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The fire of Winter

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The fire of Winter - Ven 28 Déc - 21:48


the fire of winter


Incendie sur Historial District, trois étages en feu, nombre de victimes et de blessés inconnus. Ça pue, t’aimes pas ce genre d’urgence Roman, et t’as mis tous les nouveaux internes sur le coup, en attente, à l’entrée de l’hôpital. Tes homologues chirurgiens sont là, titulaires prêts à entrer au bloc si y’a besoin. En tant que chargé de trauma, tu sais que t’es pas le premier sur la liste et que tu resteras surement à la mine pour gérer les urgences moins graves. Mais ça te convient, t’apprécies  l’adrénaline de ce genre de poste, tant que personne meurt sous tes ordres cela va de soit.
Ça va mieux depuis quelques semaines, Pallas hurle moins dans ton crâne, tu as réussi à le maitriser, tout comme tes cauchemars. Surement car tu restes loin des dieux, des mafias. Tu évites Aislinn aussi, ce que tu as appris sur elle lors de cette fuite d’informations privées… Tu ne sais pas quoi en penser et t’as trop à faire à l’hôpital pour te laisser distraire. Ça t’énerve, d’avoir perdu le contact, de te retrouver seul, mais c’est comme retrouver ton ancienne vie, avec le nouveau toi. T’aimes bien ça, de plus trop jouer les connards.

Alors ce soir là, t’es en forme, t’as commencé ta garde y’a seulement cinq heures, ça été tranquille, que des visites, pas d’opération. À l’entrée des urgences, t’entends les ambulances au loin, ça commence à arriver. Y’en a beaucoup plus que tu pensais. Trois visiblement.  « Okey, Baxter, Holland, sur la première. Cavenders et Santa Cruz, sur la seconde. Mayfield avec moi. Aucun oublie, vous faites gaffe et vous ne paniquez pas.  » Ah oui, c’est la première urgence de ce groupe d’internes, parfois tu l’oublies tellement tu les as vu grandir au fil des dernières semaines.
Les trois ambulances débarquent, chaque duo à son poste, tu prends la 3ème comme indiqué quelques instants plus tôt. Deux pompiers en renfort, un ambulancier, une femme brûlée sur le visage et le poitrail. Tes doigts se posent sur la joue, ouvrent les paupières rapidement.  «  Pupilles dilatées, ne réponds pas… Quelles informations sur elle ? » c’est demandé aux personnes l’ayant suivi jusqu’à là.  « Femmes de 39ans, découverte sous une poutre, brûlure au 3ème degré, elle est enceinte et… »Les yeux se relèvent immédiatement alors que le brancard est à la moitié de l’entrée.  « Vous ne pouvez pas le dire plutôt ?  Code orange, Mayfield, tu y vas. »  Tu aimerais resté Romàn, mais c’est pas ton rôle. Toi t’es là pour classer les cas les plus urgents, surveiller et enclencher le code rouge si c’est trop la merde.  «  Baxter, qu’est ce…. »  Tu te diriges vers l’interne qui intube un jeune homme. Il gère bien l’interne, tu le laisses et ne finit pas ta phrase, l’esprit dardé sur la femme enceinte. Bordel mais c’est qui ces bleus…. En parlant de bleus, tes yeux sont fixés sur un jeune pompier dont le visage ne t’es pas inconnu et qui a l’air blessé. Tu t’en approches, il est tout petit. Mais il a l’air d’en avoir baver, le gosse. «  Prenez un lit, j’m’occupe de vous dans quelques minutes. »  Et on ne refuse  rien au docteur Falco.
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The fire of Winter - Dim 30 Déc - 13:32


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L'alerte incendie a été donnée par le voisin de gauche. Un petit vieux bougon qui râle depuis la construction de l'immeuble qui le prive de soleil dès 18 heures, et ce même en été. Bref, les combattants du feu ont débarqué vingt minutes après les premières volutes noires. Ils sont venus avec le maximum d'équipement dans ce quartier étroit. Mais comme souvent, tout s'accélère et on n'est pas assez prêts. On ne peut jamais se préparer à une catastrophe. C'est un pompier aujourd'hui retraité qui le répétait souvent.

Il était aux normes. C'est ce que Mark se répète depuis dix minutes et ça ne veut rien dire. C'est le major qui l'a dit avant de partir. On se prépare mais on vérifie aussi la doc, histoire de savoir à quel bâtiment on a à faire. L'immeuble avait été rénové en toute légalité et sécurité. Alors pourquoi ? « Prenez un lit, j’m’occupe de vous dans quelques minutes. Il ne comprend pas et il divague. Sans savoir comment, Mark a atterri au milieu des blouses blanches. Il empeste la fumée et a les yeux secs, la gorge atteinte et sacrément mal au bras. Un lit ? J'ai pas sommeil, bougonne-t-il en prenant appui contre un brancard occupé. Il essaie de se gratter la tempe et grimace. Epaule cassée ? Déboîtée ? Non non, juste des courbatures... L'air un peu stupide, il la masse et cherche un lit du regard, parce qu'il est quand même programmé à réagir aux directives. Il était aux normes... »



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The fire of Winter - Dim 30 Déc - 19:03


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Le gamin te répond en râlant. Clairement, t’as pas la tête à t’occuper d’un adolescent en pleine crise Romàn, mais tu évites de rouler des yeux Tu sais que l’homme a du en voir des choses horribles, dans cet incendie. Tu l’abandonnes du regard quelques instants, parles à un interne qui te donnait l’impression qu’il allait vomir son quatre heure et revient vers…  « Vous ne m’avez pas écouté.» Le pompier est encore debout, les yeux cherchant surement un lit mais toujours pas assis.  Pourtant, y’a quelque chose dans sa voix et dans son murmure qui t’inquiète Romàn, plus que le bras qui a l’air blessé. Le gosse a l’air en état de choc. Ça te suffit pour le pousser lentement vers un brancard et lui faire signe de s’y asseoir.  « Je suis le docteur Falco, j’vais m’occuper de vous, d’accord ? » La loupiottte attrapée dans la poche, ta paume large sur sa joue, tu fais jouer la lumière dans ses pupilles, histoire de voir leurs réactions. Ça a l’air d’aller, surement pas de commotion.  « Comment vous appelez vous monsieur ? Et quel âge vous avez, vous avez l’air bien jeune pour être pompier ! » Faire la conversation, l’obliger à parler pour ne pas qu’il abandonne la réalité. En cas de choc post traumatique, différent du syndrome et souvent plus facile à gérer, le bilan doit être rapidement tiré avant d’appeler un psychologue. Récolter quelques informations, savoir l’identité et la capacité de la personne a résumer la situation, puis ensuite s’occuper de l’aider. Une chose à la fois. Et avant, faut gérer ce bras aussi. Bras qui a l’air mal en point vu la façon dont l’inconnu se tient. La lumière est abandonnée, rangée dans la poche et tu attends sa réponse. Tu préfères savoir le nom du patient avant de devoir lui remettre en place une épaule. Question de respect.
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The fire of Winter - Lun 31 Déc - 0:40


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« Vous ne m’avez pas écouté. Mark lève les yeux vers le médecin. Il a tout sauf envie de remontrances. Il y aura sûrement droit à la caserne, une fois les choses calmées et les bilans annoncés. C'est toujours le plus dur, mais c'est nécessaire. On oublie plus facilement les réussites. Je suis le docteur Falco, j’vais m’occuper de vous, d’accord ? » Il dodeline la tête et ça lui chatouille les cervicales. Ça tient lieu de Oui m'sieur. Mais le faisceau de lumière lui agresse l'oeil. Puis l'autre. « Je vois bien... » Il a envie de piquer un somme mais dort toujours du côté de l'épaule gauche. La nuit s'annonce problématique.

« Markus Bähr, qu'il récite, avec un K, et puis... B, A tréma, H, R. Que le docteur Falco n'écrive pas n'importe quoi dans son rapport. Jeune pour un pompier ? Bah dis donc. Lui ne lui a pas fait remarquer que "vous avez l'air un peu grand pour un docteur" ou "vous avez l'air trop..." ouais non. Panne d'imagination. Je... C'est vrai ça, pourquoi personne ne le croit ? Il a quand même plus une tête de pompier que de chanteur d'opéra. Quoique... Tante Hedda a toujours voulu l'inscrire dans une chorale. J'ai pompier et je suis vingt-cinq ans. Il le déclare avec tout le sérieux du monde. J'ai envie de dormir mais j'ai... » Mal. La gorge pique trop pour cette dernière syllabe.



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The fire of Winter - Mar 1 Jan - 10:50


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Markus Bahr. Avec un a tréma. Bon, déjà s’il a réussi a épeler son nom de famille sans faute, c’est pas mal. Le stylo sur le dossier médical, tes yeux se relèvent immédiatement face à la remarque du jeune homme. Erreur dans l’ordre des mots, ça peut-être tout et rien à la fois. Du simple choc à la fatigue, tu notes quand même sans te prononcer sur l’état de santé du pompier.  « Vous allez pouvoir vous reposer mais d’abord, je dois vérifier votre épaule, d’accord ? » Un regard sur le côté, voir que la panique comment à se calmer dans la zone d’urgence, les deux dernières ambulances sont arrivées et le reste de l’équipe médicale a bien pris en charge les victimes. Pas d’urgence à proprement parlé à part la femme enceinte… T’aimerais bien avoir de ses nouvelles rapidement Romàn.  « Harris,  si tu n’as rien à faire à part te regarder les ongles, va aux nouvelle pour la femme enceinte s’il te plait ! » ça tonne dans la zone sinistrée, le pauvre interne qui se retrouve sous les feux des projecteurs sans avoir rien demandé. Il disparait aussi vite, comme le feu aux fesses.  « À nous Markus, je vais devoir découper votre veste, on ne va pas prendre le risque de la retirer. » Les larges ciseaux sont attrapés, tu attends l’accord, Romàn, sais pertinemment qu’un état de choc peut changer un homme en la présence d’un objet contondant.
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The fire of Winter - Jeu 3 Jan - 17:36


avant que j'perde une épaule
raconte-moi ton histoire drôle

Le docteur griffonne des mots et Mark pose ses yeux embués sur le stylo. « Le tréma... C'est allemand vous savez. » On lui demande souvent pourquoi y a ce signe bizarre au-dessus du A, et il préfère devancer les gens que d'entendre la remarque une énième fois. Mais Falco semble préoccupé par un Harris -tiens, ça sonne comme une marque de pain de mie- et il revient à lui en dégainant une paire de ciseaux. « À nous Markus, je vais devoir découper votre veste, on ne va pas prendre le risque de la retirer. » Des ciseaux. Leur éclat lui fait détourner le regard. Qu'a dit le docteur ? Découper la veste ? Froncement de sourcils ; il juge un peu la blouse blanche. « Vous croyez que vous pouvez faire ça ? Il a un sourire qui tient davantage de l'incrédulité que la moquerie. Non, vraiment, monsieur Falco... C'est une matière bien plus résistante qu'un... Il réfléchit à ce qu'on peut découper avec une presque-arme pareille. Ne trouve pas. Ça lui reviendra... J'veux dire, oui, c'est fait pour résister. Un peu comme une armure vous voyez. Pas pour rien qu'on les surnomme les combattants du feu. C'est une guerre comme une autre. Une armure contre les flammes, et... » Les plus légères cela dit, celles qui lèchent sans mordre. Et puis, c'est un tissu à plusieurs couches. Il faudra bien plus qu'un bon coup de ciseaux pour y venir à bout.



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The fire of Winter - Ven 4 Jan - 19:55


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Le pompier a l’air surpris, les sourcils arqués et les mots cherchant à s’exprimer. Tu t’arrêtes avant de te mettre au travail Romàn, es toi aussi circonspect face aux questions du jeune homme. Ce n’est pas la première fois que tu soignes un pompier, et ces ciseaux ne sont pas à donner à des maternelles pour découper du papier.  « C’est une paire faite pour découper des tissus solides, comme votre veste ou… » Tu réfléchis à quoi ils ont pu servir et te souvient de cet homme de chantier, qui s’est retrouvé écrasé par une massue tombée d’un échafaudage. Sale affaire pour un coup de malchance.  « … celle d’hommes travaillant sur les chantiers. On ne vous a jamais dit de ne pas vous fier aux apparences ? » Ça t’arrache un sourire, celui un peu moqueur vis à vis de ce que de ce qui se passe dans ta vie depuis quelques mois. Les dieux, une belle façon d’illustrer le fond de ta pensée. Mais ce serait mal venu de balancer ça un homme qui a déjà quelques soucis de diction. Autant ne pas lui rajouter une autre réalité.  « On y va ? On soigne cette épaule Markus ? » L'accord est attendu, lui qui a posé des questions, tu te vois mal découper dans sa veste sans qu’il valide ton explication. Même si clairement, t’as pas trois heures devant toi et que, plus l’épaule mise sous pression attendra, plus la douleur sera forte quand tu la remettras en place.
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