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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella)

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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Jeu 27 Déc - 22:23

Ill Lullaby
Saturno & Gisella

Frère retrouvé, arraché d'entre les griffes froides de la Bratva, Gisella n'a appris que très tard l'enlèvement de Saturno. La simple nymphe avait eu envie d'y aller, toquer à la porte de la Bratva pour leur dire sa manière de penser ; une mort inutile, face aux dieux qui régissent la société sans la moindre égalité. La mort aurait eu un goût amer en devinant les moqueries d'Alcide sur son geste, et sans pouvoir lui en coller une, son âme errante aurait été frustrée. Peu importe, Saturno revenu parmi les siens, est ce que Alcide est derrière cela ou bien a t-il profité de cet événement pour le glisser sous une pile de papiers administratifs ? Elle n'est pas certaine de vouloir le savoir, leur non entente bien souvent a brisé le cœur jeune de Gisella. Elle connaît Saturno depuis son arrivée chez les Bellandi, l'a accueilli, lui a prêté ses jouets et a partagé quelques parties de billes avec lui dans les immenses couloirs du Ciao Roma. C'est entre ces murs là qu'elle l'a invité ce jour là, alors qu'elle l'étreint dès la seconde où elle se retrouve près de lui. Plaintes gazouillantes ramène la mère à un passé révolu, ses yeux se posent sur cette petite chose dans ce siège emmitouflée dans un manteau quand elle se détache de Saturno. « Quel trésor...» Elle n'aura pas d'autre enfant Gisella, elle a déjà donné toute son énergie à pondre Amadeo et Cesario, mais devant un nouveau né elle a toujours cette réaction de maman poule. La propriétaire des lieux glisse ses doigts sur cette petite main pour doucement la serrer. « Bonjour mademoiselle, je m'appelle Gisella ! Tu pourras m'appeler Gigi quand tu sauras parler mais tu seras la seule a avoir ce privilège, d'accord ? »  Grands yeux curieux, l'innocence qui découvre des visages, c'est fascinant.

Gisella se redresse vers son ami, prend son bras et le guide jusque vers l'ascenseur pour l'emmener dans le salon panoramique sur Arcadia là où elle aime se retrouver avec ses invités. Comme d'habitude les employés lui préparent son coin privé, un grand et vaste salon, où personne d'autre qu'elle n'est autorisé à y boire ou manger. Même pas les clients les plus fortunés parce qu'elle se réserve le droit de ce luxe là ; l'a privatisé et y a installé toutes sortes de distractions ; billards, etc... C'est qu'y aller déjà nécessite de savoir que cela existe bien, et le Ciao Roma regorge de coins secrets. Ce n'est pas pour rien qu'il accueille le quartier général de la Nuova Camorra depuis tellement d'années, il y a tout un tas de passages secrets, des surprises dont elle seule et une poignée d'employés connaissent le secret. Dans le même style de renaissance Italienne, baroque et moderne à la fois, ce coin est agréable, silencieux et de nuit offre une vue imprenable sur Arcadia et ses lumières dans la nuit. On dépose une bouteille de vin rouge et de quoi grignoter. Gisella sourit à Saturno, heureuse de le voir. Elle l'ausculte un moment, il n'a pas l'air d'avoir perdu de jambe ou de bras, qu'en est il dans la tête ? Pour l'heure elle ne désire pas le polluer de questions impliquant de mauvaises ondes, elle retrouve un frère et ne désire pas encombrer ces instants à moins qu'il soit dans le besoin de parler. « Je suis contente de te voir ! » Voilà bien longtemps qu'ils n'ont pas eu l'occasion de bavarder tous les deux. Elle a souvenir de ces quelques fois où il est venu partager un verre de vin avec elle et où ils ont passé des heures à discuter de tout et de rien en ces mêmes lieux. De vieux amis, une relation intacte au fil des années bien que Saturno ait parfois beaucoup changé. Ni en bien ni en mal, elle n'est personne pour juger de cela, mais elle espère qu'il n'oubliera jamais qu'il peut compter sur elle en cas de souci.

« Alors tu as rejoins le club des parents d'Arcadia ? Tu te lèves la nuit quand elle pleure, tu changes les couches... Ça se passe bien ? » Un regard rieur sur le père qui dévie ensuite sur ce joli cœur qu'il ramène, Gisella en est déjà folle amoureuse, elle se rêve même être appelée Tata plus tard. Ce n'est pas les enfants d'Alcide qui feraient cela, vu leur nombre, vu la non paternité assumé d'Alcide. Saturno sera sans aucun doute plus sage là dessus alors elle compte bien faire en sorte qu'il réalise son rêve. Elle lui sert un verre, rempli le sien et le lui tend avant de le lever à son adresse. « J'ai eu Amadeo et Cesario y'a un moment mais je me souviens comment on s'occupe de nourrissons, si tu as besoin d'aide ou que tu as besoin que quelqu'un la garde tu sais que je suis là. Je lui ferai découvrir les coins ''top secrets'' » Un petit clin d'oeil à cette fois où elle lui a fait visiter l'hôtel à Saturno quand il était petit et que les coins secrets se résumaient aux placards à balais. Elle sait que la mère n'est plus là, pas besoin de le souligner, Gisella veut juste lui faire comprendre qu'il y aura toujours des gens pour être solidaire autour de lui, en cas de pépin, il n'est pas seul.

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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Lun 21 Jan - 23:16


ILL LULLABY
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@gisella u. dello iavoco


Les mois écoulés ont été durs. Jamais, de toute sa vie, il n’avait éprouvé autant de difficultés. Même grandir sous le mépris et le désintérêt des Bellandi mâles avait été plus facile. Car les obstacles venaient de l’extérieur ; il savait comment les surmonter. Mais cette fois, ils viennent de lui, de l’intérieur. Son esprit le trahi. Les cauchemars le hantent, transforment ses nuits en insomnies durables. Les souvenirs surgissent parfois, dans un flashback envahissant. Le moindre bruit lui rappelant un tant soit peu le Klub Obsesja le tétanise sur place. Il évite d’y penser ou d’en parler, remerciant en silence son entourage qui suit le même mantra, déterminé à ne pas lui rappeler les événements. Il sait qu’il devrait voir un spécialiste. Il ne peut plus continue ainsi. Mais admettre qu’il a besoin d’aide, c’est au-dessus de ses forces. Il a trop de fierté pour cela. La mort d’Ofelia, ajoutée à tout cela, a terminé le travail commencé par les Russes. Il n’est maintenant plus qu’un homme blessé, rongé par un mental vacillant. Même sa fille peine à le ramener sur Terre. Au fond de lui, il sait qu’elle ne méritait pas de l’avoir pour père. Qu’elle ne méritait pas de subir, dès les premières heures de sa vie, l’influence néfaste des mafias. Il a songé à se retirer. A partir loin avec elle, pour lui épargner le malheur d’une existence sous le joug de la Camorra, de la Bratva et de tous les autres gangs qui pourrissent Arcadia. Mais une nouvelle porte s’est ouverte devant lui. Une alternative à la fuite. Un nouveau but à poursuivre. Pas si nouveau, tout compte fait. Juste un objectif depuis longtemps enfoui, qu’il ressuscite désormais pour le bien de sa fille. Pour assurer la sécurité de Matilda.

Rendre visite à Gisella est une évidence. Parce que sa presque-sœur est la seule personne, en dehors de Lyra, à qui il souhaite présenter sa fille. Alcide n’a même pas envoyé un mot. Gisella, elle, était présente à ses côtés pour l’enterrement. Il n’avait pas voulu emmener Matilda, préférant la laisser aux bons soins de sa propre mère. Et, encadré par Lyra et Gisella, il avait dit adieu à celle qui avait partagé sa vie pendant quatre ans. Désormais seul, il traverse le hall de l’hôtel, le siège de Matilda fermement tenu. Avec la tête du père amoureux, il contemple sa fille qui pose ses yeux bleus partout où elle le peut. Un staccato de talons aiguille attire cependant son attention et il lève les yeux sur Gisella. Arrivant face à lui, l’italienne ouvre de grands bras pour l’enlacer. Il lui rend son accolade avec un plaisir sans mélange, un trop rare sourire illuminant son visage fatigué. Matilda se rappelle à leur bon souvenir et sa sœur se penche vers sa fille. « Quel trésor… » Sans se faire prier, Saturno élève le siège jusqu’à hauteur de torse. L’italienne tend alors une main pour effleurer celle du bébé. « Bonjour mademoiselle, je m’appelle Gisella ! Tu pourras m’appeler Gigi quand tu sauras parler mais tu seras la seule a avoir ce privilège, d’accord ? » Matilda gazouille en réponse et le père attendri contemple sa progéniture comme si elle venait d’énoncer un principe mathématique révolutionnaire. « Compte sur moi pour lui rappeler ça jusqu’à la fin de ses jours. » Sourire amusé qu’il adresse à Gisella. Elle vient de creuser sa tombe en accordant à sa fille le droit de l’appeler par un surnom ridicule.

Un peu réticent à l’idée de monter dans un ascenseur, encore marqué par les endroits exiguës, il suit néanmoins Gisella jusqu’au salon privé où elle reçoit ses invités. Il s’extirpe avec soulagement du cercueil métallique et se dirige vers le canapé que lui indique sa sœur. Il pose d’abord le siège de Matilda entre eux avant de s’asseoir à son tour. Un groom dépose devant eux une collation composée de vin et de biscuits salés avant de s’éclipser discrètement. S’installant confortablement, Gisella lui lance un regard complice. « Je suis contente de te voir ! » « Moi aussi, Gigi. » Sourire taquin, encore une fois. Gisella parvient à le ranimer quelque peu. Mais il faudra du temps pour se remettre complètement. « Alors tu as rejoins le club des parents d’Arcadia ? Tu te lèves la nuit quand elle pleure, tu changes les couches… Ça se passe bien ? » Il suit son regard amusé dirigé vers Matilda et tend une main vers sa fille pour effleurer sa joue. Pendant toute la grossesse d’Ofelia, il ne s’est pas du tout préoccupé de l’enfant à naître. Uniquement tourné vers ses ambitions pour la Camorra, il s’est contenté d’imaginer le royaume qu’il allait bâtir et léguer à son fils. Car il était persuadé d’avoir un héritier. C’est dire à quel point il ne s’intéressait pas à la grossesse de son épouse. Probablement qu’elle savait, mais qu’elle n’a pas voulu lui révéler ce secret. Alors la naissance d’une fille a été une réelle surprise pour lui. Mais pas un instant il n’a été déçu, bien au contraire. Il est tout de suite tombé amoureux du nouveau-né qu’il tenait entre les mains, pendant qu’on prenait soin de sa mère. Il était alors effrayé par sa taille, sa fragilité. Par la responsabilité qui lui incombait désormais. Il savait qu’il était d’ores et déjà prêt à la protéger, avec sa vie s’il le fallait. Il ne s’attendait pas à ce qu’Ofelia les quitte aussi brutalement. A ce que la mort se joue aussi facilement de lui. Reportant son attention sur Gisella, il se mord un instant les lèvres. « En fait j’avais déjà un fils. Mais je ne l’ai appris que cet été. Il est déjà adolescent. Sa mère s’est chargée de tout… » Une pointe de nostalgie perce dans sa voix. Depuis la naissance de Matilda, il est de plus en plus curieux de connaître Cyrus. Il faudra qu’il en parle à Annalisa, si la situation n’est pas trop compliquée de son côté. « Mais en effet, oui, cette petite demoiselle me tient éveillé toutes les nuits. » Le ton cache les cauchemars qui s’inscrivent pourtant sur son visage. S’il ne dort pas, ce n’est pas à cause de Matilda. Mais il n’a pas envie d’en parler, et Gisella ne le comprend que trop bien. Elle évite le sujet avec subtilité et délicatesse. Et il ne l’en remerciera jamais assez. « J’ai eu Amadeo et Cesario y’a un moment mais je me souviens comment on s’occupe de nourrissons, si tu as besoin d’aide ou que tu as besoin que quelqu’un la garde tu sais que je suis là. Je lui ferai découvrir les coins "top secrets". » Il hoche la tête en souriant, se souvenant parfaitement de ces fameux coins top secrets. Pour les enfants qu’ils étaient alors, l’hôtel était le terrain de jeu idéal et jamais Saturno ne s’est ennuyé ici. La présence de Gisella était évidemment partie intégrante de ces heures d’amusement ininterrompu. « Comme tu l’as fait pour moi ? Ca va devenir une tradition familiale non ? » Allusion au fait qu’il considère Gisella comme sa sœur, comme sa famille. Bien plus que ne l’a été Alcide pour lui. « J’ai toujours pu compter sur toi, Gi’…  » Le ton est à la fois plus las et plus sérieux. Son corps se relâche un peu, la fatigue physique transparaissant enfin dans son attitude.


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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Jeu 24 Jan - 12:55

Ill Lullaby
Saturno & Gisella

Elle mine d'être choquée, main sur la poitrine, en grande comédienne qu'elle est mais finalement étire un large sourire et ne dit rien. Lui aussi comme les autres a déjà dû l'appeler Gigi mais cela vient d'un temps plus ancien. Il est sans doute le seul qu'elle autorise à donner des surnoms sans crisper le visage, même dans la bouche d'Alcide ça lui serait étrange. Les doigts caressent cette petite main, Gisella se souvient quand ses fils étaient enfants, ça a toujours été eux en premier et puisqu'elle vit là où elle travaille il tait bien plus facile pour elle de s'occuper de leur éducation. Même son ex mari ne s'en occupait pas, toujours à voyager et puis de toute façon il n'était pas leur père alors ça l'arrangeait bien. Saturno la surprend avec une annonce à laquelle elle ne s'attendait pas. Déjà père ? Et elle ne le savait pas ? Et lui ? Pourquoi ne l'a t-il appris que cet été s'il est déjà grand ? La mère n'a pas eu besoin d'aide ? Elle se demande s'il lui ressemble, si elle pourrait revoir le petit garçon qu'était Saturno à travers son portrait.

Elle lui sourit, curieuse d'en savoir plus sur ses ressentis en tant que parent maintenant. Gisella devine la douleur qu'il doit éprouver d'être veuf et père à la fois. Ce sont malheureusement des choses qui n'arrivent pas qu'aux autres mais elle s'est promis d'être là pour lui s'il a besoin d'en parler. Elle n'en rajoute pas, laisse la conversation en surface, il y a suffisamment de problèmes qui troublent l'atmosphère ces temps-ci. Elle le couvre donc d'un sourire affectueux, avoir un enfant lui va bien, elle espérait le voir père un jour. C'est dommage que sa petite famille soit déchirée, mais elle lui fait confiance, il retrouvera une jolie jeune femme qui prendra soin de lui et de Matilda. Elle acquiesce, tradition familiale de montrer les endroits top secrets, l'idée lui plait. Même si elle et Alcide ont partagé bien plus que des aspects fraternels, concernant Saturno il n'en a jamais réellement été question. Il est le petit frère qu'elle n'a pas eu, elle se l'est jalousement accaparé, et même devant les autres elle avait tendance à dire qu'il est son jeune frère puisqu'Alcide n'en voulait pas. Aujourd'hui cette complicité fraternelle est restée, il a énormément de valeur à ses yeux, elle refuse qu'on l'écarte.  Il le dit lui aussi, ça la touche qu'il reconnaisse sa présence et elle se penche légèrement pur lui attraper la main. « Et tu pourras toujours compter sur moi, tu le sais Sat !»

Un joli sourire, Calypso ne connaissait pas Hadès, elle l'a vu à sa mort, s'est laissée engloutir pour mettre fin à sa souffrance. Et réveillée des siècles plus tard, elle lui demanderait presque de l'emmener à nouveau pour ne pas se torturer devant le regard d'Ulysse.  Elle n'a pas d'opinion réelle sur le dieu qu'abrite Saturno, alors c'est les sentiments de Gisella qui prennent. Elle attrape un petit paquet qu'elle a laissé dans un sac sur le côté de son fauteuil, se rappelant soudainement qu'elle avait des cadeaux pour les deux. Une petite boite dans un joli écrin renferme un bracelet en or, discrète chaînette pour le père et dans un autre paquet c'est une jolie robe pour la demoiselle assortie à des petites chaussures. Inutile de dire que Gisella espère que Matilda sera aussi amatrice de robes et de talons qu'elle peut l'être, elle s'imagine déjà gâter sa petite nièce. « Il va falloir que tu me retiennes pour ne pas céder à ses moindres caprices, je ne vais pas être très bonne là-dessus j'en suis désolée d'avance. Mais regarde la, si jolie! » Elle en devient gaga, Tatie Gigi. « Bon et ce jeune homme alors ? Tu as une photo ? Tu le connais ? Et la maman c'est qui ? C'est pas passé dans les fuites ça tiens , ça aurait remonté le niveau de ton frère » Un rire, nerveux, à propos des rumeurs qui circulent sur Alcide et sa défunte femme. Gisella sait ce qu'il s'est passé, elle craint d'être interrogée.


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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Lun 4 Fév - 21:23


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Evoquer Cyrus avec quelqu’un qui n’est pas Annalisa lui fait un drôle d’effet. Tacitement, ils se sont mis d’accord pour qu’il ne parle de l’adolescent qu’à ceux à qui il accorde une confiance aveugle. Gisella fait bien partie de ceux-là, mais l’occasion ne s’est jamais présentée. Un soupir lui échappe. Il sait qu’il s’agit d’une fausse excuse. Il aurait pu parler de son fils n’importe quand à sa sœur. Mais il savait aussi qu’il lui serait difficile de le faire, n’étant pas au clair avec lui-même que cette nouvelle paternité a provoqué. Il a préféré garder ce secret pour lui, jusqu’à être sûr de pouvoir parler de son fils sans trembler. Il voit les questions se bousculer dans le regard de Gisella, mais voit aussi qu’elle les réserve pour plus tard. Il la laisse saisir sa main et exerce une pression en réponse. Plus que quiconque, Gisella est sa famille. « Et tu pourras toujours compter sur moi, tu le sais Sat ! » Il hoche la tête et détourne un instant le regard. Ils sont peu nombreux, ceux qui lui témoignent une telle confiance et un tel soutien. Lyra, bien sûr, ainsi que Nicolaus. Mais Gisella les bat tous. Parce qu’elle seule sait lui donner l’impression d’une véritable unité, d’un vrai lien du sang entre eux. « Merci... »

Curieux, il la regarde se pencher pour attraper sur la table basse deux paquets. Il l’interroge du regard tout en ouvrant le premier paquet. Malicieux, l’italienne l’encourage à continuer, et il ne la déçoit pas. Le petit écrin est ouvert, découvrant une fine chaîne d’or. Il est surpris de ce cadeau, lui qui n’est pas habitué à porter des bijoux. Mais Hadès n’est pas que le maître des Enfers. Il est aussi le dieu de la richesse et l’or brillant dans sa paume réveille les instincts de la divinité. Il lève un regard reconnaissant sur Gisella, tandis lui tend son poignet pour qu’elle y fixe le bracelet. Une fois cela fait, il déchire le papier cadeau à l’effigie d’une héroïne Disney. La robe et les chaussures qu’il en sort le font sourire. « Il va falloir que tu me retiennes pour ne pas céder à ses moindres caprices, je ne vais pas être très bonne là-dessus j’en suis désolée d’avance. Mais regarde-la, si jolie ! » Jetant un regard tendre à sa fille, son sourire s’élargit. « En fait je comptais sur toi pour me retenir et la gâter à ma place. Le shopping féminin, ce n’est pas ma spécialité. » Il tend une main pour effleurer la joue douce de Matilda, qui le fixe de ses grands yeux. « Mais je te l’accorde, c’est difficile de lui résister. » Il ne peut le nier, il est un père conquis. Il imagine sans difficulté l’avenir que cela leur prépare à tous les deux. Il passera son temps à essayer de la contrôler, sans y parvenir. Il soupire à nouveau, jette un regard à Mattie.

« Bon et ce jeune homme alors ? Tu as une photo ? Tu le connais ? Et la maman c’est qui ? C’est pas passé dans les fuites ça tiens, ça aurait remonté le niveau de ton frère. » Comme prévu, Gisella avait gardé une avalanche de questions pour lui. Il ne peut s’empêcher de sourire. Malgré sa cinquantaine rayonnante, son aînée lui a toujours fait penser à une adolescente avide de ragots. Mais il est heureux de répondre à ses questions. « Il s’appelle Cyrus, il a eu seize ans récemment. » Regard appuyé. Même sans connaître l’identité de sa mère, il est facile de deviner que l’adolescent est un potentiel dieu grec. « Je l’ai rencontré plusieurs fois et jusqu’à maintenant, tout se passe bien. On apprend à se connaître. » Il sort son portable de sa poche et parcourt sa galerie à la recherche de la photo qu’ils ont pris ensemble à l’issue de son dernier match de base-ball. Père et fils côte à côte, la ressemblance saute aux yeux. Cyrus est son portrait au même âge. « Quant à sa mère… En fait ils sont hébergés ici. C’est Annalisa. » Il sait que Gisella a ouvert les portes de son hôtel aux exilés russes. Elle a forcément rencontré la mère de famille et sa nombreuse progéniture. Seul son fils manquait, envoyé à New York pendant quelques temps. « Evitons de parler d’Alcide… On sait tous les deux que ça finira par lui exploser au visage. » Le ton s’efforce de rester neutre, alors qu’il évoque le meurtre de sa belle-sœur. Il n’a jamais rien vu de ses yeux mais reste intimement convaincu de la culpabilité du Don. De plus, cela lui ouvrirait une voie royale jusqu’au trône.


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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Mer 6 Fév - 7:51

Ill Lullaby
Saturno & Gisella

Assurément il peut compter sur elle, comme ça a toujours été le cas depuis qu'elle a fait sa connaissance. Un frère a une place indélébile dans le cœur et elle sait aussi que jamais il ne fera la moindre chose contre elle. Tout comme elle, elle le sait en deuil, elle se fera donc un plaisir de s'occuper de lui pour les jours à venir. C'est donc dans cette ambiance de confiance et fraternelle qu'elle le reçoit, relâche doucement sa main après l'avoir serré au creux des siennes.Elle le laisse ouvrir ses présents, cadeaux de naissance, même si elle lui en a déjà fait quelques uns – en particulier pour la petite – lui faire une jolie garde robe et aider Saturno a avoir le matériel nécessaire que toutefois Ofelia aurait pu ne pas se procurer. La petite est sage, pendant que son père déballe tout, et apprécie le geste qu'elle a fait. Elle lui attache la chaînette au poignet, trouve que ça lui ajoute un peu plus d'élégance bien qu'il n'ait pas besoin d'artifices pour agrémenter son charisme naturel. C'est un souvenir, une promesse, suite aux mots qu'elle lui a dit, elle sera toujours là pour lui quand il en a besoin. La robe a l'air de lui plaire et la petite réplique de Saturno ne manque pas de la faire sourire, bien évidemment elle se fera un plaisir de faire des virées shopping, il lui faudra un grand placard à cette petite princesse de la Nuova Camorra.

Et le temps des histoires et des potins, sa partie préférée. Intriguée par l’existence d'un fils à Saturno qu'elle n'aurait pas eu l'occasion de gâter et pourrir. Cyrus, donc, seize ans déjà, ah. Elle comprend alors, si la mère est une déesse, c'est l'âge de l'éveil. Quand à l'évocation de la mère, elle en reste quelque peu abasourdie. « La rouquine avec un nom bizarre et tous ses gamins !? Et moi qui était persuadée que tu préférais les brunes...» Clin d’œil à cette jolie Lyra avec qui il l'a vu bien plus de fois qu'il ne le faut pour se douter de quelque chose entre eux, un joli couple qu'elle aimerait voir se former. Et l'enfant qu'attend la jeune femme serait il de lui aussi ? Effectivement elle a rencontré cette Annalisa mais n'a pas eu le plaisir de voir ce cher Cyrus et se promet de lui tirer les joues quand elle le croisera, qu'il connaisse enfin sa tata Gigi. Gisella lance un regard un peu perplexe, se demande pourquoi est ce qu'il a été jusque chez les russes pour avoir une aventure. Romance d'un soir ou un remake de Roméo et Juliette ? Elle penche plutôt pour la première option, car sinon elle aurait été la première au courant – évidemment. Elle fait les calculs dans sa tête, seize ans auparavant naissait Cesario, aussi. A part ça le contexte ne lui donne pas plus d'indices sur les circonstances de cette rencontre. « Hm... J'irai lui faire la causette à mon nouveau neveu ! » Elle est contente, Gisella, sa famille est grande, riche d'histoires. Gisella se permet de prendre Matilda dans ses bras avec la plus grande délicatesse du monde et qu'elle ne résiste pas au bonheur de sentir une créature aussi précieuse contre elle comme si cela était une bénédiction. deux ans auparavant c'était Ina qu'elle avait dans les bras. A cet âge là, petit bambin fragile aux grand yeux bleus, observe avec curiosité ce visage. L’hôtelière fait attention à bien placer sa tête et la berce doucement au creux de ses bras et observe ce tout petit nez, cette toute petite bouche, ces petites mains qui accrochent ses doigts. « Alcide...Oui je pense que ça va finir par se retourner contre lui. Ça ne doit pas arriver, ce serait le bazar à Little Italy les mafias en profiteraient pour attaquer et le Ciao Roma serait sans doute exposé à des enquêtes judiciaires.» Sans compter qu'elle serait dévastée de ne pas pouvoir voir son ami.  La cinquantenaire lève les yeux sur celui qu'elle a toujours considéré comme un frère, un lien indissociable, de cœur qui vaut tous les pactes de sang. A lui seul elle confie ses craintes, elle a confiance en lui, quoi qu'il arrive. « Je risque de me retrouver à la rue avec mes fils, ça fera l'effet d'un château de cartes. » C'est ce qu'elle craint, ces temps-ci, elle n'a nulle envie de voir Alcide saisi par la justice, étant proche de lui mais aussi pour ce que ça pourrait engendrer par la suite, le risque qu'elle entourerait. « Je ne suis pas une déesse, je n'ai pas autant de moyens que vous de me défendre... »

Et en observant cette ravissante petite dans le creux de ses bras, elle se dit qu'elle préfère largement lui laisser un endroit tranquille où vivre, plutôt qu'elle grandisse dans un conflit constant. Ce conflit là est déjà mis en place par la fragilité du lien entre Saturno et Alcide. Qu'elle a toujours détester voir se déchirer sans jamais y prendre part, l'un comme l'autre ont sa place dans son cœur, pas de favoritisme. Gisella voulait en parler à Saturno malgré qu'il n'aime pas que l'on parle d'Alcide, parce qu'elle craint, qu'elle a peur de tout ce que ça pourrait engendrer pour elle et pour tout le monde. Gisella espère qu'il sera là où il faut au moment voulu, elle compte sur lui. « J'ai peur, je te l'avoue. »


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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Lun 11 Mar - 22:28


ILL LULLABY
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« La rouquine avec un nom bizarre et tous ses gamins !? Et moi qui était persuadée que tu préférais les brunes... » Il rit lorsque Gisella lui décrit Annalisa. La franchise de sa sœur ne l’étonne pas. Et elle n’a pas tout à fait tort non plus. S’il ne la connaissait pas, c’est probablement comme cela qu’il décrirait l’islandaise. « C’est bien elle, oui. » Il ne répond pas tout de suite à l’allusion dissimulée derrière les mots. Ravale les regrets. Esquive la question. « Bien sûr que je préfère les brunes. Regarde-toi. »  Il adresse un clin d’œil amusé à Gisella, sorte d’hommage à sa beauté envoûtante – à laquelle il a toujours résisté. On n’embrasse pas une sœur. On ne touche pas une sœur. On n’épouse pas une sœur. Même s’ils ne partagent pas le même sang ; même si de tels sentiments n’ont jamais vu le jour, Saturno se serait interdit d’y répondre. Car Gisella n’entre pas dans la catégories des femmes à cueillir, à butiner, à aimer. Le seul amour qu’il puisse lui octroyer est fraternel, universel. Il n’a rien de passionnel, de tragique. Et cela lui convient. Il ne demande pas plus à l’italienne.

« Hm… J’irai lui faire la causette à mon nouveau neveu ! » Il lève les yeux au ciel dans une mimique comique. L’enthousiasme de Gisella est sans égal quand il s’agit de sa famille et des membres qui la compose. Il n’est pas tellement surpris de la voir intégrer d’emblée ce fils dont elle ignorait tout il y a encore quelques minutes. Si la générosité des italiens est proverbiale, celle de Gisella confine au divin. « Essaie juste de ne pas l’étouffer, s’il te plaît. » Ombre d’un sourire. Curiosité du père, qui se demande ce que pourrait bien devenir son rejeton. Un héritier ? Sorti de nulle part, Cyrus en a tout l’air. Saturno croyait devoir attendre encore vingt autres années avant de voir son enfant – Matilda, en l’occurrence – devenir assez âgé pour être intégré dans ses affaires. Finalement, l’attente ne sera peut-être pas aussi longue que ce qu’il pensait. La conversation dévie sur Alcide et il répond tout en évitant soigneusement de trahir son opinion. « Alcide… Oui je pense que ça va finir par se retourner contre lui. Ça ne doit pas arriver, ce serait le bazar à Little Italy les mafias en profiteraient pour attaquer et le Ciao Roma serait sans doute exposé à des enquêtes judiciaires. » Il fronce les sourcils. Plus que tout, il veut voir Alcide tomber. Mais Gisella n’a pas tort, les conséquences pour la Camorra seraient, au mieux, très embêtantes. Au pire, désastreuses. « Je risque de me retrouver à la rue avec mes fils, ça fera l’effet d’un château de cartes. » Il tend une main et effleure la joue de Gisella. Un geste étonnamment paternaliste envers une femme plus âgée que lui. « Ne t’en fais pas. La Camorra te protégera. Je m’en assurerais personnellement. Ni toi ni les garçons ne manqueront de rien. » Il est prêt à les laisser s’installer chez lui, si la situation rend cela nécessaire. Il a bien plus de place qu’il ne lui en faut dans son grand appartement vide. « Je ne suis pas une déesse, je n’ai pas autant de moyens que vous de me défendre. » Il sent la craindre transparaître dans la voix de l’italienne et s’approche pour les enlacer toutes les deux. Un baiser est déposé dans la chevelure brune de Gisella. « Je te promets qu’il ne vous arrivera rien, à tous les trois. Ma porte vous est grande ouverte, Gi’. » Une dernière caresse et il recule un peu, lui laissant de l’espace. Il espère que, si ses prédictions se révèlent vraies, l’hôtelière ne rechignera pas à accepter son invitation.

« J’ai peur, je te l’avoue. » L’aveu lui étreint le cœur. Il n’aurait jamais cru entendre cela de la bouche de Gisella. « Il n’y a vraiment aucune raison. Les flics de cette ville sont bien trop stupides pour qu’il arrive quoi que ce soit. » Un lâche un petit rire complice, comme une blague de mafieux. Tous les criminels trouvent les flics stupides. Jusqu’au jour où les flics attrapent les criminels et les jettent en prison. Alors, plus personne ne rit, à part les flics stupides. « Le dossier de Frances est sorti il y a des mois, et ils n’ont toujours rien fait. C’est bien la preuve qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter. » Pieux mensonge. Il n’y croit pas une seconde. Mais Gisella a besoin d’être rassurée. Pourtant, même lui se méfie de la police d’Arcadia. Ce long silence commence à l’inquiéter. Il est passé maître dans l’art de se tapir dans l’ombre, de faire profil bas pendant des mois, des années, pour obtenir ce qu’il désire. Il ne serait pas surpris que les forces de la ville appliquent la même stratégie. Se faire discrets, tous petits, placer des pions là où il faut, pour refermer le piège sur leur proie au bon moment. Oui, à la réflexion, les flics ne sont peut-être pas si stupides qu’on veut bien le dire.


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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Dim 17 Mar - 18:18

Ill Lullaby
Saturno & Gisella

Petit sourire charmeur à la remarque, n'ayant pas le moindre doute sur les intentions de Saturno. Entre eux il n'y a jamais eu de flirt, il n'y en aura probablement jamais, sa relation fraternelle avec lui a dépassé certains stades. Néanmoins le compliment lui va droit au coeur, elle aime qu'on lui rappelle, qu'elle est charmante, elle aime plaire. Il le sait Saturno, Calypso en elle est un peu vaniteuse, un peu narcissique. C'est que son enveloppe charnelle semble lui convenir, même si elle aurait préféré avoir quelques années de moins. Ce n'est pas grave, elle garde bien plus de charme et d'élégance que n'importe quelle gamine de vingt ans, elle fait le poids. Elle lui promet silencieusement de ne pas aller importuner son nouveau neveu d'un joli sourire innocent, bien sûr, même s'il sera sans doute ravi de connaitre sa tante Gisella, la tante la plus cool d'Arcadia.  Et sur les conversation d'Alcide, Saturno fait son possible pour la rassurer en lui avançant par A+B qu'elle ne risque rien et que la police ne trouvera pas de quoi l'inculper en cas de désastre. Et que même dans ces cas là il lui promet d'être la pour la protéger, elle et ses deux fils.  L'étreinte lui éponge les débordements d'inquiétude, le coeur perturbé par ces événements, elle se sent à fleur de peau. Mais elle essaye de garder son sang froid, pour ne pas troubler la petite entre ses bras.

« Tu as raison » elle se prépare à faire le nécessaire pour ne pas être impliquée et ne pas lier Alcide à la Nuova Camorra, sans doute cela va lui causer de longues nuits d'insomnie. C'est un sujet qui revient beaucoup depuis qu'Alcide est au coeur des rumeurs, elle lui a demandé de s'en aller, elle demande aux autres de le convaincre de le faire, il ne fait rien et ça l'agace. Son regard larmoyant passe de Saturno à l'enfant qu'elle tient entre ses bras, qui observe avec ses grands yeux curieux le visage de sa tante. « Oh toi petite princesse, un jour tu seras la reine d'Arcadia. » Un joli sourire, son doigt glisse sur son petit nez et elle embrasse son front. Redresse le dos, inspire longuement, les larmes sèchent doucement.  « Calypso ne me ménage pas, je vis de plus en plus difficilement avec ses souvenirs. Tu sais que j'ai rencontré Ulysse ? C'était désastreux. » Un rire ironique, bien sûr que c'était désastreux, il la connait, il sait quel carnage elle a fait, elle qui ne lésine pas sur les mots pour dire quand quelque chose ne lui plait pas ou pour remettre un homme à sa place. Mais au moins ce petit aparté aura l'utilité d'expliquer pourquoi elle déborde autant de ses émotions. « Arrêtons de parler de cela maintenant, ce petit trésor mérite bien plus notre attention.» Elle berce doucement la douce Matilda, un large sourire conquis sur les lèvres. Un bébé et c'est toutes les atrocités de son quotidien qui s'effacent. Elle imagine bien qu'elle a bonne influence sur Saturno, elle lui avait dit après tout qu'un jour il serait père et qu'elle le savait doté d'un instinct paternel dont il n'avait pas le moindre doute. « Comment ça se passe avec elle ? Je vais te dire la même chose qu'à Nicolas après la naissance d'Ina, mais si tu as besoin que je t'apprennes a changer des couches tu sais que je suis là »  

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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Lun 1 Avr - 14:13


ILL LULLABY
oh can't you see the tears I cried
@gisella u. dello iavoco


Rassuré de voir que Gisella l’écoute, il commence à se détendre. Lui n’a pas peur de voir Alcide déchu de son trône, bien au contraire. Mais il sait que cela ébranlerait la stabilité de Little Italy. Un séisme dont il se passerait bien. Il ne souhaite pas non plus voir Gisella ou son hôtel menacés. Pas tant que la belle italienne y est liée. Le bâtiment en lui-même lui importe peu. Mais il sait sa sœur très attachée à son activité. Et pour rien au monde il ne voudrait la voir démunie, destituée. Maîtresse en son royaume, Gisella a tout de la reine. Et il entend régner à ses côtés, main dans la main. Partenaires, pour le bien de la Camorra. Avec un soupir, il suit son regard, posé sur Matilda. L’affirmation de Gisella le fait sourire. Il n’est pas encore sûr de ce qu’il veut pour sa fille. Pas certain de vouloir lui offrir cette vie faite de violence et de sang. Les événements des derniers mois l’ont prouvé ; être à la tête d’une mafia, ou simple membre, ne rend pas intouchable. Une balle perdue, un complot un peu trop bien ficelé, et c’est une vie qui s’éteint. Lui-même se sait toujours sur le fil du rasoir. Prétendant un peu trop entreprenant, son élimination n’est qu’une question de mois. Un pas de travers et s’en sera fini de lui. Malgré tout, le désir de laisser un héritage à sa progéniture est profondément ancré chez l’être humain. Et quoi qu’il accomplisse, il voudra laisser sa marque. Rendre sa fille fière de son père. Alors oui… le trône de la Camorra fera un héritage tout à fait satisfaisant.

Il étend une main pour caresser le visage humide de Gisella. « S’il n’y a qu’Ulysse pour te déranger… Laisse-moi m’en occuper. Ou Poséidon. Quand on l’aura trouvé. Je suis sûr qu’ils ont des comptes à régler, tous les deux. » Un peu d’ironie ne fait jamais de mal. Le rire de l’italienne fait écho au sourire de l’infernal. Il est très sérieux. Qui que soit Ulysse dans cette vie, il y a fort à parier qu’il voudra très vite trouver une terre plus accueillante, s’il vient à croiser un jour la route de Saturno. Trop protecteur avec ceux qu’il aime. Il n’hésitera pas à jouer de ses poings pour faire passer son message. Obéissant à l’injonction de Gisella, il hoche la tête. Gardant dans un coin de son esprit cette information. Sa sœur n’est pas aussi forte qu’elle veut le montrer. « Je suis sûr que tu sauras la couvrir de toutes sortes d’attentions, quand je ne pourrais pas être là. » Aucune pensée négative ici. Même s’il sait sa vie en danger – et plus encore quand il parviendra à asseoir son autorité sur la Camorra – il refuse de penser qu’il pourrait un jour laisser sa fille orpheline. Pour l’heure, il pense seulement au quotidien. Aux longues heures passées au funérarium, où il ne peut emmener Matilda. Pour l’instant ils sont seuls chez lui, et il parvient encore à travailler sans se rendre au salon. Mais il faudra bien qu’il y remette les pieds. A ce moment-là, il aura besoin de quelqu’un. Plusieurs personnes, dont Gisella, lui viennent immédiatement à l’esprit lorsqu’il s’agit de prendre soin de Mattie. Il ne confierait sa fille à personne d’autre. Il rit doucement lorsqu’elle parle de sa filleule. « Je dors beaucoup moins qu’elle, c’est certain. Mais dans l’ensemble, tout se passe bien. Et rassure-toi, j’ai appris à l’hôpital. » Il lance un regard éloquent à la couche mal scotchée qui forme une bosse épaisse sous le pyjama de Matilda. Il a appris, mais les gestes sont loin d’être maîtrisés.


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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Ven 5 Avr - 14:02

Ill Lullaby
Saturno & Gisella

L'esprit protecteur du frère de cœur l'apaise, elle sait qu'elle n'est pas seule, la Nuova Camorra est une grande famille, dans laquelle il y a certaines affinités plus puissantes que d'autres. C'est un rire qu'il lui arrache, efface toute trace de peine latente de son visage quand elle reprend enfin ses esprits. Tous ces problèmes la rendent chèvre, Alcide s'en mordra les doigts si ça empire, elle se le promet de le lui faire payer jusqu'à sa mort. Quand à Ulysse, elle sait qu'il fera le nécessaire, si elle lui demande de l'aider. Ou bine Poséidon. La nymphe étire un large sourire, en souvenir des récits qu'Ulysse lui a raconté et combien de fois le dieu des océans a cherché à lui mettre des bâtons dans les roues. Ce serait des retrouvailles fortement intéressants.« Il fait parti de la Calavera, ce qui le rend à peu près intouchable au vu de nos relations avec cette mafia. » Le regret dans sa voix et à la fois, la nymphe tiraillée entre tout un tas de sentiments qui affaiblissent son hôte. Ces derniers temps sont réellement difficiles à vivre. « Mais il a quand même osé me dire que savoir que j'ai perdu la vie par sa faute ne lui faisait ni chaud ni froid. » Sourire crispé, elle n'a pas besoin d'en faire un dessins à Saturno, il imagine bien à quel point cela l'a profondément touchée. Particulièrement influencée par Calypso dans ces moments là, elle s'est promis de se ressaisir. Gisella est une lionne, une battante, se laisser autant noyer dans les émotions ne lui ressemble pas. Elle inspire un coup, soupire, et reprend, un peu plus de sa personne « Je le retiens, et au moment opportun, ça te fera une âme en plus dans le Styx s'il continue de me détruire. » Gisella qui parle, et non a nymphe, particulièrement épuisée par les aventures passées de Calypso bien qu'elle puisse comprendre sa douleur. Ses intérêts à elle sont tournés vers une autre personne, depuis un moment déjà, mais passé sous silence. Elle n'aura aucun scrupule à faire tuer Ulysse si le conflit continue de lui donner la migraine et à l'éloigner de celui qu'elle convoite discrètement.

Gisella ne peut s'empêcher de sourire, elle le sent sous ses doigts : la couche est brièvement attachée, mais il y a mit du sien et elle est persuadée qu'à force ses couches seront parfaitement mises. Il fera parfaitement le travail pour sa fille, pas de doute là-dessus, car l'amour se lit dans son regard à chaque fois que ses prunelles se posent sur sa progéniture. C'est touchant, Gisella ne l'aurait jamais imaginé aussi calme, à se souvenir de son tempérament il y a de cela quelques années. Le voir avec un enfant dans les bras relevait du conte de fée, pourtant elle y a toujours cru. C'est une bonne nouvelle qu'il semble de plus en plus à l'aise avec un bébé. Gisella baisse le regard sur la petite princesse, la berce doucement. « Coucou trésor, c'est tata, tata ! » ses jolis yeux brillants ouverts se posent sur le visage de Gisella, elle profite de ce contact visuel pour lui faire un large sourire. « Tu as intérêt à lui trouver une gentille maman, Sat. Quelqu'un qui saura lui donner de l'amour à elle, et à toi aussi. Elle devra passer par mon jury !» Un peu d'humour, sur ces derniers mots, un rire passe ses lèvres et la douceur de ses prunelles veillent de nouveau sur l'ange au creux de ses bras.  Elle ne connaissait pas assez Ofelia pour dire si oui ou non il y avait de l'amour entre eux. Elle l'espère, un peu quand même, un mariage n'est heureux que s'il y a ce genre de sentiments. Et donc tout le contraire de ce qu'elle a fait, mais quand il y a des enfants en jeu, il faut faire attention ensuite. C'est sans doute pour cela qu'après avoir divorcé elle n'a pas cherché à se recaser, préférant s'occuper seule de ses deux fils plutôt que prendre le risque de leur présenter quelqu'un qui ne veille pas à leur protection. « En tout cas tu as bien du courage, j'espère que les autres cesseront d'avoir des préjugés sur toi maintenant que c'est confirmé que tu es un homme tout à fait normal malgré ta récurrence. » Elle mime une grimace faussement terrifiée, parce que Hadès n'inspire pas grand chose de positif dans la mythologie Grecque et qu'elle a souvent eu besoin de se prendre la tête avec les autres pour qu'ils arrêtent de le croire foncièrement mauvais. Au nom de l'équilibre, quand il y a la vie, la mort doit exister et Zeus n'est pas tout blanc non plus. Elle se lève et remet la petite dans les bras de son père, veille à ce que sa petite robe ne fasse pas de faux plis.  

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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Mar 30 Avr - 22:28


ILL LULLABY
oh can't you see the tears I cried
@gisella u. dello iavoco


L’idée que quelqu’un puisse s’en prendre à Gisella le dérange. L’idée qu’on puisse vouloir du mal à cette femme, ou du moins la blesser même involontairement, est une épine dans son pied. D’aussi loin qu’il se souvienne, l’italienne est la première, avec Leonida Bellandi, à lui avoir témoigné de l’affection. La première à l’avoir pris sous son aile, à l’avoir protégé. A l’avoir regardé dans les yeux sans ciller, alors que tous détournaient le regard, mal à l’aise devant leur teinte si particulière. Gisella n’a jamais flanché. N’a jamais failli un seul instant. Elle est restée la même, fidèle et loyale quelque soit les épreuves. Elle ne lui a jamais menti, n’a trahi trahi sa confiance ou repris ses promesses. Pour tout cela, et pour chaque sourire, il donnerait sa vie. Il sacrifierait non seulement son enveloppe mortelle, mais également son identité divine, si cela pouvait épargner à la belle les tourments qui l’agitent en ce moment. Qui qu’il puisse être ou quoi qu’il lui ait dit, Ulysse devra répondre de ses injures. « Ne t’inquiètes pas pour cela. On trouve toujours une solution. » Il l’a déjà fait par le passé. Mandater une bande ennemie pour s’en prendre à un soi-disant intouchable. Il ne doute pas de pouvoir réitérer l’exploit, si nécessaire. Il fronce les sourcils lorsqu’il la voit esquisser un sourire tout sauf naturel. Il serre le poing et s’exhorte au calme. Un sourire mauvais se dessine sur son visage, faisant écho à celui de Gisella. « J’ai déjà appelé les Erinyes pour lui. » Un peu de rire dans la voix. Pour détendre un peu l’atmosphère.

La conversation glisse sur Matilda et ses progrès dans le pliage de couches. La tante admirative ne peut s’empêcher de gazouiller sous le nez du bébé. La scène arrache au père un sourire amusé. Gisella était faite pour être mère, il n’a aucun doute là-dessus. Il l’a vue à l’œuvre avec ses deux garçons, puis avec chaque bébé qui lui a été présenté depuis. Cette fois ne fait pas exception et il n’aura pas fallu plus de quelques minutes au charme de Matilda pour opérer sur sa sœur. Saturno ne le cachera pas, il en est ravi. Malgré l’injonction de Gisella, il n’envisage pas de trouver une nouvelle compagne et compte beaucoup sur elle pour assurer lorsqu’il ne le pourra pas. Les questions féminines, par exemple. Pour le reste, il entend élever sa fille seule. « Pas de précipitations, d’accord ? Être seul me va bien aussi. » Ces mots sont prononcés d’un ton neutre. En vérité, il a toujours été seul. C’est une habitude, et un confort, pour lui. Personne à qui rendre des comptes. Personne à décevoir, personne à combler. Seul, et libre. Son unique port d’attache fixe le visage de Gisella avec attention. C’est à elle qu’il se consacre maintenant. A assurer sa survie dans ce monde fait de violence et de sang. Il a conscience qu’elle est un nouveau point sensible sur lequel faire pression. Tant que les choses restent ainsi, qu’il n’est qu’une ombre loin du trône, tout se passera bien. Personne ne tournera les yeux vers elle. Mais si l’équilibre venait à être rompu, s’il avait une chance… Matilda deviendrait une cible. Il refuse de laisser cette possibilité arriver. Repoussant la peur, il reporte son attention sur Gisella. « S’il suffisait d’avoir Matilda pour gagner des points aussi facilement… » Malgré tout l’amour qu’on peut lire dans son regard lorsqu’il pose les yeux sur sa fille, Saturno sait que personne ne verra les choses telles qu’elles sont. Pour le reste du monde, il sera toujours ce dieu mauvais, gardien du royaume des morts. L’odeur des trépassés restera toujours accrochée à ses beaux costumes, de même que l’image véhiculée par un certain dessin animé. A croire que personne n’a grandi depuis cette époque. Soudainement amer, il accueille sa fille avec gratitude. Elle seule parvient à chasser les démons.



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Ill Lullaby ( Saturno & Gisella) - Ven 3 Mai - 20:16

Ill Lullaby
Saturno & Gisella

Sourire presque satisfait d'avoir là les moyens de faire souffrir Ulysse autant qu'il l'a faite souffrir elle. Et en souvenir des cicatrices qu'elle garde de leur dernière entrevue, elle compte bien lui rendre la pareille. Elle se les ait elle-même infligées, mais il l'a poussé sur les rebords de la colère, peut être qu'il ne comprendra jamais ce qu'elle a ressenti, peut être que c'était perdu d'avance. Gisella n'aurait voulu parler à personne de ces détails là, elle a pansé ses plaies puis est allée trouver réconfort dans les bras de Nicolaus qui a forcément remarqué. Après quoi ses priorités ont changé, parce que c'était trop intense à vivre, encore une fois et qu'elle a échappé de peu au suicide, mais surtout que Nicolaus n'a pas lésiné sur les mots quand il a fallu lui remonter les bretelles. L'effet électrochoc de sa colère envers elle a très vite changé son état d'esprit. Gisella s'est reprise, au détriment de la déesse et a promis de ne plus jamais se faire de mal de cette manière. L'image lui est resté, elle a pensé à ses deux fils et à la famiglia qu'est la Nuova Camorra, ce qu'il se passerait si elle avait osé aller jusqu'au bout. Quel souvenir amer cela aurait laissé dans leurs esprits... Honteuse maintenant, elle porte ces marques comme un véritable fardeau, dissimule à coups de maquillage. Elle laissera volontiers Saturno s'occuper d'Ulysse, n'ayant plus envie d'avoir affaire à lui sous risque de perdre encore le contrôle. « Je te le laisse avec grand plaisir. » C'est Calypso qui parle, aussi dingue que cela puisse paraître, peut être parce que son attention s'est tournée vers quelqu'un d'autre, bien trop récemment, quelqu'un qui a pourtant toujours été là pour elle. Le cœur en miettes encore, la souffrance de la nymphe lui passe encore comme du plomb dans les veines, mais elle oublie et accepte petit à petit qu'il faut partager son existence avec la mortelle qui a toujours eu d'autres envies que Reyes puisque ce dernier n'était qu'une histoire d'un soir.

Gisella espère que Matilda n'aura pas à souffrir d'un aspect divin, de supporter un jour les souvenirs d'une entité dont l'existence dépasse tout mortel commun, Gisella avait longtemps jalousé les dieux et dès l'instant où elle a su qui elle était petit à petit cela a commencé à détruire bien des choses en elle. Quoi qu'il en soit, ils seront tous là pour guider la petite princesse Bellandi, faire en sorte que tout se passe bien si tel est le cas ; jamais elle ne doit se sentir seule, cette petite est un vrai trésor qu'ils se doivent de protéger. Elle berce l'enfant, le regard empli d'affection et d'amour à l'égard de sa petite nièce. Et Saturno déclare être bien en étant seul, elle espère qu'il dit vrai, même si elle préfère le savoir avec quelqu'un pour lui éviter d'être trop débordé et de se laisser envahir par les ténèbres. Même célibataire il fait sans aucun doute un bon père, Matilda est en pleine santé, les joues légèrement roses, son petit ventre tout chaud de son dernier biberon. Elle embrasse une énième fois le front de sa nièce et lève les yeux vers le père. La Nuova Camorra, certains ont encore du mal avec Saturno et si cela tourne mal pour Alcide elle sait qu'il sera sous surveillance.

Elle s'y opposera fermement, le défendra toujours corps et âme, parce qu'il n'y a rien de plus important que sa famille. « Ils devront bien s'en rendre compte un jour que tout ce que tu souhaites c'est le bien de la Nuova Camorra comme tout le monde, sinon tu serais parti depuis longtemps.  » Sourire en coin, elle y croit, parce qu'il est toujours là et qu'il a plus que n'importe qui à cœur de mettre la NC à son sommet et de la défendre contre ses ennemis. A commencer par la Bratva qui a osé s'en prendre à lui et l'enlever suite à la fête de l'Eden Manor. Gisella en garde un souvenir douloureux, ayant cru un instant qu'il avait été tué. « Je pense que tu devrais monter en grades, j'en toucherai encore deux mots à la prochaine réunion avant que les problèmes d'Alcide viennent tout casser. » Si cela lui semble légitime, elle se fera bien assez convaincante, après tout elle est une spécialiste en négociations, le travail loyal de Saturno doit bien finir par payer quitte à ce qu'elle se fasse garant de lui si certains sont dérangés à l'idée de le voir monter en hiérarchie. « On aura besoin de toi si tout se casse la figure, et ça personne ne peut le nier » Elle ne souhaite pas que cela arrive, mais elle aimerait qu'on lui reconnaisse le travail qu'il fournit depuis des années. « Nicolaus m'appuiera sans aucune doute. »

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