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if love was all we had, please say you'd stay

 :: abandonnés
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if love was all we had, please say you'd stay - Sam 22 Déc - 15:19


IF LOVE WAS ALL WE HAD, PLEASE SAY YOU'D STAY
lyra & finn
all that she could think was that she needed him. she needed his arms around her, needed him to hold her and whisper that they'd find a way to be together.


L’appel à Finn passé, Lyra tentait de se calmer, de se convaincre que ce n’était surement rien. Mais les douleurs ne faisaient que venir et repartir depuis la fin d’après-midi. Et si elle tentait tant bien que mal de se convaincre que c’était juste sa nouvelle routine, la jordanienne ne pouvait s’empêcher de paniquer. Traumatisme enfoui de sa fausse couche. Et au fond, elle sait maintenant qu’elle ne veut pas perdre ce bébé. Ni comme ça, ni par l’adoption. C’est le sien. Hors de question de le donner à des étrangers.
Enroulée dans son plaid, sur le canapé, Sirius à ses côtés, elle attend qu’il arrive. Pas besoin d’expliquer grand-chose. Seulement qu’elle avait besoin de lui, pour savoir si tout allait bien Un bref bafouillage à propos des douleurs et sa panique s’était étendue à l’irlandais. Et si c’était maintenant qu’elle le voulait qu’elle perdait ? C’était ça le karma. Elle tente de souffler, de chasser ces mauvaises pensées. Le regard fixé sur le sapin de noel qu’elle a fini par décorer, la semaine dernière. Pas vraiment la même ambiance. Ou la même envie de se retrouver aux fêtes de fin d’année. La boule au ventre, le nœud dans la gorge, les hormones en pagailles. Le palpitant tout autant. Il lui manque Finn. Plus que jamais. Plus qu’elle n’a voulu l’avouer. Peut-être aussi qu’elle voulait être sure de lui pardonner. Ne rien précipiter, comme la dernière fois. Si elle déteste être loin de lui, elle déteste tout autant être près de lui sans réussir à le toucher ou se laisser toucher. Ca l’avait agacé, frustré. Avoir envie que les choses soient différentes sans être capable que ça soit le cas. Elle espérait juste que ça soit pas trop tard. Elle est pas bien sure non plus de comment elle s’en sortirait, à élever ce bébé seule. Non, rien que l’idée tend à la faire paniquer, encore un peu plus. Elle soupire, s’allonge un peu plus, et le husky fait de même, son museau vers elle. Une bouillotte qui est la bienvenue. Qu’elle aime son chien. Son attention, pour elle, ce bébé à naitre. Quand il se colle, c’est toujours avec précaution. Vient parfois renifler le bidon rebondi, curieux, déjà aimant aussi, sans doute.

Peut-être qu’elle n’aurait pas dû se surmener autant. Ralentir le sport, le boulot, au moins un peu. Peut-être qu’elle aurait dû arrêter de vouloir être occupée constamment Un surmenage anodin, entre la fatigue habituelle de fin d’année, le bordel émotionnel… Elle essaie de se dire que ce n’est que ça, qu’une foi encore, la seule chose dont elle a besoin, c’est de repos. Sans doute aussi de se lover dans ses bras. Pas certaine que toute la colère soit partie, mais la grosse majorité, sans aucun doute. S’il est d’accord, ils se retrouveront doucement. Petit à petit. Rien ne brusquer, juste retrouver. Du moins elle l’espère.

Un bref coup à la porte, et il entre, sans doute plus hésitant qu’avant. « Finn ? Je suis dans le canapé. » le visage fatigué, lyra est inquiète. Trop pour son propre bien. Et lui aussi. « Je… Je suis désolée, j’ai commencé à avoir mal en fin d’après midi… Ca passe, ça revient. Je veux juste savoir si ça va. » impossible de masquer sa panique. Elle soupire, se redresse légèrement dans le canapé, faisant bouger Sirius au passage. « J’veux pas le perdre. »


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if love was all we had, please say you'd stay - Mer 26 Déc - 20:59


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lyra & finn
all that she could think was that she needed him. she needed his arms around her, needed him to hold her and whisper that they'd find a way to be together.


L’appel de Lyra l’a paniqué. Le ton tremblant de sa voix, ses mots hésitants. Pire que tout, la douleur qui transparaît. Ça a suffit pour le faire vriller. Le portable encore coincé contre l’oreille, il a attrapé de ses mains libres son manteau et les clés de sa guimbarde. Il dévale les escaliers jusqu’à la librairie, adresse un signe vague à Dick sans plus d’explication, et se jette dans la rue à la recherche de sa voiture. Comme d’habitude, il n’a pas pu se garer près de chez lui et doit marcher de longues minutes avant de rejoindre la vieille Nevada. Entre temps, Lyra a raccroché, lui demandant une dernière fois de venir le plus vite possible. Et il l’aurait fait, même si elle ne le lui avait pas demandé. Jetant son portable sur le siège passager, il fait vrombir le moteur en fin de vie et s’insère dans la circulation en deux-trois coups de volant.

Comme d’habitude, il lui faut un moment pour attendre le centre-ville d’Arcadia. Il bout tout le long de la route, rageant contre les automobilistes-escargots qui encombrent la chaussée. Lorsqu’il se gare devant l’immeuble de la jordanienne, il heurte la voiture derrière lui mais ne prend pas le temps de regarder les dégâts. Les clés de sa voiture à la main, celles de l’appartement dans l’autre, il traverse le trottoir et franchit la première porte. Dans l’ascenseur, il s’impatiente, tape du pied. La voix de Lyra résonne dans son esprit. Sa douleur le rend fou. Et il se rend compte qu’il s’inquiète moins pour le bébé que pour elle. Des enfants, ils pourront en avoir d’autre si elle le souhaite. Mais la jeune femme est unique, et il ne supportera pas de la perdre. Pas après Eo. Alors la lenteur exaspérante de la boîte métallique lui donne l’impression de perdre un temps précieux.

Lorsqu’il atteint l’étage de la jordanienne et que les portes s’ouvrent, il se précipite dans le couloir et parcourt la distance qui le sépare de la porte en quelques enjambées. Il frappe un coup et entre, avec un peu moins d’assurance qu’au temps où il était ici comme chez lui. Pourtant l’inquiétude le pousse en avant sans qu’il se pose de questions. Lyra a besoin de lui et rien ne compte. « Finn ? Je suis dans le canapé. » Le ton de sa voix trahi son inquiétude et il rejoint presque en courant le salon. Heureusement la pièce n’est pas loin de l’entrée. Il la trouve effectivement dans le canapé, son chien lové contre elle. Par réflexe, il se penche pour l’embrasser sur le front, une main posée sur son épaule, rassurante. « Je… Je suis désolée, j’ai commencé à avoir mal en fin d’après midi… Ca passe, ça revient. Je veux juste savoir si ça va. » Elle s’efforce de se redresser mais il l’empêche de bouger d’une pression ferme sur son épaule. « Ne t’excuse pas, tu as bien fait de m’appeler. Mais ne bouge pas, on ne sait jamais. » Sirius, dérangé par le mouvement de sa maîtresse, descend du canapé et se met en devoir de le renifler pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un total inconnu. L’irlandais le gratifie d’une caresse distraite entre les deux oreilles, son regard fixé sur Lyra. « J’veux pas le perdre. » L’aveu, prononcé d’une petite voix, fige le libraire sur place. Il ne s’attendait pas à entendre cela en la rejoignant ce soir. « Lyra... » Sa main descend le long de son bras, jusqu’à trouver sa main pour la serrer, lui signifier qu’il a bien entendu. Il est incapable de prononcer un mot de plus, pas encore certain d’avoir saisi toutes les implications de cette phrase. Il n’a pas non plus le temps d’y réfléchir vraiment, mais irrémédiablement, la jordanienne a allumé une lueur d’espoir au fond des yeux de Finn. Frissonnant, il se reconcentre. « Explique-moi. Les douleurs, c’est comment ? Comme des contractions, ou autre chose ? » Tout en parlant, il prend place au bord du canapé et entreprend de remonter le pull sur le ventre arrondi. D’un regard, il lui demande l’autorisation de la toucher. Il n’en a plus eu l’occasion depuis leur séparation et l’idée lui paraît étrange après tout ce temps. Un signe de tête le laisse faire et il appose délicatement ses mains sur la peau distendue.

Aussitôt, les sensations qu’il a ressentie la première fois qu’il a senti la vie dans le ventre de la jordanienne l’assaillent. Mais elles sont maintenant démultipliées par les semaines écoulées. Ce n’est plus un fœtus, c’est un bébé qu’il sent pulser sous ses paumes. D’émotion, les larmes lui montent aux yeux et il ne peut pas s’empêcher de regarder la future mère. « Excuse-moi, c’est… » Sa gorge nouée l’empêche de terminer sa phrase. Il tousse pour mieux parler et s’efforce d’adopter un ton plus neutre. Qu’elle veuille du bébé ne signifie pas forcément qu’elle veut de lui à nouveau et jusqu’à ce qu’elle le dise à voix haute, il considérera les choses ainsi. « Je ne sens rien d’alarmant, pour l’instant. Il… Elle… – il fronce les sourcils, incapable de déterminer le pronom approprié – n’est pas en souffrance. » Il garde cependant les mains un peu plus longtemps, profitant du contact de la peau, chaude et familière, de Lyra. Il rêverait de l’embrasser, de parsemer de baisers son corps tout entier. Mais il se retient, bien trop conscient de la distance qui s’est immiscée entre eux.


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if love was all we had, please say you'd stay - Mer 26 Déc - 23:31


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lyra & finn
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La jordanienne tente de se redresser, s’asseoir un peu mieux, mais la main sur son épaule l’en empêche. Geste doux et pourtant ferme. Peu habituée à se faire diriger, elle est surprise, mais se laisse faire sans broncher. « Ne t’excuse pas, tu as bien fait de m’appeler. Mais ne bouge pas, on ne sait jamais. » L’envie de dire qu’elle n’est pas en sucre, mais peut-être bien que si et elle sait qu’il ne pense pas à mal. Sirius descend du canapé, s’approche de l’irlandais. Des semaines qu’il ne l’a pas vu. Les retrouvailles seront pour plus tard, Lyra le rappelle, qu’il le laisse tranquille pour qu’il puisse s’approcher. Et sous l’inquiétude, l’aveu passe la barrière de ses lèvres. Elle veut pas l’abandonner ce bébé. Elle veut le garder. L’inquiétude était sans doute un signe. Elle l’aime déjà. Pourtant, Lyra n’est pas toujours très sure d’être ou d’être faite pour être mère. La panique la paralyse à certains moments de la journée, mais le choix est fait, arrêté. Elle le garde. C’est leur bébé, celui de personne d’autres. Ils seront ses parents, pas des étrangers sélectionnés sur dossier. « Lyra » Elle ose à peine le regarder, se sent un peu honteuse de l’avoir fait passer par tout ça. Les engueulades, les prises de tête. Peut-être qu’elles avaient été nécessaires. Elle a juste peur de craquer si elle se plonge dans ses yeux clairs. Mais la main qui glisse le long de son bras la calme un instant. Elle serre sa main à son tour, réponse silencieuse, excuses dissimulées. « Explique-moi. Les douleurs, c’est comment ? Comme des contractions, ou autre chose ? » Finn s’installe au bord du canapé, le regard interrogateur sur son pull. D’un signe de tête, Lyra lui fait signe de le remonter. Peau nue dévoilée, le ventre est rebondi, plus possible de le cacher, et elle n’en a plus la moindre envie. Elle remonte un peu plus le haut, dévoile la totalité du bidon. « C’est par pic, de temps en temps. Plus vers le bas. » Peut-être pas le bébé. Peut-être son corps à elle qui commence à fatiguer. Peut-être qu’elle en fait trop, elle a pas ralenti le rythme. Jusque là, elle faisait tout pour se noyer, tout pour oublier.

Les mains posées sur son ventre, la sensation est étrange. Des semaines qu’elle n’avait pas senti sa peau contre la sienne. Etrange mais agréable. Le cœur qui bat la chamade, elle attend le verdict. Se concentre sur Finn, ses mimiques, et elle ne sait pas quoi en penser, elle commence même à paniquer. La tête qui se relève vers elle, le regard embué. L’émotion ou une mauvaise nouvelle ? « Finn ? » qu’elle arrive à peine à murmurer. Elle se demande ce que ça lui fait, ce qu’il ressent en posant ses mains. Des vibrations ? Autre chose ? Ca reste complètement hallucinant pour elle… Un peu gros pour une môme qui manipule les ombres. « Excuse-moi, c’est… » Il se racle la gorge, tente de trouver ses mots et les hormones commencent à la rendre dingue. « Je ne sens rien d’alarmant, pour l’instant. Il… Elle… n’est pas en souffrance. » Soupir de soulagement qui s’échappe de ses lèvres lorsqu’il prononce ces mots. Elle glisse ses mains, sur les siennes, un peu plus hésitante qu’avant. La peur de le voir les  retirer d’un seul coup peut-être. Mais le contact lui fait du bien. Son ventre dévoilé, Finn, ça apaise plus qu’elle ne l’aurait cru. « Tu voudras savoir ? Si c’est une fille ou un garçon ? Ou tu veux la surprise ? » Elle bouge légèrement, lui fait un peu plus de place et doucement, de l’index, elle caresse ses mains. Elle sait pas si c’est son contact, ou ce geste naturel qui tend à la relaxer. Un geste simple qui apaise ses nerfs. « Mais t’es sûr hein ? Ca va ? » qu’elle demande une nouvelle fois pour être sure. C’est fatiguant de s’inquiéter. Crevant de psychoter à la moindre douleur, d se dire que les mois restants, ils vont être si elle est constamment stressée. Il peut se passer n’importe quoi, dans les quatre mois restants. Elle se redresse légèrement, se rapproche un peu, pas trop sure de ses mots, pas franchement certaine de la réponse qui l’attend. « Tu veux bien rester ? » Pour ce soir ou tous les autres. Elle l’obligera pas. Peut-être qu’il a fini par se lasser, alors elle veut pas l’obliger à rester. Mais la vérité, c’est qu’il lui manque. Sa peau contre la sienne, ses baisers, ses caresses. Sa façon de l’emprisonner dans ses bras et de la ramener contre lui lorsqu’il s’endort. Sa manière d’enfouir son nez dans le creux de son cou lorsqu’il se réveille et que son bas ventre le chatouille. « Puis… J’ai tes cadeaux de Noël depuis un moment… » l’excuse pour le faire rester, prier pour ne pas le voir se volatiliser.


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if love was all we had, please say you'd stay - Jeu 27 Déc - 14:50


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lyra & finn
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Les mains posées sur le ventre de Lyra, Finn fixe pourtant le visage de la future mère. Un visage dont il connaît la moindre ligne, le moindre creux, le moindre relief. Un visage qu’il a si souvent effleuré, si souvent rêvé, si souvent embrassé. Il connaît toutes les expressions qui peuvent déformer ces traits, de la joie la plus intense à la tristesse la plus infinie. Il la connaît par cœur et il décrypte sans difficulté l’inquiétude qui habite le visage de la jordanienne. Bien sûr, qu’elle l’est. Depuis qu’elle a pris conscience de sa grossesse, ce sentiment a cohabité avec la peur et la colère. Maintenant, il décèle encore la peur, mais la colère semble s’être évanouie. Il se doute qu’il n’est pas encore totalement pardonné, qu’il devra expier son mensonge. Mais elle l’a appelé. Et elle vient d’avouer vouloir garder le bébé. Cette perspective le réjouit mais il garde à l’esprit la raison de sa présence. Lyra souffre et ignore pourquoi. Alors il la questionne, s’efforce de déterminer s’il sera vraiment utile. « C’est par pic, de temps en temps. Plus vers le bas. » Il déplace sa main selon ses indications, profitant au passage du contact de sa peau contre sa paume, et de la pulsation du bébé. Cette sensation n’est pas nouvelle mais elle prend une dimension toute particulière puisqu’il s’agit de leur enfant. Ses yeux se chargent de larmes, il sent son propre visage se déformer sous un mélange de sentiments inextricable. Joie, soulagement, chagrin s’entremêlent et lui brouillent la vue. « Finn ? » Il entend dans sa voix l’inquiétude, amplifiée par son propre silence. Aussitôt il s’excuse et la rassure. Tout va bien, du moins de ce côté-là. Il entend le soupir sur les lèvres de Lyra, et sent ses mains recouvrir les siennes. Il lui jette un regard tendre, complice. Il n’ose faire plus, pas encore certain de savoir s’il en a le droit. « Tu voudras savoir ? Si c’est une fille ou un garçon ? Ou tu veux la surprise ? » La question le désarçonne et il profite de son changement de position pour réfléchir rapidement. « Honnêtement, je ne sais pas. L’attente me tuerait, mais j’aurais le sentiment de gâcher la surprise si on sait avant. Tu le sais déjà, toi ? » Peut-être que la gynécologue le lui a dit lors de l’examen il a assisté. Il n’en sait rien. Ils n’ont pas reparlé vraiment depuis leur dispute de la dernière fois. « Mais t’es sûr hein ? Ca va ? » Il hoche la tête, un sourire rassurant aux lèvres. « Oui. Je ne sais pas ce qu’il se passe, je ne suis pas médecin. Mais je sens que le bébé va bien. » Une brusque inspiration le fait se pencher vers le ventre tendu pour l’embrasser, tandis que ses mains attrapent celles de la jordanienne pour les emprisonner. La ferveur qu’il y met ne peut pas tromper la jeune femme. Il est heureux qu’elle aille bien, que le bébé soit sauf et qu’elle veuille le garder. Ne reste qu’à espérer qu’elle veuille aussi de lui. Il se redresse et la regarde dans les yeux, priant pour que son message lui parvienne. « Tu veux bien rester ? » « Bien sûr. » La réponse jaillit, bien plus vite qu’il n’aurait voulu. « Tout ce que tu veux. » Le ton est plus mesuré. Ses mains pressent encore un instant celles de Lyra, avant qu’il ne les lâche pour rabattre son pull sur son ventre. « Mais tu dois arrêter de te surmener. Je sais que tu ne t’es pas reposée. » Sourire amusé et entendu. Il la connaît suffisamment pour savoir qu’elle n’aurait pas laissé quelque chose d’aussi peu important qu’une grossesse l’arrêter. Depuis Octobre, elle n’a pas dû ralentir son rythme de vie. Pas étonnant que son corps manifeste son mécontentement. « Puis… J’ai tes cadeaux de Noël depuis un moment… » Il rit, amusé par l’excuse qu’elle lui sert. Comme si elle avait vraiment besoin de ça pour le faire rester. Il se penche vers elle et embrasse tendrement sa joue, effleurant l’autre de sa main libre. « Ne bouge pas, je vais aller les chercher. Dis-moi juste où ils sont. » Son ton reflète son amusement et il rit encore lorsqu’il se lève et part dans la direction indiquée par Lyra. Il en profite pour se débarrasser de son manteau, qu’il abandonne sur le dossier d’une chaise.

Il revient avec les cadeaux empaquetés dans de jolis emballages. L’un d’eux est parfaitement rectangulaire et évoque tout de suite un livre au libraire. Un second, mou mais d’une taille respectable, ne pèse pourtant pas lourd dans ses mains. Le dernier, petit et carré, est le plus mystérieux des trois. Plus intrigué qu’amusé maintenant, il rejoint la jordanienne sur le canapé et s’assoit à ses côtés, de sorte qu’elle puisse poser ses jambes en travers de ses cuisses. La position est habituelle, presque un réflexe chez eux. Ils ont passé de longues heures ainsi, lisant tout en s’effleurant tendrement. Souvent, cela dérapait vers d’autres activités, qui les ont menés à la situation actuelle. A cette idée, il sourit et effleure la jambe de Lyra. Mais ce n’est pas le moment. « Je suis un peu gêné, les tiens sont restés chez moi. » Dans le même temps, il entreprend de déballer le petit cadeau, qui surmonte la pile. Apparaît entre ses mains un coffret de bijoutier, qu’il ouvre précautionneusement. Il renferme une montre au bracelet de cuir brun, qui lui plaît immédiatement. Il sort l’objet de son écrin et la boucle à son poignet pour la présenter à Lyra, un sourire ravi aux lèvres. « Merci beaucoup. » Son ton chaleureux ne passe pas inaperçu. Le cadeau lui plaît et elle aurait pu s’en tenir à celui-là. Mais elle a choisi de lui offrir autre chose. Il déchire l’emballage du paquet mou et sort du papier un pull en laine. Son rire s’élève dans le salon pendant qu’il déplie le pull devant lui. « J’imagine que tu l’as pris suffisamment large pour me l’emprunter. » Il rit encore pendant qu’il enlève son pull et enfile le cadeau de la jordanienne. Il caresse la laine rugueuse et chaude qui enveloppe son bras. « Avec ça, impossible d’avoir froid. » Il sourit, aussi heureux qu’un gamin. Finn a toujours aimé les cadeaux, qu’il soit celui qui reçoit ou celui qui offre. Il se tourne enfin vers le dernier, dont il défait l’emballage avec un regard interrogateur vers Lyra.

Entre ses mains se dévoile effectivement un rire, dont la couverture le fait exploser de rire. Un rire franc et chaleureux, qui se communique à la jeune femme. Sous ses doigts, un dessin érotique indien sert de fond au titre en lettres d’or. Kama-Sutra. A chaque fois qu’il pose les yeux dessus, son hilarité redouble d’intensité. Il peine à reprendre son souffle et hoquette, pendant qu’il essaie de parler. « J-J’y crois pas, tu l’as acheté. Il y a un message derrière ce cadeau, Al Khayzuran ? » Il espère bien que oui.


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if love was all we had, please say you'd stay - Ven 28 Déc - 17:07


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lyra & finn
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Ses mains posées sur les siennes, elle profite, encore un peu, pas certaine du temps que ça durera. Peut-être que la patience de l’irlandais a été assez épuisée. Peut-être qu’il ne souhaite plus qu’une bonne entente que pour ce bébé et a fait une croix sur leur couple. Peut-être, tout en espérant sincèrement que ça ne soit pas le cas. Son contact lui manque, ses sourires aussi. La façon dont il lui tient parfois tête et dont il l’a fait craquer. Elle veut pas que ça se finisse. « Honnêtement, je ne sais pas. L’attente me tuerait, mais j’aurais le sentiment de gâcher la surprise si on sait avant. Tu le sais déjà, toi ? » « Non, pas encore. C’est pour la prochaine écho. » Et elle ne sait pas bien ce qu’elle veut, changeant d’avis chaque jour. Parfois à vouloir la surprise, parfois à vouloir être fixée sur le sexe du bébé. Commencer à tout décorer, tout préparer. « Oui. Je ne sais pas ce qu’il se passe, je ne suis pas médecin. Mais je sens que le bébé va bien. » L’inquiétude ne part jamais complètement, même si elle doit reconnaitre être un peu rassurée quant au bébé. Peut-être que c’est son corps à elle. Elle va devoir retourner chez le médecin, pour la tension et un examen sanguin complet, vérifier si elle n’a aucune carence. « J’ai un check-up la semaine prochaine. Pour moi. » Il vérifiera tout ça. Sans doute rien d’alarmant. Pas l’habitude de flipper autant quant à sa santé. L’habitude de vivre à cent à l’heure, de se reposer qu’en cas d’absolue nécessité. Elle est surprise du geste, de ce baiser sur son ventre. Surprise, mais agréablement. Les doigts qui serrent les siens, elle se pince les lèvres mas ne réussit à retenir son sourire. Peut-être bien qu’il veut encore d’elle après tout. « Bien sûr. » léger sourire en coin qui se dessine sur son visage fatigué. « Tout ce que tu veux. » « Que tu me reprennes dans tes bras, aussi ? » Les mains qui serrent les siennes, encore un instant, avant qu’il ne rabatte son pull. Le contact lui manque déjà. La chaleur de sa peau, ses mains… Toucher qui la rassure. « Mais tu dois arrêter de te surmener. Je sais que tu ne t’es pas reposée. » elle va pour ouvrir la bouche, pour protester, mais la referme aussitôt, réalisant qu’elle n’a aucun argument. « J’ferai ce que je peux. » qu’elle finit par marmonner. Lyra al Khayzuran, prête à lever le pied. C’est à marquer d’une pierre blanche. Pas envie d’avoir la sensation d’être inutile, ou handicapée. Même si elle veut la bonne santé pour ce bébé, elle veut rester elle, continuer à vivre comme elle le faisait. Seulement plus son ventre grossi, plus elle se dit qu’elle va devoir trouver des compris.  

Les cadeaux de Noël comme appât risible pour le garder dans son appartement, et le subterfuge ne manque pas de l’amuser. Finn se penche, dépose un baiser sur sa joue. Elle sourit, hésite un instant à tourner la tete pour l’embrasser. Pas encore. Bientôt Son corps le réclame, sa peau frissonne. La douceur de ses lèvres lui avait manqué. « Ne bouge pas, je vais aller les chercher. Dis-moi juste où ils sont. » « Dans le placard à droite, dans le couloir de l’entrée. »

Les paquets récupérés dans l’armoire, il revient les bras chargés. Prend de nouveau place à ses côtés, il semble intrigué par chaque paquet, bien que l’un des trois ne laisse peu de place à l’imagination quant à son contenu. Un bouquin. Reste à savoir lequel. Elle glisse ses jambes par-dessus ses cuisses, habitude qui ne se perd apparemment pas. Ni cette main agréable qui vient la caresser doucement. Le rapprochement se fait naturellement, et ça lui plait. « Je suis un peu gêné, les tiens sont restés chez moi. » « Gêné ? Arrête d’être gêné avec moi O’Meara. Puis tu pouvais pas savoir. » elle non plus ne savait pas vraiment qu’elle allait lui offrir ça aujourd’hui. C’était prévu qu’elle le fasse, la date n’était juste pas défini. Le voir ici avait suffit à la convaincre. C’était maintenant ou jamais. Les yeux rivés sur le petit paquet, puis sur le visage de l’irlandais, elle ne veut louper aucune miette de sa réaction. Ca fait des semaines qu’elle l’a acheté. Des mois même. Depuis septembre. Et il était resté là, caché dans un placard, derrière tout un tas de manteau de vieux sacs. Elle sourit en le voyant ravi, incapable de masquer ce bonheur qui l’envahit de nouveau, doucement. « Merci beaucoup. » lippes qui s’étirent un peu plus alors qu’elle e d’un signe de tête, elle lui montre les autres cadeaux. Elle ne s’est pas contenté d’un, craquant à chaque fois nouvelle chose qu’elle voyait. Connerie ou cadeau  plus sérieux. Le pull dévoilé, son rire se mêle au sien. « J’imagine que tu l’as pris suffisamment large pour me l’emprunter. » « Toujours. » elle ne loupe pas une miette du spectacle, de cette peau nue qui lui a manqué avant qu’il ne la recouvre aussitôt avec son nouveau vêtement. « Peut-être que t’auras pas le temps de le mettre. » mots qui laissent entendre qu’elle ne veut pas le revoir partir. Qu’il reste cette nuit, et les autres. Qu’ils reprennent doucement. Qu’elle reprenne ses habitudes, à dormir dans ses tshirts, ou nue contre lui. Qu’elle prenne ses pulls ou ses chemises de bucheron comme seul vêtement. « Avec ça, impossible d’avoir froid. » Il a le regard d’un enfant émerveillé le jour de Noël. Ca change de la froideur laquelle elle a fait face durant l’échographie. Elle ne l’avait jamais su aussi amer, aussi remonté. Voir ses yeux se plisser à force de sourire, ça lui fout un peu de baume au cœur.

Le dernier cadeau déballé et l’éclat de rire retentit immédiatement. Impossible de ne pas s’y joindre en redécouvrant la couverture. Si c’est bien tout ça, et leur manie de ne pas pouvoir se retenir qui les a mis dans cette situation, au fond, elle ne ferait pas les choses différemment. Elle a toujours eu envie de Finn, et c’est encore le cas. Se retrouver contre sa peau, se faire dévorer par ses baisers, elle donnerait désormais tout pour recommencer. Et ce bouquin, c’était un clin d’œil qui l’avait fait rire. Encore maintenant. Plus encore depuis qu’elle est enceinte et que son ventre s’impose. « J-J’y crois pas, tu l’as acheté. Il y a un message derrière ce cadeau, Al Khayzuran ? » Elle se rapproche, pose son manteau sur son épaule. « Peut-être bien. Si tu veux revenir… Va falloir commencer à innover. » la main qui passe sur son ventre, elle le caresse doucement.  elle n’avait rien contre leurs anciennes positions. Loin de là. Mais certaines seraient à bannir au fur et à mesure que son ventre grossira. La confession lachée, elle espère qu’il a les mêmes envies. Pas concernant le sexe, mais de se retrouver.


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if love was all we had, please say you'd stay - Jeu 3 Jan - 21:59


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« Non, pas encore. C’est pour la prochaine écho. » Il grimace un court instant, se rappelant sans problème son comportement désastreux de la dernière fois. Il ne s’était pas reconnu, plein de ressentiment et d’une rancune qu’il jetait sans vergogne au visage de Lyra. Si elle a été la cause de cette colère, en le quittant, elle ne méritait pas pour autant tout ce qu’il lui a dit. Et il était évidemment responsable de cette rupture. Mais, il l’espère, tout cela est derrière eux. Pourtant, il hésite avant d’ouvrir la bouche. « Je peux venir ? Promis, je serais sage... » L’humour, pour faire oublier les mots durs, chargés de rancœur. Pour faire oublier qu’il a été un connard complet, qu’il n’a pas assuré comme il se l’était promis. Il espère qu’elle dira oui. Et qu’elle voudra bien de lui dans sa vie et dans celle de leur enfant. Qu’elle l’ait appelé aujourd’hui lui semble déjà un premier pas important, même s’il n’est pas vraiment d’une grande aide. Il le lui dit et la rassure sur la santé du bébé. « J’ai un check-up la semaine prochaine. Pour moi. » Il lui lance un regard lourd de signification. Elle doit prendre sa santé au sérieux. Pas seulement dans le cadre de sa grossesse, pas seulement pour le bébé. Mais aussi parce que, même avant, Lyra ne se ménageait pas particulièrement. Leur première vraie discussion, au beau milieu de la nuit dans sa librairie, est la preuve qu’elle ne dort pas beaucoup. Ses talents de cuisinière, le symptôme d’une mauvaise alimentation. Aventurière dans l’âme, la jordanienne préfère courir par monts et par vaux plutôt que de se prélasser dans le canapé. Il sait qu’aujourd’hui, si elle se cale contre les oreillers et son monstre poilu, c’est plus à cause de la douleur que par réelle envie. « Je suis sûr que tout ira bien. Mais il t’obligera probablement à prendre des vacances. » Regard mi-sévère, mi-amusé. Il entend déjà les plaintes de l’archéologue. Mais pour lui, c’est l’excuse rêvée pour venir la cocooner en toute impunité. Lorsqu’elle lui demander s’il veut rester, il répond du tac-au-tac. « Que tu me reprennes dans tes bras, aussi ? » Il se mord les lèvres pour ne pas exploser de rire. Un rire chargé de joie pure. « Ca sera ta récompense, si le check-up est bon. » Et d’en remettre une couche, d’insister sur l’importance du repos. « J’ferai ce que je peux. » Il lui lance un regard amusé et se mord les lèvres. Il sait à quel point ça sera dur pour elle de se mettre à l’arrêt.

Lorsqu’elle évoque les cadeaux de Noël, Finn rit sans retenue. Il embrasse sa joue et suit ses directives pour trouver les paquets. Un sourire amusé aux lèvres, il la rejoint et s’assoit sur le canapé. L’habitude est ancrée en eux et ils reprennent instinctivement la position qui leur est propre. Il rit encore, un peu gêné. « Gêné ? Arrête d’être gêné avec moi O’Meara. Puis tu pouvais pas savoir. » Il lui lance un sourire mitigé, à la fois content qu’elle l’ait appelé et inquiet de la raison initiale de sa présence. Mais il est rassuré, et il l’espère qu’elle aussi. Il hoche la tête et commence à déballer les cadeaux qu’elle a acheté pour lui. Il a un peu de mal à croire qu’elle ait fait ça pour lui, surtout après les dernières semaines écoulées. Puis il se dit qu’elle a dû acheter ces cadeaux il y a longtemps, avant que tout n’implose. Un éclair de douleur traverse ses yeux, vite chassé par la joie. Il lui présente la montre qu’elle lui a offert comme un gosse son dessin à sa mère. Il ouvre ensuite le paquet contenant le pull et s’empresse d’enfiler le vêtement, une blague aux lèvres. « Toujours. » Il ne loupe pas le regard gourmand de Lyra sur son corps. Et lui renvoie un regard identique. « Peut-être que t’auras pas le temps de le mettre. » Le sous-entendu ne lui échappe pas, évidemment. Et il ne peut pas s’empêcher de répondre dans la même veine. « Peut-être. » Regard amusé. Il caresse la laine chaude et douce qui enveloppe son bras. Trop heureux de se trouver là, en compagnie de Lyra. De sentir son corps contre le sien, d’entendre le son de sa voix, de respirer son parfum. Elle lui a tellement manqué. Lui manque tellement, encore à cet instant. Il voudrait goûter à ses lèvres, pour s’assurer que rien n’a changé. Mais il se retient, encore un peu.

Il ouvre le dernier paquet, le plus lourd, et explose de rire, cette fois sans aucune retenue. Le livre érotique dans les mains, il détaille la couverture suggestive. Le rire de Lyra se mêle au sien et il se rapproche inconsciemment d’elle. Son menton posé sur l’épaule du libraire paraît un geste naturel. Il ne la repousse pas, ne marque aucune surprise. Ne se pose aucune question. C’est normal. C’est eux. Il n’y a aucune question à poser. Alors il passe un bras autour de la jordanienne, l’attire un peu plus contre lui. Comme ils en ont l’habitude. « Peut-être bien. Si tu veux revenir… Va falloir commencer à innover. » Il tourne brutalement la tête vers elle, sourire faussement choqué aux lèvres. « Pardon ? Ça avait l’air de te plaire, pourtant. » Il l’observe qui caresse son ventre, et son sourire se fait coquin. Il a toujours eu envie d’elle. Envie d’effleurer sa peau, envie de savourer son goût, de sentir ses lèvres sur les siennes, son corps contre le sien. Il sait que c’est une nouvelle Lyra qu’il tient dans ses bras. Une femme à la silhouette sublimée par la grossesse. Mais il l’aime à l’identique. Il l’aime pour elle ; pour son rire, pour son caractère, pour sa ténacité, et pour mille autres choses encore. « Peut-être qu’on devrait s’y mettre maintenant. » Et, sans prévenir, il l’embrasse.

Un baiser en douceur, plein de délicatesse. Un baiser accompagné d’une main baladeuse, qui se pose d’abord sur la joue de la jordanienne. Les doigts profitent du contact de la peau douce, de la chair vivante, vibrante. Puis ils suivent le contour de la mâchoire, la ligne de la gorge, avant de se perdre sur la clavicule et l’épaule. La main agrippe le bras, serre sans précaution, dans une étreinte à l’opposée du baiser qui l’accompagne. Il est tendre avec ses lèvres, brusque avec ses mains. Elles se perdent ensuite sur la taille, un peu épaissie il est vrai, de la jordanienne. Il effleure le ventre arrondi, sent sous ses doigts la pulsation vitale de leur bébé. Mais il ne s’attarde pas, laissant sa main passer sur la cuisse de Lyra. Au fur et à mesure, ses lèvres s’accordent au reste de son corps et le baiser se fait plus passionné, plus pressant. Il veut rattraper le temps perdu, effacer les dernières semaines. Alors il l’attire, la contraint sans brusquerie à s’installer à califourchon sur lui. Encore une position habituelle pour eux. Il esquisse un sourire taquin, avant de passer ses bras autour de la taille de la brune et de l’enlacer, prenant garde à ne pas écraser son ventre. « Heureusement que je veux revenir, dis donc. » Et il l'embrasse une nouvelle fois, son coeur menaçant d'exploser à chaque seconde qui passe.


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if love was all we had, please say you'd stay - Jeu 10 Jan - 22:29


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« Je peux venir ? Promis, je serais sage... » d’un signe de tête, sourire timide sur les lèvres, elle acquiesce. Elle n’a plus envie de le mettre à l’écart. Elle veut qu’il soit, qu’il profite de toutes ces premières fois. Pourtant, elle n’a pas oublié. Le souvenir des mots douloureux est encore présent, alors elle préfère, les remettre loin, dans un coin de sa tête. Il est bien plus agréable comme ça, quand il a ce sourire un peu joueur, les yeux pétillants. Finn, elle l’aime un peu maladroit, et sans doute l’aime-t-elle encore plus sûr de lui. Pour avancer, pour elle, pour eux, et pour ce bébé, elle a besoin de mettre ça derrière elle. A défaut d’oublier, de ne plus y penser ou de ressasser. C’est Finn, qu’elle a pas arrêté de se dire. Y’a qu’à reposer les yeux sur lui, pour y voir l’amour. Les traits qui transpirent l’inquiétude et un attachement sans borne. Mais c’est pas le seul rendez-vous qu’elle va avoir. Elle en a elle un pour elle, pour suivre les réactions de son corps, ses constantes. Certaines réagissent mieux que d’autres. Certaines ralentissent le rythme… Si elle se sait en bonne santé, Lyra craint qu’on ne lui demande relâcher la pédale. Elle l’entend déjà d’ici, son médecin, lui dire que se maintenir en forme, c’est bon pour elle et le bébé, mais y aller trop fort aura l’effet inverse. « Je suis sûr que tout ira bien. Mais il t’obligera probablement à prendre des vacances. » Moue boudeuse, elle retient ses plaintes. Elle râle, dans un coin de sa tête, tout en sachant qu’au fond, il a raison. D’une manière ou d’une autre, la jordanienne va devoir apprendre à ralentir. Elle sait aussi que pour l’irlandais, c’est l’excuse rêvée. Elle ne pourra plus refuser de rester ici –ou chez lui. Il n’essuiera plus de refus de rester au calme ou quant à ses demandes de se calmer. Mais qui disait cocooning, disait retrouver les bras de Finn. Ses bras où elle se sentait si petite, presque fragile, et pourtant étrangement en sécurité. Elle qui n’avait jamais supporté de se sentir fragile, se retrouver dans ses bras, contre son corps, bien plus imposant que le sien, était une sensation toute particulière, et franchement agréable. Se relacher, laisser tomber les barrières, ne pas avoir à se battre, juste à se laisser aller contre lui. Se laisser faire, se laisser réchauffer. « Ca sera ta récompense, si le check-up est bon. » « Hm… tu résisteras pas de toute façon. » qu’elle marmonne, mi ronchonne, mi amusée.

Cadeaux rapportés, déballés et appréciés. Une montre qu’elle avait repérée il y a bien longtemps. A peine un mois après qu’ils se soient mis ensemble. Elle ne l’avait pas acheté directement, mais régulièrement, elle était repassée devant avec la ferme intention de pénétrer un jour dans l’établissement. Et en voyant sa réaction, aucun doute que ce fut une bonne décision. Comme ce pull, qui lui va merveilleusement bien, bien qu’elle apprécie un peu plus encore la vie de son torse sans le moindre vêtement. « Peut-être » « Même sûr. » elle lui piquera, sans la moindre hésitation. Elle se trimballera sous son nez, avec aucun autre vêtement que ce pull qui lui arrivera juste sous les fesses. Un cadeau pour eux deux finalement. Comme ce livre érotique. La dimension philosophique étant restée bien au chaud dans la version originale. Dans celui, que de vagues principes et un enchainement de position décrit. Et c’était bien un cadeau fait pour provoquer ce genre de réaction. Un éclat de rire qui faisait du bien à ses oreilles. Douce mélodie qui lui avait manqué.
Un bras passé autour de son corps, elle se rapproche, se retient encore un peu de ne pas glisser ses lèvres dans son cou. Mais cette chaleur, son odeur, ça lui faisait du bien. Ca l’apaisait plus que n’importe quelle méditation qu’on lui avait conseillé de pratiquer. Tête tournée vers elle, un air faussement choqué sur le visage, elle ne peut s’empêcher de sourire, les mains sur le ventre rebondi. « Pardon ? Ça avait l’air de te plaire, pourtant. » le sourire de lyra s’agrandit, et opine de la tête. « Enormément. Mais j’sais pas si t’as remarqué… Ce ventre qui va devenir de plus en plus encombrant » le visage qui s’approche encore, tentante, tentatrice. « Peut-être qu’on devrait s’y mettre maintenant. » pas le temps de répondre, pas le temps de réagir que finn vient l’embrasser.

Tendre, délicat, elle savoure le geste, les sensations qui s’accompagnent. Son cœur prêt à exploser qui bat la chamade, contrastant avec la douceur du baiser. Les doigts qui se baladent, redécouvre ses traits, glissent de sa machoire à sa clavicule. Baiser qui s’approfondit, se prolonge. Des sensations qu’elle pensait ne plus avoir, plus vraiment. Des sensations qui lui ont manqué, qu’elle a rêvé. L’étreinte est plus brusque, moins mesurée. Les mains qui se baladent, se réapproprie le corps de la jordanienne, ses nouvelles formes. Attirée, la jordanienne se retrouve dans sa position favorite, habituelle, oubliée pendant ces quelques semaines. A califourchon sur Finn, elle sourit, apprécie ses mains qui se font aux nouvelles formes. « Heureusement que je veux revenir, dis donc. » Nouveau baiser alors que les mains de Lyra glisse doucement de chaque coté de son visage. Redécouvre ses lèvres, sa langue, son gout et chacun de ses mouvements. « Tu m’as manqué. » qu’elle avoue simplement, dans un murmure en frôlant ses lèvres. Les doigts qui viennent s’accrocher au bas du pull pour le retirer délicatement. Le vêtement est déposé à côté, sur le canapé, et elle s’arrête un instant, les opales rivées sur son torse. Elle le touche du bout des doigts. Aucun mouvement précipité, seulement un contact léger. Phalanges sur les clavicules qui descendent doucement sur les pectoraux, puis ses abdos. Le même trajet répété en sens inverse. Bout des doigts qui se perdent, et remontent dans son cou. Le pouce qui s’échoue sur ses lèvres un bref instant avant qu’elle ne fonde sur lui. Baiser doux, rapidement transformé. Plus appuyé, plus avide. Baiser demandeur causé par une libido frustré, un manque mis à mal. Un amour retrouvé qui veut se consumer. Ca se lit au fond de ses yeux, ça se sent dans le langage de son corps. Se demande quelques secondes si elle est toujours désirable, avec ce corps de future mère, s’il voit toujours la femme, si le désir est intact. Tant pis pour la réponse, ses lèvres glissent naturellement dans son cou. « J’te quitte plus. »  



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if love was all we had, please say you'd stay - Dim 20 Jan - 14:09


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La conversation se déroule, naturelle. Ils retrouvent facilement leurs marques, leurs repères. Comme s’il ne s’était rien passé – ou presque. Difficile de prétendre que rien n’est arrivé. Les faits sont là, les blessures encore béantes. La guérison sera lente, et probablement pas dénuée de souffrances. Mais à terme, il sait qu’ils parviendront à surmonter les difficultés. Peut-être leur couple en sera-t-il fortifié. Pour sa part, il sait déjà que plus jamais il ne cachera quelque chose à la jordanienne. Il espère qu’elle en fera autant – il garde encore à l’esprit cette mission suicide dans laquelle elle s’est jetée corps et âme pour sauver son italien ; ou encore cette expédition en Corée du Sud, au nom de la Camorra. Il frémit à la pensée des dangers qu’elle a couru. Il aimerait tellement la protéger, quitte à l’enfermer sous une cloche de verre. Il ne supporte pas l’idée que quiconque, ou quoi que ce soit, puisse lui faire du mal. Il a bien conscience d’avoir été ce quelqu’un, pendant un temps. Et il s’en voudra encore pour longtemps. Pour l’instant, il balaye ces pensées et se concentre Lyra. Sur les mots qu’ils échangent. Joueurs, taquins, à leur image. « Hm… tu résisteras pas de toute façon. » Il lève les yeux au ciel devant l’air qu’elle affiche, un sourire ironique aux lèvres. « Ne me sous-estime pas, cailín beag. » Son sourire s’élargi alors qu’il pense à la traduction. Fillette. Elle l’étranglerait, si elle savait. Et cette pensée le fait sourire.

Elle agite les cadeaux sous son nez, comme une carotte, et il mord à l’hameçon. Pas parce qu’il veut absolument recevoir des cadeaux, mais parce qu’elle lui offre une bonne excuse pour rester. Parce que dès l’instant où elle l’a mis dehors, il a cherché des excuses, des justifications, sans jamais trouver quelque chose de crédible. Parce qu’il ne savait pas si elle serait disposée à croire à ses demi-mensonges, à ces petits travestissements de la vérité et à le laisser entrer. Maintenant, c’est elle qui lui donne une bonne raison. Et il n’entend pas laisser s’échapper cette chance. Sa réaction face aux cadeaux qu’elle lui offre est d’une sincérité effarante. Il rit aux éclats, comme un gamin. S’amuse des arrière-pensées de Lyra lorsqu’elle a choisi ce pull pour lui. Ses intentions se lisent sur son visage et il suit sans problème le chemin de sa réflexion. Le dernier cadeau fait écho à ses pensées et il redouble d’hilarité. Les taquineries dérivent et il prend un air outré devant ses insinuations. « Enormément. Mais j’sais pas si t’as remarqué… Ce ventre qui va devenir de plus en plus encombrant. » « Je ne sais pas de quoi tu parles. » Ton taquin. Il sourit à cette évocation. Soulagé de voir qu’elle accepte cette grossesse, ce bébé. Il se doute qu’elle n’est pas encore prête, pas encore. Mais les derniers mois seront abordés plus sereinement, il l’espère. Sur une impulsion, il se penche pour l’embrasser. Délicatement d’abord, puis avec une passion sans cesse renouvelée. Elle y répond avec une fougue égale, se laissant faire lorsqu’il l’attire sur ses genoux. Les mains de la jordanienne l’effleure, explorent son visage, son cou, la naissance de ses clavicules. Il frissonne à ce contact, son corps tout entier avide de sentir celui de la jeune femme contre lui. « Tu m’as manqué. »  « Toi aussi. » Sa respiration se fait plus forte, alors qu’il sent les mains aventureuses de Lyra saisir le pull pour le lui ôter. Il se laisse faire, un sourire espiègle aux lèvres. Son sourire se fait à la fois plus sérieux et plus affamé tandis qu’elle promène ses doigts sur la peau de son torse, qui se hérisse sur son passage. « Lyra... » Sa voix rauque trahi son désir pour elle. Mais il doit se faire une raison. Elle l’a appelé d’abord parce qu’elle avait mal. Parce que son corps dénonçait la trop grande activité qu’elle s’était imposé. Ce n’est pas le moment de se laisser aller à un effort physique. Mais la belle ne l’entend pas de cette oreille, et elle se penche pour l’embrasser encore. Bien entendu, il est d’abord incapable de résister. Alors que les mains de la jordanienne partent à l’assaut de son corps, il laisse les siennes explorer, profiter encore de ses nouvelles courbes. Dès le premier jour, il l’a trouvée belle. Désirable. Dès le premier instant, il l’a convoitée. S’est imaginé embrassant ses lèvres, cette peau. Se réveillant chaque jour à ses côtés. Même maintenant, alors que son ventre se distend pour abriter une vie nouvelle, il ne cesse de la vouloir. De rechercher son contact. Parce qu’il n’est complet que lorsque Lyra repose entre ses bras. « J’te quitte plus. » Il soupire quand elle prononce ces mots. Parce qu’il a toujours voulu les entendre. Parce que rien d’autre ne compte. Soudainement sérieux, il laisse sa main attraper la mâchoire de la jeune femme, dans une emprise délicate mais ferme. Il ne veut pas lui faire mal ; seulement appuyer ses propos. « Je t’interdis de le faire. D’y penser, même. » Il n’aime pas le ton de propriétaire qu’il adopte malgré lui. Mais il a toujours été jaloux. Depuis le début, il a craint de voir la jeune femme lui passer sous le nez. De voir un autre que lui posséder ce qu’il désirait le plus au monde. Les relations qu’elle entretient avec d’autres hommes le rendent dingues mais il avait, jusqu’à maintenant, préféré étouffer sa jalousie plutôt que de prendre le risque de la voir fuir. Désormais, il ne se retient plus. Lyra lui appartient, corps et âme. A lui, et à personne d’autre. Il ponctue ses paroles d’un baiser, reprenant un air plus joueur, mordillant au passage les lèvres de la jordanienne.

« Mais pour l’instant, on va calmer nos ardeurs. » Il attrape d’un geste malicieux les poignets de Lyra, la contraignant doucement à s’écarter de lui. « J’ai terriblement envie de toi, mais tu m’as appelé parce que tu avais mal, et je ne crois pas que faire l’amour maintenant soit une bonne idée. » Il la repousse délicatement sur le canapé, se plaçant derrière elle, de sorte à pouvoir l’enlacer tout en posant leurs mains jointes sur le ventre proéminent. Il a conscience d’être toujours torse nu, ses bras en contact direct avec la peau échaudée de Lyra. « Je t’aime, et moi non plus, je ne te quitte plus. » Tendrement, ses lèvres viennent trouver le cou de la brune, pour y déposer une myriade de baisers effleurés.

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if love was all we had, please say you'd stay - Mar 22 Jan - 16:57


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lyra & finn
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Aucune idée de ce que signifie ces quelques mots, mais ça semble l’amuser. Un peu trop pour que ça soit réellement innocent. Devra-t-elle finir par se mettre au gaélique, pour comprendre l’humour de son petit-ami ? La pensée est étrange… Plaisante. Et elle se dit qu’il faudra qu’elle s’en souvienne. Qu’elle trouve, d’une manière ou d’une autre, le moyen de comprendre cette langue qui lui est totalement inconnue. Comme si lire le grec ancien, le latin, les hiéroglyphes et ses quelques bases de sumérien ne suffisait pas. Elle allait devoir se mettre aux racines celtiques pour pouvoir parfaitement suivre.

Elle aime l’entendre rire. Elle aime voir son visage de nouveau radieux, même si c’est provoqué par ses conneries. Le sous-entendu est d’abord subtil, et complètement dépassé ensuite. Le livre ne laisse que peu de place à l’imagination. Cette partie de leur relation lui a aussi manqué. Pas que le sexe à proprement parler, mais tout le côté physique. Dormir entre ses bras, se tenir appuyée contre lui. Une main dans sa nique, ou subtilement glissée sous son pull. Un bain avec lui, ou des ébats plus chauds sous la douche. « Je ne sais pas de quoi tu parles. » Elle hausse un sourcil, sourire en coin, amusée. Passe les mains sur ce ventre qui grossit un peu plus tous les jours. « T’en fais pas va, bientôt ça te reviendra, tu verras plus que ça. » elle répond, en riant, avant de se laisser embrasser. Elle l’a rêvé ce baiser. Nuit et jour. Elle lui en a voulu aussi, de lui avoir fait connaitre ça, et de l’en priver, même si elle était tout aussi responsable. Ce baiser, ses lèvres, comme une drogue. Si c’est d’abord doux, elle ne tarde pas à y déverser sa frustration, son manque, sa passion. L’amour toujours là, présent, qui ne demandait qu’à ré-exploser. Dirigée sur ses genoux, elle le redécouvre, petit à petit, doucement. Des caresses légères, du bout des doigts ou du bout des lèvres. Des baisers tendres, comme un frisson. « Toi aussi. » Ca aussi, ça fait du bien. Ca remue le palpitant, le faire battre plus vite, plus fort. Le pull retiré, elle caresse chaque centimètre carré de son corps. Et c’est peut-être bien la première fois qu’elle le fait aussi lentement. Comme si elle avait besoin de se souvenir de chaque sensation, bien que ça soit là, toujours ancré dans un coin de sa tête. Elle ne pouvait pas oublier. « Lyra… » elle connait cette voix, cette intonation, qui vient du plus profond de son être. Ca en dit plus que ses mots. Alors elle l’embrasse encore. Pour elle, pour lui, parce que si elle n’avait pas été enceinte, elle lui aurait bien fait maintenant, son môme. Plus encore lorsqu’elle sent les mains de l’irlandais, avide de son corps, découvrir ses nouvelles formes, se réapproprier sa silhouette, ses courbes. Elle ne se lasse pas de parcourir son corps, de se perdre, dans ses iris, chose qu’elle ne pensait plus pouvoir faire. Lyra pensait l’avoir fait fuir, l’avoir repoussé, une fois de trop, et qu’aucun retour arrière ne soit possible. Il soupire à ses mots, le soulagement se ressent. Elle redresse la tête lorsqu’il vient attraper sa machoire entre ses doigts. Prise délicate mais pourtant ferme. « Je t’interdis de le faire. D’y penser, même. » elle se pince les lèvres, le cœur prêt à exploser. Un ton qu’elle ne lui connait pas. Une assurance, une autorité qui la fait frémir et la fait sourire. Si elle n’avait jamais apprécié la sensation d’appartenance, tel un objet, les mots de finn ont un quelque chose d’agréable. Elle le voit au fond de ses regards, il serait prêt à se battre pour elle. Elle le lit au fond de ses opales, il s’affirme, s’impose, tout comme ce ventre en eux, pas question de laisser la jordanienne s’échapper. Au lieu de se sentir étouffée, elle est amusée, légère, comblée. « Promis. » murmuré à voix basse avant de lui voler un baiser. « Et dans le pire des cas… tu me le rappelleras. » sourire qui se dessine, amusé, face à cette autorité dévoilée.

« Mais pour l’instant, on va calmer nos ardeurs. » « hein ? » mot réflexe alors qu’il attrape ses poignets pour la forcer à doucement s’écart. « Mais… » elle rale, bougonne, les sourcils froncés, pas franchement ravie. « J’ai terriblement envie de toi, mais tu m’as appelé parce que tu avais mal, et je ne crois pas que faire l’amour maintenant soit une bonne idée. » Oui bon, on dit aussi que l’activité physique est bon pour la santé, nan ? rien à faire. Elle se fait bouger, sur le côté, alors qu’il se glisse derrière elle, l’encerclant complètement, ses mains sur vendre rebondi. « Mmh. »  elle boude, comme une enfant, mais tourne néanmoins légèrement la tête, dépose un baiser, comme elle peut, sur l’épaule de Finn. « Je t’aime, et moi non plus, je ne te quitte plus. » « mouais, je t’ai pas manqué assez, apparemment. » qu’elle bougonne en entrelaçant pourtant ses doigts avec les siens. Et comme une douce torture, il vient déposer une multitude de baisers dans son cou. Légers, tendres. Un foutu plaisir qui la rend dingue, tend à rallumer le brasier de ses reins. Elle soupire, gigote. « C’est comme ça que tu calmes nos ardeurs ? » bougonne encore, la jordanienne, peu satisfaite de la tournure, alors qu’elle apprécie pourtant énormément le traitement. Elle bouge encore un peu, se décale à peine, de manière à laisser sa tête reposer en arrière, offrant à finn tout le loisir de dévorer la peau tendre de son cou. « Ca te fait quoi, quand tu poses tes mains sur mon ventre ? J’veux dire, tu sens quoi ? » Parce qu’elle sait que c’est comme ça qu’il a su pour sa grossesse. Mais jusque là, jamais ils n’en avaient vraiment parlé.




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if love was all we had, please say you'd stay - Mar 22 Jan - 20:09


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lyra & finn
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Le ballet de leurs lèvres le ramène à la vie. Fait battre à nouveau son cœur, atrophié par les semaines de séparation. Lentement, une transformation s’opère en lui. Elle a débuté à l’instant où il a posé les yeux sur Lyra Al Khayzuran pour la première fois, il y a plusieurs mois de cela. Quand son regard s’est mis à papillonner de plus en plus vers cette grande brune, silencieuse mais envoûtante. L’une des rares personnes à vraiment visiter la librairie durant les horaires de nuit. Et avec le temps, la seule pour qui il ouvrait réellement. Avide de contempler à nouveau, au-dessus de son café fumant et de ses livres, la silhouette longiligne de l’inconnue. Chaque nuit apportait avec elle l’espoir de la revoir. Déçue ou comblée, ces attentes le portaient à bout de bras. Mais elles étaient toujours insidieuses. Cachées derrière de faux prétextes. Il a mis du temps avant d’admettre la réalité des choses. Avant d’accepter l’idée qu’il avait le droit de regarder une autre femme. Qu’Eo était belle et bien morte ; ne reviendrait jamais. Peu à peu, cette pensée a fait son chemin. Peu à peu, l’inconnue s’est dotée d’un prénom, s’est entourée d’habitudes. Toujours la même table, toujours le même café. Toujours la même pile de livres devant elle. Et invariablement, ce sourire malicieux lorsque leurs regards se croisaient. Mais, à chaque fois qu’elle venait, Finn restait derrière son comptoir. S’en servait comme d’un bouclier. Au cas où la belle Lyra déclencherait en lui des sentiments. Il avait peur d’aimer, l’irlandais. Peur d’être blessé à nouveau. Peur de perdre encore un être cher. Alors il s’est d’abord barricadé derrière un mur d’excuses, se cantonnant aux formalités de base. Mais au fond, il crevait de l’embrasser. Crevait de goûter à sa saveur, de respirer son odeur. De prononcer son prénom dans un râle. De sentir leurs corps pulser au même rythme.

Tout ça, il l’a eu, et l’a perdu. Ses craintes se sont révélées exactes. Mais ce qu’il n’avait pas vu venir, c’est qu’il en serait le responsable. Que ses peurs les tueraient ; tuerait ce nous qu’ils étaient devenus. Il lui faudra peut-être du temps pour se le pardonner. Mais Lyra l’a fait. Elle l’a appelé, a réclamé sa présence et son amour. Et lui s’est empressé de lui donner. De tout lui donner. Son corps, ses mots, son cœur. Tout ce qu’elle voulait ; tout ce qu’elle voudra, il le lui offrira. Il marchera sur les mains, décrochera la Lune, bâtira une maison ou une ville entière. Tant qu’elle lui permet à nouveau de se réchauffer à la chaleur de son amour. Son baiser trahi ses sentiments, sa crainte comme son soulagement, sa passion comme son envoûtement. Leur discussion amusée laisse également transparaître la complicité entre eux. Elle transcende même les limites de l’amitié, ou de l’amour charnel. Ils se complètement, s’assemblent. Et cela lui avait manqué. Comme si on lui avait arraché une part de lui-même, enfin restituée. « T’en fais pas va, bientôt ça te reviendra, tu verras plus que ça. » « J’espère bien. »Il ne peut empêcher son regard de filer droit sur le ventre proéminent qui frotte contre le sien. Sa main vient l’effleurer à travers la barrière du pull, tandis que ses lèvres viennent capturer celles de la jordanienne.

Le baiser passionné les transporte tous les deux. En quelques instants, ils sont essoufflés, leurs corps enlacés, explorés, redécouverts. Se réhabituer l’un à l’autre ne prend pas beaucoup de temps. Comme s’ils s’étaient quittés la veille. Ils se connaissent déjà par cœur. Pourtant, il voit la surprise dans le regard de Lyra lorsqu’il saisit sa mâchoire. Et de l’appréciation. Cette approbation tacite l’encourage presque. Il a le droit de s’affirmer. D’être celui qui décide, impose même, parfois. « Promis. » Baiser arraché, qu’il consent à offrir de bon cœur. Et cent mille autres, si elle le désire. « Et dans le pire des cas… tu me le rappelleras. » Il esquisse un sourire carnassier, trop inhabituel sur son visage. « Tu ne risques pas d’apprécier le rappel. Il va falloir que je te fasse signer un papier stipulant que c’est à ta demande que je le fais. » Pas vraiment une menace, mais pas tout à fait une blague non plus. Il déguise son sérieux sous son sourire. Fait dériver la conversation et écarte Lyra, lui rappelant, non pas qu’elle lui appartient, mais la raison de sa présence. Elle proteste mais se laisse faire, ses borborygmes ne parvenant qu’à étirer un peu plus le sourire amusé de l’irlandais. « Mouais, je t’ai pas manqué assez, apparemment. » Il devine, au ton de sa voix, la moue boudeuse qui s’est peinte sur son visage. « Quand on aura la confirmation que tout va bien, je te prouverais à quel point tu as tort. Et tu auras une bonne raison de rester au lit. » Promesse amusée, tandis qu’il laisse son regard dériver sur le livre abandonné. Il arrive à point nommé. Les baisers qu’il dépose dans la nuque de la jeune femme ont l’effet escompté. Elle se trémousse entre ses cuisses, visiblement réceptive. « C’est comme ça que tu calmes nos ardeurs ? » Il rit doucement, la laissant prendre une position plus confortable pour elle. « Crois-moi, je suis loin d’être calmé. » Un léger sursaut de ses hanches contre le dos de la jordanienne suffit à confirmer ses dires. Il reprend ses baisers, les yeux clos, profitant de ce simple contact. Pourtant, qu’est-ce qu’il crève de plus. « Ca te fait quoi, quand tu poses tes mains sur mon ventre ? J’veux dire, tu sens quoi ? » La question le surprend. Il relève la tête, pose son menton sur le crâne de la jordanienne. Il sait à quoi elle pense. Un silence passe. Il n’est pas sûr de vouloir en parler, mais sait aussi qu’il lui doit cette explication. Il déglutit finalement et dégage ses mains de l’emprise des doigts de la brune. Avec douceur, il les glisse sous le pull qu’elle porte et plaque ses paumes à plat sur la peau tendue. Aussitôt, les sensations familières l’envahissent. Il sent la pulsation de Lyra, lente, profonde. Mature. Elle est comme une voix de basse, ronde et chaude. Et derrière, se cache le pouls discret qui l’a alerté il y a plusieurs mois. Rapide, comme un colibri. Encore juvénile, encore vierge de toutes les âpretés du monde. « C’est… comme si tu avais deux cœurs. » De la main gauche, il tape au rythme des battements de cœur de la jordanienne sur son ventre. Du bout des doigts de sa main droite, il égraine celui de l’enfant qu’elle porte. Une musique différente, à deux temps. « Cernunnos me fait ressentir la… « vibration », on va dire, de chaque être vivant. C’est comme être dans une pièce pleine de monde qui discute. J’entends toutes les conversations en même temps mais elles deviennent incompréhensibles. » Il pose à nouveau ses mains à plat, sentant les pulsations différentes l’envahir à nouveau. « Mais pour les grossesses, j’ai besoin de toucher, parce que la « voix » de la mère couvre celle de l’enfant. » Un soupir lui échappe, lorsqu’il repense à la façon dont il a découvert cette grossesse. Doucement, il laisse ses bras enlacer le ventre arrondi, pressant tendrement la mère contre lui. Elle lui a tellement manqué…

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if love was all we had, please say you'd stay - Sam 26 Jan - 18:41


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lyra & finn
all that she could think was that she needed him. she needed his arms around her, needed him to hold her and whisper that they'd find a way to be together.


En quelques instants, les habitudes reviennes, les corps se retrouvent, se rappellent. Rien n’a été oublié. Etrange sensation que d’avoir l’impression que c’était hier, et qu’une éternité s’est passée depuis leur dernier baiser. Etrange mélange des deux. Rassurant et pourtant déstabilisant. Plus encore lorsqu’il attrape sa mâchoire entre ses doigts. Geste affirmé alors qu’il retrouve sa place. Relents de mâle dominant qu’elle se plait à lui concéder. Elle sait qu’elle doit parfois baisser les armes, pas la tête. Qu’elle peut se laisser guider, pas diriger. Pas toujours évident que voir la ligne entre les deux, pas toujours évident que de se laisser faire quand on a toujours été habituée à voir les rennes. Sourire inhabituel mais loin d’être déplaisant sur les lèvres de l’irlandais. Sourire qui lui donne envie de l’embrasser, encore plus.  « Tu ne risques pas d’apprécier le rappel. Il va falloir que je te fasse signer un papier stipulant que c’est à ta demande que je le fais. » Les mains qui se glissent de chaque côté de son visage, énième baiser voler. Le visage qui reste à proximité, les souffles mêlés alors qu’elle murmure. « Rappelle le moi, je t’en prie. » sourire taquin alors qu’elle vient mordiller sa lèvre. Elle sait sa tendance à être caractérielle, à vouloir prendre le dessus, ne pas se laisser faire. Elle sait que tout ça, peut facilement mener à la confrontation. Mais Lyra, elle sait aussi pertinemment qu’elle a besoin qu’on lui tienne tête. Pourtant, voilà déjà que ça l’ennuie gentiment. Délicatement écartée, désir réfréné alors qu’elle attendait plus. Frustration qui s’installe quand elle se met à bougonner. Pourtant bien installée contre lui, c’est pas franchement l’étreinte qu’elle attendait. « Quand on aura la confirmation que tout va bien, je te prouverais à quel point tu as tort. Et tu auras une bonne raison de rester au lit. » « Quoi ??! » voix trop aiguë pour que ça ne soit pas sincère. Attendre ne l’enchantait guère. Et certainement pas jusqu’à son prochain check-up. « Tu veux attendre la confirmation du médecin ?? Tu sais que mon rendez-vous n’est pas demain ? C’est la semaine prochaine. » désespoir dans la voix. Désir avide de retrouver d’autres sensations. Les leurs. Désir brulant que de le sentir à nouveau sur elle ou en elle, d’avoir cette harmonie parfaite et totale. Ne veut plus se contenter de peu, la môme veut tout. Finn, en entier. Ses qualités comme ses défauts. Son corps, rien que pour elle. Affirmer son territoire et sa possessivité. Le marquer jusqu’à ce que les autres femmes ne puissent sentir rien d’autre que son odeur à elle. Il dit une chose, en fait une autre. Ses baisers sont loin de laisser ses hormones tranquilles. Corps qui frémit sous ses lèvres, alors qu’elle se tortille. Douce torture. Injuste. « Crois-moi, je suis loin d’être calmé. » « Je te ferai céder. » Peut-être pas aujourd’hui, mais avant ce foutu rendez-vous médical. Et ce léger coup de hanche, qui réveille le creux de ses reins alors qu’elle soupire ne fait que la conforter dans son idée. « T’es mort à O’Meara. » qu’elle lache en rigolant alors qu’elle laisse sa tête reposée en arrière. Epiderme offert à son bon vouloir, baisers ou morsures qu’il serait susceptible de lui offrir. Espère presque qu’il se fera prendre à son propre jeu.

Silence apaisant, pendant quelques instants. Quelques secondes ou quelques minutes. Les doigts entrelacés par-dessus son pull, sur ventre rebondi, et la question qui la travaille depuis quelques temps qui passe la barrière de ses lèvres. Loin de vouloir remuer le passé, elle ne peut s’empêcher d’être curieuse quant au don de l’irlandais. Il a vu le sien en action, mais pour elle, ses facultés restent obscures. Alors qu’elle se demande s’il va répondre, Finn défait ses doigts des siens, pour glisser ses mains à même son ventre, sous le pull. Contact agréable et rassurant. Si elle ne sent rien de particulier, elle sait qu’il en est autrement pour l’irlandais. Il semble écouter, se concentrer et ça la rend d’autant plus curieuse. « C’est… comme si tu avais deux cœurs. » Comme pour illustrer son propos, il tape du bout des doigts. D’une main, un rythme plus lente, plus mesuré. De l’autre quelque chose de plus rapide. Et ça lui plaisait. Ca lui plait qu’il puisse entendre tout ça, et qu’il puisse le lui retranscrire. « Cernunnos me fait ressentir la… « vibration », on va dire, de chaque être vivant. C’est comme être dans une pièce pleine de monde qui discute. J’entends toutes les conversations en même temps mais elles deviennent incompréhensibles. Mais pour les grossesses, j’ai besoin de toucher, parce que la « voix » de la mère couvre celle de l’enfant. » Elle vient glisser ses mains par-dessus les siennes, pour qu’il les maintienne sur son ventre alors qu’il resserre son étreinte. Qu’il continue d’écouter. Elle ne veut pas que le contact cesse. « J’veux que tu fasses ça plus souvent. Le tapotement, avec tes doigts. J’veux sentir ça. » Elle tourne la tête, se redresse un peu pour déposer un baiser dans son cou. Puis un autre, et le long de sa mâchoire, jusqu’à ce qu’il ne tourne la tête et qu’elle s’empare de ses lèvres. Fourmillements dans ses reins, envie de laisser son désir et son amour exploser. C’est presque douloureux que de tout retenir. « Tu peux faire quoi d’autre ? » Curiosité totale face à ce qu’elle ne connait pas et ignore. Elle le sait juste avec un don bien plus sympathique et doux que les siens. Plus encore depuis qu’un autre don avait pointé le bout de son nez.



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if love was all we had, please say you'd stay - Jeu 31 Jan - 13:00


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lyra & finn
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Le sourire joueur de Lyra ne fait qu’attiser son propre désir. Mais il s’en tient à sa décision. L’un comme l’autre doive apprendre à composer avec ce nouveau Finn. Celui qui ne se laisse plus marcher sur les pieds. Celui qui fait entendre sa voix, et entend les faire respecter, quitte à déclencher des tempêtes. Il n’est plus impressionné par la colère, par les rugissements. Il n’abandonne pas ses principes pour autant, mais en a assez de dire amen à tout. Alors il ne cède pas devant la mine boudeuse de Lyra, malgré son envie. « Rappelle le moi, je t’en prie. » Il la laisse mordre ses lèvres, lui retournant un baiser plein de fièvre en réponse. Sa main glisse sous la cuisse de la jordanienne, agrippant la chair sans ménagement. Il n’est pas violent de nature mais se sait prompt à s’emporter, à mordre et à bousculer.  « Avec plaisir. » Râle qui cache mal toutes les promesses qu’il renferme. Promesses qu’il ne pourra tenir qu’une fois la visite médicale faite. Il le fait savoir et ne récolte qu’une exclamation outrée. « Tu veux attendre la confirmation du médecin ?? Tu sais que mon rendez-vous n’est pas demain ? C’est la semaine prochaine. » Il fronce le nez. Plaque un baiser sur ses lèvres, comme incapable de s’en détacher vraiment. Aussi un peu pour couper court à la discussion. Il ne reviendra pas sur sa décision. « Je sais, oui. » Un doigt taquin vient taper le nez de la jeune femme. « Ça t’apprendra la patience, au moins. » Et à lui aussi. Même s’il sait qu’il passera les prochains jours ici, à revenir aussitôt après le boulot – ou même à esquiver le boulot, tant qu’à faire – avoir Lyra sous les yeux jusqu’au rendez-vous sera une torture. Parce qu’il pourra la toucher, goûter à sa peau, la titiller et lui donner un aperçu de tout ce qu’il rêve déjà de faire avec elle. Mais il ne pourra pas aller jusqu’au bout. Pas tant qu’ils n’auront pas écarté tout danger pour elle et le bébé. Un peu trop précautionneux, sans doute. Mais il a trop perdu pour tenter sa chance. Et Lyra aussi, visiblement. Il a encore à l’esprit le ton de sa voix lorsqu’elle lui a avoué vouloir garder leur bébé. Il ne tolérera pas que cet espoir soit déçu. Ecartant ces pensées, il donne la preuve à la jordanienne que lui aussi aimerait aller plus loin, tout de suite. « Je te ferai céder. » Sa réponse sans mots fait grogner Lyra. « T’es mort là O’Meara. » Il étouffe un ricanement, enfouissant son visage dans le cou offert de la brune. « C’est ce qu’on verra, Al Khayzuran. » Et l’irlandais de semer une pluie de baisers pour distraire sa belle.

La question de Lyra le déstabilise et il relève la tête, réfléchissant à sa réponse. Comment expliquer un phénomène auquel il est habitué depuis près de quinze ans ? Un phénomène qui lui paraît naturel, à tel point qu’il n’y prête plus attention. Il accompagne ses explications de gestes qui semblent plaire à Lyra. Ses mains fines et délicates recouvrent les siennes, masculines et pleines de cals. Le message passe, sans mots. Fermant les yeux, il se concentre sur les pulsations, les battements. Ce n’est pas nouveau pour lui. Mais cette fois encore, il est déstabilisé par la vérité. Ce petit cœur qu’il entend, c’est celui de leur enfant. Pas celui d’une inconnue touchée par inadvertance dans la rue. Le leur. Et malgré toutes les épreuves, c’est ensemble qu’ils vont l’aimer et l’élever. La pensée le fait déglutir, tandis que ses paupières closes cachent la buée qui se presse au bord des cils. « J’veux que tu fasses ça plus souvent. Le tapotement, avec tes doigts. J’veux sentir ça. » Sans un mot, la gorge nouée, il hoche la tête. Accord donné sans restriction. Sans condition. Il le fera, autant de fois qu’elle le voudra. La sensation du baiser dans son cou le détend un peu, relâche la pression des larmes qu’il retient. Le cortège gagne sa mâchoire et il la sent qui se dévisse le cou pour l’atteindre. Un sourire amusé aux lèvres, il se tourne finalement pour lui offrir un baiser amoureux. Jamais il ne se lassera d’elle. Jamais il n’arrêtera de l’aimer. Il n’arrive pas à imaginer une vie sans elle. Sans l’éclat de ses yeux, l’écho de son rire, la douceur de son sourire. Lyra est un tout, une entité conçue pour le rendre fou. Il sent la tension de son corps, le désir qui pulse dans ses veines. Il voudrait y répondre, mais refuse de risquer quoi que ce soit. Alors il presse un peu plus ses mains sur son ventre, pour lui rappeler l’échéance. Une semaine. Sourire amusé qui déforme le sourire, avant qu’elle ne se recule et s’appuie à nouveau contre son torse. Il aime cette sensation. L’impression d’être un roc solide sur lequel elle peut se reposer. Inconsciemment, son pouce droit effleure la peau tendue du ventre. « Tu peux faire quoi d’autre ? » Une nouvelle fois, une question à laquelle il ne s’attendait pas. Cette fois, la réflexion est plus longue. « A vrai dire, je ne sais pas. » Il ignore encore quels seront ses dons. Tout ce qu’il sait, c’est sa mère qui le lui a raconté. L’histoire de son arrière-grand-père, dieu-cerf avant lui. Il ne peut que supposer que ses pouvoirs seront similaires. Pour l’instant, en tout cas, cela en prend le chemin. « C’est mon arrière-grand-père maternel qui était Cernunnos avant moi. Il avait aussi la capacité de sentir les pulsations, comme je le fais. » Léger tapotement sur le ventre, pour lui rappeler la sensation. « Il pouvait manipuler les cycles, de tout types. Le vivant, le sommeil… Rien ne lui résistait, sauf lui-même. » Il sourit, se souvenant de sa mère effleurant les cernes de son fils et murmurant que son grand-père avait les mêmes. Sheena savait quelle vie attendait l’adolescent. Une existence faite d’insomnie contre lesquelles il ne pourrait rien, même avec ses dons. « Je ne l’ai jamais rencontré. » Il se mord les lèvres, anticipant les propos qu’il va tenir. « A la fin, il pouvait se transformer en cerf. Mais redevenir humain était de plus en plus difficile, jusqu’au moment où il... » Incapable de poursuivre. Incapable d’énoncer la douloureuse vérité. Si ses dons sont les mêmes, alors lui aussi mourra dans la peau d’un animal. Il n’a pas envie de penser à cela. Il sait qu’il a encore du temps. Encore plusieurs décennies à passer aux côtés de Lyra et de leur enfant. Ou leurs, peut-être. Il ravale sa peur et s’efforce d’adopter un ton enjoué. « Je crois que mon grand-père maternel avait beaucoup de frères et sœurs. Donc je suppose que son père avait aussi une fertilité décuplée… J’espère que ça ne te fait pas peur. » Sourire amusé, un peu ironique aussi. Ils n’auront pas beaucoup de choix. Avoir une progéniture nombreuse, ou adopter une contraception efficace. Chose qu’ils avaient omis de faire jusqu’à maintenant.

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if love was all we had, please say you'd stay - Jeu 7 Fév - 22:50


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lyra & finn
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« Avec plaisir. » Lyra a toujours eu du mal qu’on lui dise quoi faire, ou comment le faire. Tête de mule qui ne vivait que par ses propres décisions, et si quelqu’un tentait de lui imposer quoique ce soit, elle envoyait tout valdinguer. Son père pouvait en témoigner. Lui, plus que n’importe qui. Mais au fil des années, petit à petit, elle avait appris à se laisser diriger, à l’autoriser. D’abord avec Saturno, avec le sexe. Le laisser faire, y prendre plaisir. Laisser les rênes pouvaient être plaisant, et avec Finn, elle voulait se laisser encore un peu plus aller. Arrêter de l’écraser avec son tempérament tout feu tout flamme. Qu’il prenne sa place, qu’il s’impose. Qu’il lui rentre dedans s’il le faut. Elle sait que ça sera pas simple, mais cette fois, c’est elle qui le lui demande. Elle a besoin qu’on lui tienne tête, qu’on la guide, d’une manière ou d’une autre. Mais lorsqu’il l’embrasse, quand ce râle s’échappe de sa bouche, elle veut tout envoyer balader. Ses promesses, sa patience… Elle le voudrait là, maintenant. Et pas attendre une foutue semaine pour son rendez-vous médical. L’impression que ça prendre une éternité, qu’elle a la tentation, là, à portée de mains, de lèvres, et que ça lui est interdit –ou presque. Un autre baiser sur ses lèvres, comme pour couper court à ses questions et son mécontentement. « Je sais, oui. » doigt qui vient tapoter le bout de son nez alors que sa mine se fait boudeuse. Elle aurait préféré une autre réponse. « Ca t’apprendra la patience, au moins. » cette fois, elle lève les yeux au ciel, tout sauf d’accord avec ça. Elle n’a jamais franchement appris à se retenir. Pour ça, ou pour le reste. surtout pour ça. Tant pis, elle se vengera. Elle poussera à bout. Elle ne doute pas un seul instant qu’il résistera, mais rien  ne l’empêchera d’essayer, de le tenter, jusqu’à lire la frustration sur ses traits. Douce torture, comme elle sait le faire. Même si pour le moment, c’est l’irlandais qui semble se contredire, à son grand désespoir. « C’est ce qu’on verra, al Khayzuran. » contradiction de plus alors qu’il lui offre alors qu’il parsème sa peau de plusieurs de baisers.

Mais si elle doit oublier le sexe pour la semaine, elle n’oublie pas la question qu’elle avait. Elle veut savoir. Elle a besoin de savoir. Ce que ça fait, comment il ressent les choses. Elle sent bien quelques trucs, qu’elle ne saurait expliquer. Quelques douleurs, des nausées… Quelques coups depuis peu, mais sans doute rien de similaire à ce que peut détecter Finn. Et ce tapotement, elle l’apprécie. L’impression de rendre tout ça encore plus concret, de sentir son bébé encore un peu plus vivant. Et il acquiesce, d’un simple geste. Baiser dans son cou comme pour l’appâter, l’appeler alors qu’il tourne enfin la tête pour l’embrasser. Amoureusement. C lui avait manqué. Beaucoup trop. Elle avait tenté de s’en dissuader. A tort. Le désir qui se fait plus pressant, plus entêtant. Et les mains de l’irlandais qui pressent un peu plus son ventre. Rappel à l’ordre alors qu’elle soupire contre ses lèvres. Compris. Alors elle repart avec ses questions. Curiosité insatiable face à ses dons qu’elle ne connait pas, et les possibilités qui vont avec. Ses propres dons semblent noirs, ténébreux, alors que celui de Finn semble plein de vie. Deux opposés.  « A vrai dire, je ne sais pas.  C’est mon arrière-grand-père maternel qui était Cernunnos avant moi. Il avait aussi la capacité de sentir les pulsations, comme je le fais. » Comme pour illustrer ses propos, il tapote une nouvelle fois sur son ventre, lui arrachant un sourire. Elle se recale un peu plus contre lui, entre ses bras. « Il pouvait manipuler les cycles, de tout types. Le vivant, le sommeil… Rien ne lui résistait, sauf lui-même. Je ne l’ai jamais rencontré. A la fin, il pouvait se transformer en ]cerf. Mais redevenir humain était de plus en plus difficile, jusqu’au moment où il... » Elle écoute. Attentivement. Elle écoute, et elle n’est pas certaine d’aimer la suite, ce qui va venir. Elle est presque certaine de ce qu’elle va entendre. Redevenir humain, de plus en plus difficile… Jusqu’au jour où ça deviendra impossible. Elle déglutit mais la suite ne vient pas, et le silence s’étire. Elle ressert ses doigts sur les siens, refusant d’envisager la possibilité que son esprit a supposé, celui que finn a sous-entendu en laissant sa phrase en suspens. « Je crois que mon grand-père maternel avait beaucoup de frères et sœurs. Donc je suppose que son père avait aussi une fertilité décuplée… J’espère que ça ne te fait pas peur. »  Ton qui se veut enjoué, et cassure totale avec ses mots précédents. Et quand la jordanienne prend conscience de ce qu’il vient de dire, elle se met à rire, nerveusement. « T’es en train de me dire que j’vais finir par mettre au monde une équipe de foot ? » elle rit encore, un peu, plus amusée qu’autre chose. Tout ça lui semble encore si irréel qu’elle a dû mal à imaginer la suite. Peu importe la forme que ça prendra, tout lui semble trop flou, trop vague. « C’est un peu violent comme annonce tu sais. J’ai pas encore accouché du premier. » qu’elle ajoute en rigolant. « T’en voudrais combien ? » question curieuse, pas franchement sérieuse. Comme deux enfants qui se plairaient à imaginer leur futur, à la différence qu’eux, ils sont en train de le construire. Cette fois, elle se tourne, à 90°, de manière à avoir les fesses sur le canapé, de biais contre lui, ses jambes par-dessus ses cuisses, comme elle en a l’habitude. Mais de cette manière, elle lui fait un peu plus face. Sa main glisse doucement sur la joue de l’irlandais, attendrie par ce visage, ce cœur si énorme. « Ca te fait peur ? Tes dons… Ce bébé ? » Tout ?



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