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C’est toi l’chat ! [Maj’k]

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C’est toi l’chat ! [Maj’k] - Mer 14 Nov - 9:32

    Aligner des journées de quatorze heures : CHECK.
    Répéter le même processus six jours d’affilés : CHECK.
    Se retrouver par on-ne-sait-quel-miracle-tiret-coup-du-hasard-slash-b*tch à faire des heures sup’ en bénévolat le week-end : CHECK.

    Ne me demandez ni qui, ni qu’est-ce, ni comment je ne saurai vous répondre. Fait est de constater que je me trouve ici et maintenant et que j’aurais bien pu m’en passer ! Il commence à faire noir. Il commence à pleuvoir. Et je ne sais même pas où peut bien crécher mon patient –X dans un tel dépotoir. OUI, je suis sceptique. OUI, j’ai la mine maussade. OUI, j’en fais tout un foin pour pas grand-chose au final car si c’était à refaire je n’hésiterai pas un seul instant à mettre mon nom sur cette fichue liste de volontaires sans vie sociale … Non, je déconne pour la fin. C’est la faute à ce gros défaut professionnel qui me grignote les neurones. Trop gentille ? Trop altruiste ? Même pas le moins du monde! C’est de l’intérêt purement personnel qui me pousse à trancher dans les limites du politiquement acceptable. Néanmoins, le résultat en reste sensiblement pareil : me voilà à me balader entre les poubelles fumantes et les tentes amateurs en quête d’un rescapé. Un patient d’un de mes confrères qui plus est. Lui-même beaucoup trop occupé à festoyer dans un chalet en bois quatre étoiles quelque part dans le fin fond d’une brousse régionale tandis que sa clientèle potentiellement dangereuse se tape une petite fugue nocturne. Trente-six heures que le mec ne s’est pas pointé chez son agent de probation et devinez qui écope du rôle du grand, méchant chasseur ? Je vous l’offre dans le mille !

    En soi, il serait mensonge de prétendre que la prévision d’une telle rencontre ne titille pas ma curiosité freudienne … mais si j’avais pu me mettre quelques cartes de ce foutu jeu dans la poche, croyez-bien que je n’aurais pas craché dessus. Then again, vous savez ce qu’on dit avec des « si ». Quand y’en a plus, y’en a encore !

    Je me secoue négligemment la tête tandis que je m’enfonce plus profondément encore dans les entrailles de la basse-classe. Et je ne parle pas nécessairement de la population locale. Plutôt des conditions de détention dans des camps pareils. On pourrait croire les images dans les films de série B clichées, mais je peux vous assurer que rien n’est moins vrai. M’est avis que certains directeurs artistiques s’offrent même le luxe de dépeindre la réalité vachement moins morose … et, accessoirement, puante.
    Je ne me laisse pas démotiver pour autant. Du contraire même. Je me balade entre les corps en mouvement comme si c’était la plus naturelle des choses. Ce n’est pas faux. J’ai connu la misère, le froid, la faim … tous ces joyeux aléas de la vie qu’on rencontre quand on est un gosse paumé dans un monde qui préfère nous recracher, à défaut de nous avaler. La seule différence entre eux dans le ici et le présent et le moi du passé ; c’est la tranche d’âge. Il y en a un peu pour tous les goûts. Et pas mal de couleurs. Un véritable arc-en-ciel délavé.

    Je n’évite pas les regards. Je les contourne. Je les enroule. Je sais ce qu’il en coûte d’attirer l’attention de certains cas sociaux. Là encore je ne fais pas dans la généralité. La majeure partie des sdf ci-présent ne le sont assurément pas par choix. Du moins, pas le leur. Chacun a probablement sa propre histoire douloureuse. Son propre parcours du combattant. Il existe forcément une certaine concurrence quant au vécu le plus traumatisant. Le plus rocambolesque. Il y en a qui cherchent à être sauvés. D’autres non. Mais tous, à quelque rare exception près, ne refuseraient pas une oreille attentive et un sandwich garni. Ou une bonne bouteille. Ce n’est pas pour ça que je suis là. Pas ce soir du moins. Malgré les regards en coin que je me ramasse à chaque angle de pseudo-rue. On me reluque. Tantôt mon anatomie, tantôt le contenu de mes poches où j’ai fourré mes mains. On me jauge. On me juge. Ce n’est pas grave. C’est profondément et viscéralement humain. Tant qu’ils n’en viennent pas au contact physique, ils peuvent bien se rincer l’œil autant qu’ils veulent. Je l’ai bien cherché à me trimballer ainsi vêtue au beau milieu d’un océan de médiocrité. Un tailleur trois pièces. Des talons aiguilles qui ne supportent pas trop ce terrain qui relève plutôt du champ de mines. Et une tignasse tellement bien tirée en pli qu’on pourrait la croire tout droit sortie d’un magazine de mode. Non pas que je m’en vante ; mais fait est de constater que je fais tâche dans le tableau. Je suis comme une phare fluorescent plantée dans un port mortuaire. La faute à quitter le taf’ sans passer par la case maison. Vous allez direction en prison. Vous ne passez pas par la case Start. Les deux cents billets vous passent sous le nez et filent directement dans les poches de l’Etat. Life sucks. D’aucun ici n’ira jamais prétendre le contraire.

    Ce n’est pas la première fois que je viens me perdre dans ce lieu de déperdition. Les meilleurs indics se cachent toujours parmi les ordures. Les bruits de couloir, les non-dits, les rumeurs … le vrai et le faux … le passé et le futur … le ici et le maintenant … tout se rejoint, se côtoie, se mélange, se reforme … Si j’étais télépathe, je me taperais sans le moindre doute la migraine du siècle.

    *Tic. Tac.
    Tic. Tac.

    Le temps. Toujours le temps. Il se moque bien de son public. Les préjugés, les cas de conscience, l’inégalité aberrante … il s’en fout comme de l’an quarante.

    *Tic. Tac.
    Tic. Tac.

    Il avance inlassablement. Il rampe. Il grimpe. Il grince. Il grignote.
    Qu’est-ce que ça peut bien lui faire que je n’ai pas dormi la nuit précédente ? Qu’est-ce qu’il en a à battre que le patient X a besoin de son traitement ? Cela fait longtemps déjà que j’ai perdu l’utopiste espoir de le rallier à ma cause.

    *Une légère courbure vient se lover tout contre le pulpe de Mes lèvres mortes.
    Tu  sais.
    Et Je sais que tu sais.
    Pourtant tu t’évertues à insister. À continuer à avancer. Je t’admire pour cela. Ou pas … suicidaire entreprise qu’est-celle de vouloir me tenir tête. Une si jolie tête qui plus est …
    Amusons-nous un peu … veux-tu ?

    Mes paupières deviennent lourdes. Mes yeux commencent à me brûler. J’aurais vraiment dû refuser de me laisser embarquer dans une folie pareille. Ouais, j’aurais dû. Mais il est bien trop tard maintenant. Et qui d’autre aurait bien pu prendre sur son temps libre pour venir en aide à quelqu’un qui va clairement faire dans la résistance ?
    Le syndrome du héros ? Oh pas le moins du monde ! Rien de plus qu’une conscience professionnelle qui prend parfois un peu trop de place dans mon quotidien. Et qui de fait oublie les conséquences que cela peut avoir sur mon subconscient …

    *Tic. Tac.
    Tic. Tac.
    Boum.

    Je les sens qui braquent leur attention sur moi à l’unisson. Ils abandonnent leur activité principal. Déjà ils commencent à se mettre en mouvement. À se rapprocher. Je presse le pas. Je ne les regarde pas. Je me concentre sur ma mission première. Ce n’est plus qu’une histoire de minutes avant que l’apocalypse ne se déclenche.
    Un jour cette fichue attirance hormonale causera ma mort. Je me ferai happer par la foule. Démembrer par leurs mains avides. Déchiqueter par leurs bouches affamées.
    Une pensée pour toi Jean-Baptiste Grenouille !
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C’est toi l’chat ! [Maj’k] - Jeu 29 Nov - 11:21



Elle sait pas bien ce qu’elle fout là, Majken. Elle sait jamais ce qu’elle fout nulle part ou pourquoi elle a fait ce détour. Elle aurait pu prendre un taxi. Elle aurait pu prendre un taxi, couper, et rentrer directement. Mais non, au lieu de ça, elle s’est juste dit que l’air frais lui ferait du bien, un peu d’exercice supplémentaire aussi.
Complètement inconscient.
Elle sait que les filles comme elle ça attire. Les pervers, les louches, les junkies… Le gros lot du gros lot. Un corps qui donne envie, des fringues qui laissent sous-entendre qu’elle ne manque pas de margent, qui pourraient attirer des sdf un peu agressifs ou des junkies prêt à tout pour se renflouer et s’acheter leur prochaine dose.

Elle le sait tout ça, Majken. Elle le sait. Elle l’a expérimenté. Elle en est morte. Presque. Mais elle est plus seule. Plus vraiment. La valkyrie à ses côtés. La valkyrie comme alliée, parfois parasite. Life savior. Elle est là, pour l’aider. Le tempérament aiguisé, intensifié. La force de caractère ramenée à la surface par l’entité divine. L’attrait du danger avec, la soif de sang et de batailles comme effet secondaire. Ca la choque plus autant qu’avant la môme. Elle s’en accommode.

Elle sait pas non plus ce qui la pousse à s’éloigner de l’artère principale, à prendre ces rues, un peu moins éclairées, moins fréquentées. Ignorance totale de ce qui guide ces pas à ce moment là. Un raccourci qu’elle pense avoir oublié mais dont se souvient parfaitement son inconscient ? Peut-être bien. Une intuition divine ? Probable. Aucune idée.
Mais ses jambes continuent de la portée, toujours plus loin des lampadaires fonctionnels. Elle s’enfonce, dans les zones moins recommandés, au milieu des outcasts de la société. Quelle idée. A croire qu’elle aime le danger. Ou se foutre dans la merde.
Des feux dans les poubelles, où ils tentent de se réchauffer, des regards dans sa direction, peut-être aussi pour s’éveiller, d’une autre façon. Mais ils semblent tous –ou presque- obnubilés par autre chose. Ils lachent leurs activités habituelles. Peu de mains autour des feux de fortune. Des petits rassemblements qui se dissolvent pour aller un peu plus loin, en groupe. Tous dans la même direction. Elle s’arrête un instant, malgré le lieu, malgré les quelques regards restants encore posés sur elle. Un bref instant, avant de reprendre sa marche, un peu plus vite. La valkyie en elle, qui détecte quelque chose, quelqu’un. Une entité. Une divinité. Elle se fraie un passage, tant bien que mal. L’odeur lui donne la nausée, mais elle prend sur elle, pour deux trois personnes, sans ménagement, en se foutant de cette force bien supérieure à la normale et des dégâts que ça pourrait causer. Ce qu’elle voit, c’est les nombreuses mains qui s’agrippent au corps féminins devant elle. Une sensation de déjà-vu. Un peu différent, mais quand même. « Eh ! » ça a le mérite d’attirer quelques regards. Elle arrache la main d’un mec qui la tenait, en pousse un autre, sans grand effort, alors qu’il atterrit avec fracas sur une palette en bois. Certains paniquent, d’autres se content de la fixer en se demandant ce qu’il se passe.


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C’est toi l’chat ! [Maj’k] - Mer 19 Déc - 8:27

    Cela se passe toujours ainsi. Un instant d’inattention couplé à un cruel manque d’énergie … et voilà déjà la cavalerie qui débarque. Ni une ni deux Elle saute sur l’occasion. Elle se faufile dans les fissures de mon âme. Elle s’accroche à l’essence même de ce qui fait de moi celle que je suis. Elle y plante ses griffes acérées et débute une lente, mais ô combien efficace, ascension vers mon cortex frontal. Elle grimpe les échelons. Elle y appose Sa marque. Elle le gratifie de Son souffle de chacal. Je La devine sourire. Je l’entends ricaner. Et moi dans tout ça ?
    Un simple et vulgaire … dommage collatéral.

    *Tatoue-moi sur le corps.


    Des bras qui se tendent vers moi. Des doigts qui tentent d’agripper. D’abord dans le vide. Sans grande insistance. Sans plus de conviction. Mais l’échec cause frustration. Et la frustration rend gourmande. On en veut encore. On en veut plus. Et quand le « en » devient moi … ça peut très partir en cacahuètes.
    C’est peu dire.

    Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive. Il paraît que c’est un effet secondaire. Qui plus est, plutôt rare mais pas pour autant moins réel. Il s’agit d’une sorte de combinaison foireuse entre don et faculté. Généralement les deux sont bénéfiques. Une qualité plutôt qu’un défaut. Un atout plutôt qu’une tare. Dans le même registre, la logique veut que l’un soit complétement dissocié et dissociable de l’autre. Dans la LOGIQUE … c’est un peu comme la théorie : c’est beau sur papier. Dans la pratique ça se résume vulgairement en dommage collatéral.

    *Fais-le du bout de tes lèvres.


    Ils n’en peuvent rien. Ils sont victime au même degré que moi. Certains luttent … peut-être. D’autres ne font que succomber à la facilité de l’instinct animal. Je suis une proie. Je suis une récompense. À leurs yeux, et leurs sens en général, je suis le sauveur. Je suis le Graal. Cette image devrait m’arracher un sourire. Fut un temps, c’était le cas. La première fois c’était amusant. Drôle même. Un peu (*hum) flatteur même. Mais à force de céder à la présomption et les faux-semblants, on finit par se casser les dents. La rime c’est vraiment juste pour dédramatiser la chose. À chaque fois que cela m’est arrivé depuis, la danse s’intensifie. La partie se change en chasse à l’homme. Je deviens du bétail. Un objet à abattre à défaut de pouvoir la convoiter. Après tout, il est bien hors de question de me partager.

    J’accélère le pas. Peine perdue. Inutile de le préciser. Je continue à avancer. À regarder de l’avant. De toute évidence, je n’ai clairement pas besoin de me retourner pour deviner ce qui se trame dans mon dos. Pas besoin de voir pour savoir. Cela ne ferait que déclencher plus rapidement encore l’inévitable collision. N’empêche, je les devine. Je les entends. Et je les SENS. Est-il encore nécessaire de préciser que dans des conditions de détention pareilles … ce n’est clairement pas le parfum des roses qui prime ? Je ne peux empêcher mon nez de se plisser. J’ai vraiment atterri dans les bas-fonds de la basse classe. Et ce ne sont pas les déjections animales qui priment ici. Bien que … ne sommes-nous pas tous animal à la base ?

    *Loup y es-tu?


    Un bruit. Un son. Peu importe au final, fait est que je me laisse happer par un instant de distraction. Une fraction de secondes à peine. Il est déjà trop tard. Une main. Des doigts qui saisissent le tissu. Je me retourne à peine. Plus par réflexe que dans un but réel. Je vois comme par milliers des yeux qui se braquent sur moi. Je me sens comme une gorgone dépourvue de son seul pouvoir. Pour eux, c’est comme le signal tant attendu. Une approbation silencieuse de ma part quant à leurs droits et leurs devoirs. Entre acquis et privilège. Ni une ni deux je me sens submerger par une marée humaine. Je n’ai pas plus l’envie que le courage de ma débattre. Après les moulins à vents, c’est au tour des éoliennes de s’inviter dans le proverbe. De par mes précédentes expériences je sais toute lutte vaine et épuisante. Le dialogue n’a pas de place ici-bas. Mes nuits trop courtes et mes journées trop longues m’ont bouffé le peu d’énergie que j’aurais pu lancer dans la bataille. L’envie aussi manque cruellement au rendez-vous. Et si pour une fois …

    *Lâcheuse.


    La faute à qui?

    *Faible.


    Ça te pose un problème?

    *Tu ne te débarrasseras pas aussi facilement de Moi.


    Dommage.

    Une vague d’agissements me sort – temporairement – de ma torpeur. Tant bien que mal j’arrive à braquer mon attention sur un mouvement houleux qui vient à mon secours. Du moins c’est ce que j’en déduis dans un premier temps. Ça tombe il ne s’agit ni plus ni moins d’une entité particulièrement sensible à mon parasite interne.

    *La vengeance est un plat qui se mange froid.


    Et qui se déguste entre amis. Je sais, je sais.

    Un corps fend l’air comme si de rien n’était et vient se fracasser dans un amas de bois entassé un peu plus loin. Je ne suis même pas la course du voltigeur improvisé. Mon attention se pose sur la jolie blonde qui rue dans les brancards. Tout à coup nos regards s’accrochent. Le temps lui-même ne semble plus trop bien comprendre comment avancer, reculer ou tout autre verbe qu’il convient d’utiliser.

    - « Eh. »

    Je plonge mes yeux dans les siens. Je m’agrippe. Je m’accroche. Tout autour, le monde semble se muer dans une même contemplation d’un ralentissement temporel. Là encore, ce n’est qu’une histoire de perception. Un moment indéfinissable sur une ligne du temps qui se la joue sinusoïdal. Ensuite tout reprend le cours dit normal de son évolution. Les barrières retombent. L’attention des autres sur ma sauveuse aussi. Retour à l’envoyeur. Bonus plus quatre. Par dizaines des bras (et des jambes, soyons réalistes) se tendent vers moi. C’est comme se retrouver face à un mur d’ombres d’où s’échappent des membres fantomatiques qui n’aspirent qu’à me compter parmi eux. Hashtag Dumbledore et le lac maudit.

    - « Je n’arrive plus à le contrôler. »

    Mensonge par omission. Je ne vais pas non plus lui avouer que c’est ma faute, ma très grande faute et que la prévision du sermon à venir fait kiffer grave mon squatteur.

    - « Ça ne va faire qu’empirer. »

    C’est l’évidence même mon cher Watson.

    - « Vous pouvez me sortir d’ici ? »

    Qui ne tente rien, n’a rien.
    Même si pour le coup, je me sens comme la pire gourgandine du monde.
    Finalement, laissez-moi plutôt ici et faites comme si je n’avais rien dit.

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