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« Oh mazette… Here comes troubles ! »

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« Oh mazette… Here comes troubles ! » - Dim 25 Nov - 23:09


Célestine & Sol & Kasper

There is something I need to get off my chest

Something deep, something intense

It eats away at me at night

Coming to the surface with the loss of light.


November 26th 2018 - Il ne savait toujours pas ce qui avait pu lui passer par la tête. Il était certain que Karmyn allait se foutre de lui. Mais il savait aussi que cela allait l'amuser aussi. Elle allait certainement se poser des questions au départ – et notamment, ce qui ne tournait pas rond dans l'esprit de son frère – mais très vite, elle allait avoir beaucoup d'idées pour mettre à profit ce nouvel achat. Mais dans le fond ce n'était pas de sa faute. Dès qu'il avait un peu de fièvre, il n'était plus vraiment lui-même. Un peu fantasque, loufoque et complètement bizarre, il ne se bridait pas. Peu. Trop peu au goût de l'ensemble de sa famille, sauf peut-être ‘mymine' qui rigolait toujours autant des conneries de son frère.

Bref… Tout avait commencé le matin même. Son angine blanche était effectivement bien installée et sa soirée de la veille n'avait rien arrangé. Il était malade à vouloir que ses souffrances cessent. Sa tête était tel un étau, les contours de ses yeux et de son nez étaient plus rouges qu'un piment d'Espelette. Sa voix était cassée et de temps en temps montait légèrement dans les aiguës, lui rappelant avec peu de nostalgie sa période pubère. Autant dire, qu'il était au top de son sex-appeal. Et malgré tout, il avait décidé de partir faire quelques magasins. Pourquoi ? Aucune idée. La maladie avait certainement pris le pas sur ses pensées et sa propre conscience ? Il avait vagabondé dans le centre commercial, telle une âme en peine, cherchant avec son plus bel air hébété quelque chose qui pouvait combler ses attentes – qui n'étaient pas encore clairement déterminées.



La matinée s'allongeait, le temps passait et il enchaînait les magasins. Trente minutes plus tard, il sortait avec trois pot de peinture dans les bras, tout fier de sa bêtise. Il ne savait toujours pas ce qu'il allait pouvoir en faire, mais cela le satisfaisait grandement. Il pensait déjà à la tête qu'allait faire la jeune danseuse, qui lui servait de petite sœur, lorsqu'elle allait découvrir, pourquoi il avait quitté sa couche aussi tôt ce matin, alors que la veille, il avait eu tant de mal à sortir de son état léthargique.

L'heure de midi était passée. La température n'était pas élevée et le vent rendait le ressenti pire encore, mais le soleil était au rendez-vous et cela lui faisait du bien. Il essayait de prendre de grandes bouffées d'air frais avec son nez bouché. Les yeux fermés, il profitait du soleil sur son visage et cela le rendait heureux. Il s'en faisait d'ailleurs la remarque ; Il lui en faut peu pour être vraiment heureux. Surtout avec la vie qui ne l'avait pas épargné avant son adoption par ‘Papa zell'.



Quelques secondes, de méditation et de chaleur sur son visage, avaient suffi pour qu'il se décide à sortir de son état extatique. Le soleil bien que faiblard, avait malgré tout réussi à provoquer quelques petits scotomes dans le champ visuel du jeune homme. Et c'est à partir de ce moment précis que tout dérapait. Il n'avait pas complètement bien vu le jeune homme, qui avançait à contre-sens. Il le percutait de plein fouet et c'est là que le temps venait vraiment de se ralentir. Le jeune garçon - un petit brun, plutôt mignon - venait de tomber sur le sol, tout comme Kasper - c'était dire si le contact avait été intense - et les pots de peinture venaient de voler dans les airs et de s'ouvrir pour se rependre sur le sol, mais également sur la tête d'une pauvre malheureuse qui se trouvait à proximité. La jeune femme – une très jolie femme – qui était blonde quelques secondes avant, venait d'obtenir une coloration bleue et violette gratuitement.

Un regard peiné sur ses deux victimes. Il ne savait pas s'il avait envie de jurer ou d'exploser de rire. Il se retenait… Mais il se doutait que les prochaines minutes n'allaient pas être de tout repos.  




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« Oh mazette… Here comes troubles ! » - Mer 5 Déc - 20:24


Un sourire satisfait se posa sur les lèvres de Sol tandis qu’il observait le résultat d’une matinée entière de travail. Pas un seul jour de sa vie il ne regrettait d’avoir quitté le Conservatoire pour ses études de Botanique, lui permettant ainsi de reprendre la fleuristerie pour y installer son propre atelier, très inspiré de celui de Mima il fallait bien le reconnaître. Il aimait les lieux, leur atmosphère, son travail au contact des plantes… C’était plus facile pour lui de travailler avec les végétaux. Les végétaux ne jugeaient pas, ils se contentaient d’amour et de soins. Pour la plupart des gens, Sol faisait partie de cette catégorie de gens, doux rêveurs sans cesse perdus sur une autre planète qui étaient agréables à fréquenter… Mais pas à avoir dans son entourage proche. Pourtant Sol ne s’était jamais lui-même rangé dans cette petite case, l’amour qu’il portait aux plantes existait depuis toujours et faisait tout simplement parti de lui.

Chantonnant tranquillement sur la musique diffusée par les bons soins du vieux poste radio, il alla se laver les mains au gros lavabo abîmé par le temps et le travail régulier. Sol avait passé sa matinée à préparer un terreau de sa propre conception. Mais pour une fois, ce n’était pas pour la vente mais bien pour son propre profit. A l’image de l’atelier, l’appartement du petit brun était empli de plantes qui demandaient tout autant de soins que celles de l’atelier ou de la boutique. Ainsi, la fabrication de terreau s’en retrouvée multipliée par trois et même si ce n’était pas le côté qu’il préférait, il fallait bien le faire. Alors Sol s’y mettait sans rechigner. Rapidement, il retira son tablier et alla éteindre le poste radio. Le silence soudain qui tomba sur l’atelier le fit frisonner. Il adorait son petit paradis empli de plantes de toutes sortes avec ses grandes fenêtres et ses meubles de bois brut… Mais il détestait lorsque le silence y régnait en maître. Il enfila rapidement son manteau et deux de ses quatre sacs de terreau. Les deux restants pourraient bien attendre quelques heures.

Après avoir refermé la porte arrière, il quitta la cour intérieure et se retrouva rapidement dans une rue étroite, perpendiculaire à une de ces grandes allées passantes et bondées en temps normal mais plutôt calme en ce début d’après-midi. Ses deux sacs de terreau dans les bras, Sol n’avançait pas bien vite, ralenti par le poids de la terre. Seulement le jeune homme ne semblait pas plus dérangé que ça, profitant des quelques rayons de soleil et laissant son regard se promener sur les alentours, valsant entre bâtiments et scènes du quotidien. Un peu plus loin, la vision d’une petite fille brune au manteau vert pomme qui partageait un sachet de bonbons avec un adolescent blond s’exprimant avec de grands gestes sous les rires de l’enfant amena un sourire sur ses lèvres. Et tandis que son regard s’attardait sur eux, ses pieds eux continuaient d’avancer. Grossière erreur.

Quelques instants plus tard, il se retrouva au sol, ses deux sacs à ses côtés sans bien comprendre ce qui c’était passé. Le postérieur et la tête douloureuse, il se redressa, sa main droite frottant son crâne. Observant les alentours il repéra tout d’abord l’un de ses deux sacs qui s’était ouvert sous le choc et avait vomi la moitié de son contenu sur les dalles blanches qui composait la place. Puis ses yeux se posèrent sur un homme dans la trentaine peut-être ? Toujours est-il que ce dernier était tout autant au sol que lui. Puis sa vision capta finalement la troisième protagoniste de cette étrange scène, une jeune femme couverte de peinture bleue et violette qui devaient à la base se trouver dans ces pots finissant de déverser leur contenu au sol. Lorsqu’il eu finit d’analyser la scène, Sol finit par se relever prestement et offrit sa main à l’homme pour l’aider à se relever tout rouge de honte « -Pardon je ne faisais pas attention à où j’allais, je suis désolé ! ». Puis il finit par se tourner vers la jeune femme, ne sachant pas vraiment quoi dire. Il avait un peu peur de se prendre ses fureurs… Il finit par murmurer « -Je suis désolé... ». En soi tu n’étais pas seul responsable mais tu te sentais obligé de t’excuser. Tu fouillais tes poches à la recherche d’un paquet de mouchoirs que tu finis par lui tendre. C’était pas grand-chose, mais tu n’avais pas mieux.


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« Oh mazette… Here comes troubles ! » - Dim 16 Déc - 21:18




Un jour, on volera
Depuis désormais quelques temps, je vis avec ma cousine. Une histoire plus ou moins longue pour expliquer cela mais je m'y suis fait. Il y a eu un certain temps d'adaptation mais la connaissant depuis très longtemps, j'ai réussi à instaurer un certain équilibre. Il faut dire que quand cela fait trois jours qu'elle n'a pas essayé de démonter l'intégralité de la plomberie, c'est tout de suite plus agréable.

C'est donc d'humeur joyeuse que je suis sortie faire quelques courses dans Downtown pour le futur restaurant. Et en plus j'étais encore plus heureuse car j'avais trouvé ce que je voulais.

Par contre, mon humeur a sensiblement changé lorsque je me suis retrouvée je ne sais pas comment avec... de la peinture sur moi. Et pas le petit trait de peinture à la gouache. Genre beaucoup plus.

Respire Célestine. Respire. Même si tu as toutes les raisons de les étrangler, reste calme et respire.

Ma patience étant déjà bien entamée avant l'incident, je craque en voyant l'un des deux zozos commencer à s'excuser.

-Désolé ? Ah bah c'est sûr que vous pouvez être désolé de ce qui vient de m'arriver, c'est bien la moindre des choses !

Passant une main sur le visage pour enlever un peu de peinture, je commence à faire de grands gestes.

-D'abord la plomberie de chez moi, maintenant la peinture ! Je vous fais quoi au juste ?

J'adresse indistinctement un regard meurtrier aux deux. Ils ont plutôt intérêt à ramper pour pas que je les étrangle avec la première plante que je vois.

J'espère que l'un d'entre vous a une idée lumineuse pour enlever tout ce que j'ai sur moi, j'espère ?
Fiche codée par NyxBanana


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