parle, Molly s'imagine. Car oui, l'Autre ne veut rien lui rendre. Boudeur, nullement perturbé par la colère de la gamine quelques minutes plus tôt. Elle ne peut pas se détacher d'eux de tous de façon. Et elle a besoin d'eux, de Lui.. Elle le sait. Il le sait. Alors rien ne changera.

Elle sait que depuis quelques temps ce quartier est devenu un peu plus souvent parcouru que les autres. Peut être à cause de son ambiance ? Où à cause de Jan ? Autre personne que l'Autre ne peut supporter. A chaque fois il fait la gueule quand ils passent ici. Mais Molly s'en fout. Elle le cherche sans réellement le faire. Elle aimerait le revoir, mais n'ose y aller dans cette salle où la belle est presque sure de le trouver. A chaque fois la jeune femme marche, mendie et rien de plus.. Du moins le pensait..
Molly redresse la tête. Comment ça il lui a demander ça ? Pourquoi ? L'Autre se marre à l'arrière la gorge déployé, bruyamment. Les sourcils délicats se froncent. L'autre soir la gamine était fragile, facile à manipuler. Elle dormait. C'est avec Ma Dame qu'il se disputait quand le petit con est arrivé. Mais il le savait que Molly n'aimerait pas ce genre de demande. Trop indépendante. Depuis trop longtemps. Animal domestique retourné à l'état sauvage depuis trop longtemps.. Un p'tit chat. Mais la brune se tait, ne dis rien. Elle laisse Karl finir, ignore l'Autre.. Mais une certaine désapprobation se lit sur son visage.

Mais ce sentiment ne reste pas longtemps. Surprise, maintenant déforme son visage puis elle tente de réfléchir. Le sandwich est fini, ses doigts pianotent sur ses genoux alors que ses dents attaquent de nouveau sa lèvre. Des sentiments forts. Réellement. Regard vers son ami. Comment n'a t-elle pas pu s'en rendre compte ? Comment ? Mais ses amis ne l'aident pas, la laissant se débrouiller seule. Elle ne sait pas la belle que sa réalité est déformée. Elle s'en était rendu compte c'est juste qu'elle a oublié, poussé ça dans un autre coin. Tous cela pourrait donner lieu à des conflits, des problèmes qu'elle n'a pas envie de résoudre. Son esprit est trop instable, alors il se protège à sa façon..

Je suis désolée.. A cause d'elle Karl a été blessé. La police, la brune s'en fiche. Ils ont d'autres chats à fouetter. Les gangs. Les bruits courent dans la rue, Ma Dame les écoute, les trient et gardent les plus importants. Et savoir que la chasse aux gangs est lancé est assez important. Au pire elle se planquera et évitera se quartier quelques temps et puis voilà. Vraiment désolée.. Pourquoi essaye t-elle de côtoyer des gens ? Quand elle sait qu'il peut se passer ça ? Elle est dangereuse. L'Autre est dangereux. Ne devrait-elle pas rester planquer quelque part ? Non non ce n'est pas possible. La jeune femme ne peut se couper totalement du monde. Elle ne veut pas. Il faut qu'elle apprenne à vivre avec, cette dangerosité fait parti d'elle. Pendant ces années d'errance elle n'a pas eu autant de problème. La brune laisser peut de monde l'approcher, trop peur qu'on l'a ramène à l'hopital. Mais ici ? L'ambiance est différence.. Presque sombre par moment. Parfait pour elle. Si tu as besoin de quelque chose, n'importe quoi. Demande moi. A cause de moi, de l'Autre tu as fini à l'hopital. Tu n'auras aucune excuse de sa part. Mais je le fais pour lui. Excuse moi.. Je vais tacher de faire attention mais parfois.. Je ne peux rien faire. Ne pas lui cacher la vérité . Il doit savoir ce qui l'attend. Il y a des jours c'est comme ça, c'est les mauvais jours. Et là.. Faut pas venir me chercher.. Et pour tes sentiments.. Doigts qui se tordent. Regard qui s'échappe un instant avant de revenir sur Karl. Je ne sais pas trop quoi te dire.. Je pense qu'il me faut du temps pour réfléchir, pour.. Soupire. La brune tourne autour du pot. Elle ne sait pas comment faire. Doigt qui tapote un instant sa tempe. C'est parfois pas bien clair la dedans. Le monde en lui même. Je sais que tu es adorable, gentil, que je t'aime bien.. Mais à quel point je ne sais pas.. Je crois qu'il me faut du temps. Qu'il nous faut du temps.. Je.. Elle s'enfonce Molly,  elle ne sait pas quoi dire, elle n'arrive pas à faire le point sur ce qu'elle ressent..
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Que nous arrive-t-il ? - Mer 23 Jan - 12:18


Si on a besoin de quelque chose ? Elle peut nous rendre un service pour s'excuser ? Vraiment ? Oh, allez, même à toi, Karl l'intègre, ça t'as traversé l'esprit ! Oui, tu t'en fiches peut-être, mais moi, cela fait beaucoup trop longtemps que je n'ai pas goûté à une autre chair et cela me manque terriblement. Allez, tu peux pas rester insensible à ses charmes et à sa proposition, si ?

Je sais ce que tu penses, que c'est trop facile ainsi, et très franchement, je suis d'accord avec toi, mais étant donné les circonstances, tu pourrais faire un effort. Essaye de prendre ça comme un service que vous vous rendez mutuellement : elle n'a plus de compte à rendre, elle retrouve sa liberté, et toi, tu es momentanément satisfait !

Même si l'idée est terriblement séduisante et n'arrête pas de te traverser l'esprit comme une panthère en chasse, tu la refuse tout net. Jamais tu n'abuseras d'elle comme ça, derrière le pur attrait physique, il y a cet étrange respect inébranlable que tu lui porte. Casser quelque chose de fragilisé est beaucoup trop facile et ne t'apportera aucun plaisir.

Tu te tends violemment alors qu'elle mentionne tes sentiments. Décidément, quelle que soit l'époque, ouvrir son cœur est toujours aussi risqué et stressant... Mais elle ne te repousse pas de suite, elle t'envisage, même, et cela te réconforte un peu.

"Bon, ce n'est pas important pour le moment, oublie tout ça. Déjà, on va essayer de voir comment on peut t'aider. Tu fais quelque chose de particulier pour repousser l'Autre ? Ou pour essayer de le contrôler ?"

Devrais-je me sentir visé ?

"Il te parle en ce moment ? Et la ... Dame ? Comment les visualises-tu ?"

Ah non, du pur désintéressement. Je suppose qu'il va falloir que je m'y habitue avec toi. Quoiqu'une pointe d'idée germe dans ton esprit.

"Ce sera ça le service que tu vas me rendre, me laisser trouver comment te venir en aide. Je sais que tu ne veux pas les voir disparaître, alors je vais t'aider à vivre en harmonie avec eux. Avec mes deux chiennes qui ne pouvaient pas se sentir et qui à présent sont inséparable, je pense que rien n'est impossible."

Tu dis cette dernière phrase sur un ton bien plus léger, de cette intonation que tu ne souhaites pas imposer mais aider, que rien ne sera fait sous la contrainte ou sans son accord. Alors ça, c'est bien mal me connaître ... Je rigole, bien entendu ...

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Que nous arrive-t-il ? - Sam 26 Jan - 12:28

Il ne s'y attarde pas Karl. Tant mieux. Molly respire un peu mieux. Elle se met même à grignoter le cookie avec gourmandise. L'Autre lui se calme légèrement. Il ne veut pas qu'on lui enlève sa gamine. Qu'on la change. Possessivité malsaine ou peur inconscient de disparaître ? Il l'accompagne depuis si longtemps Molly après tous.. Mais la suite le fait bondir de nouveau.
Il pointe son museau, tente de dire sa manière de penser. Un instant Molly se tend, la lueur mauvaise vient briller dans son regard. Mais cela ne va pas plus loin. Fermement elle le repousse. Son regard va regarder dans le retroviseur, vers cette forme sombre qu'elle seule voit. C'est sa réalité. Et la brune la voit cette silhouette, corps trop grand, presque plié sur lui même dans cette voiture. L'Autre qui se tend vers Karl, prêt à lui dire sa façon de penser. Mais à cette instant il reste ceci. Une ombre.

Je vais lui expliquer ok ? L'Autre qui tourne son attention vers elle. Une lueur à peine plus chaleureuse dans son regard. Non non c'est à moi, tu vas voir que je ne suis pas quelque chose.. C'est à moi de le faire. Cette fois-ci c'est à moi de protéger. De vous protéger. Tu ne peux pas tuer toute personne qui nous comprend pas. Elle a raison mon cher

Le temps se suspend un instant. Sans un crainte Molly attend, comme si elle était devant une bête sauvage ou à peine domestiqué.. La patience est une règle. Grognement finalement. Bien Un bref instant Il s'installe à l'avant, prenant le contrôle. Les pupilles sombres se vrillent sur Karl. Mots grondant émergeant de la gorge délicatement. Prunelles brulantes. Toi je te tiens à l'oeil. Et l'Autre disparaît comme il est venu.
Molly se racle la gorge, reprend un bouchée de cookie avant de commencer. Elle a dit qu'elle les protégerait. Et elle le fera. Comment survivra t-elle sinon ? Quand elle parle sa voix n'est plus hésitante. Ses prunelles sombres retournent sur Karl. Douces, nullement inquisitrices. La jeune femme ne lui en veut pas. Après tous qui comprendrait ? Jan peut être ? Mais ce qu'il a vécu est si différent de ce qu'elle vit..

Je ne le contrôle pas. Enfin pas vraiment. Il m'accompagne depuis très longtemps. Comme Ma Dame. En cas de problème c'est Lui qui intervient. Et c'est normal. Après tous c'est lui le combattant. Depuis toujours. S'Il veut intervenir en dehors, c'est sur un commun accord. On parle, tous les trois et voilà. Ma Dame aide bien la plupart du temps. Légère pause. Le grignotage du cookie reprend. Sa volonté s’effrite légèrement. Mais Ma Dame est là. Douce, prévenante. Tu débrouille très bien chérie Léger sourire qui vient étirer ses lèvres et elle reprend. Pour la dernière fois, c'était.. Un accident.. ? Nous avons tous les trois nos défauts même si Lui en a pas mal je le reconnaît Hey ! Il est un peu trop protecteur mais je le comprends. Regard mauvais dans le rétroviseur. Même si je ne cautionne pas ce qu'Il t'a fait. Il n'aurait pas dû. Mais maintenant que je le sais cela n'arrivera plus..

La question suivante la fait grimacer. La brune n'aime pas partager sa vision de la réalité. Même les psy' n'ont jamais réussis à lui arracher un mot la dessus. Ils devinaient qu'elle les visualisait mais c'est tous.

Comme tu as pu le deviner oui Il me parle en ce moment.. Ma Dame aussi. Ils sont toujours présents. Et pour le reste.. Je n'aime pas en parler. Ils sont là, c'est tous. Et bien là. Je le sais, et je m'en fous de ce que dise les autres..

Les médecins, des gens ont essayé de lui faire comprendre que ce n'était pas vrai. Que c'était que son imagination. Mais la belle ne s'est jamais laissé convaincre. Jamais.
Un ricanement mauvais retentit à son oreille. L'Autre se marre mais elle la sent, la colère bouillonnant sous son air rieur. Il nous compare à deux clebs. Franchement il a du cran le gars.. Peut être que.. Rien du tous tu as fait assez de mal comme ça. Chérie tu permets Acquiescement étonné. Il est si rare que Ma Dame se mette sur le devant de la scène. Le changement vient. Doux, délicat. Le port de tête se redresse. Les jambes se croisent avec grâce. Ma Dame a toujours eut une grâce que Molly ne possédait pas. Pas de jalousie non. Juste une admiration certaine. Les yeux se parent d'une certaine lueur. Plus froide, légèrement hautaine. Ma Dame analyse le jeune homme, laisse un sourire affectueux étirer ses lèvres. Après tous Elle l'aime bien ce garçon. En ferait même peut être son dessert. N'y pense même pas Possessive jeune fille ? Mais Molly se tait. Préfère ne rien dire et Ma Dame ne la titille pas plus.

Karl. Ton souhait d'aider notre amie est honorable et généreux. Mais nous vivons en harmonie. Une harmonie précaire, mal compris je te l'accorde mais c'est le notre. Tu peux pas nous demander de nous accorder pour la moindre décision.. Vois nous comme une espèce de fratrie si tu préfère. Il y a de l'entente mais il y aura toujours des discorde. Après je ne suis pas comme l'autre sauvage. Ignorance du grognement et du début d'insulte. Claquement de langue sur le palais pour le stopper net. Reprise de la conversation. Imperturbable. Je suis même contente que Molly ait trouver du soutient chez toi. Alors tu peux compter sur moi pour retenir un peu l'Autre en cas de soucis. Mais avise toi de la faire souffrir..

Sourire entendu.
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Que nous arrive-t-il ? - Dim 27 Jan - 14:12


Et elle se met à parler. Comme de bien entendu, elle refuse net d'en dire plus que ce que l'on sait déjà. Intérieurement, tu es dévasté, tu espérais que tu pourrait être l’exception, celui à qui elle peut se confier, se livrer. Mais c'est manifestement peine perdue et la conclusion de Molly te laisse sur ta faim. Ferme, inébranlable, non, elle n'en dira pas plus sur son cas.

Évidement, plus elle se ferme à la discutions et ne laisse aucune place au doute quant à sa volonté de ne pas partager cette expérience, plus les questions te brûlent de l'intérieur : Qui sont-ils ? Depuis quand sont-ils là ? Comment Molly les ressent-elle ? Est-ce une forme normale de "simple" schizophrénie ? Tu es curieux, d'autant plus que c'est pour Molly, celle qui a toujours été spéciale à tes yeux, mais pas de la même manière que les autres peuvent la percevoir. Elle t'intrigue suffisamment pour que tu acceptes chacune de ses facettes, oui, toutes les trois. Tu aurais tellement aimé être aussi spécial pour elle en cet instant précis.

Enfin, elle t'assure que tu es en sécurité à présent. Tant mieux, je n'aime pas l'idée qu'une autre bestiole se pointe dans ta tête. Est-ce d'ailleurs seulement possible ?

Elle conclue sur ce que tu savais déjà : elle ne veut pas en parler. Tiens le t'en pour dit et évite d'insister, Karl !

A ce stade, un ou deux changements s'opèrent en Molly. Comme d'habitude ? Non, pas comme d'habitude, justement. Molly devient une autre, littéralement. Sa silhouette semble se rehausser, son maintient devient presque guindé, et alors qu'elle semble avoir pris quelques centimètres, elle baisse ses yeux sur toi.  Ces yeux de petite fille perdue ont d'ailleurs laissé place à un regard de femme entreprenante, inaccessible, et ensorcelante. Ses gestes deviennent plus élégants et plus précis, et son sourire très chaleureux ...

... Et très attirant !

Toi, tu retiens ton souffle, devant cette quasi-inconnue que tu reconnais pourtant. Oui, c'est bien le même corps, mais avec une autre pour la diriger, une autre qui va, j'en suis sur, hanter tes nuits des à présent. Elle elle te parle, de la voix la plus douce et la plus gentille qui t'ai été donné d'entendre. Si tu étais troublé par Molly, ce que tu ressentiras pour elle n'est rien en comparaison. Tes épaules se baissent imperceptiblement, sa voix et son explication suffisent à te détendre, tu souris, visiblement conscient de savoir à qui tu as à faire.

"Alors c'est toi, Ma Dame, je suis enchanté que tu acceptes de me parler en personne. Je ne souhaites pas changer Molly si elle ne le souhaite pas, juste ... La comprendre... L'aider. Cependant, si votre relation vous satisfaits, alors je vous accepte, vous tous, tels que vous êtes."

Puis, tu repenses à son avertissement.

"Je ne pense pas être capable de faire souffrir Molly."

C'est tellement étrange de parler à quelqu'un de quelqu'un d'autre qui est pourtant ce premier quelqu'un. Quelqu'un me suit ?

"En tout cas, tu peux aussi compter sur moi pour être toujours là pour elle, pour toi, et même pour l'Autre. Je ne peux qu'imaginer ce qu'on a pu vous faire subir par le passé quand des gens ont voulu s'"occuper" de Molly. En tout cas, si vous avez besoin de moi, vous n'aurez qu'à venir, je ne viendrais plus vous importuner, c'est promis. Mais de votre côté, n'hésitez pas !"

Les questions qui te rongeaient deviennent presque obsédantes. Dois-tu continuer à vouvoyer Molly quand tu parles à tout le monde à la fois ? Et l'Autre, peut-il finir par t'apprécier ? Si tu fini par avoir une chance avec Molly, est-ce que Ma Dame ne sera pas jalouse ? Accepteront-t-elles d'ailleurs d'être les deux à sortir avec toi ? Comment ça se passe en cas de rapports charnel ? Bon, d'accord, les dernières questions, c'est moi qui les pose.

"Je suis simplement heureux que Molly aille bien et qu'elle ait quelqu'un comme toi pour l'épauler jours après jours. Pour l'Autre, je comprends qu'il soit devenu indispensable compte tenue de la vie que vous menez."

Cette femme te trouble, Karl, fais attention. Tu te souviens de la dernière fois qu'une jolie brune aux cheveux frisés t'a troublé ? Non parce qu'on dit l'Autre, mais si ça se trouve, elle est dangereuse, elle aussi. Peut-être même plus que l'Autre, plus patiente, plus tactique et plus revancharde.

Ah, belle, élégante et potentiellement dangereuse. Tu veux m'épouser, Ma Dame ?

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Que nous arrive-t-il ? - Sam 2 Fév - 19:07

Il veut savoir chéri Je sais mais moi je veux rien lui dire. Ce n'est pas ses affaires.. Pour le moment.. Qu'est-ce que tu veux dire ? Tu l'as entendu comme moi, et je sais ce que tu en pense. Tu ne crois pas que ce serait le moment de penser un peu à toi ?

Molly ne répond pas restant à sa place, laissant à ma Dame le devant de la scène. La brune ne veut pas y penser. Pas maintenant. Elle pue la peur et l’indécision  Alors ma Dame n'insiste pas restant concentré sur Karl. Karl qui a changé Elle en ait sure. Mais la personnalité ne dit rien, continuant à jouer ce rôle qu'elle adore. Charmer, se faire désirer voilà ce qu'elle adore. Et les émotions qui passent sur le visage du brun l'amuse, lui fait plaisir. Et de nouveau il accepte cette nouvelle facette du quotidien de Molly. Bien le trio peut de nouveau avoir foi en l'humanité. D'abord Jan, maintenant Karl.. L'Autre lui fait la gueule. Il a même arrêté de grommeler. C'est perdu pour cette fois-ci. Elles sont deux liguées contre lui, la suisse semble avoir prit parti cette fois-ci. Mais il reste à l’affût de la moindre faille. On ne sait jamais.
Acquiescement élégant du menton au premières paroles du gamin

Laisse lui du temps.

L'Autre se penche en avant, chuchote à l'oreille de sa comparse, bouchant les oreilles de Molly. Il n'a tous simplement pas le choix. Sinon je lui montrerai que se manger une voiture ce n'est vraiment rien.
Sourire entendu vers la silhouette dans le rétroviseur avant d'en revenir à leur ami commun. C'est pas mon pote.. Pas d'attention pour la remarque inutile de l'Autre.

Je, nous oublierons pas ça. Tu ne nous opportune pas d'accord ? Bon peut être l'Autre mais bon.. Il faut juste que quand tu vois que cela ne va pas ou qu'on est plus étrange que d'habitude. N'insiste pas. Ou méfie toi.

Ma Dame est celle qui est la plus consciente de la maladie de Molly. Elle sait que tous se passe pas bien. Que parfois les crises viennent , que tous se mélangent.. Et ils n'ont pas encore trouver de solution à ça. Car à ce moment c'est Molly qui les surpasse tous les deux. C'est la gamine l’abîmée, la tourmentée. Ils sont arrivés trop tard et maintenant ils ne peuvent que réparer un peu les morceaux.  Le visage de Ma Dame se fait un peu plus sérieux. Fini la lueur charmeuse dans son regard.

C'est vrai que nous sommes là pour elle. Mais il est nécessaire qu'elle s'ouvre un peu plus aux autres.  Et je suis contente que tu fasse parti de ces personnes.. Bon ! Je vais vous laisser.

Un sourire réapparaît sur ses lèvres, taquine. Une caresse du bout des doigts sur la joue de Karl et Ma Dame rend la place à Molly. Celle-ci reprend le cookie, le finissant pour se laisser le temps de reprendre pied avec la réalité.  Elle est plus rassurée la belle. Il y a la même lueur d'affection dans le regard du jeune homme. Ses yeux se perdent un instant sur l'obscurité qui les entourent.

Bon qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
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Que nous arrive-t-il ? - Sam 2 Fév - 20:43


Dites-moi, la belle princesse étrange deviendrait-elle ... plus centrée sur elle-même ? Ouais, détends-toi et surtout, écoutes-toi !
La main de la belle Dame te frôle la joue en un premier contact physique plein de promesses auquel tu t'es toujours refusé de te soumettre. Après réflexion, tu remarques qu'effectivement, c'est une des toutes premières fois que tu la touches, ou plutôt qu'elle te touche, en l’occurrence. Ça me dérange pas, j'adore les personnes entreprenantes. Il y a bien eu cette poignée de main que je détecte dans tes souvenirs qui t'a tenu en un éveil d’excitation pendant plus de trois jours (et trois nuits) que rien ne pouvait calmer à part le temps et l'épuisement.

Alors, la Dame s'efface et Molly revient. Ces transformations, sont-elles aussi fascinantes pour moi qu'elles le sont pour toi ? Les yeux se font moins charmeurs, plus ouverts, plus perdus. Alors, elle fini son cookie comme une petite fille presque timide. Ma belle Dame, reviens je t'en prie ! Moi, elle m'a envoûté, mais toi, tu n'as d'yeux que pour Molly et si tu es très sensible au charme de cette autre personnalité très féminine, c'est Molly et personne d'autre que tu veux. Voilà qui complique, ou au contraire, simplifie les choses.

Tu soupires alors qu'un dernier frisson te parcourt l'échine, vestige de ce contact contre ton hypersensibilité épidermique. Tu laisses alors Molly reprendre ses droits sur son propre corps. Tu lui laisses du temps et tu attaques ton propre cookies sans grande conviction, presque plus pour patienter que par gourmandise. T'inquiètes, je suis là, moi, et je profites !

Sa question te fait te manquer de t'étouffer. Du caaaaaalme, tu réponds simplement "Et si on passait le reste de la soirée chez moi ?" et c'est botté. D'un coup, tu es flatté qu'elle veuille rester avec toi, et "FAIRE" quelque chose ensemble, et là, tu es stressé rapport à ta réponse. Que dire ? Cela fait deux fois que tu peux lui proposer un rapport charnel intense, pourquoi hésiter ?

"Si on passait le reste de la soirée chez moi ?"

PAR LES SAINTES CORNES DE PAN ! J'y suis absolument pour rien, je vous assure ! Vas-y p'tit gars ! FONCE !
Pour une raison absolument inconnue, tu t'es calmé imperceptiblement à cette idée, tu t'es même mis à sourire. Bon, pas le sourire ravageur et carnassier que j'aurais aimé tester sur ton joli visage, mais un sourire amical, juste soulagé d'en savoir plus et de pouvoir continuer à la voir.

"Je t'aurais bien invité au cinéma, mais c'est un peu tard pour les séances du soir. Par contre, j'ai deux-trois films assez kitchs du cinéma espagnol, si ça te branche. Ou sinon, des blockbuster bourrés de clichés."

Avant qu'elle n'ait le temps de répondre, tu te penches vers Molly et tu places ta main sur la sienne, un poil trop platoniquement à mon goût. Tu reprends, un ton plus bas, comme pour une confidence.

"Je n'ai vraiment pas envie de te savoir dehors ce soir. Promis, je te dérangerais pas. Même si ce n'est que pour dormir, il n'y a aucun soucis, je te ferais des crêpes au petit dej' demain."

La vérité ? Tu n'arrives plus à trouver le sommeil depuis quelques temps et voilà une occasion unique pour toi de l'avoir en sécurité et d'enfin passer une nuit paisible. Avoue que t'as pas pensé une seule seconde à abuser d'elle !
Amateur !


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Que nous arrive-t-il ? - Sam 2 Fév - 23:44

Ton air légèrement paniqué fait sourire Ma Dame. Elle te trouve mignon. Elle pourrait dire te dire trop innocent si il y avait pas cette lueur au fond des yeux. Tu en cache des choses, l'entité en est sure. Puis la conversation vient. Pas le temps d'y réfléchir.
L'Autre se met à grogner, refusant net, commençant à sortir une multitude d’arguments pour refuser. Ça vibre, gronde dans ses oreilles. Ma Dame, Elle n'en rajoute pas mais son agacement ne cesse de grimper. Molly elle ne sent pas bien. Les émotions s’emmêlent, s'entrechoquent. Les siennes, les leurs.. Mais elle n'est pas toute seule. Il y a Karl aussi. Et puis elle veut se concentrer, analyser ses sentiments. A elle. Savoir ce qu'elle veut..  Elle veut.. Elle veut.. Karl parle, ton de voix agréable, rassurant à son oreille. L'Autre ne cesse de grogner, menacer et Ma Dame.. la brune commence à La sentir prête à rentrer dans la bataille. Mais elle ne Lui laisse pas l'occasion. Une de ses mains se serre légèrement sur celle de Karl. Ancre dans cette réalité. Chaleur étrangère sans l'être. Souvenir remontant à la surface. Plus tard. On s'en occupera plus tard. Un regard vers lui. Regard d'excuse. Puis sa seconde main se lève comme une mère réclamant le calme. Ses paupières se closent un instant.

Stop. Taisez vous. Tous les deux. J'ai mon mot à dire je crois. Et toi l'Autre tu n'en a aucun pour le moment. Tu as trop fait le con..  Les prunelles retournent vers Karl. Pas d'excuse il voulait comprendre. Il va le faire. Tu te tais j'ai dis ! Ma Dame est fière de voir la gamine se rebeller un peu. Trop effacée parfois..
Allons nous faire ce film chez toi alors.

Sourire timide qui étirent ses lèvres. Un regard vers les mains encore scellées. son sourire ne la quitte pas. La prise se desserre légèrement. Elle se familiarise de nouveau avec la sensation. Elle était tactile la gamine. Elle a juste oubliée ce que c'était. Parce que le toucher des mecs qui achètent son corps ça ne compte pas.
La voiture redémarre. Le trajet se fait dans le calme. Ses yeux sombres naviguent entre la nuit, la route défilant, et les réverbères. Entre Karl aussi, le profil éclairé par la lumière artificielle, jaune. Molly se questionne. Puis abandonne rapidement. Elle ne veut pas essayer de prévoir. Elle n'a jamais fait ça. On ne peut pas prévoir la rue, la générosité des gens.. Et puis elle veut juste profiter d'une soirée tranquille au chaud, avec Karl. Ces soirées qu'ils avaient déjà partagé avant qu'il disparaisse de la circulation. Que l'Autre le fasse disparaître plutôt. Et puis elle va retrouver les chiens du brun. Les animaux ça la détend, ils ne jugent pas..

Ils arrivent finalement. A cet endroit elle  y était repassée quelques fois. Mais elle n'y voyait pas de signe de vie. Alors elle a abandonné. Docilement elle suit Karl. La porte de son appartement passé, les chiens l’accueillent. Elle sourit, câline. Des retrouvailles un peu brutes mais elle s'en fout. La belle en a connu des brutes, des vrais qui font mal pour le plaisir. Ses yeux se promènent sur les lieux, sa main s'égarant encore sur la fourrure d'un des chiens qui s'attardent vers elle. Ses épaules se détendent, c'est un lieu qui l'a toujours fait sentir à l'aise. Le manteau a quitté tes épaules, suivit d'une épaisse veste de forgeron puis de l'épais pull en laine.. Il fait froid, alors Molly les accumule les couches..  Quelques pas en rajustant la chemise trop grande sur ton débardeur aux couleurs passées prônant l'amour dédié à Freddie Mercury. Tu te stoppe, regarde Karl un instant.

Ça fait du bien de revenir.. Ca n'a pas changé. J'enlève les chaussures peut être ? Mais déjà la jeune femme les expédie au sol, ranger trop grande qui la rend déjà plus petite. Un doigt se tend en direction du salon. C'est par là les films non ? Ses doigts courent sur les tranches, en tire quelques uns. Tu as des préférences ?
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Que nous arrive-t-il ? - Dim 3 Fév - 15:19


La petite délibère avec elle-même... Pour de vrai.
Étrangement, elle ne t'a pas collé son poing dans la tête en te traitant de toquard, elle n'a pas sorti de taser et n'a pas non plus esquiver le moindre geste pour alerter la police, en fait, sa main se resserre même sur la tienne. Non, elle délibère, simplement à haute voix d'abord, puis intérieurement. Enfin, après un temps indéfinissablement long, elle accepte.

"Très bien Mademoiselle, allons-y."

Comme ça, la gentillesse et le respect, ça marche vraiment ? C'est toujours bon à savoir ! Obligé avec regret de retirer ta main Tu coupes toutes les lumières qui pourraient donner envie aux gens de t'arrêter et nous voilà parti sur les routes.

Je ne te l'ai certainement jamais dit, mais j'adore ta manière de conduire. Alors je sais, je n'ai pas énormément de points de comparaisons mais je sais juste que c'est très agréable, parfois rapide et nerveux, parfois souple et relaxant, autant dire que j'ai vraiment hâte de partager une première expérience charnelle avec toi ! Vous allez dire que je fais toujours des amalgames avec la sexualité ? Bienvenue dans mon monde !

Allez, on se branche ça pour ce soir ?

Alors que tu te gare devant ta petite maison, je sens ta nervosité remonter d'un poil. Quand elle venait, jamais tu ne t'étais dit qu'il pourrait se passer quelque chose, mais à présent, tout à changer. Bien sur, elle est au courant pour tes sentiments, mais surtout, il y a moi. Tu ne veux pas te l'avouer, mais tu commences à me sentir et même à développer une certaine curiosité à mon égard.

Pour ma part, c'est assez simple, tu n'as pas à t'en faire. Je te proposes un plan tout bête à base de coton, d'ether, de colliers de serrages et d'un probable syndrome de Stockholm. Qu'en penses-tu ? Je t'assure que le bondage offre énormément de possibilités ! Toi, tu es à des années lumières de ce genre de pensées. Tu te concentre sur ta jolie brunette aux yeux perdus, tu te demandes comment tu pourrais la sortir de ça, pas de sa particularité mentale, mais bien de sa situation sociale et financière. Effectivement, sans sortir officiellement avec elle, c'est toujours délicat d'héberger et d'entretenir une femme sur le long terme...

En plus, ça n'a pas du tout l'air d'une femme qui apprécie être entretenue.

Tu ouvres alors la porte de l'appartement, déjà, des petits jappements joyeux se font entendre. Bon sang, j'avais presque oublié ce cerbère permissif ! Tu dois utiliser tes deux mains pour les repousser à l'intérieur. Quatre yeux curieux se posent alors sur Molly qui, d'un accord implicite, les invite à venir se faire caresser. Les deux chiennes ne se font absolument pas prier et cela te fait rire.

Molly se met à l'aise en ôtant plusieurs couches de vêtements. Décidément, la situation a vraiment changé pour toi. Auparavant, tu aurais trouvé ça très banal, mais à présent que tu t'es mis à nu devant elle, te voilà pris au dépourvu, analysant vainement chaque signe de sa part pour un rapprochement. Tu aimerais tant essayer, mais tu doutes. Et si l'Autre venait ? Et si Ma Dame était jalouse ? Ou pire, et si Molly désapprouvait ?

Memento audere semper, mon frère ! Mais tu penses qu'il y a vraiment beaucoup trop à perdre. Alors tu te contente de la regarder, et moi avec toi. Elle est à l'aise, différente, mais dans le bon sens. Tu aimes à penser que tu as enfin devant toi la vraie Molly et cette idée t'enchante. Tu la laisse prendre place dans l'espace de ton habitation.

"Oui, par là. Classés par ordre alphabétique."

Tu vas la faire flipper ...

"Non, pas vraiment de préférence. Je les ai tous vu pour ma part. J'ai reçu Eva dernièrement, c'était assez sympa, mais ce n'est pas très marrant. Sinon, y a toujours mes bon vieux westerns. Je t'en prie, choisis."

De ton côté, tu sors un plaid doux et épais, le déplie et le met sur le canapé. Tu as fais ce geste presque plus par habitude qu'autre chose, sans même penser à la connotation de rapprochement physique que ce geste pourrait produire. Tu es d'une innocence toute irrésistible, mon cher Karl ! Nul doute que tu t'es fermé définitivement à l'idée de faire le premier pas avec elle, et très franchement, je trouve cette idée originale et très intéressante.

"Je ne sais pas pour toi, mais ce sandwich ne m'a pas du tout calé. Installe-toi, je vais nous faire une bonne omelette et on va manger ça devant la télé comme des mômes !"

Voilà bien un truc que tu as rapporté de chez toi ! La cuisine maison, simple, délicieuse et rapide. Avec ça et le tango, je ne comprends pas comment tu peux encore être célibataire.

Alors que tu t'affaires à couper des morceaux de tomates et a doser le cumin, une de tes chiennes est au garde-à-vous, à l'affut de la moindre petite miette qui pourrait tomber de ton plan de travail. L'autre bestiole est près de Molly, en bonne hôte, s'assurant que son invitée n'ait pas besoin de faire une caresse. Dix minutes après, te voilà déjà revenu avec deux assiettes.  

"Bon, ce n'est pas la tortilla auténtica, mais ç'aurait été trop long et je n'aime pas le goût des pommes de terres d'ici. Alors, tu nous as choisis quoi ?"

Tu poses les assiettes sur la table basse et tu te glisses sous le plaid, comme un môme, effectivement ...

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Que nous arrive-t-il ? - Lun 4 Fév - 13:29

A la proposition de Karl, Molly lui offre un sourire franc avec acquiescer. Elle ne dit jamais non à de la nourriture. Surtout pas quand elle est cuisinée. Bien aussi. Et le jeune homme cuisine assez bien. Assez mollement la brune cherche un film. Mais tous ceci ne lui est pas familier. Des noms vaguement entendu. D'autres totalement inconnus. Un regard vers la chienne assisse à ses côtés. Une nouvelle caresse, un regard vers la cuisine où se trouve Karl.
Je refuse regarder un de ces films à l'eau de rose. Secousse molle de la tête. Mais l'Autre reprend. Tiens regarde celui-ci. Un film avec Brunce Willis doit être forcément bon. Ricanement de la part de Ma Dame. Non c'est vrai que toi tu es au dessus de tous.. Allez gamine fais moi confiance ! Et puis j'suis sur que l'autre gars là le film ce n'est qu'un prétexte. Vous n'allez pas le regarder longtemps et.. Ca suffit maintenant tais toi ! Et pourquoi ça ? Silence bref. C'est bon laissez tomber, je crois que j'ai trouvé.

Ses doigts pianotent un instant sur les deux dvd qu'elle tient. L'un plus récent que l'autre. Chacun avec un acteur en commun. Enfant elle l'avait vu. Pour quel film, la jeune femme ne sait plus mais se souvient avoir apprécier cette acteur, jouant bien pour ses yeux de gamine. Vérifions ça. Bon choix gamine.Haussement d'épaule, pose les Dvd sur une table basse, se lève. Je ne voulais pas de film à l'eau de rose non plus. C'est trop mensongé.
C'est l'odeur de nourriture qui lui fait tourner la tête. Même la chienne a qui elle faisait des caresses, jouaient s'est éloignée. Accueillant Karl qui rentre avec deux assiettes en main. Molly se remet sur ses pieds, hésitant à proposer son aide. Mais le jeune homme à l'air de se débrouiller très bien tous seul. La brune esquisse un sourire.

Ne t'inquiète pas je suis sure que ce sera très bien. En tous cas avec l'odeur ça a l'air délicieux. Elle lève les pochettes à hauteur de son torse, montrant les illustrations. Alors soit celui avec les supers héros des temps modernes où l'un a les os en verre et l'autre qui ne craint aucune blessure.. Soit un film sur un garde du corps qui doit protéger l'un des plus grands tueurs sur gage pour qu'il témoigne contre un dictateur.. Il semble plus drôle que l'autre il semblerait.[/color] Sourire taquin. Allez je t'ai réduis le choix, choisis.

Le choix fait, la télé allumée et le film lancé Molly va récupérer son assiette et va s'installer au côté de Karl. Le pled est rabattu sur ses jambes, qu'elle croise devant elle.

Bonne appétit ! Franchement il aurait pu trouver mieux comme technique de rapprochement le gamin. Froncement de sourcil de la part de Molly. Ca l'agace les commentaires de l'Autre. Il se tient nonchalant, appuyé sur un cadre de porte, un sourire moqueur aux lèvres. La belle le fusille du regard. Qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Tu ne dis rien quand les autres gars.. Ce n'est absolument pas la même chose gamine, comment tu peux comparer ça à Karl ? Haussement d'épaule, première bouchée prise. Sourire de contentement qui étire ses lèvres. C'est super bon ! Même sans pomme de terre. Je ne veux pas qu'il te fasse du mal. Molly n'a pas le temps de répondre. Si il lui fait quoi que ce soit tu sais ce qui l'attend murmure Ma Dame d'un air tranquille. Elle tire l'Autre par le bras, l'obligeant à disparaître dans le couloir. Allez laissons la un peu tranquille.

Les voix cessent. Molly les sent encore présent mais bien moins que d'habitude. Et cela lui fait du bien étrangement. Soupire de bien être qui s'échappe de ses lèvres, elle se rencogne un peu plus dans le canapé, finissant de se détendre.

Merci pour ce repas. En combien de temps tu as pu accumuler autant de films ?
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Que nous arrive-t-il ? - Jeu 7 Fév - 20:24



"Bon appétit à toi. N'hésites pas à demander si tu as besoin de quelque chose."

Incassable, hein ?

Tu te fais de sacrés illusions, mon cher. Alors, à ton avis, quel personnage es-tu ? Celui qui se fracture et qui expérimente, ou celui qui résiste à tout et qui subit ? Je pense être le premier, et toi, le second. Une chance qu'on ai récupéré mon esprit et ton corps pour le restant de nos vies, tu crois pas ? Je me rend compte alors que c'est le premier film que je vois en direct au travers de tes yeux et non via ta mémoire. C'est assez agréable et je comprends pourquoi lui a proposé ça, à la jolie.

Allez, passes un bras derrière ses épaules, les filles adorent ça. Tu y as pensé, très fort, même. Mais ta décision de la laisser elle faire le premier pas vers toi reste bien présente.

"Je te remercie. C'est agréable de cuisiner pour quelqu'un qui apprécie le fait maison."

Un soupire de soulagement de la part de ton invitée vient t'ébranler. Ce que tu peux être émotif avec elle ! Quand on va arriver aux soupirs de plaisir (si on y arrive un jour) que feras-tu à ce moment là ?

Confusément, tu comprends alors qu'elle est là, et qu'elle est seule dans sa tête autant que faire se peut. Mon instinct de prédateur se réveille alors presque malgré moi. Pour ta part, tu repousses toute idée de séquestration et autre folie bien loin de ta pensée actuelle. Dans ta simplicité, tu apprécies juste de l'avoir près de toi, presque blottie à tes côtés, de savoir qu'elle n'est avec personne d'autre, sans l'aide d'aucune entrave de ta part. Serais-tu jaloux finalement ?

"Tous ces films ne sont pas à moi. Mais pendant un temps, c'était le cadeau un peu facile qu'on me faisait. Et puis j'avais cet ami qui tenait un magasin de location de DVD avant qu'ils ne ferment tous... Du coup, ça doit faire presque 5 ans que j'ai une collection aussi conséquente."

Alors qu'elle se pelotonne dans le canapé, tu te rends compte que tu as du mal à t'intéresser au film et que tu caresses de plus en plus mon idée de lui passer notre bras autour des épaules. Karl, t'es déjà amoché ... Rien ne pourra t'arriver de pire. Tu ne vas pas la violenter, juste lui apporter un peu de chaleur humaine, resserrer les liens, il n'y a aucun mal à avoir un contact physique.

L'impensable se passe alors : tu écartes le bras pour inviter la belle à se caler un peu plus contre toi. Tu ne passes même pas par ce truc idiot du faux étirement, et ton regard est débordant de sincérité, même du fond de ton crâne, je peux le sentir. Ce qui me déstabilise, c'est que d'une certaine manière, tu m'as obéis, ou je t'ai influencé. Je sais très bien qu'un rapprochement physique ne te serais jamais venu à l'idée seul. Cette simple idée me met en joie.

"Tu veux passer la nuit ici ?"

Tu te débats dans tes idées et me repousse tout au fond de ton petit cerveau avec urgence. Déstabilisé, tu rétablis le tir avec une certaine habilité.

"Je te laisserais mon lit. J'irais dormir sur le canapé pour que tu ne sois pas dérangé."

J'étais à deux doigts ! J'étais à deux putains de doigts ! Je n'arrive pas à t'influencer sur le long terme, ou plutôt si, mais il faut toujours que ça aille dans ton sens à toi. J'ai essayé de t'y contraindre, de te séduire, rien n'y fait. Malheureusement, y a pas de modes d'emploi sur comment soumettre un humain en passant par la tête.

Pendant que je peste, toi, tu attends fébrilement la réponse de ta copine, espérant secrètement qu'elle fasse un premier pas vers toi, même s'il est tout petit. Une chose est certaine : j'ai loupé ma chance pour ce soir.


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Que nous arrive-t-il ? - Dim 10 Fév - 15:12

Le film commence. Molly est attentive à ce qui se passe à l'écran mais à la moindre intervention de Karl, elle s'en détache et lui accorde un regard. Elle reconnaît les choses importantes et puis même si elle ne veut pas se l'avouer Karl est la raison du pourquoi elle est ici. Maintenant qu'elle est installée, l'assiette presque vide et ses amis très discrets dans un coin de la maison, la brune sait qu'elle a toujours apprécié cet endroit. Un lieu où elle était en sécurité, où rien n'était demandé en retour des différents coups de main que le jeune homme a pu lui rendre. Et lui une personne calme, souriante et généreux. Son regard s'attarde un instant. Sourire qui vient étirer ses lèvres. Non elle regrette pas d'être venu ici. Et Molly espère que rien ne lui arrivera plus. Pas à cause d'elle en tous cas. Qui est-elle pour lui assurer la sécurité dans cette ville ? Ville étrange et plein de secret..

Assiette posé sur la table basse, yeux rivés sur l'écran. La belle ne fait pas trop attention au mouvement de Karl. Quand elle sent une espèce de présence dans son dos, Molly se tend légèrement. Ne s'y attendant pas réellement. Ou peut être que si.. Ses yeux sombres observe un instant Karl. Pas de menace, pas d'obligation. Juste un sourire familier, qui a souvent suffit à la rassurer. Puis il y a la proposition. Dormir ici ? Avec lui ? Mais il la rassure en lui proposant qu'il dorme sur le canapé et elle dans son lit. Ses lèvres se pincent un instant. Molly n'aime pas déranger, n'aime pas s'imposer. Alors il est hors de question qu'elle vole le lit de Karl. Ses lèvres s'étirent dans un sourire joueur avant qu'elle déclare :

Ah non je vais quand même pas de piquer le lit.. Tu me loge déjà ce soir. Je prendrai le canapé. Ou..

La phrase qui se stoppe. Molly ne sait si elle doit aller plus loin dans ses propos. Dans cette taquinerie que l'on prendrai au sérieux.. Sans un mot, elle va se loger contre Karl. Sa tête va reposer contre le torse, alors que son regard semble être absorbé de nouveau par le film. Mais son esprit tourne à mille à l'heure. Et cette fois-ci il n'y a pas de Dame pour restructurer tous ça ou l'Autre pour donner quelques conseils pourris. Non il n'y a qu'elle.. Il faut le reconnaître, la présence et la chaleur de Karl est plaisant. Peut être trop plaisant pour son propre bien. Mais a-t-elle envie de plus ? Pas envie de se prendre la tête. Après tous n'a t-elle pas toujours fonctionné comme ça ? Sans penser à ce qui peut bien se passer le lendemain ?

Ou peut être que tu as peur que je prenne trop de place ?

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Que nous arrive-t-il ? - Dim 10 Fév - 17:34


Tu hausses un sourcil à sa première remarque, tu la regarde, à la fois interrogatif et amusé. Molly fuit habillement ton regard en venant tout contre toi, fort heureusement car elle n'est pas témoin du sourire niais qui vient de pousser sur ton visage. Une fois calée bien contre toi, tu la serre un peu plus en un geste purement protecteur.

Il semble que vous utilisez tous les deux le film comme prétexte pour camoufler vos pensées qui n'ont que l'autre comme sujet, intéressant. Une vague ombre passe sur ton visage venant bafouer ce moment. Tu n'es toujours pas à l'aise avec sa condition de femme de la nuit et quoi qu'il devait se passer cette nuit, jamais tu ne seras totalement disposé à l'accepter.

Peux-tu décemment lui demander de changer ? Peux-tu subvenir à ses besoins si elle ne pratiquait plus ce genre d'activité ? Lui suffirait-tu ? Rien n'est moins sur. Je sais, je deviens presque sentimental, mais ce genre de conflit à le don de me toucher.

La prostitution, le viol, le missionnaire traditionnel du samedi soir ... Tout cela n'est que pareil au même : une abjection pure et simple pour l'inestimable valeur du rapport charnel. Tu soupires et décide d'essayer de ne plus trop y penser pour le moment. Un jour, les problèmes subviendront et t’exposeront à la face, il sera toujours temps de voir comment les régler. En attendant, profite que Molly soit tout à toi, et ce, sans même l'avoir corrompue avec de l'argent.

"Toi ? Prendre trop de place ? Tu tiendrais dans ma poche de pyjama." Tu ris, de cette intonation qui sonne faussement détendu. "C'est toi qui choisis. Tu veux que je sois près de toi pour dormir ?"

Ouuuh ! Habile ! Très peu subtil, mais si elle a un tout petit peu d'instinct, elle saura que ce n'est pas un vil piège dont je serais moi-même capable.


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Que nous arrive-t-il ? - Lun 11 Fév - 13:47

Molly ne regrette pas son geste. De nature tactile les choses ont fait que tu as petit à petit perdu cette habitude.  Maintenant contre lui tous ceci lui semble naturel. Pas faussé comme les corps qui se pressaient contre elle les nuits. Corps qui ose prendre un peu plus de place. Main qui va s'accrocher à un bout de t-shirt. Abandonne et va finalement se sceller à celle de Karl. Mouvement de plus en plus naturel. Le grognement de l'Autre l'a fait presque sursauter. Elle s'y attendait pas. Presque oublié. Ouais je m'en étais rendu compte ! Qu'est-ce qu'on avait dit Déjà ils disparaissent de nouveau. Enfin à leur façon. Mais la belle a eut le temps de ressentir leur sentiment. Jalousie pour l'Autre, contentement pour ma Dame. Après tous la gamine commence à réellement vivre pour elle, prend une pause dans sa vie assez précaire. C'est parfait. Et de plus Elle se régale de voir tous ça. Mais chut pas un mot.

Une langue qui se tire. Gamine dans un corps de jeune femme. Nullement de gêne. Cela l'amuse plutôt. Puis elle vient à la charge. Joueuse elle devient Molly. Détendu, ne souhaitant pas se prendre la tête. Réfléchir le lendemain.

Ah oui ? Ben tiens tu verras. Juste pour te prouver ça. Ce soir je vais te prendre toute la place !

Ricanement. Clin d'oeil et ses yeux sombres se retournent vers le film. Main qui n'a pas quitté sa prise. Puis sa voix s'élève de nouveau. Moins dans la rigolade. Plus tranquille. Molly ne sait pas bien si elle devrait dire tous ça. Mais se décide. Dans quoi cela va l'embarquer ?

Mais je veux bien que tu reste. Sourire doux adressé à Karl. Vraiment.

Attente des prochains événements qui fait tourner son esprit à mille à l'heure. Besoin de bouger, vite. Un sourire rassurant, un murmure Je reviens. Je te pique un verre. Tu veux un truc à boire toi aussi ? Le corps se dégage doucement du bras, réajuste sa chemise et s'éloigne en quelques pas silencieux. Dans la cuisine un inspiration vient gonfler son torax. Sa main se tend vers une armoire, prend un verre, commence à ouvrir l'eau du robinet. Ses yeux courent sur les lieux, qui deviennent de plus en plus familier. Sentiment étrange qui naît dans sa poitrine.
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Que nous arrive-t-il ? - Mar 12 Fév - 20:45


Molly devrait sincèrement faire très attention à ses provocations si elle ne veut pas passer le reste de la nuit menottée à notre tête de lit. Je suis peut-être jeune dans toi, mais j'avoue avoir vraiment un faible pour les personnes ... disons ... entreprenantes. Karl ! Bon sang ! Elle a une main baladeuse ! Dans mon monde, on appelle ça de la provocation pure et simple ! Non, toi, tu ne vois rien, tu lui fais juste une tendre caresse sur les cheveux, c'est cro meuugnoooon ! Je vais sans doute craquer avant la fin de la soirée, moi.

"Toute la place, hein ? Et moi, je me mets où ? Au dessus ou en dessous ?"

Désolé, c'est sortit tout seul. J'ai probablement mis, dans cette simple phrase, tout ce que j'avais pour t'influencer et je le déplore mais c'était plus fort que moi. Toi, tu ris simplement de notre boutade. Tu sais qu'il y a quelques jours, tu n'aurais jamais osé dire quelque chose comme ça mais ce soir, va savoir, tu le sentais bien, comme si demain, tout allait disparaitre et que tu voulais en profiter un maximum. Alors oui, tu m'as laissé dire à tes côtés cette phrase presque innocente. Karl, laisse moi faire plus, s'il te plaît ! Je t'assure qu'après cette nuit, elle ne voudras plus jamais quitter ton lit.

Sa voix me désarme instantanément. Elle te souhaites à ses côtés pour la nuit, voilà qui est curieux, on ne l'a même pas encore sérieusement draguée. Fascinant, vraiment...

"Aucun problème, Señorita." Tu ajoutes, sur un ton plus sérieux et plus doux à la fois. "Je serais ton protecteur pour la nuit."

Alors, elle se lève. Pour toi, c'est un déchirement physique, comme si tu étais dans une tempête de neige et qu'on te retirais ta seule couverture. Tu essayes de ne rien laisser paraitre et te redresse comme tu peux.

Si on a soif ? On a la gorge tellement sèche qu'on s'étonne de pas encore avoir une langue en sable.

"Je veux bien, comme toi, s'il te plait."

De l'eau ? On aura plus de résultats avec de la tequila...
Tu te sens toi aussi la curieuse envie de bouger tout à coup. Tu mets sur pause et tu te lèves pour porter les assiettes dans l'évier. Pour UNE fois, ne fais pas la vaisselle tout de suite et retourne voir ta belle, franchement, ça ne vaut pas le coup. Tu te redresse et te retourne vers Molly, cette fois, j'en suis sur, j'ai épuisé tout mon stock d'influence pour ce soir.

Nous la regardons, mais nous ne voyons pas la même chose. Pour moi, elle est cette magnifique brunette mystérieuse qui cache un tueur en série et une sulfureuse séductrice, pour toi, elle est ton amie de toujours, celle que tu protégeras quoi qu'il arrive, non, il y a autre chose, tu t'approches d'elle et pose doucement tes mains sur ses épaules. Avalement de salive angoissé.

"Molly ? Ça va ? Tu as un regard étrange tout à coup."

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Que nous arrive-t-il ? - Jeu 21 Fév - 1:20

Lèvre capturée par les dents. Prunelles qui restent fixées sur l'eau qui s'écoulent. Bruit doux et si bruyant à la fois. Le liquide qui monte, qui monte. Comme le sentiment qui l'envahit. Désagréable. Un peu plus tôt, Molly n'a pas su quoi dire lors de la taquinerie de Karl. Simplement sourire. Amusement sur le visage. Mais veux t-elle réellement ça ? Tous de suite ? Cette vitesse ça lui rappelle les autres. Gémissement qui sort de sa gorge. Pourquoi n'arrive t-elle pas à se décider ? Cela devrait être si simple ? Mais bien sur pour elle cela ne le sera jamais ? Aime le sentiment de protection que peut lui procurer. Sentiment réelle. Pas imagination de son esprit. Pas l'Autre silhouette qu'elle est la seule à voir. Les dents tordent, tirent la chair. La tension monte dans les épaules. La gamine sent l'attention de ses amis qui retournent leur attention sur elle. L'Autre cherche déjà ce qui va pas. Cherche comment sortir le plus rapidement. Ma Dame ne bouge pas. Molly doit apprendre à connaître les sentiments engendré par le fait de côtoyer d'autres humains. Apprendre à avoir peur. C'est si difficile d’interagir, de laisser des gens rentrer dans sa vie. Cela peut faire si mal.

Le verre est posé sur un côté. Une gorgée de prise avant. La brune a faillit oublié son ami. De nouveau le placard est ouvert, un verre cherché. Les pas de Karl la font sursauter. Un peu plus le verre allait se fracasser en mille morceaux sur le sol. Réflexe bestial de l'Autre. Soupire. La lèvre respire un instant libérée. Les soucis oubliés un instant. Son regard s'attarde un instant sur le jeune homme. Mais rapidement la demoiselle se détourne, retourne à sa tache. Les deux verres pleins, Karl repartit dans le salon, Molly prend une grande inspiration. Tu sais qu'on peut se casser d'ici ? La silhouette masculine se tient dans le centre de la pièce. Mains dans les poches. Les yeux fixés sur elle. Tête qui se secoue, boucles qui volent s'échappant de son chignon. Tu sais qu'il ne te fera rien ? Quoi que ma Dame dise, je t'ai à l’œil Acquiescement vif. Bien alors arrête de paniquer tu me rends nerveux.. Et tu sais ce que ça peut donner Ça aide pas à calmer la gamine. Épaules qui se tendent. Mais elle ne laissera pas faire non plus. Ne le touche plus on est d'accord ? Ton qui n'admet aucune réplique. Sourire qui vient étirer la trogne de l'Autre. Pas impressionner pour autant. Juste fier de la gamine. Pas peur de ce qui peut encore cacher ce petit minois. N'est-il pas le pire ? Bien bien. Il risque rien le petiot avec un chaton comme toi.. Allez va le retrouver.

Le regard qui ne la quitte pas alors qu'elle s'éloigne. Le verre est tendu. La demoiselle le sirote tranquillement devant les images qui ont repris leur course. Fin qui s'approche à grands pas. Karl qui attire son attention. Elle pose son verre, ne veut pas faire de connerie et observe le brun. Pas de sursaut cette fois-ci quand les mains se posent sur ses épaules. Calme relatif retrouvé. Emprunt à la Dame.
Haussement d'épaule. Sourire léger. Quel regard ? Bruns qui s'ancrent aux prunelles du jeune homme. Un bref instant avant de rebaisser les yeux. Ça va t'inquiète pas Sourire qui s'agrandit. Elle veut pas avoir peur Molly. Pas se soucier du lendemain. Mains, doigts qui se lèvent. Effleurent une joue, une mâchoire. Contact fugace, se dérobe rapidement. Puis viennent décrocher les mains de ses épaules, mais les gardent entre les siennes. Gestes anodins mais qui la tranquillise.
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