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le souffle coupé (zalim)

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le souffle coupé (zalim) - Sam 1 Sep - 1:06



I miss the mornings
with you laying in my bed
I miss the memories
replaying in my head
I miss the thought
of a forever, you and me

@DΛNDELION, PASTEL BREATHING

Il fait nuit noire.
Elle marche dans les rues illuminées en espérant éviter la pluie, aussi rare fusse-t-elle en ce mois brûlant, les mains serrées sur les plis de son manteau, les yeux qui devinent l’orage à venir dans les nuages menaçants. Elle fait semblant de se dépêcher mais elle accepterait volontiers quelques pas de danse avec les gouttes tombant entre ses bras, dans le silence de la ville, de la nuit. Elle les regarderait glisser sur la vitre, faire la course, parierait sur le vainqueur en changeant d’avis dès que sa favorite perdrait du terrain (et à la fin, elle dirait, les dés sont pipés, qu’elle ait perdu ou gagné).
Il pleure sur mon cœur comme il pleut sur la ville. Hypnotisée, elle regarde les gouttes s’écraser autour d’elle et reste là un moment, à constater
la tristesse du ciel
les pleurs des nuages
(elle irait là-haut sur-le-champ si elle pouvait les consoler, elle enfilerait sans y réfléchir une tenue de cosmonaute et partirait à la conquête de la tristesse des nuages tantôt pleureurs tantôt hurleurs, qui se déchirent les uns les autres à coups de tempêtes ou d’ouragans).
Il fait toujours nuit noire mais les lampadaires subliment les larmes déchues dans une incandescence criarde qui donne au tout des airs d’œuvre d’art. Mais elle finit par se détacher, nalini, et se glisse à tâtons dans la lumière d’un porche inconnu, qui s’avère être un bar coloré, dont elle pousse quoique fébrilement la porte. La lumière détonne complètement avec la douceur du dehors et ses prunelles mettent quelques secondes à s’habituer à l’ampoule étincelante, étrangement apaisante, pendant qu’elle cherche une table libre dans la fièvre ambulante. « Qu’est-ce que je vous sers ? » Elle lève les yeux et désigne le café dans la carte du bout des doigts, joignant ses mains pour quémander et combler le silence imposé par les dieux (c’est en tous cas ce qu’elle croit). Il repart en hochant la tête et elle regarde l’orage se calmer dans les rues d’Arcadia, remplacé par les coups de couteaux ou de feu qui corrompent les ruelles.
Mais à trop penser à ce capharnaüm auquel elle ne participe pas, Nalini elle en oublierait presque son propre cœur (sa propre douleur).
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le souffle coupé (zalim) - Lun 3 Sep - 6:13





Is there a dark before the dawn? Is this a problem or solution? No, I can't tell what's right or wrong ; Is there a consequence for all I've done? Will I find sweet relief? Enemies are tryna catch up But nothing's gonna fuck with my love -- Tired of erasing my history.

ça chiale dehors, ça chiale.
j'aurais pu dire que ça pisse même, mais y'a aucune odeur particulière qui remonte des pavés. ce qui attire l'attention plutôt, c'est combien ce quartier peut appartenir au spleen lorsque la pluie s'abat sur la ville. tout pousse à se sentir un peu mal dans ses pompes, à vouloir se retrouver partout - ailleurs - qu'ici.
et les yeux fermés, j'respire fort
-- oh oui que la vie nous joue des tours: certains regrets nous bouffent bien tous les jours, mais
demain sera différent et, sans imposture,
j'serai un autre acteur, quelqu'un de meilleur.

fin d'été un peu brutale à vrai dire, malgré la chaleur qui prend à la gorge en dépit de la météo ; j'ai le dos trempé contre un mur placardé de posters morts par l'humidité, vestiges d'espoirs maintenant réduits aux saletés qui finissent dans le caniveau. de pâles figures à côté des commerces de nuit et de leurs fenêtres animées qui n'appellent qu'à entrer.

( et si nos larmes pouvaient être mises en bouteille,
y'en aurait des piscines gorgées de nos peines )


mais je suis plus de ce monde-là, enfin du moins j'essaie. parce qu'y a pas de pansements pour les merdes internes, mentales, que la bouteille ça se quitte pas avec juste des suppositions, sans se faire un minimum violence. j'ai constaté bien trop de fois combien c'était facile de baisser les bras, de perdre foi, de battre de l'aile avec soi-même.
du coup mains dans les poches, tête un peu rentrée, quitte à recracher mes poumons demain matin suite à l'absence de parapluie et de bon sens, déterminé à ne me contenter que de la maigre chaleur de ma veste - comme si le jeans allait me sauver de quoi que ce soit -, je fonce au changement de feu, et traverse la rue sans vraiment prêter attention à la circulation.

l'inferno fier sur ma gauche fait lumière sur le bout de trottoir sur lequel je me trouve ensuite, plutôt bien desservi par les lampadaires qui lui servent de gardes du corps contre l'oubli. le vif de ses ampoules génère une impression de renouveau, à l'intérieur, loin des soucis du dehors, et ça grâce à l'ambiance de bon vivant qui devrait y résider - je suppose.
ça m'avait pris quoi, cinq secondes? pour y jeter un petit coup d'oeil, et genre, dix autres menues pour me faire une idée de l'endroit? ça valait quoi, deux, trois pas? mais c'était sans compter sur l'infinie durée qui venait de s'enclencher dans un cliquetis-tonnerre lorsque mes prunelles détachées se sont retrouvées sur ton visage chrysocale.

( et si "je t'aime" était une promesse,
l'aurais-tu brisée, en toute honnêteté? )


j'ai des images qui défilent dans ma tête à toute allure comme un train en feu, sans conducteur, tout droit dans une crevasse ; à reculons même.
je sais pas,
je sais plus.
je visualise que des couches d'informations, entre sensations et sentiments, remords et regrets. que des clichés de toi, de nous conjugués au passé, et je perçois la bobine de mon crâne partir en vrille, le film avec quand tes yeux ont ma silhouette dans leur viseur au milieu des gouttes d'eau ;
et c'est là que dans le reflet de nos histoires
tu m'as visé dans le coeur,
encore.

(c) SIAL ; icons solosands



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le souffle coupé (zalim) - Mer 3 Oct - 20:52



I miss the mornings
with you laying in my bed
I miss the memories
replaying in my head
I miss the thought
of a forever, you and me

@DΛNDELION, PASTEL BREATHING

Poète d’une nuit, poète d’une vie, elle fait des alexandrins sur la vie des passants, des paumés qui se sont retrouvés à l’inferno pour une soirée. Elle admire ces morceaux de vie, ceux qu’on a bien voulu lui montrer (ceux qu’elle se plaît tant à regarder), elle sourit aux âmes en peine et aux peines perdues, la main tendue vers le pardon qu’elle leur donnerait sans compter. Ce vieillard assis dans un coin, les yeux rivés sur la chope de bière et les souvenirs peut-être d’un fils ou d’une fille enlevée, partie parce qu’elle a trop grandi, mais le sourire qui se dessinerait sûrement sur ses lèvres si elle allait le voir, partager pour un moment sa joie dissimulée, se glisser dans son intimité sans trop oser le faire, avec des sourires sincères et des pas de velours. Elle croirait chacun de ses mots, boirait ses paroles comme s’il était un dieu pour un instant, lui parlerait de partir faire le tour du monde, pour aller voir les aurores boréales et les sept mer-veilles. Et perdue dans ses pensées enfantines elle ne le croit qu’à moitié quand le temps fait éclater ses doigts sur sa joue. Giflée, c’est le cas de le dire. Giflée par les années devenues horloges de Dali, par les moments passés puis dépassés, giflée par les promesses chuchotées qui ont terminé leur course dans le caniveau au bord du trottoir. Giflée par l’amour sans fin qui vient s’écraser sur son cœur, cigarette à peine entamée que déjà brûlée, écrasée (abandonnée). Les réponses n’ont toujours pas retrouvé leurs questions mais Nalini ne sait plus comment les poser. Tellement surprise que la femme qui passait près de sa table doit s’en tenir ses yeux qui brûlent, qui démangent, et bien près de devenir l’Œdipe d’Arcadia elle cherche à calmer la douleur. Mais à quoi bon tenter quand c’est la douleur d’une autre qui s’exprime, quand ce ne sont pas ses yeux qui voudraient brûler. Le souffle coupé et le cœur en suspens. Il s’approche et elle ne peut que contempler le ballet tendre entre son amour et sa colère, liés sur la piste de danse, l’un et l’autre, quasiment l’un dans l’autre. Elle ne compte plus les émotions qui s’ajoutent au spectacle, rejoignant l’orchestre d’un opéra joué il y a trop longtemps. Pourtant Nalini se souvient de toutes les notes, par cœur. Elle ne dit rien quand il se retrouve devant elle, mais même si elle avait pu, les mots seraient restés coincés dans sa gorge. केवल उसका दिल गा रहा है.
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le souffle coupé (zalim) - Jeu 29 Nov - 13:22





Is there a dark before the dawn? Is this a problem or solution? No, I can't tell what's right or wrong ; Is there a consequence for all I've done? Will I find sweet relief? Enemies are tryna catch up But nothing's gonna fuck with my love -- Tired of erasing my history.

soudain je me sens emporté par une vague chaleureuse qui engloutit mes organes, les fait fondre dans le moule que forme ma chair, les réduit à du magma en ébullition. j'ai mes entrailles prêtes à gueuler, à marteler du poing une colère inassouvie depuis des lustres, tournée amertume malgré les larmes. d'un coup je suis marin naufragé au milieu de cette houle émotionnelle qui m'emporte de nulle part, qui du ciel m'est tombée dessus comme si mienne.

ces sentiments, je les ai connus -- je les connais. différemment certes, dans d'autres circonstances ; et pourtant rien n'explique ce qui se passe à l'instant.
j'ai les traits qui se crispent en silence, à l'ombre des lampadaires, les yeux figés vers ce visage dont émane le tumulte invisible - malgré la nuit, la pluie, la vitrine, les gens qui se trouvent entre toi et moi: lave perle au coin d'un oeil, se mélange aux diluviennes qui pleurent d'en haut ouvertement pour tous.

c'est dur à expliquer, à comprendre si on ne l'a jamais connu, à proprement parlé, mais l'amour me reste en arrière-goût de toutes ces pensées momentanées.
et c'est lui qui me fait faire demi-tour, revenir sur mes pas pour passer en trombe le pan de la porte de ce bar où tu te trouves, toute la confiance du monde canalisée dans cette poigne qui aurait pu en arracher la poignée. mais une fois rentré, à quelques coups d'épaules de ton siège, trempé jusqu'à l'ossature, je ralentis la cadence.

le temps s'arrête une nouvelle fois.
et je prends une inspiration, ou deux.

je dois sûrement ressembler à ce garnement qui cherche à plaire à la plus belle fille de la cour de récré, à vérifier mon état lamentable, mes cheveux qui frisent, le talus débraillé me servant occasionnellement de moustache.. ; quitte à m'excuser de maladroites façons aux corps que je bouscule, ma concentration s'étant évaporée avec le trop plein d'émotions d'auparavant.

malaise.

gauche jusqu'au bout en fait, car rien ne sort de mes poumons mise à part un sourire tout aussi dans les vapes ; juste un reste de fumée qui témoigne à quel point il est facile de se dégonfler, parfois.
j'ai cette pulsion folle de vouloir t'étreindre et te couvrir de baisers, mais c'est con comme j'ai peur maintenant.

(c) SIAL ; icons by solosands



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le souffle coupé (zalim) - Lun 24 Déc - 0:51



I miss the mornings
with you laying in my bed
I miss the memories
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@DΛNDELION, PASTEL BREATHING

Souffle coupé,
Cœur en suspens.
Elle doit cligner des yeux une
deux
trois
mille fois.
L’image qui s’écrase sur sa rétine a douze années. Elle a les bords flous d’une vieille photographie, mais le centre d’une familiarité déconcertante. Les souvenirs ont des airs de tsunami et elle n’est pas la seule submergée, le voisin est en proie à la noyade.
Souffle coupé,
Cœur à la dérive.
Les lettres s’imposent et Nalini n’a plus le choix. Z a l i m. Le nom déchiré se rapièce dans son cœur et ses entrailles, les souvenirs avec. Ça fait mal.
Mal, parce que l’écume a le goût salé des larmes fantômes, celles versées à son départ, perdues dans la houle de sa tristesse, de sa déception. De son amour, malgré tout, cet amour cultivé un (trop) court instant. Elle revoit dans ses yeux leurs mains liées et leurs âmes attachées, parenthèse bienheureuse qui redonne du souffle au voisin bientôt englouti par les vagues. Lui et les autres, ceux d’à côté, sont entourés d’un halo de chaleur, symbole maladroit de son amour perdu, enfoui pour ne pas s’en rappeler et pour ne pas en souffrir (pour ne pas l’oublier?).
Il sourit, de ces sourires un peu gauches qui se veulent sincères, et Nalini a le cœur à la dérive, sur le radeau de ces réminiscences qui lui semblent venir d’une autre vie. Une vie sans souffle coupé et sans mots volés une fois les lotus électrifiés. « Vous prendrez quelque chose monsieur ? » Le serveur pose le café sur la table et sourit à cet homme-enfant qui ne sait plus où se mettre, qui ressemble à cet homme qu’elle a connu, aimé, mais qui semble en même temps si différent.
Souffle coupé,
Cœur qui repart.
Elle baisse la tête et joint les mains dans un bonjour silencieux. Ça suffit, il le sait. Ça suffit à accepter sa présence, à le tolérer pour ne pas le laisser s’en aller, à nouveau. Elle s’en veut de ne pas laisser parler sa colère, de ne pas laisser les vagues se déchaîner sur ces corps qui l’entourent, qui n’ont rien demandé, à part lui, et de l’obliger à quitter le bar pour ne plus le revoir.
Mais elle drape sa fierté dans son silence et attend qu’il s’assoit, qu’il explique et s’explique, incapable de comprendre ce lien qui les lie aujourd’hui plus encore, âmes liées par deux fois désormais, résultat de ce qu’elle croit vainement être une malédiction des dieux. Ce lien qui l'empêche de le rejeter, de l'abandonner pour ne pas être encore blessée.
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le souffle coupé (zalim) - Sam 16 Fév - 1:27





Is there a dark before the dawn? Is this a problem or solution? No, I can't tell what's right or wrong ; Is there a consequence for all I've done? Will I find sweet relief? Enemies are tryna catch up But nothing's gonna fuck with my love -- Tired of erasing my history.

namaste de mes mains jointes, écho au tien juste après avoir congédier le serveur d'un mouvement rapide de la tête, même si je sais que j'aurais eu besoin de toute l'eau du monde pour me garder d'une gorge desséchée par la culpabilité, et ça dès le moment où j'aurais posé mon derrière sur cette chaise électrique.

timidement, modestement,
je m'assois.

mains sur les cuisses comme un gosse passant à l'âge adulte,
comme un homme devenant mari, puis père,
comme atlas sous le poids des planètes et des astres,
je ne sais comment agir, quoi te dire, par où commencer.
mais le myocarde lui n'en fait qu'à sa tête, et joue le pire des tintamarres dans le creux de ma poitrine, comme pour accélérer cette impression d'étouffer sous la pression, m'obliger d'évacuer les mots qui bouchonnent mes poumons par une tape forte dans le dos.

toujours entrain de me dévorer du regard, hein?
expiration se termine en sourire-tendresse, prémisse d'un rire nerveux qui au final avait réussi à se cramponner au fond de mon estomac, espièglerie pleine d'affection se voulant détendre l'atmosphère nos nerfs -- en un regard qui se retient de pleurer à nouveau. l'hindi de chez nous qui résonne enfin, pour la première fois de ma bouche à tes oreilles ; quand c'était toi qui avait tenté de renouer ce fils perdu à sa terre-mère des années plus tôt, sans vrais résultats. il ricoche doucement sur les murs du bar, sûrement de manière plus violente sur ceux de ta caboche parce que le ricain bâtard a reconnu ses racines. et émotion se veut humble, réservée - tout sauf oppressante, mais ça fait bien longtemps qu'elle dort, tapie dans l'ombre de jours meilleurs. trop longtemps.

à m'en laisser sans voix,

c'est ça, trop longtemps que tu l'attends, cette réponse. à tes reproches, à tes questionnements, au tumulte de et quand - et de pourquoi, surtout. mais j'suis con t'as vu?
encore attaché à toi et
vide de raison.
je zappe carrément plusieurs chapitres là, et ça sans m'en rendre compte ; mais la (mauvaise) conscience ne trompe pas.

( nous sommes la somme de nos choix
la somme de nos craintes
la somme de nos doutes
la somme de nos certitudes
la somme de nos peurs )

toujours.

j'ai déjà soif.
(c) SIAL ; icons by solosands





Citation :
did i just broke the fourth wall????????????
yes i did.
*looking at the camera like in the office*
le souffle coupé (zalim) 2782957268

(encore désolée babe pr mon derrière de limace)
(((SURPRISE)))
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